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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Les Mountain de la série 241 P numéros 1 à 35 sont des locomotives à vapeur unifiées de la SNCF mises en service entre juin 1948 et juillet 1952.
La série fut construite en quatre ans, de juin 1948 à juillet 1952, par la société Schneider au Creusot (Saône-et-Loire). Elle reprenait, avec des améliorations, les dispositions de la 241 C 1 de 1930, prototype qui à son tour bénéficiait du retour d'expérience de la précédente série des 241 A de la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée.
Ces locomotives étaient de type compound à quatre cylindres et quatre essieux couplés, avec les cylindres haute pression placés à l'intérieur du châssis entre le premier et le second essieu moteur entraînant le troisième essieu moteur, tandis que les cylindres basse pression situés à l'extérieur entraînaient le deuxième essieu moteur. La distribution haute pression était commandée par renvoi de mouvement des tiroirs basse pression et avance prise sur les contre-tiges des pistons haute pression.
La chaudière d'un diamètre interne de 1,80 m était dotée d'un foyer « Crampton » prolongé sur l'avant par une chambre de combustion, avec une grille débordante de 5,05 m2 de surface. La voûte du foyer était soutenue par trois « arch tubes » améliorant également la circulation d'eau. L'alimentation en charbon était assuré par un chargeur mécanique stoker de type « HT 1 », et l'alimentation en eau par un injecteur type « U1 » secondé d'un ensemble alimentaire réchauffeur d'eau type « ACFI ». La boîte à fumée mesurait 3 m de longueur et supportait un échappement type double « à trèfle » PLM.
Les 241 P furent accouplées aux tenders unifiés du type 34 P d'une capacité de 34 m3 d'eau et 12 tonnes de charbon, et dans quelques cas elles reçurent également des tenders du type 36 P, contenant 36 m3 d'eau et 9 tonnes de charbon.
La série, qui comprenait 35 unités, était destinée à la reprise des trains lourds sur les sections non électrifiées de la ligne Paris-Lyon-Marseille. Devant l'avancée des électrifications, elles essaimèrent sur les régions de l'Est, du Nord et de l'Ouest.
Les cinq dernières machines de la série, les 241 P 31, 32, 33, 34 et 35 furent à leur sortie d'usine, directement affectées à la région Nord au dépôt de La Chapelle, et ne connurent donc jamais la région Sud-Est.
Elles servirent pendant une vingtaine années et furent progressivement retirées du service dès 1965 avec la 241 P 1 radiée le 31 décembre 1965, pour s'achever avec les 241 P 9 et 16 qui furent les dernières radiées le 20 novembre 19732. Ces machines étaient surnommées les « grosses P » par opposition aux 141 P qui étaient affublées du surnom de « petites P ».
Le dernier train régulier tracté par une de ces Mountain fut assuré par la 241 P 17 le 28 septembre 1969 entre Nantes et le Mans.
Les dépôts d'affectation furent les suivants:
Région Méditerranée : Marseille-Blancarde
Région Sud-Est : Dijon-Perrigny, Lyon-Mouche, Nevers
Région Est : la Villette, Noisy-le-Sec, Chaumont
Région Nord : La Chapelle
Région Ouest : Le Mans
Sur la région Sud-Est les premières 241 P furent livrées au dépôt de Dijon-Perrigny en mai et juin 1948, pour assurer la traction des trains sur la ligne de Paris à Lyon qui n'était pas encore électrifiée. Puis au fur et à mesure de la progression l'électrification de la « ligne impériale », les Mountain furent mutées aux dépôts de Lyon Mouche puis Marseille-Blancarde sur la région Méditerranée. La 241 P 5 du dépôt de Marseille-Blancarde sera la dernière à quitter la région Méditerranée le 28 juillet 1962 au terme de l'électrification de la « ligne impériale ». Elle poursuivirent leur carrière sur la région Sud-Est au dépôt de Nevers à partir de 1958, sur les relations de Vierzon à Clermont-Ferrand et Moret - Veneux-les-Sablons à Clermont-Ferrand, jusqu'en septembre 1969.
Au Nord, le dépôt de La Chapelle reçu neuf 241 P entre 1951 et 1953 pour les trains de la ligne Paris-Lille. Les locomotives quittèrent le dépôt du 18e arrondissement de Paris en janvier 1959, à la suite de la mise sous tension de la dernière section de ligne entre Longueau et Paris-Nord.
Le dépôt de la Villette fut le premier de la région Est à recevoir des 241 P à la fin de l'année 1958 pour la traction des trains sur la ligne 1 entre Paris et Bar-le-Duc ; mais les travaux de reconversion de ce dépôt à la traction électrique auront pour conséquence le transfert de ses 241 P au dépôt de Noisy-le-Sec en mai 1961 pour une période de seize mois. Après la mise sous tension de l'intégralité de la ligne de Paris à Strasbourg en mai 1962, les 241 P furent regroupées au dépôt de Chaumont sur la ligne 4 où elles circuleront en direction de Mulhouse jusqu'à leur dernier roulement effectué en mai 1968.
À la région Ouest, le dépôt du Mans reçoit ses premières 241 P au mois de janvier 1959 en provenance de la région Nord. Les vingt 241 P que comptera le dépôt manceau remorqueront des rapides sur des distances importantes comme le Mans - Brest 411 km, et le Mans - Nantes - Quimper 440 km. Les 241 P achèveront leur carrière sur le Mans - Nantes où elles effectuèrent leurs ultimes circulations en septembre 1969.
Caractéristiques
Surface de grille: 5,052 m2
Surface de chauffe: 244,57 m2
Surface de surchauffe: 108,38 m2
Nombre d'éléments: ?
Nombre de cylindres: 2 HP et 2 BP
Diamètre cylindres HP: 446 mm
Course pistons HP: 650 mm
Diamètre cylindres BP: 674 mm
Course pistons BP: 700 mm
Pression de la chaudière: 20 kg/cm2
Diamètre des roues motrices: 2 020 mm
Diamètre des roues du boggie: 1 000 mm
Diamètre des roues du bissel: 1 350 mm
Masse à vide: 120,15 tonnes
Masse en ordre de marche: 131,4 tonnes
Masse adhérente: 81,6 tonnes
Longueur hors tout de la locomotive seule: 17,172 m
Puissance maximum indiquée: 2 944 kW
Puissance maximum à la jante: ? kW
Puissance maximum au crochet du tender: 2 210 kW
Effort de traction maximum: 199 KN
Vitesse maxi en service: 120 km/h
À titre indicatif, la consommation en exploitation était d'environ 100 litres d'eau et 25 kg de charbon au kilomètre.
Tender:
Tare du tender: 36,7 tonnes
Capacité en eau: 34 m3
Capacité en charbon: 12 tonnes
Masse du tender en ordre de marche: 82,7 tonnes
Masse totale locomotive + tender: 214,1 tonnes
Longueur du tender: 9,955 m
Longueur totale locomotive + tender: 27,117 m
Machines préservées
4 exemplaires ont été préservés :
la 241 P 9, conservée depuis 2008 à Toulouse, par l'AAATV Midi-Pyrénées qui réalise les travaux de remise en état de marche.
la 241 P 16, conservée en état de présentation au musée français du chemin de fer à Mulhouse.
la 241 P 17, conservée au Creusot et remise en marche en 2005 après 12 ans de travaux par l'association CFC. Classé MH (1990).
la 241 P 30, conservée en état de présentation jusqu'en 2019 par l'association du Vapeur Val-de-Travers - VVT à Saint-Sulpice (canton de Neuchâtel, Suisse). Rachetée par l'AJECTA, la machine est désormais préservée à Longueville depuis le mois de juin 2019.
Modélisme
Les 241 P ont été reproduites à l'échelle HO par :
la firme Jouef (de 1971 à 2002) puis Jouef/Hornby en 2016
la Maison des trains
l'artisan Loco-Diffusion, sous forme de kit à monter en laiton
la firme suisse Fulgurex (modèle haut de gamme en laiton)
la firme suisse Lemaco (modèle haut de gamme en laiton)
À l'échelle N par :
la firme suisse Lemaco (modèle haut de gamme en laiton)
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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DESCRIPTION | |||||||||||||||||||||||||||
Ferroviaire (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
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Avant le développement des taille-crayons dédiés, un crayon était taillé en le taillant avec un couteau . Les outils de taille-crayon ont rendu cette tâche beaucoup plus facile et ont donné un meilleur résultat.
Le développement des taille-crayons a commencé en France, lorsqu'un livre français de 1822 a été rapporté en détail sur une invention de M. CA Boucher (Paris) pour la construction d'un taille-crayon. Il travaillait avec des pantographes et avait apparemment besoin d'un appareil pour aiguiser précisément les crayons. L'appareil de M. Boucher était techniquement sensé et fonctionnel. Son idée était également connue et reconnue internationalement, comme le montrent les rapports correspondants dans la littérature allemande à cette époque. Mais M. Boucher n'avait pas déposé de brevet pour son taille-crayon. Une utilisation commerciale de ses inventions est peu probable.
Le mathématicien français Bernard Lassimonne (Limoges) a appliqué le premier brevet au monde (brevet français n ° 2444) sur un taille-crayon en 1828. Les dispositifs de taille-crayon utilisant son brevet étaient en fait produits et vendus par Binant, un magasin d'accessoires de peinture à Paris. En 1833 en Angleterre, Cooper & Eckstein a breveté le soi-disant Styloxynon, un appareil simple composé de deux limes pointues placées ensemble à angle droit dans un petit bloc de bois de rose. C'est le plus ancien taille-crayon qui a des exemples survivants.
Dans les années 1830 et 1840, certains Français, tous basés à Paris, se sont engagés dans la construction de simples outils de taille-crayon, comme François Joseph Lahausse . Ces appareils ont été partiellement vendus, mais sans signification supra-régionale. En 1847, le noble français Thierry des Estivaux a inventé un simple taille-crayon à main dans sa forme moderne reconnaissable. Le premier taille-crayon américain a été breveté par Walter Kittredge Foster de Bangor, Maine en 1855. . Il a fondé une entreprise - la première entreprise de taille-crayons au monde - et a produit de si petits taille-crayons à main en grande quantité. Quelques années plus tard, les taille-crayons étaient également vendus en Europe sous le nom de "taille-crayons américains".
A la fin du 19ème siècle notamment aux Etats-Unis, des taille-crayons à mécanismes variés avaient été développés et mis sur le marché. Ces appareils étaient souvent lourds et destinés à être utilisés dans les bureaux. Les exemples sont le Perfect Pencil Pointer (Goodell. Co.), le GEM Pencil Sharpener (par Gould & Cook Co.), le Planetary Pencil Sharpener (AB Dick Co.), tous des États-Unis ou le Jupiter (Guhl & Harbeck Co.) de l'Allemagne. Au début du 20ème siècle, la société Automatic Pencil Sharpener Co. (APSCO) a été fondée et a sorti le US Automatic Pencil Sharpener après 1907 , qui a dominé ces années-là. Plus tard, ils ont vendu des machines avec mécanisme de fraisage, comme les modèles Climax, Dexter, Wizard et Junior. APSCO est devenu au cours des décennies suivantes le plus grand producteur de machines à tailler les crayons au monde et, avec quelques autres entreprises américaines, il a dominé le marché.
Des taille-crayons électriques pour les bureaux sont fabriqués depuis au moins 1917.
En mai 2011, les responsables du tourisme de Logan, dans l'Ohio, ont exposé, dans son centre d'accueil régional, des centaines de taille-crayons qui avaient été rassemblés par le révérend Paul Johnson, un ministre de l'Ohio décédé en 2010. Johnson, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, avait conservé sa collection de plus de 3 400 taille-crayons dans un petit hangar, devant sa maison de Carbon Hill, dans le sud-est de l'Ohio. Il avait commencé à collectionner après que sa femme lui ait offert quelques taille-crayons en cadeau à la fin des années 1980 et les avait organisés en catégories, y compris les chats, Noël et Disneyland .
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Balance
Testut est une entreprise française de fabrication et de commercialisation d'instruments de mesure (pesage et comptage) et de machines à trancher les viandes. Elle a été fondée vers 1850 par Charles Rodolphe Testut. Rachetée par Bernard Tapie en 1983, elle a disparu par liquidation en 2003. Son nom reste associé à l'affaire Testut, qui aboutira à la condamnation de Bernard Tapie pour abus de biens sociaux.
L'entreprise naît du besoin de mesures de plus en plus fiables. Alors qu'en 1791 l'Assemblée nationale déclare la liberté de cultiver, de fabriquer et de débiter le tabac, en 1810 Napoléon 1er rétablit le monopole d'exploitation par l'État. et dès 1815 de nombreux départements sont autorisés à cultiver le tabac. Cependant la vente est soumise à des contrôles de plus en plus rigoureux et c'est à cette époque que les revendeurs doivent s'équiper de balances précises, car la demande est forte et les structures pour la satisfaire presque inexistantes.
La famille Testut, maîtres couteliers de père en fils depuis les années 1500 est originaire de Castelnaudary. Une première entreprise de fabrique de balances avait été créée à Mirepoix, dans l'Ariège, par Denis Cresson Testut en 1820. Les « Établissements Ch. Testut », société anonyme au capital de 10 000 000 francs, sont fondés vers 1850 par Charles Rodolphe Testut1. Le siège social se situe au 8 rue Popincourt à Paris dans le 11e arrondissement. Il le restera jusqu'au rachat de l'entreprise par Bernard Tapie en 2003.
Les premières balances conçues par Charles Rodolphe Testut sont des balances dites « à tabac ». Produites dès 1821, il n'en reste que de très rares exemplaires. Elles sont en bronze, dotées d'un fléau à aiguille gravé du nom de la marque en son centre, et de deux plateaux en cuivre jaune dinandier et martelé, posés sur une colonne. Ces petites balances, pratiques et bon marché, ont un succès immédiat. L'innovation de la balance « Testut » réside dans la suppression des trois chaînettes permettant la suspension de la coupelle de pesée, la remplaçant par une tige en acier forgée en « col de cygne » terminée par 2 crochets, divisant ainsi le coût de fabrication par trois. Une pastille de plomb est sertie sur le socle utilisée pour le marquage « à la frappe » des poids et mesures. Cette innovation améliore la qualité de la mesure, grâce à un groupe de pesage plus robuste et plus fiable que les modèles utilisés au début du XIXe siècle.
Le premier atelier situé près du boulevard Voltaire à Paris, devenant le siège social de l'entreprise, Charles Rodolphe Testut ouvre un second atelier à Viry-Châtillon. D'autres usines sont créées dans l'est et le sud de la France, à Lunéville, Port-sur-Saône, Toulouse, ainsi qu'à Béthune après la fusion avec la société Aequitas en 1971, puis à La Mulatière près de Lyon avec la reprise de l'entreprise Trayvou en 1979.
Le Groupe Bernard Tapie rachète la société Testut en 1983, après le rachat d'une autre entreprise de pesage, la société Terraillon, en 1981. Lutrana, société créée en 1910 par M. Luteraan, présent dans le pesage industriel et commercial, rejoint le groupe Testut en 1990.
En 1995, Testut est transféré au CDR, la filiale du Crédit lyonnais chargée de gérer les actifs industriels de la banque, dont Bernard Tapie était débiteur (voir affaire Testut).
Le groupe américano-suisse Mettler Toledo, numéro un mondial du pesage, devient propriétaire de Testut en 1999. Quatre ans plus tard, en 2003 l'entreprise Testut sera mise en liquidation.
Slogans
« Testut - la grande marque française »
« Testut - la balance de France »
« Testut - Nous pouvons tout peser, absolument tout »
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Les études de la Fuego débutent dès 1976 au centre Style de Renault dirigé par Robert Opron (père des Citroën SM et Citroën CX) sur la base des dessins de Michel Jardin. Elle utilise la plate-forme et de nombreuses pièces mécaniques de la Renault 18 étudiée et produite à la même époque, pour une économie de coût de production.
Ce coupé ne présente pas de différences techniques majeures par rapport à ses prédécesseurs mais introduit des lignes plutôt originales, plus arrondies et aérodynamiques (Cx de 0,34), avec en particulier un hayon bulle entièrement vitré et une bande noire latérale à cannelures, qui affine et dynamise la ligne.
La Fuego reprend les solutions techniques de la Renault 18 (traction, moteur longitudinal, essieu arrière rigide) et la plate-forme de la 18 break, mais le train avant à déport négatif provient de la Renault 20 diesel. Elle récupère donc une bonne partie du comportement routier de la 18. La Fuego abandonne aussi certaines avancées de sa devancière la 17 TS (qui était le haut de gamme de ce modèle), comme l'injection électronique ou les quatre freins à disque, ce qui lui vaudra quelques critiques lors de la présentation des premières versions TL/GTL.
Disposant à l'origine de motorisations peu sportives, la Fuego ne bénéficie pas d'un grand prestige et les ventes, parties très fort, déclinent rapidement notamment du fait des tarifs jugés assez élevés. Cela a été en France la cause principale du succès de la motorisation de base au détriment des versions plus puissantes. Au lancement, la version GTS et son « moteur Cléon-Alu » 1 647 cm3 de 96 ch est la plus puissante, accompagnée des TL et GTL dotées du « moteur Cléon-Fonte » 1 397 cm3 de 64 ch à boîte de vitesses à quatre rapports (cinq en option sur GTL). Le millésime 1981 voit l'apparition des TX et GTX avec le « moteur Douvrin » 1 995 cm3 de 110 ch. Le lancement de la version turbo diesel, avec le « moteur Douvrin » dans sa version diesel de 2 068 cm3 au millésime 1983 n'inverse pas la tendance. Pourtant, la Fuego Turbo D est le diesel le plus rapide du monde en octobre 1982 avec 175 km/h, mais les ventes ne se rétablissent pas pour autant. À partir de 1983 la version GTL reçoit le moteur d'1,6 litre de la GTS dégonflé à 73 ch.
Pour le millésime 1984, la Fuego est restylée (phase 2) au niveau de la calandre, des pare-chocs, et reçoit un nouveau tableau de bord style « visière » (sauf pour les versions en conduite à droite). Mais la nouveauté la plus marquante est la version turbo essence qui reçoit un 1 565 cm3 de 132 ch. La Fuego peut enfin afficher une réelle sportivité, ce qu'elle ne manque pas de faire, étant équipé de jantes aluminium BBS « nid d'abeille », de quatre freins à disque, d'un intérieur tout velours, d'un ordinateur de bord à huit fonctions, de rétroviseurs électriques, d'une ouverture centralisée à télécommande infrarouge… Cette version est décorée de gros autocollants « TURBO » au bas des flancs et d'une vitrophanie (autocollant collé à l'intérieur) du même motif à la base de la bulle arrière. Mais il est trop tard pour contrer la progression sur le marché des GTI, et comme ses concurrentes, les Ford Capri et Opel Manta, sa production s'arrête à la fin du millésime 1985 et ce coupé n'est pas remplacé.
Les marchés d'export européens ont au cours de la carrière de la Fuego toujours connu un traitement de faveur : la TL était parfois remplacée par une TS peu équipée mais motorisée par le 1,6 litre, et avec la phase 2 une version 2,2 litres (2 165 cm3) de 116 ch a aussi existé.
Parmi les équipements notables, la Fuego a été la première voiture au monde à recevoir un système de télécommande sans clé avec centralisation, disponible depuis l’année-modèle 1983 (octobre 1982). Ce système a été inventé par le français Paul Lipschutz (d'où le nom de la télécommande PLIP utilisé en Europe) et fut plus tard répandu sur les autres modèles Renault.
La Renault Fuego a été produite à l’usine MCA à Maubeuge (Nord) en France du mois d’octobre 1979 à juin 1985 et à l’usine de Santa Isabel (Argentine) de mars 1982 à 1992. Les stocks ont été écoulés en Europe jusqu'en 1987. La production totale de Renault Fuego est de 265 367 exemplaires
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Marie Trintignant, née le 21 janvier 1962 à Boulogne-Billancourt et morte le 1er août 2003 à Neuilly-sur-Seine, est une actrice française. Elle a été tuée par son compagnon Bertrand Cantat. Sa carrière de comédienne a commencé très tôt et devient fructueuse durant les années 90 notamment grâce à sa prestation dans le film Une affaire de femmes. Elle reçoit plusieurs nominations au César.
Fille de l'acteur Jean-Louis Trintignant et de la réalisatrice Nadine Trintignant, Marie Trintignant commence sa carrière d'actrice en 1966, à l'âge de quatre ans, dans Mon amour, mon amour de sa mère, aux côtés de son père, puis enchaîne d'autres films avec sa mère.
En 1978, à 16 ans, elle tourne dans Série noire d'Alain Corneau, qui entre dans les annales du film noir grâce à l'ambiance sombre et désespérée qui en émane et surtout l'interprétation de Patrick Dewaere sans qui le film « n'aurait pas existé », selon le réalisateur.
Dans les années 1980, sa notoriété bondit grâce à Etienne Périer, qui réalise La Garçonne, téléfilm en deux parties pour France 2 d'après le roman de Victor Margueritte en 1922, et à Claude Chabrol avec Une affaire de femmes — film dans lequel elle incarne une prostituée, amie du personnage principal interprété par Isabelle Huppert — puis Betty, en 1992, dans lequel elle tient le premier rôle, un personnage d'alcoolique en rupture avec sa famille bourgeoise et qui provoque le désordre dans le couple qui la recueille. Tous deux y ont mis en valeur son timbre de voix grave et son regard profond.
Dans les années 1990, elle obtient le premier rôle dans Nuit d'été en ville de Michel Deville. Elle se met à la comédie avec des films comme Cible émouvante ou encore … Comme elle respire, deux films de Pierre Salvadori où elle donne la réplique à Jean Rochefort et Guillaume Depardieu.
En 2000, sous la direction de sa mère Nadine Trintignant, elle joue le rôle d'une militante du droit à l'avortement dans le téléfilm Victoire ou la Douleur des femmes. La même année, elle est membre du jury au Festival du cinéma américain de Deauville.
Elle est nommée cinq fois aux César du cinéma (1989 pour Une affaire de femmes, 1994 pour Les Marmottes, 1997 pour Le Cri de la soie, 1998 pour Le Cousin et 1999 pour … Comme elle respire), sans obtenir le trophée.
Décès
Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003 dans leur chambre d'hôtel de Domina Plaza de Vilnius en Lituanie où elle tourne le téléfilm Colette, une femme libre, une dispute au sujet d'un message envoyé par son mari Samuel Benchetrit, dont elle est séparée, éclate avec son compagnon Bertrand Cantat. Ce dernier et Marie Trintignant ont une relation tumulteuse depuis 18 mois. Lors de cette dispute, Bertrand Cantat la frappe à plusieurs reprises, « une vingtaine de traces de coups ». La comédienne tombe au sol, inanimée. Bertrand Cantat la porte alors jusque dans son lit, sans appeler les secours. Au cœur de la nuit seulement, il appelle au téléphone Vincent Trintignant, le frère de Marie. Celui-ci rejoint le chanteur, mais ne peut mesurer la gravité de la situation et est dissuadé d'appeler un médecin à plusieurs reprises. Ce n'est qu'à 7 h 15 du matin que Vincent Trintignant, constatant que sa sœur ne réagit pas, se décide, lui, à appeler les secours. Marie Trintignant est admise à l'hôpital universitaire de Vilnius dans un coma profond.
À deux reprises, les chirurgiens de Vilnius opèrent la jeune femme pour décompresser le cerveau. Elle est rapatriée en France le 31 juillet 2003 en état de mort cérébrale, à la suite d'un œdème cérébral suivi d'un coma profond provoqué par les coups portés. Une opération de la dernière chance est tentée par le neurochirurgien Stéphane Delajoux, mais elle meurt le lendemain, le vendredi 1er août 2003, à Neuilly-sur-Seine.
Marie Trintignant est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (45e division) le 6 août 2003, en présence d'une assistance vêtue de blanc comme l’a demandé la famille, ont rapporté les journaux. Son cercueil est recouvert de tournesols, sa fleur favorite. Le matin, un hommage réunit des proches au théâtre Édouard VII pour des lectures de textes et chansons joués ou appréciés par Marie Trintignant.
Installée tantôt à Uzès, tantôt à Paris, Marie Trintignant est la mère de quatre enfants : Roman, né en 1986 de Richard Kolinka, Paul né en 1993 de François Cluzet, Léon né en 1996 de Mathias Othnin-Girard, et Jules né en 1998 de Samuel Benchetrit.
En 1998, sa mère, Nadine Trintignant, épouse son compagnon de longue date, le réalisateur Alain Corneau, qui adopte dans la foulée Marie et son frère Vincent, avec le consentement de leur père biologique, Jean-Louis Trintignant.
Le 4 septembre 2010, Alain Corneau est inhumé auprès de Marie au Père-Lachaise. Leur sépulture porte en épitaphe une citation signée de Percy Shelley : « Paix, paix, ils ne sont pas morts, ils ne sont pas endormis, ils se sont réveillés du rêve de la vie. »
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La Bourse de Paris, intégrée dans Euronext depuis le 22 septembre 2000, est le marché officiel des actions en France. Le CAC 40 est ainsi indexé par Euronext.
Le lieu historique qu'elle a longtemps occupé à Paris est le palais Brongniart mais il n'existe plus de bourse physique à Paris (seuls des bureaux Euronext sont présents dans le quartier d'affaires de La Défense, où se déroulent les introductions en bourse).
En 1563, une "place commune des marchands" est instituée à Paris. Ancêtre de ce qui deviendra la bourse de Paris, elle est la quatrième la plus ancienne du territoire français, la doyenne étant celle de Lyon créée en 1540.
La première bourse de commerce à Paris est créée en 1639. C'est à partir de cette date que les courretiers de change, deniers et marchandises prennent le nom d'agents de change que le roi Charles IX a créés par un édit en 1572. Le statut d'agent de change est définitivement confirmé 3 siècles plus tard en 1816, par ordonnance du roi Louis XVIII.
L’existence de sociétés par actions en France est ancienne. La Compagnie des Indes occidentales, créée en 1664, ainsi que la « Compagnie d’Afrique » et la banque générale de John Law font en 1716 l'objet d'une spéculation effrénée. Peu après, un arrêt du Conseil d’État du roi, le 24 septembre 1724, donne naissance à la Bourse de Paris. La présence des femmes y est dès l'origine proscrite, et ce jusqu'en 1967.
La Bourse de Paris a connu de multiples emplacements avant de définitivement s'installer au palais Brongniart : Grand-Pont, Hôtel de Soissons... mais a toujours demeuré au coeur de Paris
. La Bourse de Paris au XVIIIe siècle occupe l'hôtel de Nevers, avant de transiter par plusieurs sites parisiens. Avec la promulgation du Code de Commerce en 1807, Napoléon consacre l'entrée définitive de la finance en France.
Le 5 mars 1886, Charles Gallo (maître adjoint dans une école, clerc d'huissier, avant de devenir anarchiste et d'être condamné pour fausse monnaie) lance une bouteille d'acide prussique depuis les galeries supérieures dans la corbeille de la Bourse, puis tire trois coups de revolver sans blesser personne. Devant la cour d'assises, il explique avoir voulu accomplir un acte de propagande par le fait. Il est condamné à 20 ans de travaux forcés.
Après neuf ans de fermeture pour cause de guerre, la Bourse de Paris rouvre ses portes le 27 juin 1949.
Pascale D'Amore, rédactrice en chef déléguée du magazine decideurs.com, écrit dans l'édition du 6 mars 2019 : « Paris est la première Bourse d'actions de la zone euro »
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourse_de_Paris | |||||||||||||||||||||||||||
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