Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
09.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Pierre Laudenbach, dit Pierre Fresnay, est un acteur français né le 4 avril 1897 à Paris 5e et mort le 9 janvier 1975 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
En quarante ans sur les plateaux de tournage, il joue sous la houlette de grands réalisateurs de l’époque, de Maurice Tourneur et Abel Gance à Jeff Musso, en passant par Marc Allégret et Alfred Hitchcock (dans la première version de L’Homme qui en savait trop en 1934), et Henri-Georges Clouzot. Outre son rôle de Marius dans la trilogie marseillaise, ses compositions dans La Grande Illusion (1937) où il incarne Boëldieu, un aristocrate fier et nostalgique, et dans Le Corbeau (1943), sont restées dans les mémoires.
Fils de Jean Henri Laudenbach (né en 1855), professeur de philosophie, et de Désirée Claire Dietz (1870-1960), Pierre Fresnay monte sur scène pour la première fois à quatorze ans. Grâce à son oncle maternel Claude Garry, ex-pensionnaire de la Comédie-Française et acteur en vogue de l’époque, il joue un petit rôle dans L’Aigrette, au Théâtre Réjane. C'est à cette occasion qu’il choisit son premier nom de scène, Pierre Vernet.
En 1914, il fait son entrée au Conservatoire national de musique et de déclamation, dans la classe de Paul Mounet et de Georges Berr. Un an plus tard, il est engagé à la Comédie-Française. Dès 1915, il décroche un premier grand rôle au théâtre dans Le Jeu de l’amour et du hasard. La même année, il débute au cinéma muet avec France d’abord, d’Henri Pouctal.
Fils de Jean Henri Laudenbach (né en 1855), professeur de philosophie, et de Désirée Claire Dietz (1870-1960), Pierre Fresnay monte sur scène pour la première fois à quatorze ans. Grâce à son oncle maternel Claude Garry, ex-pensionnaire de la Comédie-Française et acteur en vogue de l’époque, il joue un petit rôle dans L’Aigrette, au Théâtre Réjane. C'est à cette occasion qu’il choisit son premier nom de scène, Pierre Vernet.
En 1914, il fait son entrée au Conservatoire national de musique et de déclamation, dans la classe de Paul Mounet et de Georges Berr. Un an plus tard, il est engagé à la Comédie-Française. Dès 1915, il décroche un premier grand rôle au théâtre dans Le Jeu de l’amour et du hasard. La même année, il débute au cinéma muet avec France d’abord, d’Henri Pouctal.
Pierre Fresnay passe ensuite au cinéma parlant et interprète un rôle majeur en 1931 dans Marius, premier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol transposée à l’écran par Alexandre Korda. Il reprend ce rôle dans Fanny (1932) et César (1936).
En 1934, il joue Armand Duval au côté d’Yvonne Printemps, qui est sa compagne, dans La Dame aux camélias, de Fernand Rivers. Sa diction incisive lui confère des rôles d’hommes de commandement : officier dans La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) et Alerte en Méditerranée de Joannon, en inspecteur dans deux adaptations des romans de Stanislas-André Steeman, Le Dernier des six (1941) et L'assassin habite au 21 (1942), en marquis dans Les Aristocrates (1955). Il interprète aussi des journalistes (La Bataille silencieuse de Pierre Billon, en 1934 et Le journal tombe à cinq heures, de Georges Lacombe, en 1942), un bagnard dans Chéri-Bibi, un homme d’église dans Dieu a besoin des hommes (1949) et Le Défroqué (1954) et dans Il est minuit, Docteur Schweitzer (1952) et même en saint Vincent de Paul dans Monsieur Vincent (1947). À la fin de sa carrière cinématographique, il passe au registre comique, dans Les Affreux (1959) et dans Les Vieux de la vieille (1960).
En quarante ans sur les plateaux de tournage, il joue sous la houlette de grands réalisateurs de l’époque, de Maurice Tourneur et Abel Gance à Jeff Musso, en passant par Marc Allégret et Alfred Hitchcock (dans la première version de L’Homme qui en savait trop), et Henri-Georges Clouzot. Outre son rôle de Marius dans la trilogie marseillaise, ses compositions dans La Grande Illusion, où il incarne Boëldieu, un aristocrate fier et nostalgique, et dans Le Corbeau, sont restées dans les mémoires.
En 1939, il passe à la réalisation avec Le Duel, aux côtés d’Yvonne Printemps ; Le film ne sort qu'en 1941. Le couple Printemps-Fresnay apparaît à de nombreuses reprises à l’écran et triomphe dans l'adaptation de l'opérette d'Oscar Straus, Trois valses (L. Berger, Albert Willemetz, 1938).
Sous l'État français, il prend la direction de la première sous-commission du COIC, instance de décision financière et de censure du cinéma au sein du Comité d'organisation.
À la Libération, les films qu’il avait tournés sous l’Occupation pour le compte de la firme allemande Continental films, dirigée par Alfred Greven, et sa décoration de la Francisque lui valent un séjour de six semaines au Dépôt, jusqu’à ce qu’il soit blanchi pour absence de preuves.
George Adam écrit alors dans Les Lettres Françaises du 2 juin 1945 : « M. Pierre Fresnay n'étant pas sur la paille, puisqu'il a gagné pas mal d'argent sous l'occupation, pouvait vivre à la campagne ; il serait peut-être parvenu ainsi à faire oublier que cet argent a été gagné par une collaboration active avec la Continentale, société de films purement boche. »
En 1950, il adhère à l'Association des amis de Robert Brasillach.
Campant après-guerre des personnages sérieux, voire édifiants, dans des films de portée secondaire, il abandonne le cinéma au début des années 1960, pour se consacrer exclusivement au théâtre, qu’il n'a jamais vraiment abandonné. Sociétaire de la Comédie-Française qu’il avait quittée avec fracas en 1927, il s’illustre sur les planches notamment dans Un miracle, La Chienne aux yeux de femme, Cyrano de Bergerac, Marius, Bloomfield, Cette vieille canaille, Jean III, L'Hermine, L’Idée fixe, Visitation. À la télévision, il interprète notamment Tête d'horloge (1969) de Jean-Paul Sassy.
En 1954, il publie ses mémoires, Je suis comédien.
Pierre Fresnay se marie le 7 mai 1918 avec Rachel Berendt (Marie Monique Arkell), jeune condisciple au Conservatoire et comédienne de l’Odéon ; le couple divorce en 1920. Il se remarie le 20 avril 1929 avec Berthe Bovy, comédienne d’origine belge (née en 1887 à Liège) de dix ans son aînée ; le couple se sépare la même année, leur divorce n'aurait été prononcé qu'en 1932. Il devient ensuite le compagnon d’Yvonne Printemps, de 1932 à sa mort le 9 janvier 1975. Ils sont enterrés ensemble au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.
En décembre 1974, Pierre Fresnay est victime d'une crise cardiaque qui le plonge dans le coma. Il meurt des suites de problèmes respiratoires à l'âge de 77 ans, le 9 janvier 1975 à Neuilly-sur-Seine et est inhumé au cimetière municipal de la ville.
Dans son autobiographie (My Name Escapes Me), l'acteur britannique Alec Guinness rapporte que Fresnay était son acteur favori.
Pierre Fresnay était l'oncle de Roland Laudenbach (fondateur des éditions de La Table Ronde) et également celui de l'acteur Philippe Laudenbach.
Filmographie
Cinéma
Acteur
1915 : France d'abord d'Henri Pouctal
1915 : Quand même d'Henri Pouctal
1920 : L'Essor de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 10 épisodes de 1 000 m - La Joie d'aimer, Le Trimardeur, Le Regard de l'aigle, Le Rhin, Le Cirque, Les Ramoneurs, Dans le sac, Les Romanichels, Les loups se mangent entre eux, L'Espérance
1922 : Les Mystères de Paris de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 12 épisodes (12 070 m) - Le Tapis franc, La Femme de Bouqueval, Les Justiciers, Le Ménage Pipelet, Les Suites d'un bal à l'ambassade, Misère, Le Martyre de Louise Morel, L'Étude de maître Ferrand, L'Île du ravageur, Le Maître d'école et la Chouette, Celle qui venge, Son altesse Fleur de Marie : François Germain
1922 : Le Diamant noir d'André Hugon, tourné en deux époques - Le Calvaire d'une innocente (1 550 m) et L'Amour rédempteur (1 720 m) : Bouvier
1922 : La Bâillonnée de Charles Burguet, ciné-roman tourné en 7 épisodes (5 025 m) - Entre deux haines, La Nuit douloureuse, Les Sans-pitié, Le Guet-apens, L'Impossible Amour, Un drame en mer, Le Droit de la mère : Raymond Mégret
1922 : Les Premières Armes de Rocambole de Charles Maudru (2 080 m) : Jean Robert, le fils répudié du comte
1922 : Molière sa vie, son œuvre de Jacques de Féraudy
1922 : Le Petit Jacques de Georges Raulet et Georges Lannes, tourné en deux époques (3 300 m) - Un meurtre, Le martyr de Rambert : Paul Laverdac
1923 : La Mendiante de Saint-Sulpice de Charles Burguet, tourné en deux époques (4 000 m)
1929 : La Vierge folle de Luitz-Morat : Gaston de Charance, le frère de Diane
1930 : Ça aussi c'est Paris d'Antoine Mourre
1931 : Marius, d'Alexander Korda : Marius Ollivier, le fils de César
1932 : Fanny de Marc Allégret : Marius Ollivier, le fils de César
1933 : Âme de clown de Marc Didier : Jack, le partenaire de Teddy
1934 : La Dame aux camélias de Fernand Rivers et Abel Gance : Armand Duval
1934 : L'Homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock : Louis Bernard
1935 : Kœnigsmark de Maurice Tourneur : Raoul Vignerte, professeur de français
1935 : Le Roman d'un jeune homme pauvre d'Abel Gance : Maxime Hauterive de Champcey
1936 : César de Marcel Pagnol : Marius Ollivier, le fils de César
1936 : Sous les yeux d'Occident de Marc Allégret : Razumov, le brillant étudiant
1937 : Chéri-Bibi de Léon Mathot : Francis, dit Chéri-Bibi, forçat évadé
1937 : La Bataille silencieuse de Pierre Billon : Bordier
1937 : Salonique, nid d'espions ou Mademoiselle docteur de Georg Wilhelm Pabst : le capitaine Georges Carrère
1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir : le capitaine de Boeldieu, officier de carrière
1938 : Trois valses de Ludwig Berger : Octave, Philippe et Gérard de Chalencey
1938 : Le Puritain de Jeff Musso : le commissaire Lavan
1938 : Alerte en Méditerranée de Léo Joannon : le commandant Lestailleur
1938 : Adrienne Lecouvreur de Marcel L'Herbier : le maréchal Maurice de Saxe
1939 : Le Duel de Pierre Fresnay : le père Daniel Maurey
1939 : La Charrette fantôme de Julien Duvivier : David Holm, un souffleur de verre
1941 : Le Dernier des six, de Georges Lacombe : le commissaire Wenceslas Vorobeïtchik, dit « Wens »
1941 : Le Briseur de chaînes de Jacques Daniel-Norman : Marcus, le briseur de chaînes du cirque
1942 : Les Inconnus dans la maison d'Henri Decoin : Le commentateur du film
1942 : Le journal tombe à cinq heures de Georges Lacombe : Pierre Rabaud, le reporter chevronné
1942 : L'assassin habite au 21 d'Henri-Georges Clouzot : Le commissaire Wenceslas Vorobeïtchik, dit « Wens »
1943 : La Main du diable de Maurice Tourneur : Roland Brissot, artiste peintre
1943 : L'Escalier sans fin de Georges Lacombe : Pierre, chef palefrenier
1943 : Le Corbeau d'Henri-Georges Clouzot : le docteur Rémy Germain
1943 : Je suis avec toi d'Henri Decoin : François
1944 : Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh : Gaston, l'amnésique
1946 : La Fille du diable d'Henri Decoin : Saget, l'usurpateur recherché
1946 : Le Visiteur de Jean Dréville : Maître Sauval, bienfaiteur mais ancien escroc
1947 : Monsieur Vincent de Maurice Cloche : Vincent de Paul, curé de Chatillon puis aumônier
1948 : Les Condamnés de Georges Lacombe : le docteur Jean Séverac, le mari d'Hélène
1949 : Barry de Richard Pottier : Théotime, le moine soupirant
1949 : Vient de paraître de Jacques Houssin : Moscat, le patron du journal
1949 : Au grand balcon d'Henri Decoin : Gilbert Carbot, directeur d'une compagnie d'aviation
1950 : La Valse de Paris Marcel Achard : Jacques Offenbach, compositeur
1950 : Justice est faite d'André Cayatte : le commentateur dans la partie finale du film
1950 : Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy : Thomas Gourvennec, le pêcheur sacristain
1950 : Ce siècle a cinquante ans de Denise Tual : P. Fresnay assure le commentaire du film
1951 : Monsieur Fabre d'Henri Diamant-Berger : Jean-Henri Fabre, entomologiste
1951 : Le Voyage en Amérique d'Henri Lavorel : Gaston Fournier
1951 : Un grand patron d'Yves Ciampi : le professeur Louis Delage, chirurgien
1952 : Il est minuit, Docteur Schweitzer d'André Haguet : le docteur Albert Schweitzer
1953 : La Route Napoléon de Jean Delannoy : Édouard Martel, roi de la publicité
1954 : Le Défroqué de Léo Joannon : Maurice Morand, prêtre défroqué
1955 : Les Évadés de Jean-Paul Le Chanois : Le lieutenant Pierre Keller
1955 : Les Aristocrates de Denys de La Patellière : le marquis de Maubrun
1955 : Si tous les gars du monde de Christian-Jaque : P. Fresnay assure le commentaire
1956 : L'Homme aux clefs d'or de Léo Joannon : Antoine Fournier, ancien professeur, devenu homme aux clés d'or, concierge d'hôtel
1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy : P. Fresnay assure le commentaire d'introduction
1957 : Les Fanatiques d'Alex Joffé : Luis Vargas
1957 : Les Œufs de l'autruche de Denys de La Patellière : Hippolyte Barjus
1958 : Et ta sœur de Maurice Delbez : Bastien du Bocage, gérant d'un grand journal
1958 : Tant d'amour perdu de Léo Joannon : Joseph Andrieu, industriel breton
1959 : Les Affreux de Marc Allégret : César Dandieux, caissier méticuleux
1960 : Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier : Baptiste Talon, cheminot en retraite
1960 : La Millième Fenêtre de Robert Ménégoz : Armand Vallin, le vieux accroché à sa bicoque
Réalisateur
1939 : Le Duel
Courts métrages et documentaires
1929 : Ça aussi!... c'est Paris, court métrage d'Antoine Mourre
1949 : Combourg, visage de pierre, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1949 : Les Gisants, documentaire de Jean-François Noël : P. Fresnay assure le commentaire
1951 : Vézelay, documentaire de Pierre Zimmer : P. Fresnay assure le commentaire
1953 : Étoiles au soleil, court métrage de Jacques Guillon : lui-même
1954 : Le pèlerin de la Beauce, documentaire de Claude Chuteau : P. Fresnay assure le commentaire
1958 : Rhône, fleuve perdu, documentaire de Pierre Jallaud : P. Fresnay assure le commentaire
1959 : Sont morts les bâtisseurs, court métrage documentaire d'Édouard Berne : P. Fresnay assure le commentaire
1961 : Le Grand Secret, documentaire de Gérard Calderon : P. Fresnay assure le commentaire
1963 : Malmaison, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1965 : Dieu a choisi Paris, documentaire de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys : P. Fresnay prête sa voix dans le film
1966 : La Vallée aux loups, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1966 : Ecce homo, documentaire d'Alain Saury : P. Fresnay assure le commentaire
1968 : Souvenance, documentaire de Jacques de Casembroot : P. Fresnay assure le commentaire
1969 : Le Courage d'aimer, documentaire d'Emmanuel Renard : P. Fresnay assure le commentaire
Télévision
1968 : Le Neveu de Rameau de René Lucot, sur un texte de Diderot : Rameau (il assure également l'adaptation)
1969 : L'Idée fixe de Jeannette Hubert d'après la pièce de Pierre Franck et Pierre Fresnay, d'après Paul Valéry
1970 : Mon Faust de Daniel Goergeot, d'après la pièce de Paul Valéry : Faust
1970 : Tête d'horloge de Jean-Paul Sassy : Le vieux professeur
1971 : Père de Jeannette Hubert, d'après la pièce d'Édouard Bourdet : Le Père
1973 : Les Écrivains (du roman de Michel de Saint Pierre), téléfilm de Robert Guez : Alexandre Damville, le père écrivain
1973 : Le Jardinier de Antoine-Léonard Maestrati : Le jardinier
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Claudine Oger, dite Claudine Auger, est une actrice française née le 26 avril 1941 dans le 5e arrondissement de Paris (Seine) et morte le 18 décembre 2019 dans le 14e arrondissement de Paris.
Elle a été première dauphine de Miss Monde 1958.
Mannequin, tandis qu'elle prend des cours de théâtre au cours Simon, elle remporte le titre de Miss Cinémonde en 1957, puis le titre de 1re dauphine de Miss Monde l'année suivante. Contrairement à ce que pourraient laisser entendre de nombreuses sources, elle n'a jamais eu le titre de Miss France.
Sa carrière cinématographique commence par un petit rôle dans Christine de Pierre Gaspard-Huit. Elle obtient son premier grand rôle en 1962, en jouant Isabelle de Saint-Mars dans Le Masque de fer d'Henri Decoin, avec Jean Marais.
En 1965, elle est choisie par le réalisateur Terence Young pour jouer dans le film Opération Tonnerre, aux côtés de Sean Connery. Elle devient ainsi la toute première James Bond girl française, ce qui lui vaut une célébrité mondiale.
En 1971, elle joue dans le film Un peu de soleil dans l'eau froide avec Barbara Bach (qui sera également une James Bond girl quelques années plus tard). La même année, elle décroche le rôle principal dans La Baie sanglante, l'un des films les plus connus de Mario Bava, à mi-chemin entre le giallo et le slasher.
Claudine Auger a été mariée au réalisateur Pierre Gaspard-Huit, puis, dans les années 1980, à l'homme d'affaires Peter Brent, avec qui, alors âgée de 50 ans, elle a un enfant.
Claudine Auger meurt le 18 décembre 2019 des suites d'une longue maladie dans le 14e arrondissement de Paris, à l'âge de 78 ans. Elle est inhumée avec son mari Peter Brent (1925-2008) au cimetière du Montparnasse (division 5, quelques mètres à gauche de la tombe de Gérard Oury et Michèle Morgan).
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Adolphe Coll né le 28 mars 1912 à Toulouse, mort en déportation le 15 février 1945 dans le camp de Mauthausen à Flossenburg en Allemagne est un militant socialiste et résistant français.
Biographie
Adolphe Coll fut secrétaire général des Jeunesses socialistes.
Adolphe Coll entre dans la Résistance avec Silvio Trentin. Il est un des premiers membres du mouvement Libérer et Fédérer à Toulouse.
Le 4 février 1944, après une dénonciation, la Gestapo perquisitionne l’imprimerie des Frères Lion, rue Croix-Baragnon à Toulouse. Les SS démantèlent le réseau de résistants en arrêtant Maurice Fonvieille, le responsable régional du mouvement Libérer et Fédérer ainsi que Adolphe Coll et les employés de l'imprimerie Lion. Adolphe Coll est enfermé à la prison de Saint Michel puis déporté au camp de Mauthausen. Il fait partie du transport de 1 281 déportés partis du camp de Compiègne le 22 mars 1944 et est affecté au Kommando de Passau sous le matricule 59 754. Transféré ensuite au camp de concentration de Flossenbürg au Kommando de Zschachwitz (actuellement quartier de Dresde) où il finit par mourir le 15 février 1945.
La restructuration du parti socialiste qui s'était mise en marche depuis 1943, a été entravée par l'arrestation d'Adolphe Coll.
Hommage
À Toulouse, une rue du quartier de la Patte-d'Oie, la rue Adolphe-Coll, est nommée en son honneur par décision du conseil municipal du 12 avril 1947.
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La Compagnie créole est un groupe de variété français, originaire des Antilles françaises et de Guyane. Il est principalement populaire dans les années 1980 et passé à la postérité à travers la francophonie.
Biographie
Fondé en 1975, le groupe sort un premier album en 1976, Ba Moin ti bo, suivi en 1982 de l'album Blogodo.
En 1983, ils sortent les titres Vive le Douanier Rousseau ! et C'est bon pour le moral, qui seront deux de leurs plus grands succès avec respectivement 400 000 et 500 000 exemplaires vendus. C'est avec Vive le Douanier Rousseau ! qu'ils sont candidats de la sélection française pour le Concours Eurovision de la chanson 1983, présentée par Jean-Pierre Foucault et Marie Myriam, le 20 mars 1983, sur Antenne 2. À la suite d'un sondage SOFRES auprès d'un panel du public, le groupe se classe 2e, après Guy Bonnet et sa chanson Vivre, choisi comme représentant de la France.
De 1984 à 1987, paraissent d'autres tubes, comme Le Bal masqué, Ça fait rire les oiseaux et Ma première biguine-partie.
Après avoir été l'une des têtes d'affiche des tournées Âge tendre, la tournée des idoles saison 4 (2009—2010) et 5 (2010—2011), ils organisent le 27 mai 2011 une grande soirée en leur honneur à Paris.
À l'été 2020, ils détournent dans une vidéo leur propre tube Le Bal masqué en modifiant les paroles en Sortons masqués pour inciter au port du masque lors de la pandémie de Covid-19
Production
Ils ont publié un total de vingt albums. Bien que le groupe revendique 60 millions de disques vendus, ce chiffre semble peu probable étant donné que leurs ventes sont en réalité estimées à 6 millions de disques en France et qu'ils n'ont classé qu'un seul album à l'étranger, au Canada. Ils n'ont jamais été classés dans les autres marchés principaux.
Membres
Le groupe est composé de cinq membres à l'origine, et aujourd'hui de trois membres :
Clémence Bringtown (née le 17 décembre 1948 au Robert, Martinique) — chant, danse
José Sébéloué (né le 17 septembre 1948 à Ouanary, Guyane et mort le 3 septembre 2023) — guitare, percussions, chant
Julien Tarquin (né le 16 septembre 1948 au Marigot, Martinique) — basse, chant
Guy Bevert (né le 18 février 1949 à Basse-Terre, Guadeloupe) — batterie, percussions, chant
Arthur Apatout (né le 6 juin 1951 à Pointe-à-Pitre, Guadeloupe) — guitare, chant. Il ne fait plus partie du groupe. Il est désormais producteur.
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La Bataille de San Sebastian est un film réalisé par Henri Verneuil et sorti en 1968. Coproduction entre la France, l'Italie et le Mexique, il a été tourné en anglais au Mexique dans les décors du film Les Sept Mercenaires de John Sturges sorti en 1962. Son point de départ, un civil qui passe pour un curé, renvoie au film La Main gauche du Seigneur d'Edward Dmytryk, sorti en 1955.
Synopsis
En 1743, au Mexique, durant la domination espagnole. Poursuivi par les troupes gouvernementales, le hors-la-loi Léon Alastray trouve refuge dans la vieille église franciscaine du père Joseph. Malgré les ordres répétés de ses supérieurs, ce dernier refuse de le livrer aux autorités et se voit bientôt exilé, en guise de sanction, à San Sebastian, un village perdu situé sur le territoire des Indiens Yaquis. Alastray l’accompagne. Mais quand les deux hommes parviennent à destination, ils découvrent un village désert, entièrement dévasté par les indiens Yaquis, menés par leur chef "Lance d'or", et son bras-droit, le métis nommé « Teclo ». Peu après, le père Joseph est tué ; en effet, les Yaquis ne veulent pas voir de missionnaire s'installer chez eux.
Les villageois croyant qu'Alastray est réellement prêtre, celui-ci va être amené, bien malgré lui, à remplacer son défunt bienfaiteur. Il va prendre fait et cause pour le village et ses habitants, succombant aux charmes de la séduisante Kinita. Jouant de ses relations avec Félicia (épouse du gouverneur), il obtiendra les moyens, humains et matériels, nécessaires à la défense du village (fortification, munitions, etc.). Ancien militaire, il entreprend alors d'organiser la défense du village contre le pillage prévu lors de la récolte du maïs. S'ensuit une bataille spectaculaire où il repoussera les indiens avant de les exterminer par ce qu'il convient d'appeler une opération de commando.
Le village connaissant alors la paix, un nouveau père (père Lucas) sera envoyé afin de remplacer Alastray, père "hors norme" aux yeux de la hiérarchie (vicaire général). Bien que la menace des Yaquis soit repoussée, les percepteurs du roi leur succéderont et Alastray, que les autorités n'ont pas oublié, n'aura plus qu'à s'enfuir un peu plus loin.
Fiche technique
Titre français : La Bataille de San Sebastian
Titre italien : I cannoni di San Sebastian
Titre mexicain : Los cañones de San Sebastián
Titre anglais : Guns for San Sebastian
Réalisation : Henri Verneuil
Scénario : Miguel Morayta, Ennio De Concini et James R. Webb, d'après le roman A wall for San Sebastian de William Barnaby Faherty
Assistants réalisateur : Claude Pinoteau et Juan Luis Buñuel
Musique : Ennio Morricone
Photographie : Armand Thirard
Décors : Robert Clavel et Roberto Silva
Costumes : Yvonne Wood
Montage : Françoise Bonnot
Production : Jacques Bar
Directeur de production : Jacques Juranville
Pays de production : France (majoritaire) - Italie - Mexique
Langue de tournage : anglais
Format : Couleur (metrocolor) — 2,35:1 — Son monophonique — 35 mm
Genre : dramatique, historique, guerre
Durée : 111 minutes
Date de sortie :
Japon : 23 avril 1968
Royaume-Uni : 28 avril 1968
Mexique : 2 mai 1968
France : 14 mars 1969
Distribution
Anthony Quinn (VF : André Valmy) : Leon Alastray
Anjanette Comer : Kinita
Charles Bronson (VF : Marcel Bozzuffi) : Teclo
Sam Jaffe (VF : Henri Crémieux) : père Joseph
Silvia Pinal : Félicia
Jorge Martínez de Hoyos (VF : Raoul Curet) : Felipe Cayetano
Jaime Fernández (VF : Sady Rebbot) : Lance d'or
Rosa Furman : Agueda
Leon Askin (VF : Jean-Henri Chambois) : vicaire général
José Chávez : Antonito
Ivan Desny (VF : lui-même) : capitaine Calleja
Fernand Gravey : le gouverneur
Pedro Armendáriz Jr. (VF : Michel Le Royer) : le père Lucas
Jorge Russek (VF : Claude Joseph) : Pedro
Aurora Clavel : Magdalena
José Ángel Espinosa : Luis (sous le nom de Ferrusquilla)
Pancho Córdova : Kino
Enrique Lucero : Renaldo
Chano Urueta (VF : Paul Bisciglia) : Miguel
Noé Murayama (VF : Michel Gatineau) : cap. Lopez
Guillermo Hernández : Timoteo
Francisco Reiguera (VF : Georges Riquier) : évêque
Carlos Berriochea : Pablo
Armando Acosta : Pascual
Guy Fox : villageois
Rico López : villageois
Emilio Fernández
Paul Frees : voix (non crédité)
Julio Aldama : Diego
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Ce western se distingue d'à peu près tous les autres par l'époque où il est situé, le xviiie siècle. Par ailleurs, sa consonance religieuse qui voit dans le miracle une illusion est à l'opposé de la production américaine (où Dieu est toujours aux côtés du héros). L'argument de départ, la défense d'un village rançonné par des bandits, rappelle très fortement celui du film Les Sept Mercenaires. Toutefois, le film de Verneuil se développe dans une optique différente : le héros est au départ opposé au pouvoir, mais son refus de l'autorité associé à l'abnégation d'un simple prêtre, désavoué par sa hiérarchie trop préoccupée de préserver ses bonnes relations avec le pouvoir en place, l'amènent à défendre les intérêts des habitants d'un petit village oublié (volontairement) de tous. À force d'obstination, Léon Alastray (le héros du film) fait renaître peu à peu ce village, lui procurant même une situation prospère et une reconnaissance officielle de la part de l'Église et de l'État qui l'avaient dédaigné auparavant.
Le film fut éreinté par la critique.
Voir aussi
Films ayant pour thème un civil déguisé en prêtre au sein d'une communauté :
Aventure à Rome (1952), film américain, avec Van Johnson
La Main gauche du Seigneur (1955), film américain, avec Humphrey Bogart
Cinq Cartes à abattre (1968), film américain, avec Robert Mitchum
La Colère de Dieu (1972), film américain, avec Robert Mitchum
Nous ne sommes pas des anges (1989), film américain, avec Robert de Niro et Sean Penn
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Eugène de Savoie-Carignan ou François Eugène de Savoie, surtout connu comme le prince Eugène (en allemand : Prinz Eugen, en italien : Principe Eugenio), né le 18 octobre 1663 à Paris et mort le 21 avril 1736 à Vienne (Autriche), est un officier au service de la monarchie autrichienne, devenu commandant en chef des armées du Saint-Empire romain germanique. Il est considéré comme un des plus grands généraux de son époque.
Élevé à la cour de Louis XIV et destiné à l'origine à une carrière ecclésiastique, il se décide à 19 ans à embrasser le métier des armes. Face au refus du roi de laisser ses officiers combattre les Ottomans, Eugène part pour Vienne offrir ses services à la monarchie des Habsbourg. Pendant plus de cinquante ans, Eugène va servir trois empereurs : Léopold Ier, Joseph Ier et Charles VI.
Eugène fait ses premières armes contre les Turcs pendant le siège de Vienne en 1683 puis la guerre de la Sainte-Ligue. Sa renommée devient immense après sa victoire de Zenta en 1697. Son prestige s'accroît au cours de la guerre de Succession d'Espagne où, avec le duc de Marlborough, il remporte plusieurs victoires contre les troupes françaises (Höchstädt, Audenarde, Malplaquet, Turin). Il est encore victorieux pendant la troisième guerre austro-turque de 1716-1718, à Peterwardein et à Belgrade.
À la fin des années 1720, l'influence d'Eugène de Savoie et son habile diplomatie permettent à l'empereur de conserver ses alliés au cours des luttes contre les Bourbons de France et d'Espagne. Affaibli physiquement et moralement, il connaît cependant moins de succès comme commandant en chef de l'armée lors du dernier conflit auquel il prend part, la guerre de Succession de Pologne, de 1733 à 1735.
Malgré cela, sa réputation dans l'Empire demeure inégalée. Même s'il y a des divergences d'opinion sur sa personnalité, il n'y a pas contestation sur ses réalisations. Eugène a permis au Saint-Empire de limiter les conquêtes françaises ; il a fait reculer les Ottomans, libérant l'Europe centrale après un siècle et demi d'occupation turque ; il a aussi été un grand protecteur des arts, dont l'héritage architectural peut encore être vu à Vienne de nos jours.
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Jean-Pierre Chevènement [ ʒɑ̃pjɛʁ ʃəvɛnmɑ̃], né le 9 mars 1939 à Belfort (Territoire de Belfort), est un haut fonctionnaire et homme politique français.
Député pendant sept législatures, maire de Belfort durant plus de vingt ans et sénateur de 2008 à 2014, il a par ailleurs longtemps été élu régional de Franche-Comté, dont il a brièvement présidé le conseil régional.
Soutien de François Mitterrand lors de l'élection présidentielle de 1981, il est nommé ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Industrie dans les deux gouvernements dirigés par Pierre Mauroy avant de devenir ministre de l'Education nationale dans le gouvernement Laurent Fabius.
Au terme de la première cohabitation, il est nommé ministre de la Défense par Michel Rocard, de 1988 à 1991, puis, sous la troisième cohabitation, ministre de l'Intérieur par Lionel Jospin entre 1997 et l'an 2000.
Longtemps membre du Parti socialiste, tenant d'une ligne anti-libérale et souverainiste, il fait campagne contre le traité de Maastricht, en faveur du « non » lors du référendum de 2005 et dénonce le traité de Lisbonne ratifié par le président Sarkozy en 2007. À l'origine du Mouvement des citoyens (MDC) et du Mouvement républicain et citoyen (MRC), il se présente à l'élection présidentielle de 2002 sur une ligne qualifiée de souverainiste, recueillant 5,33 % des voix.
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Marie-Jean Hérault de Séchelles, né à Paris le 15 novembre 1759 et mort guillotiné à Paris le 5 avril 1794, est un homme politique français, député de Seine-et-Oise à la Convention nationale.
Biographie
Il est le fils de Jean-Baptiste Martin Hérault de Séchelles et de Marie-Marguerite Magon de La Lande, le petit-fils de René Hérault et l'arrière-petit-fils de Jean Moreau de Séchelles, contrôleur général des finances du roi Louis XV. Il est toutefois admis que Jean-Baptiste Martin Hérault de Séchelles serait le fils naturel du maréchal Louis Georges Érasme de Contades, amant de sa mère à l'époque de sa conception.
Il fut élève au collège de Juilly.
Il est avocat du roi au Châtelet à 18 ans. Grâce à une dispense d'âge très fréquente dans les familles d'héritiers, il est en 1785 le plus jeune avocat général au Châtelet, où il se fait remarquer par ses « chaleurs antiphysiques » selon Charles-Pierre Coste d'Arnobat, c'est-à-dire ses inclinations homosexuelles.
Il dit avoir figuré parmi ceux qui ont pris la Bastille.
En 1791, Il est élu député du département de Seine-et-Oise à l'Assemblée législative, il est nommé commissaire du roi près le tribunal de cassation. Après la journée du 10 août 1792, il contribue à la formation du premier tribunal révolutionnaire.
En 1792, il est élu à la Convention par deux départements, la Somme et la Seine-et-Oise (il est seigneur d'Épône) ; il opte pour ce dernier, siège avec les Montagnards, et devient aussitôt commissaire pour l'organisation des Comités, suppléant au Comité de constitution, membre du Comité d'instruction publique, membre du Comité de sûreté générale et suppléant au Comité des secours publics. Il est président de l'Assemblée du 1er novembre au 15 novembre 1792, puis est envoyé dans le département du Mont-Blanc. Il est en mission lors du procès de Louis XVI et ne participe pas au scrutin. Il se prononce néanmoins à distance sur le sort de « ce roi parjure » le 13 janvier 1793 dans une lettre cosignée par ses trois collègues en mission, Henri Grégoire, Philibert Simond et Grégoire Jagot. Les quatre députés n'entendent pas « profiter de leur éloignement pour se soustraire à cette obligation » à savoir l'expression de « notre vœu » : « pour la condamnation de Louis Capet par la Convention nationale sans appel au peuple ».
Une question qui a fait couler beaucoup d'encre et le concerne indirectement est le débat sur l'attitude personnelle de son collègue l'abbé Grégoire qui aurait pour des raisons religieuses et philosophiques fait supprimer — par une rature ou une nouvelle rédaction du texte, on ne sait très bien — la mention « à mort » présente selon ses dires post-révolutionnaires dans une première version rédigée par ses trois collègues. Le cahier de correspondance d'Hérault de Séchelles s'inscrit en faux contre cette allégation. Le texte y est identique et unique : sans rature aucune, ni autre jet contenant l'expression « condamnation à mort de Louis Capet ». En fait loin d'équivoquer, les quatre hommes ont explicité « notre vœu formel » dans une note envoyée à André Jeanbon Saint-André qui la fit publier dans un journal jacobin bi-quotidien (le Créole Patriote - 28 janvier 1793 matin) : pour la mort de Louis sans appel au peuple (souligné dans le texte). Hérault est donc régicide d'intention. Le 3 février 1793 les quatre députés envoient une lettre secrète à Danton, pour l'informer de la situation préoccupante du nouveau département du Mont-Blanc ; ce qui laisse entendre qu'Hérault a pu avoir des contacts particuliers avec le tribun d'Arcis qu'il suivra à l'échafaud le 16 germinal an II. Cette lettre dénonçait le risque d'un renforcement de la contre-révolution qu'une atteinte à la liberté des cultes caractérisée par la suppression de salaires aux prêtres constitutionnels provoquerait en Savoie. Danton était un des rares députés à s'y opposer ; et son expérience de missionnaire en Belgique en décembre 1792 et janvier 1793 lui permettrait peut-être de trouver une solution. Pragmatique, Hérault considérait qu'il fallait « payer les prêtres afin qu'ils vous servent. »
Hérault ne participa pas le 13 avril 1793 à l'appel nominal sur la mise en accusation de Marat. Anti-girondin, il vota « non » sur le rapport du décret qui avait cassé la Commission des Douze. Il est président de la Convention lors de la journée du 2 juin 1793 où la Convention nationale, assiégée par les sections parisiennes, descend dans la cour pour enjoindre à la force armée de se retirer. Le commandant Hanriot lui aurait rétorqué : « Vous n'avez pas d'ordre à donner ici ; retournez à votre poste, et livrez ceux que le peuple demande ». Hérault de Séchelles voulut protester, mais Hanriot commanda : « Canonniers à vos pièces ». Rentré en séance, les députés rendent un décret prononçant l'arrestation des vingt-deux Girondins dénoncés par les sections parisiennes.
En juin, il fut chargé, au nom du Comité de salut public, de présenter un rapport sur le projet de constitution dont il est le principal rédacteur. Ce sera la grande constitution de l'an I, terminée le 24 juin 1793 mais dont l'application sera reportée à la fin de la guerre. Sans doute y avait-il déjà réfléchi pendant sa mission dans les nouveaux départements. Le 16 février 1793, par lettre, Jeanbon-Saint-André informait les quatre députés de l'exécution de leur demande quant à leur « vœu formel » sur le sort du roi, mais aussi avec satisfaction de l'évolution des projets constitutionnels : rejet des plans de Condorcet, Vergniaud et Barère. Hérault devint suppléant au Comité de législation et membre du Comité de salut public, du 11 juillet 1793 au 29 décembre 1793.
Durant une partie de la Terreur, le comte d'Antraigues, agent secret contre-révolutionnaire, perd tout contact avec l'Agence royaliste de Paris mais continue d'envoyer de faux bulletins à ses destinataires. C'est ainsi qu'il envoie aux différentes puissances européennes de faux procès verbaux du Comité de salut public. Les députés, croyant à des vrais, accusent Hérault de Séchelles d'être celui qui les a trahis, probablement parce qu'il est le seul de leurs membres issu de la grande noblesse de robe. Sur proposition de Saint-Just, la Convention le décrète d'accusation et d'arrestation le 17 mars 1794.
Il comparaît devant le Tribunal révolutionnaire avec les dantonistes du 13 au 16 germinal an II (2 au 5 avril 1794), est condamné à mort et guillotiné avec eux. Il est inhumé aux catacombes de Paris.
Il est également l'un des principaux rédacteurs de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793.
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Pierre Laurent, né le 1er juillet 1957 à Paris, est un journaliste et homme politique français.
Ancien directeur de la rédaction de L'Humanité, il est secrétaire national du Parti communiste français entre 2010 et 2018, président du Parti de la gauche européenne de 2010 à 2016. Il est sénateur de Paris de 2012 à 2023 et vice-président du Sénat de 2020 à 2023.
Biographie
Pierre Laurent est le fils de Paul Laurent, député de Paris et numéro deux du PCF, à l'époque de Georges Marchais.
Il a deux frères militants également au Parti communiste français, Francis (qui est mort le 1er mai 2021) et Michel, qui fut secrétaire de la fédération de la Seine-Saint-Denis et dirigeant national.
Titulaire d'une maîtrise de sciences économiques obtenue à l'Université Paris 1, il commence sa carrière comme journaliste à L'Humanité, sans avoir fait d'école de journalisme. Il devient le rédacteur en chef du quotidien en 1999, à l'âge de 42 ans, puis directeur de la rédaction en novembre 2000, un an avant que le quotidien n'ouvre son capital à des investisseurs privés, parmi lesquels le Groupe Lagardère et TF1. Il entre en 2000, au 30e congrès, au Conseil national du PCF.
Pierre Laurent milite dès l'âge de quinze ans au sein du Mouvement jeunes communistes de France.
Il milite à l'Union des étudiants communistes (UEC), dont il devient le secrétaire national en 1982. Il est membre de l'organisation jusqu'en 1985.
En 2009, il est le principal rédacteur du texte adopté par le 33e congrès du PCF, dont il fait l'introduction générale. Il est nommé « coordinateur national » (numéro 2 du parti), chargé d'animer la direction collégiale du PCF. Il quitte alors ses fonctions à la direction de L'Humanité. Bien que le quotidien connaisse depuis des années des difficultés financières, Pierre Laurent a bénéficié de plus de 550 000 € de salaire en huit ans.
Il conduit la liste « Ensemble pour des régions solidaires, écologiques et citoyennes » (Front de gauche, Alternative citoyenne, Alternatifs) en Île-de-France lors des élections régionales de 2010. Cette liste arrive en cinquième position du premier tour, avec 6,55 % des suffrages exprimés.
Pierre Laurent succède à Marie-George Buffet comme secrétaire national du PCF en juin 2010.
En décembre 2010, il défend avec Francis Wurtz l'idée d'une initiative européenne consistant à collecter un million de signatures pour la création d'un « Fonds de développement humain » à l'échelon européen devant le 3e congrès du Parti de la gauche européenne (PGE). À l'issue de ce congrès, il est élu président du PGE. Il exerce la présidence jusqu'en 2016, année où il devient vice-président du PGE.
Le 20 septembre 2012, il devient sénateur à la suite de la démission de Nicole Borvo Cohen-Seat. Il siège au sein du groupe communiste, républicain, citoyen et des sénateurs du Parti de gauche et de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication.
Il est réélu avec 100 % des voix au poste de secrétaire national du Parti communiste français (PCF) le 10 février 2013. Pour la première fois depuis longtemps, aucune autre liste ne s'était présentée contre celle du secrétaire national sortant.
En juin 2015, il est désigné par le PCF pour être sa tête de liste aux élections régionales en Île-de-France, ce qui ne fait pas consensus parmi les partenaires du Front de gauche, dont Clémentine Autain pour Ensemble !. La liste d'union qu'il conduit, avec Clémentine Autain, tête de liste pour la Seine-Saint-Denis et Éric Coquerel (Parti de gauche) pour Paris, obtient 6,63 % des voix à l'issue du premier tour, et fusionne avec celles de Claude Bartolone (PS) et Emmanuelle Cosse (EELV) au second : ils sont cependant battus par la liste Les Républicains-UDI-MoDem de Valérie Pécresse.
S'exprimant en mars 2016 au sujet de la crise migratoire en Europe, Pierre Laurent critique les propos de Manuel Valls voulant limiter le nombre d'entrées et prône « une politique d'accueil d'une autre ampleur ». Seul candidat à sa succession, il est réélu à la tête du PCF le 5 juin 2016 avec 81 % des voix.
En vue de l’élection présidentielle de 2017, il se déclare favorable à une primaire à gauche. En 2016, il déclare souhaiter que le PCF soutienne la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Lors du second tour de l'élection présidentielle, qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron, il appelle à voter pour le candidat En marche.
Pour les élections sénatoriales de 2017 à Paris, il conduit la liste communiste « Paris en commun ». Celle-ci obtient 9,3 % des voix, ce qui lui permet d’être élu sénateur.
Alors que Pierre Laurent projette en novembre 2017, avec d'autres élus, dont Patrick Le Hyaric et Clémentine Autain, de se rendre en Palestine, les autorités israéliennes lui interdisent l'entrée sur le territoire d'Israël.
En octobre 2018, un vote des militants plaçant en tête le texte d'orientation présenté par les députés André Chassaigne et Fabien Roussel fragilise sa situation au sein du PCF. Son soutien à Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle de 2017 lui est notamment reproché. Dans l'histoire du parti, la mise en minorité de la direction ne s'était jamais produite. Lors du XXXVIIIe congrès du PCF, le mois suivant, Fabien Roussel lui succède au secrétariat national. Celui-ci propose alors que Pierre Laurent devienne président du conseil national, le parlement du parti.
Lors du renouvellement du bureau du Sénat, Pierre Laurent est nommé vice-président de cette assemblée le 6 octobre 2020.
Il ne se représente pas aux élections sénatoriales de 2023. Au Palais du Luxembourg, Pierre Laurent a mené beaucoup de combats pour la mémoire, dont plusieurs propositions de loi visant à réhabiliter les insurgés de la Commune de Paris : « En tant que communiste parisien, j’ai une sensibilité particulière pour ces événements. Je vis très près du cimetière du Père Lachaise et du Mur des Fédérés où plusieurs dizaines de Communards ont été fusillées. » Les questions internationales l'ont également préoccupé, comme la reconnaissance d’un État palestinien, le positionnement de la France face à l’embargo américain contre Cuba ou encore des initiatives pour la réconciliation en Irlande du Nord
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Albert Roussel est un compositeur français, né à Tourcoing le 5 avril 1869 et mort à Royan le 23 août 1937.
Biographie
Membre d'une famille de la bourgeoisie industrielle tourquennoise, dans laquelle on compte plusieurs artistes amateurs de bon niveau, Albert Roussel fait ses études secondaires à l'Institution libre du Sacré-Cœur de Tourcoing. Orphelin à l'âge de sept ans, il est recueilli par son grand-père, maire de Tourcoing, puis par sa tante maternelle. Il intègre le collège Stanislas de Paris, où l'organiste Jules Stolz lui fait découvrir Bach, Beethoven et Mozart. La lecture des romans de Jules Verne le décide à devenir marin.
Il est admis à l'École navale en 1887 et sert quelques années dans la Marine nationale. Il naviguera beaucoup et ses nombreux voyages seront une source d'inspiration pour ses œuvres musicales. Il démissionne de la Marine en 1894 pour se consacrer exclusivement à la musique. Julien Koszul, grand-père d'Henri Dutilleux, lui donne des leçons d'harmonie à Roubaix et l'encourage à se rendre à Paris pour étudier le contrepoint et la fugue avec Eugène Gigout. Il s'inscrit en 1898 à la Schola Cantorum. Lui-même y enseigne le contrepoint entre 1902 et 1913, comptant parmi ses élèves Guy de Lioncourt, Jean Henry, Lucien Lambotte, Marcel Orban, Paul Le Flem, Roland-Manuel, Stan Golestan, Ladislas de Rohozinski, Erik Satie, Edgard Varèse. Ancien officier de marine, à 45 ans, il reprend du service pendant la Première Guerre mondiale2. Démobilisé, il continue d'enseigner en privé ; viennent solliciter ses conseils : Bohuslav Martinů, Émile Goué, Jaroslav Křička, Hans Krása, Julie Reisserová, Josef Páleníček, Piotr Perkowski, Pedro Petridis, Conrad Beck, Cesare Brero, Luigi Cortese, Jean Martinon, Jacques Leguerney, Joseph Vals, Jorgen Jersild, Knudåge Riisager, Suzanne Rokseth, Alexandre Voormolen, etc. Son influence sur les jeunes musiciens de l'entre-deux guerres qui le considéraient comme un chef de file est capitale.
Bien qu'influencé au début de sa carrière par Claude Debussy et Vincent d'Indy son professeur d'orchestration, Roussel fit preuve assez vite d'une grande originalité. Sa musique se distingue par le raffinement de l'harmonie, les audaces rythmiques et la richesse du coloris toujours au service d'une musique pure libérée de tout pittoresque ou de références folkloriques. Il a laissé entre autres des mélodies, de la musique de chambre, diverses pièces pour piano, deux concertos (pour piano et pour violoncelle), quatre symphonies (la troisième, en sol mineur, est considérée comme l'un des chefs-d'œuvre du genre), les ballets Le Festin de l'araignée, Bacchus et Ariane et Aeneas. L'opéra-ballet Padmâvatî et le triptyque symphonique avec solistes et chœur Évocations furent inspirés par son voyage de noces aux Indes.
Il a vécu au no 2 du square Gabriel-Fauré dans le 17e arrondissement de Paris de 1929 à sa mort survenue à Royan des suites d'un malaise cardiaque. Il meurt le 23 août 1937, la même année que les musiciens Charles-Marie Widor, Louis Vierne, Gabriel Pierné, Henri Libert et Maurice Ravel. Il est enterré dans le petit cimetière marin de Varengeville-sur-Mer, près de Dieppe (Seine-Maritime) avec son épouse Blanche Preisach (15 mars 1880 - 6 février 1962). Son tombeau, sculpté par Marcel Gaumont3 porte l'inscription suivante : C'est en face de la mer que nous finirons nos existences et que nous irons dormir pour entendre encore au loin son éternel murmure ... (Albert Roussel). La bibliothèque-musée de l'Opéra de Paris conserve son portrait peint par Claude-René Martin. Un timbre à son effigie a été émis par la Poste française pour le centenaire de sa naissance en 1969.
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