bonbons et gourmandises - La bergamote de Nancy -

Publié à 16:57 par acoeuretacris Tags : bonbons bergamote de nancy
bonbons et gourmandises - La bergamote de Nancy -


La bergamote au service de la gourmandise

Les débuts de l’utilisation de l’essence de bergamote en confiserie sont mal connus. Il semble qu’au cours du XVIIIe siècle des bonbons à la bergamote ont connu un vif succès. Aujourd’hui la bergamote est indissociable de la Lorraine et plus encore de Nancy ! L’huile essentielle aurait été introduite à Nancy par le roi Stanislas Leszczynski, car les parfums étaient en vogue à la cour.

L’inventeur de la bergamote

L'invention de ces bonbons revient à un certain Jean-Frédéric Godefroy Lillich, confiseur de métier qui s’établit à Nancy en 1857. C’est quelques années plus tard, aidé par son neveu et un ami parfumeur qu’ il inventa le bonbon nancéien ! Naturalisé français en 1873, Lillich transforma son nom en Lillig. En 1879, il vendit son commerce à Charles Dussaulx, qui à son tour allait le céder en 1901à Albert Lalonde. Les confiseurs de la ville, alors fort nombreux, firent de la bergamote une spécialité locale dont le succès ne s’est jamais démenti. Un confiseur installé place du marché (aujourd’hui, Place Mengin), Jean Gouy, fut l’un des premiers à lancer les « tablettes de bergamote », petites friandises d’environ 4,2 cm chacune, qu’il vendait au détail. Cette spécialité s’imposera vraiment à la fin du XIXe siècle.



Bonbons et gourmandises - Le négus de Nevers -

Publié à 16:46 par acoeuretacris Tags : négus de nevers bonbons
Bonbons et gourmandises - Le négus de Nevers -


Il était une fois le roi des bonbons

Il était une fois, dans la bonne ville de Nevers, un confiseur nommé Grelier, qui, pour chaque fin d’année, avait coutume d’inventer une nouvelle friandise, à laquelle il donnait habituellement comme nom de baptême un événement marquant de l’actualité.

Or, l’année où il venait de créer un nouveau caramel moelleux au chocolat, c’était en 1901, le Négus Ménélik, empereur d’Ethiopie, visitait la capitale nivernaise. Aussitôt, jaillit l’idée de donner à ce bonbon au beau ton brun foncé, le nom de «Négus», mot qui signifie «roi» en langue amharique et qui à lui seul est évocateur de saveurs orientales dignes des plus beaux contes des mille et une nuits.

Faits main

Ce délicieux caramel mou au chocolat, délicatement enrobé de sucre cuit, fut bien vite suivi de son cousin, l’Abyssin. Son nom vient de «Abyssinie», l’ancien nom de l’Ethiopie. Parfumé au café, il est d’un brun légèrement plus clair.
Le Négus, comme l’Abyssin, sont tous deux de forme ovale et sont recouverts d’une coque brillante de sucre cuit translucide qui cache un coeur onctueux de chocolat fondant.

Leur fabrication ne peut se faire qu’à la main et nécessite une grande habileté. Il faut d’abord battre la pâte de caramel mou dans une sorte de pétrin et la découper en petits parallélépipèdes. Ensuite, il faut l’immerger très rapidement dans un sirop de sucre en fusion à 150°C sans laisser se former ni bulles d’air ni défauts apparents.

Le Palais du Négus

Les amateurs de confiserie se régalèrent et firent le succès de cette nouvelle invention sucrée. Dès 1902, elle devint une marque déposée.
La confiserie Lyron, qui succéda à la maison Grelier en 1909, s’attache, aujourd’hui encore, à en perpétuer la tradition.

La boutique où est vendue ce délicieux bonbon se situe, comme à l’origine, dans la rue principale de Nevers. Avec ses multitudes de miroirs, elle est digne des plus beaux palais baroques. Sur ses étalages, les boîtes vertes et dorées en métal, où sont rangés avec précaution ses fragiles trésors sucrés, sont très recherchées par les collectionneurs...



Bonbons et gourmandises - l'angélique confite de Niort -

Publié à 16:39 par acoeuretacris Tags : bonbons angélique confite
Bonbons et gourmandises - l'angélique confite de Niort -

 

Douceur à base de plantes, l'Angélique constitue à elle seule l'une des plus belles pages de la confiserie française. La légende attribue sa provenance aux vallées de l'Himalaya et, aux Croisés, son introduction en France pour ses vertusthérapeutiques.

Mais ce sont les sœurs de la Visitation de Sainte-Marie qui auraient instauré la fabrication de l'Angélique confite à Niort. Elle a connu son heure de gloire au XIXe siècle sous la gouge et le couteau des confiseurs-sculpteurs.

La cité poitevine perpétue aujourd'hui la tradition, pour le plus grandplaisir des amateurs de ces bâtons d'émeraude à la saveur aromatique si particulière.



Curiosités - Quelques cascades spectaculaires -

Publié à 08:52 par acoeuretacris Tags : cascades curiosites
Curiosités - Quelques cascades spectaculaires -

 

Dettifos

Elle est l'une des plus puissantes d'Europe : pouvant charrier 500 000 tonnes de débris par an, elle s'engouffre de façon absolument spectaculaire. Le débit provoque un bouillonnement créant une ambiance apocalyptique


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Duden - Turquie

Au lieu de se jeter dans une rivière, les chutes de Duden tombent dans la mer Méditerranée. Il existe trois chutes, la plus surprenante se situe peut-être à Antalya : l'eau semble arriver de nulle part et plonge sur les falaises abruptes.


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Ouzoud - Maroc

Les cascades d'Ouzoud sont parmi les sites naturels marocains les plus visités. Mais rares sont ceux qui peuvent voir comment, après plusieurs jours de pluie, l'eau prend la couleur rouge orangée de la terre.


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Salto Angel - Venezuela

Imaginez près de 20 fois les chutes du Niagara les unes au-dessus des autres. Avec ses 979 m, le bien nommé Saut de l'Ange au Venezuela est LA cascade la plus haute du monde. De quoi donner un sacré vertige !


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Seljalandfoss - Islande -

Située non loin de Skogafoss, Seljalandfoss chute du haut de ses 60 m. Elle est caractérisée par un espace très large entre l'eau et la paroi, qui permet donc d'aller l'observer de l'intérieur.


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Agua Azul - Mexique -

Agua Azul signifie "eau bleue", et aucun nom ne pourrait mieux correspondre à ces cascades successives qui constituent un escalier bleu bordé d'écumes blanches.


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Salto Sapo - Venezuela

Le "saut du crapaud" n'est pas aussi haut que le célèbre "saut de l'ange", mais provoque tout autant le vertige. Son bruit assourdissant et la possibilité de passer derrière l'eau en font une destination fascinante


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Tanougou - Benin

Perdue en pleine forêt, la chute de Tanougou s'écoule depuis l'Atakora, un massif montagneux qui culmine à tout juste 800 m, mais s'étend sur plusieurs kilomètres. A ses pieds, l'eau est aussi verte que les arbres qui l'entourent.


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Saut du Bouchot - France

C'est dans les Vosges, à Sapois, que se trouve la cascade du Bouchot. Ici, l'eau grondante contraste avec le gel et la neige qui recouvrent presque toute la surface de la chute.


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Chutes de Montmorency - Quebec

Dominant la ville de Québec, les impressionnantes chutes de Montmorency peuvent s'observer en passant un pont suspendu au-dessus ou en dévalant les escaliers sur les côtés qui mènent à ses pieds. La nuit, l'illumination met en valeur la chute de 83 m.


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Chutes d'Ellinjaa -Australie -

Elles se situent dans les Atherton Tablelands où on trouve également les cascades Millaa Millaa, Baron et Emerald. L'eau coule sur des colonnes de lave et produit un son reposant.


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Sautadet - France -

L'un des plus beaux sites naturels du Gard est également l'un des plus dangereux. La rivière parcourt des roches calcaires qu'elle a modelées au fil du temps, formant de nombreuses cascades et marmites de géants.


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Milford Sound - Nouvelle Zelande -

Le fjord de Milford Sound est entouré de montagnes abruptes d'où s'écoulent de nombreuses cascades. L'eau y est omniprésente que ce soit celle de la mer, des cascades, ou encore la brume environnante.


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Vaucoux - France -

Il faut descendre un sentier raide parfois bloqué par la neige pour pouvoir admirer la cascade de Vaucoux, au cœur de l'Auvergne dans le massif du Sancy. L'eau ruisselle sur une roche volcanique très reconnaissable.


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Kefrida - Algérie -

Sa hauteur de moins de 50 m et sa faible largeur n'empêchent pas la cascade de Kéfrida d'époustoufler tous ceux qui la voient. L'eau jaillit avec puissance depuis le haut de la falaise et va en s'élargissant, ce qui lui donne une forme peu commune.


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Karfiguela - Burkina Faso

La région de Banfora est appelée région des cascades : on y trouve de jolies formations rocheuses à pierres plates sur lesquelles l'eau s'écoule. Ici, près de Tengrela, la rivière Comoé se transforme en cascade de Karfiguela.


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Kjelfossen - Norvège

Kjelfossen fait partie d'un ensemble de cascades. La cascade que l'on peut voir sur la photo atteint les 149 m. L'ensemble des cascades atteint les 840 m.


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Piscio di Gallo

Situé en Corse du Sud, ce large filet d'eau nommé la "cascade du coq" est certainement l'une des plus impressionnantes chutes de l'île. Elle est difficilement accessible en contrebas, mais surprend par sa façon de jaillir hors de la pierre.


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Plitvice - Croatie -

Chutes de Plitvice, Croatie. Le Parc national des lacs de Plitvice situé en plein cœur d'un plateau karstique, forme un ensemble de 16 grands lacs reliés entre eux par 92 cascades, d'où prend naissance la rivière Korana.


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Niagara - Canada -

Vue aérienne des chutes du Niagara, Canada, juin 2005. Ces puissantes chutes d'eau forment une frontière naturelle entre les Etats-Unis et le Canada. Ici, la chute du Fer à cheval, la plus impressionnante de toutes.



Bonjour à tous...

Publié à 08:27 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

 

« Le bonheur n'est pas chose aisée.
Il est difficile de le trouver en soi.
Il est impossible de le trouver ailleurs. »


Bouddha

 

 



Cadeau commun.... Merci ma puce....

Publié à 20:09 par acoeuretacris
Cadeau commun.... Merci ma puce....

 

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Astronomie - les astéroïdes -

Publié à 15:53 par acoeuretacris Tags : astronomie astéroides
Astronomie - les astéroïdes -

 

Les scientifiques sont conscients que dans l’immensité sidérale, un astéroïde, qui pourrait être l’astéroïde « de la fin du monde » rode.

Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si un tel astéroïde pourrait percuter la Terre mais surtout de savoir quand il le fera.


Qu’est-ce qu’un astéroïde ?

Un astéroïde est un corps rocheux, parfois issu de la formation des planètes. Au cours des derniers trois ou quatre milliards d'années, les astéroïdes ont été le principal agent de modification de la surface d'un très grand nombre de corps, comme Mercure et la Lune.

 

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Cratère d'impact Tycho sur la Lune. (Nasa)

En dépit de la grande distance qui les sépare, ils semblent être enclins à se heurter et se fragmenter. Parfois, de leur destruction naissent des groupes ou des familles d'astéroïdes plus petits gravitant ensemble.

Les astéroïdes donnent des informations sur l'origine et l'histoire primitive du système solaire. De ce point de vue, ils sont aussi importants que les planètes elles-mêmes.


Les astéroïdes dans notre système solaire

Il existe plus de 8 000 astéroïdes de grande taille, et bien plus encore, trop petits pour être détectés aisément. On connaît seulement 26 astéroïdes de diamètre supérieur à 200 kilomètres. Cependant, il pourrait exister plus d'un million d'astéroïdes d'un kilomètre.
Actuellement, on observe en permanence la ceinture d’astéroïdes qui évolue en orbite entre Mars et Jupiter. Ces énormes blocs de roche sont les vestiges de la création de notre système solaire.

 



Représentation de la ceinture d'astéroïdes de notre système solaire (alsyd multimedia)


La plupart sont inoffensifs. Mais, de temps en temps, ils entrent en collision les uns avec les autres et dévient de leur trajectoire à 20 Km/seconde.



Un danger ignoré pendant longtemps

L’homme se croit à l’abri sur Terre. Les modifications et grands cataclysmes se sont produits dans des temps trop reculés pour que notre mémoire en conserve un quelconque souvenir. Le temps à l’échelle de la Terre est pour nous difficile à appréhender.
L’espèce humaine n’est pas sur Terre depuis suffisamment longtemps pour avoir le recul nécessaire.

 



Astéroïde 243 Ida . (Nasa)


Bien sûr, le grand public sait que c’est peut-être un astéroïde qui a provoqué l’extinction des dinosaures ; mais, c’était il y a 65 millions d’années et pour un homme qui ne vit en moyenne que 70 ans, ce n’est pas une réalité palpable.
On envisage réellement qu’une telle catastrophe ne puisse se reproduire que dans un film de science-fiction.


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Comparaison entre l'astéroïde Mathilde de 70 x 50 kilomètres de diamètre et la Terre. Il peut sembler petit et pourtant une collision provoquerait une catastrophe à l'échelle planétaire. Montage


Pourtant, à partir de 1993, la communauté scientifique et les instances gouvernementales ont enfin pris très au sérieux la poignée de chercheurs qui tiraient la sonnette d’alarme depuis déjà longtemps.



Un tournant décisif
En janvier 1993, une comète qui se trouve dans une orbite de collision avec Jupiter est repérée. L’évènement secoue la communauté scientifique car Jupiter est une des planètes les plus proche de la Cette comète était fragmentée en de multiples morceaux. Lorsque les fragments ont percuté Jupiter, le nuage de poussière était aussi gros que notre planète.

 

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Vue rapprochée des fragments de la comète. (Nasa)


C’est cet évènement qui a marqué le début des études sérieuses sur les risques de collision d’un astéroïde avec la Terre.



Les impacts terrestres
Sur Terre, les collisions sont quasiment passées inaperçues. Les cratères géants n’ont été pendant longtemps aux yeux des scientifiques que les vestiges de volcans éteints.

 



Cratère d'impact de Manicouagan vieux de 212 millions d'années (Nasa)

Notre planète est en grande partie recouverte d’eau ce qui explique aussi la « discrétion » de ces impacts.
Ce n’est pas le cas sur la Lune par exemple où l’on peut observer les stigmates des nombreuses collisions avec des astéroïdes.
Des théories suggèrent que les constituants chimiques à l'origine de la vie et une grande partie de l'eau terrestre proviennent d'astéroïdes ou de comètes étant entrés en collision avec la Terre avant l'apparition de la vie. Ceci signifie que sans l'existence d'impacts d'astéroïdes, la vie sur Terre n'existerait peut-être pas. Si la race humaine était maintenant anéantie par un impact d'astéroïde, ce pourrait être favorable à des espèces futures.



Cratère d'impact de Gosses Bluff en Australie. (Nasa)

La chute d’astéroïdes continue actuellement sur Terre.
En 2000, à Atlin, au Canada, la population a frôlé la catastrophe. Un astéroïde de 200 tonnes a explosé dans l’atmosphère terrestre.

Si cet astéroïde ne s’était pas désintégré juste avant de percuter le sol, il aurait eu la puissance d’une bombe nucléaire.

 



Trainée laissée par l'astéroïde après son explosion
En 2001, un astéroïde a explosé au dessus de l’océan Pacifique, libérant une puissance 10 fois plus importante que celle de la bombe d’Hiroshima.

En 2002, c’est également un astéroïde qui s’est désintégré au dessus de la mer Méditerranée.
Un danger réel
Les astéroïdes dont la taille dépasse 50 mètres environ sont dangereux. Leur fréquence est d'environ 100 ans.
L'impact d'un tel astéroïde pourrait causer une perturbation localement. S'il tombait dans la mer, il génèrerait des tsunamis, qui inonderaient les régions côtières.

A cette échelle, un tel événement serait comparable au cataclysme survenu le 30 juin 1908 dans la région de la Toungouska Pierreuse, en Sibérie centrale. L'explosion mit feu à une zone forestière de 2 200 kilomètres carrés.
Un objet de taille semblable, en touchant le sol, donna naissance au Barringer Crater, large de 1,2 kilomètre, en Arizona (USA).



Astéroïde Eros. Son diamètre est supérieur à 10 km . (Nasa)


Un plus grand astéroïde, c'est-à-dire large de 1 Km, aurait des conséquences à l'échelle de la planète. La fréquence des corps de cette taille est de 100 000 ans. Atterrissant dans la mer, il générerait de gigantesques tsunamis qui dévasteraient les côtes sur une longue distance.



Astéroïde Mathilde (nasa)
Il est difficile de connaître les effets de l'impact d'un objet de taille donnée, car les dommages qu'il pourrait causer dépendent de sa vitesse, de sa composition et de sa solidité.



Astéroïde 951 Gaspra (Nasa)


Les effets de l'impact de tout corps bien supérieur à 2 Km seraient très probablement cataclysmiques. En frappant la surface, un objet de 2 Km détruirait une zone de la taille de la France, avec des dégâts planétaires.



Et demain ?

En 2003, les astronomes ont découvert ce qu’ils redoutaient le plus. Un astéroïde d’un kilomètre de large fonce tout droit sur la Terre.

Il a été baptisé 1950 DA.
Tout indique que cet astéroïde frôlera de près ou percutera notre planète en 2880.

Cela peut sembler loin mais il faut savoir qu’il existerait à proximité de la Terre des astéroïdes non détectés mesurant jusqu’à 600 Km.

 

Comment sauver la Terre d’une collision ?

Depuis 10 ans, les scientifiques travaillent à cette question. La première réaction a été de se dire que pour sauver l’humanité, il suffisait d’utiliser nos armes massives de destruction. On voit encore là l’influence évidente du cinéma catastrophe.
Le seul problème est qu’aucun scénariste n’a pris en considération la taille gigantesque de certains astéroïdes.



Simulation de comparaison entre l'astéroïde Vesta et la Terre. Vesta est l'un des plus gros astéroïde connu. Il mesure 520 km de diamètre (Atlas du système solaire, Alsyd multimedia)


Des ingénieurs ont calculé la taille de l’arme nucléaire qui serait capable de pulvériser un astéroïde de grande taille. Il faudrait une bombe de 1000 méga tonnes et la propulser dans l’espace à une vitesse de 40 000 Km/h.

Cette idée a été rejetée car jugée bien trop dangereuse pour notre propre planète.

La deuxième hypothèse serait de faire dévier l’astéroïde de sa trajectoire de collision en faisant exploser à proximité une bombe nucléaire.


Mais, il faudrait s’y prendre au moins 10 ans avant l’impact prévu, étant donné la vitesse moyenne d’un tel objet. De plus, il faudrait être sur que cet astéroïde est composé de roches solides et ne soit pas spongieux.

Le succès est loin d’être garanti à 100%.
A ce jour, aucune solution fiable à 100% n’a été trouvée. Mais, la note optimiste c’est qu’il reste 800 ans pour la trouver.
A condition, bien sûr que d’ici là un importun ne vienne pas se mettre sur la mauvaise trajectoire avant que nous puissions réagir.


Bonjour à tous...

Publié à 08:26 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

 
Le conte de l'arc-en-ciel des émotions 

 
 
Il était une fois une jeune fille qui n'osait jamais dire ses émotions.
 
A personne, et surtout, surtout pas à ceux qu'elle aimait !
Bien sûr, il n'est pas toujours facile de dire ses émotions car des fois cela déborde. Il y a alors des pleurs, des sanglots ou des rires, des fous rires, des sueurs, du chaud et du froid, bref,plein de choses qui se
bousculent dans le corps. 

 
 
Il y a aussi les réactions de l'entourage.. qu'elle imaginait:
-Qu'est ce qu'ils vont penser de moi, qu'est ce qu'ils vont dire ?
 

Et puis un jour, pour oser parler de ses émotions, il faut déjà les connaître. Vous les connaissez, vous, vos émotions ?
Essayez déjà de m'en dire trois pour voir...
 

Bon, la question n'est pas là, puisque je raconte l'histoire de la jeune fille qui ne savait pas dire ses émotions.
 

 
 
Un jour qu'elle rêvait éveillée dans son lit, en regardant le ciel, à imaginer les bonheurs qu'elle pourrait avoir dans sa vie, elle vit au-dessus d'elle un magnifique arc-en-ciel. Mais ce qu'il y avait d'étonnant dans cet arc-en-ciel, c'est qu'il possédait une huitième couleur, la couleur noire. C'est très rare un arc-en-ciel avec huit couleurs. 

 
Et soudain, elle comprit. Elle comprit tout, elle sut comme cela le nom des émotions qu'elle avait en elle. Grâce aux couleurs de l'arc en ciel. Elle devina que chaque couleur représentait une ou plusieurs émotions. Chaque couleur devenait un mouvement de son coeur, une direction de ses énergies, un élan des sentiments, une vibration du ventre, ou du dos, un scintillement des yeux.... 

 
 
Le rouge par exemple, le rouge était la couleur de la passion, du baiser. 

 
 
L'orange celle de l'abandon, de l'offrande, du don de soi. 

 
 
Le jaune celle de la lumière, du jaillissement, du plaisir. Oui, se laisser emporter, confiante, faible comme un sourire de printemps. 

 
 
Et le vert ? Le vert c'était la couleur du ventre, du mouvement de la vie en elle. De tout ce qu'elle sentait vrai, véritable en elle !
 

 
 
Le bleu, couleur de la tendresse, des caresses sans fin, de la douceur et aussi de l'espoir. 

 
 
Le violet, lui, était une couleur plus inquiétante, fermée, sourde. Il y a de la violence dans le violet, de la menace. C'est important de savoir aussi reconnaître cela en soi. Violence que l'on porte, violence que l'on provoque parfois.. violence qui arrive par des chemins imprévisibles. 

 
 
Le noir. Ah ! Cette couleur noire, là, présente dans l'arc-en-ciel.Couleur de la peur, du diable, du diablotin qu'il y avait parfois en elle. 

 
 
Et puis la couleur blanche, couleur du désir. Du désir infini, multiple, qui renaissait en elle, parfois timide,
d'autres fois plus direct, plus osant !
 
 
Cette couleur-là est précieuse, indispensable, sans elle les autres couleurs n'existeraient pas. Le blanc est une couleur lumière, qui capte toutes les autres et leur donne plus d'existence. 
 
A partir de ce jour-là, la jeune fille, ah! j'oubliais de vous dire son nom : Yanou, sut parler de ses émotions, car il lui suffisait d'en rechercher la couleur. Elle regardait le ciel, imginait un arc-en-ciel et cherchait la couleur de l'émotion qui l'habitait. 

 
 
Bien des années plus tard, elle fut très étonnée d'entendre sa fille lui dire : -Tu sais, Maman, je suis un arc-en-ciel d'émotions, je les ai toutes quand je danse. J'adore danser. La danse, c'est le chant des émotions...
Des fois j'éclate quand toutes mes couleurs, je veux dire mes émotions, se mettent à vivre ensemble.. oh ! là là . Je vais éclater un jour. !
 
 
Je ne sais pas si la fille de Yanou éclatera comme elle le craint, ce que je sais, c'est que sa mère avait fait une grande découverte en associant ses émotions aux couleurs de l'arc-en-ciel. 

 
 
Jacques Salomé 


Cadeau d'amitié.... Merci Toinette...

Publié à 20:02 par acoeuretacris
Cadeau d'amitié.... Merci Toinette...

 

 

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Environnement - Ganvié - Lac Nokoué -

Publié à 10:54 par acoeuretacris Tags : environnement lac nokoué
Environnement - Ganvié - Lac Nokoué -

 


Invasion de la jacinthe d’eau au Bénin

Ganvié, au Bénin, est la plus importante cité lacustre d’Afrique. Située sur le lac Nokoué, la Venise africaine est envahie par une jacinthe d’eau d’origine amazonienne.
Cette magnifique fleur envahit peu à peu depuis plus de 25 ans le lac Nokoué et ses villages lacustres. Elle étouffe toute vie aquatique et bouleverse ainsi l’existence des pêcheurs Toffin.
Le Bénin est un petit état d’Afrique occidentale baigné au sud par l’océan Atlantique. Étiré sur 670 km, le Bénin se présente comme une étroite bande de terre s'élargissant légèrement au nord. La façade atlantique (125 km) est bordée de cordons littoraux isolant de vastes plans d’eau lagunaires ou lacustres.
L'économie du Bénin repose sur l'agriculture, l'élevage et la pêche.
Ce pays est fragmenté en une mosaïque d'ethnies. Les Toffin sont l’une des nombreuses ethnies. Leurs ancêtres se réfugièrent à Ganvié pour échapper aux chasseurs d’esclaves à Cotonou.
Ils fondèrent alors les villages qui bordent le lac et la lagune de Porto-Novo, à Grand-Popo. L’eau est au cœur de leur existence.

Une jacinthe d’eau meurtrière
Originaire d’Amazonie, l’Eichhornia crassipes est une jacinthe aquatique. Elle a été observée au Bénin dès 1977 et a touché le lac Nokoué dans les années 1980.
Cette jacinthe fait partie des plantes aquatiques les plus envahissantes sur la planète. Elle a déjà envahi plus de 50 pays.

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Eichhornia crassipes. Une jacinthe aquatique d'Amazonie. Image Fniel

Elle a probablement été rejetée dans un cours d’eau par un aquariophile totalement inconscient.
D’une remarquable beauté avec son cœur jaune et ses pétales mauves, cette plante bloque les pirogues, prive d’oxygène les poissons et augmente les risques de bilharziose et de malaria.

La vie à Ganvié

Large d’environ 150 km, le lac Nokoué est séparé du golfe de Guinée par une étroite bande de terre régulièrement inondée par l’océan.
Ce lac borde de nombreuses cités sur pilotis dont Ganvié.

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Ganvié vue du ciel. Image Hugo

La vie des Toffin est rythmée par les crues. La pirogue est l’unique moyen de locomotion que vous vouliez aller au dispensaire, à l’école ou au bar.
Tout se transporte sur pirogue, y compris les animaux. Le bétail est d’ailleurs parqué dans des enclos surélevés.

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Vie quotidienne à Ganvié. Image Chillum

La crue a lieu de septembre à décembre, juste après la saison des pluies. Elle triple les zones inondables et fertilise la vallée.
Pendant 4 mois, les pirogues ressemblent à de véritables arches de Noé, transportant femmes, hommes, enfants, cochons ou chats.
Les tempêtes peuvent alors balayer les maisons sur pilotis.

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Maisons sur pilotis de Ganvié. Image Fniel

Mais dès que la saison sèche arrive, les Toffin peuvent subvenir à leurs besoins grâce à l’acadja, la pêche traditionnelle.
Cette pêche fait vivre environ 300 000 personnes. Elle consiste à planter de grands branchages dans l’eau, en forme d’enclos, pour reproduire l’habitat des poissons.


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Acadja, la pêche traditionnelle. Image Chillum

Les Toffin y pêchent une à deux fois par an les poissons. Ces enclos sous-marins fournissent la plus grande partie des protéines à ces populations.


La lutte contre la jacinthe d’eau

Les Toffin doivent depuis plus de 20 ans lutter contre cet ennemi. Sans prédateurs locaux, elle prolifère très rapidement.


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Image Ferdinand Reus

Eichhornia crassipes est devenue un véritable fléau tant humain qu’écologique. La faune aquatique meurt, privée d’oxygène. Les escargots, vecteurs de la bilharziose, prolifèrent. Il faut rajouter à ce triste tableau la prolifération des moustiques porteurs de la malaria qui s’épanouissent sur les plans d’eau recouverts de jacinthes.


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La jacinthe d'eau envahi chaque centimètre. Image Moi of Ra

Les Toffin l’ont surnommé « wédouma », la plante que les poissons ne mangent pas.
Pour se débarrasser de ce fléau, les pêcheurs essayent d’arracher cette plante, ce qui fait plus de mal que de bien.
En effet, si on fractionne cette plante, ses graines tombent à l’eau et on stimule ainsi sa croissance.

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Image Ferdinand Reus

Des biologistes combattent cette plante en introduisant des prédateurs. Il s’agit d’insectes originaires d’Amérique du Sud : deux charançons et une mite.
Ces insectes ne s’attaquent qu’à la jacinthe et ne peuvent pas se reproduire sans elle.
Malheureusement, ce combat est très lent. Il l’est d’autant plus que la population ne croit pas que des insectes puissent tuer cette plante.

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image Luis Carlos Cobo


Cette lutte biologique est un formidable défi et surtout une priorité absolue. En effet, le désastre sanitaire est bien réel.
La mortalité infantile est très importante et la malaria et le paludisme font des ravages.


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