Publié à 08:27 par acoeuretacris
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Pensez-y à deux fois...
Une vielle légende indienne raconte qu'un brave trouva un jour un oeuf
d'aigle et le déposa dans le nid d'une « poule de prairie ».
L'aiglon vit le jour au milieu d'une portée de poussins de prairie et grandit avec eux.
Toute sa vie l'aigle fit ce qu'une poule de prairie fait normalement.
Il chercha dans la terre des insectes et de la nourriture.
Il caqueta de la même façon qu'une poule de prairie.
Et lorsqu'il volait, c'était dans un nuage de plumes et sur quelques mètres à peine.
Après tout, c'est ainsi que les poules de prairie sont censées voler.
Les années passèrent. Et l'aigle devint très vieux.
Un jour, il vit un oiseau magnifique planer dans un ciel sans nuage.
S'élevant avec grâce, il profitait des courants ascendants,
faisant à peine bouger ses magnifiques ailes dorées.
"Quel oiseau splendide !" dit notre aigle à ses voisins.
"Qu'est-ce que c'est ?"
"C'est un Aigle, le roi des oiseaux," caqueta sa voisine.
"Mais il ne sert à rien d'y penser à deux fois. Tu ne seras jamais un aigle."
Ainsi l'aigle n'y pensa jamais à deux fois.
Il mourut en pensant qu'il était une poule de prairie.
Vous est-il arrivé de penser que vous étiez une poule de prairie ?
Pensez-y à deux fois...
Il y a les requins, les lions ou les loups, de terrifiants prédateurs connus et craints de tous. Mais ils ne sont pas les seuls chasseurs du règne animal : nous croisons souvent de petites ou plus grandes bêtes dont on ne soupçonne pas la férocité !
La coccinelle est une vorace...
Cette demoiselle des jardins séduit petits et grands avec ses élytres rouges à pois noirs.
Ludique, toute ronde, la "bête à bon dieu" ne fait pas aussi peur qu'une guêpe ou une araignée.
Pourtant, la coccinelle ne mange pas de végétaux. C'est un véritable prédateur qui dévore les pucerons goulûment. C'est d'ailleurs parce qu'elle les décime rapidement qu'on l'utilise comme insecticide naturel.
Le dauphin joue avec ses proies
Gracieux, joueur, rieur : le dauphin fait rêver petits et grands. C'est un animal intelligent auquel on prête beaucoup de gentillesse.
Adorable avec les humains, il n'en est pas moins un terrifiant prédateur dans le monde marin.
Des poissons de toutes tailles, des calamars et des pieuvres finissent souvent entre ses petites dents pointues. On prétend qu'il est même capable de s'attaquer à des requins.
Pour lui, la pêche est un jeu. Comme un chat, il s'amuse avec ses proies avant de les dévorer, sans leur laisser une chance de survie.
Le chatet la souris...
A force de le voir dormir sur notre canapé ou manger des croquettes, on en oublie parfois les instincts du chat.
Le thème du félin qui pourchasse la souris est devenu un grand classique notamment des dessins animés. Mais il ne s'agit pas d'une invention : tous les possesseurs de chat vous le diront, cet animal "joue" beaucoup à chasser.
A l'occasion, il pourchasse et attrape des petits rongeurs, oiseaux ou des reptiles, qu'il dépose comme une offrande devant ses maîtres.
Contrairement à de nombreux prédateurs, il chasse même s'il n'a plus faim.
Le héron au long bec...
Cet oiseau majestueux ne s'installe pas par hasard au bord des rivières et des étangs : sa nourriture principale se compose de poissons en tous genres.
Il ne mange pas exclusivement des animaux aquatiques. Contrairement à de nombreux oiseaux il n'aime pas beaucoup les insectes, mais dévore indifféremment les batraciens et les petits mammifères.
Son bec fin et pointu lui permet d'achever rapidement sa proie en le transperçant.
Le tarsier, petit mais...
Le tarsier est le plus petit primate au monde. Sa taille minuscule, son caractère timide et ses gros yeux globuleux le font passer pour un animal inoffensif.
En réalité, derrière ses mimiques adorables et son corps d'apparence disproportionnée, il dissimule une certaine sauvagerie.
On ne le croirait pas, mais il est insectivore et carnivore. Il dévore toutes sortes de petites bêtes, et peut même manger des oiseaux plus gros que lui.
La tortuemangeuse de méduses...
Quand on parle de ces reptiles à carapace, on pense souvent à la lente tortue de terre, dévoreuse de laitue. Il est vrai que toutes les espèces de tortues ne sont pas prédatrices.
Toutefois, la plupart des tortues marines mange des poissons, des mollusques ou des méduses. Ces dernières, parce qu'elles sont urticantes, n'ont d'ailleurs pratiquement aucun autre prédateur.
Certaines tortues aquatiques, comme la tortue de Floride s'attaquent même aux rongeurs ou à d'autres reptiles. C'est pour cette raison qu'elles provoquent des catastrophes lorsqu'elles sont introduites dans un nouvel écosystème.
Bébé phoque deviendra grand...
Ce mignon bébé phoque attendrit facilement avec son beau regard, et de nombreuses associations luttent pour que l'homme ne soit plus son principal prédateur.
Pourtant, il n'est pas si innocent qu'il y parait. Ce petit phoque deviendra lui-même un prédateur redouté par les poissons, les crustacés, ou bien encore les poulpes...
Très habile, il chasse en profondeur et même les poissons rapides ne lui échappent pas.
Le putois, un grand appétit...
Le joli masque de poils noirs qui couvre son petit museau et son apparence frêle nous cachent sa véritable nature.
Le putois est un prédateur qui aime particulièrement les rongeurs. Bien qu'il soit de relativement petite taille, il s'attaque à de grands rongeurs. Les lapins de garenne et les rats musqués font partie de ses proies favorites.
Comme la plupart de ses cousins mustélidés, il mange beaucoup, et des animaux parfois plus imposants que lui.
La chouette,prédateur nocturne...
Bien qu'elle nous semble incapable de nuire avec ses yeux étonnés, sa grosse tête ronde et son allure trapue, la chouette est un rapace.
La nuit, elle traque des petits rongeurs grâce à ses capacités de vol remarquables et sa vision de nuit. Elle ne rate jamais sa proie car ses attaques sont discrètes, rapides et efficaces.
Il ne faut pas se fier à la taille minuscule de son bec : il lui arrive parfois de s'attaquer à des proies plus grosses, tels des hérissons ou des grenouilles.
Néanmoins, malgré sa corpulence, elle attaque rarement les lièvres ou les lapins.
La loutre, opportuniste...
La cousine aquatique du putois conserve une image ludique et sympathique. Elle est amusante, joueuse et mignonne.
Son statut d'espèce menacée la place parmi ces animaux qu'on pense fragiles.
Mais il ne faut pas se fier à son air candide : la loutre s'avère un prédateur redoutable ! Elle dévore toutes sortes de petits animaux pourvu qu'ils soient en grand nombre, et joue avec ses proies avant d'en faire son repas.
Elle chasse à l'aide de ses vibrisses, de longues moustaches qui réagissent au mouvement lorsqu'elle est sous l'eau.
Le corail et l'anémone, fausses fleurs mais vrais prédateurs...
Souvent confondu avec un minéral parce qu'il en est très chargé, le corail éblouit à l'état naturel par ses couleurs et son aspect étrange. Difficile de croire que cet animal en forme de plante se nourrisse d'autres animaux !
Immobile, il les attire à lui et les absorbe grâce à des cellules spécialisées. Ses proies les plus courantes sont généralement de tout petits animaux marins.
Sa voisine l'anémone avale elle aussi des animaux aquatiques. Elle reste la principale prédatrice de la méduse, avec la tortue.
Belle libellule...
Fascinante, la libellule virevolte élégamment au dessus des points d'eau. Son corps svelte et ses couleurs féériques en font un insecte très apprécié.
Néanmoins, il s'agit d'un prédateur coriace pour les autres insectes et les mollusques. Elle dévore ses proies à l'aide de sa puissante mâchoire.
Sa grande taille et sa stabilité de vol la rendent particulièrement redoutable.
Toutefois, elle ne s'attaque jamais aux araignées de peur des représailles.
Plutot vorace, le raton laveur...
Cette grosse peluche à l'air paresseux est bien plus dégourdie qu'il n'y parait. Bien que le raton-laveur fasse parfois les poubelles en ville, notamment aux Etats-Unis, sa contrée d'origine, il est carnivore à l'état naturel.
Le raton laveur se nourrit de presque tous les petits animaux qu'il trouve : poissons, coquillages, larves, grenouilles, salamandres et tortues sont ses plats les plus courants.
On le soupçonne même de décimer les nids d'oiseaux qui se trouvent à sa portée, ce qui provoque l'inquiétude des associations de protection des oiseaux.
Le pélican, ou l'art de pêcher à l'épuisette...
Il a l'air étrange avec son bec très long doublé d'une poche extensible. On l'imaginerait bien s'en servir pour gober des fruits, tel son cousin le toucan. Pourtant, comme de nombreux oiseaux de mer, le pélican est piscivore. Et qui plus est, l'un des plus habiles.
Il pêche en groupe pour surprendre ses proies, principalement de gros poissons.
La poche située sous son bec fait office d'épuisette et lui permet d'avaler plusieurs animaux à la fois.Plutôt pratique quand on sait qu'il doit en manger 1 kg par jour pour conserver sa corpulence.
Le hérisson, omnivore et gourmand...
La bouille adorable du hérisson et le mécanisme de défense de ses piquants laissent penser à un animal fragile, qu'on imagine facilement herbivore.
Il n'est est rien ! On le voit bien dans les jardins. Il fait partie des animaux qui nous débarassent des nuisibles.
Il est omnivore, bien qu'il soit généralement classé parmi les insectivores.
En effet, s'il se nourrit principalement de limaces, de vers et autres insectes, il dévore occasionnellement de petits rongeurs, reptiles et même des oiseaux. Toutefois, ces cas restent plutôt rares.
L'orque, une féroce prédatrice...
Intelligente et joueuse, l'orque est également gourmande.
Cet animal fait penser à une baleine déguisée en panda, mais ne partage pas les habitudes alimentaires de ces deux animaux.
Cette cousine des dauphins possède des dents tranchantes grâce auxquelles elle dévore des poissons, des pingouins, des phoques et s'attaque parfois à d'autres cétacés, même à des baleines.
Le sourire du gecko...
Le gecko arbore un sourire charmeur et des couleurs chatoyantes auxquels il ne faut pas se fier. On verrait bien ce gentil lézard se nourrir de feuilles et de fruits, mais ce serait une erreur.
De la famille des serpents, cet adorable reptile est capable de manger indifféremment des insectes et des petits mammifères.
Très bon en camouflage, il avance discrètement avant de bondir sur sa proie.
Le suricate, sentinelle du désert...
Cet animal africain de la famille des mangoustes a été rendu célèbre par Timon, l'un des personnages du dessin animé "le Roi Lion".
Impossible de ne pas être séduit par sa bouille et son allure surprenantes. Ce mammifère très sociable est même un animal domestique apprécié dans certaines régions d'Afrique.
Sa bonhommie et sa timidité camouflent cependant sa facilité à chasser des oiseaux, insectes ou reptiles. A condition, bien entendu, que ses proies soient plus petites que lui. Si ce n'est pas le cas, le suricate pourrait bien devenir un aliment à son tour...
L'otarie, un lion des mers...
Contrairement à l'image qu'elle véhicule, l'otarie n'est pas seulement bonne à faire tourner des ballons sur son nez.
Carnivore, elle se montre féroce avec les poissons et les mollusques qu'elle pêche. Elle a également un faible pour les céphalopodes, en particulier les calmars.
Elle est très habile dans l'eau comme sur terre, et certaines espèces s'attaquent occasionnellement aux pingouins.
Les otaries passent une grande partie de leur temps à chasser au large des côtes.
Petit prédateur, la rainette aux yeux rouges...
Ce petit amphibien aux couleurs vives conserve en permanence un air curieux donné par ses gros yeux rouges. Cette rainette est le symbole de la protection de l'Amazonie, région au sein de laquelle elle vit.
Gourmande, elle se nourrit de tous les gros insectes qui passent sur son chemin. Parfois même, ce sont de petites grenouilles qui constituent son repas.
Bien qu'elle soit principalement insectivore, ses méthodes de chasse en font un grand prédateur. Elle s'élance dans les airs pour attraper les insectes au vol, les surprenant à tous les coups.
Publié à 08:18 par acoeuretacris
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Destin
Fais attention à tes pensées
car elles deviendront tes paroles
Fais attentions à tes paroles
car elles deviendront tes actes
Fais attention à tes actes
car ils deviendront tes habitudes
Fais attention à tes habitudes
car elles deviendront ton caractère
Fais attention à ton caractère
car il est ton destin.
Talmud
Au cœur des monts de Judée se dresse Jérusalem, un haut lieu historique déchiré par les luttes religieuses.
En effet, Jérusalem est la capitale d’Israël mais également la cité de David où vécut le Christ et aussi la troisième ville sainte des musulmans.
Depuis 1948, année de la proclamation de l’Etat d’Israël, Jérusalem est au cœur du conflit israélo-palestinien.
Morcelé entre deux peuples, Jérusalem concentre les hauts lieux spirituels des trois principales religions du monde.
Géographiquement, Jérusalem est construite sur une arête montagneuse à l'ouest de la mer Morte et en bordure du désert de Judée. La ville culmine à 760 m, surplombant les vallées du Cédron et de l'Hinnom.
Jérusalem à l’époque biblique jusqu’à Alexandre le Grand
La ville apparaît dans l’histoire vers 2000-1900 avant J.-C. Elle porte alors le nom de Urushalem (« fondée par le dieu Shalem »).
C’est alors une cité d’importance moyenne qui compte environ 15 000 habitants au moment de la pérégrination d’Abraham.
La fondation biblique de Jérusalem remonte à l’époque cananéenne.
Montagnes de Judée. Image Upyernoz
Vers l’an 1000 avant J.-C, Joab, général de David, occupe la ville qui est appelée cité de David.
Le roi en fait le ciment de l’unité du peuple hébreu et y transfère l’Arche d’alliance. Jérusalem devient bientôt le centre religieux de tout Israël.
La tour de David - Image Lapidim
Désigné par David, son père, Salomon, va régner 40 ans de 970 à 930 avant J.-C. A Jérusalem, sur le mont Moria, là où Abraham aurait accepté de sacrifier Isaac, Salomon fait édifier le Temple.
Le Temple devient le centre national et liturgique du peuple hébreu et à partir de 622 avant J.-C., le lieu de culte exclusif.
Maquette du Temple au 1er siècle - Image Hoyasmeg
Le pays des Hébreux est scindé en deux après la mort de Salomon, à la fin du Xe siècle av. J.-C. D’un côté le royaume d’Israël et de l’autre le royaume de Juda dont Jérusalem fait partie. Le royaume de Juda, après une ère d’expansion, devient vassal de l’Egypte avant de tomber en 586 avant J.-C, sous les coups de Nabuchodonosor II, qui détruit le Temple et emmène le peuple en captivité à Babylone.
Ruines de Babylone en 1932
En 538 avant J.-C., libéré par la conquête perse, le peuple Hébreux rentre d’exil et entreprend de reconstruire le Temple mais de manière beaucoup plus modeste. L’invasion de la Syrie par Alexandre le Grand (332 avant J.-C.) met fin à l’hégémonie perse et fait passer Jérusalem sous la domination des diadoques et de leurs successeurs.
Jérusalem sous l’empire Romain
Au IIe siècle avant J.-C., le Proche-Orient est sous domination romaine. La culture grecque envahit Jérusalem et les Juifs s’hellénisent rapidement. Par exemple, les jeux du cirque s’installent à Jérusalem, le Temple est consacré à Zeus et la circoncision est interdite. Mais, une famille de Jérusalem se lève pour défendre le particularisme juif. Dès décembre 164 avant J.-C., Les Maccabées libèrent Jérusalem et purifient le Temple.
Jérusalem. Vieille Ville. Image Hoyasmeg
Jérusalem redevint alors pour quatre-vingts ans la capitale d’un État juif florissant. En 37 avant J.-C., les légions romaines à la solde d’Hérode le Grand reprennent le royaume de Juda et bien sûr Jérusalem.
C’est dans un pays en pleine effervescence que l’idée de l’avènement du Messie prend tout son rôle contestataire. Face à une administration romaine qui contrôle le pays, les sectes juives répondent par l’attente de l’arrivée du Messie-roi, fils de David.
Le Mont des Oliviers. Image David 55 King
Jésus-Christ, le messie tant attendu, sera crucifié à Jérusalem le vendredi 7 avril 30, sous l’ordre de Ponce Pilate et l’appui du Conseil des Juifs.
Porte d'Hérode. Image Hoyasmeg
La révolte qui couvait depuis le début du siècle éclate sous Néron. En 66, Menahem, troisième fils de Judas le Galiléen, chasse les Romains de la ville et met le feu aux archives du Temple afin de rendre impossible l’acquittement des impôts.
Vue du désert de Judée depuis Massada. Image Hoyasmeg
En 68, le nouveau chef zélote, Simon Bar-Giora, proclame la libération générale des esclaves juifs.
La réaction romaine se fait alors plus violente. Selon Flavius Josèphe, chroniqueur de l’époque, 25 000 soldats tinrent tête dans la ville pendant trois ans à une armée romaine quatre fois plus forte. Après la chute de la ville en 70, la résistance se poursuivit dans la ville haute, puis dans la forteresse de Massada.
Rampe romaine à Massada. Image Michael Panse Mdl
Après un second soulèvement sous Trajan (117), qui fut maté, l’empereur Hadrien (117-138), décide de faire de Jérusalem une ville romaine. La création de cette colonie, sous le nom d’Aelia Capitolina, provoque un nouveau sursaut de la conscience nationale autour du prince et général juif Bar-Kokhba (ou Bar-Kochba, « fils de l’étoile »). Les Romains doivent évacuer la ville, et pendant deux ans (132-134) la souveraineté juive est restaurée. Mais la réaction impériale est impitoyable. Elle procède à un échange de populations et implante des colons païens venus de tout l’Empire.
Station balnéaire au bord de la mer Morte. Image H@rpoon
La communauté juive ne retrouvera un statut légal dans le pays qu’à la fin du IIe s.
Jérusalem : cité chrétienne et musulmane
Avec l’instauration de l’empire chrétien (325), Jérusalem, ville sainte du christianisme, devient un centre de pèlerinages. Jusqu’en 632, Jérusalem est l’objet de nombreux conflits, des églises sont construites puis détruites.
On interdit ou on autorise tour à tour aux Juifs l’accès à la ville.
L'Eglise du Saint-Sépulcre a été batie sur le lieu de la mort et de la résurrection de Jésus. Image Upyernoz
En 632 apparaissent sur la scène des conquérants aux forces neuves, les Arabes, récemment unifiés par le message de Mahomet, qui se réclamait à la fois d’Abraham et de Jésus. En 638, le calife Umar Ier se présenta devant Jérusalem et le patriarche Sophronius opte pour une reddition sans combat.
Umar Ier promulgue alors un édit de tolérance à l’égard des « gens du Livre ». Les chrétiens demeurent dans la ville, et des juifs peuvent commencer à venir s’y installer.
Eglise luthérienne. Image Hoyasmeg
Sur l’esplanade du Temple, qui prend le nom de Haram al-Charif et ou, selon la croyance musulmane, doit se dérouler le jugement dernier, Umar ne fait dresser qu’une minuscule mosquée de bois, semblable à celles des premiers disciples du prophète. Mais le calife Abd al-Malik (685-705), mû par de nouvelles conceptions, veut faire de Jérusalem un centre de pèlerinage islamique comparable à La Mecque et entreprend la construction de la Coupole du Rocher.
La Coupole du Rocher se dresse sur l'esplanade des mosquées, là où Mahomet aurait effectué son ascension. Imge Papalars
À côté de la Coupole, une mosquée est bâtie. La tradition musulmane identifia par la suite cet édifice avec la « mosquée la lointaine » (al-Aqsa), où Mahomet eut son « ascension nocturne » (surate XII, 1). Plusieurs fois endommagée par les tremblements de terre, la mosquée al-Aqsa a été remaniée à de nombreuses reprises. La dynastie des Omeyyades (de 661 à 750) respecte la politique de tolérance instaurée par Umar. Mais avec la prise de pouvoir des califes abbassides, juifs et chrétiens subissent un certain nombre de tracasseries.
Mosquée al-Aqsa. image Hoyasmeg
A partir du IXe siècle, la situation entre Arabes, Chrétiens et Juifs s’aggrave. Les Chrétiens de Jérusalem cherchent appui à l’extérieur..
Charlemagne signe un accord avec le calife Harun al-Rachid. . Mais l’alliance entre l’islam et l’Empire carolingien ne durera pas au-delà du Xe s. En 996, le calife Hakim instaure une politique d’élimination des chrétiens et fait détruire le Saint-Sépulcre.
En 1077, les Turcs Seldjoukides entrent dans la ville, y semant la désolation. Les pèlerinages cessèrent. Les académies rabbiniques se replient sur Tyr. Les chrétiens s’enfuient. Cette situation désastreuse déclenchera la réaction des croisades.
Jérusalem et les croisades
Les croisés mettent vingt années pour arriver à la prise de Jérusalem (15 juillet 1099). Au lieu de se battre seulement contre les oppresseurs turcs pour en délivrer la ville, les croisés se livrent à un massacre tant des juifs que des musulmans.
La Via Dolorosa aurait été le chemin emprunté par le Christ portant sa croix jusqu'au Golgotha. Image Annemarieangelo
La courte présence des Francs marque profondément le visage de Jérusalem. Le Saint-Sépulcre est rebâti, de nombreuses églises de style roman sont édifiées. Un chemin de croix est inauguré sur la Via dolorosa.
L’occupation mamelouke (1260-1517)
Après une occupation mongole (1244-1260), les Mamelouks d’Égypte rétablissent l’ordre à Jérusalem. Un accord est signé avec les Francs d’Acre.
Les chrétiens doivent accepter de partager les sanctuaires. Les Lieux saints sont placés sous la juridiction des trois confessions et cela perdure toujours aujourd’hui.
Dômes de l'église du Saint-Sépulcre. image Hoyasmeg
C’est à cette époque que Jérusalem devient, pour la première fois, une ville à prédominance musulmane et est dotée d’un rôle administratif véritable. L’arrivée de nombreux immigrants juifs européens créé un lien qui ne sera jamais interrompu entre la communauté juive de Jérusalem et celles de l’Europe.
L’occupation ottomane (1517-1917)
Le 30 décembre 1516, Sélim Ier fit son entrée à Jérusalem. Son fils Soliman II, dit le Magnifique (1520-1566), pourvoit la ville d’aqueducs, de portes et de murs, tels qu’on peut les voir aujourd’hui.
Marché de la Vieille ville. Image Phogel
Soliman signe en outre avec François Ier un accord qui accorde à la France, à côté de certains avantages politiques, la protection des chrétiens. Mais cette situation d’équilibre s’achève avec la mort de Soliman.
Jérusalem et la Russie
Les pèlerinages latins se raréfient et la communauté grecque orthodoxe, dont les sujets sont ottomans, acquiert une position plus forte dans les Lieux saints. En 1555, Charles Quint obtient de reconstruire la chapelle du Saint-Sépulcre.
Un conflit déclaré s’installe alors entre Grecs et Latins.
Au début du XVIIe s., la Russie tsariste donne aux orthodoxes de Géorgie les moyens d’acquérir des droits à Jérusalem.
Une rue de la Vieille ville. Image Elvvia
Dans la seconde moitié du XIXe s., la situation de plus en plus précaire des communautés juives dans l’empire tsariste amène un réveil national et la formation de divers mouvements.
Jérusalem jusqu’en 1947
Après la Première guerre mondiale, la Grande-Bretagne décide de favoriser la reconstitution d’un Foyer national juif en Palestine. La Société des Nations, en confiant en 1922 à la Grande-Bretagne le mandat sur la Palestine, ratifie implicitement ce projet.
Les manuscrits de la mer Morte sont exposés dans le Sanctuaire du Livre. Image Hoyasmeg
Sous le mandat britannique, entre 1922 et 1947, Jérusalem se modernise avec la construction de nouveaux quartiers.
L’implantation juive avec l’arrivée croissante d’immigrants provoque de nombreux conflits avec la population arabe.
Le haut-commissaire anglais Herbert Samuel freine d’ailleurs l’immigration juive.
Carte postale datant probablement de la première moitié du 20e siècle de la place Mea Shearim. Image Ahron de Leeuw
La montée du nazisme (1933) et la multiplication des réfugiés juifs d’Europe centrale incite la Grande-Bretagne à effectuer un partage du pays.
Jérusalem se trouve alors sur la ligne frontière.
Le Mur des Lamentations est le dernier vestige du Temple de Salomon et constitue un lieu sacré du judaïsme. Image Beggs
Après la Seconde guerre mondiale et les atrocités commises par les nazis, de nombreux rescapés juifs des camps hitlériens s’installent en Palestine.
La Grande-Bretagne tente de limiter cette immigration et en parallèle, les revendications arabes deviennent de plus en plus vives.
Mémorial de la Shoah Yad Vashem en hommage aux victimes des nazis. Image Hoyasmeg
La tension contre le gouvernement anglais monte rapidement aussi bien du côté arabe que juif. Les Nations unies, appelées par les Anglais à intervenir, nomment une commission qui préconise le partage de la Palestine et l’internationalisation de Jérusalem.
L’Assemblée des Nations unies vote le projet le 29 novembre 1947. La résolution est acceptée par les Juifs et rejetée par les États arabes, qui s’y opposent aussitôt par la force. La ville est alors le centre de durs combats.
Le drapeau de Jérusalem reprend les bandes du drapeau d'Israël qui évoquent le châle de prière juif. L'inscription en hébreu mentionne le nom de la ville. Le lion est le blason de la tribu de Juda.
Le 14 mai 1948, la Grande-Bretagne met fin à son mandat. L’État d’Israël est proclamé le jour même.
Jérusalem au cœur du conflit israélo-palestinien
Depuis la naissance de l’Etat d’Israël, les conflits n’ont jamais cessé. La Transjordanie avait annexé une partie de la Palestine ainsi que la vieille ville de Jérusalem en mai 1948. Le partage de Jérusalem entre Israéliens et Palestiniens avait rendu inaccessible aux Juifs la vieille ville et ses Lieux saints. Lors de la « guerre des six jours » (5-10 juin 1967), la vieille ville de Jérusalem tombe, presque intacte, aux mains des troupes israéliennes. La ville est aussitôt réunifiée et administrée comme partie intégrante de son territoire par Israël.
Le Parlement israélien adopte, le 30 juillet 1980, une loi fondamentale proclamant « Jérusalem réunifiée capitale éternelle d’Israël ».
Le Knesset est le siège du Parlement israélien. Joshua Paquin
Les Palestiniens revendiquent la ville sainte comme capitale historique. Cette ligne baptisée « ligne verte » partage la ville en deux grandes zones : Jérusalem-est, initialement sous contrôle palestinien Jérusalem-Ouest aux mains des Israéliens Une clôture de sécurité a été construite par les Israéliens en Cisjordanie. Son objectif est d’empêcher les attentats-suicides par les terroristes Palestiniens. Cet édifice (security fence), également appelé mur de la honte ou mur de l’apartheid fait environ 700 km.
A Jérusalem, le mur est haut de 8 mètres. Il traverse plusieurs quartiers et notamment les quartiers arabes. Les déplacements des travailleurs palestiniens sont sous haut contrôle entre les deux zones.
Jérusalem qui signifie en hébreu « la paix viendra » répondra peut-être un jour à la promesse de son nom.
Publié à 09:50 par acoeuretacris
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Une porte ouverte
La nuit n'est jamais complète
Il y a toujours au bout du chagrin
Une porte grande ouverte
Qui guide vos pas et vous tend la main.
Une fenêtre éclairée, un sourire partagé.
Un désir à combler, une faim à satisfaire.
Il y a toujours un rêve qui veille
Un coeur généreux qui vous éclaire
Une main ouverte, une main tendue.
Il y a toujours...
Des yeux attentifs plein d’amitié
Qui redonnent espoir lorsqu’il n’y est plus !
Toute une vie à partager...
(auteur inconnu)
Publié à 20:26 par acoeuretacris
http://toimichel.centerblog.net/
Gênes est la capitale de la Ligurie. La ville a un passé historisue prestigieux et conserve une vieille ville très intéressante. Les marins de la République de Gênes ont dominé la Méditerranée occidentale pendant de nombreux siècles au Moyen-Age et au début des Temps modernes.
Depuis le XIXème siècle, la région est devenue industrielle, ce qui n'a pas empêché le développement d'activités touristiques en particulier le long de la côte méditerranéenne.
La Ligurie est une région du nord de l'Italie. A partir de la frontière française, elle se développe, sur 250 km, en arc de cercle le long de la mer Méditerranée pour rejoindre la Toscane. Composée de criques, de plages et de promontoires, dotée de stations balnéaires et de ports de pêche, la Ligurie offre des sites et panoramas magnifiques et bénéficie d'un climat doux la plus grande partie de l'année. La région côtière s'appelle la Riviera (italienne), elle prolonge la Côte d'Azur française.
La Riviera se décompose en deux parties: la Riviera du Levant à l'est de Gênes et la Riviera du Ponant à l'ouest de cette ville.
La ville de Gênes
Gênes est avant tout un centre maritime, un port, toute son histoire est conditionnée par cette situation géographique et par son large accès à la Méditerranée occidentale. L'emplacement primitif de la cité est une baie semi-circulaire, ouverte vers le sud et entourée de collines. Aujourd'hui, Gênes reste un des premiers ports méditerranéens. La ville s'est développée par agrandissements successifs sur le flanc de ces collines qui entourent le port. Aujourd'hui l'amplitude de l'agglomération sur le littoral dépasse sensiblement les 30 kilomètres (de Voltri à au-delà de Nervi).
Des hauteurs de la ville on a une très belle vue sur le port de Gênes (photo ci-dessous). A partir du Mont Righi (300 mètres d'altitude, accessible par funiculaire), le panorama s'étend sur la ville et toute la région avoisinante.
Près du Port de la ville se situe le centre historique, c'est un des plus grands ensembles médiévaux d'Europe avec des monuments romans et gothiques, en particulier les églises. Dans la vieille ville, les rues sont étroites, les places petites, les escaliers nombreux, tout ceci rappelle près de mille ans d'histoire.
La Piazza Di Ferrari est le coeur de Gênes, elle dessert à la fois l'ancienne ville et la ville moderne. Celle-ci est plus en hauteur avec de grandes artères bordées de palais. La puissance de Gênes au XVIème siècle trouve sa traduction dans ces édifices.
La photo ci-dessus montre la fontaine, au centre de la place, et des bâtiments entourant la Piazza di Ferrari.
Le Port et le Palais San Giorgio
Le Port est la raison d'être de la ville, c'est un ensemble de quais de plusieurs dizaines de kilomètres, de nombreuses digues et surtout une animation intense et permanente. D'içi partent de grands paquebots et une gare maritime dessert la Sardaigne, la Corse, la Sicile et l'Espagne.
Porto Antico
La promenade piétonne en bord de mer se prolonge jusqu'à la Tour de la Lanterne, qui fait 75 mètres de haut. Elle date de 1543 et symbolise la ville de Gênes.
Le Porto Antico est la partie la plus ancienne du port, on y trouve l'Aquario qui est le plus important aquarium de la Méditerranée.
Le Palais San Giorgio, vue de côté de la place Caricamento
Le Palais San Giorgio, siège de l'Autorité portuaire, repeint à neuf, supervise le vieux port. Sa construction initiale remonte à 1270 à l'initiative du doge Simon Boccanegra. Il a été agrandi en 1571 puis restauré à plusieurs reprises. A l'origine, il s'appelait Palazzo del Capitano del Popolo, en 1451 il devient le siège de la Banco di San Giorgio qui a fini par symboliser l'état génois. La Banque di San Giorgio a été fondée en 1407, la famille Grimaldi, avec d'autres familles génoises, a été particulièrement impliquée dans sa création et son fonctionnement.
Le Palais San Giorgio, face au vieux port (Porto Antico): Saint Georges terrassant le dragon
Au pied du Palais San Giorgio se trouve la Place Caricamento qui est un des lieux les plus animés de Gênes avec l'accés au vieux port, les portiques de Sottoripa, les restaurants et les nombreux magasins qui sont particulièrement fréquentés. C'est là qu'aboutissent de nombreuses rues de la vieille ville.
La Piazza Caricamento
Gênes Médiévale et Renaissance
Le noyau primitif de Gênes s'étendait sur la colline de Sarzano qui domine la mer et le port. A l'époque romaine, une forteresse se trouvait sur l'emplacement de l'église actuelle de Santa Maria di Castello.
Cloître de San Andrea
Porte Soprana et maison de Christophe Colomb
La Porte Soprana (ou San Andrea) est issue de l'enceinte de la cité romaine, elle a été remaniée au moyen-âge avec ses deux tours de l'époque gothique. En contrebas se trouvent le Cloître de San Andrea et la maison des parents de Christophe Colomb, celle-ci a en fait été reconstruite au XVIIème siècle.
Place Matteoti
La place Matteoti est dans le coeur du centre médiéval de Gênes. L'église de Gesu donne sur cette petite place de même que le Palais Ducal (devenu Palais de Justice), là où résidaient les Doges (photo ci-dessous). Le Palais Ducal a été réalisé à la fin du XVIème siècle et en partie rebâti (en particulier la façade) à la suite de l'incendie de 1777.
Place et église San Matteo
La place conserve un style médiéval, on y trouve les maisons des Doria avec les couleurs familiales: noir et blanc. Les Doria ont été une famille très puissante à Gênes du XIIème au XVIIème siècle. L'église San Matteo a été édifiée par Martino Doria en 1125. Elle abrite la tombe de Lamba Doria, le vainqueur de la bataille de Curzola contre Venise en 1298, et celle du grand amiral Andrea Doria.
La Via San Luca
Du XIVème au XVIème siècle, c'est une des rues les plus importantes de la ville. La chapelle San Luca, fondée en 1138, était la propriété de la famille Spinola et le Palais Spinola est aussi proche de cette rue. Un peu plus loin se trouve l'église San Siro.
Le Palais Spinola est à l'origine celui des Grimaldi qui le firent bâtir au XVIème siècle. Les Spinola l'ont acquis au XVIIème siècle et y déposèrent leur oeuvres d'art et collections.
La Via San Luca
Les Palais
La puissance de Gênes au XVIème siècle est illustrée par ses palais. La puissance et le faste de ces résidences symbolisent la force financière et commerciale de la ville. Même si au XVIIème siècle la puissance de Gênes commence à décliner la construction de nouveaux et beaux palais reste très active.
Palazzo Rosso
le Palais Royal
La Via Garibaldi
Cette rue a été tracée au XVIème siècle, elle est bordée de nombreux palais des XVIème et XVIIème siècles. Cette rue a servi de décor à plusieurs oeuvres de Rubens. Le Palais Bianco a été construit autour de 1550, en face se situe le Palais Rosso, édifié dans les années 1670, ces deux palais sont le siège de musées artistiques de la ville, ils abritent les oeuvres des plus grands maitres de la peinture. Ces deux palais ont été légués à la ville de Gênes par la duchesse de Galliera dans les années 1870.
Proche de ces palais se trouve le Palais Municipale (anciennement Doria-Tursi) construit à partir de 1564, ses escaliers et sa cour sont remarquables. Les autres palais de la via Garibaldi ne sont visibles que de l'extérieur: Palais del Podesta, Palais Doria, Palais Parodi Lercari, Palais Cambiaso, etc. Dans le prolongement de la rue, place Fontane Marose se situent le Palais Spinola (dei Marmi) et le Palais Pallavicini.
Villa Doria
La Via Balbi
Cette rue porte le nom de Paolo Balbi qui y a fait construire plusieurs édifices, les Balbi étaient une des grandes familles financières de la République de Gênes.
Cette rue est en légère pente, elle relie la Gare principale de Gênes avec la Place de la Nunziata et au delà le Porto Antico. Les palais de la Via Balbi ont un style différent de ceux de la Via Garibaldi. Les principaux édifices sont le Palais Balbi-Senarega, le Palais Raggio, le Palais de l'Université, le Palais Cattaneo Adorno avec ses jardins et le Palais Balbi-Durazzo devenu le Palais Royal avec ses riches tapisseries, ses fresques et ses tableaux.
On trouve aussi d'autres palais dans le centre de la ville comme le Palais del Principe (ou Doria Pamphili) construit en 1529 pour Andrea Doria.
Les Eglises de Gênes
La Cathédrale San Lorenzo (photo ci-dessus) est un monument de premier ordre, sa construction a commencé en 1118. Elle est incendiée en 1296, reconstruite au début du XIVème siècle et agrandie pendant la Renaissance. De l'église romane, il ne subsiste que le narthex, des colonnes de la nef et les portails latéraux.
La façade et les Tours sont à bandes blanches et noires. La Tour de droite a été achevée en 1522, la Tour de gauche est tronquée et surmontée d'une loggia réalisée en 1427. Les trois portails de la façade, remarquables, ont été réalisés au XIIIème siècle. Les murs latéraux portent également de belles décorations, sur le côté droit, on y trouve des sarcophages des III et IVèmes siècles et le portail de Saint Gothard est décoré de sculptures romanes (XIIème siècle).
L'intérieur (photo ci-dessous) de l'édifice est à trois nefs, il est resté homogène en dépit des travaux successifs. Les colonnes sont en porphyre avec des chapiteaux sculptés au XIIIème siècle. Une coupole a été ajoutée au transept en 1567, le choeur a été transformé au début du XVIIème siècle, il contient des stalles du XVIème siècle. Les différentes chapelles sont richement décorées avec des statues et des fresques, l'exemple le plus important est la chapelle de Saint Jean Baptiste. La sacristie permet d'accéder au Trésor qui est un des plus significatifs d'Italie avec des vases précieux (dont le Sacro Catino: Saint Graal), des croix et des chasses et objets religieux remarquables.
Plusieurs autres églises ont un intérêt architectural et artistique.
L'église de Gesu, aussi dédiée à Saint Ambroise et André (photo ci-dessous), elle a été édifiée pour les Jésuites à la fin du XVIème siècle, elle abrite des peintures de Rubens et Guido Reni.
L'église San Siro est la première cathédrale de Gênes, elle a été édifiée avant le IXème siècle puis remaniée au début du XIème et enfin reconstruite à la fin du XVIème siècle. La façade est de 1820.
L'église Santa Maria di Castello est sur le centre primitif de la ville. L'église a été fondée au VIIème siècle et reconstruite entre le XIème et le XIIIème siècle et enfin agrandie au XVème siècle. A l'intérieur, certaines parties des colonnes sont issues de ruines de l'époque romaine.
L'église San Donato a été batie aux XIIème et XIIIème siècles. Le campanile est octogonal et se compose de galeries superposées, chacune différente des autres.
L'église Annunziata a été construite au XIIIème siècle puis remaniée de 1590 à 1620. La façade est de 1863 et l'ensemble de l'édifice a été restauré après la dernière guerre. L'intérieur illustre bien le baroque génois avec la décoration basée sur des fresques, des stucs et de l'or.
L'église Santa Maria Assunta di Carignano est un édifice monumental. Elle a été commencée en1552 sur les pans de Galeazzo Alessi, un disciple de Michel-Ange, et achevée seulement en 1700.
Deux clochers encadrent la façade et elle est surmontée d'une haute coupole. Le portail principal est du XVIIIème siècle, il est surmonté par une Vierge de l'Assomption réalisée par Schiaffino et David. A gauche et à droite, Saint Pierre et Saint Paul (photo ci-dessous).
L'intérieur a la forme d'une croix grecque, les piliers qui soutiennent la coupole comportent de grandes statues baroques. En haut de la coupole on a une trés belle vue sur la ville, le port et la mer.
Publié à 09:16 par acoeuretacris
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Combien pèse un verre d'eau...
Un jour, un conférencier, expliquant la gestion du stress à son auditoire, lève un verre d'eau et demande :
Combien pèse ce verre d'eau?
Les réponses vont de 20 g jusqu'à 500 g.
Le conférencier réplique : Le poids absolu de ce verre n'au aucune importance.
Tout dépend de la durée que vous essayez de le tenir.
Si je le tiens une minute, ce n'est pas un problème.
Si je le tiens pendant une heure, j'aurai de la douleur dans mon bras droit.
Si je le tiens pour toute la journée, vous allez devoir appeler une ambulance.
Dans tous les cas, c'est le même poids, mais plus longtemps je le tiens, plus il devient lourd.
Il continue : Et c'est le même cas avec la gestion du stress.
Si on porte un fardeau tout le temps, tôt ou tard, comme le fardeau devient de plus en plus lourd, on ne sera plus capable de continuer.
Comme pour le verre d'eau, vous devez le déposer pour un moment et vous reposer avant de le reprendre.
Quand on est frais et dispos, on peut continuer avec son fardeau.
Donc, avant de retourner à la maison le soir, déposez votre fardeau de travail.
Ne l'apportez pas à la maison, vous pourrez le reprendre demain.
Et si vous partez de la maison, ne l'apportez pas avec vous. Vous n'avez pas besoin de ce boulet toute la journée...il sera là au retour et vous aurez l'énergie pour y faire face.
Quel que soit le fardeau que vous portiez maintenant, laissez-le pour un moment si vous le pouvez.
Relaxez vous.
Reprenez le plus tard quand vous serez reposés. Il vous semblera plus léger...
La vie est courte.
Tâchez d'en profiter!
Le conférencier a partagé aussi quelques façons de gérer les fardeaux de la vie :
Acceptez que, certains jours, vous êtes le pigeon, et certains jours, vous êtes la statue.
Gardez toujours vos paroles douces et tendres, au cas où vous devriez les ravaler ou qu'elles seront les dernières que vous direz.
Conduisez prudemment. Il n'y a pas que les voitures qui peuvent être rappelées par leur manufacturier.
Si vous ne pouvez pas être gentil, ayez au moins la délicatesse d'être vague.
Si vous passez 20$ à quelqu'un et que vous ne le voyez plus jamais, ça en valait probablement la peine.
Tout le monde s'en fout que vous dansiez mal. Levez-vous et dansez!
Les anniversaires sont bons pour vous. Plus vous en avez, plus vous vivez vieux.
Vous n'êtes peut-être qu'une personne dans le monde, mais vous pouvez aussi être le monde pour une personne.
Certaines erreurs sont trop amusantes pour n'être faites qu'une seule fois.
(auteur inconnu)
Mésange bleue
Parus caeruleus, Paridés
La Mésange bleue peut devenir rapidement familière avec une personne qui lui offrira de la nourriture.
La Mésange bleue est un joli petit oiseau fréquentant souvent les jardins. C'est un oiseau très curieux qui s'approche très près de l'homme pour trouver sa nourriture, faisant parfois même preuve de familiarité. Sédentaire, elle est présente dans toutes les régions de France et vit dans les bois, parcs et jardins.
Caractères distinctifs : "masque" bleu foncé sur les yeux, petite taille
Plumage : bleu, brun-vert, jaune, noir
Taille : 12 cm
Poids : 12 g
Chant : "tsi tsi" très aigu
Longévité : 12 ans
Fauvette grisette
Sylvia communis, Sylviidés
La Fauvette grisette vit généralement loin des jardins urbains. Il peut arriver de l'y rencontrer, lors de sa migration, mais elle préfère se cacher dans les haies, les buissons et la végétalisation dense des espaces naturels.
Caractères distinctifs : tête grise et gorge blanche
Plumage : gris, marron, blanc
Taille : 14 cm
Poids : 18 g
Chant : gazouillis répétitifs, parfois rauques ou aigus et joyeux
Longévité : 9 ans
Bruant jaune
Emberiza citrinella, Embérizidés
Quand les chaleurs de l'été ont fait taire les oiseaux les plus téméraires des campagnes, le Bruant jaune, du haut de son perchoir, reste souvent le seul à chanter inlassablement
Le Bruant jaune porte bien son nom. C'est un oiseau remarquable de par sa couleur et son chant. Les grandes villes ne sont pas propices à son installation car il dépend des terres agricoles pour se nourrir. Les fermes et les villes rurales seront plus favorables à son observation.
Caractères distinctifs : couleur jaune pour le mâle, chant
Plumage : marron, jaune, roux
Taille : 17 cm
Poids : 27 g
Chant : "Tui tui tui tui tui triiiii". Son chant est aigu et long sur la fin
Longévité : 12 ans
Martin-pêcheur d'Europe
Alcedo atthis, Alcédinidés
Le Martin-pêcheur d'Europe est un oiseau solitaire qui n'accepte pas la présence d'un congénère sur son territoire.
Le Martin-pêcheur d'Europe est un oiseau très discret vivant le long des berges des cours d'eau. Il est souvent posé sur une branche, scrutant l'eau à l'affût d'une proie, ou fusant au ras de l'eau, allant d'un secteur à un autre. On en trouve un peu partout en France.
Caractères distinctifs : couleur du plumage
Plumage : bleu vert turquoise, roux orangé, blanc
Taille : 18 cm
Poids : 47 g
Chant : cri aigu et strident "Tsiiit", suivi de "Tit tit" répétés en cas de danger.
Longévité : 15 ans
Gobe-mouches gris
Muscicapa striata, Muscicapidés
Le Gobe-mouches gris chasse les insectes volants
Le Gobe-mouches gris est un oiseau au plumage peu voyant, gris-brun sur le dessus, plus clair en dessous. Cet oiseau migrateur apprécie les forêts de feuillus ainsi que leurs lisières pour y nicher. Il se rencontre facilement dans les parcs et jardins.
Caractères distinctifs : oeil, bec, pattes gris-brun foncé
Plumage : gris brun plus ou moins clair
Taille : 14 cm
Poids : 16 g
Chant : petits sons aigus "tsiii"
Longévité : 9 ans
Bec-croisé des sapins
Loxia curvirostra, Fringillidés
Le Bec-croisé des sapins est un oiseau peu farouche qui, lorsqu'il est occupé à décortiquer des graines, se laisse aisément observer.
Le Bec-croisé des sapins est un bel oiseau, plus grand qu'un moineau, qui a la particularité d'avoir des mandibules qui se croisent d'où son nom. Cela lui est bien pratique pour décortiquer les cônes de pins. Il vit dans les forêts de conifères, en général dans les zones montagneuses. Des rencontres restent possibles si vous habitez à proximité de ces arbres.
Caractères distinctifs : Bec croisé, couleurs
Plumage : rouge brique, brun-gris, jaune et verdâtre (femelle)
Taille : 17 cm
Poids : 40 g
Chant : Sons répétitifs "tchip" ou "tcheu". Le chant est varié et fait de gazouillis et de trilles.
Longévité : 6 ans
Troglodyte mignon
Troglodytes troglodytes, Troglodytidés
Le Troglodyte mignon se retrouve parfois avec plusieurs femelles, donc plusieurs nichées ! La rançon de la gloire est une paternité fatigante
Ses ailes courtes et sa silhouette rondouillette font du Troglodyte mignon, un oiseau très mignon. C'est un oiseau très discret qui, en plus d'être très petit, a choisi de vivre à l'abri des regards. Il vit en effet caché dans les haies et buissons touffus, arpente les branches et tiges diverses à la recherche d'insectes. Il se rencontre donc aussi bien en forêt que dans les parcs et les jardins urbains.
Caractères distinctifs : taille, chant
Plumage : brun clair et foncé, gris
Taille : 9 cm
Poids : 10 g
Chant : chant flûté et aigu étonnamment puissant
Longévité : 5 ans
Bergeronette grise
Motacilla alba, Motacillidés
La Bergeronette grise est présente partout en France excepté en Corse. Cet oiseau est particulièrement reconnaissable, notamment grâce à son comportement, car lorsqu'il est posé, il fait frétiller sa queue de bas en haut. Il est aussi appelé "hoche-queue", "lavandière" ou "picorette".
Caractères distinctifs : mouvement de la queue au sol, couleurs contrastée de la tête (noir/blanc)
Plumage : noir, gris, blanc
Taille : 18 cm
Poids : 25 g
Chant : petits cris aigus et variés
Longévité : 10 ans
Roitelet triple-bandeau
Regulus ignicapilus, Régulidés
le Roitelet triple-bandeau est le plus petit oiseau d'Europe.
Le Roitelet triple-bandeau préfère les régions sud de la France, bien qu'une extension territoriale soit constatée. Il vit dans les bosquets, les buissons et les sous-bois denses, ainsi que dans les parcs et les jardins fournis en végétation.
Caractères distinctifs : couleurs de la tête, taille, chant
Plumage : vert olive, gris, jaune orangé, noir, blanc
Taille : 9 cm
Poids : 7 g
Chant : sons aigus mais plus limpides et plus graves que ceux du Roitelet huppé
Longévité : 5 ans
Choucas des tours
Corvus monedula, Corvidés
Le Choucas des tours est peu connu des habitants des villes. Il est souvent confondu avec ses cousins bien plus gros, la Corneille noire et le Corbeau freux. Il niche aux sommets de grands arbres, tours, clochers, châteaux, ruines et autres bâtiments ou falaises offrant suffisamment d'anfractuosités pour y installer un nid. Il est fidèle à vie et les couples vivent ensemble la majorité du temps.
Caractères distinctifs : tache gris clair à l'arrière de la tête. Chant.
Plumage : noir, gris clair
Taille : 33 cm
Poids : 250 g
Chant : sons puissants et identiques, brefs et répétés
Longévité : 14 ans
Huppe fasciée
Upupa epops, Upupidés
La Huppe fasciée se reconnaît à son plumage et à sa huppe érectile rousse bordée de noir, souvent dressée
La Huppe fasciée vit principalement dans les haies, bocages, causses, vergers, bosquets et forêts claires. Elle peut être également vue dans les parcs et jardins où elle recherche parfois sa nourriture. Principalement migratrice, elle est présente dans la moitié sud de la France et plus rare au nord.
Caractères distinctifs : couleur du plumage, huppe
Plumage : roux rosé, noir, blanc
Taille : 29 cm
Poids : 70 g
Chant : "houp houp houp", assez sourd mais portant loin
Longévité : 12 ans
Geai des chênes
Garrulus glandarius, Corvidés
Le Geai des chênes stocke des glands, où plutôt les cache, partout dans les arbres, le sol, sous la mousse ou dans un trou.
Le Geai des chênes est présent dans toute la France. Il vit dans les forêts de feuillus, mais s'adapte facilement aux parcs et aux jardins urbains pour peu qu'il trouve un abri végétal suffisant. Le geai se nourrit principalement de glands de chêne.
Caractères distinctifs : Miroir alaire bleu, croupion blanc, couleur beige rosé
Plumage : beige rosé, noir, bleu, blanc
Taille : 34 cm
Poids : 165 g
Chant : il est très bruyant. Par des sons rauques et très perçants, il avertit ses congénères au moindre danger, ce qui rend le geai difficile à approcher.
Longévité : 18 ans
Rossignol philomèle
Luscinia megarhynchos, Turdidés
Le Rossignol philomèle est un oiseau qui saura se faire remarquer par son chant très flûté, mélodieux et puissant.
Le Rossignol philomèle est un oiseau qui sait se faire remarquer par son chant très flûté, mélodieux et puissant. Il est très discret et difficile à apercevoir, adorant se camoufler en épiant l'observateur de ses yeux noirs. Il affectionne les bois et bosquets touffus. On peut l'apercevoir également dans les parcs et jardins proches de ces zones.
Caractères distinctifs : chant
Plumage : brun, marron
Taille : 16 cm
Poids : 24 g
Chant : mélodieux et puissant
Longévité : 6 ans
Grive litorne
Turdus pilaris, Turdidés
La Grive litorne se nourrit d'insectes, de vers, de baies et de fruits.
La Grive litorne est grégaire. Elle aime se réunir en groupes de plusieurs milliers d'individus. Lorsqu'ils sont agressés, ils n'hésitent pas à asperger l'assaillant d'excréments. Elle affectionne les zones agricoles, les prairies et étendues herbeuses, les parcs et les jardins, toujours à proximité de secteurs arborés.
Caractères distinctifs : tête grise
Plumage : gris, brun fauve, blanc, parfois jaune orangé
Taille : 26 cm
Poids : 120 g
Chant : suite variée de cris stridents ou grinçants.
Longévité : 18 ans
Linotte mélodieuse
Carduelis cannabina, Fringillidés
La Linotte mélodieuse sait se faire remarquer par son chant, mais s'envole rapidement dès que des curieux s'approchent.
Présente partout en France, la Linotte mélodieuse affectionne les landes, les vergers, les grandes étendues herbeuses avec des haies. Il est possible d'en croiser parfois en ville lorsqu'elle y fait de courtes incursions. Cet oiseau, à peine plus petit qu'un moineau, est discret et garde ses distances par rapport à l'homme.
Caractères distinctifs : gorge, ventre et front rouges
Plumage : marron, brun, beige, rouge, gris
Taille : 15 cm
Poids : 22 g
Chant : gazouillis mélodieux, parfois flûtés mais aigus.
Longévité : 10 ans
Pie bavarde
Pica pica, Corvidés
La Pie bavarde sait être joueuse, acrobate, danseuse ou bruyante, suivant son humeur. Elle vit dans divers milieux : campagnes ouvertes avec haies et secteurs boisés, secteurs périurbains et urbains, parcs et jardins.
aractères distinctifs : couleur du plumage
Plumage : blanc et noir avec des reflets métalliques bleus et verts
Taille : 55 cm
Poids : 200 g
Chant : oiseau bruyant, voir cacophonique. "Tchek" répétés et sonores peuvent être émis de concert en cas de bagarre ou de danger
Longévité : 15 ans
Pouillot véloce
Phylloscopus collybita, Sylviidés
Le Pouillot véloce est particulièrement discret et rapide lorsqu'il se déplace. Il vit et se nourrit dans les haies, les buissons et les branchages. Lorsque l'hiver approche, il migre dans le Bassin méditerranéen, s'arrêtant parfois dans le sud de la France.
Le Pouillot véloce est un petit oiseau. De petite taille et au plumage se confondant avec le feuillage, il est particulièrement discret et rapide lorsqu'il se déplace. Son chant, puissant et aigu, est un des moyens les plus efficaces pour le repérer. Il se rencontre souvent dans les jardins et parcs urbains.
Caractères distinctifs : chant, couleur des pattes
Plumage : gris verdâtre, beige, gris
Taille : 11 cm
Poids : 8 g
Chant : sons répétés inlassablement Twouit Tiu et divers sons aigus
Publié à 09:21 par acoeuretacris
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Ta Vérité...
A des degrés divers
Nous sommes tous des aveugles,
Guidés par des aveugles,
Qui guidons des aveugles.
Et pourquoi un aveugle
Ne pourrait-il en guider un autre ?
Jusqu’au jour où, comme les véritables aveugles,
Nous réalisons avec émerveillement
Que l’on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieure,
Et que maîtres et enseignements sont de simples point de repères
Comme les bruits du monde extérieur.
Ne crois pas ce que je te dis.
Ne rejette pas ce que je te dis.
Ce qui restera sera ta vérité.
Bouddha