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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Comment se débarrasser de l’amygdalite et des maux de gorge en seulement quatre heures!
Nos ancêtres avaient une vaste expérience dans le traitement de diverses maladies et ils connaissaient les recettes efficaces pour les guérir.
Les gens se passaient toutes ces recettes d’une génération à l’autre – et, par conséquent, elles sont arrivées jusqu’à nous. Parce que, tout d’abord, tout ce qui est bon et utile – n’est jamais oublié.
Ici, nous proposons une recette très efficace pour le traitement des maux de gorge et des amygdales, qui garantit une récupération rapide, dans les cas plus faciles – en seulement 4 heures!
Une boisson pour les maux de gorge et les amygdales la recette:
Versez 200 ml d’eau sur 80 g de graines de carvi (rez-de-Kimmel, carvi commun, lat. Carum carvi) et faites bouillir pendant 15 minutes.
Vous obtiendrez une masse élastique épaisse, qui est semblable au marc de café. Égouttez et ajoutez 50 ml d’eau et faites bouillir à nouveau. Retirez du feu et ajoutez 1 cuillère à soupe de cognac.
Votre médicament est prêt! Comment consommer la boisson Buvez-en une cuillère à soupe toutes les 30 minutes. Après seulement deux heures, la douleur à la gorge va commencer à disparaître et vous serez capable d’avaler facilement.
Après 4 heures, vous pouvez arrêter le traitement. Vous pouvez le boire pendant une longue période, dans les cas plus graves. Cette boisson est recommandée à tous ceux qui sont sujets aux rhumes et souffrent souvent de maux de gorge et des amygdales.
Définition de l'hernie hiatale La hernie hiatale désigne le passage d’une partie de l’estomac à travers le diaphragme ; une partie de l’estomac (normalement positionné dans l’abdomen) se retrouve donc dans le thorax et est responsable de symptômes comme le reflux gastroœsophagien (RGO).
Hernie hiatale et RGO sont souvent associés mais ne sont pas synonymes ; une hernie hiatale peut exister sans reflux et un reflux peut avoir lieu sans hernie hiatale.
On distingue deux types de hernies hiatales : la hernie hiatale par glissement (la jonction œsophage-estomac ou cardia et une partie de l’estomac ascensionnent dans le thorax) et la hernie par roulement (le cardia reste en place).
La hernie hiatale peut être permanente ou intermittente. Origines et risques des hernies hiatales La hernie hiatale par glissement est la plus fréquente (90 % des cas).
Aucune cause précise n’est incriminée pour expliquer le développement d’une hernie, mais des facteurs de risque comme l’obésité, des anomalies congénitales de l’œsophage ou un traumatisme sont souvent retrouvés.
L’association RGO et hernie hiatale est très fréquente, et on estime que 10 % de la population est atteinte de reflux. Causes d'une hernie hiatale Dans la hernie hiatale, les fixations de l’estomac et de l’extrémité inférieure de l’œsophage sont défaillantes et provoquent le glissement ou le roulement au travers de l’orifice du diaphragme, censé séparer le thorax de l’abdomen. Ainsi, toute augmentation de la pression abdominale (obésité, traumatisme…) va faciliter l’ascension dans le thorax et créer une hernie.
La hernie facilite alors le reflux du contenu acide de l’estomac vers l’œsophage. Symptômes et signes de l'hernie hiatale La hernie hiatale intermittente ou de petite taille ne se manifeste par aucun symptôme. En cas de manifestations, le principal signe est le RGO, qui survient classiquement en position allongée ou penchée en avant (en laçant ses chaussures par exemple) après les repas. Des signes de douleurs à la poitrine à type de brûlures derrière le sternum, un essoufflement ou encore des épisodes de toux nocturne peuvent révéler la hernie hiatale.
L’effet protecteur du café contre le cancer de la peau
La consommation quotidienne de quelques tasses de café exerce un effet protecteur contre le cancer cutané, dont le mélanome malin. L’effet bénéfique du café avait déjà été démontré – à partir de trois tasses par jour – contre le carcinome basocellulaire, le cancer de la peau le plus fréquent, qui se soigne d’ailleurs très bien lorsqu’il est traité à un stade précoce.
Une équipe américaine (National Cancer Institute) vient de mettre en évidence un bénéfice similaire concernant cette fois le mélanome malin, une forme beaucoup plus rare mais très agressive (ici aussi, et ici surtout, un diagnostic précoce et un traitement rapide sont vitaux).
L’étude a porté sur quelque 500.000 adultes exempts de cancer au début du suivi. Une série de paramètres ont été analysés : exposition aux ultraviolets (UV) – naturels et artificiels -, tabagisme, alcool, indice de masse corporelle (IMC), activité physique, comportements alimentaires…, dont la consommation de café. Le résultat montre qu’à partir de trois ou quatre tasses par jour, le risque de développer un mélanome malin est réduit de 20% par rapport aux personnes qui n’en boivent jamais, ou très rarement.
Ceci n’est pas observé pour le décaféine : autrement dit, l’effet est à attribuer à la caféine, seule ou en combinaison avec d’autres composants du café. On rappellera que des recherches précédentes avaient suggéré que la caféine pouvait freiner la croissance des cellules tumorales dans certains types de cancer (et en particulier agir sur le risque de récidive).
Cette association entre le café et le mélanome ne doit évidemment interférer en aucune manière avec les conseils de prévention contre le cancer de la peau, singulièrement une protection stricte contre les UV.
L’HUILE D’OLIVE, LA SANTÉ VENUE DU SOLEIL
L’huile d’olive, la santé venue du soleil
L’huile d’olive est l’un des aliments les plus goûteux, les plus diététiques, les plus nobles et les plus bénéfiques que la nature ait enfantés.
Gorgée de soleil et de nutriments L’huile d’olive est la matière grasse recueillie grâce à la trituration des olives, fruits de l’olivier.
Cet arbre pousse naturellement sur le pourtour de la Méditerranée, dont le climat favorise son développement.
Les deux tiers des foyers sont consommateurs d’huile d’olive, c’est dire la place qu’occupe ce produit dans notre quotidien.
La qualité, justement, fait l’objet d’un classement qui permet de mettre en évidence les huiles les plus recherchées.
A sa tête se trouve l’huile d’olive vierge extra (HOVE), qui se distingue par l’absence de défauts organoleptiques, son fruité et son acidité. Elle est appréciée pour sa composition unique : elle est constituée, à 99%, de matières grasses. Il s’agit de triglycérides, principalement des acides gras mono-insaturés, aux répercussions extrêmement positives sur notre organisme. Le 1% restant est partagé entre des dérivés du tocophérol, les squalènes, les stérols et les phénols, des composants également très utiles aux diverses fonctions de l’organisme.
En outre, l’huile d’olive renferme des vitamines A, E, et K et des minéraux (cuivre et fer).
Utilisée en externe, notamment sur la peau, les cheveux et les ongles, elle en nourrit, renforce et protège les tissus. Des études ont démontré son rôle dans la réduction de maladies graves, parmi lesquelles celles d’ordre cardiovasculaire, les cancers et le vieillissement cellulaire.
Il a également été établi un lien entre le régime alimentaire de type méditerranéen, et donc à base d’huile d’olive, et la diminution des risques d’infarctus du myocarde et de maladies coronariennes.
Cette vocation à lutter contre l’hypercholestérolémie, l’huile d’olive la doit à ses acides gras mono-insaturés, des acides gras qui sont encore meilleurs pour la santé que ceux d’origine animale.
On peut y ajouter les vitamines K, qui participent à la formation des protéines et des os, et contrôlent la coagulation du sang, sans parler des apports en fer et en cuivre.
Bipolaires: qui sont-ils? Par Vincent Olivier
A l'occasion de la Journée mondiale des troubles bipolaires ce lundi 30 mars, retour sur ce trouble entre phases extrêmes d'exaltation et d'abattement, raconté par ceux qui en souffrent.
Le trouble bipolaire?
Une successions de phases maniaque et de périodes de dépression. Bipolaire et heureux, Laurent Davenson? "Oui", répond spontanément l'intéressé. Un temps. "Quand même, j'aimerais mieux vivre sans cette espèce de poison que j'ai dans le corps..."
Diagnostiqué en 1999, cet "optimiste inquiet en permanence" mène, à 43 ans, une vie "plutôt équilibrée", cadre commercial dans une société de services et père de trois filles -18,15 et dix ans, qu'il élève en garde alternée.
Mais à quel prix! Deux pertes d'emploi pour dépression, un divorce dû pour une grande part à son état et de gros soucis financiers après l'achat inconsidéré de "quelques" voitures de collection. "Même si elles sont moins aiguës, j'alterne encore les phases up et down, reconnaît-il. Lors d'un week-end en Normandie il y a dix jours, j'ai bien failli acheter une maison. Heureusement, mes copains m'ont retenu."
Il évoque aussi les médecins "dingues" de diagnostic, les trucs "de fou" qu'il a faits dans sa vie, l'énergie "démente" qu'il peut déployer parfois. Et lâche: "Dans mon malheur, j'ai une chance de malade: mes amis ne me jugent pas." Une "chance de malade".
L'expression illustre bien le paradoxe du trouble bipolaire, ce mélange de phases maniaques et de dépression, cette succession de -très- hauts et de -très- bas, où l'on se sent tour à tour exalté et terrassé, surpuissant et moins que rien. "Tantôt génial, tantôt serpillière et, entre les deux, dans l'insécurité de ce qui va advenir", résume Laurent.
Des paradoxes qui pèsent aussi sur l'image que le grand public a de la maladie. Valorisée et galvaudée. Promue socialement et subie individuellement. Revendiquée par des "people" -Catherine Zeta-Jones, Benoît Poelvoorde...- et cachée par les anonymes.
Source de création pour certains, et de mal-être pour la plupart. Sous-évaluée en France, où le délai de prise en charge frôle les dix ans, et surdiagnostiquée aux Etats-Unis -50 fois plus de cas officiels qu'il y a vingt ans.
Symptôme d'une époque en crise où chacun cherche en l'autre le reflet de sa propre fragilité, la curiosité pour les bipolaires n'a jamais été si grande. Héros à la cuirasse fêlée dans les séries télé à succès -Homeland-ou au cinéma -Happiness Therapy, les maniaco-dépressifs inspirent les romanciers -Delphine de Vigan décrivant sa mère dans Rien ne s'oppose à la nuit aux éditions JC Lattès- et les artistes -le peintre Gérard Garouste se racontant lui-même dans L'Intranquille -L'Iconoclaste. Au point de devenir un phénomène "tendance"?
"Quel manque de délicatesse, alors qu'il s'agit d'une pathologie qui fait abominablement souffrir le patient et son entourage!" s'irrite Christian Gay, psychiatre à la clinique du Château-de-Garches -Hauts-de-Seine. La bipolarité n'est pourtant pas, en soi, un mal nouveau.
Baptisée "dysthymie" à l'Antiquité, "folie circulaire" au XIXe siècle, "psychose maniaco-dépressive" dans les années 1950, cette maladie a récemment été intégrée dans la grande famille des "troubles de l'humeur". Mais ses manifestations varient tellement en fonction des individus qu'il est quasiment impossible d'en dresser une liste exhaustive.
"Mieux vaudrait commencer par rappeler ce que ne sont pas les bipolaires", lance, sur le ton de la boutade, le Dr Christian Gay. Il énumère: non, les "BP" ne sont pas des déprimés au long cours. Ni des hyperactifs qui épuisent leur entourage. Ni des cyclothymiques, dont les variations d'humeur restent courtes et d'intensité modérée.
Pas davantage des "borderline", ces patients instables, en tension interne permanente, qui ressentent douloureusement toute émotion. Or le problème est là: leurs symptômes se ressemblent beaucoup, ce qui conduit parfois à des erreurs de diagnostic, dans un sens positif ou négatif.
Les facteurs de risques génétiques comptent pour 60% dans l'apparition des troubles Dans quelle proportion les Français sont-ils touchés par la maladie? Selon l'approche retenue par les chercheurs dans leurs études épidémiologiques -étroite ou large, neurologique ou comportementale, le pourcentage varie de 1% à 5% de la population. Voire 8% selon certains. Depuis les années 2000, les médecins ont, en effet, élargi la définition de la bipolarité en opérant des distinctions entre "type 1" -l'ancienne psychose maniaco-dépressive, "type 2" -formes atténuées- et troubles apparentés.
Encore faudrait-il savoir de quoi l'on parle. Car, si le sens de la dépression est à peu près le même pour tout le monde, la "manie", dans le langage courant, n'a rien à voir avec la définition qu'en donnent les médecins: "C'est une exaltation permanente doublée d'une énergie phénoménale, qui confine au sentiment de toute-puissance", explique Raphaël Giachetti, psychiatre à Toulouse. Un formidable moteur? Pas nécessairement.
Car dans cet état "d'euphorie pathologique et d'optimisme démesuré, la personne s'expose inévitablement à des risques", souligne-t-il: démissionner sans raison de son travail, dépenser l'argent que l'on n'a pas, multiplier les rencontres sexuelles, partir au bout du monde, rouler à 120 à l'heure sur le périphérique.
Ou encore "convaincre ses collègues que son chef est un vrai pervers, parce qu'à ce moment-là on y croit réellement, et devoir s'en excuser ensuite", se souvient Marie Alvéry, 47 ans, hospitalisée sept fois, dont trois après avoir été diagnostiquée. Au-delà de la grande variété des comportements, il existe néanmoins des signes objectifs de la maladie. Notamment des dysfonctionnements liés à des anomalies du lobe temporal, qui "font 'rétrécir' le cerveau en période de dépression et le mettent en 'surchauffe' durant les épisodes maniaques", explique le psychiatre Elie Hantouche.
Autre piste de recherches: les facteurs de risques génétiques, qui comptent "pour 60% dans l'apparition des troubles", rappelle Stéphane Jamain, chercheur à l'Inserm. De fait, schizophrènes et bipolaires partagent environ 50% de leurs anomalies génétiques et la présence d'antécédents familiaux multiplie par dix le risque de survenue de la maladie.
Pour autant, "l'environnement joue aussi", insiste Stéphane Jamain, évoquant une combinaison complexe de causes traumatiques -abus sexuels durant l'enfance, décès familiaux...- et de facteurs aggravants -infection virale pendant la grossesse, anomalies de régulation de l'horloge interne. En d'autres termes, la bipolarité exige une approche "bio-psycho-sociale" où, précise le Pr Chantal Henry, psychiatre à l'hôpital Albert-Chenevier à Créteil -Val-de-Marne, "ce ne sont pas les symptômes eux-mêmes, mais leur répétition et leur alternance qui 'signent' la maladie".
La manie peut succéder à la dépression, ou l'inverse; la répétition, se produire à intervalles plus ou moins rapprochés dans la même journée, ou tous les deux ans. "La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle. On ne sait jamais à l'avance quand ça va nous tomber dessus", explique Grégoire, 48 ans, diagnostiqué en 1993.
Repérer les troubles le plus tôt possible afin de prévenir les rechutes Dans ces conditions, dresser un "profil type" des malades relève de la gageure. Et, pour ajouter à la difficulté, il faut aussi soigner les comorbidités liées à ce trouble, "très mal prises en charge aujourd'hui", déplore le Pr Marion Leboyer, coordinatrice du réseau national FondaMental qui rassemble des spécialistes de la santé mentale en milieu hospitalier.
Obésité, diabète, pathologies cardiovasculaires, alcool ou drogues: la liste est longue. Elle va même parfois jusqu'au suicide -15 % des malades non suivis. Le traitement pharmacologique des bipolaires se révèle donc délicat.
Beaucoup se voient prescrire des thymorégulateurs, dont le lithium, utilisé depuis longtemps, ainsi que des antipsychotiques atypiques et des anticonvulsivants, à prendre au long cours. Auxquels s'ajoutent, ponctuellement, des antidépresseurs ou des stabilisateurs de l'humeur, sans oublier les médicaments soignant tous les troubles associés.
Or les malades rechignent souvent à suivre un traitement à vie. En particulier lorsqu'ils ont l'impression d'aller mieux. D'où l'intérêt des thérapies de "psychoéducation" mises en place par le réseau FondaMental depuis 2002.
Le principe?
20 séances de deux heures chacune, avec une dizaine de participants, sous la houlette de deux professionnels.
Objectif: "Aider les patients à repérer, le plus tôt possible, l'apparition des troubles afin de prévenir les rechutes et le temps d'hospitalisation", détaille le Dr Christine Mirabel-Sarron, coordinatrice du réseau. Pour ce faire, les médecins proposent des outils pratiques, tel un "baromètre personnalisé de l'humeur" où les malades notent quotidiennement leur état et repèrent les fluctuations éventuelles. Ils expérimentent aussi des processus dits "de séquençage comportemental", visant à "freiner la machine en phase haute, et à la faire repartir en phase basse".
"On adopte la technique des petits pas, commente le bipolaire Laurent Davenson. S'obliger à se lever à six heures cinquante et à sourire quand on se sent déprimé. Ou, à l'inverse, s'interdire d'appeler 15 personnes dans la journée pour les inviter à dîner et se limiter à cinq. Pour ça, les amis et la famille sont d'une aide précieuse."
C'est l'entourage, en effet, qui, le premier, alerte le patient sur les signes de manie ou de dépression. Qui, au besoin, prend contact avec le corps médical. Et qui, autant que faire se peut, amortit les chocs et les sautes d'humeur ou répare les pots cassés -dépenses inconsidérées, projets irréalisables. Tous les patients le disent: la personne qui partage leur vie a bien du mérite. Et de la constance.
Parfois pour le meilleur, souvent pour le pire. "Durant un délire paranoïaque, j'ai envoyé mes enfants chez le voisin, persuadée que mon mari voulait nous trucider avec son piolet de montagne. C'est compliqué à décrire: même en phase 'haute', j'ai conscience de ce qui arrive, mais pas assez pour enrayer le processus", confie Marie Alvéry.
Félix, 67 ans mais diagnostiqué il y a douze ans seulement, confirme la difficulté de vivre au jour le jour cet état singulier: "Quand ça va mal, on se protège comme on peut. C'est quand ça va mieux, qu'il faut faire attention..." Là n'est pas le moindre paradoxe -le "drame", insiste le Dr Raphaël Giachetti- de cette maladie: les hypomaniaques, ces patients de "type 2" aux changements d'humeur relativement gérables, vivent souvent agréablement cette phase où ils se sentent "clairvoyants, entreprenants, multitâches, comme s'ils rattrapaient le temps perdu de la dépression", note le psychiatre.
"Dans ces moments-là, je dors trois heures par nuit sans problème, explique Laurent. Je peux épater mon patron tant je réussis tout ce que j'entreprends. Et si je rencontre une fille, je suis ultraséduisant, les reparties fusent, j'ai un charme fou.
Cette tension intérieure peut être épuisante. Mais, même si la souffrance n'est jamais loin, il y a une certaine jouissance à se sentir aussi efficace. Comment voulez-vous que je renonce à être enfin au top de mes possibilités?" Comment, en effet, refuser cette ivresse de performance dans une société qui encense les "valeurs d'hyperactivité, de vigilance continuelle, d'échanges multiples, de productivité", pour reprendre les termes du psychiatre Roland Gori? "Chaque époque a la pathologie qu'elle mérite, note le thérapeute.
Avant la bipolarité comme 'mal de civilisation', il y eut notamment la neurasthénie, l'hystérie ou les personnalités limites". Chez les Grecs, au moins, la "mélancolie" -notre dépression actuelle- s'accompagnait d'un questionnement sur le sens de la vie. Rien de tel aujourd'hui, où les sentiments négatifs -perte, tristesse, échec- sont niés, et les moments de doute, de panne ou de faiblesse considérés comme une perte de temps. Accepter ces conduites déviantes, tant que la souffrance reste supportable pour le patient?
C'est justement cette approche qu'il faut changer, explique le psychanalyste britannique Darian Leader dans son livre Bipolaire, vraiment?. Pour la première fois, un ouvrage grand public explore avec rigueur et pertinence scientifique ce "mal contemporain" si complexe à cerner. A la tyrannie du "tout chimique médicamenteux" qui fait des ravages aux Etats-Unis et qui vise uniquement à supprimer les symptômes, Darian Leader oppose la thérapie individuelle, fondée sur l'exploration de l'histoire personnelle du patient.
De son côté, Roland Gori invoque Freud et plaide pour une acceptation de ces conduites "déviantes" tant que la souffrance reste supportable pour le patient. "Le symptôme est, aussi, le lieu d'une mémoire, le signe que le 'sujet' a un certain désir de guérir, rappelle-t-il. Voire, qui sait, une tentative de résister à cette société de contrôle et de normalisation que dénonçait Michel Foucault." La bipolarité, comme gage ultime de liberté? L'hypothèse est osée.
Mais elle a au moins un mérite: celui de reconnaître aux bipolaires le droit d'être ce qu'ils sont.
Quelques grands bipolaires Winston Churchill Issu de sept générations de maniaco-dépressifs, Winston Churchill, selon son biographe François Kersaudy, est un bipolaire atypique, car, chez lui, les phases de dépression sont plus rares que celles d'exaltation. Tourmenté par des pensées suicidaires quand il n'est pas au pouvoir, Churchill doit son salut à la guerre de 1914, où, sous la mitraille, il ne s'est "jamais senti aussi bien".
Son autre sauveur est Hitler, car il a un ennemi à abattre. Plein d'énergie ou de désespoir, dans les deux cas, son compagnon le plus fidèle est l'alcool. George Patton Bipolaire à tendance paranoïaque, George Patton, d'une extraordinaire énergie tant qu'il est sûr de la victoire, flanche dès qu'il doute. Le général américain adore ses hommes, mais il est capable de les gifler en phase de déprime.
Son caractère incontrôlable explique pourquoi, bien que Patton soit le plus craint de Hitler, Roosevelt lui préfère le général Bradley pour le débarquement en Normandie. Cet épisode, où Patton est chargé de faire diversion pour tromper l'ennemi, va fortement le démoraliser. Virginia Woolf Avant de se laisser glisser, les poches remplies de pierres, dans une rivière, Virginia Woolf, écrivaine bipolaire, laisse cette lettre à son mari: "Mon Chéri, je suis en train de sombrer dans la folie à nouveau, j'en suis sûre. [...]
Et cette fois, je ne guérirai pas. Je recommence à entendre des voix, et n'arrive pas à concentrer mes pensées. [...] Je ne crois pas que deux êtres eussent pu connaître si grand bonheur [que nous] jusqu'à ce que commence cette affreuse maladie. Je ne peux plus lutter davantage." Napoléon Bonaparte Les chercheurs américains, lorsqu'ils parlent de maniaco-dépression, commencent en général par l'exemple de Napoléon. Quand les Français, eux, s'attaquent plutôt aux cas de Lincoln ou de Roosevelt.
Il est vrai que l'empereur français, tantôt aimable tantôt odieux, tantôt boulimique tantôt sans appétit, hyperactif et ne dormant quasiment pas en phase d'excitation, est un bipolaire typique. Ce qui confirme que cette maladie n'empêche pas le génie. Et tendrait même à le favoriser.
Le jambon persillé bientôt prescrit médicalement
Chaque mois, le New Pike Hospital importe une cinquantaine de kilos de jambon persillé de Bourgogne.
C’est la très sérieuse revue Science of Nature and Sciences qui l’a révélé, en diffusant une étude menée durant 12 ans sur 123 patients par le New Pike Hospital of Massachusets, aux Etats-Unis : le jambon persillé a des vertus curatives. Selon le professeur Johnatan Chinchart, qui a dirigé l’expérience, le jambon persillé (renommé par les Américains « garlic ham »), guérit les verrues plantaires, facilite la reprise des greffes de membres sectionnés, ralentit considérablement la perte de cheveux, stoppe la pousse des ongles incarnés et empêche l’apparition de points noirs, « et ce n’est là qu’un début », affirme le chercheur, « parce que ce que nous avons publié ne concerne que des expériences avérées, solides et prouvées, menées sur une très longue durée et sur plusieurs dizaines de patients.
Or, nous avons de nouveaux protocoles en cours, sur des maladies plus invasives, plus longues et plus douloureuses, mais il est encore trop tôt pour les évoquer, même si tous les voyants sont au vert pour l’instant. » « Une véritable pépite pour la santé »
Comment le jambon persillé est-il donc arrivé au New Pike Hospital ? « L’un de nos chercheurs a effectué un voyage d’agrément en Bourgogne. C’est un adepte de la doctrine “all ancestral products are good for humanity” (NDLR – “tous les produits ancestraux sont bons pour l’humanité”), qui se développe aux USA.
Il a aimé votre jambon persillé, en a ramené dans le Massachusets et a débuté quelques expériences avec des souris, en utilisant au départ uniquement la gelée. Les résultats ont été spectaculaires. Nous avons utilisé la viande et la préparation qui se trouve entre les morceaux de jambon, nous avons étudié la combinaison des molécules porc-gelée-ail-persil-macération de vin blanc, associées au vinaigre et au sel.
Et là, nous avons compris que nous tenions une véritable pépite pour la santé. Nous avons déposé pas moins de 22 brevets, et nous sommes en train de trouver un moyen de mettre le produit en gélules ingérables, même si nous considérons que ce mode d’absorption sera toujours moins efficace qu’une dégustation ou des applications à base de gelée par exemple. »
Chaque mois, le New Pike Hospital importe une cinquantaine de kilos de jambon persillé de Bourgogne pour mener à bien ses recherches.
Qu’est-ce qu’une rupture d’anévrisme et comment la prévenir ?
Anévrismes.
Il se peut que vous en ayez déjà entendu parler voire même que vous ou l’un de vos proches en aient déjà souffert. Ce sont de petits vaisseaux sanguins qui, suite à un flux sanguin important, se dilatent dans notre cerveau et exercent une pression dangereuse. Il s’agit en fait d’un sujet sensible dont il faut tenir compte puisque le pourcentage de risque a un rapport direct avec nos habitudes de vie. Voulez-vous en savoir plus sur ce phénomène ?
1. Qu’est ce qu’une rupture d’anévrisme (ou anévrisme cérébral) ?
anévrisme .Son nom peut nous faire peur. Mais pas de panique, la plupart du temps, ce problème se résout grâce à une intervention. Le plus important est de connaître le sujet, de pouvoir identifier les symptômes et essayer d’avoir la vie la plus saine possible. Allons maintenant droit au but : un anévrisme cérébral arrive lorsque un vaisseau sanguin se remplit de sang dans notre cerveau et provoque une pression sur ce dernier. Normalement, ils surviennent dans la partie basse du cerveau : cela est important à savoir. S’ils ne sont pas pris en charge à temps, cela peut entraîner de graves problèmes. Les risques sont les suivants : ou la pression engendre des maux irréversibles ou le vaisseau sanguin se met à saigner.
2. Mais quelles sont les causes d’un anévrisme cérébral ?
Cerveau-dormant Existe-t-il vraiment des moyens pour l’éviter ?
La réponse est “oui” et “non”. La plupart du temps, c’est une maladie congénitale, c’est-à-dire que ce petit vaisseau sanguin était déjà gonflé dans notre cerveau dès la naissance. L’autre probabilité est que nous souffrions d’un anévrisme dû à une autre maladie, tels que des problèmes aux reins, circulatoires, dans les veines ou les artères… Les infections, la tension élevée, le fait d’avoir subi un coup dans la tête, avoir n’importe quel cancer… tout cela peut aussi entraîner ces petites accumulations dangereuses de sang dans notre cerveau, et affecter la bonne marche du flux sanguin.
3. Qui a le plus de risque de souffrir d’une rupture d’anévrisme ?
cerveau-sain La population adulte en général, et les personnes entre 30 et 60 ans en particulier. Il faut également souligner que, selon des statistiques, les femmes ont un risque plus élevée de souffrir d’un anévrisme. Ces vaisseaux sanguins gonflés sont considérés comme sérieux dès lors qu’ils atteignent un diamètre de 15 mm dans notre cerveau étant donné qu’ils peuvent se mettre à saigner et ainsi provoquer une plus forte pression sur notre cerveau. Les vrais risques apparaissent alors. Lorsqu’ils éclatent et saignent à l’intérieur du cerveau, se produit un accident cérébrovasculaire hémorragique – une rupture d’anévrisme – souvent à l’origine d’autres anévrismes.
4. Quels sont les symptômes ?
Mal-de-tête .Malheureusement, beaucoup d’anévrismes cérébraux ne montrent pas de symptômes jusqu’à ce qu’ils soient très grands ou qu’ils éclatent. S’ils sont petits, c’est-à-dire qu’ils mesurent moins de 10 mm, ils ne présentent aucune gêne. Mais s’ils sont plus grands et qu’ils grandissent encore plus, vous commencerez alors à sentir leurs effets.
Mais Comment pouvoir savoir que nous avons un anévrisme qui peut être sur le point d’éclater ?
Nous ressentons surtout une douleur au-dessus et derrière les yeux, une fragilité ou une paralysie d’un côté du visage, et nous avons les pupilles dilatées. Il faut également tenir compte des symptômes associés à un anévrisme qui a commencé à saigner : mal de tête subit et intense, nous nous levons le matin en voyant double, avec un mal de coeur, des vomissements, une douleur dans la nuque, des évanouissements…
D’autres signes sont par exemple une paupière qui tombe, une plus grande sensibilité à la lumière, plus de difficultés à se concentrer, avoir des convulsions et la pire céphalée que nous n’ayons jamais senti. Ces symptômes sont si évidents qu’il faut consulter un médecin immédiatement pour les confirmer.
5. Comment diagnostique-t-on les ruptures d’anévrismes ?
TDM Pour vérifier si nous souffrons d’un anévrisme, il faut faire une TDM (tomodensitométrie ou scanner) ou un IRM (imagerie par résonance magnétique). Beaucoup d’anévrismes sont détectés par hasard lorsque les patients passent des examens pour d’autres maladies.
6. Comment traite-t-on les anévrismes cérébraux ?
médecin Tout d’abord, il faut souligner que chaque patient est unique et, selon ses antécédents personnels et la taille de son anévrisme, les médecins feront un choix adapté. En général, on opte pour deux techniques. La première est la prothèse microvasculaire avec laquelle on réussit à stopper le flux sanguin de l’anévrisme. Le neurochirurgien accède au vaisseau sanguin qui alimente l’anévrisme dans le cerveau et y introduit un petit clip métallique qui ressemble à une agrafe, dans votre cou. Ainsi, l’anévrisme ne réapparait pas.
L’autre technique ne se fait pas dans le cerveau mais moyennant l’embolisation endovasculaire. Le médecin introduit un cathéter dans l’artère de l’aine, et le fait avancer jusqu’à l’anévrisme avec un fil de fer en platine. Cela le bloque et le guérit. Aujourd’hui, les techniques sont très avancées, il ne faut donc pas avoir peur. La plupart du temps, les anévrismes se résolvent avec facilité et succès. Il faut juste être attentif aux symptômes.
La réaction d'un foetus dans le ventre de sa mère lorsque celle-ci fume est radicale, il est dégouté !
Ces images du foetus dégoûté par la fumée vont vous secouer !
On conseille aux femmes enceintes de ne pas fumer durant leur grossesse car cela peut être mauvais pour le développement de l'enfant. Mais personne ne sait ce que cela fait réellement au foetus.
Alors aujourd'hui, on vous montre en images à quoi ressemble le fœtus d'une femme qui fume pendant sa grossesse.
Pour mieux comprendre le phénomène, un médecin britannique a pris les devant et a réussi à démontrer en images la réaction d'un fœtus dans le ventre de sa mère lorsque cette dernière fume.
Si une femme fume durant sa grossesse les dangers sont multiples. Cela augmente les risques de fausses couches, la fréquence de naissances prématurées ainsi que des retards de développement.
Alors afin de sensibiliser les femmes enceintes qui fument, le Dr Nadia Reissland de l'hôpital James Cook University en Angleterre a étudié le cas de 20 femmes enceintes dont quatre qui fument en moyenne 14 cigarettes par jour.
Le résultat est effrayant.
Voici en images, des échographies 4D à la 24ème, 28ème, 32ème et 36ème semaine de femmes non fumeuses et de femmes fumeuses.
La rangée du haut représente un fœtus d'une fumeuse tandis que celle du bas représente le fœtus d'une femme non-fumeuse
Si vous remarquez bien, les fœtus de femmes enceintes fumeuses se touchent beaucoup plus le visage et bougent plus que les autres. On dirait que ça lui pique les yeux !
Des médecins généralistes imposent la consultation à 25 €
Le syndicat MG France demande aux généralistes de facturer la consultation 2 € de plus dès aujourd'hui. Sans attendre le feu vert de l'Assurance maladie.
Si votre médecin décide unilatéralement de facturer la consultation 25 € au lieu de 23 €, vous devrez payer de votre poche 2 € sauf si votre complémentaire santé prend en charge ce dépassement.
Ils avaient dit qu'ils ne baisseraient pas la garde. En attendant la journée « santé morte » programmée mardi, jour de l'arrivée en séance plénière de la très controversée loi de santé, les médecins lancent aujourd'hui une opération encore plus symbolique.
Le syndicat majoritaire chez les généralistes, MG France, les a appelés à facturer leur consultation 25 €, au lieu de 23 € normalement. L'appel prend effet aujourd'hui pour une durée indéterminée.
Les patients vont donc devoir payer de leur poche 2 €, sauf si leur complémentaire prend en charge ce dépassement.
« Elles le font bien pour les médecins de secteur 2, je ne vois pas pourquoi elles ne rembourseraient pas les dépassements de secteur 1 », explique le docteur Claude Leicher président de MG France.
Pourquoi cette décision d'aligner le prix des consultations du généraliste sur celles des spécialistes ?
« On a assez attendu, dit-il. Lors de notre appel à fermer les cabinets le 2 octobre dernier, nous avions dit que c'était pour deux raisons : la loi de santé et les moyens d'exercice. Rien n'a avancé. » Dans « les Echos » hier, Nicolas Revel, le directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie, a pourtant tenté de rassurer.
« J'ai bien conscience de la demande des syndicats de médecins de porter le tarif de consultation à 25 € », dit-il, ajoutant que « le tarif de consultation fera évidemment partie des sujets en discussion (NDLR : lors de la négociation de la future convention médicale) ».
Une porte ouverte qui ne suffit pas à apaiser la colère des médecins :
« M. Revel parle d'une nouvelle convention en 2016, mais il omet de préciser qu'il faut neuf mois pour la mettre en route. Si la discussion s'ouvre après février 2016, ça signifiera que François Hollande aura été le premier président de la République à imposer la diète quinquennale aux médecins. La dernière augmentation de la consultation, qui représente 88 % de nos revenus, nous la devons à M. Sarkozy, c'était en janvier 2011 ! » s'emporte Claude Leicher.
Réservé sur l'action de MG France, le président de la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon, estime, lui, que « le problème des moyens d'exercice va bien au-delà de la consultation à 25 €, même si la demande est légitime. C'est un forfait structure qu'il nous faut, pour pouvoir aligner nos conditions de travail sur celles de nos voisins européens ».