Monde : France
Saint-Brieuc : Il trouve des liasses de billets en francs cachés dans les murs de son appartement
FAUSSE JOIE L’heureux propriétaire du logement ne pourra pas les échanger
La vraie fausse joie. A Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), un homme qui rénovait son nouvel appartement a eu la surprise de découvrir des liasses de billets cachés entre la laine de verre et la cloison. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il s’agit de francs, et qu’il n’est plus possible de les échanger contre des euros.
L’histoire rapportée par Ouest-France a de quoi faire sourire. Elle s’est déroulée il y a quinze jours dans un vieux bâtiment du quartier Saint-Michel, non loin du centre de la préfecture des Côtes-d’Armor. Alors qu’il entreprend des travaux de rénovation dans son nouveau logement, Ivory a vu des billets tomber par dizaines à ses pieds : 72.900 francs au total, soit un peu plus de 11.000 euros.
Plus de 50 millions de billets en circulation Passé la joie de cette improbable découverte, le trentenaire a rapidement compris qu’il ne pourrait pas tirer grand-chose de son butin, les francs n'étant plus échangeables depuis 2012. « Au pire des cas, je pourrais tapisser mes nouvelles toilettes avec », a fait savoir le jeune homme à Ouest-France. On pense aussi à un Monopoly du XXe siècle.
En 2012, la Banque de France avait estimé qu'il restait 55 millions de billets en francs encore en circulation, soit l’équivalent de 8,38 millions d’euros.
Affaire Bygmalion : la Cour de cassation confirme le renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal L’ancien président de la République comparaîtra devant le tribunal correctionnel pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012.
Par Simon Piel Publié aujourd’hui à 14h10, mis à jour à 15h00
Ses avocats auront tout tenté. En vain. Nicolas Sarkozy devra bien répondre de son rôle dans l’affaire Bygmalion devant un tribunal correctionnel. La Cour de cassation a confirmé définitivement mardi 1er octobre le renvoi en procès de l’ancien président de la République pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle malheureuse de 2012. Un procès était suspendu depuis deux ans et demi à de nombreux recours.
Le Conseil constitutionnel avait déjà rejeté la question prioritaire de constitutionnalité soulevée par Nicolas Sarkozy, qui arguait de la règle du non bis in idem qui veut que l’on ne peut être condamné deux fois pour les mêmes faits. Il estimait l’avoir déjà été définitivement par le Conseil constitutionnel en 2013. Les « sages » avaient alors confirmé le rejet de ses comptes à cause d’un dépassement de 363 615 euros qu’il avait dû rembourser. Mais cette sanction avait été prononcée avant la révélation au printemps 2014 d’un système de fausses factures visant à dissimuler l’explosion du plafond de dépenses de ses meetings – près de 20 millions d’euros de dépassement –, organisés par l’agence Bygmalion.
De son côté, la Cour de cassation avait notamment à se prononcer, mardi 1er octobre, sur la validité de l’ordonnance de renvoi. Les conseils de Nicolas Sarkozy avaient souligné que l’un des juges d’instruction saisi – le magistrat aujourd’hui à la retraite Renaud Van Ruymbeke – avait refusé de signer l’ordonnance de renvoi marquant ainsi son désaccord avec son collègue Serge Tournaire, premier juge saisi. La Cour suprême de l’ordre judiciaire a définitivement validé l’ordonnance de renvoi. Elle devait aussi trancher sur une série d’irrégularités soulevées par sept des prévenus dans l’arrêt de la chambre de l’instruction du 25 octobre 2018 qui avait confirmé leur renvoi en correctionnelle.
Candidat déconnecté de sa campagne « peu crédible »
Dans l’ordonnance de renvoi, désormais validée de façon définitive, le magistrat Serge Tournaire distinguait plusieurs niveaux de responsabilité. Celles des dirigeants de Bygmalion, des cadres de l’UMP, du directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy et, enfin, celle du candidat. A son propos, le juge d’instruction écrit que « plus que quiconque, il était supposé connaître, respecter et faire appliquer par ses équipes les dispositions légales » en matière de financement de campagne.
« L’autorité de Nicolas Sarkozy, son expérience politique et l’enjeu que représentait pour lui sa nouvelle candidature à la magistrature suprême rendent peu crédible l’hypothèse d’un candidat déconnecté de sa campagne laissant ses équipes ou son parti et ses dirigeants agir en dehors de lui et décider de tout à sa place », ajoute-t-il.
A l’issue de son instruction, le juge a considéré que « Nicolas Sarkozy a incontestablement bénéficié des fraudes révélées par l’enquête qui lui ont permis de disposer, lors de sa campagne de 2012, de moyens bien supérieurs à ce que la loi autorisait (…). Toutefois, l’enquête n’a pas établi qu’il les avait ordonnées, ni qu’il y avait participé, ni même qu’il en avait été informé ». C’est pour ces raisons que Nicolas Sarkozy n’est pas poursuivi pour les infractions de « faux », « d’escroquerie » ou de « recel d’abus de confiance », comme les autres mis en examen.
Nicolas Sarkozy doit par ailleurs être jugé prochainement dans le cadre de l’affaire dite « Bismuth » – du nom choisi par l’ancien président pour utiliser un téléphone occulte – pour « trafic d’influence » et « corruption » d’un haut magistrat de la Cour de cassation. Il est, en outre, mis en examen depuis mars 2018 dans l’enquête sur le financement libyen présumé de sa campagne de 2007, pour « corruption passive », « recel de détournements de fonds publics libyens » et « financement illégal de campagne électorale ». La cour d’appel de Paris doit examiner, le 17 octobre, sa requête pour demander l’annulation de ces poursuites.
Octobre rose : le dépistage du cancer du sein est-il efficace ? 07h21, le 01 octobre 2019 , modifié à 12h07, le 01 octobre 2019
Le coup d'envoi d'Octobre rose, mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, est donné ce mardi.
ON DÉCRYPTE
Ce mardi 1er octobre marque le premier jour d'Octobre rose, mois de sensibilisation contre le cancer du sein. L'un des objectifs de cet événement : encourager les femmes à participer au dépistage généralisé mis en place en 2004, soit une mammographie tous les deux ans entre 50 et 74 ans. Pourtant, chaque année en France, il y a encore 50.000 nouveaux cas et 12.000 femmes qui meurent du cancer du sein. Alors, certains remettent en cause l’efficacité du dépistage. Mais que lui reproche t-on ? Et comment l'améliorer ? Europe 1 fait le point.
Un constat inquiétant, d'abord : seule la moitié des femmes suivent à la lettre le dépistage généralisé du cancer du sein et font bien une mammographie tous les deux ans avec le bon reçu à partir de leur 50 ans. Ce qui est très peu, même si entre 10 et 15% des femmes font un dépistage hors protocole, avec une ordonnance de leur gynécologue.
La piste du dépistage individualisé
Le sur-diagnostic, ensuite, demeure un problème important. Certaines tumeurs sont des cancers qui n'évoluent pas mais qui sont quand même traitées, dans le doute. Ces cas représentent 10 à 15 % des cancers du sein aujourd'hui. Les patientes traversent ainsi, inutilement, une période de traitements et d'angoisses. Enfin, les faux positifs - des lésions qui ont l'air cancéreuses mais qui s'avèrent finalement bénignes à la biopsie - sont encore très nombreux.
Pour remédier à ces problèmes, la piste du dépistage individualisé est évoquée. Chaque femme ferait des examens en fonction de son propre risque. Ainsi, une femme à risque élevé - en raison notamment d'antécédents familiaux, hormonaux ou d'une mauvaise hygiène de vie -, pourrait commencer les mammographies plus tôt, à 40 ans, et les faire ensuite tous les ans. Une femme à faible risque pourrait, elle, commencer plus tard, à 50 ans, et n'en faire que tous les trois ou quatre ans seulement.
Par Eve Roger, édité par Laura Andrieu
VERS LA FIN DU CIMETIÈRE DE LOCOMOTIVES AU TRIAGE DE SOTTEVILLE
Par : B. Collardey
Depuis une dizaine d’années, la SNCF stocke ses locomotives réformées ou en réparation différée sur un pinceau de 12 voies du faisceau de débranchement du triage de Sotteville, suite à sa libération par le trafic fret. Il s’agit d’engins électriques et thermiques y compris des locotracteurs rapatriés depuis tous les EMT du réseau par convois spécialisés. Leur mise en garage nécessite des visites régulières pour certains d’entre eux pouvant être transformés ou vendus à des pays étrangers. Au plus fort des garages, qui donnent une assez mauvaise image de l’entreprise, aux yeux du public, quelque 400 pièces y ont été entreposées. Depuis quelques années, le TC de Sotteville-Quatre-Mares, tout proche, assure la déconstruction annuelle de 100 à 130 engins moteurs, mais la SNCF, voulant faire cesser ce spectacle de désolation, a signé un contrat pour la casse de 1 070 unités sur sept ans avec la société Ecore Services, implantée à Dommary-Baroncourt (Meuse), qui assure déjà le démantèlement de voitures voyageurs et de matériels inox.
Triste nouvelle pour la petite lucarne française. Eliane Gauthier, qui interprétait Julie dans "L'Ile aux enfants", est morte le dimanche 29 septembre 2019. Ses proches ont expliqué les circonstances de cette nouvelle brise-coeur...
Coup dur pour les grands enfants qui sont nés au début des années 1970. Éliane Gauthier, qui jouait Julie la marchande de bonbons de L'Ile aux enfants, a rejoint les cieux le dimanche 29 septembre 2019 – annonce sa famille à l'AFP. Un cancer a eu raison de sa force et de sa détermination. Elle était âgée de 72 ans. "Tu as apporté, par ta nature joyeuse et ton grand talent de comédienne, une immense contribution à la réussite de cette belle aventure" lui écrivait Christophe Izard, cocréateur du programme, dans une jolie lettre de soutien quelques jours avant le drame.
Éliane Gauthier était une femme pleine de surprises. Comédienne, danseuse, elle avait également mis ses capacités extralucides à profit. Après avoir participé à L'Ile aux enfants auprès de Casimir, elle a rédigé de nombreux ouvrages sur les arts divinatoires, dont La Voyance pour les nuls ou Le psychiatre et la voyante, le dialogue improbable. Impossible de savoir, désormais, si elle lisait l'avenir dans les bonbons ou le gloubi-boulga..
Un être vous manque et tout est dépeuplé. L'Ile aux enfants a d'ailleurs perdu plusieurs de ses habitants. En début d'année, c'est Patrick Bricard, alias François le marchand de ballons, qui quittait notre horizon. Il rejoignait son ancien complice, Henri Bon, le facteur du pays imaginaire, mort en 2015. "Éliane, tu ne marchais pas, tu dansais. Tu ne parlais pas, tu enchantais ton entourage, écrit Jean-Louis Terrangle, ancien Monsieur Du Snob, sur Facebook. Tu as toujours eu le don de rendre chaque instant merveilleux et magique. C'est ton regard de femme qui m'a donné confiance, qui m'a donné le courage de me réaliser en tant qu'homme. Chacun de tes regards était un espoir."
Diffusée de 1974 à 1982, l'émission devait initialement durer trois mois. Au final, Christophe Izard et Yves Brunier ont imaginé 968 épisodes. Des enfants heureux, des monstres gentils... oui, c'était un paradis.
Le 30 Septembre 2019 - 10h23
Décès de Gaëlle Voiry, Miss France 1990, dans un accident de la route en Savoie
La quinquagénaire et un ami ont été mortellement percutés samedi par une voiture alors qu’ils effectuaient une randonnée à vélo.
Par C. Si. avec B.D. Le 29 septembre 2019 à 12h46, modifié le 29 septembre 2019 à 14h56
Deux cyclistes, une femme et un homme âgés respectivement de 50 et 52 ans, sont morts samedi soir sur les routes de Chens-sur-Léman (Haute-Savoie). Ils ont été fauchés par un automobiliste alors qu'ils terminaient une sortie à vélo sur la D1005.
Une simple parenthèse dans sa vie Parmi les deux victimes se trouvait celle qui a été sacrée Miss France en 1990, révèle le Dauphiné Libéré. Il s'agit de Gaëlle Voiry, qui habitait à Combloux, un village haut-savoyard. Cette mère de trois enfants avait été Miss Aquitaine en 1989 et avait participé au concours de Miss Univers l'année suivante. Invitée en 2017 de l'émission « C'est mon choix » pour témoigner de son expérience de Miss, elle était alors gérante d'une société de nettoyage tertiaire à Lyon.
Durant cette émission, Gaëlle Noiry a aussi confié avoir longtemps caché cette tranche de vie à ses enfants et dans son milieu professionnel. « J'avais plein d'autres belles histoires à leur raconter (...) Ce titre ne m'appartenait. Ce n'était pas mon chemin. Je n'avais ni envie de faire de la télé, ni d'être mannequin », a-t-elle expliqué au micro d'Evelyne Thomas. Depuis plusieurs années, celle qui était devenue responsable de la communication d'une société spécialisée dans le tourisme de luxe s'était rapprochée à nouveau du comité Miss France et de sa patronne Sylvie Tellier.
Sylvie Tellier «très choquée» « Je suis très choquée, explique au Parisien cette dernière. C'est un drame épouvantable… Gaëlle était une femme dynamique, très sportive, elle faisait beaucoup de ski et de vélo. Il y a quelques années, on avait organisé à deux reprises un week-end d'intégration avec les miss à Megève. Gaëlle était venue, elle skiait très bien. Elle était très sympathique. Elle avait été élue en 1990. A cette époque, les Miss étaient moins connues qu'aujourd'hui. Le concours était encore retransmis sur France 3. »
« C'est fou que ce soit aussi dangereux de faire du vélo en France, poursuit la présidente du comité Miss France. En avril déjà, Morgane Rolland, une jeune femme de 22 ans qui avait été élue deuxième dauphine de Miss Loire 2017 est morte dans des conditions similaires… »
Les circonstances de l'accident sont encore inconnues. Le conducteur, originaire du village voisin de Douvaine et âgé de 44 ans, a été placé en garde à vue.
Les seniors souffrent davantage de solitude dans les quartiers populaires et les petites villes
franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Mis à jour le 29/09/2019 | 10:52
publié le 29/09/2019 | 08:37
Dans les quartiers prioritaires et dans les villes de moins de 20 000 habitants, un senior sur trois dit ressentir un sentiment de solitude, selon une étude CSA.
Le sentiment de solitude touche davantage les personnes âgées dans les quartiers dits "sensibles" et dans les petites villes, selon une étude* de l'institut CSA publiée dimanche 29 septembre par Les Petits frères des pauvres. L'association appelle au maintien des services et commerces de proximité dans ces territoires.
Si les plus de 60 ans sont 27% à dire souffrir de la solitude, cette proportion monte à 32% dans les "quartiers prioritaires de la politique de la ville" et à 31% dans les petites agglomérations de 2 000 à 20 000 habitants.
La "double peine" des petites villes
Les Petits frères des pauvres observent que les habitants des zones rurales bénéficient de "solidarités plus fortes" mais pâtissent par ailleurs d'un "manque de services du quotidien et de transports qui renforce l'isolement". Quant aux aînés installés dans les petites et moyennes villes, ils subissent une "double peine", car ces territoires cumulent les désavantages des zones rurales, comme la "raréfaction des services publics et des services de proximité", avec ceux des grandes zones urbaines, où les relations de voisinage et la solidarités sont plus faibles.
Les seniors installés dans les banlieues, de leur côté, ont souvent une "perception négative de leur environnement", qui renforce leur "sentiment de solitude et d'isolement" - lequel atteint d'ailleurs 45% des résidents de HLM âgés de 60 ans et plus.
Une dénoncation de l'"industrie de la compagnie"
Dans les quartiers prioritaires, comme ailleurs, la population vieillit, mais "les politiques mises en place continuent à se focaliser essentiellement" sur les plus jeunes, déplore le rapport.
Les aînés sont tout simplement en train de devenir les grands oubliés des quartiers.Les Petits frères des pauvres
Pour lutter contre la solitude des seniors, les Petits frères des pauvres préconisent des politiques visant à "faciliter les mobilités de proximité", par exemple en développant les transports à la demande, mais aussi en aménageant l'espace public par des bancs ou des trottoirs mieux adaptés aux personnes à mobilité réduite.
L'association dénonce par ailleurs l'apparition d'une "industrie de la compagnie", qui propose des "prestations commerciales promettant de lutter contre l'isolement de nos aînés", par des parties de cartes ou des visites "de courtoisie"... payantes.
"Retisser des liens dans la durée repose à l'évidence sur des rencontre profondes et sincères, sans contrepartie d'ordre commercial", estiment les "Petits frères". Pour la déléguée générale de l'association, Armelle de Guibert, "le remède contre l'isolement des personnes âgées, c'est nous tous".
* Enquête réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 1 503 personnes âgées de 60 ans et plus (méthode des quotas).
Manifestation des antinucléaires à Nancy : tout s’est bien passé, plus de 1 300 participants
La manifestation Vent de Bure, qui s'oppose au stockage de déchets nucléaires à Bure (Meuse), a rassemblé 1 300 personnes samedi 28 septembre 2019 à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Publié le 28 Sep 19 à 18:26
À l’issue de la manifestation du mouvement Vent de Bure à Nancy (Meurthe-et-Moselle), pour s’opposer au projet de stockage et d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure (Meuse), samedi 28 septembre 2019, la préfecture a livré son bilan en fin de journée.
Peu de heurts, une importante présence des forces de l’ordre
Un important dispositif de sécurité a mobilisé 500 membres des forces de police et de gendarmerie, selon le préfet de Meurthe-et-Moselle, Éric Freysselinard, face à 1 300 participants (chiffres de la préfecture). La manifestation était déclarée en préfecture mais les services de l’État ont préféré renforcer la sécurité dans les rues de la cité ducale.
Le cortège a commencé à défiler vers 14h15 mais dès 13h, Éric Freysselinard avait activé le centre opérationnel départemental (COD), assurant le lien entre les forces de l’ordre, la Ville et la métropole. Une démarche satisfaisante, selon la préfecture :
Ce dispositif dissuasif a permis que la manifestation se déroule dans le calme, en dépit de la présence d’une cinquantaine de black blocs ayant tenté d’attaquer des commerces lors du passage du cortège. À l’exception d’une vitrine brisée rue Mon Désert, aucune dégradation n’est à déplorer.
Si la manifestation est terminée, les services de l’État assurent que « les forces de l’ordre resteront vigilantes cette nuit et demain afin de prévenir toute action coup de poing pouvant être menée lors des événements programmés dans le cadre de ce week-end anti-nucléaire ».
Vendredi soir, la prison de Nancy a été attaquée par plusieurs individus armés et cagoulés. Des personnes utilisant la méthode du Black Block sont soupçonnées
XL Airways : des « marques d’intérêt » mais pas d’offre ferme de reprise
AERIEN
Des repreneurs se sont manifestés, mais des questions subsistent quant à leur capacité de paiement
LA DETTE DE LA FRANCE ATTEINT PRESQUE 100% DU PIB !
La dette publique de la France ressortait à 99,5% du produit intérieur brut à fin juin.
La France continue de s'endetter. La dette publique de l'Etat s'est accrue de 16,6 milliards d'euros au deuxième trimestre, pour s'établir à 2.375,4 milliards d'euros. Elle représente actuellement 99,5% du PIB, a annoncé vendredi l'Insee dans un communiqué. Les mesures de soutien du gouvernement ont contribué à alourdir le fardeau des déficits budgétaires et de la dette publique. "Moins ambitieux que le précédent, le programme de stabilité d'avril 2019 a revu à la baisse les objectifs de réduction du déficit et de la dette publics", relevait dernièrement, la Cour des comptes.
Reste que les mesures de relance budgétaire d’environ 10 milliards de dollars annoncées en réponse à la crise des Gilets jaunes et les allègements fiscaux de 5 milliards de dollars “ont dopé la consommation. L’argent ainsi distribué a été en partie utilisé pour se constituer une épargne de précaution, comme le veut la tradition française. Mais il servira de matelas d’amortissement en 2020, lorsque la détérioration attendue de la conjoncture internationale aura un impact plus important sur l’économie française”, jugeait récemment Saxo Bank.