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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Covid 19 : Départements classés en zone rouge au 21 septembre 2020
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François Mitterrand, né le 26 octobre 1916 à Jarnac (Charente) et mort le 8 janvier 1996 à Paris (7e arrondissement), est un homme d'État français, président de la République du 21 mai 1981 au 17 mai 1995.
Avocat de formation, agent contractuel sous le régime de Vichy puis résistant, il s'engage en politique après la Seconde Guerre mondiale au sein de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance. Député de 1946 à 1958, puis sénateur de 1959 à 1962 et à nouveau député de 1962 à 1981, il est onze fois ministre sous la IVe République, notamment ministre des Anciens combattants et des Victimes de guerre, ministre de la France d'Outre-mer, ministre de l'Intérieur et garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Défavorable au retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958, il passe plus de vingt ans dans l'opposition. Le faux attentat de l'Observatoire menace pour un temps son ascension politique. Après avoir fondé son propre parti, la Convention des institutions républicaines, il est désigné candidat de l'union de la gauche en vue de l'élection présidentielle de 1965, qu'il perd au second tour face au président sortant, Charles de Gaulle. Devenu premier secrétaire du Parti socialiste en 1971, il est à nouveau le candidat de l'union de la gauche à la présidentielle de 1974, lors de laquelle il est battu au second tour par Valéry Giscard d'Estaing.
Candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 1981, il est élu au second tour face à Valéry Giscard d'Estaing. Premier chef d'État issu de la gauche sous la Ve République, il fait notamment voter l'abolition de la peine de mort et un certain nombre de mesures sociales inspirées du programme commun, puis décide du « tournant de la rigueur ». Avec la « doctrine Mitterrand », il s'engage à ne pas extrader les anciens terroristes d'extrême gauche. Après la défaite de la gauche aux élections législatives de 1986, il nomme Jacques Chirac à la tête du gouvernement, inaugurant la première cohabitation.
En 1988, il est réélu président de la République face à Jacques Chirac. Son second mandat est marqué par l'engagement militaire de la France dans la guerre du Golfe, par l'adoption du traité de Maastricht, par la deuxième cohabitation (avec Édouard Balladur), par le déclin de sa popularité, par des révélations sur son passé et son état de santé déclinant.
Seul président à avoir effectué deux septennats complets, François Mitterrand détient le record de longévité à la présidence de la République française. Atteint d'un cancer de la prostate diagnostiqué dès 1981, il meurt quelques mois après son départ de l'Élysée.
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Charles de Gaulle communément appelé le général de Gaulle ou parfois simplement le Général, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un militaire, résistant, homme d'État et écrivain français.
Chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres français de 1958 à 1959, instigateur de la Cinquième République fondée en 1958, il est président de la République française du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969. Il est le premier à occuper la magistrature suprême sous la Cinquième République.
Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit la carrière d'officier. Il est fait prisonnier lors de la Première Guerre mondiale. Il sert et publie dans l'entourage de Philippe Pétain, prônant auprès de personnalités politiques l'usage des divisions de blindés dans la guerre contemporaine. En mai 1940, colonel, il est placé à la tête d'une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France ; il est promu général de brigade à titre temporaire le 25 mai 1940. Il est nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud, pendant l'exode de 1940.
Il rejette l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie. De Londres, il lance, à la BBC, l'appel du 18 Juin au peuple français pour résister et rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort et déclaré déchu de la nationalité française par le régime de Vichy, il veut incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques colonies mais reconnu par la Résistance, il fusionne, en 1943, la France libre au sein du Comité français de libération nationale, dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à la Libération. Favorable à un exécutif fort, il s'oppose aux projets parlementaires des partis et démissionne en 1946. Il fonde le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l'isole dans une « traversée du désert » à l'écart de toute responsabilité.
De Gaulle revient au pouvoir lors de la crise du 13 mai 1958, pendant la guerre d'Algérie. Investi président du Conseil, il fait approuver la Cinquième République par un référendum. Élu président de la République, il veut une « politique de grandeur » de la France. Il affermit les institutions, la monnaie (nouveau franc) et donne un rôle de troisième voie économique à un État planificateur et modernisateur de l'industrie. Il renonce par étapes à l'Algérie française, malgré l'opposition des pieds-noirs et des militaires, qui avaient favorisé son retour. Il poursuit la décolonisation de l'Afrique noire, et y maintient l'influence française. De Gaulle prône l'« indépendance nationale » en rupture avec le fédéralisme européen et le partage de Yalta : il préconise donc une « Europe des nations » impliquant la réconciliation franco-allemande et qui irait « de l'Atlantique à l'Oural », réalise la force de dissuasion nucléaire française, retire la France du commandement militaire de l'OTAN, oppose un veto à l'entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne, soutient le « Québec libre », condamne la guerre du Viêt Nam et reconnaît la Chine communiste.
Sa vision du pouvoir, c'est-à-dire un chef directement approuvé par la Nation, l'oppose aux partis communiste, socialiste et centristes pro-européens. Ceux-ci critiquent un style de gouvernance trop personnel, voire un « coup d'État permanent », selon la formule de François Mitterrand contre lequel de Gaulle est réélu en 1965 au suffrage universel direct. Il surmonte la crise de Mai 68 après avoir semblé se retirer, convoquant des élections législatives qui envoient une écrasante majorité gaulliste à l'Assemblée nationale. Mais en 1969 il engage son mandat sur un référendum (sur la réforme du Sénat et la régionalisation) et démissionne après la victoire du « non ». Il se retire dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Églises, où il meurt dix-huit mois plus tard.
Charles de Gaulle, considéré comme un des dirigeants français les plus influents de l'histoire, est aussi un écrivain de renom. Il a notamment laissé des Mémoires de guerre, où il affirme s'être toujours « fait une certaine idée de la France », jugeant que « la France ne peut être la France sans la grandeur ».
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Charles de Gaulle | |||||||||||||||||||||||||||
Charles de Gaulle : Fondation du RPF | |||||||||||||||||||||||||||
Yvonne de Gaulle | |||||||||||||||||||||||||||
Appel du 21 mai 1940 : Charles de Gaulle | |||||||||||||||||||||||||||
Gouvernements Charles de Gaulle I et II | |||||||||||||||||||||||||||
Brigitte Bardot : Charles de Gaulle déclare | |||||||||||||||||||||||||||
22 novembre 1890 | |||||||||||||||||||||||||||
9 novembre 1970 | |||||||||||||||||||||||||||
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En 1898, Louis Renault construit sa première voiture et gravit la rue Lepic à Montmartre. En 1913, le cap des dix mille voitures produites est franchi.
En 1918, Louis Renault possède une propriété à Herqueville où il exploite plusieurs milliers d'hectares de terres. Pour son propre domaine, il crée son premier char agricole, le type « GP » à partir de l'expérience acquise lors de la Première Guerre mondiale avec le char FT. Les premiers tracteurs sont donc à chenilles. Les roues métalliques ou à bandage sont introduites en 1926 et les pneumatiques en 1933.
La gamme Renault s'étend ensuite afin de pouvoir proposer une solution dans les différents domaines de l'agriculture.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les usines sont bombardées à plusieurs reprises, ce qui interrompt la fabrication des tracteurs qui a débuté au Mans en 1941. Louis Renault meurt en 1944 dans d'obscures conditions.
L'usine du Mans devient à partir de la Libération le centre de fabrication des tracteurs agricoles de Renault. Son histoire se confond alors avec celle de la Division Matériel Agricole puis de Renault Agriculture.
1956 voit naître la série « D » dont le D22 et le Renault 421, qui est produit à plus de 33 000 exemplaires, les séries « E » puis « N » et « Super » en sont dérivées. Renault connaît alors le succès avec ses tracteurs équipés de moteurs MWM.
Chez Renault, les lettres sur un modèle signifient le type de carburant et le nombre indique la puissance. Par exemple, pour le modèle D22, le « D » est le diesel et « 22 » est la puissance qui est de 22 ch.
La concurrence étrangère se développe ; les principaux concurrents de Renault sont Fiat, Ford, International Harvester, John Deere ou Massey Ferguson.
À la fin des années 1960, la baisse du marché porte un coup à l'ensemble des constructeurs et Renault doit se doter d'une gamme plus puissante.
En 1972, Renault passe un accord avec le constructeur italien Carraro Agritalia pour des tracteurs légers et spéciaux
En 1981, la cabine « TX » apporte de nombreux progrès (confort, accès à la mécanique) sur les tracteurs de la gamme haute. En 2000, elle est toujours présente sur le Témis.
Au début des années 1990, Renault Agriculture décide un renouvellement massif de sa gamme ; on voit ainsi apparaître de nombreux nouveaux modèles comme le Ceres et l'Ares. Mais le marché est très concurrentiel et pas assez rentable aux yeux de Renault. C'est pourquoi, après un accord avec John Deere pour vendre un tracteur commun et un partenariat avec Massey Ferguson pour fabriquer des boîtes de vitesses, Renault décide de céder 51 % de ses parts à Claas en février 2003
L'accord signé prévoit que Claas puisse porter sa participation à 80 % du capital, Renault s'engageant de son côté à conserver 20 % de sa filiale au moins jusqu'en 2010.
À la suite de la commercialisation des tracteurs sous la marque Claas et la réorganisation du réseau de vente, une forte croissance des ventes suit dans les deux années après cet accord, principalement grâce au développement important des ventes à l’étranger qui augmentent de 22 % en 2005 selon l'entreprise.
Le 18 janvier 2006, Claas monte à 80 % dans le capital de Renault Agriculture.
Depuis 1945, près de 770 000 tracteurs ont été livrés par Renault sur les cinq continents. En 2002, 9 343 tracteurs ont été produits.
Depuis 2008, l'allemand Claas détient 100 % du capital Renault Agriculture S.A.S.
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Une voix pour raconter toute une vie. Probablement la vôtre. La nôtre. Celle de nos émotions d'enfant dans les dessins animés, puis d'adolescent ou d'adulte découvrant et revoyant des classiques américains, avec toujours sa voix. On ne la reconnaissait pas toujours d'un film à l'autre car il savait la modeler comme de la pâte à modeler verbale justement, montant très haut pour slalomer dans les aigus, mais une fois qu'on sait, c'est presque un choc : sa voix était là, tout le temps.
Roger Bancharel, dit Carel, est décédé le 11 septembre à l'âge de 93 ans. Une information confirmée par son fils joint par Le Parisien, et par la mairie d'Aigre (Charente), où le comédien nous a quittés. « Nous n'avons pas souhaité communiquer sur son décès, pour préserver son épouse, fortement bouleversée. Nous ne souhaitions pas qu'elle soit assaillie de messages par les gens de la profession, ou des journalistes », explique son fils. Les obsèques du célèbre comédien ont eu lieu ce jeudi dans la plus stricte intimité familiale. Il reposera dans le caveau familial de Villejésus (Charente).
De Mickey Mouse à C-3PO de «Star Wars»
Roger Carel a énormément joué au théâtre et cinéma, mais c'est une légende du doublage. Un original de la version française. Astérix, c'est lui. Mickey Mouse, lui pendant longtemps. Kaa le serpent dans « Le Livre de la jungle » qui chante « Aie confiance… », encore lui. Comme Pongo des « 101 dalmatiens », et à la fois Roquefort la souris craintive et le chien Lafayette des « Aristochats ». Vous le remettez, ou plutôt vous la remettez ?
Encore des indices, comme on remonte le temps. Le robot C-3PO de « Star Wars » à la voix de majordome anglais et au maintien très raide, formant un duo comique avec l'autre robot petit gros R2-D2, vous vous souvenez de ce timbre élégant, amusant à force de courtoisie appuyée dans les situations les plus désespérées ou comiques ? Alf l'extraterrestre. Winnie l'Ourson mais aussi Porcinet et Coco Lapin car c'était une troupe à lui seul.
Choisi par Charlie Chaplin
Son empreinte vocale revient comme la bande originale de mille souvenirs. Un fil que l'on ne cesse de remonter, une bobine qui file dans les entrailles de la télé et ses trésors familiaux : Kermit la grenouille du « Muppet Show », Wally Gator, Mister Magoo, Maestro… Ce magicien traverse « Harry Potter » à travers le timbre français du professeur de potions Horace Slughorn.
Et les classiques ? Ce ton de Jack Lemmon, notamment dans « Certains l'aiment chaud » – même si quand le personnage doit prendre une voix de femme, Roger Carel a quand même dû se faire aider d'un deuxième doubleur - Peter Sellers dans toutes ses comédies dont « La Panthère rose », et le meilleur pour la fin, « Le Dictateur », quand Charlie Chaplin a décidé de refaire le doublage, et l'a choisi personnellement.
C'est du moins ce que Roger Carel a raconté, dans ses interviews et ses mémoires, « J'avoue que j'ai bien ri ». Il les a publiées à même pas 60 ans, en 1986. C'est que la carrière était déjà immense. Quasiment l'intégrale Disney, « le pactole » comme il disait.
Une « gueule »
Le grand prêtre du dessin animé voulait devenir curé, sa première vocation de petit séminariste. Quitte à prêcher, autant jouer : il apprend l'art du comédien aux côtés de Michel Piccoli et d'Anouk Aimée, fait ses classes au cours Simon, et se produit à la fois au théâtre et au cabaret, comme la génération des Poiret et Serrault. « Presque toute ma vie, j'ai dormi quatre heures par nuit », souriait cette voix que personne ne voulait entendre se taire.
C'est au théâtre qu'il est repéré pour ses capacités de doubleur, cette modulation de caméléon, une technique aussi. Il en parlait comme un musicien décryptant chaque note sur une portée. Il s'attribue des personnages, comme Hercule Poirot, qu'il double au cinéma avec Peter Ustinov, mais aussi dans ses incarnations télévisées. Jerry dans les différents films de Jerry Lewis aussi, même quand le personnage change de patronyme.
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Pierre-Richard Defays, dit Pierre Richard, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur français, né le 16 août 1934 à Valenciennes.
Devenu une vedette comique du cinéma français au début des années 1970, il connaît ses plus grands succès en interprétant des personnages burlesques, rêveurs et gaffeurs. Il est ainsi à plusieurs reprises François Pignon (ou François Perrin) dans les films de Francis Veber. Il est souvent surnommé « Le Grand Blond » depuis le film Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972).
Pierre-Richard Maurice Léopold Defays nait dans une grande famille bourgeoise de Valenciennes ; il est le fils de Maurice Defays, industriel qui a dilapidé la fortune familiale, et de Madeleine Paulasini. Il est également le petit-fils de Léopold Defays, polytechnicien, directeur de l'usine sidérurgique Escaut-et-Meuse. Son prénom composé lui vient du vrai nom de Pierre Richard-Willm qui était l'acteur préféré de sa mère.
Son père étant parti avant sa naissance, il grandit auprès de sa mère et de ses deux grands-pères. Il souffre toute sa vie du « mal de père », comme il le confie dans Le Petit Blond dans un grand parc, un récit autobiographique écrit en 1989 à l'attention de ses deux fils. Il a 7 ans lorsque pour la première fois, par hasard, il rencontre son père à Paris, sur l'hippodrome de Longchamp, et lui arrive par la suite de le revoir dans le château familial, mais celui-ci ne s'intéresse pas à lui. Il se console à travers une autre image paternelle, son grand-père maternel, Argimiro Paulasini, comme il le confie dans une deuxième autobiographie, Je sais rien, mais je dirai tout, sortie en 2015. Immigré italien, provenant d'un petit village près d'Ancône, Argimiro s'installe à Valenciennes vers l'âge de vingt ans. Porteur de rails, il finit par monter son entreprise. Pierre Richard a une immense admiration pour ce grand-père immigré, car comme lui, il était plus proche de Geronimo qu'Henry Ford et avait su garder ses origines paysannes. Il lui faisait penser à Raimu, c'est peut-être pour cela, selon lui, qu'il est devenu son acteur préféré. Argimiro est mort en 1945, une année avant Raimu. Il confie encore : « Il avait dit à ma mère en parlant de moi, de tous mes petits-enfants, celui-ci réussira. Ma mère me l'a répété, ça m'est resté et, jusqu'à mes quarante ans, cette prédiction m'a donné confiance en mon destin, et la certitude que je réussirais un jour ou l'autre ». Par contre, le grand-père paternel Léopold Defays, lui a tracé un destin plus sérieux, en l'envoyant en pension dans l'objectif d'intégrer Sciences Po ou Saint-Cyr.
Pierre Richard passe son enfance et une partie de son adolescence dans le château familial de la Rougeville à Saint Saulve, près de Valenciennes où il est élève au lycée Henri-Wallon, puis pensionnaire de l’institution Notre-Dame. En 1944, il est élève de 6e au lycée Rollin à Paris.
Séchant régulièrement les cours pour aller au cinéma, il a 18 ans lorsque Danny Kaye, qui lui ressemble physiquement, dans Un fou s'en va-t-en guerre, lui révèle sa vocation
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Louis XVIII en costume de sacre,
huile sur toile de François Gérard, 1815.
Louis XVIII — né à Versailles le 17 novembre 1755 sous le nom de Louis Stanislas Xavier de France, et par ailleurs comte de Provence (1755-1795) — est roi de France et de Navarre du 6 avril 1814 au 20 mars 1815 puis du 8 juillet 1815 à sa mort, le 16 septembre 1824, à Paris.
Quatrième fils du dauphin Louis et frère cadet de Louis XVI, il est appelé « Monsieur » quand ce dernier devient roi. Exilé sous la Révolution française et le Premier Empire, il adopte de jure en tant que prétendant au trône le nom de Louis XVIII, l'ordre dynastique incluant son neveu Louis XVII mort en prison en 1795 (à l'âge de 10 ans) sans avoir jamais régné. Surnommé « le Désiré » par les royalistes, il revient en France lors de la Restauration qui suit la chute de l'empereur Napoléon Ier. Il est renversé durant les Cent-Jours, puis revient à nouveau au pouvoir après la bataille de Waterloo.
Durant son règne, considérant l'évolution de la France entre 1789 et 1814, Louis XVIII s'attelle à composer avec les acquis de la Révolution et de l'Empire. Ayant quitté la France, le même jour que son frère (qui fut reconnu et arrêté à Varennes), à 35 ans, il en a 58 quand son règne commence effectivement, après avoir passé 23 ans en exil. Il « octroie » au peuple une constitution utilisant un terme d'Ancien Régime, la Charte constitutionnelle de 1814, mène une politique de réconciliation et d'oubli concernant les violences révolutionnaires en tentant de calmer la Terreur Blanche. Il a dans un premier temps composé avec une chambre parlementaire « plus royaliste que le roi », la Chambre introuvable. Mais en 1820, après l'assassinat de son neveu le duc de Berry, troisième dans l'ordre de succession au trône, la Restauration prend un tournant plus dur, voire réactionnaire, que le roi laisse mener par le président du conseil Villèle. Son règne est aussi marqué par l'expédition d'Espagne (1823).
Il meurt sans descendance et est inhumé à la basilique Saint-Denis. Il est le dernier monarque français à recevoir ce privilège, et également le dernier mort sur le trône, les deux suivants ayant été renversés. Son frère puîné, le comte d’Artois, lui succède sous le nom de Charles X. La Restauration prend fin avec la révolution de 1830, qui met sur le trône Louis-Philippe, roi des Français.
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Catherine-Joséphine Duchesnois, née Catherine-Joséphine Rafin dite Mademoiselle Duchesnois (5 juin 1777 à Saint-Saulve-8 février 1835 à Paris) est une tragédienne française.
À ses débuts, la grande rivale de la « protégée » de Bonaparte, Mademoiselle George, elle-même a été la protégée de Joséphine de Beauharnais. Elle débuta en 1802 dans le rôle de Phèdre et obtint sur-le-champ un succès prodigieux. Elle fut reçue sociétaire du Théâtre-Français en 1804 et quitta la scène en 1833.
Sa figure était réputée peu avantageuse, mais sa taille, sa voix et le jeu de sa physionomie faisaient oublier ce détail. Elle est connue surtout pour les rôles qu'elle à tenus dans les tragédies de Racine et pour ceux qu'elle a créés : Jeanne d'Arc de Charles-Joseph Loeillard d'Avrigny et Marie Stuart de Pierre-Antoine Lebrun.
Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise
Jugements
Étienne-Léon de Lamothe-Langon (1830)
« La tragédie a pour remplir ses principaux rôles l'éternelle demoiselle Duchesnois, qui débuta à vingt-cinq ans en 1800 : c'était alors et c'est encore une grande fille fort bien faite, à la voix sonore et douce, et à quelques inspirations de sensibilité que lui fournit son cœur ; mais dans trente ans d'exercice de son emploi, elle aussi est restée stationnaire ; une singulière difficulté à comprendre l'a arrêtée dans sa carrière. Maintenant ses qualités disparaissent et ses défauts augmentent. Ce n'est pas que parfois elle ne retrouve des éclairs de son talent, elle enlève alors les applaudissements. Elle joue dans la perfection le rôle de Phèdre et celui d'Ariane ; elle a des moments superbes dans Marie Stuart, et elle est admirable dans la Jeanne d'Arc de M. d'Avrigny. Elle pourrait être utile à la Comédie-Française, mais la persuasion qu'elle a de sa supériorité sur ses rivales, ses forces qui s'épuisent, sa déclamation toute de l'ancienne école, sa haine pour la tragédie romantique qui a son beau côté, nuisent à ses qualités. On peut la conseiller, elle n'entend pas les observations qu'on lui adresse. »
Théâtre
Entrée en 1802
Nommée 216e sociétaire en 1804
Départ en 1829
1802 : Andromaque de Jean Racine, Comédie-Française : Hermione
1802 : Bajazet de Jean Racine, Comédie-Française : Roxane
1802 : Phèdre de Jean Racine, Comédie-Française : Phèdre
1803 : Iphigénie de Jean Racine, Comédie-Française : Eriphile, puis Clytemnestre
1804 : Polyxène d'Étienne Aignan, Comédie-Française : Hécube
1804 : Cyrus de Marie-Joseph Chénier, Comédie-Française : Mandane
1805 : Mithridate de Jean Racine, Comédie-Française : Monime
1805 : Esther de Jean Racine : Esther
1805 : Astyanax de Halma : Andromaque
1805 : Nicomède de Pierre Corneille : Arsinoé
1806 : Athalie de Jean Racine : Josabet puis Athalie
1806 : Antiochus Epiphanes d'Auguste Le Chevalier : Athénaïs
1806 : La Mort de Henri IV, roi de France de Gabriel-Marie Legouvé : Marie de Médicis
1806 : Octavie de Jean-Marie Siouriguères de Saint-Marc : Octavie
1807 : Andromaque de Jean Racine : Andromaque
1807 : Abdélazis et Zuleima de Pierre-Nicolas André de Murville : Zuleima
1807 : Rodogune de Pierre Corneille : Rodogune
1807 : Hamlet de Jean-François Ducis d'après William Shakespeare : Gertrude
1809 : Hector de Jean-Charles-Julien Luce de Lancival : Andromaque
1811 : Mahomet II de Pierre Baour-Lormian : Zulime
1813 : Ninus II de Charles Briffaut : Uzire
1814 : Ulysse de Pierre-Antoine Lebrun : Télémaque
1815 : Jeanne Gray de Charles Brifaut : Jeanne Gray
1815 : Démétrius d'Étienne-Joseph-Bernard Delrieu : Stratonice
1816 : Arthur de Bretagne d'Étienne Aignan : Constance
1817 : Germanicus d'Antoine-Vincent Arnault : Agrippine
1817 : Phocion de Jacques-Corentin Royou : Olympe
1818 : Britannicus de Jean Racine : Agrippine
1819 : Hécube et Polyxène de Pierre-François-Xavier Bourguignon d'Herbigny : Hécube
1819 : Jeanne d'Arc à Rouen de Charles-Joseph Loeillard d'Avrigny : Jeanne d'Arc
1820 : Marie Stuart d'après Friedrich von Schiller : Marie Stuart
1820 : Jean de Bourgogne de Guilleau de Formont : Valentine
1821 : Sylla d'Étienne de Jouy : Valérie
1822 : Regulus de Lucien Arnault : Attilie
1822 : Clytemnestre d'Alexandre Soumet : Clytemnestre
1823 : Le Maire du palais de Jacques-François Ancelot : Bathilde
1823 : Pierre de Portugal de Lucien Arnault : Inès
1824 : Richard III et Jeanne Shore de Népomucène Lemercier : Jeanne Shore
1825 : Judith de Hyacinthe Decomberousse : Judith
1825 : La Clémence de David de Drap-Arnaud : Jeshrael
1825 : Léonidas de Michel Pichat : Archidamie
1826 : Le Siège de Paris de Charles-Victor Prévost d'Arlincourt : Berthe
1827 : Virginie d'Alexandre Guiraud : Valérie
1827 : Le Proscrit ou les Guelfes et les Gibelinsd'Antoine-Vincent Arnault : Dianore
1827 : Blanche d'Aquitaine de Hippolyte Bis : Blanche
1828 : Élisabeth de France d'Alexandre Soumet : Élisabeth
1829 : Isabelle de Bavière d'Étienne-Léon de Lamothe-Langon : Marcelle
1829 : Pertinax ou les Prétoriens d'Antoine-Vincent Arnault : Helvidie
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Le mois de thermidor était le onzième mois du calendrier républicain français
Il correspondait, à quelques jours près (selon l'année), à la période allant du 19 juillet au 17 août du calendrier grégorien.
Il tirait son nom « de la chaleur tout à la fois solaire et terrestre qui embrase l'air de juillet en août », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
L'ère républicaine s'étant achevée le 1er janvier 1806, il n'a jamais existé, dans l'usage légal, de mois de thermidor an XIV.
Événements et notoriété
Le nom de ce mois est à l'origine du terme thermidorien à la suite de la journée du 9 thermidor an II (27 juillet 1794), au cours de laquelle les robespierristes furent renversés. Cette journée a donné deux noms propres, « 9 Thermidor » et « Thermidor », couramment employés pour désigner la seule journée du 9 thermidor an II.
Par analogie avec cet événement, le mot « Thermidor » est parfois employé hors du contexte de la Révolution française pour désigner une autre contre-révolution. L'analogie connut notamment un succès certain chez les observateurs de la révolution russe. Trotsky utilisa le mot Thermidor pour désigner la prise de pouvoir progressive par la bureaucratie stalinienne en Russie dans les années 1920, qu'il assimilait à une contre-révolution, et ce mot est parfois utilisé par les trotskystes pour désigner ce moment historique selon l'analyse qu'en faisait Trotsky. De même, les émigrés russes et opposants libéraux à la révolution utilisent ce terme dès le début des années 1920. En mars 1921, écrivant sous pseudonyme, M. V. Mirkin-Getseich estimait que la révolution russe approchait de son Thermidor après la révolte de Kronstadt. L'analogie conservera une puissance symbolique importante en URSS, puisqu'elle sera réutilisée au moment de la déstalinisation, considérée par certains observateurs russes comme un Thermidor soviétique
Le mois de thermidor an VII a vu le début de l'insurrection royaliste de 1799 dans le Toulousain.
Concordance des calendriers
Concordance des calendriers républicain et grégorien pour les années I - XIV |
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Tables de concordance des calendriers républicain et grégorien pour le mois de thermidor | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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