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26.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
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Rome, le 30 mars. Les mesures de confinement imposées aux Italiens vont durer au moins jusqu’au 13 avril. L’Italie a enregistré jusqu’ici 13155 morts. © Crédit photo : ELIO CASTORIA / AFP
Corleone (italien : Il capo dei capi, qui signifie Le chef des chefs en français) est une mini-série télévisée italienne en six épisodes de 100 minutes environs, créée par Enzo Monteleone et Alexis Douce, et inspirée du livre éponyme d'enquête de Giuseppe D'Avanzo et Attilio Bolzoni.
Diffusée entre le 25 octobre 2007 et le 29 novembre 2007 sur la chaine Canale 5, la série retrace l'ascension de Salvatore Riina dit Toto, un mafioso de Corleone, et des Corleonesi en Sicile, à la tête de la Cosa nostra.
« Corleone » (parfois appelé également en français par son titre original Il capo dei capi) raconte la vraie histoire du chef de la cosa nostra Salvatore « Toto » Riina, qui était connu par ses ennemis comme « la bête » et soupçonné d’avoir tué des centaines de personnes.
Cette série fait vivre sa longue et sanglante ascension dans la mafia, de son enfance à Corleone, jusqu’à la guerre violente qu’il a mené dans les années 1980 et 90 à la fois contre les gangs rivaux et les forces de l’ordre.
En janvier 1993, Salvatore Riina, l'homme qui a longtemps dirigé la Mafia et nargué toutes les polices, croupit en prison. Il reçoit la visite d'un de ses amis d'enfance, Biagio Schiro. Les souvenirs affluent à sa mémoire. En 1943, le petit Toto Riina a 13 ans. Sa famille ne partage guère qu'une misère noire dans le village sicilien de Corleone. En travaillant aux champs avec son père, Toto déniche une bombe. Le père se met en tête d'essayer d'en vendre la poudre. Il disparaît dans l'explosion. Toto devient chef de famille. En compagnie de quelques amis, il se met au service d'un petit caïd local.
Le clan Corleone au grand complet, Luciano Liggio, Toto Riina, Bernardo Provenzano, Calogero Bagarella et Luciano Maino, se rend à Palerme, pour un rendez-vous d'affaires avec Salvatore La Barbera et Vito Ciancimino. Dans ses moments de loisirs, Toto fréquente la jeune sœur de Calogero, Ninetta. A peine arrivés à Palerme, les hommes de Riina se font rapidement connaître. Ils assassinent un boucher qui ne voulait pas s'acquitter d'une dette et tuent un comptable indélicat. Lors d'une soirée dans une boîte de nuit, alors que Maino fait la connaissance d'une fille qui l'amène à réfléchir sur son avenir, Salvatore La Barbera tombe sous les balles de Michele Cavataio.
Biagio et Teresa, désormais mari et femme, ont eu un enfant, Antonio. Pendant ce temps, Toto Riina emmène un petit groupe composé de Bernardo Provenzano, Calogero Bagarella et de deux autres hommes de main, tous déguisés en policiers, dans les bureaux de Michele Cavataio. Ils veulent venger la mort de Salvatore La Barbera. L'un des tueurs, trop nerveux, agit trop rapidement et déclenche un massacre. Sous un déluge de feu, les assassins finissent par accéder au bureau de Cavataio. Celui-ci feint d'être touché. Il se retourne au dernier moment et abat Calogero, qui meurt sur le coup. Binnu exécute sauvagement Cavataio.
Biagio Schiro et le commissaire Boris Giuliano sont en route pour l'aéroport de Palerme. Ils comptent y intercepter des chimistes français avant que ceux-ci n'aient pu enseigner à leur homologue du clan Bontade comment couper la drogue. Au dernier moment, le commissaire reçoit un appel téléphonique lui enjoignant de n'en rien faire. Aucune preuve n'a pu être apportée de la culpabilité des Français. Toto Riina donne à l'un des hommes de main des Bontade la somme d'argent dont son frère, mourant, a besoin. Toto et Ninetta attendent leur troisième enfant. Schiro et le commissaire Giuliano ne s'avouent pas vaincus.
Toto Riina supporte de plus en plus mal que le député communiste Pio La Torre s'oppose à la construction d'une base militaire à Comiso. Le commissaire Mangano, qui a pris sa retraite, conseille aux magistrats de Palerme, fermement décidés à décapiter la Mafia, de se servir de Biagio Schiro, à qui il recommande également de travailler main dans la main avec les juges Giovanni Falcone, Paolo Borsellino et Rocco Chinnici. De son côté, Toto Riina, qui joue avec son fils Giovanni, observe la nouvelle grossesse de Ninetta et convoque ses tueurs à qui il ordonne d'assassiner ce gêneur de La Torre.
Hospitalisé après la fusillade, Biagio Schiro se remet de ses blessures. Toto Riina, condamné à la prison à perpétuité, espère voir la sentence révoquée en cassation, comme le lui affirme Ignazio Salvo. Il demande cependant à Luchino de le surveiller. Un nouveau magistrat doit être nommé à la tête du pôle d'instruction de Palerme. Deux hommes sont pressentis : Giovanni Falcone et Antonino Meli. Contre toute attente, c'est Meli qui est choisi.
Production
Claudio Gioè : Salvatore Riina Daniele Liotti : Biagio Schirò Simona Cavallari :Teresa Salvatore Lazzaro : Bernardo Provenzano Marco Leonardi : Calogero Bagarella Gioia Spaziani : Ninetta Bagarella Claudio Castrogiovanni : Luciano Liggio Francesco Scianna : Leoluca Bagarella Paolo Ricca : Luciano Maino Alfredo Pea : Vito Ciancimino Domenico Centamore : Giovanni Brusca Alessandro Lucente : Antonio Schirò Francesco Foti : Stefano Bontade Alessio Caruso : Salvatore Inzerillo Massimo Venturiello : Angelo Mangano | Vincent Riotta : Tommaso Buscetta Francesco Sciacca : Salvatore La Barbera Maurizio Nicolosi : Baldassare Di Maggio Orio Scaduto : Gaetano Badalamenti Andrea Tidona : Giovanni Falcone Gaetano Aronica : Paolo Borsellino Imma Piro : Francesca Morvillo Vincenzo Ferrera : Giuseppe Montana Bruno Torrisi : Ninni Cassarà Mimmo Mignemi : Giuseppe Di Cristina Giacinto Ferro : Michele Navarra Pietro De Silvia : Boris Giuliano Biagio Barone : Pio La Torre Maurilio Leto : Giuseppe Calderone Pierluigi Misasi : Carlo Alberto Dalla Chiesa |
La mini-série a été tournée à Catane et à Monterosso Almo en Sicile.
Paramètre | Description |
---|---|
Titre original | Il Capo dei Capi |
Titre français | Corleone |
Sociétés de distribution (pour la télévision) | Taodue pour Mediaset |
Budget | 15 000 000 € (Total des 6 séries) |
Format | Couleur - Son Dolby Digital |
Pays d'origine | Italie |
Langue originale | Italien |
Genre | mini-série (biopic policier). |
Audience
Épisode | Date de diffusion | Téléspectateurs (en million) | Part d'audience |
---|---|---|---|
01 | 25 octobre 2007 | 7,146 | 27.21% |
02 | 1er novembre 2007 | 7,810 | 30.40% |
03 | 8 novembre 2007 | 7,545 | 28.10% |
04 | 15 novembre 2007 | 6,985 | 28.15% |
05 | 22 novembre 2007 | 7,731 | 29.98% |
06 | 29 novembre 2007 | 7,995 | 28.59% |
Anecdotes
Cette mini-série, qui a fait débat en Italie, de par son sujet très brûlant, a mobilisé 150 acteurs. Elle a été récompensée en 2008 par le "Telegatto" de la Meilleure fiction, du Meilleur scénario, de la Meilleure réalisation, ainsi que celui du Meilleur acteur.
Toto Riina regarda depuis sa cellule de la prison de l'Opéra, la mini-série chaque jeudi.
Le personnage de Biagio Schiro est inspiré de l'agent de police Melita Biagio, qui en 1963 a reconnu Toto Riina à un barrage routier et l'avait arrêté.
Le policier qui après l'arrestation de Riina photographie est le réalisateur Alexis Sweet.
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Série américaine | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Série espagnole | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Série française | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
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Série italienne | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Corleone | |||||||||||||||||||||||||||
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Il a été longtemps débattu des origines médiévales de la mafia, lesquelles étaient affirmées par le pentito Tommaso Buscetta. La plupart des historiens contemporains écartent cependant cette version en tant que mythe. John Dickie et Salvatore Lupo lient ainsi l'émergence de la mafia à l'agriculture capitaliste des citronniers de la Conca d'Oro, région située autour de la riche Palerme, loin du cliché qui en ferait la réminiscence d'une culture arriérée liée à la misère de l'intérieur de l'île. Selon John Dickie, la mafia est ainsi apparue au moment de l'unification italienne, entre 1860 et 1880.
Selon d'autres versions, la mafia « originelle » aurait été constituée comme une société secrète dont l’objectif avoué était de protéger la population sicilienne de la menace des maraudeurs espagnols au xve siècle. Cependant, très peu de preuves historiques abondent dans ce sens. Il est également concevable que le mythe de « Robin des Bois » ait été perpétué par les premiers mafieux notoires dans le but de gagner la bienveillance et la confiance des Siciliens.
Après les révolutions de 1848 et 1860, la Sicile sombre dans l’anarchie. Des groupes de bandits, petits et épars, se réunirent dans des cosca (it) (clans), contribuant par les armes à la confusion. Selon J. Dickie, la mafia émergea ainsi, à l'interface entre les bandits et le nouvel État italien, dénonçant certains bandits afin de mieux contrôler certains territoires où le racket (pizzo) et le vol de bétail étaient endémiques, tandis qu'elle faisait pression sur tout témoin ou mafieux « repenti » pour les empêcher de briser la loi de l'omertà. Afin de renforcer les liens entre les bandes disparates et d’assurer ainsi de meilleurs profits et un environnement plus sûr, il est probable que la mafia telle que nous la connaissons ait été formée à ce moment, entre le milieu et la fin du xixe siècle.
Par ailleurs, à partir de 1861, date à laquelle le nouvel État italien unifié prit contrôle de la Sicile et des États papaux, le Vatican s'opposa fortement à Rome. Dès 1870, le Pape déclara être assailli par l’État italien et les catholiques furent fortement encouragés à refuser de coopérer avec lui. En règle générale, en Italie, cela prit un caractère paisible. La Sicile était fortement catholique, dans un sens toutefois plus communautaire qu'intellectuel ou théologique, et se méfiait traditionnellement des étrangers. La friction entre l’Église et l’État aida les bandes criminelles qui pouvaient prétendre aux paysans et aux citadins que coopérer avec la police, qui représentait le nouvel État italien, était un acte anticatholique.
C’est pendant les deux décennies suivant l’unification de 1860 que le terme « mafia » est venu à l’attention du grand public. Elle était encore à l’image des contre-maîtres (les gabelloti (it)) qui dirigeaient et louaient les grandes propriétés agricoles aux nobles qui résidaient le plus souvent à Palerme, Naples ou, après l’Unification, Rome. En les re-louant ensuite aux paysans, ils acquirent de fait un pouvoir local, notamment en termes d’impôts et de prélèvements sur les récoltes.
La mafia se constitua donc dès cette époque en État parallèle, tiraillée entre une organisation territoriale en cosca (it) plus ou moins rivales et une coordination nécessaire entre celle-ci pour gérer des activités telles que le vol de bétail. Elle s'appuyait des complicités au sein de l'élite, qui se voyait soit contrainte de faire appel à ses services pour protéger ses plantations, soit voyait plus cyniquement une aide précieuse dans cette « industrie de la violence » (expression du rapport de 1877 de Sidney Sonnino et Leopoldo Franchetti), liée à l'émergence d'un système capitaliste moderne (ce que Marx qualifiait d'« accumulation primitive du capital »). Selon le rapport Franchetti-Sonnino, Conditions politiques et administratives de la Sicile :
« Le chef mafieux (…) agit comme capitaliste, impresario et gestionnaire. Il coordonne la perpétration des crimes (…), régule la division du travail et des tâches, contrôle la discipline parmi ses employés (…) Il appartient au chef mafieux de juger, en fonction des circonstances, s'il convient de suspendre les actes de violence pendant un certain temps soit au contraire de les multiplier et d'en augmenter la férocité. Ce patron doit s'adapter aux conditions du marché pour choisir les opérations à mener, les personnes à exploiter, la forme de violence à utiliser. »
Protéger les grandes plantations de bergamote et de citronniers, lesquelles exportaient massivement à destination du Royaume-Uni et de sa flotte qui utilisait ces agrumes contre le scorbut, et les propriétés de la noblesse locale (parfois en son absence jusqu’à la remplacer) devinrent en effet des affaires lucratives bien que dangereuses. Ces activités se déroulaient au début principalement à Palerme, mais la domination de la mafia sicilienne s’étendit bientôt dans tout l’ouest et l'intérieur de la Sicile, s'ingérant dans les mines de soufre. Déjà, des politiques tels que Raffaele Palizzolo s'appuyaient sur la mafia, tandis que le richissime Ignazio Florio Jr. protégeait également celle-ci, ayant comme domestiques deux importants dirigeants mafieux, les frères Noto.
La première mention dans les annales judiciaires officielles du terme mafia apparaît à la fin du xixe siècle, quand un certain Dr. Galati fut victime de menaces violentes par un mafioso local, Don Antonino Giammona, qui tentait de racketter son exploitation de citronniers. Le pizzo, le vol de bétail et la corruption de fonctionnaires de l’État étaient les sources de revenus et les protections principales des premières mafias. C'est aussi à cette époque que le rapport Sangiorgi (it), du nom du préfet de police de Palerme, évoque les rites d'initiation à la mafia, lesquels auraient emprunté une certaine symbolique aux rites maçonniques.
Elle se fit remarquer dès cette époque pour sa violence et ses liens avec les pouvoirs officiels. En 1867, le préfet de police de Palerme, Giuseppe Albanese, est ainsi poignardé sur la voie publique : il avait essayé de faire chanter un mafieux. Inculpé de meurtre de deux bandits, le préfet Giuseppe Albanese sera acquitté en 1871 par manque de preuves, l'omertà aidant. En 1885, 107 hommes, accusés d'être membres de la Fraternité de Favara (it), groupe issu de la fusion de deux clans rivaux, sont inculpés et emprisonnés pour des homicides liés aux mines de soufre de Favara (province d'Agrigente).
Les politiques mettent en place un réseau de clientélisme étendu, monnayant notamment les permis de port d'armes en échange d'appui électoral de la part des mafieux, à l'image du conseiller régional et député Raffaele Palizzolo. En 1893, le marquis Emanuele Notarbartolo (it), ex-président de la Banque de Sicile (it), maire de Palerme de 1873 à 1876, et homme intègre, est assassiné, donnant lieu au second maxi-procès de la mafia, en 1901-1902. Condamné pour homicide en première instance avec le mafieux Giuseppe Fontana, futur membre du gang new-yorkais de Giuseppe Morello, Matteo Filipello sera acquitté lors d'un second procès.
L'une des premières guerres de la mafia est aussi révélée au public à cette époque, avec la découverte de quatre cadavres dans un puits en 1897 : elle opposait Don Antonino Giammona au dirigeant Francesco Siino, qui, défait, devint le premier pentito d'importance, cité lors du maxi-procès de 1901. Sous la présidence de Luigi Pelloux (1898-1900), la mafia, qui avait aidé les propriétaires terriens à maintenir l'ordre lors de la révolte de 1891-1894 des fasci (syndicats paysans), se voit ainsi pour la première fois attaquée par l'État, tentative vite avortée.
La Cizeta-Moroder V16T est une voiture créée par la marque italienne Cizeta. Le nom Cizeta correspond à la prononciation italienne des initiales du fondateur de la marque, Claudio Zampoli. La marque est basée en Californie.
Historique
Claudio Zampoli arrive aux États-Unis en 1973 avec la mission de réorganiser le réseau Lamborghini. Une fois sa tâche acquittée, il a projet de concevoir une supercar inspirée de la Lamborghini Countach. Ses connaissances avec le personnel Lamborghini lui sont précieuses pour l'aboutissement de son projet.
Le cahier des charges reprend celui de la Countach en l'actualisant. Le futur modèle doit profiter d'une finition très luxueuse en rapport avec les prix pratiqués dans ce segment. Il se lie alors avec le musicien Giorgio Moroder qui a réalisé des musiques de films comme Midnight Express, Scarface ou Top Gun, et a composé des musiques de chansons pour Donna Summer et bien d'autres. Leurs origines italiennes et leur passion pour les automobiles sportives les rapprochent et Moroder s'associe au projet.
Claudio Zampolli jette son dévolu sur un moteur V16 pour animer sa supercar afin d'en faire un modèle se démarquant de la concurrence. Ce moteur est issu de l'accouplement de deux blocs V8. La ressemblance du véhicule avec une Lamborghini Diablo s'explique par le fait que les deux voitures sont conçues par le même designer, Marcello Gandini. Cependant, le moteur de la Cizeta V16T est transversal comme le V12 de la Miura et non longitudinal en avant des roues arrière comme les V12 des Lamborghini Countach, Diablo, Murcielago puis Aventador ainsi que les W16 des Bugatti Veyron puis Chiron.
Seul le premier modèle-prototype porte le nom de Cizeta-Moroder V16T. Il appartient à Giorgio Moroder qui a quitté le projet en 1990. Tous les autres exemplaires sont uniquement badgés Cizeta V16T.
La Cizeta-Moroder V16T a été produite de 1988 à 1993. Au total, huit modèles dont un prototype ont été produits. Depuis, trois nouveaux modèles ont encore été produits, dont un roadster.
Depuis le premier modèle, la puissance du bloc V16 est passée à 560 chevaux.