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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Guillaume le Clerc de Normandie rapporte au sujet de la licorne : « Elle est une bête très cruelle qui a le corps grand et gros, en façon d’un cheval ; sa défense est une corne grande et longue de demi-toise, si pointue et si dure qu’il n’est rien qui, par elle, n’en soit percé… »
L’image moderne de la licorne est bien différente. Cette créature mythologique, à l’apparence d’un cheval, est porteuse d’un message divin.
A ce titre, la licorne devient un animal prophétique. Licorne vient du latin unicornus soit une corne (en anglais: unicorn).
La licorne dans les mythes
La licorne médiévale est un symbole de puissance ; cette dernière s’exprime essentiellement par l’unique corne indestructible.
Elle symbolise également le faste et la pureté. Créature mystérieuse, elle a l’apparence d’un cheval, barbue comme un bouc, avec une queue de lion, des sabots fendus et bien sûr une seule corne sur son front.
Cette description nous est parvenue depuis la Grèce antique.
Le Dominiquin, Jeune fille et licorne, Fresque, 1604 – 1605, Palais Farnèse, Rome.
Dans l’iconographie chrétienne, la licorne représente la Vierge, pure, qui ne peut être fécondée que par l’Esprit Saint.
Ce symbolise explique que le mythe médiéval rapporte qu’une licorne ne peut être capturée que par une pucelle.
Quand une licorne aperçoit une vierge, elle reste sans défense, recourbe sa tête et s’endort. C’est donc une incarnation du Christ.
Lion et Licorne. Dominion Astrophysical Observatory, Ottawa. Image jpctalbot
La licorne est très présente dans la mythologie orientale. Dans la Chine ancienne, elle est l’emblème royal qui est garante de la justice et frappe les coupables de sa corne.
Le Chi lin, la licorne chinoise, possède un corps d’antilope, une queue de bœuf et une longue corne de plus de 3 m.
Elle symbolise le pouvoir et la sagesse. Elle est annonciatrice de chance et annonce la naissance ou la disparition des êtres exceptionnels comme les souverains.
Il est dit que peu avant le décès du premier de Chine, Huang Di, une licorne a parcouru en silence le palais royal.
Licorne. (King's College chapel. 17e. s. Image Lawrence OP
En Extrême-Orient, la danse de la licorne est une fête de la mi-automne. Mais, l’animal est apparenté au dragon qui est un autre symbole royal et particulièrement le maître de la pluie. Ce rapprochement peut s’expliquer par le fait que la licorne est née au sein des nuages annonciateurs de pluie et qu’elle combat avec courage le Soleil, cause des sécheresses. Au Japon, la licorne est le Kirin ou le Sin-you. Les deux symboles sont très différents. Le Kirin est doux tandis que le Sin-you est féroce. On le représente d’ailleurs avec une imposante crinière de lion afin de souligner sa puissance.
Il symbolise lui aussi la justice et décide la culpabilité ou de l’innocence d’un accusé. En cas de culpabilité, le Sin-you transperce le cœur du condamné de sa corne. La dualité des licornes apparaît également sur plusieurs œuvres d’art. Y figurent deux licornes qui s’affrontent. Il s’agit peut-être de la représentation d’un conflit intérieur entre la nécessité de conserver sa virginité pour rester pur et la nécessité de fécondité pour pouvoir enfanter.
La licorne dans l’histoire
Dans la Grèce et la Rome antiques, la licorne était un animal réel. Plusieurs historiens tels Ctésias (IVe.siècle avant notre ère) ou Pline l’Ancien, en ont fait une description. L’animal est très agile, avec un corps d’onagre ou de cheval et une queue de sanglier. La corne est longue de couleur blanche ou noire. C’est un animal bénéfique qui protège contre les empoisonnements et les dangers.
Licorne. Image Crabchick. Bristol Council House
Au XVe siècle, la licorne fait son apparition avec le lion sur les armoiries royales du Royaume Uni.
Le lion représente l’Angleterre et la licorne, l’Ecosse. L’agressivité du lion souhaite imposer ses convictions au reste du monde, par la force, tandis que la douceur de la licorne, symbolise le désir de faire évoluer de façon harmonique l’ordre mondial, par le dialogue et la compréhension de l’autre.
Armoiries de l'Écosse. Image cabacano
En Chine, la licorne est liée à la naissance et à la mort de Confucius (v. 551-479 avant notre ère).
La mère de Confucius était en pèlerinage afin de prier pour que vienne au monde un enfant. Un Chi lin apparut alors et déposa dans le creux de sa main une tablette de jade prédisant la naissance « d’un roi sans trône ». Effectivement, Confucius n’a jamais été souverain mais a influencé la culture chinoise bien plus que n’importe quel monarque. Peu avant sa mort, des chasseurs abattirent un Chi lin. Cette nouvelle intervint alors que Confucius était en train de rédiger ses Annales du printemps et de l’automne.
Confucius ne termina pas ses annales et mourut paisiblement, en sanglotant sur la mort de la licorne.
La licorne et les tapisseries
Au Moyen Age, on assiste à une réinterprétation du symbolisme de la licorne. En effet, les poètes assimilent cette créature à l’amour courtois.
Le chevalier devient la licorne fascinée par la pucelle soit la dame qui occupe son esprit et son cœur. Parmi les tapisseries les plus célèbres, on trouve les six tapisseries de La Dame à la licorne, tissées vers 1460. Elles sont exposées au Musée National du Moyen Age (Musée de Cluny) de Paris.
Les cinq premiers panneaux illustrent les sens humains : le miroir réfléchissant l’image de la licorne correspond à la vue ; l’orgue correspond à l’ouïe; les confiseries illustrent le goût ; la couronne de fleurs tressée par la dame correspond à l’odorat ; enfin, pour le toucher, elle caresse la corne de la licorne.
La Dame à la licorne.
Symbole du sens de la vue Dans la dernière tapisserie, la dame se dépouille de ses bijoux et semble être sur le point d’être absorbée par la tente.
Cette scène symbolise peut être la présence divine. Une inscription surmonte la tente »A mon seul désir »
La jeune femme place ses bijoux dans une boîte ornée qui se trouve à l’entrée de la tente. On ressent un sentiment d’abandon des biens matériels au profit d’une réalisation spirituelle. La jeune femme renonce au désir et à la passion, symbolisés par les cinq sens, pour se consacrer au Divin.
La Dame à la licorne. A mon seul désir.
L’autre série de sept tapisseries célèbres consacrée à la licorne est celle intitulée La Chasse à la licorne, réalisée entre 1495 et 1505.
Elle est exposée au Metropolitan Museum de New York.
La Chasse à la licorne.
On peut y voir notamment une licorne qui se défend farouchement face aux chasseurs et leurs chiens mais finit par succomber. Mais, elle reprend vie tel le Christ qui ressuscite.
La Tendresse...
C'est un mot gentil une caresse
C'est un merci une promesse
C'est un petit rien pour faire plaisir
C'est un geste tendre un sourire.
C'est ce qui rend la vie plus belle
C'est ce qui donne au coeur des ailes
C'est une partie de l'amour de l'amitié
C'est ce qui fait sentir que l'on est aimé.
C'est le rappel d'un souvenir commun
C'est le sentiment de ne faire qu'un
C'est l'essence même de la vie
C'est ce qui disperse tue l'ennui.
C'est un bonjour un comment va
C'est quelqu'un qui s'informe de toi
Penser à l'autre et s'oublier
Car sans elle on ne saurait aimer.
(auteur inconnu)
Leçon de persévérance
As-tu déjà observé l'attitude des oiseaux face à l'adversité ?
Pendant des jours et des jours, ils font leur nid, recueillant des matériaux parfois ramenés de très loin.
Lorsqu'ils ont terminé et sont prêts à déposer les oeufs, il arrive souvent que le nid soit détruit et envoyé au sol par les intempéries, par un humain ou un quelconque animal.
Que fait l'oiseau ? Il paralyse et abandonne la tâche ?
En aucune façon... Il recommence encore et encore jusqu'à ce que les premiers oeufs apparaissent dans le nid.
Parfois, très souvent, avant que naissent les oisillons, un animal, un enfant ou une tempête, détruit une fois de plus le nid, mais cette fois avec son précieux contenu.
Cela fait mal de recommencer à zéro, même ainsi, l'oiseau ne se tait jamais, ni ne recule, il continue de chanter et de construire, construisant et chantant.
As-tu parfois le sentiment que ta vie, ton travail, ta famille ne sont pas ce que tu avais rêvé ?
As-tu parfois envie de dire "assez", l'effort n'en vaut pas la peine. C'est trop pour moi !
Es-tu fatigué de recommencer, du gaspillage de la lutte quotidienne, de la confiance trahie, des buts manqués quand tu étais sur le point d'y arriver ?
La vie frappe ainsi parfois, mais ne te rends jamais. Dis une prière, mets ton espoir en avant et fonce.
Ne te préoccupe pas si dans la bataille, tu reçois une blessure, il faut s'y attendre. Réunis les morceaux de ton espérance, reconstruis-la et fonce de nouveau.
Peu importe ce qui se passe, ne faiblis pas, va de l'avant.
La vie est un défi constant mais cela vaut la peine de l'accepter et surtout n'arrête jamais de chanter.
(auteur inconnu)
A tous mes amis blogueurs , je vous offre ce poème dans lequel j'ai mis tout mon coeur et ma tendresse pour vous.
http://toimichel.centerblog.net/
Merci pour ce joli poème d'amitié
Cheval de Przewalski
Le Cheval sauvage
Les qualités de coursier et la puissance qu’il dégage ont valu au cheval d’être domestiqué. Le dernier cheval sauvage est le cheval de Przewalski (Equus caballus przewalskii) Aujourd’hui, la lignée des chevaux sauvages est au bord de l’extinction. On entend par cheval sauvage un cheval dont le patrimoine génétique est resté pur et n’a pas été affecté par celui des chevaux domestiqués.
Cheval de trait, pur-sang anglais ou trotteur français, on compte actuellement près de 200 races de chevaux domestiqués.
L’histoire du cheval de Przewalski
L’avis des zoologistes diverge concernant l’origine du cheval de Przewalski. Certains estiment qu’il serait une sous-espèce d’Equus caballus (cheval domestique), d’autres qu’il en est l’ancêtre et serait donc une espèce à part entière: Equus przewalskii
Egalement appelé cheval sauvage de Mongolie, il s’agit en tout cas d’une espèce très ancienne bien que sa découverte officielle ne date que du 19e siècle.
Cheval de Przewalski.
Lors des grandes invasions mongoles du 13e siècle, les guerriers de Gengis Khan ont déferlé en Europe occidentale, juchés sur de robustes petits chevaux. Il s’agissait du cheval de Przewalski, élevé dans les massifs montagneux de l’Altaï. C’est en 1879 qu’un Russe, d’origine polonaise, le colonel Przewalski ramena d’une expédition en Dzoungarie, région de Mongolie, la peau et le crâne d’un équidé inconnu jusqu’alors. L’étude de ces dépouilles fut à l’origine d’une importante controverse entre zoologues. Compte tenu de ses dimensions et de ses caractéristiques, on pouvait être en présence d’un hémione, équidé asiatique tenant à la fois de l’âne et du cheval.
L'hémione, un âne sauvage d'Asie. Image Lip Kee
Il s’avéra pourtant que l’équidé ramené par Przewalski était bien un authentique cheval, l’un des plus anciens jamais répertoriés et sans doute aux origines du cheval domestique. Cependant, certains naturalistes considèrent, encore aujourd’hui, que le cheval domestique proviendrait du tarpan, petit cheval ukrainien de 135 cm au garrot.
Malheureusement, on ne saura jamais la vérité.
Cheval de Przewalski. Image Jeff Kubina
En effet, le tarpan a disparu par la faute de l’homme au 19e siècle. C’est en 1879 que le dernier tarpan sauvage est mort en liberté. Le dernier survivant est mort dans un zoo en 1887. Pour « compenser » cette extermination, un « faux tarpan » qui lui ressemble énormément, a été artificiellement reconstitué à partir de poneys polonais issus d’anciens croisements avec cette espèce.
Le Tarpan aujourd'hui. Image Nuakin
Le cheval de Przewalski n’a donc plus aucun rival pour lui contester son antériorité et la valeur de ses gènes.
En liberté, le cheval de Przewalski vivait à une altitude de 2 500 mètres dans une région montagneuse, proche du désert de Gobi.
Au début de chaque automne, il descendait vers les plaines désertiques pour trouver un climat plus doux. Il cherchait sa nourriture la nuit. Pendant la journée, il restait dans des ravins caillouteux.
Parfaitement adapté à cet environnement aride, ce cheval y vécut jusqu’en 1966, époque où le dernier groupe sauvage a été observé.
Cheval de Przewalski. Image The Ancien Brit
Tous les chevaux de Przewalski existant aujourd’hui descendent des onze chevaux enlevés de leur milieu naturel et d’une seule jument, capturée en 1947.
Placés dans des zoos ou des parcs animaliers, les derniers représentants de l’espèce sont environ 1 600. Grâce à quelques passionnés, des mesures de conservation ont été mises en place afin de reconstituer la population mongole. 250 individus ont été réintroduits dans la nature depuis une dizaine d’années.
Caractéristiques du cheval sauvage
Les chevaux domestiques varient selon les races et même selon les individus. Ils vont du très petit comme le Falabella, petit poney argentin de moins de 80 cm au garrot, au très grand comme le Shire, une race de cheval de trait mesurant près de 2 mètres au garrot.
Les robes sont également très variées.
Falabella, un petit poney argentin. Image Bill Strong...away chasing leprechauns...
Par contre, l’espèce sauvage répond à des critères précis. Il est facile de reconnaître un Przewalski.
Tous les chevaux mesurant moins de 148 cm au garrot sont qualifiés de poneys à l’exception du cheval de Przewalski.
Il mesure environ 1,40 m au garrot et sa robe est toujours de couleur isabelle ou louvet, c’est-à-dire beige avec les crins noirs. Il possède la plupart du temps des zébrures sur les pattes.
Cheval de Przewalski
Il n’a pas de toupet, c’est-à-dire de touffe de poils retombant sur le front, et sa crinière pousse droite sans retomber sur les côtés.
De plus, alors que les chevaux domestiques possèdent 64 chromosomes, lui en possède 66.
Le cheval domestique et le cheval de Przewalski peuvent pourtant s’hybrider. Leurs descendants seront fertiles. Ce n’est pas le cas des croisements entre le cheval et l’âne qui sont, eux, stériles.
Combat pour sauver le cheval de Przewalski
A l’époque de sa découverte, l’espèce était déjà rare car chassée par les Mongols. A la fin du 19e siècle, toutes sortes « d’explorateurs » en capturèrent pour les zoos, précipitant ainsi son extinction.
Heureusement, les scientifiques se mobilisèrent et se fixèrent pour but de réintroduire ce cheval en Mongolie et en Chine.
Jument de Przewalski et son poulain. Image Buckeye Beth
Dans les années 1990, une association française de protection du cheval de Przewalski, « Takh », qui veut dire « cheval sauvage » en Mongol, a reconstitué en Lozère un petit troupeau à partir de onze individus sélectionnés dans des zoos.
Ces chevaux vivent en liberté dans un parc de 400 hectares. Ils ont petit à petit réappris à vivre en liberté.
Le Causse Méjean est une région idéale pour permettre à ces chevaux de se réadapter à la vie sauvage.
Le cheval est très présent dans l'art pariétal du Paléolithique.
En Mongolie, c’est la réserve de Khomiin-Tal qui accueille les chevaux nés sur le Causse Méjean.
Les douze premiers chevaux ont été relâchés en septembre 2004. Des programmes similaires existent en Hollande et en Allemagne.
Poulain de Przewalski de 3 jours. Image Buckeye Beth
Dès 1994, plusieurs chevaux ont été réintroduits. Ils ont rapidement retrouvés leurs réflexes de conservation notamment en se défendant contre les attaques des loups.
L’action de protection du cheval de Przewalski n’est possible que grâce à la collaboration de plusieurs pays. Un important travail de sensibilisation est mené auprès des habitants afin de sauvegarder l’espèce.
Mustangs, Brumbies et chevaux de Namibie
Il existe en Amérique, en Australie et en Afrique de nombreux troupeaux qui vivent à l’état sauvage. Complètement indépendants de l’homme, peut-on malgré tout les qualifier de chevaux sauvages ?
Mustang
En Amérique du Nord, on trouve les Mustangs, de l’espagnol « mesteno » (vagabond). Ils ont été importés en Amérique par Cortès, en 1519.
Retournés à la vie sauvage, ils ont formé des groupes de chevaux libres, protégés par la loi. Harceler ou tuer un mustang constitue une infraction fédérale aux Etats-Unis.
Mustangs. Image NDomer73
Ils sont répartis dans dix Etats, les ¾ de la population vivant dans le Nevada.
Brumbies
Les Brumbies d’Australie sont les descendants des chevaux des colons anglais importés au 18e siècle. Ils connaissent un sort peu enviable. Retournés à l’état sauvage, ces chevaux se sont parfaitement adaptés à leur environnement.
Brumbies. Image Dr Snafu
Ils se sont tellement reproduits qu’ils ont fini par provoquer un déséquilibre écologique.
Le gouvernement australien a autorisé la chasse et l’abattage des chevaux pour réduire la population.
Brumbies. Image Yaruman5
Encouragés par les éleveurs de bétail, les battues au cours desquelles les chevaux sont abattus à coup de fusils à partir d’hélicoptères pourraient conduire vers l’extinction cette race.
Cheval de Namibie
Le cheval de Namibie, région d’Afrique du Sud-Ouest, est le résultat de croisements entre des chevaux importés d’Allemagne et des races locales.
Vers la fin du 19e siècle, le départ des colons entraîna la remise en liberté des troupeaux domestiqués.
Bon nombre ont péri au cours des grandes sécheresses. Cependant, un noyau d’irréductibles a réussi à survivre. Une cinquantaine de familles occupe une portion de 44 000 hectares dans un désert où règnent des températures extrêmes.
Chevaux de Namibie. Image Gregor Rohrig
Le sabot de ces chevaux est devenu très court sous l’effet abrasif des sols caillouteux. Quand les vents du désert soufflent jusqu’à 150 km/h, les chevaux se serrent les uns contre les autres, tête basse et attendent pendant des heures. Bien que « sauvages », les Mustangs, les Brumbies et les chevaux de Namibie sont les descendants de chevaux domestiques. Leur patrimoine génétique a été modifié par l’homme à un moment de leur histoire.
A ce titre, ces chevaux ne sont pas considérés comme de véritables chevaux sauvages.
Classification
Règne: Animalia
Phylum: Chordata
Sous-phylum: Vertebrata
Classe: Mammalia
Sous-classe: Theria
Infraclasse:Eutheria
Ordre:Perissodactyla
Famille: Equidae
Genre: Equus
Espèce: Equus caballus
Sous-espèce: Equus caballus przewalskii
Jackson Pollock et Lee Krasner - 1949
Action painting, les peintres dans l'arène
"Ce qui doit passer sur la toile n’est pas une image, mais un fait, une action" Harold Rosenberg
Le terme Action Painting, littéralement "peinture d’action" ou "peinture gestuelle",est proposé en 1952 par Harold Rosenberg dans un article de la revue "Art News" afin de caractériser le travail d'une des deux grandes tendances de l'école de New-York jusqu'alors regroupées sous le terme ambigu d'Expressionnisme abstrait. Harold Rosenberg définit ainsi l'Action Painting : "A un certain moment, les peintres américains [...] commencèrent à considérer la toile comme une arène dans laquelle agir, plutôt que comme un espace dans lequel reproduire, recréer, analyser ou “exprimer” un objet réel ou imaginaire. Ce qui devait passer sur la toile n’était pas une image, mais un fait, une action. Ce n'est plus avec une image dans l'esprit que le peintre approchait de son chevalet ; il y venait, tenant en main le matériau qui allait servir à modifier cet autre matériau placé devant lui. L'image sera le résultat de cette rencontre..."
Dans cette "peinture d'action", c'est l'acte physique de peindre qui est privilégié,seule importe la révélation contenue dans l'acte. Le geste pictural, devient expression en soi, cette évolution annonçant les happenings où la performance se fera spectacle. À ce courant se rattachent en particulier les Jackson Pollock, Willem de Kooning, Franz Kline.
Jackson Pollock "Stenographic" 1942
Jackson Pollock "The Key" 1946
Jackson Pollock, Jack "The Ripper"
Pollock est né dans le Wyoming en 1912, il s'installe à New-york en 1930 où il connaît une misère extrême durant les années de crise, dès 1936, il souffre des conséquences de son alcoolisme Il s'intéresse à la peinture murale des artistes mexicains Orozco et Siqueros, puis en fréquentant le cercle de Peggy Gugenheim au surréalisme. Il a l'occasion de voir les œuvres d'André Masson, inventeur du dessin automatique, exposées au Museum of Modern Art, qui lui ouvrent la voie d'une peinture "gestuelle". Il a vécu fort modestement durant la majeure partie de sa vie dans sa ferme de Long Island, aux côtés de sa femme Lee Krasner, peintre elle aussi. Sa mort prématurée en 1956, dans un accident automobile, n'a fait que renforcer sa stature mythique, il est le protagoniste majeur de l’une des avant-gardes les plus fécondes de l'art du xxe siècle.
Il est exposé pour la première fois par Peggy Guggenheim en 1943 dans sa galerie "Art of this Century", sans grand succès , si ce n'est auprès du critique Clement Greenberg (Greenberg soutiendra Pollock tout au long de sa brève carrière) qui voit dans l'oeuvre de Pollock et plus particulièrement dans deux toiles "Guardians of the Secret" et "Male and Female" un talent volcanique, explosif et trouble.
A la suite de Hans Hofmann, Jackson Pollock utilise dès 1947 le "dripping" et le "pouring": la couleur est égouttée ("dripping") ou déversée ("pouring") de manière aléatoire sur une toile, généralement de très grand format, posée à même le sol, la peinture, dans l’instant où elle se trouve entre la main de l’artiste et le support pictural, échappe à toute influence volontaire; " j’aborde la peinture comme on aborde le dessin ; c’est-à-dire directement. Je ne travaille pas à partir de dessins, je n’utilise pas d’esquisses en couleur ni de dessins en vue d’une peinture définitive. Je pense qu’aujourd’hui…plus la peinture est immédiate et directe ..plus nombreuses sont les possibilités d’affirmer sa pratique ." disait-il. Ses drippings, exposés à partir de 1947 à la galerie new-yorkaise de Betty Parsons le rendent célèbres (Life titrait en 1949 «Pollock est-il le plus grand peintre vivant?») . Clement Greenberg, théoricien fervent d'une abstraction postcubiste à l'américaine sut très tôt voir la part considérable d'élaboration esthétique dans les toiles de Pollock "the dripper" là ou d'autres ne voyait qu'agitation d'un excité, déguisé en cow-boy et souvent ivre, en proie à des états d'âme. "C'est seulement quand je perds contact avec le tableau que le résultat est un gâchis. Autrement, il y a harmonie totale, échange facile, et le tableau est réussi" disait Pollock.
Jackson Pollock "Lavender Mist Number 1" 1950
Jackson Pollock "convergence " 1952
Pour Jackson Pollock, il s’agit de distribuer sur l'ensemble du tableaul’énergie pure de la matière picturale. L’attention n’étant plus captée par l’émergence d’un détail ou d’un point précis de la surface, ses peintures sont all-over "c’est-à-dire couvertes d’un bord à l’autre [...] et suggèrent ainsi la possibilité de répéter le tableau au delà de son cadre à l’infini".
La période des drippings (1947-1951) verra naitre entre autres "Full Fathom Five" (1947), ou sont intégrés divers éléments : clous, semences, boutons, clefs, monnaie..; noyés, perdue dans un enchevêtrement de lignes et recouverts de peinture… ou "Sea Change" (1947), "Alchemy" (1947) et "Autumn Rythm : Number 30" (1950).
Fin 1952, Pollock expose pour la première fois à Paris et voit une rétrospective de son oeuvre organisée par Clement Greenberg. Son travail prend une nouvelle direction, il réintroduit des figures humaines. Son chef d'oeuvre de cette période est sans doute "Portrait and dream" ou à coté d'un visage dans un enchevêtrement de lignes on devine des corps enlacés, paradigme du déchirement de Pollock entre figuration et abstraction.
En novembre 2006, une toile peinte en 1948par Jackson Pollock s’est échangée dans une vente privée, sans enchères et de gré à gré, 140 millions de dollars, devenant ainsi la toile la plus chère du monde.
Jackson Pollock "Ocean Greyness " 1953
Elaine et Willem de Kooning 1953
Willem de Kooning
Willem de Kooning est né en 1904 aux Pays Bas,il suit les cours de l’Académie des beaux-arts de Rotterdam. En 1926 il s'embarque pour les États-Unis et s'installe à New York. Il se lie avec les premiers abstraits américains et en 1935 et décide de se consacre à la peinture. Atteint depuis 1989 d'Alzheimer, il meurt en 1997.
En 1936 il travaille sous la direction de Fernand Légerà une peintre murale pour le port d'embarquement des "French Lines" à New-York. Il partage jusqu'en 1947 un atelier avec Arshile Gorky. Ses premières œuvres sont des représentations, à la limite de l’abstraction, de silhouettes masculines, inspirées du surréalisme et de Picasso.
Sa première exposition personnelle a lieu à New-york en 1948.L' action painting de Willem de Kooning est faite de coups de brosse ou de couteau très visibles, gestuels et vigoureux, dont "Asheville" en 1948 et "Excavation" en 1950 sont particulièrement représentatifs.
En 1950 il reprend une série intitulée Women, commencée à la fin des années 40,"Les premières des Women sont assises convenablement, comme dans les portraits réalisés par Ingres au XIXe siècle. Progressivement, les figures deviennent plus tourmentées.. En robe d’été ou en maillot de bain, debout ou assises, les Women de cette époque sont captivantes, obsédantes... De Kooning peignait femme après femme, pour finir par atteindre une impasse infranchissable, un blocage. Il mettait alors son tableau hors de sa vue. Une visite de l’historien Meyer Schapiro sauva probablement cette œuvre, et permit en tout cas de conclure qu’elle devait rester dans l’état où elle était. De Kooning passa alors aux Walkyries qui constituent la série des Women numérotées de II à VI. " Sally Yard. Philippe Sollers raconte que De Kooning "supprimait souvent ses tableaux, et ceux qu’il gardait étaient désignés par lui d’un dédaigneux : non à détruire".
Willem de Kooning "Painting" 1948
Willem de Kooning "Excavation" 1950
Il expose cette série, exécutée de façon agressive,sur le mode de l’action painting, à la matière picturale épaisse, chair aux roses et rouges dominants (« la chair est la raison pour laquelle on a inventé la peinture ») en 1953. Et en 1954 il exposera sa toile peut être la plus "célèbre Marilyn Monroe".
De Kooning a toujours refusé de choisir entre abstraction et figuration,pratiquant l'une et l'autre approche de même qu'il refusa toute affiliation "Personnellement, disait-il , je n'ai besoin d'aucun mouvement. [...] De tous les mouvements, c'est le cubisme que je préfère. Il y avait cette atmosphère merveilleuse, fragile, de réflexion [...]. Le cubisme est devenu un mouvement, il ne s'est pas posé comme tel. Il y a une force en lui, mais ce n'était pas un mouvement forcé."
À la fin des années cinquante, il réalise des œuvres plus abstraites.En 1962 De Kooning obtient la nationalité américaine. En 1968 une grande rétrospective de son œuvre a lieu au Stedelijk Museum de Rotterdam et dans les plus grands musées américains. En 1969 il se tourne vers la sculpture et réalise des bronzes.
Willem de Kooning - "Woman I" 1950 - "Marilyn Monroe" 1953
Franz Kline
Franz Kline
Franz Kline est né en 1910 dans ville minière de Pennsylvanie,il fait des études artistiques à Philadelphie, Boston et Londres avant de s'installer à New York. A Londres il rencontre sa future femme, une danseuse du Sadler's Wells Ballet Company , Elizabeth Vincent Parsons . Entre 1938 et 1957 Kline déménagera 14 fois pour cause de loyer impayé. En 1946 sa femme atteinte de schizophrénie est internée pour 6 mois et en 1948 elle le sera de nouveau, cette fois jusqu'en 1960. En 1952 il enseigne au Black Mountain College(Caroline du Nord), puis au Pratt Institute à Brooklyn, et enfin à la Philadelphia Museum School of Art. Kline meurt à New York en 1962.
Dans les années quarante, sa peinture est figurative.En 1943 il rencontre Willem de Kooning. On date de 1948 son passage à Action Painting, année ou De Kooning fait découvrir à Kline les possibilités du travail à l'aide d'un épiscope et le pousse à étudier des images agrandies de certains de ses dessins. "Un dessin de 4 par 5 pouces d'un rocking chair…surgit dans une gigantesque touche noire qui éradique toute image, la touche étendue comme une entité en elle-même, sans relation à une autre entité que celle de sa propre existence" Franz Kline
Franz Kline 1941
Franz Kline sans titre 1948
Il expose seul pour la première fois en 1950 une série de onze grands format sen noir et blanc à la Egan Gallery.Même si ces œuvres semblent jaillir d'un geste purement spontané, l' émail noir inscrit les trajectoires du geste sur la surface.,de nombreuses esquisses les précèdent sur du papier journal ou des feuilles d'annuaire.
Pour lui la peinture en noir en blanc n'est pas un choix intellectuelmais un processus qui s'est développé logiquement à partir de dessins au pinceau. De lui Clement Greenberg dira que ses œuvres ont "la tension évidente qui s'identifie avec la peinture moderniste depuis Cézanne. Kline aussi a "démonté" son art ".
Robert Rauschenberg lui, déclarera :"J'aimais l'expressionnisme abstrait, mais j'ai été très attentif à ne rien en apprendre. J'ai toujours pensé qu'il y avait assez de place pour tout le monde. Je n'avais pas à envier Willem De Kooning. Le seul que j'ai quand même un peu envié, c'est Franz Kline . On apprend toujours de ses pairs, mais il faut l'utiliser comme un avantage, non le subir comme un poids."
Il réintroduit la couleur dans son travail en 1955.Parmi ses derniers tableaux, figurent Dahlia (1959) ou Meryon (1960-1961).
Franz Kline Pinting two 1954
La pensée magique
Arrivé au milieu de ma vie, J'ai cherché à savoir "À quoi ça sert la vie?..."
J'ai cherché dans les sports et les voyages,
J'ai cherché dans la politique et les performances,
J'ai cherché dans les religions et les livres,
J'ai cherché dans le travail acharné et le luxe,
J'ai cherché de toutes les façons,
J'ai même cherché des façons de chercher.
Un beau jour, j'ai trouvé sans chercher.
J'avais cherché trop loin, à l'extérieur, dans les autres.
J'avais cherché l'impossible
Pour m'apercevoir qu'il n'y avait rien à trouver.
Ce que je cherchais, on le possède tous à l'intérieur de soi.
Maintenant que je sais que la vie est faite de petits et de grands moments présents
Maintenant que je sais qu'il faut se détacher pour aimer plus fort
Maintenant que je sais que le passé ne m'apporte rien
Maintenant que je sais que le futur me fait parfois souffrir d'angoisse et d'insécurité
Maintenant que je sais qu'on n'a pas besoin de voyager dans l'astral pour être heureux sur cette terre
Maintenant que je sais que la bonté et la simplicité sont essentielles
Et que, pour rendre les autres heureux, je dois l'être d'abord
Maintenant que je sais qu'on peut aider les autres surtout par l'exemple et le rayonnement
Maintenant que je sais que l'acceptation est un gage de bonheur,
et que la nature est mon meilleur "Maître"
Maintenant que je sais que la réponse vient du même endroit que la question.
Maintenant que je sais que je vis, Alors, maintenant,
je vis tout simplement...
Auteur inconnu