MORT DE L'ACTRICE NATHALIE DELON, EX-FEMME D'ALAIN ET MÈRE D'ANTHONY DELON
Le 21/01/2021 à 12:56
La comédienne Nathalie Delon, qui a partagé la vie d'Alain Delon dans les années 60, vient de mourir à l'âge de 79 ans.
La comédienne Nathalie Delon, mariée à Alain Delon dans les années 1960, est morte jeudi à Paris, à l'âge de 79 ans. Son fils l'acteur Anthony Delon l'a confirmé sur Instagram. "R.I.P. Maman", a-t-il sobrement écrit. "Ma mère est décédée ce matin à 11h00, à Paris, entourée de ses proches. Elle est morte d'un cancer rapide", a-t-il indiqué à l'AFP.
Nathalie Delon était surtout connue pour avoir joué aux côtés d'Alain Delon dans Le Samouraï de Jean-Pierre Melville, en 1967. Son premier rôle. Elle y joue Jane Lagrange, la maîtresse de Jef Costello, le taiseux tueur à gages incarné par Alain Delon. Elle jouera ensuite une seconde fois chez Melville, dans L'Armée des ombres.
D'origine espagnole, elle est née Francine Canovas le 1er août 1941 à Oujda, au Maroc, alors sous protectorat français. Elle débarque à Paris en 1962 après avoir quitté son premier mari, Guy Barthélémy, un ancien appelé du contingent, dont elle a une fille. Elle rencontre Alain Delon en 1962 dans une boîte de nuit parisienne. Une première rencontre sous le signe de l'amabilité, comme Nathalie Delon l'avait raconté dans l'émission Dim, Dam, Dom:
"Cela vous ennuierait-il de vous lever un tout petit peu, afin que je puisse prendre mon sac? Prenez-le, votre sac, je n'en ai strictement rien à foutre."
"Quand je l'ai quitté, j'ai tout laissé derrière moi"
Delon se sépare de Romy Schneider avec qui il est fiancé, puis épouse le 13 août 1964 Nathalie. Le couple embarque aussitôt à bord du navire France pour une lune de miel et s'installe à Los Angeles, où elle accouche un mois plus tard de leur fils Anthony. L'idylle sera de courte durée.
Le fantôme de Romy Schneider plane sur leur histoire d'amour: "Alain ne me parlait jamais d'elle mais je voyais, de temps en temps, une ombre de tristesse passer dans son regard", lâche-t-elle bien plus tard. Très vite, l'atmosphère devient orageuse dans leur superbe villa des hauteurs de Hollywood et Nathalie Delon vit mal les conquêtes éphémères de son mari. "J'étais très naïve. Il était infidèle et moi pas", confiera-t-elle en 2001 sur le plateau de Thierry Ardisson.
Quatre ans plus tard, en 1969, ils divorcent. Selon Le Monde, ils s'étaient séparés deux ans auparavant, au cours de l'été 1967, sur le tournage du Samouraï:
"Dans la dernière scène du Samouraï que partagent Nathalie et Alain Delon, ce dernier l’embrasse furtivement sur la joue avant de quitter son appartement. Dans la vraie vie, la jeune femme venait de gifler son mari, laissant une marque sur sa joue, au point de contraindre Melville à filmer l’autre profil de l’acteur. C’est la dernière image à l’écran du couple, qui se séparera très vite", écrit Samuel Blumenfeld.
Le divorce est prononcé en février 1969. "Quand je l'ai quitté, j'ai tout laissé derrière moi, je suis partie avec mon fils et ma gouvernante, c'est tout", raconte-t-elle en 2018 à Paris Match. Tandis qu'Alain Delon refait sa vie avec Mireille Darc.
Nathalie Delon conservera malgré tout son nom d'épouse et continuera d'apparaître au cinéma. On la voit notamment dans Sex-shop (1971) de Claude Berri, Le Moine (1973) d'Adonis Kayrou ou encore dans Une femme fidèle (1976) de Roger Vadim. Elle a ensuite réalisé deux films dans les années 1980.
Alain et Nathalie ne s'étaient pas perdus de vue. Anthony Delon avait partagé une photo de ses parents au début du mois de janvier.
Jean-Claude Borelly est un musicien français, trompettiste et chef d'orchestre. Il est né le 2 juillet 1953 à Paris.
C'est à l'âge de 7 ans que Jean-Claude Borelly se découvre une passion pour la trompette, en regardant Louis Armstrong à la télévision. Il rencontre un trompettiste de l'opéra de Paris qui l'initie à l'instrument et l'accompagne pendant toutes ses études au conservatoire et à l'école normale de musique. En 1972, il devient musicien professionnel et se produit dans de nombreuses revues et cabarets parisiens. En 1975, il rencontre le compositeur Paul de Senneville, puis son titre Dolannes melody (extrait de la musique du film Un linceul n'a pas de poches fait un carton et le positionne à la 1er place des Hits Parades pendant quatre mois dans plusieurs pays d'europe (France, Suisse, Belgique, Allemagne, Autriche et Pays-Bas) avec 5 millions d'albums vendus dans le monde. En 1976, il connait un deuxième grand succès international avec le Concerto de la Mer. Puis il enchaine avec une grande tournée en France avec la radio Europe 1.
De 1977 à 1984, il enchaine des tournées à travers le monde (Allemagne, Amérique du Sud, Mexique, Japon...). De 1985 à 1986, il anime avec son grand orchestre sur FR3, l'émission Cadence 3. Dans les années 90, il reçoit deux nouveaux disques d'or avec la compilation de ses plus grands succès. Son spectacle Trompette de feu est donné dans plus de 60 villes françaises, qui associe le trompette à la Pyrotechnie et au Laser. Warner Leroy (héritier de la Warner Company) lui propose l'animation de grandes soirées à la Tavern on the green dans Central Park à New York et dans de nombreuses grandes villes américaines (Dallas, Boston, Miami, Santa Monica, Menphis, San Diego, Sacramento...). En 1995, il s'installe à Las Vegas pour donner des concerts et s'imprégner des sonorités et des techniques musicales des plus grands showmens.
En 2000, il revient en France. En 2001-2002, Dominique Farrugia lui confie, chaque jour, l'animation musicale de La Grosse Émission sur la chaine Comédie. Toujours sur cette même chaine, il anime en duo avec Stéphane Guillon, l'émission Comédie the Story. En 2003, duo musical avec Michaël Youn dans le film La Beuze. Il compose et enregistre son nouvel album intitulé La Mélodie du Lac d'Amour. En 2005, avec la maison de disque Wagram, il sort un nouveau disque nommé De Las Vegas à Paris.Depuis juin 2007, il effectue une grande tournée de concerts dans les églises et cathédrales. En mars 2009, il sort un nouvel album, intitulé Du Choeur à la Lumière. Jean-Claude Borelly ce sont 18 albums enregistrés, plus de 15 millions d'albums vendus dans 23 pays et plus de 2000 concerts dans le monde entier.
Influencé notamment par le groupe Noir Désir, Damien Saez se réclame surtout de Jacques Brel, de Barbara, de Léo Ferré et de Georges Brassens. Il admire Charles Baudelaire, il a fait référence à plusieurs films tels que Les Enfants du paradis de Marcel Carné mais également Victor Hugo qu'il cite régulièrement dans ses textes et sur scène. Il exprime notamment sa révolte dans une lettre postée sur son site à la suite de la censure de l'affiche de son album J'accuse (2010).
Lors d'un entretien accordé à la radio France Inter, le 15 octobre 2012, dernière entrevue dans un média public, il exprime cependant ne pas se considérer comme un artiste engagé. Pour lui, « Il faudrait recréer un vocabulaire. Je ne peux pas dire extrême gauche parce que quand j'entends quelqu'un parler de « travailleur », je ne peux pas m'associer rien qu'à cause du mot. Pour moi, le meilleur système serait celui de partage, peut-être moins extrémiste qu'il a pu être dans le bloc de l'Est. Je me sens à gauche, extrêmement – j'aurais tendance à dire « communiste » dans les textes – en sachant qu'il faudrait changer le mot. Il faut la même idée mais avec le vocabulaire d'aujourd'hui. »
Fin 2022, l'artiste s'est confié sur ses difficultés financières justifiant des prix de places aux concerts pouvant atteindre 116 euros
Par La rédaction avec AFP - 15:52 | mis à jour à 16:04
L’actrice Catherine Rich, remarquée au théâtre, dans des séries à succès comme «Les Grandes familles» ou au cinéma comme «Va voir maman, papa travaille», est décédée à l’âge de 88 ans, a annoncé mardi sa fille.
«Ma maman est décédée hier à l’hôpital Bichat après un malaise», a indiqué l’actrice Delphine Rich, née de son union avec l’acteur Claude Rich, décédé en 2017. Elle a précisé que le décès n’était pas dû au Covid-19.
Obsèques vendredi
Les obsèques se tiendront vendredi à 15 heures à l’église Saint-Pierre-Saint-Paul d’Orgeval (Yvelines), où s’étaient déroulées également en 2017 les funérailles de son mari le comédien Claude Rich, célèbre pour son rôle dans «Les Tontons flingueurs».
Née Catherine Renaudin le 10 juin 1932, fille de l’homme politique Philippe Renaudin, elle a entamé sa carrière dans les années 60 au cinéma avec «La Chambre ardente» (1962) de Julien Duvivier aux côtés de son mari. Elle apparaîtra dans six autres films, dont «Va voir maman, papa travaille» de François Leterrier (1978) et «Bancs publics (Versailles Rive-Droite)» de Bruno Podalydès (2009). Sur le petit écran, elle participe à une dizaine de séries, notamment à la première saison de «Maguy» et «Les Grandes familles» dans les années 80.
Mais c’est surtout au théâtre qu’elle se fait remarquer, avec six nominations aux Molières, dont deux pour le Molière dans un second rôle pour «La Dame de chez Maxim» de Georges Feydeau, dans une mise en scène de Bernard Murat. Elle jouera également dans des pièces de Sacha Guitry, Vaclav Havel, Tom Stoppard ou encore Tennessee Williams.
Natalité en France : en 2020, les naissances au plus bas depuis 1945
Environ 740 000 bébés sont nés en France l’an passé, soit 13 000 de moins qu’en 2019, selon l’Insee qui a dévoilé son bilan démographique pour 2020.
Par Le Parisien
Le 19 janvier 2021 à 13h21, modifié le 19 janvier 2021 à 14h04
Le Covid-19 n'est pas la seule cause de la baisse de la natalité en France : cela fait six années que la diminution des naissances est palpable. Après avoir marqué le pas en 2019 (-0,7 %), la chute s'est amplifiée en 2020. Selon l'Insee, 740 000 bébés sont nés dans le pays l'an passé, soit 13 000 naissances de moins qu'en 2019 (-1,8 %) et 79 000 de moins qu'en 2014. Et la France n'est pas la seule dans ce cas.
Le nombre de naissances dépend à la fois du nombre de femmes en âge de procréer et de leur fécondité. La population féminine de 20 à 40 ans, âge où les femmes sont les plus fécondes, a globalement diminué depuis le milieu des années 1990, bien que leur nombre semble marquer un palier depuis 2016. Les évolutions récentes s'expliquent donc davantage par la baisse de la fécondité, selon l'Insee.
En 2020, l'indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) s'établit à 1,84 enfant par femme (1,86 en 2019). L'ICF diminue depuis six ans, même si la baisse s'était atténuée en 2019 (-0,01). L'ICF oscillait autour de 2,0 enfants par femme entre 2006 et 2014.
L'âge moyen de la maternité augmente
Par ailleurs, l'âge moyen de la maternité continue de croître régulièrement : il atteint 30,8 ans en 2020, contre 29,3 ans vingt ans plus tôt. Les femmes les plus fécondes sont celles ayant entre 25 et 34 ans.
Toutefois, le taux de fécondité des femmes de moins de 30 ans baisse depuis les années 2000 et cette diminution s'accentue depuis 2015. En 2020, 100 femmes âgées de 25 à 29 ans donnent naissance à 10,6 enfants, contre 12,9 en 2010 et 13,4 en 2000. La baisse du taux de fécondité des femmes de 30 à 34 ans est plus récente : 12,5 enfants pour 100 femmes en 2020 contre 13,3 en 2010.
MORT DE L'ACTEUR ET SCÉNARISTE JEAN-PIERRE BACRI, À 69 ANS
Le 18/01/2021 à 16:35
L'acteur, scénariste et réalisateur Jean-Pierre Bacri vient de mourir d'un cancer, à l'âge de 69 ans.
Son nom est associé à celui d'Agnès Jaoui, sa complice et alter ego à l'écran et derrière la caméra, depuis des décennies. Jean-Pierre Bacri, acteur, scénariste, réalisateur, vient de mourir à l'âge de 69 ans d'un cancer. "Il est mort en début d'après-midi", à Paris, a déclaré son agente Anne Alvares-Correa à l'AFP.
Avec Agnès Jaoui, il a écrit et tourné de nombreux films devenus des classiques, de Cuisine et dépendances, en 1992 à Place publique en 2018, en passant par Le Goût des autres, Comme une image...
En plus de quarante ans de carrière, il a promené sa silhouette d'éternel râleur dans plus d'une cinquantaine de films, se forgeant une image de type bourru, mais aussi de poufendeur du sectarisme culturel, du conformisme, des chapelles, de la servilité...
"Quand quelque chose me gonfle, je le dis!"
"Je sais que j'ai cette image de casse-couilles qui fait la gueule... C'est ma façon d'être", glissait au Monde en 2003, l'acteur né en Algérie en 1951. "Moi aussi, j'ai envie d'être aimé. Pas à n'importe quel moyen. Pour moi, le sourire doit être spontané ou ne pas être. Je n'ai rien à vendre, je ne suis ni VRP ni animateur de télévision. Les gens qui me connaissent savent que je suis un joyeux luron. J'aime rire et faire rire, mais quand quelque chose me gonfle, je le dis!"
"C'était quelqu'un d'extrêmement drôle, mais c'était l'envers d'un ricaneur", selon Jean-Michel Ribes, qui l'a mis en scène au théâtre à ses débuts. "Monté" à Paris à 23 ans, Jean-Pierre Bacri découvre le théâtre et les cours d'art dramatique, son premier "déclic". Le second sera sa rencontre avec Agnès Jaoui, en 1987, sur les planches, dans une pièce de Pinter, avec qui il formera un couple jusqu'en 2012 et un duo créatif jusqu'à aujourd'hui.
"Voilà quelqu’un qui exprimait ce que je ressentais sans même me l’être formulé; qui avait des réflexions qui me percutaient, me soulageaient, témoignaient de valeurs communes, d’un rapport au bien et au mal que je partageais, avec une conviction qui m’émerveillait car elle était si singulière"!", évoquait Agnès Jaoui dans Le Monde, le 17 janvier dernier.
Les "Jabac"
Après le théâtre - il joue et écrit sa première pièce en 1977 - il décroche de petits rôles à la télévision et au cinéma, décrochant un petit rôle dans Le Toubib, avec Alain Delon. Après Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady, en 1982, il craint d'être cantonné à des rôles de pied-noir, apparaît dans le Subway de Luc Besson en 1985, puis L'Eté en pente douce de Gérard Krawczyk en 1987, ou Les Saisons du plaisir, de Jean-Pierre Mocky, en 1988, Didier d'Alain Chabat, en 1997. Pour Alain Resnais, il joue en 1997 dans On connaît la chanson, au côté d'Agnès Jaoui, avec qui il signe également le scénario.
Les "Jabac" comme les surnomme affectueusement Alain Resnais, commencent leur collaboration avec la pièce de théâtre Cuisine et dépendances, qu'ils adaptent à l'écran en 1992. La même année, ils écrivent, toujours pour Resnais, Smoking/No smoking, puis en 1996, Un air de famille, que réalise Cédric Klapisch. Leur point de vue décalé et tendrement ironique sur la société française, fait mouche.
Le duo explose avec Le Goût des autres, première réalisation d'Agnès Jaoui - et près de 4 millions d'entrées en salles en 2000 - et impose son style.
"Traquer le vécu, refuser la tricherie"
"C'est quelqu'un qui avait non seulement un tempérament d'acteur, mais aussi des valeurs. Quelqu'un qui avait cette capacité à emmener vers son univers, ce en quoi il croyait", estime Jean-Michel Ribes sur BFMTV.
Jean-Pierre Bacri a été récompensé cinq fois aux César, où il a reçu quatre fois le trophée du meilleur scénario avec Agnès Jaoui, pour Smoking/No Smoking, Un air de famille, On connaît la chanson et Le Goût des autres, et une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle pour On connaît la chanson.
Le comédien et auteur confiait il y a quelques années à l'AFP ne pas aimer les héros. Je "ne crois pas aux types éclatants de bonheur": "traquer le vécu, la sobriété, la pudeur", "refuser la tricherie" est une profession de foi.
Le char Leclerc est un char de combat français de troisième génération, fabriqué à l'arsenal de Roanne par Nexter — anciennement Giat Industries — jusqu'en juillet 2008. Il a été nommé en l'honneur du maréchal Leclerc.
Malgré une mise au point très longue, il devient l'unique char de combat principal des forces blindées françaises, permettant d'assurer la relève de l'AMX-30 B2. Il est prévu qu'il reste en service jusqu'en 2040.
À la suite d'une mise en concurrence avec le char américain M1 Abrams et le char anglais Challenger II8, les Émirats arabes unis commandent le char Leclerc en 1993 et deviennent l'unique client à l'export.
Historique
Développement
Le Leclerc vu de face.
La prise de conscience au cours des années 1970 par l'armée française des insuffisances de l’AMX-30 B2 provoqua en 1977 l’établissement d'un cahier des charges nommé EPC, pour « Engin principal de combat ». L’achat de chars étrangers, comme le M1 Abrams américain, le Leopard 2 allemand ou le Merkava israélien, fut envisagé puis rejeté. De même en 1979, un programme combiné avec l'Allemagne de l'Ouest, sur la base du Leopard 2, n’aboutit pas. Ne restait plus que la solution de la construction d’un modèle national et des études débutèrent donc en ce sens. Son développement sera très long.
Contrairement aux autres programmes occidentaux, on misa plus sur une protection active que passive, dans le but de limiter la masse finale du véhicule. La mobilité, permettant les esquives, et le système de conduite de tir furent particulièrement soignés. En 1986, l'EPC est nommé Leclerc et l'objectif annoncé est de 1 500, remplaçant les 1 200 AMX-30 et le reliquat d'AMX-13 alors en service. Face à la supériorité numérique des blindés du Pacte de Varsovie qui était l'adversaire de référence, un régiment de Leclerc est censé être équivalent à trois régiments de T-80 ou 6 de T-72.
Avec la fin de la guerre froide, il y a une réduction considérable du nombre de régiments de chars, passés de 17 en 1988 à 6 en 2001 et une cible à 406 chars livrés en 2002.
En 1993, la direction générale de l'Armement tablait sur 650 chars de combat pour un budget total de 39 milliards de francs français de l'époque, hors engins de dépannage et porte-chars
En 2001, l'assemblée nationale estime le coût total du programme Leclerc à 5,7 milliards d'euros (37,4 milliards de francs) dont 3,85 milliards d'euros déjà votés en crédits de paiement. Le coût unitaire moyen est alors de 8 millions d'euros (52,5 millions de francs) (6 549 486,47 € pour un S2), en dépassement de 20 % par rapport aux devis initiaux, en raison des surcoûts du maître d’œuvre industriel, de la réduction de cible de 1500 à 406 et de l'étalement du programme tandis que la cour des comptes a évalué le coût unitaire d'acquisition global du char Leclerc (en tenant compte notamment des coûts de développement, d'industrialisation, de pièces de rechange et de systèmes d'armes annexes, de munitions spécifiques, d'infrastructures, d'instruction et d'entraînement) à 15,9 millions d'euros en 2001
Difficultés techniques
En 2003, seulement 23 chars ont été acceptés par la DGA contre une prévision de 45. En 2004, ce furent seulement 12 chars qui furent livrés au lieu des 45 prévus.
Ces retards résultaient non seulement des mouvements sociaux dans Giat industries mais aussi du refus par la DGA des chars livrés du fait de leurs défauts de qualité (ces derniers concernaient notamment les tourelles, dont la rotation pose des problèmes de sécurité, et le viseur caméra thermique).
En fin d'année 2005, la série XXI (tranches 10 et 11, soit un total de 96 chars) entra en production et, au mois de septembre 2007, il ne restait plus qu'environ 8 chars à livrer fin novembre.
Le fonctionnement des récupérateurs de tir ne s'avère pas satisfaisant, de même que certains des épiscopes (environ 8 000 € pièce) qui présentent des défauts d'étanchéité. Ceux-ci sont fabriqués en République tchèque et en République populaire de Chine ; alors que ceux construits en Chine ont passé les tests de contrôle avec succès, les épiscopes tchèques posent un problème.
La disponibilité du Leclerc était inférieure à 40 % en 2005 contre 60 % en 2004.
En 2013, la disponibilité redevient proche des 60 % sur les 254 chars que possède encore l'Armée de terre et qui ont un âge moyen de neuf ans. Le coût unitaire du maintien en condition opérationnelle est de 351 261 € par char. Le nombre de chars en service était de 226 en 2014 et de 241 en 2015 avec un taux de disponibilité de 65 % à cette date.
En 2016, le taux de disponibilité est passé à 61 % sur 241 chars Leclerc en service, seulement 147 chars sont disponibles. Pour un maintien en condition opérationnelle de 20 000 € par mois environ .
Vente aux Émirats arabes unis
En 1993, un contrat de vente de blindés lourds Leclerc est conclu avec les Émirats arabes unis. Il prévoyait la livraison de 388 chars de bataille, deux chars-école et 46 dépanneurs ainsi que les munitions, les pièces de rechange et les moyens d'instruction liés au Leclerc à partir de 1994, pour un montant de 3,2 milliards de dollars.
Afin d'obtenir ce marché, le prix du char Leclerc fut calculé au plus juste tandis que son coût de fabrication unitaire augmentait. En 2000, un problème de mise à niveau des chars provoque l'ajournement des livraisons, le temps pour les deux parties de trouver un accord permettant de reprendre les livraisons le plus vite possible. Le problème venait de la mise à niveau des premiers chars, devant être livrés au standard de la dernière tranche. Giat Industries déploya une forte délégation de deux-cents personnes environ chargées de la remise à niveau des chars. La livraison des 388 chars se termina fin 2003.
Un problème presque identique frappa la livraison des chars de dépannage DNG/DCL pour le même pays. Il fallut remettre tous les chars déjà livrés en conformité avec la dernière évolution du dépanneur (dépanneur nouvelle génération ARV, pour Armored Recovery Vehicle) ; les livraisons furent stoppées alors qu'il restait dix-huit exemplaires à livrer. Le problème résolu, les livraisons reprirent début 2007 et se soldèrent par la livraison des derniers ARV dans le courant du troisième trimestre 2008.
Le contrat émirati constitua un apport de charge considérable pour l'entreprise au cours des dernières années. À titre d'exemple, en 2001, l'exécution de ce contrat représentait environ 25 % de l'activité globale productive de Giat Industries. Cependant, son exécution a conduit à des pertes considérables pour l'entreprise, estimées à plus de 1,3 milliard d'euros en 2000.
Ce contrat a connu un aléa supplémentaire. La négociation, imposée en dollars par les E.A.U., plutôt qu'en francs français, a ajouté du poids à la note finale (l'entreprise « paye » en francs puis en euro, mais est payée, à livraison, en dollars, les fluctuations de ce dernier changeant du tout au tout le rapport pertes/bénéfices final). Un plan d'acomptes favorable avait permis à Giat de dégager des réserves de trésorerie. Mais ces sommes ont fait l'objet de prises de risques inconsidérées qui ont entraîné des pertes de change d'un montant de 150 millions d'euros.
Ce pays cède de 70 a 80 chars à l'armée jordanienne en septembre 2020
Dans le cadre de sa « Renaulution », le constructeur a dévoilé le concept-car de la R5 du 21ème siècle. Elle fait partie des 14 nouveaux modèles qui seront lancés d'ici 2025, dont sept seront 100% électriques. La marque Alpine revient en force sur le devant de la scène.
Les grandes manœuvres sont lancées chez Renault. Luca De Meo, le nouveau patron du constructeur automobile qui a pris les rênes en juillet dernier, vient de présenter les détails de la « Renaulution », un plan stratégique sur le long terme en trois phases : la « Résurrection » jusqu'en 2023 qui se concentrera sur le « redressement de la marge et de la génération de liquidités » ; la « Rénovation » jusqu'en 2025, avec le « renouvellement et l'enrichissement des gammes, contribuant à la rentabilité des marques » ; et, à partir de 2025, la « Révolution » qui « fera basculer le modèle économique du Groupe vers la technologie, l'énergie et la mobilité ».
Cet aggiornamento passera notamment par une « Nouvelle Vague» qui verra le lancement de quatorze modèles d'ici 2025, dont sept seront 100% électriques. Parmi eux se trouvera la Renault 5 électrique dont la marque a dévoilé un prototype tout à fait prometteur. La rumeur qui circulait depuis quelques jours évoquait la présentation d'une R5 et/ou d'une 4L électriques .
La bonne vieille R5 produite entre 1972 et 1984 à plus de 5,5 millions d'exemplaires fera son retour dans cette version qui en reprend quelques-uns des codes les plus emblématiques : la prise d'air sur le capot avant qui cache la trappe de recharge, le fameux logo losange qui s'éclaire ou encore les feux arrière verticaux. « Le design de Renault 5 Prototype s'inspire d'un modèle culte de notre patrimoine. Ce modèle incarne simplement la modernité, un véhicule ancré dans son temps : urbain, électrique, charmant », commente Gilles Vidal, directeur du designRenault
Pour le moment, aucune information technique n'a été divulguée mais l'on sait en revanche que la future Renault 5 électrique sera basée sur la plateforme CMF-B EV qui utilise des pack batteries de 40, 60 et 87 kWh.
Personnellement, on trouve ce Renault 5 Prototype plutôt réussi pour ce qui est de l'évocation de sa devancière. On a perdu le côté frêle et épuré de la R5 d'origine au profit d'un style plus « musclé » qui se veut dans l'air du temps mais n'est pas aussi novateur que le fut celui de la Renault 5 à son époque. On attendra de voir si la version de série attendue en 2023 restera très proche ou non de ce premier jet.
L'autre bonne nouvelle qui ravira les inconditionnels de la marque, c'est la volonté de Renault de repositionner Alpine au cœur de sa stratégie. Les branches Alpine Cars, Renault Sport Cars et Renault Sport Racing vont être rassemblées sous la marque Alpine. L'un des signes forts de ce changement est le nouveau nom de l'écurie de Formule 1 qui devient Alpine F1 Team à la place de Renault F1 Team.
« La nouvelle entité Alpine combinera l'excellence technologique et la passion de la course pour développer des voitures de sport performantes, authentiques et exclusives », annonce Renault. Dans les faits, Alpine s'oriente vers la production de modèles 100% électriques, avec des technologies issues de la F1. Renault annonce d'ores et déjà trois nouvelles Alpine, à commencer par la future remplaçant de l'A110 qui sera développée en partenariat avec Lotus. Au menu également une « compacte sportive » qui pourrait bien être une version sport de la Renault 5 électrique et un cross-over sportif basé sur la plateforme CMF-EV.
Renault 4L et R5 : bientôt de retour en électrique
PUBLIÉ LE 12 JANVIER 2021 À 13:00
MIS À JOUR LE 12 JANVIER 2021 À 18:01
PAR JULIEN JODRY
Les mythiques Renault 4L et R5 bientôt de retour ? C’est ce qu’affirme l’agence Reuters qui précise qu’il s’agira de modèles 100% électriques.
(Mise à jour à 13h00) Renault 4L et R5 : bientôt de retour en électrique – La « Renaulution » est en marche, selon la formule employée en interne pour affirmer le nouveau plan stratégique du groupe français. Le 14 janvier prochain, Luca de Meo, qui a pris ses fonctions à sa tête l’été dernier, en dévoilera les contours. Selon l’agence de presse Reuters, cette vaste réorganisation impliquerait la renaissance d’icônes telles que la 4L et la R5, sous des silhouettes néo-rétro exclusivement mues par l’électricité.
Depuis l’arrivée de Luca de Meo aux commandes du Losange, l’italien de 53 ans donne le sentiment de jouer la sécurité. Plutôt que d’innover véritablement, il préfère capitaliser sur des recettes éprouvées, et ne s’en cache. Il avait lui-même déclaré vouloir s’inspirer de la stratégie de montée en gamme administrée par Carlos Tavarès à la marque Peugeot, ces dernières années. Renault entend ainsi « premiumiser » ses futurs modèles en vue d’améliorer ses marges et donc sa profitabilité. Pour y parvenir, la firme Alpine sera mise à contribution en devenant la griffe des variantes les plus dynamiques du catalogue Renault, en remplacement des finitions GT Line, récemment rebaptisées RS Line. Ces versions « Alpine Line » pourraient être chapeautées par de véritables sportives badgées Alpine, à l’avenir.
C’est dans les vieilles marmites…
Si la rumeur se vérifie, Luca de Meo a également la volonté de nous resservir une recette concoctée par ses soins, dans les années 2000. En effet, il fut l’homme à l’origine d’un des come-back les plus retentissants de ce début de siècle en réinventant la Fiat 500. Dans quelques années, il souhaite qu’un sort identique soit réservé aux 4L et R5, respectivement disparues en 1992 et 1996.
La particularité de ces nouveaux modèles résidera dans leur mode de propulsion, puisqu’ils tourneraient le dos à des blocs thermiques. Exclusivement électriques, les futures Renault 4L et R5 pourraient reposer sur la plate-forme existante de la Zoe ou s’en remettre au soubassement plus moderne nommé CMF-EV, dont disposera la future Renault Mégane électrique, fin 2021.
Une offre complémentaire
Mais assurément, la future « 4L’ectrique » constituera l’offre la plus populaire de cette nouvelle gamme électrique. Sans afficher la rusticité de la Citroën Ami, elle devrait essentiellement se destiner à l’autopartage, dans les centre-villes. De son côté la R5 électrique offrira une plus grande polyvalence pour rejoindre les valeurs d’autonomie prônées par la Zoe, en approchant les 400 km.
Des Alpine électriques aussi…
Enfin, Reuters affirme également que Renault envisage de lancer trois modèles électriques sous giron Alpine. A terme, il se murmure que l’artisan dieppois renoncerait purement et simplement à l’énergie fossile, au risque de se mettre à dos les nostalgiques de la Berlinette. Rendez-vous le 14 janvier, sur Auto-Moto, pour découvrir si ces informations se vérifient, lors du lever de voile du plan stratégique « Renaulution ».
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