Publié à 08:33 par acoeuretacris
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Admire ce jour...
Admire ce jour, car il est la vie,
La vie même de la vie.
Tout est là, dans sa courte durée:
Toute la réalité, toute la vérité de l'existence, la félicité de la croissance, la splendeur de l'action, la gloire de la puissance...
Car hier n'est qu'un rêve,
et demain n'est qu'une vision.
Mais aujourd'hui, bien vécu,
fait de chaque hier un rêve de bonheur,
et de chaque demain une vision d'espoir.
(texte Sanscrit)
Les écosystèmes sont l’un des éléments clé pour comprendre les problèmes écologiques d’aujourd’hui et pour donner du sens pratique aux petits gestes quotidiens que font petits et grands pour sauvegarder la planète.
Les écosystèmes sont des groupes d’Êtres dans un milieu spécifique. Un aquarium est un écosystème, l'océan en est un autre et la flaque d'eau en est un aussi, bien qu'il soit minuscule !
L'écosystème est la plus grande unité d'étude de l'écologie, elle peut même s'appliquer à la terre ... Pour comprendre ce qu'est un écosystème comme la terre, il est utile de connaître tous les éléments qui le composent comme les êtres vivants ou les éléments indispensables à la vie.
Les éléments indispensables à la vie
5 éléments sont indispensables à la vie. On retrouve ces 5 éléments à des niveaux variables dans tous les biotopes.Les cinq éléments de vie sont l'eau, le sol, l'air, la lumière et la température.
L'eau
L'eau,dans ce cas précis, est prise au sens stricte comme un élément indispensable à la vie. La vie ne peut se développer sans eau quelque soit sa forme.
L'élément déterminant pour le biotope sera la mesure de la pluviométrie. La quantité d'eau et la régularité des précipitations seront les éléments clés. L'élément eau va permettre de classer les biotopes des plus désertiques aux plus humides. Les conditions de vie ne seront pas les mêmes dans un biotope désertique que dans un biotopesaturé à 90% d'humidité. On ne trouvera donc pas la même végétation dans un biotope désertique que dans un biotope humide.
Le sol
Le sol est important à double titre : il est le support sur lequel poussent les plantes et il est la matière organique à partir de laquelle elles fabriquent de la matière vivante.
Il existe différentes sortes de surfaces de sols, certaines sont rocheuses, herbeuses, broussailleuses alors que d'autres sont desséchées. Le type de sol en surface va jouer un rôle important dans l'enracinement des plantes et donc sur le type de plantes qui pourront s'y adapter.
L'Air
L'air est la ressource en oxygène et en gaz carbonique des espèces vivantes. La qualité de l'air n'est pas la même sur toute la surface de la terre, et cela indépendamment de la pollution. Les zones élevées comme les montagnes sont pauvres en oxygène et y on y trouvera donc des plantes et des animaux bien spécifiques.
Le gaz carbonique est important lui aussi puisqu'il est indispensable pour la photosynthèse des plantes.
L'air c'est aussi le vent et les mouvements d'air. Le vent a une grande influence sur la pollinisation de certaines plantes et sur la dissémination des spores et des pollens. La qualité et les caractéristiques des vents sont prises en compte pour établir les différentes sortes de biotopes.
La lumière et la température
La lumière permet la photosynthèse, sans elle la plante ne peut pas réaliser la photosynthèse et donc ne peut pas produire la matière vivante nécessaire à son développement. L'exposition de la terre à la lumière varie selon les zones géographiques.
La température joue un rôle considérable dans le développement des plantes.
Les paléontologues ont retrouvé des empreintes de dinosaures fossilisées un peu partout dans le monde.
Néanmoins, elles sont plus rares que les ossements. Les fossiles les plus communs sont des restes d’organismes végétaux ou animaux. Ce sont des fossiles dits « directs ». Mais, les traces laissées par les organismes telles les empreintes, les déjections ou les marques de dents sont appelées « fossiles indirects ».
Ces types de fossiles sont nombreux mais, à moins d’avoir été conservés à côté des organismes qui les ont engendrés, ils sont souvent difficiles à identifier.
Conditions de fossilisation des empreintes
Les empreintes ne peuvent se fossiliser que dans des conditions très particulières. Le sol doit être moyennement mou afin que les empreintes ne s’y dissolvent pas.
Elles doivent être rapidement recouvertes et protégées par des sédiments ou du sable.
La plupart des empreintes retrouvées appartiennent à un dinosaure isolé. Cependant, des troupeaux entiers ont laissé leurs traces sur le sol.
Empreinte d' Anchisauripus, Dinosaure saurischien du Trias.
Les empreintes de pas et les pistes sont abondantes. Il existe une branche entière de la paléontologie qui est spécialisée dans l’interprétation de ces « ichnofossiles » ou « traces fossiles » : la paléoichnologie.
Les chercheurs essayent ainsi de répondre à de nombreuses questions : le dinosaure était-il bipède ou quadrupède ? Quel était son poids ? A quelle vitesse se déplaçait-il ? etc. …
Identifier les empreintes
A partir de la forme, les paléontologues peuvent déterminer le type de dinosaure :
Empreintes de théropodes Les théropodes reposaient le poids du corps sur trois doigts seulement. Le premier orteil n’atteignait pas le sol. Le doigt du milieu, le plus long, portait la majeure partie du poids.
Empreinte d'un dinosaure théropode.
Leurs empreintes fossilisées ressemblent un peu à celles des oiseaux avec de longs doigts et de grandes griffes.
Le plus difficile est de savoir de quel théropode il s’agit.
Empreintes d'un oiseau.
Bien sûr, la taille de l’empreinte donne des indications. Par exemple, chaque pied d’un Giganotosaurus supportait un poids de 4 tonnes.
Ses pattes étaient extraordinairement puissantes.
En comparaison, les Coelurosaures comme Compsognathus n’étaient pour certains pas plus gros qu’une dinde.
Les pieds à trois doigts de Compsognathus ressemblent beaucoup plus à des pieds d’oiseaux que ceux de Giganotosaurus.
Fossile d'un Compsognathus.
Autre exemple, les Ornithomimidés comme Gallimimus. Ces dinosaures possédaient des pieds extrêmement longs avec des doigts courts comparés au reste du pied. Quand les paléontologues disposent de suffisamment de squelettes d’une même espèce, ils peuvent alors comparer les fossiles aux empreintes de pas.
Certaines espèces comme Iguanodon sont aujourd’hui suffisamment connues pour que l’on puisse identifier leurs empreintes de pas.
Empreintes de sauropodes
Les sauropodes possédaient des pieds ronds ou ovales. Les membres en piliers étaient adaptés au poids énorme de l’animal.
Empreintes d'un dinosaure sauropode.
Chaque membre antérieur portait cinq doigts. Les sauropodes marchaient sur leurs doigts, la plante du pied soulevée. Trois orteils seulement, dont le pouce, étaient griffus.
Identification et interprétation
Il n’est pas possible de déterminer quelle était l’empreinte d’une espèce précise de dinosaure. On retrouve par contre une forme de pieds semblable par groupes de dinosaures. Par exemple, les grandes empreintes circulaires des sauropodes se distinguent aisément des empreintes à trois doigts des théropodes et des Ornithopodes.
Empreintes d'un Iguanodon au pied tridactyle.
Par contre, les empreintes des Théropodes ressemblent à celles des Ornithopodes. Mais, on peut les différencier car les empreintes d’Ornithopodes se reconnaissent aux trois grands doigts, terminés par un sabot arrondi.
Celles des théropodes se reconnaissent à la pointe acérée due aux griffes.
Parfois, ce que l’on pourrait interpréter comme les doigts d’un dinosaure théropode ne correspond en réalité qu’à une érosion de la roche.
Cette piste a été faite par un ornithopode marchant sur ses membres postérieurs.
Seul, l’œil entraîné du spécialiste ainsi qu’une analyse détaillée des traces peuvent permettre d’éviter les confusions.
En étudiant les empreintes, on peut également différencier un animal qui avance sur ses quatre pattes d’un bipède qui n’utilise que les pattes postérieures.
Les quatre membres d’un quadrupède sont à peu près de la même longueur. Le poids du corps est réparti de manière égale sur l’avant et l’arrière.
Les bipèdes possèdent de longues pattes postérieures et des bras trop courts pour supporter leur poids.
Certains dinosaures passaient d’un mode de locomotion à l’autre comme Iguanodon ou Camptosaurus.
Les pistes d’empreintes
Les pistes d’empreintes fournissent de nombreuses indications sur le déplacement des dinosaures mais également leur mode de vie.
Elles indiquent par exemple les interactions sociales, comme celles des grands sauropodes adultes marchant à l’extérieur du troupeau pour protéger les jeunes restés au centre.
Empreintes observées en Utah laissées par plusieurs dinosaures suivant la même route.
Comme les animaux d’aujourd’hui, les dinosaures se réunissaient pour boire ou se nourrir dans des endroits particuliers. Le sol piétiné montre un enchevêtrement d’empreintes. Les ichnologues appellent ce type de fossiles « dinoturbation ».
Sur des sites baptisés « mégapistes », les dinosaures ont laissé sur de grandes étendues des empreintes. On peut en déduire que ce sont des traces de migration sur des voies empruntées pendant des milliers d’années. L’Utah recèle de nombreuses empreintes dont celles d’un hadrosaure qui atteignaient 1,35 m de long, record du monde.
A Paluxy River, au Texas, on peut observer les empreintes à trois doigts d’un théropode prêt à saisir sa proie, un sauropode.
Les traces nous racontent toute la scène.
Le théropode s’est approché par derrière pour sauter sur le sauropode à la démarche lente. Une piste spectaculaire a été laissée par deux grands sauropodes. Les empreintes circulaires de pieds sont grandes. Les empreintes de mains sont en forme de croissant en avant.
Piste d'empreintes laissées par deux sauropodes.
La trace de la grande griffe du premier doigt se voit nettement sur les empreintes de sauropodes bien conservées.
Plus de mille empreintes de dinosaures découvertes dans le Jura
Un nouveau site paléontologique situé à Loulle, près de Champagnole (Jura en France), et qui abriterait plus de mille empreintes de dinosaures, fera l’objet de vastes fouilles à partir de juin 2007. L’étude des scientifiques va durer de un à trois ans.
Les scientifiques estiment à 1.500 le nombre d'empreintes de dinosaures présentes sur le site. Il s’agit d’empreintes de sauropodes qui vivaient là il y a 155 millions d’années. Cette région était alors recouverte d’une mer chaude et peu profonde.
Empreinte d'un sauropode dans le Jura. Bruno Ferrandez (AFP/AFP)
"Ce n’est pas unique mais c’est exceptionnel", explique Jean-Michel Mazin, directeur de recherches au CNRS, dirigera les fouilles. "Un tiers de la surface seulement est à découvert et on a déjà recensé quelque 500 empreintes. Les plus petites font 20 cm de diamètre, les plus grosses, 90 cm. On pense qu’il y en a entre 1 000 et 1 500 au total", précise M. Mazin. Ces empreintes sont localisées dans une ancienne carrière calcaire.
La découverte a été faite en 2004 par Jean-François Richard, un géologue de formation qui faisait son jogging. En attendant, les équipes rappellent que ce site est fragile et qu’il faut en prendre le plus grand soin.
Diictodon était un reptile mammalien ou thérapside assez commun de la fin du Permien. Ce dicynodonte a vécu il y a environ 255 millions d’années.
Les nombreux fossiles ont été mis au jour en Afrique, en Asie ainsi qu’en Afrique du Sud.
Diictodon mesurait environ 45 à 50 cm de long. C’était un petit herbivore qui creusait des galeries souterraines.
L’espèce type est Diictodon feliceps.
Les Thérapsides
A la fin du Permien, le climat devient de plus en plus sec. Tous les continents sont accolés en un supercontinent appelé Pangée.
A cette époque apparaît un nouveau groupe de reptiles : les thérapsides également appelés reptiles mammaliens.
Ils se répandent assez vite dans le monde entier. Cependant, ce sont surtout les riches gisements de fossiles du bassin de Karoo, en Afrique du Sud, qui nous ont permis de connaître ces animaux, premiers ancêtres des mammifères.
Les thérapsides se sont développés en plusieurs communautés, soit herbivores, soit carnivores.
Parmi les herbivores, les dicynodontes étaient de loin les plus importants.
Reconstitution de Diictodon.
Ils possédaient un bec corné, comme nos tortues, qui leur permettait d’arracher les feuillages ou de fouir le sol pour en extraire les racines.
Selon les espèces, ils pouvaient avoir de petites dents, uniquement les grosses canines de la mâchoire supérieure ou des défenses de taille variable. Quelques espèces sont édentées comme Oudenodon.
Oudenodon (reconstitution)
Parmi les carnivores, les gorgonopsiens étaient de redoutables prédateurs.
Les grands bouleversements biologiques de la fin du Permien ont sonné le glas de la plupart de ces groupes à l’exception de certains dicynodontes et de petits carnivores.
Les survivants ont donné naissance aux mammifères du Trias. Les dicynodontes ont perduré jusqu’au Trias supérieur. Les derniers représentants étaient de grande taille, plus de 3 m de long.
Parmi eux, le plus connu est Placerias.
Placerias
Diictodon
Les fossiles sont datés d’une période comprise entre 260 et 253 millions d’années. Diictodon
N’a donc pas survécu à la grande extinction de masse de la fin du Permien.
Comme tous les dicynodontes, il possédait un bec corné. D’après les fossiles, les deux sexes possédaient deux petites défenses dépassant de la mâchoire supérieure.
Celles des mâles étaient un peu plus longues.
Reconstitution de Diictodon. Image H.Zell
Ce petit herbivore se caractérise par un corps en forme de tonneau avec de fortes pattes équipées de cinq griffes bien aiguisées.
Les caractéristiques morphologiques de Diictodon suggèrent qu’il creusait des terriers. Son squelette robuste présente des attaches musculaires supplémentaires semblables à celles des fouisseurs actuels.
Quelques spécimens de Diictodon ont été découverts à l’intérieur de terriers. Les traces d’éraflures correspondent aux empreintes du bec et des griffes assez émoussées.
Ces terriers servaient bien sûr à protéger ces herbivores des prédateurs mais également de la chaleur.
Les nombreux fossiles suggèrent également que ces animaux vivaient en communauté et se montraient sociables.
Cependant, les paléontologues ont remarqué que les différents terriers n’étaient pas reliés entre eux. Diictodon vivait donc en groupe mais pas en vaste colonie.
Classification : Animalia. Chordata. Synapsida. Therapsida. Dicynodontia. Diictodontidae
Publié à 08:14 par acoeuretacris
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Etranges fleurs...
L'automne met dans les lilas
D'étranges fleurs que nul ne voit,
Des fleurs aux tons si transparents
Qu'il faut avoir gardé longtemps
Son âme de petit enfant
Pour les voir le long des sentiers
Et pour pouvoir les assembler
En un seul bouquet de clarté
Comme font, à l'aube, les anges
Les mains pleines d'étoiles blanches...
Maurice Carême
Publié à 17:04 par acoeuretacris
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Il s'appelait Fleming...
C'était un pauvre fermier écossais.
Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille,
il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche.
Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon
enfoncé jusqu'à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.
Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.
Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme.
Un noble, élégamment vêtu, en sorti et se présenta
comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.
"Je veux vous récompenser ", dit le noble. " Vous avez sauvé la vie de mon fils ". "
Non, je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait ",répondit le fermier écossais.
A ce moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.
" C'est votre fils? " demanda le noble.
"Oui! ",répondit fièrement le fermier. "
Je vous propose un marché.
Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils.
Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme duquel tous deux seront fiers ".
Et le fermier accepta.
Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles
et au final, fut diplômé de l'École de Médecine de l'Hôpital Ste-Marie-de-Londres.
Il continua jusqu'à être connu du monde entier.
Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline.
Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage avait une pneumonie.
Qui lui sauva la vie cette fois ?... La pénicilline.
Comment s'appelait le noble ? Sir Randolph Churchill.
Son fils ? Sir Winston Churchill.
Quelqu'un a dit un jour : Tout ce qui s'en va revient.
Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent.
Aime comme si tu n'avais jamais été blessé.
Danse comme si personne ne te regardait.
Chante comme si personne ne t'écoutait.
Vis comme si le Ciel était sur la Terre.
(auteur inconnu)
Publié à 19:25 par acoeuretacris
Merci mes amis(ies) pour vos visites, vos coms.
Gros breizhous d'amitié à tous.
http://toimichel.centerblog.net/
Les géologues ont divisé notre passé en intervalles que nous pouvons lire dans les couches de roches sédimentaires.
Ces couches renferment souvent des fossiles de plantes et d’animaux qui permettent une datation relative.
Cette chronologie stratigraphique ne peut donner une datation absolue. Elle manque donc de précision.
La découverte de la radioactivité naturelle a révolutionné les méthodes de datation. Cette nouvelle datation est dite « absolue »
La datation relative
Pour replacer un fossile dans son contexte, les paléontologues doivent le comparer aux roches et fossiles environnants.
Certains fossiles dits « fossiles caractéristiques ou guides » sont de précieux outils de datation.
Ces changements de fossiles permettent donc de diviser les temps géologiques en trois grandes ères, subdivisées en périodes.
Ammonite du genre Amaltheus du Jurassique inférieur découverte en Angleterre
Ces fossiles guides sont des marqueurs stratigraphiques. Les temps géologiques sont découpés en éons, ères, périodes, époques, âges et zones.
Datation relative par les microfossiles. Ici, microfossiles de nummulite du Paléocène
Les marqueurs interviennent surtout pour définir les zones qui sont de petites unités de temps. C’est l’histoire évolutive de ces organismes à la durée de vie relativement courte qui permet de définir ces zones. Exemples de marqueurs stratigraphiques : ammonites, brachiopodes, trilobites, bélemnites.
Bélemnite du Crétacé
Les marqueurs sont utilisés pour dater les roches dans le monde entier. Par exemple, les trilobites servent à repérer les roches du Cambrien, les graptolites celles de l’Ordovicien et du Silurien.
Les trilobites, classe d'arthropodes éteinte, furent très répandus durant tout le Paléozoïque.
Trilobite d'Amérique du Nord. Ordovicien
Il faut que les sédiments marins soient importants sur une période pour que cette méthode fonctionne. Ce n’est pas le cas, par exemple pour le Trias.
La datation absolue
Un corps radioactif émet à partir de sa consolidation, à vitesse constante, une série de radiations ce qui le transforme peu à peu en un élément stable.
A chaque élément radioactif correspond un temps au bout duquel la moitié de sa masse se désintègre.
Cette méthode de datation chronométrique convertit la séquence de formation des roches, telle qu’elle a été établie par la stratigraphie et la datation relative, en échelle absolue mesurée en millions d’années.
Faune d'Ediacara en Australie datée du précambrien. Ici, un ver fossilisé
D’autres méthodes viennent en complément comme la datation radiométrique qui mesure les proportions d’isotopes dans les éléments radioactifs. La datation au Carbone 14 est l’une des meilleures techniques de datation radiométrique.
Cette technique se fonde sur la désintégration de l’isotope radioactif carbone 14 (C 14).
Mais, cette technique a ses limites et ne peut servir à dater des organismes vieux de plus de 70 000 ans.
Grenouille fossile du Tertiaire
En résumé, dans une roche, on peut évaluer le pourcentage de corps radioactif non transformé et celui de l’élément stable qui résulte de sa transformation. Une simple règle de trois permet alors de dater la consolidation de cette roche.
Le paléomagnétisme complète ces techniques. Tout au long de son histoire, le champ magnétique terrestre s’est inversé. Le nord magnétique est devenu périodiquement le sud magnétique. L’étude des roches volcaniques sur les dorsales océaniques permet de reconstituer ces inversions et donc de dater ces périodes.
Roche basaltique qui a conservé la trace de l'orientation du magnétisme terrestre
Les résultats obtenus avec ces différentes techniques sont d’une grande précision
Publié à 13:37 par acoeuretacris
Tags : volcans
Ile de glace et de feu, l’Islande est la plus vaste île volcanique du monde. Au début du tertiaire d’épais blocs de basalte s’empilaient à l’emplacement de l’actuelle Islande et l’activité volcanique accompagnée de cassures et de mouvements tectoniques s’est poursuivie jusqu’à nos jours.
Située à cheval sur la dorsale médio-atlantique, l’Islande compte environ 30 volcans ou chaînes de volcans en activité.
Cette activité volcanique permanent a façonné des paysages d’une beauté envoûtante.
L’histoire de l’Islande
L’île a été découverte par les marins dès le IVe siècle. Mais ce n’est qu’au VIIIe siècle que des moines irlandais s’y sont installés.
Ils sont chassés par les Vikings en 870 qui colonisent l’île et la baptisent « Terre de glace «.
Image Chrispercifal
A leur arrivée en Islande, les Vikings trouvèrent des sols très fertiles et un pays boisé. Mais, dès le début du peuplement, les forêts étaient déjà abattues et les pâturages piétinés par le bétail.
Les terres mises à nues ont été peu à peu érodées par le vent et les eaux.
Depuis, plus de 50% des surfaces non recouvertes de glaces s’est transformée en déserts.
La toundra a remplacé les forêts comme dans le Sprengisandur. image Tineys
A partir de l’an 1000, l’Islande adopte la religion chrétienne. Les rivalités entre les différents clans familiaux bénéficient à la Norvège qui en profite pour établir son contrôle sur l’île en 1262.
L'Islande est proche du Groenland. image Kittenchips
Mais, l’île souffre à la fois d’éruptions volcaniques et de difficultés de ravitaillement ; de 1402 à 1404, la peste emportera les deux tiers de la population. Avec le rattachement de la Norvège au Danemark (1380), la situation s’aggrave.
Paysage islandais. Image Hubertk
Au XVIIIe siècle, la variole (1707-1709), des éruptions volcaniques (1765, 1783) et une famine due à l’insuffisance de gestion de la Compagnie danoise d’Islande déciment la population.
La Constitution de 1918 fait de l’Islande un État indépendant en union personnelle avec le Danemark. Lors de la Seconde Guerre mondiale, sa position géographique confère au pays une valeur stratégique considérable.
Reykjavik, la capitale de l'Islande. Image Unhindered by Talent
À la suite du plébiscite du 23 mai 1944, l’Islande devient une république indépendante (17 juin).
Le volcanisme islandais
Situé à la limite entre la plaque eurasiatique et la plaque nord-américaine, l’Islande est jalonnée de volcans en activité.
Ce volcanisme se caractérise par un alignement de volcans et de fissures éruptives.
Hverarönd. Image Matt Chapman
La fissure d’eldgjá « gorge de feu » parcourt l’île sur plus de 40 km. Au Xe siècle, une terrible éruption expulsa des tonnes de flots de lave qui recouvrirent 900 km² de terres.
La chaîne volcanique commence au large de la côte sud avec le volcan de l’île Surtsey. L’apparition de cette île est d’ailleurs l’évènement le plus palpitant de l’époque récente. Le 14 novembre 1963, à 7h30, un bateau de pêche à proximité de l’archipel de Vestmannaeyjar vit une colonne de cendres s’élever à environ 200 m de la surface de la mer.
L’équipage assistait en direct au tout début d’une éruption qui allait donner naissance à l’île de Surtsey.
Vue aérienne de l'île de Surtsey et de son cratère. Image Worldtraveller
L’histoire de l’Islande est, bien sur, jalonnée d’éruptions plus ou moins dramatiques.
Volcan le plus actif de l’histoire de l’Islande, le Grimsvötn est en grande partie recouvert par les glaces de la calotte de Vatnajökull.
De longues fissures s’étendent au départ du volcan.
Explosion lors de l'éruption du 4 novembre 2004. image Fredrik Holm
En 1783, l’éruption qui s’est produite sur la fissure du Laki a entraînée une coulée de lave d’environ 70 km de long qui s’est déversée pendant 7 mois.
C’est la plus longue coulée de lave répertoriée après celle qui s’est produite, il y a 15 millions d’années, aux Etats-Unis. La coulée de Pomona mesurait, elle, 500 km de long.
Fissure du Laki. Image Blue eyes
Le drame de 1783 a entraîné la mort de plus de 9 000 personnes qui sont morts de faim et de maladie.
Lors de l'éruption du Grimsvötn en 1998, la colonne de fumée sortant de la caldeira s’est élevée à 10 km de haut.
La dernière éruption remonte à novembre 2004.
Le Grimsvötn le 5 novembre 2004. Image Snæbjörn Guðbjörnsson, ICAA
En 1973, l’éruption de l’Eldfjell sur l’île de Heimaey au large de l’Islande obligea les 500 habitants à fuir. Plus de 200 maisons ont été enfouies sous les cendres.
En février 2000, le volcan Hekla s’est réveillé après 9 ans de sommeil, faisant jaillir des fumées, des poussières et des fontaines de lave.
Le volcan Hekla. Image Lydurs
Depuis toujours, les Islandais ont dû apprendre à vivre au quotidien avec les risques volcaniques.
Mais les grandes catastrophes ont été relativement rares, bien que 200 éruptions au minimum se soient produites depuis le peuplement de l’île.
Un lac né dans le volcan Hekla. La plupart des lacs islandais sont quasiment sans danger. Image Anosmia
Si les éruptions les plus spectaculaires ont fait peu de victimes, c’est parce que l’Islande possède une densité démographique très faible, moins de 3 habitants au km².
De plus, cette population est regroupée sur une petite partie du territoire. La quasi-totalité des volcans actifs est disséminée sur les hautes terres, quasiment inhabitées.
Les glaciers islandais
Si l’Islande est devenue la plus grande île volcanique du monde, c’est aussi parce qu’elle possède un point chaud qui se trouve à environ 400 km de profondeur.
En faisant remonter les matières en fusion de l’intérieur de la Terre, il intensifie le soulèvement du sol de ce pays.
C’est l’association du soulèvement des terres et de l’énorme production de lave qui a donné naissance aux glaciers islandais.
Le glacier de Vatnajökull. Image 10 Ninjas Steve
Le sommet de ces glaciers est recouvert de neiges éternelles qui ne fondent jamais entièrement.
Les sommets les plus hauts sont recouverts d’énormes calottes glaciaires qui peuvent atteindre 1000 m d’épaisseur.
Les glaciers recouvrent environ 10% du territoire. Le glacier de Vatnajökull est le plus grand d’Europe.
Des crues glaciaires dangereuses
Les ruisseaux issus du Vatnajökull forment de nombreuses rivières. Normalement, les eaux sont d’un blanc jaunâtre. Mais, régulièrement ces eaux prennent une teinte noire quand elles charrient des cendres volcaniques.
La population sait alors qu’un danger est imminent. En l’espace de quelques jours ou même de quelques heures, le débit de la rivière peut se multiplier par 3 ou 4.
Les chutes de Skógafoss. Image Chrispercifal
Ces masses d’eau emportent tout sur leur passage pour aller se déverser dans la mer.
Les Islandais appellent jökulhlaup « cours d’eau de glacier » ces formidables crues glaciaires qui dévastent les terres à intervalles réguliers.
Vue aérienne d'une partie de l'Islande recouverte de glaces. Image Jspace 3
En octobre 1918, un jökulhlaup déversa sur les terres un volume d’eau atteignant jusqu’à 200 000 m3/s, soit plus que le débit habituel de l’Amazone.
Les chutes de Seljalandfoss. image Matt Chapman
Ces crues glaciaires se produisent tous les 2 ou 3 ans mais seulement dans la région centrale. Cette rencontre de glaciers et de volcans en activité est à l’origine de phénomènes explosifs.
Vue aérienne d'une partie de l'Islande. Image RTPeat
Ces cours d’eau qui s’attaquent à un relief jeune se traduisent dans le paysage par un grand nombre de chutes d’eau, véritables curiosités touristiques comme les chutes de Skógafoss ou celles de Seljalandfoss.
Les geysers islandais
Les volcans sont d’énormes sources de chaleur qui peuvent perdurer des milliers d’années après l’arrêt de leur activité éruptive.
Cette chaleur peut se manifester de différentes manières. Le phénomène le plus spectaculaire est celui des geysers.
Ce sont des fontaines naturelles d’eau chaude qui jaillissent par intermittence.
Image Tricky Sovietuk
Le nom de geyser vient de Geysir « jaillir en islandais », une zone thermale d’Islande où se sont manifestés de nombreux geysers depuis des centaines d’années.
Le grand Geysir est en sommeil depuis près de 100 ans, vraisemblablement du fait de l’obstruction de son conduit.
Mais de nombreux autres geysers voisins sont très actifs. Le pays compte 1 500 sources d’eau chaude.
Image Worltraveller
Dès 1999, le gouvernement a entrepris d’exploiter ses ressources géothermiques et hydroélectriques afin de s’affranchir des énergies fossiles comme le pétrole. La capitale, Reykjavik, est chauffée par l’eau chaude naturelle depuis 1925.
ImageHubertk
Cette source d’énergie est vitale pour l’Islande qui vit essentiellement de la pêche. Ses sols ne disposent d’aucune autre ressource.
Mais, ces sources chaudes pourraient bien se révéler être une grande richesses dans les décennies à venir.
L’eau chaude, dont la température atteint 350°C, peut être canalisée et transformée en vapeur pour produire de l’électricité.
ImageMatt Chapman
Alors que les réserves mondiales de pétrole s’amenuisent de plus en plus, l’Islande dispose dans ses sols d’une formidable source d’énergie qui a en plus la propriété d’être « propre ».
Publié à 08:29 par acoeuretacris
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Le secret du bonheur et le comble de l'art, c'est de vivre comme tout le monde, en n'étant comme personne.
Simone de Beauvoir