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Huile
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Alexandre Cabanel, né le 28 septembre 1823 à Montpellier et mort le 23 janvier1889 à Paris 8e, est un artiste peintre français, considéré comme l'un des grands peintres académique du Second Empire, dont il est l'un des artistes les plus admirés.
« De tous les peintres académistes, Cabanel fut à la fois le plus adulé du public et le plus critiqué »
— Jean Nougaret, Académie des sciences et lettres de Montpellier.
Alexandre Cabanel, vers 1865, Paris, Bibliothèque nationale de France.
Fils d'un modeste menuisier, Alexandre Cabanel commence son apprentissage à l’école des beaux-arts de Montpellier dans la classe de Charles Matet conservateur du musée Fabr. Doté d'une bourse, il s'installe à Paris en 1839.
Il entre en 1840 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de François-Édouard Picot.
Après deux échecs, Cincinnatus recevant les ambassadeurs de Rome en 1843 et Le Christ au Jardin des Oliviers en 1844, il est lauréat d'un second prix de Rome en 1845 et pensionnaire de la villa Médicis jusqu'en 1850.
À Montpellier, il réalise les portraits d'un certain nombre de membres de familles fortunées comme la famille Marès. À la fois peintre d'histoire et peintre de genre, il évolue au fil des années vers des thèmes romantiques, telle Albaydé, en 1848, inspirée par Les Orientales de Victor Hugo publié en 1829.
Il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1855.
La célébrité lui vient avec la Naissance de Vénus exposée au Salon de 1863 qui est immédiatement achetée par Napoléon III pour sa collection personnelle et qui entre au musée du Luxembourg en 1881 (le tableau est conservé à Paris au musée d'Orsay). Il passe un contrat avec la maison Goupil pour la commercialisation de reproductions en gravure de la Naissance de Vénus.
En 1863, Cabanel est élu membre de l'Académie des beaux-arts au fauteuil X.
En janvier 1864, il est nommé professeur-chef d'atelier de peinture à l'École des beaux-arts de Paris et promu au rang d’officier de la Légion d'honneur.
Lors de l'Exposition universelle de 1867, il est décoré de la croix de chevalier de première classe de l'ordre du Mérite de Saint-Michel de Bavière à la suite de son Paradis perdu commandé pour le Maximilianeum de Munich par Louis II de Bavière.
Entre 1868 et 1888, il est dix-sept fois membre du jury du Salon, dont les années 1869, 1873, 1875, 1876, 1877, 1878, 1881.
Il reçoit la médaille d'honneur du Salon en 1865, pour le Portrait de l'Empereur, ainsi qu'en 1867 et en 1878.
Ses œuvres sont recherchées par les célébrités européennes et les collectionneurs américains qui lui commandent leurs portraits.
En tant que peintre officiel et membre du jury, où il fait preuve d'une farouche opposition à l'égard de toute tendance novatrice, Cabanel est régulièrement critiqué et mis en opposition avec les naturalistes et les impressionnistes, en particulier avec Édouard Manet dont Le Déjeuner sur l'herbe, alors intitulé Le Bain, puis La Partie carrée, avait été refusé au Salon de 1863, alors que Cabanel triomphait avec sa Naissance de Vénus. Il est régulièrement brocardé par Émile Zola ou Joris-Karl Huysmans.
Cependant, il intervient en 1881 lors de la présentation du portrait de Pertuiset, Le chasseur de lions d'Édouard Manet et défend celui-ci en s'écriant « Messieurs, il n’y en a pas un parmi nous qui soit fichu de faire une tête comme ça en plein air ! »
Il est promu au rang de commandeur de la Légion d'honneur en 1884 et est élu associé de l'Académie Royale de Belgique le 6 janvier 1887
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Ses obsèques ont lieu à Paris le 26 janvier 1889 puis son corps est transporté à Montpellier au cimetière Saint-Lazare où il est inhumé le 28 janvier 1889. Un monument est érigé en 1892 par l'architecte Jean Camille Formigé orné d'un buste en marbre de Paul Dubois et une sculpture, Regret, d'Antonin Mercié.
Une rue porte son nom à Paris, la rue Alexandre-Cabanel dans le 15e arrondissement, à Montpellier, à Béziers ainsi qu'à Toulon.
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Philippe Leclerc de Hauteclocque, né Philippe François Marie de Hauteclocque le 22 novembre 1902 au château de Belloy (commune de Belloy-Saint-Léonard) dans le département de la Somme, est un militaire français, qui fût l'un des principaux chefs militaires de la France libre durant la Seconde Guerre mondiale. Ses fonctions au sein des Forces françaises libres l'amènent notamment à commander la 2e division blindée.
Officier exceptionnel, anticonformiste et brillant, il se révèle un stratège et un organisateur hors pair. Il est l’une des figures majeures de la libération de la France lors de la Seconde Guerre mondiale.
Il meurt le 28 novembre 1947 dans un accident d'avion près de Colomb-Béchar (territoire d'Ain Sefra, Algérie française), lors d'une mission d'inspection militaire. Il est inhumé dans un tombeau de la Crypte des Invalides.
« Leclerc » est tout d'abord son nom de guerre au sein des Forces françaises libres avant d'être ajouté à son patronyme légal : il a été autorisé à se nommer Leclerc de Hauteclocque par décret du 17 novembre 1945 publié au Journal officiel, daté des 19 et 20 novembre 1945 (à la date du 20 novembre, p. 7694-7695).
Il a été élevé à titre posthume à la dignité de maréchal de France.
Biographie
Philippe, François, Marie de Hauteclocque, est issu de la famille de Hauteclocque, originaire de la province d'Artois dont une branche a fait souche en Picardie, de noblesse chevaleresque dont l'existence est prouvée depuis 1340.
Il est le petit-fils de Gustave de Hauteclocque (Arras, 1829 – Naples, 30 avril 1914), historien et archéologue, maire de Bermicourt et de Marie-Henriette de Morgan-Frondeville (1834-1908). Le couple a trois fils : Henry (1862-1914, mort pour la France), Adrien (1864-1945) et Wallerand (1866-1914, mort pour la France).
Il est le fils d'Adrien de Hauteclocque (1864-1945) et de Marie-Thérèse van der Cruisse de Waziers (1870-1956), fille elle-même de Louis van der Cruisse de Waziers (1820-1907) et de Léontine du Passage (1841-1913).
Philippe de Hauteclocque grandit au sein d'une fratrie de six enfants :
Guy de Hauteclocque (1892-1965) qui épouse Madeleine de Gargan (sœur de la maréchale Leclerc), dont postérité ;
Françoise de Hauteclocque (1895-1919), qui épouse Renaud de Chaumont-Quitry (sans postérité) ;
Madeleine de Hauteclocque (1897-1935), religieuse dominicaine ;
Yvonne de Hauteclocque (1900-1967), qui épouse Pierre de Bodard de La Jacopière, dont postérité ;
Colette de Hauteclocque (1906-1990), qui épouse Jacques de Baynast de Septfontaines, dont postérité.
Ses parents assurent son éducation jusqu'à l’âge de 13 ans. Il entre en quatrième en 1915 au collège de La Providence d'Amiens, évacué à Poitiers au cours de la Première Guerre mondiale, où il poursuit ses études en lycée.
En 1922, après avoir préparé le concours à Sainte-Geneviève de Versailles, il est admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion Metz et Strasbourg-1922-1924), dont il sort cinquième en 1924. Il entre alors à l'École d'application de la cavalerie de Saumur, dont il sort en 1925 en étant major.
Le futur maréchal Leclerc habite une maison, face à la gare de Saint-Cyr-l'École, avec sa famille de 1932 à 1938. Il est alors, en tant que capitaine, instructeur à l’école spéciale militaire. Charles, l’un de ses enfants, y fait ses premiers pas.
Il épouse la même année, le 10 août 1925, Thérèse de Gargan (1903-1996), fille d'Auguste de Gargan, (1861-1902) et d'Henriette d'Irumberry de Salaberry, (1866-1944). Ils auront six enfants :
Henri Leclerc de Hauteclocque (1926-1952, mort pour la France) ;
Hubert Leclerc de Hauteclocque (1927-2015) , maire de Tailly (Somme) de 1965 à 2008 , commandeur de la Légion d'honneur, qui épouse le 31 octobre 1956, Marie-Églé de Buxeuil de Roujoux. D'où : Bénédicte, Sylvia(+), Marie-Thérèse et Gilone ;
Charles Leclerc de Hauteclocque (1929-2016) , commandeur du mérite agricole , qui épouse Geneviève de Chabot-Tramecourt. D'où : Henri, Florence, Catherine, Yolaine et Gautier ;
Jeanne Leclerc de Hauteclocque (1931-2018), qui épouse, le 26 octobre 1960, Robert Galley (1921-2012), engagé dans les FFL à Londres en 1940, Compagnon de la Libération, grand officier de la Légion d'honneur, député de l'Aube, ministre, maire de Troyes. D'où deux enfants : Philippe Galley et Alexis Galley ;
Michel Leclerc de Hauteclocque (1933-2014), colonel de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, qui épouse le 4 juillet 1964, Béatrice Guilhem de Pothuau. D'où : Isabelle, Arnaud, Sabine, Emmanuel, Hélène et Xavier ;
Bénédicte Leclerc de Hauteclocque (1936-), qui épouse, le 16 août 1958 à Tailly, Gérard de Francqueville, chevalier de la Légion d'honneur, d'où : Philippe, Pierre-Emmanuel, Thibault et Laure.
Depuis 1918 (et jusqu'en 1930), la Sarre est sous occupation française en conséquence du traité de Versailles faisant suite à la Première Guerre mondiale. Le jeune Philippe de Hauteclocque a pour première affectation le 5e régiment de cuirassiers à Trèves en Rhénanie-Palatinat; après y avoir passé un an, il obtient une affectation au 8e spahis, au Maroc. Il participe à la pacification du territoire au cours de la guerre du Rif, durant laquelle il se distingue. En 1929, le commandement du 38e goum lui est confié.
Il devient instructeur à l'École de Saint-Cyr en 1931. Lors d'un exercice à cheval, sa jambe se casse sous sa monture ce qui lui vaudra d'utiliser une canne tout le reste de sa vie. Au cours d'un second séjour au Maroc, il est promu capitaine en 1934, et obtient la Légion d'honneur. En 1938, il réussit le concours d'entrée à l'École de Guerre, dont il sort major en 1939.
Il est « issu d'une famille Action française jusqu'en 1940 ». Il lit l'Action française, sans adhérer à l'ensemble de la doctrine, appréciant surtout l'exaltation des valeurs de la France monarchique contenues dans ce journal et le fait qu'il fonde sa politique sur cette notion : « Le présent vient du passé ». Chevauchant à la tête de son escadron lors de la revue du 14 juillet 1936 et passant devant la tribune officielle où se tiennent Léon Blum et Édouard Daladier, il aurait brocardé ce dernier d'un « Pour le fusilleur, tête droite ! ».
Il rompt avec l'Action française en 1940 et juge que le mouvement trahit ses idées et fourvoie les élites qui le suivent. Il se défait également, à cette même époque, des préjugés antisémites des milieux maurrassiens. Après la guerre, il n'évoque plus Charles Maurras que pour juger sa philosophie critiquable et fera détruire les exemplaires du journal conservés à Tailly.
De tradition catholique et fervent pratiquant, il manifeste toute sa vie son attachement à sa foi.
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Rémy Julienne, né le 17 avril 1930 à Cepoy (Loiret) et mort le 21 janvier 2021 à Montargis (Loiret), est un cascadeur et concepteur de cascades français.
« Casse-cou du cinéma français », il a plus de 1 400 productions à son actif (environ 400 films cinématographiques, des séries télévisées, des publicités, des shows mécaniques, etc.
Biographie
Rémi Lucien Ernest, dit Rémy, Lucienne naît le 12 avril 1930 à Cepoy dans le Loiret du mariage de Paul Julienne, restaurateur et transporteur, et de Lucienne Pavas, restauratrice.
Rémi Julienne suit les cours de l'école primaire à Cepoy, puis à Gien.
Le 30 janvier 1956, il épouse Antonie Pedrocchi. De ce mariage naissent deux enfants : Michel et Dominique.
De 1948 à 1964, Rémy Julienne est transporteur routier. Il est champion de France de moto-cross en 1958, catégorie 500 cm3. Il gagne la course des 24 Heures motonautiques de Rouen en 1982, les courses automobiles Star Racing Team en 1983 et Speedy Star Challenge en 1987.
Rémy Julienne est considéré comme « le casse-cou du cinéma français ».
Il commence sa carrière de cascadeur dans le film Fantômas en 1964. Il est recruté par le responsable des effets spéciaux du film, Gil Delamare. À l'époque, le cascadeur le plus réputé outre Delamare était Jean Sunny.
Il règle les cascades pour plusieurs grosses productions ou des films populaires français parmi lesquels on peut retenir : La Grande Vadrouille, Le Cerveau, Le Pacha, L'aventure c'est l'aventure, Le Grand Bazar, Les Aventures de Rabbi Jacob, La Menace, Trois Hommes à abattre, Le Marginal, Taxi, ainsi que six James Bond (Rien que pour vos yeux, Octopussy, Dangereusement vôtre, Tuer n’est pas jouer, et Permis de tuer de John Glen et GoldenEye de Martin Campbell) et la série des Gendarmes de Saint-Tropez où il double notamment la scène de la religieuse en 2 CV. Pour le film d’Henri Verneuil Le Casse, sorti en 1971, une course-poursuite de neuf minutes est filmée dans un quartier d’Athènes sans que l'équipe de tournage ne fasse arrêter la circulation : Rémy Julienne est finalement obligé de s’encastrer dans une bordure pour éviter la voiture d’un inconnu arrivant en face.
Parallèlement à son activité cinématographique, le groupe Disney fait appel à Rémy Julienne pour la conception d'une attraction liée à Disneyland Paris. C'est ainsi qu'il imagine et propose pour le nouveau parc Walt Disney Studios le spectacle à connotation cinéma Moteurs, Action! présenté depuis 2002. Il travaille en collaboration avec son fils Dominique chargé de l'étude et la conception de tous les éléments technique (véhicules, infrastructures cascade), la formation des pilotes cascadeurs et techniciens, l'étude et la mise au point des cascades et la mise en scène du spectacle. Le succès est tel que depuis 2005 le spectacle est reproduit de manière identique en Floride où il remporte un succès constant au Disney-MGM Studios.
La télévision a fait appel à lui de nombreuses fois pour des spots publicitaires de constructeurs automobiles (Fiat, Citroën, etc.). Il est sollicité par la justice pour superviser techniquement la reconstitution du meurtre d'Isabel Peake par Sid Ahmed Rezala.
Le 11 janvier 2021, Jean-Pierre Door annonce sur son compte Facebook l'hospitalisation et la mise en réanimation de Rémy Julienne. Il est touché sévèrement par la Covid-19. Il meurt le 21 janvier à l’hôpital de Montargis des suites de la maladie.
Affaire judiciaire
À la suite d'un accident survenu sur le tournage de Taxi 2 le 16 août 1999, le cameraman Alain Dutartre meurt. Rémy Julienne, responsable des cascades, est jugé et condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et 13 000 € d'amende. En appel, il est condamné le 29 juin 2009 à six mois de prison avec sursis et 2 000 € d'amende.
Lors de ces deux procès, Rémy Julienne n'était pas présent à la barre. Les deux fois, il avait demandé le report des procès, en justifiant de son état de santé alarmant (deux infarctus du myocarde). Sa requête a été refusée. La Cour de cassation a donné raison à Rémy Julienne. Le dénouement de ce feuilleton judiciaire s'avère approximatif.
Filmographie partielle
1964 : Fantômas d'André Hunebelle
1965 : Le Gentleman de Cocody de Christian-Jaque
1965 : Coplan FX 18 casse tout de Riccardo Freda
1966 : Le Solitaire passe à l'attaque de Ralph Habib
1966 : La Grande Vadrouille de Gérard Oury
1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard
1966 : Le Roi de cœur de Philippe de Broca
1966 : Commissaire San-Antonio : Sale temps pour les mouches ! de Guy Lefranc
1966 : Le Saint prend l'affût de Christian-Jaque
1966 : Opération San Gennaro de Dino Risi
1966 : Mission T.S. de Alberto Lattuada
1967 : Les Grandes Vacances de Jean Girault
1967 : Au diable les anges de Lucio Fulci
1967 : Typhon sur Hambourg de Alfonso Balcázar
1967 : Fleur d'oseille de Georges Lautner
1968 : À tout casser de John Berry
1968 : Le Pacha de Georges Lautner
1968 : Le Gendarme se marie de Jean Girault
1968 : Le Cascadeur de Marcello Baldi
1968 : Ho ! de Robert Enrico
1969 : Le Cerveau de Gérard Oury
1969 : La Peau de Torpedo de Jean Delannoy
1969 : L'or se barre (The Italian Job) de Peter Collinson
1970 : Qui ? de Léonard Keigel
1970 : Cannabis de Pierre Koralnik
1970 : Point de chute de Robert Hossein
1970 : La Femme du prêtre de Dino Risi
1970 : Sur un arbre perché de Serge Korber
1970 : Le Gendarme en balade de Jean Girault
1970 : Le Mur de l'Atlantique de Marcel Camus
1970 : De la part des copains de Terence Young
1970 : La Cité de la violence de Sergio Sollima
1970 : Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès
1971 : Le Tueur de Denys de La Patellière
1971 : La Poudre d'escampette de Philippe de Broca
1971 : La Maison sous les arbres de René Clément
1971 : Le Casse d'Henri Verneuil
1972 : Le Silencieux de Claude Pinoteau
1972 : Les Charlots font l'Espagne de Jean Girault
1972 : Les Caïds de Robert Enrico
1972 : Le Serpent d'Henri Verneuil
1972 : La Nuit américaine de François Truffaut
1972 : Un homme à respecter de Michele Lupo
1972 : Le Chacal de Fred Zinnemann
1972 : Les Caïds de Robert Enrico
1972 : Cosa Nostra de Terence Young
1972 : L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch
1972 : Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner
1973 : Il n'y a pas de fumée sans feu d'André Cayatte
1973 : La Bonne Année de Claude Lelouch
1973 : Le Grand Bazar de Claude Zidi
1973 : Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury
1973 : Les Grands Fusils de Duccio Tessari
1973 : Deux Hommes dans la ville de José Giovanni
1974 : Toute une vie de Claude Lelouch
1974 : Attention, on va s'fâcher ! de Marcello Fondato
1974 : Section Spéciale de Costa-Gavras
1974 : French Connection 2 (French Connection II) de John Frankenheimer
1974 : La Gifle de Claude Pinoteau
1974 : Comme un pot de fraises de Jean Aurel
1974 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil
1974 : Marseille contrat de Robert Parish
1974 : Salut les pourris (Il Poliziotto è marcio) de Fernando Di Leo
1975 : L'Agression de Gérard Pirès
1975 : Il faut vivre dangereusement de Claude Makovski
1975 : La Faille de Peter Fleischmann
1975 : Pas de problème ! de Georges Lautner
1975 : Le Gitan de José Giovanni
1975 : La situation est grave mais... pas désespérée ! de Jacques Besnard
1975 : Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau
1975 : Flic Story de Jacques Deray
1975 : L'Alpagueur de Philippe Labro
1975 : Bons baisers de Hong Kong d'Yvan Chiffre
1976 : Tough Tony Saitta de Alberto de Martino
1976 : Police Python 357 d'Alain Corneau
1976 : On aura tout vu de Georges Lautner
1976 : L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi
1977 : Dites-lui que je l'aime de Claude Miller
1977 : À chacun son enfer d'André Cayatte
1977 : Bobby Deerfield de Sydney Pollack
1977 : L'Animal de Claude Zidi
1977 : La Coccinelle à Monte-Carlo de Vincent McEveety
1977 : La Menace d'Alain Corneau
1977 : Mort d'un pourri de Georges Lautner
1978 : La Raison d'État d'André Cayatte
1978 : Sale Rêveur de Jean-Marie Périer
1978 : Le beaujolais nouveau est arrivé de Jean-Luc Voulfow
1978 : Ils sont fous ces sorciers de Georges Lautner
1978 : La Carapate de Gérard Oury
1979 : Coup de tête de Jean-Jacques Annaud
1979 : Flic ou Voyou de Georges Lautner
1979 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault
1979 : Le Pull-over rouge de Michel Drach
1979 : Les Égouts du paradis de José Giovanni
1979 : Avec les compliments de Charlie de Stuart Rosenberg
1980 : Inspecteur la Bavure de Claude Zidi
1980 : Le Coup du parapluie de Gérard Oury
1980 : Le Guignolo de Georges Lautner
1980 : Trois Hommes à abattre de Jacques Deray
1981 : Rien que pour vos yeux de John Glen
1981 : Beau-père de Bertrand Blier
1981 : Le Professionnel de Georges Lautner
1981 : Pour la peau d'un flic d'Alain Delon
1982 : L'As des as de Gérard Oury
1982 : Le Battant de Alain Delon et Robin Davis
1982 : Jamais avant le mariage de Daniel Ceccaldi
1982 : Le Gendarme et les Gendarmettes de Jean Girault
1982 : Mortelle randonnée de Claude Miller
1982 : Le Faucon de Paul Boujenah
1982 : Flics de choc de Jean-Pierre Desagnat
1982 : Tout feu, tout flamme, de Jean-Paul Rappeneau (sous la houlette de Daniel Vérité)
1983 : Trenchcoat de Michael Tuchner
1983 : Le Marginal de Jacques Deray
1983 : Octopussy de John Glen
1983 : Il était une fois en Amérique de Sergio Leone
1983 : Canicule d'Yves Boisset
1984 : La Femme publique de Andrzej Żuławski
1984 : La Septième Cible de Claude Pinoteau
1984 : French Lover de Richard Marquand
1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil
1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner
1985 : Target de Arthur Penn
1985 : Tristesse et Beauté de Joy Fleury
1985 : Mon beau-frère a tué ma sœur de Jacques Rouffio
1985 : Dangereusement vôtre de John Glen
1985 : Hold-up d'Alexandre Arcady
1986 : Mauvais Sang de Leos Carax
1986 : Mister Dynamite de Jackie Chan
1986 : Lévy et Goliath de Gérard Oury
1986 : Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré
1987 : Grand Larceny de Jeannot Szwarc
1987 : Le Solitaire de Jacques Deray
1987 : Tuer n'est pas jouer de John Glen
1987 : Man on Fire de Élie Chouraqui
1988 : Frantic de Roman Polanski
1988 : Honor Bound de Jeannot Szwarc
1988 : Permis de tuer de John Glen
1989 : Pleure pas my love de Tony Gatlif
1991 : Netchaiev est de retour de Jacques Deray
1991 : Les Associés de John Woo
1993 : Un crime de Jacques Deray
1995 : Mr. Stitch : Le voleur d'âmes de Roger Avary avec Rutger Hauer
1995 : GoldenEye de Martin Campbell
1995 : Antártida de Manuel Huerga
1996 : Le Huitième jour de Jaco Van Dormael (+ cameo)
1998 : Une chance sur deux de Patrice Leconte
1998 : Taxi de Gérard Pirès
2000 : Taxi 2 de Gérard Krawczyk
2002 : Riders de Gérard Pirès
2006 : Da Vinci Code de Ron Howard
2010 : La Souricière de Antoine Besson et Yasmina Ghemzi
Distinctions
Rémy Julienne est titulaire de plusieurs prix et médailles d'honneur :
en 1981, l'« annual award » remis aux États-Unis, par la Motion Picture Hall of Fame en tant que meilleur coordinateur de cascades pour le film Rien que pour vos yeux ;
en 2012, le trophée d’honneur des Tickets d'or et le trophée Vulcain de la Commission Supérieure Technique de Cannes ;
en 2013, la médaille d'honneur de la ville de Rouen ;
en 2014, le prix Henri-Langlois, Arts et Techniques de la Cascade lors des Rencontres internationales du Cinéma et le prix de la Mémoire du Cinéma français de l'Association de la presse étrangère lors de la Cérémonie de la Plume d’or, à l'occasion des cinquante ans de carrière de Rémy Julienne au service du cinéma français et international ;
en 2016, l'Hitchcock d'honneur, Festival du film britannique de Dinard :
en 2017, la médaille d'honneur de la ville de Belfort.
Depuis 1999, un prix Rémy-Julienne est remis chaque année lors du Festival du film d'aventures de Valenciennes à « un comédien capable d’aborder avec le même talent des rôles physiques et des personnages intimistes dans des films d’auteur ».
En 2016, la municipalité de Cepoy, sa commune de naissance, donne son nom à une place
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9my_Julienne | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Rémy Julienne | |||||||||||||||||||||||||||
Mort de Rémy Julienne | |||||||||||||||||||||||||||
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Mort de Rémy Julienne : ses cascades les plus folles en images
DISPARITION - Figure emblématique de la cascade au cinéma, Rémy Julienne a été emporté par le coronavirus dans la nuit de jeudi à vendredi, ont annoncé ses proches.
Son nom était indissociable de l'histoire de la cascade au cinéma. Rémy Julienne est décédé du Covid-19 à l'âge de 90 ans, après avoir lutté contre la maladie depuis le début du mois, ont annoncé des proches à l'AFP, confirmant une information du Figaro.
Le cascadeur français a marqué sa discipline à l'échelle internationale. En plus d'un demi-siècle de carrière, il compte plus de 1400 productions à son actif.
De "Fantômas" à "James Bond"
Alors champion de France de moto-cross, Rémy Julienne a débuté au cinéma en 1964 en doublant Jean Marais dans Fantômas. Il a par la suite joué les doublures pour Yves Montand, Alain Delon ou encore Sean Connery et Roger Moore dans les films de la saga James Bond. "Sans Rémy Julienne, James Bond n'aurait jamais existé", avait d'ailleurs déclaré Roger Moore. Il était également très lié à Jean-Paul Belmondo, pour lequel il a réglé d'innombrables cascades.
Le roi de la cascade était notamment au générique des films La Grande Vadrouille, L'Aile ou la Cuisse, Le Gendarme de Saint-Tropez, Da Vinci Code, Permis de tuer, GoldenEye ou encore Taxi 2.
Selon une source proche de la famille, Rémy Julienne sera enterré à Cepoy, dans le caveau familial.
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