Monde : France
LA DETTE DE LA FRANCE ATTEINT PRESQUE 100% DU PIB !
La dette publique de la France ressortait à 99,5% du produit intérieur brut à fin juin.
La France continue de s'endetter. La dette publique de l'Etat s'est accrue de 16,6 milliards d'euros au deuxième trimestre, pour s'établir à 2.375,4 milliards d'euros. Elle représente actuellement 99,5% du PIB, a annoncé vendredi l'Insee dans un communiqué. Les mesures de soutien du gouvernement ont contribué à alourdir le fardeau des déficits budgétaires et de la dette publique. "Moins ambitieux que le précédent, le programme de stabilité d'avril 2019 a revu à la baisse les objectifs de réduction du déficit et de la dette publics", relevait dernièrement, la Cour des comptes.
Reste que les mesures de relance budgétaire d’environ 10 milliards de dollars annoncées en réponse à la crise des Gilets jaunes et les allègements fiscaux de 5 milliards de dollars “ont dopé la consommation. L’argent ainsi distribué a été en partie utilisé pour se constituer une épargne de précaution, comme le veut la tradition française. Mais il servira de matelas d’amortissement en 2020, lorsque la détérioration attendue de la conjoncture internationale aura un impact plus important sur l’économie française”, jugeait récemment Saxo Bank.
Projet de loi anti-gaspillage: Le Sénat dit non à la consigne
DECHETS La secrétaire d’Etat à la Transition écologique, Brune Poirson, espère toujours mettre en place cette mesure d’ici à 2022.
La lutte contre le gaspillage franchit une nouvelle étape : le Sénat à majorité de droite a adopté vendredi en première lecture, à l’unanimité moins une voix, le projet de loi pour une économie circulaire, amputé de sa mesure polémique, la consigne pour recyclage des bouteilles en plastique. Le texte « Lutte contre le gaspillage et économie circulaire », largement étoffé par les sénateurs, doit maintenant aller à l’Assemblée nationale, sans doute en novembre ou décembre.
La France ne collecte que 57 % de ses bouteilles en plastique
La secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson a eu beau argumenter, plaider, réassurer, rien n’y a fait. Le Sénat, dans un quasi-consensus, est resté sur ses positions quant à la consigne, la réservant au réemploi et à la réutilisation. La chambre des territoires a donc exclu la consigne pour recyclage des bouteilles en plastique, y voyant un « non-sens écologique », alors que le gouvernement espère la mettre en place d’ici à 2022. L’UE a fixé un objectif de 90 % de collecte des bouteilles en plastique en 2029, quand la France plafonne à 57 %.
Oui, nous avons eu des divergences claires mais nous continuons à avoir un texte solide, qui sera amendé et encore renforcé par les députés.
L’ambition du gouvernement est intacte.
La ministre a fait contre mauvaise fortune bon cœur, estimant que « la mesure phare du texte » n’est pas la consigne, mais l’interdiction d’éliminer les invendus non-alimentaires (vêtements, produits d’hygiène et de beauté…). Cette interdiction, vantée par la ministre comme « une première mondiale », a été votée par le Sénat comme les autres mesures majeures du texte : le renforcement du principe du pollueur/payeur, qui est étendu à de nouveaux secteurs (jouets, matériaux de construction, articles de sports, de bricolage, lingettes et produits du tabac) ou encore mise en place d’un indice de « réparabilité » des équipements électriques et électroniques.
Objectif de 100 % de plastique recyclé d’ici à 2025
« On aura prouvé que le Sénat n’est pas une assemblée de ringards climatosceptiques », a déclaré le président de la commission de l’Aménagement du territoire et du développement durable Hervé Maurey (centriste) à l’issue d’une semaine de débats parfois tendus avec la ministre. « On a montré qu’on était capables d’être à l’avant-garde du combat pour l’écologie et pour la planète ». A sa sortie du Sénat, le texte « est beaucoup plus ambitieux », s’est-il félicité, tandis que la ministre estimait que « le texte est enrichi après son passage au Sénat ».
Le Sénat a inscrit dans la loi l’objectif de 100 % de plastique recyclé d’ici au 1er janvier 2025, porté par le gouvernement. Il a revu à la hausse les objectifs de prévention de la production de déchets, avec un objectif global de réduction des déchets de 15 % d’ici à 2030 par rapport à 2020. La France produit aujourd’hui cinq tonnes de déchets par an et par personne.
Le principe pollueur-payeur aux chewing-gums
Le Sénat a étoffé le volet « antigaspi » avec des mesures concernant les invendus alimentaires : renforcement des contrôles de la qualité des dons aux associations, augmentation de l’amende sanctionnant la destruction de denrées alimentaires consommables. Il a encore interdit, à compter du 1er janvier 2021, la distribution gratuite de bouteilles en plastique dans les établissements recevant du public, encouragé le développement de la vente en vrac, l’installation des corbeilles de tri dans l’espace public et l’utilisation des pneus rechapables ou rechapés. Il a aussi appliqué le principe pollueur-payeur aux chewing-gums, « un fléau » a reconnu la ministre, et créé une obligation pour les éco-organismes de déclarer leur flux de déchets vers l’étranger. Plusieurs sénateurs ont regretté que le texte n’aille pas aussi loin qu’espéré. Guillaume Gontard (CRCE à majorité communiste) a notamment déclaré qu'« on reste encore une fois au milieu du gué ». Reste maintenant à l’Assemblée nationale de voter.
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L'Ex-président de la République Jacques Chirac est mort
Affaibli depuis de longues années, celui qui fut chef de l'État de 1995 à 2007 s'est éteint ce jeudi à son domicile parisien. Jacques Chirac avait 86 ans.
Par Le Point.fr (avec AFP) Modifié le 26/09/2019 à 16:15 - Publié le 26/09/2019 à 11:59 | Le Point.fr
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Les médecins avaient à plusieurs reprises annoncé à sa femme Bernadette et sa fille Claude que le pronostic vital de l'ancien président était désormais engagé. Jacques Chirac est mort ce jeudi à son domicile parisien de la rue de Tournon, qu'il ne quittait plus depuis septembre 2016, où il avait été rapatrié du Maroc pour être hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière pour une infection pulmonaire. Une minute de silence a été aussitôt observée à l'Assemblée nationale, ainsi qu'au Sénat, où le décès de Jacques Chirac a été annoncé en séance. L'industriel François Pinault, ami intime du couple Chirac, a fait part dans un communiqué de son « infinie tristesse ».
Les Français pourront, « dans les jours qui viennent », rendre hommage au président Jacques Chirac « dans un lieu qui reste à définir », a annoncé à l'Agence France-Presse son gendre Frédéric Salat-Baroux. Le Point a, lui, décidé de consacrer un numéro exceptionnel à la mémoire de Jacques Chirac, disponible dès maintenant en version numérique et demain en kiosque.
Âgé de 86 ans, Jacques Chirac était affaibli depuis son départ de l'Élysée en mai 2007. Il avait été hospitalisé à plusieurs reprises, notamment en décembre 2015 en raison d'un affaiblissement général. Il avait par ailleurs été victime d'un accident vasculaire cérébral en 2005. Selon ses proches, l'ancien chef de l'État avait été très éprouvé par la mort de sa fille aînée, Laurence, en avril 2016. La dernière apparition de Jacques Chirac à une cérémonie officielle remontait au 21 novembre 2014, lors de la remise du prix de la Fondation Chirac au musée du Quai Branly. Il était apparu diminué, la main sur l'épaule de son garde du corps. Le président d'alors, François Hollande, et Alain Juppé, son ancien Premier ministre, avaient tenu à accompagner l'ancien chef de l'État.
Jacques Chirac, ex-président populaire
Élu en 1977, réélu triomphalement deux fois à la Mairie de Paris, Jacques Chirac a personnalisé pendant près de deux décennies la capitale à un poste que cet illustre Corrézien, en fait natif du 5e arrondissement de Paris, n'a quitté que la veille de sa prise de fonction de président de la République. Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing de 1974 à 1976, puis de François Mitterrand de 1986 à 1988, deux fois élu à l'Élysée (en 1995 et en 2002), Jacques Chirac avait conservé une exceptionnelle popularité auprès des Français. Ses mandats élyséens resteront marqués par son « non » à la seconde guerre d'Irak, la fin de la conscription militaire, la reconnaissance de la responsabilité de l'État français dans les crimes nazis, le passage au quinquennat, le cri d'alarme (« notre maison brûle ») face à la dégradation de l'environnement, une première victoire importante sur l'absurde mortalité routière.
Restera également un musée qui, de son vivant, avait déjà pris son nom : le musée du Quai-Branly-Jacques-Chirac. Passionné à titre personnel par les arts premiers et les civilisations lointaines, Jacques Chirac a voulu et porté ce musée pour défendre les cultures et les peuples menacés par la mondialisation. Pendant sa présidence, Jacques Chirac, que l'on surnomma « l'Africain », a visité près de 40 pays sur le continent.
RETRAITE : LE GOUVERNEMENT PRÉPARE SES ARGUMENTS POUR VOUS INCITER À TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS
Le Premier ministre vient de demander au Conseil d’orientation des retraites de réaliser des projections sur l’avenir du système d’ici à 2030. Des données qui lui permettront de trancher entre l’âge pivot ou l’allongement de la durée de cotisation pour assurer, d’ici à 2025, l’équilibre du régime.
S’appuyer sur des données fiables et indiscutables. C’est le souhait d’Édouard Philippe pour justifier des mesures d’allongement de la vie active. “Le Conseil d’orientation des retraites a fait, avant l’élection présidentielle, des projections financières. Elles ont été révisées depuis. J’ai noté que ces changements avaient suscité des interrogations. Voire des soupçons”, a regretté le locataire de Matignon lors de son discours devant le Conseil économique et social, le 12 septembre dernier. “Je veux que le débat s’engage sur des bases incontestables et je l’espère, partagées”, a-t-il ajouté.
Le va-et-vient des chiffres ne plaide pas en faveur de leur crédibilité. D’ailleurs, la CFDT, un des rares syndicats à soutenir la réforme des retraites, ne s’est pas privée de mettre en doute les sirènes préconisant un effondrement financier du régime des retraites. “Pour nous, la trajectoire est bonne, le système va vers l’équilibre voire même des excédents”, affirmait déjà il y a quelques semaines Frédéric Sève, négociateur retraite pour la centrale. Nul besoin, selon le syndicat, d’avoir à prendre des mesures d’urgence pour repousser l’âge de départ à la retraite avant la mise en place du système universel programmé pour 2025.
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Pour clore le débat, l’exécutif veut donc s’appuyer sur des chiffres précis. Dans la lettre de mission envoyée au Conseil d’orientation des retraites (Cor) jeudi 19 septembre, Édouard Philippe demande la réalisation de projections sur l’avenir du régime d’ici à 2030. Habituellement, l’organisme fait des évaluations sur le plus long terme à 20 ou 30 ans. La mission est claire : présenter les trajectoires de recettes, de dépenses et de soldes du système. Il s’agit aussi d’avoir une vision sur la part que les dépenses de retraite représenteront par rapport au PIB, sachant qu’aujourd’hui elle est de 14%.
Après la partie constat, Édouard Philippe demande aussi au Cor de déterminer l’ampleur des mesures qu’il faudrait prendre pour garantir l’équilibre en 2025. Il souhaite que le Conseil précise “la contribution que pourrait apporter chacun des trois leviers que sont le montant de la pension moyenne, l’âge moyen de départ à la retraite et le taux de prélèvement, au redressement de l’équilibre financier en 2025”. Il s’agit donc de déterminer quelle pourrait être la mesure la plus efficace. En fonction de l’option choisie, l’exécutif souhaite savoir quelles sont les différentes catégories de la population qui seraient les plus impactées. Le Conseil d’orientation des retraites doit rendre sa copie avant le 22 novembre.
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La Mobylette (contraction de mobile et de bicyclette) est à l'origine un modèle et une marque déposée de cyclomoteur de chez Motobécane
Elle appartient à la société MBK Industries
L'invention, en 1949, de la Mobylette revient à Éric Jaulmes, directeur technique depuis 1941 et Charles Benoit, son oncle, dirigeant et co-fondateur avec Abel Bardin et Jules Bénézech, de Motobécane. Déjà quelques années avant, l'ingénieur Marcel Morel de chez Monet-Goyon avait fait une étude sur un cyclomoteur de 49 cm3 qui ne sera pas retenu par sa direction. Le premier modèle sera vendu sous l'appellation « Mobylette AV 3 », il est devenu, avec le VéloSoleX, un deux-roues populaire en France des années 1960 aux années 1990.
Dans les années 1970, le modèle le plus courant est l'AV 88, appelé couramment la « bleue », que les jeunes aimaient modifier pour avoir de meilleures performances (cylindre C52, culasse de AV 89 chaudron, carburateur Dell Orto 15 mm voire plus, pot de détente, petit guidon, garde-boue en aluminium, etc.). Pendant un temps, Motobécane est le plus gros producteur de deux-roues motorisés au monde grâce à ce modèle. Ses surnoms sont multiples, tels que « brêle », « meule », etc. et surtout « mob ». Le nom « Mobylette » est apparu dès le premier modèle, dit « AV 3 » qui désigne aussi le type de son moteur. Elle a ensuite évolué avec le moteur AV 7 qui abandonne le piston à déflecteur pour un balayage Schnürle à deux transferts et adopte un cylindre en alliage léger revêtu de chromé dur, conçu sous la direction d'Éric Jaulmes.
À la fin des années 1970 apparaît le moteur plus moderne du 51v l'AV10 à admission par clapets, conçu par l'ingénieur Jean Bidalot, qui évite le retour du mélange vers le carburateur et augmente la pression de transfert.
Le gouvernement recule sur la réduction d'une aide pour les seniors
Orange avec AFP-Services, publié le mardi 24 septembre 2019 à 16h31
Le Premier ministre a reconnu que "cette décision aurait mérité une concertation beaucoup plus approfondie".
Tout le monde était contre : droite, gauche et majorité. Alors mercredi 24 septembre, en pleine séance de questions au gouvernement, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé renoncer au projet de suppression de l'exonération fiscale accordée aux personnes âgées non-dépendantes quand elles emploient une aide à domicile.
"J'ai demandé à la ministre du Travail de renoncer à cette mesure", a indiqué Édouard Philippe devant l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement. "Je veux donc rassurer les professionnels et les employeurs: ces mesures n'entreront pas en vigueur", a-t-il ajouté.
Le gouvernement avait envisagé de supprimer l'an prochain un avantage accordé spécifiquement aux personnes âgées de plus de 70 ans qui emploient une aide à domicile, en le réservant aux seuls seniors dépendants (bénéficiant de l'APA, l'allocation personnalisée d'autonomie) ou en situation de handicap.
Cette mesure, prévue dans le prochain projet de loi de finances qui doit être présenté en Conseil des ministres vendredi, a immédiatement suscité de vives critiques de la part des oppositions, à gauche comme à droite. La grogne avait également gagné la majorité et plusieurs députés de La République en marche avaient fait part de leurs grandes réserves au Premier ministre.
"Cette décision aurait mérité une concertation beaucoup plus approfondie", a reconnu mercredi Édouard Philippe, en réponse à une question d'un député LR, Gilles Lurton. Selon le Premier ministre, l'annonce de cette mesure ne correspond pas "aux conditions qui sont conformes à ce que je fixe comme objectif et ce que je veux suivre comme méthode s'agissant de l'acte II du quinquennat".
Le chef du gouvernement a précisé que la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, "fera parvenir rapidement d'autres propositions qui seront soumises à concertation avec les parlementaires et avec les secteurs concernés".
"Radicale", "haine": la volte-face d'Emmanuel Macron et de son gouvernement sur Greta Thunberg
24/09/2019 à 10h34
Le président de la République et plusieurs membres du gouvernement mettent publiquement leurs distances avec l'adolescente suédoise. Un comportement qui a largement évolué depuis le début de l'année. Au lendemain du discours engagé de Greta Thunberg à l’ONU au cours duquel la jeune Suédoise a, dans des propos incisifs et emplis de colère, accusé les dirigeants du monde de "trahison" pour leur inaction face au réchauffement climatique, les réactions politiques se sont multipliées.
Tôt ce matin, c’est le président de la République Emmanuel Macron lui-même qui, sur les ondes d’Europe 1, a dénoncé les accusations de l’adolescente, les qualifiant de "positions très radicales." En déplacement à New York pour l'Assemblée générale des Nations unies, le chef de l'Etat qui semble faire volte-face sur l'adolescente, a également tenu à souligner les efforts français en matière de protection de l’environnement.
"Je n’ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement allemand, aujourd’hui, sont en train de bloquer. […] Quand je vois qu’on va fermer l’ensemble de nos activités charbon, qu’on stoppe l’exploitation d’hydrocarbures, qu’on est en train de bouger, je ne suis pas sûr que ce soit la voie la plus efficace", a-t-il précisé.
Cependant, le locataire de l’Elysée, qui avait invité les militants pour le climat à aller manifester en Pologne, a assuré que "Toutes les mobilisations de notre jeunesse ou des moins jeunes sont utiles. […] Je pense surtout maintenant qu’on a besoin qu’on ait une jeunesse qui nous aide à faire pression sur ceux qui bloquent, en se mobilisant, et qui aussi participent à des actions très concrètes."
"Les jeunes ont raison", estimait De Rugy
Une position présidentielle qui tranche bien avec celle d’il y a plusieurs mois. En février dernier, cette même Greta Thunberg avait été reçue à l’Elysée par Emmanuel Macron, en compagnie de jeunes européens engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Lors de cet entretien, elle avait appelé à une "mobilisation" mondiale à ce sujet.
Alors ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy s’était, sur BFMTV, réjouit de cette rencontre. "Les jeunes ont raison, on n'en fait jamais assez. Mais évidemment selon les pays, selon les régions du monde, on voit bien que les situations sont différentes", avait-il commenté. Des propos qui tranchent avec les critiques actuelles, d’autant que le ministre - qui a depuis quitté le gouvernement - avait également souligné "comprendre cette impatience" de la jeunesse.
Quelques mois plus tard, alors que l’adolescente devait s’exprimer devant les députés français à l’Assemblée nationale, ce sont certains députés LaREM qui avaient fait part de leur désapprobation. "Pourrait-on mettre autant à l'honneur les scientifiques, les personnes qui agissent depuis des années pour la planète. Utiliser le manichéisme du Bien contre le Mal est bien trop simple pour agir dans un monde complexe", avait tweeté la députée Bénédicte Peyrol.
"Presque de la haine"
Ce mardi matin, la Secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Brune Poirson y est également allée de son tacle sur l’adolescente. Au micro de France Inter, celle qui est également Vice-présidente de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement a, à l’image d’Emmanuel Macron, reproché à la jeune femme son ton virulent devant l’ONU.
"Il est important d'avoir des personnes qui éveillent les consciences. Mais quelles sont les solutions qu’elle met sur la table? Je ne sais pas. On ne peut pas mobiliser avec du désespoir, presque de la haine", a-t-elle estimé. Dans la suite de son entretien, Brune Poirson a également, en guise de conclusion, invité la jeune Suédoise à s’asseoir autour d’une table et à se "retrousser les manches."
Invité sur BFMTV ce matin, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a lui-aussi contredit Greta Thunberg, assurant que "la France est un des pays qui en fait le plus en matière de réchauffement climatique. La France est aujourd'hui une locomotive en la matière et le président Macron en fait beaucoup à ce sujet." "Il ne faut pas non plus créer une génération de déprimés autour de ce sujet", a ajouté le ministre.
Thomas Cook: Le voyagiste britannique fait faillite
ECONOMIE Les autorités vont devoir organiser un rapatriement massif de quelque 600.000 touristes dans le monde
Mathias Cena
Publié le 23/09/19 à 03h47 — Mis à jour le 23/09/19 à 14h11
Le voyagiste britannique Thomas Cook a annoncé lundi qu’il faisait faillite après avoir échoué au cours du week-end à trouver des fonds nécessaires pour sa survie, et va entrer en « liquidation immédiate ».
Les autorités vont devoir organiser un rapatriement massif de quelque 600.000 touristes dans le monde dont 150.000 pour la Grande-Bretagne, deux fois plus que lors de la faillite de la compagnie aérienne britannique Monarch il y a deux ans, soit l’opération la plus importante pour des civils depuis la Seconde Guerre mondiale.
« Malgré des efforts considérables (au cours du week-end), les discussions entre les différentes parties prenantes du groupe et de nouvelles sources de financements possibles n’ont pas débouché sur un accord. Le conseil d’administration a donc conclu qu’il n’avait d’autre choix que de prendre les mesures pour entrer en liquidation judiciaire avec effet immédiat », explique le communiqué.
En parallèle, l’autorité britannique de l’Aviation (CAA) a indiqué que le groupe Thomas Cook, « tour-opérateur et compagnie d’aviation à la fois, a cessé ses activités avec effet immédiat. Toutes les réservations Thomas Cook, vols et séjours, sont désormais annulées ».
Le plus ancien tour-opérateur indépendant du monde
Né en 1841, le plus vieux tour-opérateur indépendant du monde compte 22.000 employés dont 9.000 au Royaume-Uni. Le voyagiste, très lourdement endetté, a vu son horizon s’assombrir ces dernières années à cause de la concurrence acharnée des sites Internet de voyage à bas prix et de la frilosité de touristes inquiets du Brexit, notamment. Il avait annoncé une perte abyssale de 1,5 milliard de livres pour le premier semestre, pour un chiffre d’affaires de quelque 10 milliards.
Son destin s’est joué en quelques jours : des créanciers lui ont demandé la semaine dernière de trouver 200 millions de livres (227 millions d’euros) de financements supplémentaires pour qu’un plan de sauvetage déjà accepté de 900 millions de livres et mené par le chinois Fosun, premier actionnaire, soit validé. Des discussions marathon ont eu lieu tout le week-end, mais en vain.