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Monde : France

Gérard Depardieu

Publié à 00:22 par dessinsagogo55 Tags : center homme centerblog prix sur merci france film
Gérard Depardieu

 

 

Gérard Depardieu, né le 27 décembre 1948 à Châteauroux, est un acteur, chanteur, réalisateur, producteur de cinéma, de télévision et de théâtre français. Il est aussi viticulteur et homme d'affaires. Il détient également la nationalité russe depuis 2013.

 

Révélé en 1974 avec Patrick Dewaere par le film Les Valseuses, il est depuis l'un des comédiens les plus actifs et l'une des principales vedettes du cinéma français. Il a par ailleurs réalisé ou coréalisé trois films : Le Tartuffe en 1984, Un pont entre deux rives (avec Frédéric Auburtin) en 1999 et le segment Quartier Latin dans Paris je t'aime en 2006.

 

Il a tourné avec des cinéastes français prestigieux, parmi lesquels François Truffaut, Jean-Luc Godard ou Alain Resnais, mais également étrangers tels Bernardo Bertolucci et Andrzej Wajda, et a alterné films d'auteur et divertissements populaires, tout en apparaissant également dans des films hollywoodiens pendant les années 1990 (Green Card1492 : Christophe ColombL'Homme au masque de fer). Il fut en outre l'acteur fétiche des réalisateurs Maurice Pialat, Francis Veber, Alain Corneau et Bertrand Blier. Apparu dans plus de deux cents films, il est le deuxième acteur français ayant cumulé le plus d'entrées en France, derrière Louis de Funès. En 1981, son interprétation dans Le Dernier métro lui permet d'obtenir son premier César du meilleur acteur. Il obtient l'un de ses plus grands succès en 1990 avec Cyrano de Bergerac, qui lui vaut son deuxième César du meilleur acteur, le prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes et une nomination à l'Oscar du meilleur acteur.

 

Il est le père des acteurs Guillaume et Julie Depardieu.

 

 

 
 
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Marie Curie

Marie Curie

 

 

 

 

Marie Skłodowska-Curie, ou simplement Marie Curie, née Maria Salomea Skłodowska le 7 novembre 1867 à Varsovie (Pologne) et morte le 4 juillet 1934 à Passy (Haute-Savoie), est une physicienne et chimiste polonaise, naturalisée française.

Marie Curie et Pierre Curie — son époux — partagent avec Henri Becquerel le prix Nobel de physique de 1903 pour leurs recherches sur les radiations. En 1911, elle obtient le prix Nobel de chimie pour ses travaux sur le polonium et le radium.

Scientifique d'exception, elle est la première femme à avoir reçu le prix Nobel, et à ce jour la seule femme à en avoir reçu deux. Elle reste à ce jour la seule personne à avoir été récompensée dans deux domaines scientifiques distincts.

Elle est également la première femme lauréate en 1903, avec son mari, de la médaille Davy pour ses travaux sur le radium. Une partie de ses cahiers d'expérience sont conservés à la Bibliothèque nationale de France et ont été numérisés

 

Maria Salomea Skłodowska naît à Varsovie, alors dans l'Empire russe, d'un père d'origine noble (herb Dołęga), professeur de mathématiques et de physique, et d'une mère institutrice. Elle est la benjamine d'une famille de trois sœurs, Zofia (1863-1876), Bronisława (Bronia) Dłuska (1865-1939) et Helena Szalay (1866-1961), et un frère, Józef Skłodowski (1863-1937).

En l’espace de deux ans, elle perd sa sœur Zofia, morte du typhus en janvier 1876, et sa mère, qui succombe à la tuberculose le 9 mai 1878. Elle se réfugie alors dans les études où elle excelle dans toutes les matières, et où la note maximale lui est accordée. Elle obtient ainsi son diplôme de fin d’études secondaires avec la médaille d’or en 1883. Elle adhère à la doctrine positiviste d'Auguste Comte et rejoint l'Université volante, illégale, qui participe en Pologne à l'éducation clandestine des masses en réaction à la russification de la société par l'Empire russe.

Elle souhaite poursuivre des études supérieures et enseigner à l'instar de l'Université volante, mais ces études sont interdites aux femmes dans son pays natal. Lorsque sa sœur aînée, Bronia, part faire des études de médecine à Paris, Maria s'engage comme gouvernante en province en espérant économiser pour la rejoindre, tout en ayant initialement pour objectif de revenir en Pologne pour enseigner. Au bout de trois ans, elle regagne Varsovie, où un cousin lui permet d'entrer dans un laboratoire

 

En 1891, elle part pour Paris, où elle est hébergée par sa sœur et son beau-frère, rue d'Allemagne, non loin de la gare du Nord. Le 3 novembre 1891, elle s'inscrit pour des études de physique à la faculté des sciences de Paris. Parmi les 776 étudiants de la faculté des sciences en janvier 1895, il se trouve 27 femmes. Si la plupart des étudiantes en faculté de médecine sont des étrangères, elles ne sont que 7 étrangères sur les 27 étudiantes en sciences.

En mars 1892, elle déménage dans une chambre meublée de la rue Flatters dans le quartier latin, plus calme et plus proche des installations de la faculté. Elle suit les cours des physiciens Edmond Bouty et Gabriel Lippmann et des mathématiciens Paul Painlevé et Paul Appell.

Un an plus tard, en juillet 1893, elle obtient sa licence en sciences physiques, en étant première de sa promotion. Pendant l'été, une bourse d'études de 600 roubles lui est accordée, qui lui permet de poursuivre ses études à Paris. Un an plus tard, juillet 1894, elle obtient sa licence en sciences mathématiques, en étant seconde. Elle hésite alors à retourner en Pologne.

Elle rejoint début 1894 le laboratoire des recherches physiques de Gabriel Lippmann, au sein duquel la Société d'encouragement pour l'industrie nationale lui a confié des travaux de recherche sur les propriétés magnétiques de différents aciers. Elle y travaillait à l'étroit et dans des conditions spartiates, et recherche donc une façon de mener à bien ses propres travaux. Le professeur Józef Kowalski de l'Université de Fribourg lui fait alors rencontrer lors d'une soirée Pierre Curie, qui est chef des travaux de physique à l'École municipale de physique et de chimie industrielles et étudie également le magnétisme, avec qui elle va finir par accepter de travailler.

Lors de cette collaboration se développe une inclination mutuelle entre les deux scientifiques. Marie Skłodowska rentre à Varsovie, pour se rapprocher des siens, et dans le but d'enseigner et de participer à l'émancipation de la Pologne, mais Pierre Curie lui demande de rentrer à Paris pour vivre avec lui. Le couple se marie à Sceaux, le 26 juillet 1895.

Durant l'année 1895-1896, elle prépare à la faculté le concours d'agrégation pour l'enseignement des jeunes filles section mathématiques, auquel elle est reçue première. Elle ne prend cependant pas de poste d'enseignant, souhaitant préparer une thèse de doctorat. En parallèle, Marie Skłodowska (désormais Curie) suit également les cours de Marcel Brillouin et documente ses premiers travaux de recherche sur les aciers. Le 12 septembre 1897, elle donne naissance à sa première fille, Irène.

 

 

La découverte des rayons X par Wilhelm Röntgen en 1895 éveille un grand intérêt dans la communauté scientifique et donne lieu à de nombreuses activités de recherche. En revanche, les rayons de Becquerel, découverts par Henri Becquerel, n'ont pas encore fait naître un tel enthousiasme. Marie Curie, qui cherche alors un sujet de thèse de doctorat, choisit de se consacrer à l'étude de ces rayonnements. Elle commence en 1897 ses travaux de thèse sur l'étude des rayonnements produits par l'uranium, à ce moment-là encore appelés rayons uraniques car on les croit spécifiques à cet élément jusqu'à ce qu'elle découvre la radioactivité du thorium, peu après Gerhard Carl Schmidt. Elle s'attache à quantifier les capacités ionisantes des sels d'uranium, dans un atelier rudimentaire mis à sa disposition par le directeur de l'École municipale de physique et de chimie industrielles. En décembre elle élabore un protocole d'expérience utilisant comme banc de mesure l'électromètre piézoélectrique élaboré par son mari Pierre Curie et son beau-frère Jacques Curie, instrumentation qui permet de mesurer avec une grande précision l'effet des rayonnements sur l'ionisation de l'air. De cette façon, Marie Curie examine de nombreux métaux, sels et minéraux contenant de l'uranium, qui lui sont fournis par Henri Moissan, Alexandre Léon Etard, Antoine Lacroix et Eugène Anatole Demarçay.

Elle montre ainsi que la pechblende et la chalcolite sont respectivement quatre et deux fois plus actives que l'uranium. L'activité mesurée s'avère également indépendante de l'état des matériaux étudiés, mais dépend de la proportion d'uranium qu'ils contiennent. L'analyse d'un échantillon de chalcolite artificielle permet de confirmer ces découvertes et Marie Curie en déduit que les rayons de Becquerel sont une propriété de l'atome et non une propriété chimique. Ses résultats sont présentés le 12 avril 1898 par Gabriel Lippmann à l'Académie des sciences.

Marie Curie obtient en 1898 le prix Gegner de l'Académie des sciences, d'un montant de 4 000 francs, pour ses travaux sur les propriétés magnétiques des métaux. Elle obtiendra ce prix à deux autres reprises, en 1900 puis en 1902.

 

 
Pierre et Marie Curie dans leur laboratoire de fortune de l’École municipale de physique et de chimie industrielles, vers 1906.
 

En 1898, Pierre laisse de côté ses travaux sur la piézoélectricité pour rejoindre son épouse sur son étude de la radioactivité. Leur but est d'isoler des roches radioactives les éléments à l’origine du rayonnement inconnu. Grâce à un financement inespéré, ils font venir de Joachimsthal, en Bohême, quelques tonnes de pechblende dans leur laboratoire de Paris. Le raffinage du minerai, procédé dangereux exigeant la plus grande précision, est réalisé dans un hangar qui se trouve à côté de l’atelier, séparé uniquement par une cour. Ils découvrent effectivement deux nouveaux éléments. Le 18 juillet 1898, Marie Curie annonce la découverte du polonium, quatre cents fois plus radioactif que l'uranium, nommé ainsi par l'Académie des sciences en référence à son pays d’origine, la Pologne. Le 26 décembre, avec Gustave Bémont qui les a rejoints, elle annonce la découverte du radium, neuf cents fois plus rayonnant que l'uranium ; il aura fallu traiter plusieurs tonnes de pechblende pour obtenir moins d’un gramme de cet élément. Ces extractions, faites à partir de tonnes de minerai, sont effectuées dans des conditions difficiles, dans des locaux dépourvus de tout confort. Le chimiste allemand Wilhelm Ostwald, visitant le lieu de travail de Pierre et Marie Curie, déclare : « Ce laboratoire tenait à la fois de l’étable et du hangar à pommes de terre. Si je n’y avais pas vu des appareils de chimie, j’aurais cru que l’on se moquait de moi ».

Le 26 octobre 1900, elle est nommée chargée des conférences de physique de 1re et 2e années à l’École normale supérieure d'enseignement secondaire des jeunes filles (Sèvres).

En juillet 1902, elle obtient un décigramme de chlorure de radium, qui lui permet d'identifier la position de cet élément dans le tableau de Mendeleïev. Elle soutient sa thèse de doctorat en sciences physiques, intitulée Recherches sur les substances radioactives, le 25 juin 1903, devant la faculté des sciences de l'université de Paris ; elle obtient la mention « très honorable ».

 

 
Le diplôme du prix Nobel de Physique 1903 qu'elle partage une moitié avec son mari Pierre Curie, l'autre moitié étant attribuée à Henri Becquerel.
 

Le 10 décembre 1903, Marie Curie reçoit avec son mari Pierre Curie et Henri Becquerel, le prix Nobel de physique « en reconnaissance de leurs services rendus, par leur recherche commune sur le phénomène des radiations découvert par le professeur Henri Becquerel ». Pour des raisons de santé, Pierre et Marie Curie devront attendre près d'un an avant de pouvoir se déplacer à Stockholm pour chercher le prix. Elle est la première femme à recevoir un prix Nobel, et les archives du Comité Nobel montrent que la proposition transmise par l'Académie des sciences française ne contenait que les noms d'Henri Becquerel et de Pierre Curie : il aura fallu l'intervention de celui-ci, à la suite de l'indiscrétion d'un académicien suédois, pour que le nom de Marie soit ajouté

Le couple devient célèbre et ces découvertes suscitent un engouement tant scientifique que public. La danseuse Loïe Fuller leur demande de l'aider à faire un costume phosphorescent au radium, ce qu'ils refusent en lui expliquant les raisons. La danseuse, qui deviendra leur amie, leur offre un spectacle à domicile, avant de lancer un nouveau spectacle sur le thème du radium.

Également en 1903, Marie Curie est la première femme lauréate de la Médaille Davy. L’année suivante, elle reçoit la médaille Matteucci et donne naissance le 6 décembre à sa deuxième fille, Ève

 

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Curie

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Steve McQueen

Publié à 23:27 par dessinsagogo55 Tags : center film centerblog sur merci moi monde mort blogs
Steve McQueen

 

 

Terrence Stephen McQueen, dit Steve McQueen, né le 24 mars 1930 à Beech Grove (Indiana) et mort le 7 novembre 1980 à Ciudad Juárez (Mexique), est un acteur et producteur de cinéma américain, par ailleurs pilote automobile et pilote de moto.

Surnommé « Le Roi du cool », ses rôles d'antihéros se développent au plus fort de la contre-culture des années 1960 et font de lui l'un des acteurs les plus populaires au box-office des années 1960 et 1970.

Révélé au grand public avec la série télévisée Au nom de la loi (1958-1961), McQueen reçoit une nomination aux Oscars pour son rôle dans le film La Canonnière du Yang-Tsé (1966). Ses autres films populaires incluent Le Kid de Cincinnati (1965), L'Affaire Thomas Crown (1968), Bullitt (1969), Guet-apens (1972) et Papillon (1973), ainsi que les films choraux réunissant plusieurs grands acteurs, comme Les Sept Mercenaires (1960), La Grande Évasion (1963) et La Tour infernale (1974).

En 1974, il devient la vedette de cinéma la mieux payée au monde bien qu'il ne tourne ensuite plus de films pendant quatre ans. McQueen était combatif avec les réalisateurs et producteurs, mais sa popularité fit de lui un acteur très demandé, ce qui lui permit d'obtenir de gros cachets. Incarnant plus que tout autre la liberté et l'individualisme chers aux Américains, sa devise confirme la personnalité de l'acteur : « Je vis pour moi et n'ai de comptes à rendre à personne »

 
 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Steve_McQueen  
     
Notes et références                                                    
    
    Cinéma : Acteur - actrice S
   
   
   
   
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A l’origine de la “Journée Internationale des Femmes”

A l’origine de la “Journée Internationale des Femmes”
A l’origine de la “Journée Internationale des Femmes” : Clara Zetkin

Le 8 mars 1910, lors de la 2e Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, Clara Zetkin propose la création de la journée internationale des femmes : journée de manifestation annuelle afin de militer pour le droit de vote, l’égalité entre les sexes, et le socialisme.

6 mars 2019

Biographie

 

Clara Zetkin est née Clara Eissner, le 5 juillet 1857 à Wiederau, près de Chemnitz, en Saxe. Fille d’un instituteur de village, Clara Eissner se destine elle-même à l’enseignement et étudie à l’école normale féminine de Leipzig. Dès le milieu des années 1870, elle fréquente les mouvements féministes, participant aux discussions des Allgemeinen Deutschen Frauenvereins (Association générale des femmes allemandes) et elle commence à adhérer à la mouvance socialiste. En 1878, elle avait brillamment réussi son examen mais bien qu’elle aimât beaucoup sa profession, elle allait choisir une autre voie en adhérant aux idées socialistes qui se développaient dans l’essor industriel de l’Allemagne de Bismarck.

La même année, Clara Zetkin rompt avec sa famille et adhère au Sozialistischen Arbeiterpartei (SAP), ancêtre du SPD, parti interdit par Bismarck la même année. Elle participe aux réunions socialistes clandestines et y rencontre le révolutionnaire russe Ossip Zetkin, un militant populiste banni de Russie. Ossip Zetkin est arrêté et expulsé d’Allemagne à l’été 1890. Clara Zetkin sera bientôt elle-même expulsée de Saxe vers Zurich, et elle rejoint Ossip en 1882 à Paris, où elles vécurent dans le 13e arrondissement. Elles y vécurent pauvrement et eurent deux enfants : Maxime et Konstantin. Elle est rédactrice à l’organe du parti, Der Sozialdemokrat. Bien que le couple ne soient pas mariés, Clara prend le nom de son compagnon et le gardera jusqu’à sa mort. Ossip fut le secrétaire du premier groupement d’ouvrier.es étranger.es, surtout russes et roumain.es, à Paris. Avec Clara, elles rédigent des correspondances pour la presse socialiste allemande. Elles font la connaissance de Louise Michel, Jules Guesde, Paul Lafargue et sa femme Laura, fille de Marx. Ossip Zetkin décède de tuberculose en 1889.

 

Théoricienne du féminisme prolétarien

 

Clara Zetkin est appelée à participer à la préparation au Congrès ouvrier international qui se tiendra à Paris en juillet 1889 et qui donnera naissance à la IIe Internationale. Elle y présentera un rapport sur la situation des travailleuses sous le capitalisme et y prononcera le premier discours de sa vie : Pour la libération de la femme, à une époque où elles n’avaient le droit de vote dans aucun pays. Dans son discours, elle expose qu’« en combattant la main dans la main avec les ouvrier.es socialistes, les femmes se montrent prêtes à prendre part à tous les sacrifices et efforts de la lutte, mais elles sont aussi décidées, à juste titre, à exiger après la victoire tous les droits qui leur reviennent. ». Ses interventions sont déterminantes dans la décision de la IIe Internationale à inviter les socialistes de tous les pays à impliquer les femmes dans la lutte des classes, et un an plus tard, le programme social-démocrate (dit "programme d’Erfurt") qui intégrait la revendication de l’égalité économique, politique et juridique de la femme. Clara s’était affirmée à la fois comme dirigeante politique d’envergure internationale, et comme théoricienne des problèmes féminins. Elle avait 32 ans.

Jusqu’en 1890, tout moyen d’expression était interdit au mouvement socialiste. Seul le groupe parlementaire social-démocrate porté au Reichstag lors des élections ne put être liquidé par Bismarck. Lorsqu’August Bebel et Wilhelm organisèrent la lutte illégale, les femmes jouèrent un grand rôle. Progressivement, elles s’engagèrent en masse dans la lutte des classes, et notamment dans les grandes grèves des années ’80. En 1889, de puissantes grèves générales amenèrent à l’abolition, en janvier 1890, de la loi contre les socialistes. Clara Zetkin pu revenir en Allemagne avec ses deux enfants.

C’est en 1892 que paraît le premier numéro de Die Gleichheit (L’Egalité), premier journal politique féminin, longtemps seul dans son genre en Europe. Clara Zetkin, fixée à Stuttgart, en est la rédactrice en chef et elle l’animera jusqu’en 1917 et en fera un véhicule puissant pour la diffusion de ses idées. Dans Die Gleichheit, Clara Zetkin ne se contenta pas de vastes démonstrations théoriques, elle dénonça aussi au jour le jour la condition de la femme prolétarienne, celle des étameuses de miroirs empoisonnées au mercure, qui accouchaient d’enfants mort-nés, celle des travailleuses d’une filature de jute que leur patron.nes payait si peu qu’elles ne pouvaient se permettre qu’un repas chaud par semaine : “ce n’est pas de la toile que vous débitez, écrit Zetkin aux patron.nes des filatures, c’est de la vie humaine toute chaude…”

Au Congrès de Gotha, en 1896, le SPD adopte la résolution présentée par Clara Zetkin. En août 1907, elle est élue responsable du secrétariat international des femmes, et c’est aussi elle qui fait adopter par le congrès de l’Internationale la résolution selon laquelle “les partis socialistes de tous les pays ont le devoir de lutter énergiquement pour l’instauration du suffrage universel des femmes.”

Elle se mariera en 1899 avec le peintre Friedrich Zundel, avec lequel elle restera mariée jusqu’en 1928, en conservant le nom de Zetkin.
A Paris, elle participe activement à la fondation de la Deuxième Internationale où elle réclame l’égalité complète des droits professionnels et sociaux de la femme ainsi que sa participation active à la lutte des classes.
En août 1907, les 56 déléguées de 14 pays réunies à Stuttgart dans la première Conférence Internationale des femmes socialistes élurent Clara Zetkin à la présidence du secrétariat international des femmes socialistes.

 

A l’origine de la "Journée Internationale de la Femme" :

 

Le 8 mars 1910, lors de la 2e Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, Clara Zetkin propose la création de la journée internationale des femmes, journée de manifestation annuelle afin de militer pour le droit de vote, l’égalité entre les sexes, et le socialisme. Cette initiative est à l’origine de la Journée Internationale des Femmes, manifestation qui se déroule tous les ans le 8 mars. Dès 1911, un million de femmes manifestent en Autriche-Hongrie, au Danemark, en Suisse, en Allemagne, puis les années suivantes en France, aux Pays-Bas, en Russie et en Suède. Le 8 mars 1914, les femmes réclament le droit de vote en Allemagne. La date n’est tout d’abord pas fixe, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met définitivement en place. Le 8 mars 1921, Lénine décrète le 8 mars Journée des femmes. En 1924, la journée est célébrée en Chine et en 1946 dans les républiques populaires d’Europe de l’Est. Le 8 mars 1977, les Nations Unies officialisent la Journée Internationale de la Femme.

 

Internationaliste et pacifiste

 

Dans le parti social-démocrate allemand, Clara Zetkin tient une place particulière par ses analyses et sa pratique marxiste, par la fermeté de ses positions de classe contre le capitalisme et l’impérialisme. Elle vient à se situer, avec cette autre femme extraordinaire que fut son amie Rosa Luxembourg, à l’aile gauche d’un SPD qui est de plus en plus puissant mais qui s’installe dans le réformisme. Les perspectives de guerre accentuent le clivage. Au congrès du SPD de septembre 1907, à Essen, Clara Zetkin s’en prend avec vigueur au chauvinisme d’un Noske. Au Congrès socialiste international de Bâle, en novembre 1912, elle lance aux femmes du monde entier un appel à lutter contre la guerre impérialiste, que cite Aragon dans son magnifique roman Les Cloches de Bâle (l’épilogue a d’ailleurs pour titre Clara).

Clara Zetkin participe à l’aile gauche du SPD, et devient très proche de Rosa Luxemburg. Opposante à la première guerre mondiale, en septembre 1914, elle adresse à plusieurs journaux des pays neutres une lettre condamnant la politique du SPD qui vient d’approuver l’entrée en guerre de l’Allemagne.

Elle fonde clandestinement en décembre 1914 avec Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht, Paul Levi, Ernest Meyer, Leo Jogiches et Franz Mehring le Spartakusbund (Ligue spartakiste) et elle mène de nombreuses actions pacifistes.

En mars 1915, étant passée illégalement par la Hollande, elle assure à Berne la tenue d’une conférence internationale des femmes socialistes où s’affirme l’opposition à la guerre. Ce qui lui vaudra, à son retour en Allemagne, d’être inquiétée, arrêtée, emprisonnée comme l’est depuis l’année précédente Rosa Luxembourg.

 

Clara Zetkin et Lénine

 

Clara Zetkin avait rencontré Engels au Congrès ouvrier socialiste international de Zurich en 1893. C’est en 1907 qu’elle rencontra Lénine une première fois, au Congrès de Stuttgart, et elle y était alors plus connue que lui.
L’autorité de Clara Zetkin dans le mouvement ouvrier international était telle qu’à l’automne 1920, Lénine lui demande d’aider à la création d’un puissant mouvement féminin international. Il a avec elle, dans son bureau du Kremlin, plusieurs conversations sur la question féminine qu’elle rapporte dans ses Notes sur mon carnet.

Si elle est pleine d’admiration et d’affection pour Lénine, elle n’hésite pas à le contredire pour défendre son propre point de vue. Ainsi, lorsque Lénine lui reproche la trop grande attention accordée, selon lui, par le KPD aux problèmes du sexe et aux théories de Freud, « j’objectai, raconta-t-elle, que la question sexuelle et celle du mariage sous la domination de la propriété et de l’ordre bourgeois engendraient toutes sortes de problèmes, de conflits et de souffrances pour les femmes de toutes classes et couches sociales. La guerre et ses conséquences, disais-je, avaient, s’agissant justement des rapports sexuels, extraordinairement aggravé les conflits existants et les souffrances des femmes, les avaient rendus perceptibles des problèmes qui, jusqu’ici, leur étaient restés cachés. »

 

Dirigeante du Komintern

 

A soixante ans passés, membre de la direction du KPD, Clara Zetkin devient membre du Comité Exécutif de la IIIe Internationale, l’Internationale communiste, le Komintern. Elle le sera de 1921 à 1933 (durant cette période, elle vivra surtout à Moscou). Le Comité Exécutif la charge, en décembre 1920, d’aller saluer le Congrès de Tours d’où va naître le Parti communiste français. Elle y parvient malgré un formidable dispositif policier ayant pour consigne de la refouler. En octobre 1921, pour effectuer la même mission à Milan, il faudra lancer les policiers sur de fausses pistes et la grimer et lui faire porter une perruque. Clara Zetkin dirige également le secrétariat féminin de la III° Internationale et dirige le périodique Die Kommunistische Fraueninternationale.

Elle est proche d’Alexandra Kollontaï au sein de l’Internationale, mais se retrouvera au cours des années 1920 isolée politiquement, en particulier après l’exclusion de Paul Levi. Elle conserve néanmoins toutes ses fonctions et responsabilités.

 

Dirigeante du Secours Rouge International

 

C’est le 29 décembre 1922 que la Société des vieux bolcheviks, lors d’une de ses sessions, lance l’idée d’une association russe d’aide et de solidarité internationale aux combattant.es de la Révolution. Très vite, l’idée est reprise par l’Internationale Communiste. Le Secours Rouge International est fondé et a rapidement de nombreuses sections nationales. L’organisation se veut donc la plus large possible mais se dote d’une structure très centralisée : le congrès des associations nationales membres, réuni au moins tous les deux ans, élit un Comité Exécutif siégeant deux fois par an. Julian Marchlewski (un des co-fondateurs, en 1893, avec Rosa Luxembourg du Parti social-démocrate de Pologne) sera le premier président du Comité Central du SRI jusqu’à sa mort, survenue en 1925. A la mort de Julian Marchlewski, c’est Clara Zetkin qui assume la présidence du SRI.

 

Contre le fascisme

 

Clara Zetkin fut la première à donner, dans un rapport qu’elle présente au Comité Exécutif du Komintern en 1923, une analyse lucide de la nature du fascisme et de ses bases de masse, à partir de son instauration en Italie et de ses phénomènes avant-coureurs en Allemagne. Cela dix ans avant la définition classique formulée par Georges Dimitrov. Et contre le fascisme, contre la guerre qui continue d’être sa hantise, elle défend au sein du Komintern l’idée du ‘‘front unique’’ bien avant qu’elle ne prévale.

Opérations de la cataracte, pieds gelés et gangrène, sans parler de sa tuberculose ancienne, c’est une vieille dame usée qui, en tant que doyenne du parlement allemand doit en août 1932, selon l’usage, prononcer le discours d’ouverture.

Hitler touche alors au but. Les élections du 31 juillet lui ont donné 38% des voix. A la première séance du nouveau parlement, le 30 août, la masse de ses député.e.s en uniformes brun de S.A., saluent le bras tendu Goering qui va se faire élire président du Reichstag. Clara Zetkin, députée communiste, 75 ans, presque aveugle, monte lentement à la tribune, soutenue par deux personnes. D’une voix d’abord à peine audible, mais qui s’affermit de plus en plus, elle prononce un long appel à combattre l’hitlérisme : « Il s’agit d’abord et avant tout d’abattre le fascisme qui veut réduire à néant par le fer et par le sang les manifestations de classe des travailleur.ses. L’exigence de l’heure, c’est le front unique de tou.tes les travailleur.ses pour faire reculer le fascisme. »

 

L’exil et la mort

 

Contrainte de fuir l’Allemagne après l’arrivée des nazis au pouvoir et l’interdiction du KPD, elle arrive à Moscou à bout de force et meurt quelques semaines plus tard le 20 juin 1933, à 75 ans, dans une maison de repos d’Arkhangelskoïe, près de Moscou. La tombe de Clara Zetkin se trouve le long des murs du Kremlin, sur la Place Rouge.

 



Liens externes                                                  
  https://renverse.co/analyses/A-l-origine-de-la-Journee-Internationale-de-la-Femme-Clara-Zetkin-1418  
     
     
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Peugeot 203

Publié à 15:29 par dessinsagogo55 Tags : center sur france place presse chez mode travail pari divers bleu pouvoir centerblog merci
Peugeot 203

Peugeot 203 Cabriolet

 

 

La Peugeot 203, apparue en 1948, est une automobile de tourisme développée par le constructeur français Peugeot. Rapidement disponible en plusieurs versions (cabriolet, coupé, ou utilitaires), elle commence sa carrière en 1949, alors que la France se relève de la guerre. Unique modèle commercialisé par Peugeot jusqu’en 1954, la 203 est le symbole de la renaissance de la firme de Sochaux.

 

Peugeot 203
Une Peugeot 203 berline.

 

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’industrie automobile française est en ruine, à l’image de ses usines. La firme de Sochaux rêvait de pouvoir concurrencer la Citroën 15 Six, en proposant une voiture dotée d’un moteur V8, sorte de 22 CV à la mode Peugeot. Le projet 802, commencé en 1940, est finalement abandonné, car voué à l’échec en raison des restrictions et des pénuries sur le marché d’après-guerre. Il est donc décidé de partir de zéro et de proposer un projet moins ambitieux et plus réaliste. Le cahier des charges de la nouvelle Peugeot est une voiture de 10 CV, aussi puissante qu’une 11 à 14 CV d’avant-guerre, dotée d’un confort supérieur aux normes précédentes. Une place prépondérante doit être accordée à la sécurité avec une meilleure tenue de route et, surtout, un freinage efficace et renforcé. La précédente 402 a une mauvaise réputation en ce domaine. Dans le même temps, il est décidé de concevoir une gamme complète autour d’un seul modèle, décliné en plusieurs versions, faute de moyens. Bien des constructeurs se contentent de remettre en production, en le modernisant ou pas, un modèle existant avant la guerre. Le pari audacieux et sage de Peugeot, avec la 203, fait le bonheur de la marque et de ses fidèles.

 

Les premiers salons automobiles de l’après-guerre voient naître une foule de petites voitures (Panhard Dyna, Renault 4CV, Citroën 2CV, etc.). Quant à la voiture moyenne traditionnelle, il n’y a guère que la Traction Avant et la Simca 8. C’est précisément sur ce créneau que Peugeot présente à la presse et aux concessionnaires, en octobre 1947, sa « 203 ». La présentation officielle au grand public a lieu à Paris, lors du salon de 1948. Le succès du modèle et la politique de remise octroyée au personnel chez Peugeot permettent à de nombreux ouvriers d'acheter "leur" 203. Selon l'historien J-C Daumas, en 1958, il fallait un an de travail à un ouvrier pour en acquérir une.

 

Sa fabrication commence quelques semaines plus tard pour s’achever 12 ans après, le 26 février 1960. L’usine est organisée pour une production journalière de 300 véhicules, mais la limitation des attributions des matières premières ne permet que d’atteindre 100 unités quotidiennes, en avril 1949. On arrive à 200 véhicules par jour, au début 1950. Au total, plus de 685 000 exemplaires, toutes versions confondues, sortent des chaines de Peugeot

 

Cabriolet

 

Le cabriolet 203 est présenté au Salon de Paris de 1951, à cause d’une gestation différée par rapport à la berline. Ce cabriolet a un équipement supérieur, dont une sellerie cuir, à trois coloris (noir, bleu ou rouge). En octobre 1954, il prend l'appellation de Grand Luxe, un titre justifié par une finition encore améliorée. La grille de calandre incorpore des phares antibrouillard, tandis que les ailes sont décorées de sabots chromés. Divers aménagements complètent la présentation : volant spécifique, montre électrique, double pare-soleil, pneus à flanc blanc, etc. Finalement, le cabriolet 203 est construit à 2 567 exemplaires jusqu'en octobre 1956, où il cède la place à son homologue de la gamme 403

 

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Peugeot_203

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Citroën SM

Publié à 14:58 par dessinsagogo55 Tags : center png livre centerblog sur bonne merci france chez centre
Citroën SM

Citroën SM Cabriolet Chapron Mylord (1971)

 

La Citroën SM est une automobile sportive de grand tourisme, développée par le constructeur automobile français Citroën en mars 1970 Malgré diverses avancées techniques, elle a une carrière très courte qui s'achève en 1975. Elle reste pourtant un des modèles mythiques de la marque recherché par les collectionneurs.

 

La SM (pour projet S Maserati) est un grand coupé 2+2 ; les places arrière sont moins spacieuses mais restent néanmoins utilisables par deux adultes. Si le coffre est muni d'un hayon, les sièges arrière sont fixes. À l'avant, la planche de bord, au dessin épuré et futuriste et aux cadrans et volant ovoïdes, équipe également la Maserati Merak.

 

 

 
Citroën SM "Gendarmerie nationale (France)".
 
 

La suspension est hydropneumatique comme sur toutes les grandes Citroën depuis 1954. Ce type de suspension, conçu par l'ingénieur Paul Magès et son équipe, fut tout d'abord appliqué aux seules roues arrière de la Traction avant 15H (la fameuse « 15 oléo » à moteur 6 cylindres), puis le fut dès 1955 aux quatre roues cette fois-ci, sur la DS 19 dont le freinage, la direction assistée, l'embrayage et la boîte de vitesses semi-automatique utilisaient également l'hydraulique. Les chuintements caractéristiques de ces autos proviennent d'ailleurs de la circulation du liquide à travers les différentes vannes et clapets composant le système.

 

La tenue de route est assurée grâce à une très bonne répartition des masses (moteur longitudinal central avant, la boîte de vitesses l'étant côté pare-chocs) et à une innovante géométrie exclusive des suspensions : axe de roulis au niveau du sol et déport nul des roues avant (la ligne joignant les pivots inférieurs et supérieurs de moyeux croise le milieu du centre de l'aire d'appui du pneu avec le sol). Le déport nul rend la direction quasi insensible aux inégalités de la route ou par exemple à une crevaison.

 
 

Le poids des roues (masse non suspendue) est diminué grâce aux freins montés en sortie de boîte de vitesses, elle-même issue des DS à boîte manuelle. Ce choix auquel Citroën reste ensuite longtemps fidèle pour la majorité de ses modèles, 2CV comprise, favorise le comportement général du véhicule au détriment de la facilité de la maintenance, ce dernier point ayant été la source de bien des critiques à l'égard de la marque, pas toujours justifiées cependant.

 

 

 

L'absence d'un moteur spécifique chez Citroën, puis le rachat de la firme italienne Maserati en 1968 permet à Citroën de doter la SM d'un moteur Maserati V6 étudié spécifiquement. Un moteur V8 de Maserati Indy est, dans un temps record, amputé de deux cylindres pour impressionner les cadres de Citroën sur la réactivité de Maserati. Selon Marc Sonnery auteur du livre Maserati, the Citroen Years (eauxrouges publishing) ce moteur 'V8 - 2' prototype est toujours stocké à Modène. Pour le V6 de série, les ingénieurs partiront d'une feuille blanche.

 

 

La SM est animée de 1970 à 1972 par un moteur V6 à 90° de 2 670 cm3 de cylindrée à trois carburateurs double corps Weber et d'une puissance de 170 ch DIN (au régime très raisonnable de 5 500 tr/min). Le couple est de 23,5 m.kg à 4 000 tr/min. Cette mécanique à deux arbres à cames en tête par rangée de cylindres a été développée directement par l'ingénieur Alfieri de Maserati sous la direction du bureau d'études de la rue du Théâtre au Quai de Javel à Paris.

 

 

Pour les modèles 1973 et jusqu'à la fin de la production, en réponse aux nouvelles normes anti-pollution, le moteur sera équipé de l'injection électronique Bosch D-Jetronic qui fera passer sa puissance à 178 ch DIN à 5 500 tr/min (couple 23,7 m.kg à 4 000 tr/min) tout en améliorant la souplesse et la consommation.

 

 

Pour 1974, une version à boîte automatique Borg Warner à 3 rapports apparaît. Pour compenser la perte de puissance due au convertisseur, la SM automatique dispose du moteur de la Merak, de 2 965 cm3 dans une version de 180 ch DIN à 5 720 tr/min (25 m.kg de couple à 4 000 tr/min). Il est équipé d'un échappement à oxydation pour répondre aux normes anti-pollution. Quelques SM seront également exportées aux États-Unis et au Canada en version 3 litres avec une boîte de vitesses automatique ou beaucoup plus rarement, manuelle.

 

 

Le moteur 3 litres dans une version 190 ch DIN équipera la Maserati Merak et la Ligier JS25.

 

 

Une seule SM V8 1974 au moteur prototype 4 litres de 260 ch DIN a été modifiée par Maserati spécialement pour l'ingénieur motoriste de Maserati qui voulait en démontrer la possibilité, mais sa mise en production a été refusée par Citroën

 

 

La SM comporte à l'époque de nombreuses avancées techniques :

 

4 freins à disques avec commande et assistance hydrauliques ;

direction assistée Diravi asservie à la vitesse avec rappel hydraulique en ligne droite, même à l'arrêt ;

Une rampe de six projecteurs sous verrière (contribuant au Cx de 0,339) dont deux directionnels (ceux de l'intérieur). La hauteur des projecteurs se règle en continu en fonction de l'assiette de la voiture, de façon à maintenir le faisceau lumineux toujours parallèle à la route (ce système avait déjà été adopté sur les DS dès septembre 1967 avec l'arrivée des phares directionnels, mais au moyen de câbles et non pas hydraulique ; aujourd'hui cet équipement est électronique sur les C5 II et C6) ;

jantes ultra légères Michelin en composite dites « RR » (résine renforcée) en option ;

première voiture en Europe avec réglage en hauteur et en profondeur du volant ;

première voiture avec pare-brise collé.

 

Les SM Chapron

 

Quelques exemplaires furent carrossés par le célèbre carrossier Henri Chapron de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

 

Trois modèles ont existé :

 

SM Mylord : cabriolet sans arceau avec une capote en toile. Présentée au Salon de Paris 1971, la SM Mylord devait initialement être proposée par Citroën qui y a finalement renoncé. Il en sera produit 5 exemplaires de 1971 à 1973. Note: Une SM Mylord a atteint plus de 600.000€ lors d'une vente en 2016.

 

SM Opéra : berline tricorps à 4 portes sur un empattement rallongé de 29 cm (longueur : 5 190 cm). Présentée au Salon de Paris 1972, la SM Opéra sera produite à 7 exemplaires de 1972 à 1974. Note: Une SM Opéra a atteint plus de 400.000€ lors d'une vente en 2018

 

SM Présidentielle : découvrable basée sur la SM Opéra au porte-à-faux arrière rallongé et longueur portée à 5,60 m. Les deux plus célèbres SM (immatriculées 2 PR 75 et 3 PR 75) ont été commandées en 1971 par le président Georges Pompidou pour les utiliser comme voitures officielles de l’Élysée. Elles furent livrées en 1972 et inaugurées à l'occasion d'une visite officielle de la reine d'Angleterre

Elles ont servi la République jusqu'en 2007 mais sont toujours la propriété de la Présidence de la République. L'une d'entre elles est en dépôt chez Citroën.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Citro%C3%ABn_SM

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Renault Trucks gamme T

Publié à 01:32 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur plat base merci photo
Renault Trucks gamme T

 

Le Renault Trucks gamme T est un camion Longue distance (Longhaul) fabriqué par Renault Trucks. Il dispose de deux motorisations : un moteur de 11 l de 380 à 460 ch et un moteur de 13 l de 440 à 520 ch. Le modèle T High (grande cabine, photo ci-dessus), digne remplaçant du Magnum, ne dispose que du moteur 13 l de 440, 480 et 520 ch. Le Renault Trucks T est un mixe du Premium et du Magnum pour faire un camion économique en carburant comme le Premium et puissant et confortable comme le Magnum, il est vendu aussi en configuration 6×4 et 6×2.

Présenté le 11 juin 2013 lors d'un show appelé R/Evolution, il répond à la norme Euro 6 qui nécessite un filtre à particules

 

Le camion, qui repose sur une base du Volvo FH, existe avec deux types de cabine, toutes de conception française.

La version en cabine basse est pourvue de moteurs Diesel 6-cylindres en ligne à injection directe variant de 380 à 520 ch (avec DTI 11 : 380/430/460 ch et avec le DTI 13 : 440/480/520 ch).

La version à plancher plat, baptisée High Sleeper et qui remplace le Magnum, est pourvue de moteurs Diesel 6-cylindres en ligne à injection directe de 440 à 520 ch (DTI 13 : 440/480/520 ch)

 

Le 23 septembre 2014, le Renault Trucks gamme T est élu Camion International de l'Année 2015 lors du salon IAA à Hanovre.

 

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_Trucks_gamme_T

 
     
     
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Annie Cordy est décédée chez elle à Vallauris

Annie Cordy est décédée chez elle à Vallauris
Annie Cordy est décédée chez elle à Vallauris
 
La célèbre interprète de Tata Yoyo a été retrouvée morte à son domicile de Vallauris ce vendredi soir.

Elle aurait été retrouvée chez elle par les pompiers, appelés vers 19h30 pour un malaise à son domicile, situé chemin du Séminaire à Vallauris.

Sur place, ces derniers ont constaté un arrêt cardiaque. 

 
 

"Elle avait des problèmes de mémoire, je ne suis pas très surpris, mais profondément triste", a réagi son ami, le chanteur Dave, interrogé sur BFMTV, soulignant combien Annie Cordy incarnait "l'énergie".

Avec son tablier immaculé de "bonne du curé", ses nattes articulées de "Frida Oum Papa" et son truc en plume de "Tata Yoyo", la reine du music-hall français a consacré sa vie à la scène où elle ne voulait donner "Que du bonheur", titre d'un spectacle jazz et swing qu'elle donna au Casino de Paris et à l'Olympia.

Léonie Cooreman est née à Laeken, quartier de Bruxelles, le 16 juin 1928. "La France est mon pays et la Belgique ma patrie", disait-elle.

Blonde piquante, Annie Cordy a débuté dans des orchestres en chantant des standards américains, avant d'être engagée comme meneuse de revues au "Boeuf sur le Toit" à Bruxelles, puis à Paris au "Lido" en 1950, où elle devient Annie Cordy.

D'opérettes en comédies musicales ("La Route fleurie" avec Georges Guétary et Bourvil, "Visa pour l'amour" avec Luis Mariano, "Hello Dolly"), en passant par le rire, la chanson, le théâtre, le cinéma et les téléfilms, l'infatigable fantaisiste fait preuve d'un perfectionnisme quasi maniaque. Elle enchaîne répétitions, tournées, enregistrement de chansons et plateaux de cinéma, à un rythme impressionnant.

 

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Comment François Bayrou est revenu sur le devant de la scène

Publié à 11:34 par dessinsagogo55 Tags : center enfants chez article centerblog livre sur bonne merci moi france monde amitié pouvoir
Comment François Bayrou est revenu sur le devant de la scène

De sa démission du gouvernement au haut-commissariat au Plan, comment François Bayrou est revenu sur le devant de la scène

L'ancien candidat à l'Elysée, fidèle soutien du président Macron, sera chargé de réfléchir aux grandes priorités pour le pays dans les décennies à venir. 

Clément Parrot France Télévisions

Mis à jour le 03/09/2020 | 06:53
publié le 03/09/2020 | 06:53

 

La nouvelle est désormais officielle. François Bayrou effectue son retour à l'avant-scène de la politique nationale, jeudi 3 septembre, en prenant la tête d'un haut-commissariat au Plan, un outil de prospective ressuscité par le gouvernement après avoir été en vigueur de 1946 à 2006. Le président du MoDem, qui avait été contraint de quitter le ministère de la Justice en 2017, effectue ainsi un retour inespéré au plus près du pouvoir.

Réélu en juin dernier, le maire de Pau, qui souhaite rester à la tête de sa ville et exercer sa nouvelle fonction à titre bénévole, va désormais s'attacher à définir les priorités et les grandes évolutions du pays pour les décennies à venir. Franceinfo revient sur le "come-back" de l'ancien candidat à la présidentielle, figure historique du mouvement centriste, qui s'est imposé comme un incontournable dans le premier cercle des fidèles d'Emmanuel Macron.

 

Il s'est fait discret en raison de ses ennuis judiciaires

 

Au début du quinquennat, François Bayrou, 69 ans, a été contraint de quitter le gouvernement après 34 jours comme garde des Sceaux, en raison de l'ouverture d'une enquête préliminaire sur les soupçons d'emplois fictifs concernant des assistants de députés européens du MoDem. Dans cette affaire, les magistrats cherchent à déterminer si des collaborateurs parlementaires ont été rémunérés par les fonds du Parlement européen alors qu'ils étaient en réalité affectés à d'autres missions pour le MoDem. En décembre 2019, François Bayrou a même été mis en examen, comme une douzaine de responsables du mouvement, pour "complicité de détournement de fonds publics". 

S'il reste présumé innocent, cette mise en examen semblait empêcher le retour au premier plan du leader centriste, longtemps présenté comme un premier-ministrable. Mais François Bayrou a su attendre. Il a conservé son influence auprès de l'exécutif et sa récente réélection à la mairie de Pau avec plus de 55% des suffrages montre qu'il n'a pas perdu la confiance de ses électeurs. "La vérité, c'est qu'il n'a jamais quitté le jeu politique, ni le premier cercle macroniste", explique au Parisien* un soutien du président. 

"Qui imagine le haut-commissaire au Plan mis en examen ?" se moque désormais dans Le Monde* Julien Bayou, secrétaire national d'EELV. "Il y a toujours un risque" de voir le dossier judiciaire perturber le maire de Pau, confie à franceinfo le député MoDem Erwan Balanant. "Mais il ne sera pas dans l'exécutif ou au gouvernement, rappelle le parlementaire. Et puis, ce serait bien que la justice avance un peu plus vite pour que l'on purge ce sujet."

 

Il est devenu un partenaire incontournable de la majorité

 

Pour François Bayrou, il était hors de question de rester à l'écart dans la dernière ligne droite du quinquennat. Le patron du MoDem sait que son parti est devenu un allié incontournable de La République en marche, qui a perdu récemment la majorité absolue à l'Assemblée.

 

Les 46 députés du MoDem sont désormais un peu plus qu'une force d'appoint de la majorité. "Peut-être qu'on pèse un peu plus, oui. Mais on a toujours eu une importance, un rôle pivot", estime Erwan Balanant, député du Finistère. Le parti centriste est parvenu à garder ses positions dans le nouveau gouvernement de Jean Castex, tout en conservant ses trois ministres : Jacqueline Gourault, Geneviève Darrieussecq et Marc Fesneau. Comme le rappelle Le Figaro*, François Bayrou avait menacé l'exécutif de ne pas participer au gouvernement si ses proches se voyaient écartés.

 

Il a toujours gardé l'oreille du président de la République

 

Depuis le début du quinquennat, Emmanuel Macron consulte régulièrement François Bayrou à chaque étape importante, que ce soit lors des remaniements ou pour décider, par exemple, du maintien ou du report des élections municipales. Le président de la République n'a jamais oublié l'aide décisive apportée par François Bayrou lors de la présidentielle et il a toujours exprimé un soutien indéfectible à son ancien ministre, y compris après sa mise en examen. Le chef de l'Etat avait alors fait savoir par son entourage qu'il nourrissait "un sentiment d'amitié pour François Bayrou" et qu'il continuerait d'échanger "régulièrement" avec lui. Dans Le Parisien, un proche du chef de l'Etat évoque même un "rôle occulte de conseiller permanent à l'Elysée".

Emmanuel Macron s'est d'ailleurs réjoui vendredi dernier de l'arrivée de ce fidèle à la tête du haut-commissariat au Plan. "C'est tout sauf un lot de consolation, c'est une responsabilité importante" et "j'écrirai moi-même sa lettre de mission", a expliqué le président, en saluant "l'expérience" de l'ancien ministre, "grand responsable politique" et "européen convaincu"

Finalement, le haut-commissariat au Plan ne sera pas rattaché à l'Elysée, comme le voulait François Bayrou, mais aux services du Premier ministre. Un conseiller ministériel évoque dans Le Monde* "une guerre Castex-Bayrou", notamment parce que le président du MoDem réclamait que les différentes agences chargées de la prospective soient sous son autorité. Mais selon Erwan Balanant, il n'y a aucune "hostilité""François Bayrou aurait sans doute aimé être rattaché à l'Elysée afin de montrer les liens forts qui l'unissent à Emmanuel Macron, mais c'est finalement assez logique qu'il soit rattaché à Matignon, estime le député MoDem. Personne n'est dupe sur le fait que cela n'empêchera pas les conversations entre François Bayrou et Emmanuel Macron de se poursuivre."

 

Il s'est taillé un costume sur mesure

 

L'idée de remettre au goût du jour ce haut-commissariat au Plan est revenue au printemps, dans le contexte de la pandémie mondiale de Covid-19. Le manque de masques ou de médicaments, par exemple, a ravivé l'idée de souveraineté économique, rappelle Le Monde. En annonçant la nécessité pour l'Etat de disposer d'une "instance qui réfléchit à plus long terme et avec moins de contraintes", Emmanuel Macron a aussitôt désigné son candidat pour cette mission : "[François Bayrou] y a beaucoup réfléchi, il a d'ailleurs écrit lui-même sur ce sujet (…) c'est une conviction qu'il porte."

Il est "la bonne personne pour analyser les faiblesses du pays et le projeter dans l'avenir", confirme à l'AFP le chef de file du groupe MoDem à l'Assemblée, Patrick Mignola, selon qui "la planification" est l'un des combats du leader centriste.
"Cette nomination, c'est une façon d'utiliser ses compétences, sa vision en dehors du gouvernement" où il est "empêché", en raison de sa mise en examen.

C'est une façon de l'impliquer dans la marche du pays et, parce qu'il a une surface politique, ses observations seront plus entendues.Patrick Mignola, président du groupe MoDem à l'Assembléeà l'AFP

Dans son livre-programme publié avant l'élection présidentielle de 2012, François Bayrou plaidait effectivement déjà pour la nomination d'un haut-commissaire au Plan. "C'est un sujet sur lequel il travaille depuis longtemps, cette idée de se fixer un cap sur le long terme. Je me souviens que lors de la campagne présidentielle de 2012, il proposait un 'ministre des générations futures'", ajoute Erwan Balanant. Cela va permettre un portage politique de ces sujets. France Stratégie [l'ancienne instance de prospective qui va être dissoute dans le nouveau haut-commissariat] travaillait très bien, mais il y avait un manque d'incarnation."

Il y a quelques jours, François Bayrou s'est, en tout cas, dit "prêt" pour le poste de haut-commissaire, dans une interview accordée à La République des Pyrénées où il esquisse sa feuille de route. "Ce qui est vital doit être protégé. Encore faut-il déterminer ce qui est vital et imposer aux décideurs et à l'opinion publique de se saisir des problèmes qui méritent une réponse à 10, 20 ou 30 ans et non pour 10, 20 ou 30 jours."

 

 

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Raimu

Publié à 17:14 par dessinsagogo55 Tags : merci sur centerblog
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