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AMX-30

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AMX-30

 



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AMX-30

Publié à 00:44 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog travail gif sur vie france saint article air création nature automne merci
AMX-30

 

 

L'AMX-30 est un char de combat principal (ou MBT, pour Main Battle Tank) de deuxième génération, qui a équipé l'armée française pendant plus de trente ans. À partir de 1966, il a été construit à 3 571 exemplaires, versions dérivées comprises. La moitié de la production a été exportée. 1 100 châssis ont été utilisés pour développer d'autres systèmes d'armes sur châssis blindés, tels le char de dépannage AMX-30D, l'obusier automoteur de 155 mm AUF1 ou le véhicule de lancement du missile Pluton.

 

Programme et études

Le projet AMX-30 arrive dans l'industrie d'armement française après un succès et trois échecs.

Le succès est le char léger AMX-13 qui donne naissance à une série d'engins blindés dont la production se prolonge jusqu'en 1976 et dont les derniers exemplaires ont cessé le service dans les années 1990-2000.

 

Les échecs sont les trois chars lourds développés par l'industrie d'armement française après la guerre, entre 1945 et 1960 qui connaissent un développement et un service très limité, l'ARL-44, l'AMX-50 et un prototype de char de 25 t Batignolles-Châtillon.

 

 

Le projet FINABEL et le char Europa-Panzer

En 1953, l'UEO crée le groupe de travail FINBEL, nommé d'après les pays adhérents : la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Il a pour mission de rédiger un cahier des charges pour un nouveau char moyen afin remplacer leurs chars de conception américaine et britannique et remplir le rôle de MBT (Main Battle Tank : Char de combat principal). En 1956, l'Allemagne de l'Ouest rejoint le groupe de travail, le transformant en FINABEL (l'ajout du « A » pour « Allemagne » en français). Le 27 octobre 1956, à Colomb-Béchar un accord bilatéral a été conclu entre la France et l'Allemagne pour construire un char en commun selon les spécifications de FINABEL. Le projet est appelé Europa-Panzer pour indiquer sa nature européenne commune et que la participation des experts de tous les pays dans le processus de conception.

Les spécifications FINABEL 3A5 décrivent un char de combat léger et mobile, avec une limite de poids à 30 t, compromis entre la capacité du blindage et la vitesse du char.

Lors d'une conférence à Bonn le 12 février 1957, les ingénieurs français et allemands complètent le cahier des charges de ce char

une largeur maximale de 3,15 m,

une hauteur de 2,15 m,

un canon de 105 mm,

un moteur à essence refroidi par air,

une suspension à barre de torsion avec amortisseurs hydrauliques,

un rapport puissance-poids d'au moins 30 ch (22 kW) / tonne

une autonomie d'au moins 350 km

 

stitut franco-allemand de recherches de Saint-Louis commence alors les études. Les Italiens annoncent en mai 1957 qu'ils veulent se joindre au projet bien qu'ils ne possèdent aucun bureau d'études pour participer à sa conception.

Le 28 novembre 1957 à Paris, les ministres français et allemand de la Défense conviennent de produire deux prototypes séparément.

L'année suivante, le projet subit un premier revers. Les accords de Paris, conclus en 1955 relatif au réarmement de l'Allemagne, prévoient qu'elle peut bénéficier de l'arme nucléaire à condition qu'elle soit développée dans un pays étranger. La France et l’Allemagne de l’Ouest, signent donc le protocole de Colomb-Béchar le 17 janvier 1957, auquel se joint l'Italie par l'accord du 25 novembre 1957, pour étudier en commun le développement d'une arme nucléaire. Mais, le 17 juin 1958, de Gaulle décide de refuser à l'Allemagne de l'Ouest et à l'Italie l'accès à la bombe atomique, officiellement pour ne pas froisser les États-Unis et la Grande-Bretagne, officieusement pour garantir l'indépendance nucléaire française. En représailles, l'Allemagne se désintéresse du projet de char commun

 

Premiers prototypes communs

 

Les prototypes français sont développés et produits par l'Atelier de construction d'Issy-les-Moulineaux, sous la direction du général Joseph Molinié, de la Direction des études et fabrications d'armements (DEFA devenue Direction technique des armements terrestres), et de l'ingénieur en chef de l'AMX Heissler. Le premier prototype est achevé en septembre 1960 et testé en février 1961

, le deuxième, avec un télémètre amélioré et un train de roulement de meilleure qualité, en juillet 1961. Ces premiers véhicules ont une tourelle très arrondie, dans une imitation délibérée du T-54 soviétique. Ils sont équipés des moteurs à essence fabriqués par la SOFAM. D'autres prototypes, avec une amélioration de la tourelle en fonte lisse, sont fabriqués entre 1961 et 1963.

Les prototypes allemands sont réalisés par deux équipes, une équipe A composée de Porsche, Maschinenbau Kiel (en), Luther & Jordan et Arnold Jung Lokomotivfabrik (en) et une équipe B composée par Ruhrstahl (de), Rheinstahl (de)-Hanomag et Henschel. Des maquettes en bois sont réalisées en 1959, tandis que les deux premiers prototypes terminés par l'équipe A sont achevés en 1961

 

Fin des accords franco-allemand

 

L'intention de la France de quitter l'organisation militaire de l'OTAN provoque une rupture entre la France et l'Allemagne de l'Ouest. La République Fédérale se détermine alors pour l'achat de matériel américain pour favoriser une nouvelle normalisation de l'OTAN d'utiliser des moteurs diesel polycarburants. Le ministre allemand de la Défense Franz Josef Strauß commence à s'opposer au projet commun de char. En juillet 1963, la commission de la défense du Bundestag allemand décide d'adopter un char de production purement nationale. En réponse, le même mois, le gouvernement français prend une décision identique

Entre août et octobre 1963,, des essais comparatifs sont néanmoins maintenus à Mailly-le-Camp, Meppen, Bourges et Satory entre cinq prototypes français d'un char désormais connu sous le nom d'AMX-30 et cinq prototypes allemands, en présence de délégations néerlandaise, belge, italienne et américaine. Les essais indiquent que le modèle de char de allemand, qui obtient son nom de Leopard le 1er octobre, présente une meilleure mobilité et une meilleure accélération. Le gouvernement français prend pour prétexte qu'il ne peut se permettre de décider l'acquisition d'un nouveau char avant 1965, tandis que les Allemands refusent d'adopter le canon de 105 mm franco-allemand, et lui préfèrent le canon Royal Ordnance L7. En effet, à l'automne 1962, ils ont déjà ordonné l'achat de 1 500 pièces, malgré le fait que Rheinmetall ne puisse produire un type de munitions communes d'une qualité suffisante. Des suggestions pour construire un char mixte, en combinant la tourelle française avec le châssis allemand, échouent. En conséquence, le programme est annulé, les Français et les Allemands adoptent définitivement leurs deux chars distincts

 

 

Premiers prototypes AMX-30

Les prototypes de l'AMX-30 pèsent 32,5 t avec une largeur de 3,1 m comparable au Panzer 61 suisse, et une hauteur de 2,28 m comparable au modèle soviétique T-55. Contrairement à l'AMX-50, l'AMX-30 dispose d'une tourelle conventionnelle, car les tourelles oscillantes ne peuvent garantir l'étanchéité à l'eau lors des franchissements et aux poussières radioactives en cas d'attaque nucléaire. Elles souffrent également d'une plus grande faiblesse balistique au niveau de la jupe et de la tourelle. À l'origine, les deux premiers prototypes sont propulsés par un moteur à allumage commandé de 720 ch (540 kW), nommé SOFAM 12 GS. Plus tard, un moteur diesel multi-combustible , développé par Hispano-Suiza est adopté. Les sept prototypes de l'AMX-30 en sont alors équipés. Deux autres prototypes, censés être des véhicules de préproduction, sont livrés en novembre 1965. Outre le moteur, le blindage et la tourelle sont modifiés. Les armements reçoivent un nouveau masque qui est à nouveau modifié sur les véhicules de série. Les premières versions produites de l'AMX-30B, nommées ainsi pour les distinguer des prototypes AMX-30A, sont achevés en juin 1966

 

Production

La production de l'AMX-30 a lieu à l'atelier de construction de Roanne, qui dès 1970 se consacre à 45 % à la production de véhicules neufs

Cette usine de fabrication lourde a été construite pendant la Première Guerre mondiale pour produire des obus d'artillerie, mais à partir de 1952 l'usine a commencé à produire des véhicules de combat blindés dont1 900 AMX 13 et ses variantes.

L'usine de Roanne est responsable de l'assemblage final, la plupart des composants sont produits ailleurs :

le groupe motopropulseur par l'atelier de construction de Limoges,

la tourelle par l'atelier de construction de Tarbes,

le canon par l'atelier de construction de Bourges,

le tourelleau et la mitrailleuse en superstructure par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne,

l'optique par les ateliers de construction de Puteaux (APX)

Ces entreprises sous la direction de l'État emploient de nombreux sous traitants. Au cours de la vie de l'AMX-30, elles sont finalement concentrées autour d'un même ensemble industriel GIAT

À partir de 1966, 10 AMX-30 sont assemblés par mois. Ultérieurement, les usines existantes augmentent leur potentiel de production et de nouvelles usines commencent à fabriquer des composants. La production mensuelle passe à 15−20 chars.

En avril 1969, la production est de nouveau réduite à dix par mois.

Les derniers 35 chars de combat ont été commandés en 1989 par Chypre et les dernières nouvelles variantes de véhicules, un lot de 20 GCT, en 1994 par la France

La production totale de l'AMX-30 et de ses variantes s'élève à 3 571 unités

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/AMX-30

 
     
     
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Miko (marque)

Miko (marque)

Miko est une marque commerciale française de crèmes glacées créée par Luis Ortiz à Saint-Dizier. C'est le nom de la gamme française de produits glacés du groupe agroalimentaire Unilever. En Belgique, elle est appelée Ola et en Suisse, la marque est appelée Lusso, ou bien Pierrot Lusso en forme longue.

 

La saga de Miko commence par l'émigration dans les années 1920 en France des Ortiz, une famille espagnole. Certains s'installent en 1919 à Deauville et Trouville où ils créent les Glaces Pompon. Un de leurs cousins, Luis Ortiz (1889-1948), né à San Pedro del Romeral, s'établit en tant que marchand ambulant à Saint-Dizier (Haute-Marne) en 1921. Il y promène sa carriole de marchand ambulant afin de vendre ses marrons glacés, complétant cette activité par la fabrication de crèmes glacées. À la même époque, l'américain Christian K. Nelson découvre la propriété de l’huile de coprah servant à fixer le chocolat autour du bâtonnet, et crée l'Esquimau. Un cousin des Ortiz exporte l’idée en 1925, donnant naissance au bâtonnet Ortiz. Parents et enfants participent à l’aventure et sillonnent la région à bord des triporteurs. La vente de glaces est dopée à la Libération. Les troupes américaines sont nombreuses à Saint-Dizier et les G.I. fans d'« ice-creams » découvrent les glaces Ortiz. Le succès se poursuit avec la vente des Miko dans les fêtes foraines, les cinémas. Voulant moderniser la marque, les Ortiz rebaptisent leurs glaces Miko en 1951 (contraction de deux surnoms : celui du fils d'un associé de la famille, Michel surnommé Mik et celui de son chien dont le nom finissait par Ko). Pour répondre au développement des ventes, ils rachètent le Fort Carré (ex-fabricant de bières) pour y installer en 1954 une usine et des machines automatisées pour la fabrication de glaces importées d'Amérique. Le « gros marchand de Saint-Dizier » s'impose même devant les trois groupes industriels Motta (it), Nestlé et Unilever qui n'ont pas su fidéliser leurs distributeurs et ont dépensé des fortunes dans la publicité de marque avant de se rendre compte que le consommateur français n'achète pas une glace pour sa marque mais procède par impulsion, la mange quand il en a envie, là où il se trouve.

Dans les années 1970 et 1980, la société Miko sponsorise des équipes cyclistes et le Tour de France. L’entreprise emploie 1 100 salariés et fournit 10 000 points de vente. En 1990, Miko est le premier groupe français de produits alimentaires sous grand froid avec 6 000 salariés et 5 milliards de francs de chiffre d’affaires. La société exporte et prend pied sur tous les continents : américain (Canada), africain (Egypte, Sénégal, Réunion, Djibouti), océanien (Nouvelle-Calédonie) et asiatique (Japon, Corée).

Les héritiers Ortiz se disputant l'héritage, l'entreprise en déclin est rachetée, en 1994, pour 413 millions d'euros par Unilever (groupe qui possède les marques Cornetto, Motta, Carte d'Or). Elle est intégrée à COGESAL, la division surgelés du groupe, renommée à cette occasion COGESAL-MIKO. Miko remplace par la suite la marque de glaces du groupe, Motta. L'usine Miko déménage sur la zone industrielle de Trois-Fontaines, toujours à Saint-Dizier. La tour MIKO de l'ex-usine est aujourd'hui un musée Miko et un cinéma.

 

 

Produits

 

Liste de quelques-uns des produits de la gamme Miko :

Cornetto ; Cornetto Passion ; Cornetto Miniature ; Cornetto Soft

Magnum (diverses formes)

Le Miko, le bâtonnet original !

Carte d'Or

Calippo Tubes (Fruits, Fraise et Tropical)

Viennetta

Café Zéro

La plupart de ces marques étaient la propriété d'Unilever avant l'acquisition de Miko. Elles étaient alors commercialisées sous la marque Glaces Motta.

 

Logos au fil du temps

 

Unilever a construit son activité glaces au fil des années en rachetant des entreprises dans de nombreux pays (Algida en Italie, Langnese en Allemagne, Frigo en Espagne, Miko en France ...). Le groupe a décidé en 1998 de donner le même logo en forme de cœur à toutes ses filiales, tout en conservant leur nom propre à chaque pays. Ce logo a ensuite été simplifié en 2003

 

Miko aujourd'hui

 

L'usine a déménagé en 1996 et a été détruite en 2005 pour laisser place au complexe ciné-quai ainsi qu'à une grande surface et des habitations. Il ne reste plus que la tour Miko ainsi qu'un musée à l'intérieur du cinéma.

 

Mouvements sociaux en 2008

 

Le 9 janvier 2008, l'usine Miko de Saint-Dizier est en grève. On prévoit la suppression de 309 postes sur 493. Depuis le 25 janvier, la direction ne paye plus les salariés non-grévistes de l'usine. 1 million d'euros de pertes sont annoncées.

Le travail ne reprend que mi-mars 2008. Plus de trois mois après le début du conflit avec la direction, les syndicats de Cogesal-Miko à Saint-Dizier (Haute-Marne) ont conclu un protocole d'accord sur la restructuration de l'usine. Sur les 493 postes, 180 seront supprimés au lieu des 254 prévus initialement. Environ 80 salariés seront licenciés, les autres ayant une solution de reclassement ou de départ

 

À travers le monde

 

La marque Miko est présente dans le monde sous d'autres dénominations commerciales :

 

Marques Pays
Algida Albanie, Bulgarie, Chypre, Croatie, Estonie, Grèce, Hongrie, Italie, Kosovo, Lettonie, Lituanie, Macédoine, Malte, Pologne, Roumanie, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, République Tchèque, Turquie
Bresler Bolivie, Chili
Eskimo Autriche
Frigo Espagne
Frisko Danemark
GB Glace Finlande, Norvège, Suède
Glidat Strauss Israël
Good Humor Canada, États-Unis
HB Irlande
Helados La Fuente Colombie
Holanda Belize, Costa Rica, Guatemala, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Salvador
Inmarko Russie
Kibon Argentine, Brésil, îles Malouines
Kwality Wall's Bhoutan, Brunei, Inde, Népal, Sri Lanka
Langnese Allemagne
Lusso Suisse
Miko Égypte (ميكو), France, Maroc
Ola Afrique du Sud, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas
Olá Cap-Vert, Macao, Portugal
Pingüino Équateur
Selecta Comores, Philippines, Tanzanie
Streets Australie, Nouvelle-Zélande
Tio Rico Venezuela
Wall's Angleterre, Cambodge, Chine, Écosse, Inde, Indonésie, Laos, Liban, Malaisie, Pakistan, Pays de Galles, Singapour, Thaïlande, Viêt Nam
Wall's HB Irlande du Nord
和路雪 Chine

 

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Miko_(marque)  
     
     
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Coronavirus : Pas de « rupture » sur les masques ?

Publié à 21:39 par dessinsagogo55 Tags : 2010 enfants chez monde france bonne sur annonce maison vie photo article center
Coronavirus : Pas de « rupture » sur les masques ?

Coronavirus : Pas de « rupture » sur les masques ? Les propos d’Emmanuel Macron contredits par les alertes des soignants

FAKE OFF Le président de la République a évoqué des « tensions » mais pas de « rupture » sur l'approvisionnement en masques. Une déclaration contredite par des syndicats de soignants, qui ont dénoncé à plusieurs reprises le manque d'équipements

 

Emmanuel Macron a parlé lundi soir de « tensions » mais pas de « rupture » sur l’approvisionnement en masques.

Le président de la République n’a pas précisé à quels types de masque il faisait allusion.

Des syndicats de soignants ont toutefois alerté à plusieurs reprises sur le manque d’équipements, et le gouvernement a reconnu des difficultés.

Il a reconnu « des manques » et des « tensions » mais pas de « rupture ». Emmanuel Macron est revenu sur les difficultés d’approvisionnement en masques pour lutter contre l’épidémie de coronavirusdans un reportage diffusé lundi sur BFMTV. « Il y a eu une doctrine restrictive pour ne jamais être en rupture que le gouvernement a prise et qui je pense était la bonne, a expliqué le président de la République. Il y a eu ensuite un approvisionnement renforcé et une production renforcée et nous n’avons jamais été en rupture. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu des manques, qu’il y a eu des tensions, c’est ça qui faudra regarder pour le corriger. »

Le chef de l’Etat a ensuite avancé « qu’au début du mois de mars, même encore plus en février ou en janvier, personne ne parlait des masques parce que nous n’aurions jamais pensé être obligés de restreindre la distribution de ceux-ci pour les soignants ».

La déclaration a fait bondir dans les rangs de l’opposition et chez certains syndicats de soignants. Médecins du Monde a également ironisé sur la communication présidentielle.

 
 
 

FAKE OFF

 

Contacté par 20 Minutes, l’Elysée n’a pas précisé quels types de masques évoquait le président dans cette interview. Il a repris lundi des éléments de langage qui avaient déjà été utilisés par Sibeth Ndiaye en mars. Le 4, elle avait avancé qu’il n’y avait « pas de risque de pénurie » pour les masques chirurgicaux, alors qu’Emmanuel Macron avait annoncé la veille une réquisition des stocks dans le pays. Quelques jours plus tard, elle reconnaissait des « difficultés logistiques ».

Des déclarations démenties à plusieurs reprises par les syndicats de professionnels de santé. Le 7 mars, alors que les cabinets de dentistes étaient encore ouverts, Patrick Solera, président de la Fédération des syndicats dentaires libéraux, expliquait en premier lieu à l’AFP que les masques FFP2 étaient introuvables. Il exprimait également son inquiétude sur l’approvisionnement en masques chirurgicaux : « Alors que, dans notre métier, nous devons gérer chaque jour des projections de sang et de salive, nos fournisseurs nous ont écrit hier [le 6 mars] qu’ils ne pourraient plus nous fournir en masques chirurgicaux d’ici la fin mai car tout a été réquisitionné ».

Infirmiers et médecins libéraux tiraient également la sirène d’alarme. A l’époque, le gouvernement recommandait l’usage de masques FFP2 uniquement en milieu hospitalier.

 

Le 24 mars, nouvelle alerte, cette fois-ci de la part d’une dizaine de syndicats de médecins généralistes et de fédérations hospitalières. Ceux-ci dénoncent alors « la lenteur de l’approvisionnement en masques et la quantité insuffisante de matériels de protection pour les professionnels ».

Trois semaines plus tard, le 7 avril, « les manques perdurent », affirme le Syndicat national des professionnels infirmiers auprès de l’AFP. Le Syndicat a réalisé une enquête en ligne, qui a reçu 31.047 réponses entre le 31 mars et le 4 avril. Plus de la moitié des répondants (53 %) a « constaté un manque » de modèles chirurgicaux et plus des trois-quarts (81 %) de modèles FFP2.

 

Les masques « ont mis du temps à arriver sur le terrain »

 

Entre-temps, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a reconnu que les masques « ont mis du temps à arriver sur le terrain ». Le 20 mars, il avait reconnu un manque de préparation auprès du Sénat : « Nous étions un pays hélas pas préparé du point de vue des masques et des équipements de protection, en raison d’une décision prise il y a neuf ans. Si nous avions eu un milliard de masques chirurgicaux et 600 millions de masques FFP2 comme c’était le cas en 2010, personne ne parlerait des masques. »

Le même jour, Sibeth Ndiaye explique que la France disposait « au début de cette crise, en 2019 », de 140 millions de masques chirurgicaux, dont, précise-t-elle, « une partie pas utilisable car destinée aux enfants ». Avant d’ajouter : « Nous n’avions pas de masques FFP2 en stock. »

Face à ces difficultés, le gouvernement a d’ailleurs évolué dans sa stratégie d’approvisionnement et de distribution des masques chirurgicaux et FFP2. Dans un premier temps, les FFP2 sont réservés aux seuls personnels hospitaliers, avant d’être rendus disponibles plus largement aux professionnels de santé.

 

Des soignants saisissent le Conseil d’Etat

 

A la mi-mars, alors que la colère des professionnels de santé gronde toujours face au manque d’équipement, l’exécutif annonce que les médecins et les infirmiers pourront aller récupérer un nombre rationné de masques dans les pharmacies. Mais le nombre d’équipements distribués est insuffisant, dénoncent des syndicats de médecins. Le 26 mars, un collectif de soignants décide de saisir le Conseil d’Etat.

Un mois plus tard, le Syndicat des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs affirme que 20 % des praticiens sondés par le syndicat déclarent encore manquer de masques FFP2. En vue du déconfinement, alors que les dentistes alertent sur le manque de protection pour la réouverture de leur cabinet, Olivier Véran annonce le 7 mai que 100 millions de masques vont être distribués à partir du 11 mai à destination des soignants, des malades et des personnes fragiles.

Le gouvernement a également encouragé, en vue du déconfinement, la production de masques en tissu lavables à destination du grand public, une autre manière de soulager la pression sur les stocks de masques de protection.

 

 

 

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Matra-Simca Rancho

Publié à 19:33 par dessinsagogo55 Tags : sur center base centerblog merci
Matra-Simca Rancho

La Rancho est une voiture polyvalente et originale, conçue et produite par Matra sous la marque Matra Simca.

 

Apparue en mars 1977, la Rancho est le résultat de la deuxième collaboration entre Matra et Simca sous la marque Matra Simca. Pour Matra, elle résulte d'une réflexion profonde sur l'attente d'une clientèle autre que celle des coupés sportifs. Elle préfigure, avec presque 20 ans d'avance, la catégorie des crossover et ludospaces aujourd'hui largement présents sur le marché qui combinent position de conduite surélevée, habitabilité, confort correct et look baroudeur. Elle fut produite à raison de 56 457 exemplaires. Sortant de l'usine de Poissy sous forme d'utilitaire Simca 1100 VF 2 incomplet, les véhicules étaient acheminés par camion à l'usine Matra de Romorantin d'où ils étaient terminés et fini jusqu'en 1983 et vendus jusqu'en 1984

 

La Rancho, résulte d'un « assemblage » original pour créer à moindre coût un véhicule qui n'existait pas en son temps :

Plate forme de Simca 1100 VF 2

Éléments de Simca 1100 TI

« Moteur Poissy » de 1 442 cm3 hérité des Simca-Chrysler 1308

Module arrière exclusif conçu par Matra : armature en acier avec une carrosserie en matières synthétiques

« C'est la recette du pain perdu appliquée à l'automobile », explique Philippe Guédon, ingénieur automobile et dirigeant de Matra Automobile à l'époque.

En 1979, à la suite de l'intégration de Simca dans le giron du groupe PSA, la Rancho est commercialisée sous le nom de Talbot-Matra jusqu'en 1984

 

Séries et versions

 

La Rancho a existé en version utilitaire (AS), familiale vitrée et, beaucoup plus rare, familiale bâchée (Rancho "Découvrable"), avec dans tous les cas, seulement deux portes latérales, à cause de l'utilisation de la caisse de l'utilitaire Simca 1100 VF 2. C'est pour la même raison qu'elle n'a jamais eu droit aux 4 roues motrices, ni à une boîte de vitesses à 5 rapports.

Nombreuses séries et versions :

Rancho "Base" 1977 - 1984

Rancho "X" 1980 - 1984

Rancho "AS" 1980 - 1984

Rancho "Grand Raid" 1980 - 1981

Rancho "Loisir" = Rancho "Jeanneau Wind" 1980

Rancho "Midnight" 1981

Rancho "Découvrable" 1981

Rancho "AS Découvrable" 1981

Rancho "Brousse"

Rancho "Davos" (série spéciale de l'importateur allemand)

L'existence de deux types de versions, l'un utilitaire, l'autre familial, sur la même base technique et de carrosserie, l'apparente à un ludospace.

Après la Rancho, Matra fabriquera des Renault Espace.

 

 

Rancho au cinéma

 

La Rancho apparaît comme véhicule principal dans les films La Boum et La Boum 2, avec Sophie Marceau, conduite par Claude Brasseur.

Elle donne également le nom à une web-série dans laquelle, le skieur Enak Gavaggio s'essaie aux différentes variantes du ski.

Elle est présente dans de nombreux films des années 80.

 

 

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Matra-Simca_Rancho  
     
     
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Char Leclerc

Publié à 03:39 par dessinsagogo55 Tags : mode center sur blog marne centerblog merci
Char Leclerc

20 000 euros par mois pour un Leclerc opérationnel

 

 

246 249 euros, c’est le coût unitaire par an en 2016 du maintien en condition opérationnelle (MCO) des chars Leclerc - soit environ 20000 euros par mois. Ce chiffre est donné par le ministère de la défense au député (LR, Haute-Marne) François Corinut-Gentille dans une réponse écrite à une question du parlementaire. Le MCO du Leclerc, dont l’âge moyen est de 15 ans, coûte donc 60 millions d’euros par an.

On apprend aussi que 241 Leclerc étaient « en service » fin 2016, avec un taux disponibilité de 61% « sur la durée de l’année » - soit en moyenne 147 chars lourds disponibles.

 
 
 

A noter que le porte-chars du Leclerc TRM 700/100 souffre d’une faible disponibilité (35%) pour un parc de 116 véhicules - soit 40 disponibles en moyenne.

A titre de comparaison, le MCO unitaire du VBCI (Véhciule blincé de combat d’infanterie) est de 54107 euros, avec un âge moyen de 6 ans. 625 VBCI sont en service, avec une disponibilité de 74%.

Parmi les mauvaises disponiblités, inférieures à 1 sur 2, on note le PVP (31%), l’AMX 10 RCR (48%), le VAB (42%) ou les camions TRM 10000.

 

 

 



Liens externes                                                  
  https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/20-000-euros-mois-leclerc-operationnel-124202  
     
     
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Mort de Michel Piccoli

Mort de Michel Piccoli
Mort de Michel Piccoli, acteur de légende du cinéma français

 

Le comédien, décédé à l’âge de 94 ans, avait joué avec les plus grands. Ses rôles dans « Le Mépris », « Les choses de la vie » ou plus récemment « Habemus papam » ont marqué plusieurs générations.

 

 
Le 18 mai 2020 à 13h14, modifié le 18 mai 2020 à 13h51

Il s'amusait à dire qu'il avait conclu un « pacte avec Dieu » : celui de « vivre la moitié de l'éternité ». Mais Michel Piccoli ne croyait pas en Dieu et, si celui-ci existe, il a rompu ce pacte. L'acteur français est décédé à l'âge de 94 ans, laissant derrière lui 176 longs-métrages, 49 pièces de théâtre et 33 courts-métrages. « Michel Piccoli s'est éteint le 12 mai dans les bras de sa femme Ludivine et de ses jeunes enfants Inord et Missia, des suites d'un accident cérébral », a sobrement indiqué sa famille par voie de communiqué ce lundi 18 mai.

Michel Piccoli, c'est sans doute la carrière la plus impressionnante du cinéma hexagonal, lui qui a prêté sa silhouette majestueuse, ses sourcils broussailleux, son large front et sa voix envoûtante aux films de Jean-Luc Godard, Raoul Ruiz, Nanni Moretti, Jean-Pierre Melville, Alain Resnais, Jean Renoir, Luis Buñuel, Leos Carax, Claude Sautet, Jacques Demy et même Alfred Hitchcock (dans « L'Etau », tourné en anglais en 1969).

Homme cultivé, fin et plein d'ironie, celui qui a toujours été athée avait livré son dernier grand rôle dans une soutane papale. C'était en 2011 avec « Habemus papam » de Nanni Moretti, où il incarnait un pape fraîchement élu et torturé par la peur de ne pas être à la hauteur. Magistral, le comédien prêtait sa gravité et sa drôlerie à ce prélat déboussolé. Lors de la présentation du film au Festival de Cannes, Michel Piccoli avait raconté à notre journal sa délectation lorsque Moretti lui avait fait essayer son costume immaculé. « Je suis comme les enfants et tous les enfants se déguisent », souriait-il, alors âgé de… 85 ans.

 

« J'ai gardé le cœur amateur et découvreur »

 

Quelques années plus tôt, en 2006, ce fils de Parisiens bourgeois et musiciens (son père était violoniste, sa mère pianiste) confiait d'ailleurs sur France Culture : « Je suis un très grand professionnel, mais j'ai gardé le cœur amateur et découvreur ». Curieux insatiable, Michel Piccoli entendait exercer son métier de manière « extravagante ». L'adjectif avait d'ailleurs inspiré le titre du documentaire « L'Extravagant Monsieur Piccoli » que lui avait consacré Yves Jeuland en 2015. Pendant soixante-dix ans, le comédien a interprété des personnages souvent normaux en apparence, mais complexes, ambigus, voire décadents. Figure très populaire, il a enchaîné les films d'auteur - il tournait jusqu'à six longs-métrages par an - sans les conseils d'aucun agent, guidé par son seul plaisir et par ses amitiés.

Entamée au théâtre à l'âge de 20 ans en 1945 après une formation au cours Simon, la carrière de Piccoli ne décolle qu'en 1962. Le comédien est alors âgé de 37 ans quand sort « Le Doulos » de Jean-Pierre Melville, dans lequel il se fait remarquer en jouant un truand face à Jean-Paul Belmondo et Serge Reggiani. « C'est la première fois que les critiques ont cité mon nom », déclarera plus tard Michel Piccoli à L'Express en 2000. Un an plus tard sort « Le Mépris » de Jean-Luc Godard, avec cette scène devenue mythique dans laquelle, allongée nue sur un lit, Brigitte Bardot lui demande : « Et mes chevilles, tu les aimes ?… Et mes cuisses, tu les aimes ?…. Tu les trouves jolies, mes fesses ? », sur un thème musical mélancolique devenu célèbre au point d'être repris par Martin Scorsese dans « Casino » trente-deux ans plus tard.

 
 
Difficile de percer « l'énigme » Piccoli

 

Comme il a eu un « coup de foudre » pour Godard, qu'il retrouvera en 1981 dans « Passion », Piccoli nouera des liens de fidélité avec d'autres réalisateurs. Il deviendra ainsi le comédien fétiche de Luis Buñuel, avec lequel il a tourné sept films (dont « Journal d'une femme de chambre » et « Belle de jour »), de Marco Ferreri (sept longs-métrages également, dont « La Grande bouffe »), de Claude Sautet (cinq films, dont « Les Choses de la vie » ou « Vincent, François, Paul… et les autres ») ou même de Claude Chabrol (trois films). « J'ai eu des rapports d'amitié profondément et intimement passionnels avec des hommes », commentera plus tard celui qui était aussi très proche des acteurs Ugo Tognazzi ou Marcello Mastroianni.

Dans ses interviews, Piccoli se livrait peu, répondant aux questions intimes par d'autres questions ou par des pirouettes. Son amie et ancienne voisine de la rue de Verneuil à Paris Jane Birkin confiera un jour ne s'être jamais « aventurée au-delà de son salon ». Même Juliette Gréco, qui fut sa deuxième épouse après l'actrice Eléonore Hirt et avant la scénariste Ludivine Clerc, avouera qu'elle n'a jamais réussi à percer « l'énigme » Piccoli. « J'aime le secret, le doute, assurait ce grand discret. J'aime fouiller les autres. Je n'aime pas dire complètement ce que je pense », concédait-il, encore à L'Express en 2000.

 

Une vocation née à l'âge de 9 ans

 

Père de trois enfants (dont une fille avec laquelle il était fâché et deux enfants adoptés d'origine polonaise), marié trois fois, Michel Piccoli avait dévoilé sur le tard une liaison avec Romy Schneider. Dans le livre « J'ai vécu dans mes rêves », coécrit en 2015 avec l'ancien patron du Festival de Cannes Gilles Jacob, le comédien révélera : « Elle et moi avons eu la faiblesse de nous laisser aller à des gestes pas toujours honnêtes, mais cela n'a jamais détruit, comme on dit, l'amitié que l'on avait l'un pour l'autre ».

 
 
 
 
 

Dans cet ouvrage passionnant, Piccoli racontait aussi comment était née sa vocation de comédien, à l'âge de 9 ans. C'est en jouant sur scène un conte d'Andersen que ce gamin taiseux avait découvert le double « émerveillement » d'être écouté des adultes et de raconter une histoire qui n'était pas la sienne. L'acteur se souvenait alors de cette enfance entre un père souvent absent et une mère distante, qui l'ont conçu « par hasard et par compensation » après avoir perdu un fils de 3 ans. « Pendant toute mon enfance, resté fils unique, il y avait donc ce fantôme avec moi et j'ai quelquefois eu l'impression que ma mère, qui parlait peu, ne se manifestait que pour évoquer ce frère mort », écrivait-il alors.

 

Ces dernières années, l'acteur regrettait que sa santé ne l'empêche de travailler. Il évoquait sa « mémoire trouée » et les assurances qui ne voulaient plus le couvrir… Il y a quatre ans, interrogé, dans le documentaire « L'Extravagant Monsieur Piccoli » d'Yves Jeuland, sur ce qu'il aimerait qu'on retienne de lui, il avait très humblement répondu : « Michel Piccoli a aimé son métier, il l'a servi de son mieux ».

 

 

 

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Le groupe LaREM à l'Assemblée va perdre sa majorité absolue

Publié à 18:22 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog presse sur merci article
Le groupe LaREM à l'Assemblée va perdre sa majorité absolue
Le groupe LaREM à l'Assemblée va perdre sa majorité absolue
 16/05/2020 à 12h15 Mis à jour le 16/05/2020 à 12h18
 
 
 
Le groupe La République en Marche à l'Assemblée nationale va perdre la majorité absolue, selon nos  informations. Un nouveau groupe d'une vingtaine de députés va être lancé mardi.

Nelly Perrier

Publié à 15:00 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci
Nelly Perrier

 

 

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Nelly Perrier

Publié à 14:49 par dessinsagogo55 Tags : center blog centerblog sur merci
Nelly Perrier

 

 

Nelly Perrier, une chanteuse française des années 1960 qui s'illustra dans "le thé dansant" de Jacques Martin

 

 

 

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