Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
07.11.2024
18257 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1155)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2714)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (273)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (211)
air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Georges Marchais, né le 7 juin 1920 à La Hoguette (Calvados) et mort le 16 novembre 1997 à Paris, est un homme politique français. Il est secrétaire général du Parti communiste français (PCF) de 1972 à 1994, député de 1973 à 1997 et député européen de 1979 à 1989.
Georges Marchais est le fils unique de René Marchais (1886-1930), ouvrier carrier, et de Germaine Boscher (1889-1974), veuve de guerre, remariée. Si, du côté paternel, Georges Marchais est issu d'un milieu modeste, sa mère en revanche appartenait à une famille plus aisée, et son second mariage avec René Marchais sera considéré comme une mésalliance. Georges Marchais a des demi-frères et sœurs : du côté de son père, veuf en premières noces de Blanche Perrette (1884-1914) : Renée Marchais (1910), et du côté de sa mère, veuve également en premières noces d'Albert Daunou (mort pour la France en 1915) : Berthe Daunou (1908-1977), Marcel Daunou (1910-1945) et Robert Daunou (1911-1962).
La famille Marchais est originaire de la Mayenne, où son arrière-grand-père, Pierre Marchais (1798-1873), est couvreur et charpentier. Les parents de celui-ci se sont mariés le 14 juillet 1789 à La Chapelle-Anthenaise (Mayenne).
En 1941, Georges Marchais se marie en premières noces à Paulette Noetinger (1920-2007), union de laquelle naissent trois filles : Michèle (1941), Monique (1947) et Claudine Marchais (1950). Divorcé en 1959, Georges Marchais épouse en secondes noces, en février 1977, Liliane Grelot (1935-2020, épouse Garcia en premières noces), union de laquelle naît un fils : Olivier Marchais
Avant l'invasion allemande de mai 1940, Georges Marchais, âgé de vingt ans, devient mécanicien ajusteur à l'usine aéronautique Voisin d'Issy-les-Moulineaux, embauche qui nécessitait un avis favorable, après une enquête approfondie, de la Sécurité militaire. Lors de l'Occupation, les usines aéronautiques de la région parisienne sont réquisitionnées par les Allemands pour produire notamment des avions de chasse Messerschmitt et pour la réparation d'avions endommagés. Dès le début de 1941, la production commence. En décembre 1942, sur le conseil de ses mandants qui avaient donné un avis favorable à son embauche chez Voisin, Georges Marchais accepte d'être muté par l'entreprise pour travailler au sein de la société Messerschmitt à Augsbourg (Allemagne) et y recueillir des informations.
Georges Marchais affirme avoir été victime du service du travail obligatoire (STO) et déclare être rentré en France dans les premiers mois de 1943. Mais la date de son retour définitif en France est sujette à controverse : il n’est pas établi s'il est retourné en Allemagne ou s'il s'est caché avec sa femme et sa fille jusqu'à la Libération. Au début des années 1970 et surtout à la veille de l'élection présidentielle de 1981, dans le cadre de révélations de L'Express, ses adversaires politiques et d'anciens communistes, surtout Charles Tillon, l'accusent d'être parti travailler en Allemagne volontairement.
Selon l'historien Philippe Robrieux, cette attitude non résistante (comme celle de Maurice Thorez) fera plus tard de Marchais un militant soumis aux ordres des dirigeants soviétiques qui possèdent son dossier biographique suivant leur méthode habituelle de « tenue en main » des mouvements politiques, y compris le mouvement communiste international. Cette situation conduira après guerre à la marginalisation des grands résistants au sein du PCF (Tillon, etc.) et favorisera l'ascension de Georges Marchais. L'historien Bruno Fuligni indique que Georges Marchais ne participe pas à la résistance armée après son retour d'Allemagne mais distribue des tracts dénonçant l'occupation
|
|
Le numéro deux de LREM claque la porte et invite toute la direction du mouvement à l'imiter
Pierre Person a annoncé sa démission dans une interview au Monde. Il estime que le mouvement n'est pas «en mesure d'affronter» la «nouvelle étape du quinquennat». Il reste cependant «membre du groupe» LREM à l'Assemblée nationale.
Le dernier étage de la fusée. Avec un changement de visages à Matignon, au gouvernement, et au groupe LREM à l'Assemblée, la majorité a connu un vaste remaniement ces dernières semaines. Seul le parti avait jusqu'à présent résisté à cette «réinvention» prônée par Emmanuel Macron, pour sortir de la double-crise sanitaire et économique, et affronter les 18 derniers mois de son mandat. Ça n'est désormais plus le cas.
Dans une interview au Monde , le numéro deux de La République en marche, Pierre Person, a annoncé qu'il allait «démissionner de (ses) fonctions à la direction» du mouvement, «pour donner un nouveau souffle au parti». «Le mouvement est resté dans sa logique de 2017, qui était de porter le projet présidentiel. Mais il ne produit plus d'idées nouvelles. Le travail dans ce domaine est insuffisant», assène-t-il, estimant que LREM n'est, «en l'état actuel», pas «en mesure d'affronter (la) nouvelle étape du quinquennat».
Issu des rangs de la gauche, le député de Paris digère mal, même s'il ne l'avoue qu'à demi-mot, la récente droitisation de l'écosystème macroniste. «Le dépassement, ce n'est pas l'effacement. La promesse originelle était de dépasser les clivages, pas d'effacer nos différences. En ce sens, notre unité ne doit pas se résumer à l'unanimité ou à une synthèse molle», déplore-t-il. Il affirme cependant que son départ «n'est en aucune façon un caprice personnel», car il «avait la garantie de pouvoir rester numéro deux».
Marcheur de la première heure, Pierre Person avait envisagé, en novembre 2018, de briguer la tête de LREM contre Stanislas Guerini. En pleine crise des «gilets jaunes», il avait à l'époque retiré sa candidature «dans l'intérêt» du mouvement. Résultat, même si son ex-concurrent - devenu patron du parti - présente certes «de grandes qualités humaines et managériales», il considère aujourd'hui que «le sujet n'est pas personnel mais politique». «Je me suis heurté à une organisation trop repliée sur elle-même et qui ne tient pas assez compte de ses 'marcheurs', de ses élus locaux ou de ses parlementaires», lâche-t-il.
En conséquence, Pierre Person «invite tous ceux qui veulent bâtir les succès de demain à quitter eux aussi leurs fonctions à la tête du parti pour écrire une nouvelle page». En clair, il les appelle à démissionner. «Une simple réorganisation de la direction est prévue, lundi soir, lors d'une réunion du bureau exécutif. Cela montre bien que le parti n'a pas pris la mesure de la situation», déplore-t-il, confirmant ainsi une information révélée par L'Obs la semaine dernière.
Avant de redevenir «un militant parmi les militants», Pierre Person siégera une dernière fois au Bureau exécutif du mouvement prévu ce lundi soir. L'occasion pour lui d'adresser un dernier message à ses collègues. Cet au revoir ne sera toutefois pas un adieu : l'élu de la capitale affirme qu'il «reste évidemment membre du groupe parlementaire» LREM à l'Assemblée nationale. Et il certifie qu'il fera campagne pour Emmanuel Macron en 2022 : «La raison de mon engagement dans ce mouvement, c'est la vision qu'il porte depuis 2017. Je serai à ses côtés pour tous ses combats». Une rupture mais pas un divorce.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Covid 19 : Départements classés en zone rouge au 21 septembre 2020
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Biographie | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
François Mitterrand, né le 26 octobre 1916 à Jarnac (Charente) et mort le 8 janvier 1996 à Paris (7e arrondissement), est un homme d'État français, président de la République du 21 mai 1981 au 17 mai 1995.
Avocat de formation, agent contractuel sous le régime de Vichy puis résistant, il s'engage en politique après la Seconde Guerre mondiale au sein de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance. Député de 1946 à 1958, puis sénateur de 1959 à 1962 et à nouveau député de 1962 à 1981, il est onze fois ministre sous la IVe République, notamment ministre des Anciens combattants et des Victimes de guerre, ministre de la France d'Outre-mer, ministre de l'Intérieur et garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Défavorable au retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958, il passe plus de vingt ans dans l'opposition. Le faux attentat de l'Observatoire menace pour un temps son ascension politique. Après avoir fondé son propre parti, la Convention des institutions républicaines, il est désigné candidat de l'union de la gauche en vue de l'élection présidentielle de 1965, qu'il perd au second tour face au président sortant, Charles de Gaulle. Devenu premier secrétaire du Parti socialiste en 1971, il est à nouveau le candidat de l'union de la gauche à la présidentielle de 1974, lors de laquelle il est battu au second tour par Valéry Giscard d'Estaing.
Candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 1981, il est élu au second tour face à Valéry Giscard d'Estaing. Premier chef d'État issu de la gauche sous la Ve République, il fait notamment voter l'abolition de la peine de mort et un certain nombre de mesures sociales inspirées du programme commun, puis décide du « tournant de la rigueur ». Avec la « doctrine Mitterrand », il s'engage à ne pas extrader les anciens terroristes d'extrême gauche. Après la défaite de la gauche aux élections législatives de 1986, il nomme Jacques Chirac à la tête du gouvernement, inaugurant la première cohabitation.
En 1988, il est réélu président de la République face à Jacques Chirac. Son second mandat est marqué par l'engagement militaire de la France dans la guerre du Golfe, par l'adoption du traité de Maastricht, par la deuxième cohabitation (avec Édouard Balladur), par le déclin de sa popularité, par des révélations sur son passé et son état de santé déclinant.
Seul président à avoir effectué deux septennats complets, François Mitterrand détient le record de longévité à la présidence de la République française. Atteint d'un cancer de la prostate diagnostiqué dès 1981, il meurt quelques mois après son départ de l'Élysée.
|
Charles de Gaulle communément appelé le général de Gaulle ou parfois simplement le Général, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un militaire, résistant, homme d'État et écrivain français.
Chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres français de 1958 à 1959, instigateur de la Cinquième République fondée en 1958, il est président de la République française du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969. Il est le premier à occuper la magistrature suprême sous la Cinquième République.
Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit la carrière d'officier. Il est fait prisonnier lors de la Première Guerre mondiale. Il sert et publie dans l'entourage de Philippe Pétain, prônant auprès de personnalités politiques l'usage des divisions de blindés dans la guerre contemporaine. En mai 1940, colonel, il est placé à la tête d'une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France ; il est promu général de brigade à titre temporaire le 25 mai 1940. Il est nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud, pendant l'exode de 1940.
Il rejette l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie. De Londres, il lance, à la BBC, l'appel du 18 Juin au peuple français pour résister et rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort et déclaré déchu de la nationalité française par le régime de Vichy, il veut incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques colonies mais reconnu par la Résistance, il fusionne, en 1943, la France libre au sein du Comité français de libération nationale, dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à la Libération. Favorable à un exécutif fort, il s'oppose aux projets parlementaires des partis et démissionne en 1946. Il fonde le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l'isole dans une « traversée du désert » à l'écart de toute responsabilité.
De Gaulle revient au pouvoir lors de la crise du 13 mai 1958, pendant la guerre d'Algérie. Investi président du Conseil, il fait approuver la Cinquième République par un référendum. Élu président de la République, il veut une « politique de grandeur » de la France. Il affermit les institutions, la monnaie (nouveau franc) et donne un rôle de troisième voie économique à un État planificateur et modernisateur de l'industrie. Il renonce par étapes à l'Algérie française, malgré l'opposition des pieds-noirs et des militaires, qui avaient favorisé son retour. Il poursuit la décolonisation de l'Afrique noire, et y maintient l'influence française. De Gaulle prône l'« indépendance nationale » en rupture avec le fédéralisme européen et le partage de Yalta : il préconise donc une « Europe des nations » impliquant la réconciliation franco-allemande et qui irait « de l'Atlantique à l'Oural », réalise la force de dissuasion nucléaire française, retire la France du commandement militaire de l'OTAN, oppose un veto à l'entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne, soutient le « Québec libre », condamne la guerre du Viêt Nam et reconnaît la Chine communiste.
Sa vision du pouvoir, c'est-à-dire un chef directement approuvé par la Nation, l'oppose aux partis communiste, socialiste et centristes pro-européens. Ceux-ci critiquent un style de gouvernance trop personnel, voire un « coup d'État permanent », selon la formule de François Mitterrand contre lequel de Gaulle est réélu en 1965 au suffrage universel direct. Il surmonte la crise de Mai 68 après avoir semblé se retirer, convoquant des élections législatives qui envoient une écrasante majorité gaulliste à l'Assemblée nationale. Mais en 1969 il engage son mandat sur un référendum (sur la réforme du Sénat et la régionalisation) et démissionne après la victoire du « non ». Il se retire dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Églises, où il meurt dix-huit mois plus tard.
Charles de Gaulle, considéré comme un des dirigeants français les plus influents de l'histoire, est aussi un écrivain de renom. Il a notamment laissé des Mémoires de guerre, où il affirme s'être toujours « fait une certaine idée de la France », jugeant que « la France ne peut être la France sans la grandeur ».
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Charles de Gaulle | |||||||||||||||||||||||||||
Charles de Gaulle : Fondation du RPF | |||||||||||||||||||||||||||
Yvonne de Gaulle | |||||||||||||||||||||||||||
Appel du 21 mai 1940 : Charles de Gaulle | |||||||||||||||||||||||||||
Gouvernements Charles de Gaulle I et II | |||||||||||||||||||||||||||
Brigitte Bardot : Charles de Gaulle déclare | |||||||||||||||||||||||||||
22 novembre 1890 | |||||||||||||||||||||||||||
9 novembre 1970 | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
En 1898, Louis Renault construit sa première voiture et gravit la rue Lepic à Montmartre. En 1913, le cap des dix mille voitures produites est franchi.
En 1918, Louis Renault possède une propriété à Herqueville où il exploite plusieurs milliers d'hectares de terres. Pour son propre domaine, il crée son premier char agricole, le type « GP » à partir de l'expérience acquise lors de la Première Guerre mondiale avec le char FT. Les premiers tracteurs sont donc à chenilles. Les roues métalliques ou à bandage sont introduites en 1926 et les pneumatiques en 1933.
La gamme Renault s'étend ensuite afin de pouvoir proposer une solution dans les différents domaines de l'agriculture.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les usines sont bombardées à plusieurs reprises, ce qui interrompt la fabrication des tracteurs qui a débuté au Mans en 1941. Louis Renault meurt en 1944 dans d'obscures conditions.
L'usine du Mans devient à partir de la Libération le centre de fabrication des tracteurs agricoles de Renault. Son histoire se confond alors avec celle de la Division Matériel Agricole puis de Renault Agriculture.
1956 voit naître la série « D » dont le D22 et le Renault 421, qui est produit à plus de 33 000 exemplaires, les séries « E » puis « N » et « Super » en sont dérivées. Renault connaît alors le succès avec ses tracteurs équipés de moteurs MWM.
Chez Renault, les lettres sur un modèle signifient le type de carburant et le nombre indique la puissance. Par exemple, pour le modèle D22, le « D » est le diesel et « 22 » est la puissance qui est de 22 ch.
La concurrence étrangère se développe ; les principaux concurrents de Renault sont Fiat, Ford, International Harvester, John Deere ou Massey Ferguson.
À la fin des années 1960, la baisse du marché porte un coup à l'ensemble des constructeurs et Renault doit se doter d'une gamme plus puissante.
En 1972, Renault passe un accord avec le constructeur italien Carraro Agritalia pour des tracteurs légers et spéciaux
En 1981, la cabine « TX » apporte de nombreux progrès (confort, accès à la mécanique) sur les tracteurs de la gamme haute. En 2000, elle est toujours présente sur le Témis.
Au début des années 1990, Renault Agriculture décide un renouvellement massif de sa gamme ; on voit ainsi apparaître de nombreux nouveaux modèles comme le Ceres et l'Ares. Mais le marché est très concurrentiel et pas assez rentable aux yeux de Renault. C'est pourquoi, après un accord avec John Deere pour vendre un tracteur commun et un partenariat avec Massey Ferguson pour fabriquer des boîtes de vitesses, Renault décide de céder 51 % de ses parts à Claas en février 2003
L'accord signé prévoit que Claas puisse porter sa participation à 80 % du capital, Renault s'engageant de son côté à conserver 20 % de sa filiale au moins jusqu'en 2010.
À la suite de la commercialisation des tracteurs sous la marque Claas et la réorganisation du réseau de vente, une forte croissance des ventes suit dans les deux années après cet accord, principalement grâce au développement important des ventes à l’étranger qui augmentent de 22 % en 2005 selon l'entreprise.
Le 18 janvier 2006, Claas monte à 80 % dans le capital de Renault Agriculture.
Depuis 1945, près de 770 000 tracteurs ont été livrés par Renault sur les cinq continents. En 2002, 9 343 tracteurs ont été produits.
Depuis 2008, l'allemand Claas détient 100 % du capital Renault Agriculture S.A.S.
|
|
Une voix pour raconter toute une vie. Probablement la vôtre. La nôtre. Celle de nos émotions d'enfant dans les dessins animés, puis d'adolescent ou d'adulte découvrant et revoyant des classiques américains, avec toujours sa voix. On ne la reconnaissait pas toujours d'un film à l'autre car il savait la modeler comme de la pâte à modeler verbale justement, montant très haut pour slalomer dans les aigus, mais une fois qu'on sait, c'est presque un choc : sa voix était là, tout le temps.
Roger Bancharel, dit Carel, est décédé le 11 septembre à l'âge de 93 ans. Une information confirmée par son fils joint par Le Parisien, et par la mairie d'Aigre (Charente), où le comédien nous a quittés. « Nous n'avons pas souhaité communiquer sur son décès, pour préserver son épouse, fortement bouleversée. Nous ne souhaitions pas qu'elle soit assaillie de messages par les gens de la profession, ou des journalistes », explique son fils. Les obsèques du célèbre comédien ont eu lieu ce jeudi dans la plus stricte intimité familiale. Il reposera dans le caveau familial de Villejésus (Charente).
De Mickey Mouse à C-3PO de «Star Wars»
Roger Carel a énormément joué au théâtre et cinéma, mais c'est une légende du doublage. Un original de la version française. Astérix, c'est lui. Mickey Mouse, lui pendant longtemps. Kaa le serpent dans « Le Livre de la jungle » qui chante « Aie confiance… », encore lui. Comme Pongo des « 101 dalmatiens », et à la fois Roquefort la souris craintive et le chien Lafayette des « Aristochats ». Vous le remettez, ou plutôt vous la remettez ?
Encore des indices, comme on remonte le temps. Le robot C-3PO de « Star Wars » à la voix de majordome anglais et au maintien très raide, formant un duo comique avec l'autre robot petit gros R2-D2, vous vous souvenez de ce timbre élégant, amusant à force de courtoisie appuyée dans les situations les plus désespérées ou comiques ? Alf l'extraterrestre. Winnie l'Ourson mais aussi Porcinet et Coco Lapin car c'était une troupe à lui seul.
Choisi par Charlie Chaplin
Son empreinte vocale revient comme la bande originale de mille souvenirs. Un fil que l'on ne cesse de remonter, une bobine qui file dans les entrailles de la télé et ses trésors familiaux : Kermit la grenouille du « Muppet Show », Wally Gator, Mister Magoo, Maestro… Ce magicien traverse « Harry Potter » à travers le timbre français du professeur de potions Horace Slughorn.
Et les classiques ? Ce ton de Jack Lemmon, notamment dans « Certains l'aiment chaud » – même si quand le personnage doit prendre une voix de femme, Roger Carel a quand même dû se faire aider d'un deuxième doubleur - Peter Sellers dans toutes ses comédies dont « La Panthère rose », et le meilleur pour la fin, « Le Dictateur », quand Charlie Chaplin a décidé de refaire le doublage, et l'a choisi personnellement.
C'est du moins ce que Roger Carel a raconté, dans ses interviews et ses mémoires, « J'avoue que j'ai bien ri ». Il les a publiées à même pas 60 ans, en 1986. C'est que la carrière était déjà immense. Quasiment l'intégrale Disney, « le pactole » comme il disait.
Une « gueule »
Le grand prêtre du dessin animé voulait devenir curé, sa première vocation de petit séminariste. Quitte à prêcher, autant jouer : il apprend l'art du comédien aux côtés de Michel Piccoli et d'Anouk Aimée, fait ses classes au cours Simon, et se produit à la fois au théâtre et au cabaret, comme la génération des Poiret et Serrault. « Presque toute ma vie, j'ai dormi quatre heures par nuit », souriait cette voix que personne ne voulait entendre se taire.
C'est au théâtre qu'il est repéré pour ses capacités de doubleur, cette modulation de caméléon, une technique aussi. Il en parlait comme un musicien décryptant chaque note sur une portée. Il s'attribue des personnages, comme Hercule Poirot, qu'il double au cinéma avec Peter Ustinov, mais aussi dans ses incarnations télévisées. Jerry dans les différents films de Jerry Lewis aussi, même quand le personnage change de patronyme.
|
Pierre-Richard Defays, dit Pierre Richard, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur français, né le 16 août 1934 à Valenciennes.
Devenu une vedette comique du cinéma français au début des années 1970, il connaît ses plus grands succès en interprétant des personnages burlesques, rêveurs et gaffeurs. Il est ainsi à plusieurs reprises François Pignon (ou François Perrin) dans les films de Francis Veber. Il est souvent surnommé « Le Grand Blond » depuis le film Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972).
Pierre-Richard Maurice Léopold Defays nait dans une grande famille bourgeoise de Valenciennes ; il est le fils de Maurice Defays, industriel qui a dilapidé la fortune familiale, et de Madeleine Paulasini. Il est également le petit-fils de Léopold Defays, polytechnicien, directeur de l'usine sidérurgique Escaut-et-Meuse. Son prénom composé lui vient du vrai nom de Pierre Richard-Willm qui était l'acteur préféré de sa mère.
Son père étant parti avant sa naissance, il grandit auprès de sa mère et de ses deux grands-pères. Il souffre toute sa vie du « mal de père », comme il le confie dans Le Petit Blond dans un grand parc, un récit autobiographique écrit en 1989 à l'attention de ses deux fils. Il a 7 ans lorsque pour la première fois, par hasard, il rencontre son père à Paris, sur l'hippodrome de Longchamp, et lui arrive par la suite de le revoir dans le château familial, mais celui-ci ne s'intéresse pas à lui. Il se console à travers une autre image paternelle, son grand-père maternel, Argimiro Paulasini, comme il le confie dans une deuxième autobiographie, Je sais rien, mais je dirai tout, sortie en 2015. Immigré italien, provenant d'un petit village près d'Ancône, Argimiro s'installe à Valenciennes vers l'âge de vingt ans. Porteur de rails, il finit par monter son entreprise. Pierre Richard a une immense admiration pour ce grand-père immigré, car comme lui, il était plus proche de Geronimo qu'Henry Ford et avait su garder ses origines paysannes. Il lui faisait penser à Raimu, c'est peut-être pour cela, selon lui, qu'il est devenu son acteur préféré. Argimiro est mort en 1945, une année avant Raimu. Il confie encore : « Il avait dit à ma mère en parlant de moi, de tous mes petits-enfants, celui-ci réussira. Ma mère me l'a répété, ça m'est resté et, jusqu'à mes quarante ans, cette prédiction m'a donné confiance en mon destin, et la certitude que je réussirais un jour ou l'autre ». Par contre, le grand-père paternel Léopold Defays, lui a tracé un destin plus sérieux, en l'envoyant en pension dans l'objectif d'intégrer Sciences Po ou Saint-Cyr.
Pierre Richard passe son enfance et une partie de son adolescence dans le château familial de la Rougeville à Saint Saulve, près de Valenciennes où il est élève au lycée Henri-Wallon, puis pensionnaire de l’institution Notre-Dame. En 1944, il est élève de 6e au lycée Rollin à Paris.
Séchant régulièrement les cours pour aller au cinéma, il a 18 ans lorsque Danny Kaye, qui lui ressemble physiquement, dans Un fou s'en va-t-en guerre, lui révèle sa vocation
|