Préhistoire - Dinosaures - origine -

Publié à 10:14 par acoeuretacris Tags : préhistoire dinosaures origines
Préhistoire - Dinosaures - origine -

 

Les premiers pas des dinosaures restent bien mystérieux. Les premiers fossiles connus datent du Trias supérieur et sont ceux d'animaux de taille moyenne. Leurs débuts plutôt discrets ne laissent pas entrevoir leur future domination qui a duré 160 millions d'années.
Il y a environ 230 millions d'années, les dinosaures ne sont que de modestes animaux qui n'ont aucun rapport avec les gigantesques sauropodes ou théropodes qui vont dominer tous les écosystèmes du Jurassique jusqu'à la fin du Crétacé.
Les terrains du Trias constituent un affleurement exceptionnel pour mieux comprendre l'origine des dinosaures.

La transition Permien-Trias

Le Trias (251-199 millions d'années environ) marque le début du Mésozoïque "vie moyenne". La Terre vient alors de connaître sa plus grande extinction de masse qui s'est produite à la fin du Permien et qui marqué la fin du Paléozoïque "vie ancienne". Cependant, toutes les espèces n'ont pas disparu à la fin du Permien et sont toujours présentes au début du Trias. Nous savons qu'après la grande extinction de masse de la fin du Permien, le rétablissement a été long. Nous savons également, d'après les archives fossiles, que des ordres entiers d'organismes font leur apparition. Mais, ces nouvelles espèces ont certainement dû émerger à la fin du Mésozoïque.




Squelette d'un Thérapside du Permien.

D'après les scientifiques, il a fallu au moins 10 millions d'années pour que les faunes se reconstituent et encore 10 millions d'années pour qu'elles prospèrent à nouveau. Mais, à peine remise de la grand extinction, la faune connut une nouvelle extinction à la fin du Trias, il y a environ 228 millions d'années. Ce nouveau désastre stoppa net l'évolution de certaines lignées tandis qu'il en favorisa d'autres. Les dinosaures ont été de toute évidence les principaux bénéficiaires de cette extinction puisqu'ils deviennent dominants dès le début du Jurassique.

Les dinosaures du Trias

Le Trias est divisé en étages qui correspondent aux strates constitutives des terrains. Trois étages ont été déterminés concernant le Trias supérieur. Les estimations sont régulièrement remises à jour. La dernière date de 2004. Carnien (228-216,5 millions d'années) Norien (216,5-203,6) Rhétien (203,6-199,6) Les plus anciens fossiles de dinosaures datent de l'étage Carnien qui correspond au début de la fin du Trias. Cependant, même à la fin du Trias, les fossiles de dinosaures sont parmi les plus rares. A peine 6% des spécimens fossiles recueillis.




Herrerasaurus, du Trias supérieur.

Parmi eux, on trouve Staurikosaurus, Eoraptor, Herrerasauru ou Pisanosauru. Toutes ces espèces ont été découvertes en Amérique du Sud.


La faune dominante du Trias

Comme on l'a vu, les dinosaures sont loin de dominer les écosystèmes pendant tout le Trias. Au début du Trias, le supercontinent appelé Pangée atteint sa taille maximale, à l'occasion de la réunion des 12 plaques tectoniques principales. Les espèces animales peuvent donc coloniser l'ensemble du supercontinent sans être stoppées par des mers intérieures. Le monde est alors dominé par les synapsides "avec arc" qui regroupent les reptiles mammaliens et leurs descendants, les mammifères. Deux groupes de synapsides dominent le Trias: les dicynodontes et les cynodontes. Les dicynodontes "deux dents de chien" avaient une courte queue et des mâchoires terminées par un bec. Ils étaient déjà présents à la fin du Permien et s'éteignirent à la fin du Trias. L'espèce la plus abondante était Lystrosaurus qui avait la taille d'un porc. La plupart des dicynodontes étaient herbivores mais il est probable que quelques espèces étaient omnivores et même carnivores.




Aulacocephalodon, un dicynodonte abondant à la fin du Permien et au Trias

Les cynodontes "dents de chien" sont probablement les ancêtres des mammifères. Pendant le Trias, les cynodontes ont opéré une radiation qui a conduit à toutes sortes de formes carnivores et herbivores. Les cynodontes sont apparus à la fin du Permien et s'éteignirent au Jurassique moyen. Quelques espèces du Trias inférieur: Cynognathus qui mesurait environ un mètre de long était un puissant prédateur, Thrinaxodon qui mesurait environ 50 cm était un carnivore.



Crâne de Probelesodon, un cynodonte d'Amérique du Sud.

En fait, au début du Trias et jusqu'au Trias moyen, la faune terrestre est peu diversifiée. Un grand nombre de reptiles sont aquatiques comme Tanystropheus. Dans les mers, évoluent les placodontes, les nothosaures, les ichtyosaures. On trouve également des crocodiliens.

La montée en puissance des dinosaures

Il est peu probable que les premiers dinosaures aient fait une subite apparition au Trias supérieur. Certaines découvertes qui demandent à être confirmées pourraient démontrer que les dinosaures étaient déjà présents au début du Trias. A ce jour, toutes les espèces valides sont datées du Trias supérieur. Plus on avance vers la fin du Trias et plus les espèces deviennent nombreuses (plus d'une centaine découvertes à ce jour). On y trouve des prosauropodes et des théropodes. Les prosauropodes sont les premiers dinosaures herbivores. Leur taille allait de 2 à 12 m de long. Le mieux connu est Plateosaurus.




Plateosaurus.

Parmi les théropodes, les cératosaures "lézards à cornes" sont discrets avec notamment Coelophysis ou Liliensternus. A la fin du Trias, un bouleversement frappe la faune terrestre mais également la faune marine. Cette extinction extermine les rhynchocéphales et les dicynodontes, une grande partie des cynodontes et des thécodontes. Par contre, cette extinction ouvre de nouvelles voies aux dinosaures.




Nothosaure du Trias reconstitué par la BBC

Prosauropodes et cératosaures colonisent le monde entier. Au Jurassique, les dinosaures abondent ainsi que les reptiles marins et les reptiles volants.
Comment un groupe aussi mineur a t-il pu se développer aussi rapidement à l'échelle géologique pour finalement dominer tous les écosystèmes ? Existe t-il un ancêtre commun ou plusieurs ?

Archosaures et origine des dinosaures

Tous les ouvrages vous diront que les Archosauriens comprennent les ancêtres des crocodiliens, d'un côté, et les ptérosauriens (Reptiles volants) et les dinosaures, de l'autre. Cependant, tous les paléontologues ne sont pas d'accord sur les voies de passage d'un groupe à l'autre. De plus, la sous-classe des Archosauriens est si vaste qu'elle peut contenir cinq ordres (Thécodontes, Crocodiliens, Ptérosaures, Saurischiens et Ornitischiens) sans que l'on puisse vraiment préciser les limites précises de chacun d'eux.


Eudimorphodon ranzii. (Bergame, Italie), un ptérosaure du Trias supérieur .

Les Archosaures font partie de la Classe des Reptiles. Mais, les Reptiles tirent leur origine d'un groupe de Labyrinthodontes, les Anthracosauriens, qui étaient des Amphibiens apparus au Dévonien. Tout cela peut sembler très compliqué et d'ailleurs c'est effectivement le cas. Nous nous retrouvons face à la même difficulté que d'essayer de reconstituer avec précision notre propre arbre généalogique. Les plus anciens Archosaures sont les Thécodontes qui sont apparus au Dévonien supérieur et se sont éteints à la fin du Trias. Ce sont très probablement eux qui ont servi de souche à tous les autres ordres. Par exemple, Euparkeria capensis du Trias inférieur, montre une nette tendance vers la bipédie. Les pattes postérieures sont longues et élancées et plus développées que les pattes antérieures. Le crâne est robuste, mais allégé par quelques ouvertures. Il est proche de celui des Dinosaures et était armé de nombreuses dents aiguisées. Ce petit reptile mesurait environ 55 cm de long et possédait une longue queue.


Illustration Euparkeria. Image Arthur Weasley

Sa morphologie annonce déjà celle des Dinosaures bipèdes. D'autres Thécodontes étaient des quadrupèdes cuirassés (Aetosauriens), tandis que d'autres vivaient dans un biotope proche de celui des crocodiles actuels, les Phytosauriens. Les Reptiles volants dérivent eux aussi, très probablement des Thécodontes.




Pterodactylus Kochi , un ptérosaure du Jurassique supérieur.

Au milieu du Trias, les Archosaures se sont lancés dans une belle radiation évolutive et s'emparèrent de la plupart des niches écologiques. Le changement de posture intervenue chez les Archosaures, position avec les pattes écartées sur le côté du corps à une position plus redressée, est peut-être la clé du succès ultérieur des dinosaures. On peut remarquer que les crocodiles actuels peuvent encore choisir entre une position qui consiste à avoir les pattes semi-écartées, et une posture semi-érigée. On retrouve la même caractéristique chez d'autres reptiles comme les varans.




Crocodile fossile du Crétacé.

Les modifications se sont opérées au niveau d'un changement d'orientation des articulations (cheville, genou et hanche). Les membres se sont peu à peu positionnés verticalement sous le corps. Le poids s'est donc retrouvé réparti sur l'ensemble des membres. Cette posture érigée au moyen de piliers a permis à certains dinosaures d'atteindre des dimensions exceptionnelles.



Diplodocus

Ce changement de posture et de démarche a été primordial. En effet, la posture érigée est l'étape préalable nécessaire à l'apparition de la bipédie. Elle est aussi le prélude nécessaire à l'apparition des grandes tailles. Par exemple, les tétrapodes qui marchent les membres écartés, ne peuvent atteindre de grandes dimensions, à cause de problème biomécaniques. Les dinosaures ne sont pas apparus subitement mais sont le fruit d'une longue évolution, dont l'origine se situe tout d'abord au niveau des Amphibiens puis des Archosauriens. La découverte de fossiles de dinosaures antérieurs au Trias supérieur permettra aux paléontologues d'en apprendre plus sur l'évolution des "terribles lézards".

Balade en France -Journées du Patrimoine-Quelques sites

Publié à 09:01 par acoeuretacris Tags : patrimoine balade
Balade en France -Journées du Patrimoine-Quelques sites

 

Château d'Ecouen, musée de la Renaissance,  Ecouen, Ile-de-France

Construit de 1538 à 1555, le château d'Ecouen a conservé une partie de son décor originel. Il est entouré d'un parc de 17 hectares, traversé de grandes allées qui partent vers un terre-plein dessiné par Hardouin-Mansart à la fin du XVIIe siècle.

Le château abrite aujourd'hui le musée de la Renaissance, où, spécialement pour les journées du Patrimoine, plus d'une centaine d'objets et œuvres d'art sont réunis pour restituer au cérémonial de la beauté à la Renaissance toute sa dimension esthétique et sociale. Nécessaires de toilette, flacons à parfums, miroirs et peignes sont replacés dans leur contexte et mis en regard de représentations peintes et sculptées.


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Le Capitole de Toulouse,Haute Garonne

Le Capitole de Toulouse vous ouvre ses portes. Direction le bureau de monsieur Le Maire, la Salle des illustres, les salles d'apparât... Symbole de la ville, ce bâtiment, dont la construction a débuté au XIIe siècle, est "Maison commune" depuis le Moyen-Âge. Le décor actuel réalisé sous la République, témoigne de la vitalité des artistes locaux et sont un véritable hymne en l'honneur de l'histoire toulousaine.


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Le Phare de l'Ile Vierge,Finistère

Dans la capitale des goémoniers, Plouguerneau, optez pour une visite hors des sentiers battus. Bienvenue au bâtiment de tous les records, le phare le plus haut d'Europe. Vous pourrez assister à une visite commentée du phare de l'Ile Vierge, édifié de 1897 à 1902, avec au programme tout sur sa construction et son fonctionnement.

Du haut de ses 82,5 mètres, le phare vous offrira une vue panoramique exceptionnelle.


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Le Château de Breteuil,Yvelines

Un bol d'air vous attend à 35 kilomètres à peine de Paris. Le château de Breteuil, vestige vivant du XVIIe siècle, et ses merveilleux jardins vous attendent. Ici, on célèbre les Journées du Patrimoine en fanfare.

Outre la visite guidée du château et l'exposition Louis-Nicolas de Breteuil, les curieux  pourront assister le dimanche, à son traditionnel bal costumé, dédié cette année aux impressionnistes.


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Le monastère Royal de Brou, Ain

A 35 kilomètres de Mâcon, le monastère royal de Brou, bâti dans la pierre et le marbre au début du XVIe siècle par Marguerite d'Autriche, est un chef-d'œuvre du gothique flamboyant. On peut accéder à l'église, au monastère et au musée, qui abrite des collections d'art français, flamand et italien, du XVe au XXe siècle.

Des visites libres ou guidées y sont organisées sur les thèmes suivants : "La symbolique dans la peinture", "Visiter les yeux fermés", "Une construction religieuse originale" et "Il était une fois".


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Les jardins du Château de Touvet, Isère

Dans un écrin de montagnes en région Rhône-Alpes, habités depuis 500 ans par la même famille, les jardins et le château vous ouvrent leurs portes. Vous pourrez visiter cet ensemble exceptionnel de bâtiments et de jardins classés. La forteresse médiévale a été transformée en château d'agrément au XVIIIe siècle.

Des conférences sur Nicolas Oudinot, maréchal de Napoléon 1er, et une reconstitution de la bataille de Wagram avec un plateau de figurines, seront présentées pour l'occasion.


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Le Château des Ducs de Bretagne, Nantes, Loire Atlantique

Après quinze ans de travaux et trois ans de fermeture totale, le château des Ducs de Bretagne, métamorphosé, a ouvert de nouveau ses portes au public il y a quelques mois. Un programme de restauration a fait renaître ce site patrimonial exceptionnel en plein centre ville, emblématique de l'histoire de la ville et de celle de la Bretagne.

A l'occasion des journées du Patrimoine, de nombreuses animations vous attendent. Soirée lumières, exposition "La Mer pour Mémoire", des visites en langue des signes...


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La saline royale d'Arc et Senans, Doubs

Manufacture royale du XVIIIe siècle de l'architecte visionnaire Claude-Nicolas Ledoux, la Saline est un témoignage d'une industrie disparue : l'exploitation d'eaux salées.

A l'occasion de ce week-end spécial, ce site, récemment classé au patrimoine mondial de l'Unesco, présentera une exposition d'art contemporain intitulée "90", ainsi que de nombreuses visites guidées.


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Le Beffroi de Lille, Nord

Inauguré en 1932, le beffroi de Lille a été conçu par l'architecte Emile Dubuisson. En brique rouge et béton, il culmine à 101 mètres de hauteur.


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Le parc Naturel de la Vallée de Chevreuse, Yvelines

Le Parc Naturel de la Haute Vallée de Chevreuse a imaginé de deux circuits en vélo qui vous permettront de découvrir certaines communes de l'extension future du Parc autour d'un patrimoine commun, celui des transports.

Vous aurez également accès au Musée de Port-Royal des-Champs à Magny-les-Hameaux (avec visites guidées traduites en langage des signes pour malentendants) et au séchoir à peaux sur le canal de l'Yvette à Chevreuse.


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Conques, Aveyron


Dans ce village, classé parmi "Les Plus Beaux Villages de France", vous pourrez admirer l'abbatiale (classée au Patrimoine mondial de l'Unesco), le trésor du village (qui renferme notamment la Majesté de Sainte-Foy recouverte d'or, de pierres précieuses, de camées et d'intailles) et enfin le Centre d'art et de civilation médiévale, où seront données des conférences.


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La Basilique de Fourvière, Lyon, Rhône

La basilique de Fourvière est accessible gratuitement lors de ce week-end dédié au patrimoine.  Visites libres ou à thème ("Fourvière dans l'Histoire, "Vitraux", "Mosaïques"), ou des visites plus insolites (sur le toit) seront à l'honneur.

Cette dernière vous offrira de poser un regard sur la Grande Tribune, les combles, le carillon, la Vierge dorée, la terrasse de Saint Michel avec l'extraordinaire panorama de Lyon jusqu'aux Alpes.


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Le moulin à papier de Brousses et Villaret, Aude

Si la fabrication du papier est un mystère, alors direction le Moulin à papier de Brousses-et-Villaret. Dans cet ancien moulin, installé sur la rivière appelée "La Dure", les visiteurs sont conviés à élucider les secrets de fabrication du papier.


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L'Abbaye de Fontevraud, Maine et Loire

A l'occasion des journée du Patrimoine, l'abbaye de Fontevraud se transforme en cité idéale, organisée en 5 quartiers, à travers lesquels elle questionne la société d'hier et d'aujourd'hui.

De nombreux événements font vivre ce lieu de rencontres : spectacles, concerts conférences, expositions et animations rythment la vie de cette cité, fondée en 1101.


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Les mines de fer de Segré, Maine et Loire

Mais que peuvent bien cacher ces hautes silhouettes qui dominent le bois de Nyoiseau ? Les mines de fer de Segré réservent bien des surprises aux visiteurs : puits, chevalements, machines, vestiges des ateliers de broyage et usine de bouletage.

Mais aujourd'hui, les artistes ont remplacé les mineurs. L'art a élu domicile dans ce lieu, vestige du patrimoine industriel. Les visiteurs peuvent y déambuler à leur rythme.


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Le château de Portes, Gard

Surplombant les vallées du sud du Mont Lozère, à 600 mètres d'altitude, le château de Portes se distingue par sa forme en proue de bateau, une caractéristique architecturale unique en Europe.

A l'occasion des Journées du Patrimoine, vous pourrez visionner l'exposition qui retrace la grande épopée du mouvement REMPART, une union de 170 associations locales œuvrant en faveur du patrimoine, Renaissance du Château de Portes fêtant également cette année ses 40 ans de chantiers de restauration.


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L'Hôtel de ville de Narbonne, Aude

Le Palais des archevêques vous ouvre ses portes. Vous pourrez assister à la projection de "Rome, l'architecture héritière et ses techniques", film extrait d'une série d'enregistrements de cours délivrés par l'école de Chaillot sur l'histoire de l'architecture.


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Le Palais Longchamps de Marseille, Bouches du Rhône

Le palais Longchamps est un palais Second Empire situé dans un parc. Articulé autour d'une fontaine symbolisant l'arrivée des eaux à Marseille. Elle est reliée par une colonnade menant au Musée des Beaux-Arts (aile gauche) et au Muséum d'histoire naturelle.

Vous pourrez accéder aux visites guidées qui vous permettront d'admirer les collections de paléontologie, préhistoire, zoologie, botanique et minéralogie.

Bonjour à tous...

Publié à 08:52 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...


LE PETIT GARÇON ET LES BALLONS

Un petit noir regarde un marchand de ballons dans la rue.

Ses yeux brillent. Il y a des ballons de toutes les couleurs, rouges

, bleus, blancs, noirs, jaunes...

Le vieux monsieur qui vend les ballons voit le garçon qui

hésite, puis prend son courage à deux mains et s'approche de lui.

"Dis Monsieur, est-ce que les ballons noirs volent aussi haut

que les autres ?"

Le vieux Monsieur a presque la larme à l'oeil. Il prend le garçon

dans les bras, l'installe sur un muret et lui dit : "Regarde"

Il lâche tous ses ballons qui s'envolent en grappe et montent,

montent, montent dans le ciel jusqu'à disparaître tous tellement
ils sont hauts.

"Tu as vu ?"

"Oui"

"Est-ce que les ballons noirs sont montés aussi haut que les

autres ?"

"Oui Monsieur"


"Tu vois, mon garçon, les ballons, c'est comme les hommes.

L'important ce n'est pas leur couleur, ce n'est pas l'extérieur.
Non, l'important, c'est CE QU'IL Y A EN EUX. C'est ce qu'il y a
en toi qui fera toute la différence dans ta vie."


(auteur inconnu)

 

Cadeau carte d'automne.... Merci Martine...

Publié à 20:59 par acoeuretacris
Cadeau carte d'automne.... Merci Martine...

 

 

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Voyage - les Açores -

Publié à 10:49 par acoeuretacris Tags : acores voyage
Voyage - les Açores -

 

Ancienne carte des Açores


Pas besoin de s'envoler pour le bout du monde pour trouver un petit coin de paradis. Situées en plein cœur de l'océan Atlantique, les Açores étendent leur éden coloré sur neuf îles.
Avec un climat doux toute l'année, chacune révèle un paysage fleuri, structuré par de nombreux volcans.
Sur l'île du Pico, un cône volcanique de 2 351 mètres d'altitude forme le point le plus haut des Açores et du Portugal. Sa stature impressionnante domine l'île, tandis que ses sols de laves contrastent étonnamment avec les fleurs aux couleurs fraîches et les pâturages verdoyants. Vignes, lagons, prairies de camélias, d'hortensias et d'azalées ornementent ces paysages uniques.
Autre curiosité, les geysers bouillonnants ou les "mistérios", étranges phénomènes naturels qui dévoilent un sol absolument noir recouvert de végétation.
Ces îles ont gardé des traditions religieuses très vivantes et une architecture traditionnelle. Elles sont un lieu idéal pour la plongée sous-marine, les croisières en voilier, les randonnées, les descentes en parapente ou le golf.

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L'archipel portugais des Açores se situe au milieu de l'océan Atlantique, à environ 1 500 km de Lisbonne et 3 900 km de la côte est de l'Amérique du Nord. Ici, l'île de Pico.


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São Miguel est la plus grande île de l'archipel, avec 744 km², et la plus peuplée.


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La plus petites île des Açores, Corvo est aussi la plus septentrionale. Formée d'un seul volcan à caldeira, elle offre d'abruptes falaises, pouvant atteindre700 mètres de haut. Le seul village de l'île est Vila do Corvo.


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Sao Jorge abrite plus de 200 volcans de nature basaltique. La côte de l'île est particulièrement escarpée, avec des falaises atteignant plusieurs centaines de mètres de hauteur par endroit. De larges terrasses en bord de mer, appelées Fajãs, permettent des cultures exotiques.


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L'île de Santa Maria est la plus méridionale de l'archipel. Douce et vallonée, elle abrite néanmoins le Pico Alto, qui culmine à 587 mètres d'altitude.


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La plupart des îles des Açores sont soumises à une intense activité sismique. Sur l'île de Pico se trouve le volcan le point culminant de l'archipel, mais aussi du Portugal : le Ponta do Pico, avec une altitude de 2 351 mètres.


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L'île de Terceira abrite la capitale historique des Açores : Angra do Heroismo. La ville est classée au patrimoine mondial de l'Unesco, notamment en raison de son architecture des XVIème et XVIIème siècles.


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L'île de Faial porte le joli surnom de "Ilha Azul", l'île bleue, en raison des nombreux hortensias qui fleurissent pendant les mois d'été. L'île possède aussi de nombreux moulins, caractéristiques du paysage de l'île.

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Traversée de vallées profondes et de sommets élevés, l'île de Flores abrite en son centre sept lacs volcaniques, dont le le lac Lagoa Funda, réputé pour être le plus beau, ainsi que Águas Quentes, un ensemble de sources chaudes.


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L'unique petite ville de l'île de Corvo possède des rues étroites et des maisons pimpantes.

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L'île de Sao Jorge n'abrite aucune plage mais son atmosphère campagnarde invite à de belles promenades


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Entre Santa Cruz, son village principal, et ses petites routes champêtres bordées de vignes et de fleurs, Graciosa, la “Gracieuse” en français, dégage un charme particulier.


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Flores, dont le nom signifie fleur en portugais, a la réputation d'être la plus belle des îles des Açores.


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Sur l'île de Terceira, la ville de Angra do Heroismo est la plus importante. Classée au patrimoine mondial par l'Unesco, son centre abrite notamment une belle cathédrale, un musée historique et des arènes.


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Santa Maria offre une large diversité de paysages, avec d'un côté la région sèche et plate de Vila do Porto, et de l'autre une région valonnée et verdoyante.


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São Miguel est une île verdoyante, couverte de forêts et de champs. Elle abrite de nombreux lacs logés dans les cratères de volcans.


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La ville de Horta, sur l'île de Faial, est une escale courue par les marins effectuant la traversée de l'Océan Atlantique.

Animaux de compagnie - Chats - Leurs attitudes -

Publié à 09:40 par acoeuretacris Tags : attitudes animaux chats
Animaux de compagnie - Chats - Leurs attitudes -

Le chat serein


En général, le chat domestique est en confiance sur son territoire, autrement dit chez vous. Assis, couché les pattes sous le corps ou en train de se lécher, c'est l'attitude classique du chat sur lequel ne pèse, lui semble-t-il, aucune menace. Détendu des oreilles jusqu'au bout des moustaches, c'est à cette attitude que sont comparées les suivantes.

Expression
Des oreilles dressées et détendues

Des moustaches droites mais détendues

Des pupilles dilatées ou non en fonction de la lumière

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Le chat satisfait


Assis ou couché bien au chaud et en confiance, les oreilles et les moustaches détendues, les yeux du chat sont mi-clos. Voilà un chat satisfait, heureux presque pourrait-on dire, de sa situation. Le ronronnement vient souvent s'ajouter à l'attitude visuelle du chat satisfait. Si le ronron si familier recèle des mystères encore non élucidés, il semblerait néanmoins que quelle que soit la situation ce soit un signe d'apaisement.

Expression
Des oreilles détendues

Des moustaches détendues

Des yeux mi-clos

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Le chat en colère


Le dos légèrement arqué et le poil hérissé le long de la colonne vertébrale et de la queue, le chat en colère tourne ses oreilles vers l'arrière et contracte les pupilles. Les moustaches orientées vers le bas, il se fait généralement entendre par des miaulements forts et des grognements.

Expression
Des oreilles vers l'arrière

Des moustaches vers le bas

Des  pupilles qui se contractent

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Le chat à l'affût


Entre le jeu et la chasse

Les oreilles dressées, prêtes à recevoir la moindre information utile, les pupilles se dilatent, les moustaches se tendent vers l'avant, le chat joue ou chasse. Le jeu est en effet pour le chaton mais aussi pour le chat un substitut, un entraînement ou une répétition pour la chasse. Couché mais bien sur ses pattes, prêt à bondir, l'excitation du chat se remarque à sa queue qu'il agite sans arrêt et au dandinement des pattes arrière juste avant qu'il ne bondisse.

Expression
Des oreilles bien dressées

Des moustaches légèrement vers l'avant

Des pupilles qui se dilatent

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Le chat qui grogne, qui souffle et qui crache


Le souffle du chat qui se sent menacé est significatif et typique de l'animal et souvent accompagné de grognements bien sonores et même de crachats. A son mécontentement, le chat ajoute souvent un comportement de défense ou de colère.

Expression
Des oreilles aplaties

Des moustaches vers l'avant

Des pupilles qui se dilatent

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Le chat qui baille


Le bâillement du chat n'est pas considéré comme un signe d'ennui mais plutôt comme un signe de relaxation intense, que tout va bien. Contrairement au bâillement des êtres humains, celui du chat n'est pas contagieux et un bon chat bâilleur n'en fait pas bailler dix.

Expression
Des oreilles légèrement en arrière

Des moustaches complètement détendues voire un peu vers l'avant

Des yeux clos ou mi-clos

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Le chat surpris


Le temps d'un sursaut et le chat se retrouve sur ses pattes, les sens en alerte et tourné vers l'agression potentielle. Les pupilles se contractent, les oreilles se dressent et les moustaches se dirigent vers l'avant, il faut savoir d'où vient la menace et évaluer les risques en un temps minimum.

Expression
Des oreilles dressées

Des moustaches vers l'avant

Des pupilles contractées

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Les chats apeurés


L'attitude du chat sur la défensive est claire même si elle peut être accompagnée d'autres signes tels que la colère ou l'agressivité. Les oreilles rabaissées et les pupilles dilatées, c'est surtout le corps du chat qui en dit long. Le dos arqué et les poils hérissés sur le dos et la queue, il se présente de côté par rapport à son agresseur.

Expression
Des oreilles rabaissées vers l'arrière

Des moustaches tirées vers l'arrière

Des pupilles dilatées

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le chat intrigué


Attentif, la curiosité du chat a été réveillée mais il demeure néanmoins sur ses gardes. Sans pour autant être apeuré ou sur la défensive, il guette les signes qui lui permettront de reprendre son activité, de s'approcher s'il n'y a pas de danger ou de fuir même si nécessaire. Les oreilles dressées, haut sur ses pattes, les pupilles contractées, le chat intrigué cherche à en savoir plus.

Expression
Des oreilles dressées

Des moustaches en alerte

Des pupilles contractées

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Les chats s'étirent


Les étirements du chat succèdent souvent à quelques bâillements. Après une sieste ou une période de relaxation, lorsqu'il est temps de bouger, les pattes arrières bien hautes, la queue dressée, il s'appuie sur ses pattes avant tendues et en profite même parfois pour se détendre jusqu'au bout des griffes.

Expression
Des oreilles droites ou légèrement vers l'arrière

Des moustaches détendues

Des yeux ouverts ou mi-clos

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Les chats curieux


Les pupilles contractées, les oreilles dressées et les moustaches vers l'avant, tous les sens sont en éveil pour tenter d'en savoir davantage sur un nouvel individu, ici un furet, ou pour savoir ce qui se passe. Les moustaches liées à l'odorat permettent au chat de sentir ce qui se trouve devant et tout près de lui. Sensibles aux vibrations, les vibrisses aident le chat dans l'obscurité et à éviter les cachettes trop petites pour lui.

Expression
Des oreilles dressées

Des moustaches vers l'avant

Despupilles contractées

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Le chat sentinelle


Haut perché sur un mirador improvisé : un balcon, un toit, un mur ou un pilier, le chat curieux de savoir ce qui se passe sur son territoire fait le guet. Se sentant hors d'atteinte et par conséquent en sécurité, il adopte une attitude décontractée mais attentive malgré tout. Les oreilles droites mais détendues, de même pour les moustaches, le chat apprécie d'autant plus quelques rayons du soleil.

Expression
Des oreilles droites mais détendues

Des moustaches détendues

Des pupilles dilatées ou contractées en fonction de la luminosité

Bonjour et bon week end à tous...

Publié à 08:23 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bon week end à tous...



LES HABITS DU SAGE.

Un Roi, ayant entendu parler d'un Sage dont l'enseignement était réputé dans la région, l'invita à dîner.

Le jour précédent l'invitation, le grand Maître se présenta au palais dans l'habit de mendiant qu'il portait parmi ses disciples. Personne ne fit attention à lui.

Il entra, mais n'eut pas même le temps d'arriver à la salle à manger : les pages du Roi, voyant ce mendiant souiller de sa présence le sol royal, le menèrent vers les cuisines où on lui offrit quelques restes.

Le Sage ne dit rien mais s'en alla comme il était venu.

Le lendemain, il revint chez le Roi, cette fois-ci vêtu de
son plus beau punjabi traditionnel : on lui réserva une place d'honneur au milieu des convives de haut rang.

Mais dès que les pages apportèrent les plats, la réaction du Sage surprit tout le monde: il prit la nourriture dans ses mains et en fit une boule qu'il mit dans ses poches.

Le Roi choisit de ne rien dire mais alors qu'on apportait
le dernier plat, le grand Maître plongea la main à l'intérieur et en retira une pleine poignée de riz qu'il répandit sur son manteau en disant:

« Tiens, c'est pour toi ».

Le Roi, n'y tenant plus lui lança:

« Serais-tu devenu fou, toi que l'on dit si sage ? »

Après un long silence, le Maître répondit:

« Je me suis présenté chez toi hier dans mon habit de mendiant et l'on m'a donné les restes comme à un chien. Aujourd'hui, j'arrive richement vêtu et on m'honore. C'est donc mon manteau que l'on invite, il est normal que ce soit lui qui se nourrisse. »


Sur quoi devons-nous juger autrui ?
Sur les apparences ou sur ce qu'il est vraiment ?

Comme ce Roi, nous sommes trop souvent méfiants et victimes des préjugés de notre caste, de notre famille, de notre condition sociale.

Nous fermons notre cour et notre raison avant de connaître la personne en face.

Avant de juger, écoutons ce que les autres ont à nous dire: nous recueillerons peut-être des secrets très utiles... et s'ils n'ont que de mauvaises paroles, nous saurons alors quoi faire pour les éviter !


(auteur inconnu)


Magnifique Cadeau... Merci Marie...

Publié à 20:38 par acoeuretacris
Magnifique Cadeau... Merci Marie...

 

 

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Arbres et arbustes - arbres insolites -

Publié à 14:49 par acoeuretacris Tags : insolites arbres
Arbres et arbustes - arbres insolites -

 

Que ce soit par leur forme, leur couleur, leurs branches, les arbres nous offrent parfois un spectacle visuel particulier.


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Planté au milieu de la route, cet arbre surprenant oblige les conducteurs à choisir de quel côté ils vont franchir cet obstacle... A l'ombre ou en plein soleil..


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Ce pin est plus insolite par sa position que par sa forme. Au milieu de nulle part, il fournit de l'ombre aux marcheurs, qui n'en trouveront pas à un autre endroit.


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Dans l'Atlas marocain, les chèvres ont trouvé refuge dans cet arbre, peut-être pour échapper aux prédateurs qui rôdent la nuit.


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Droit comme un "i" et de couleur rouge vif, cet arbre, dans la brume du matin, ressemble à une étrange apparition au milieu du jardin.


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C'est peut être cet arbre, qui a poussé au beau milieu d'une maison, a transpercé le toit et a poussé ensuite d'une bonne vingtaine de mètres qui a poussé les locataires de l'endroit à délaisser les lieux.

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Une sculpture de pierre prise au piège de cet arbre. On a l'impression que les racines se sont volontairement écartées pour ne pas boucher la vue à cet être de pierre.


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Le tronc de cet arbre, qui fait une boucle avant de reprendre sa course vers le ciel, présente une forme unique, et formant même la lettre P à sa base. Le début d'un message ?


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On pourrait croire à une bourrasque de vent, mais il n'en est rien. Cet arbre, courbé pour on ne sait quelle raison, donne réellement une impression de tempête, alors que le soleil brille dans le ciel...


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Avec ses racines qui sortent allègrement du sol, peut être après un éboulement de terrain, cet arbre donne l'impression d'être posé à même le sol, et de pouvoir se déplacer à son gré


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A Madagascar, ces deux baobabs qui s'enlacent sont une attraction de la région, et une belle image de la nature amoureuse.


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On se perdrait au sein de ses tortilleux branchages.


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C'est la silhouette d'un vrai visage que nous permet d'admirer cet arbre particulier. En effet, on distingue sans problème les yeux, le nez et la bouche qui forment un visage plutôt sympathique.


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Le tronc de cet arbre dessine clairement le postérieur d'un homme. Un hasard de la nature plutôt drôle, et allez savoir ce que cache l'autre côté du tronc !


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Pour un message plus clair et plus percutant auprès des promeneurs, c'est un panneau à moitié phagocyté par le tronc d'un arbre qui avertit les randonneurs des règles à suivre en forêt.


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Cet image est insolite : un châtaigner résiste, alors que derrière lui les arbres plus jeunes montent toujours plus haut et toujours plus droit.


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Les racines de cet arbre dessinent des pattes agiles, et on sent qu'il ne faudrait pas grand chose pour le voir gambader et prendre un bain !


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Impossible de décrire la forme de ce tronc, et le résultat déroutant que nous offre cette fois Dame Nature ressemble plus à un visage monstrueux qu'à autre chose..


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La trompe, l'œil, deux pattes qui se dessinent... le mimétisme est presque trop parfait. On attendrait presque que le tronc se mette à bouger !


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Cet arbre est-il doucement en train d'ingurgiter ce rocher ?


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La plupart des arbres ont une croissance héliotropique, c'est-à-dire qu'ils poussent en direction du soleil, à la verticale. C'est pourquoi même sur un terrain en pente, comme celui-ci, les troncs, tôt ou tard, poussent vers le haut.

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Cet arbre décoratif, situé à Lyon, est décoré de fleurs colorées de janvier à décembre, et met du baume au cœur des promeneurs qui ont la chance de l'admirer toute l'année.

Personnages - René-Théophile-Hyacinthe LAENNEC -

Publié à 13:59 par acoeuretacris Tags : personnages laennec
Personnages - René-Théophile-Hyacinthe LAENNEC -

Né le 17 février 1781 à Quimper d'une famille appartenant à la noblesse de robe, René-Théophile-Hyacinthe Laennec avait pour père un avocat frivole et intrigant, qui rimait des vers galants et réussit à vivre quatre-vingts années en coquetant avec tous les régimes politiques, se désintéressant complètement de ses enfants. René, de très bonne heure orphelin de mère, commença son éducation au presbytère d'Elliant, chez l'oncle Michel qui en était curé, et la continua à Nantes chez l'oncle Guillaume-François qui était médecin-chef de l'Hôtel-Dieu. Lorsque s'organisèrent les hôpitaux militaires, il commença en effet à visiter des malades sous sa direction et à s'adonner à l'étude de l'anatomie. Il vint à Paris en 1800, et s'aperçut aussitôt qu'il fallait une base solide aux connaissances médicales qu'il se proposait d'acquérir.



Aussi refit-il ses humanités, et, avec ce courage, cette constance qui n'appartiennent qu'à des intelligences d'élite, il étudia le latin, devint helléniste habile, et se livra à l'examen approfondi de la langue celtique, dont il voulut connaître les principaux dialectes. En 1801, il remporta les deux premiers prix de médecine et de chirurgie ; trois ans plus tard il soutint deux thèses sur Hippocrate. Dans la première, écrite en latin, il s'efforça de prouver, en présence des immenses travaux de ce grand homme, que ce mot d'Hippocrate est un nom générique s'appliquant à plusieurs individus. Cette hypothèse serait fondée s'il ne paraissait pas démontré que le père de la médecine s'est enrichi de l'expérience de plusieurs siècles, en consultant les tablettes votives du temple de Cos, et en combinant avec une rare sagacité les résultats qu'elles lui ont fournis. La seconde thèse, écrite en français, a pour titre Propositions sur la doctrine d'Hippocrate, relativement à la médecine pratique. Selon Laennec, Hippocrate n'a vu dans la pathologie que des faits particuliers, individuels, sans chercher à établir entre eux les liens d'affinité par lesquels ils se touchent et se confondent; en un mot, il ne s'est élevé à aucun système complet de nosologie.



En 1801, dans un mémoire lu au sein de la société de l'école de médecine, dont il faisait partie, il décrivit pour la première fois plusieurs espèces mamelles d'hydatides ou vers vésiculaires. Bichat avait soupçonné et admis par analogie la présence de la membrane interne du cerveau ou arachnoïde, dans le ventricule de cet organe ; mais il était réservé à l'habileté et à la patience de Laennec d'isoler cette membrane par la dissection et de prouver ainsi que ces cavités en sont intérieurement revêtues. Dans une lettre adressée à Dupuytren il décrivit une nouvelle membrane, appelée par lui membrane propre du foie, interposée entre ce viscère et le péritoine et unie à ce dernier par un tissu cellulaire assez lâche. Le premier il découvrit la capsule synoviale située entre l'apophyse acromion et l'humérus.

Mais iI était encore une autre branche de connaissances médicales que Laennec devait féconder de son génie observateur : nous voulons dire l'anatomie pathologique qui, après avoir constaté les lésions organiques, doit chercher les rapports qui existent entre elles et les altérations de fonctions qui en sont la conséquence. Elle n'a pas été comprise autrement par Laennec, et c'est là l'idée dominante et le caractère fondamental du cours d'anatomie morbide qu'il continua après la mort de Bichat. A coté de lui s'était ouvert un cours semblable sous la direction d'un homme qui a illustré la chirurgie française, le célèbre Dupuytren. Les deux jeunes professeurs rivalisaient de zèle et de science, et attiraient à leurs savantes leçons une foule considérable d'auditeurs. Les remarquables travaux de Laennec sur les mélanoses et les tumeurs encéphaloïdes, les différentes communications qu'il fit à la société de médecine et à la société anatomique, dont il était un des membres les plus distingués, témoignent suffisamment de l'ardeur avec laquelle il se livrait à l'élude des altérations organiques.



Dupuytren

La réputation de Laennec grandissait avec ses travaux ; aussi en 1812 fut-il appelé à la collaboration du premier dictionnaire de médecine, auquel il fournit une série d'articles assez considérable, qui rentraient dans ses études de prédilection, et nommaient des vues générales sur l'anatomie pathologique. Ce fut trois ans plus tard, en février 1815, qu'il communiqua à la société de l'école les premiers résultats obtenus par l'application de l'acoustique à la connaissance des affections de poitrine. Ici s'ouvre pour la médecine une ère nouvelle ; le champ si vaste des conjectures, et qui se prêtait si merveilleusement aux systèmes les plus insensés, aux plus folles théories, va maintenant se limiter, du moins pour une classe importante de maladies, et c'est à Laennec qu'appartient la gloire de cette admirable découverte. Hippocrate, dans plusieurs passages de ses œuvres, semble avoir apprécié quelques-uns des avantages attachés à l'auscultation ; il pratiquait la succussion, à laquelle il a donné son nom. Il a même perçu dans la poitrine un certain nombre de bruits ; mais les indications qu'il fournit à cet égard sont extrêmement vagues et ne peuvent nullement servir à asseoir un diagnostic certain.



La percussion, inventée par Avenbrugger (1765), repoussée à son origine de la pratique médicale, ne tarda pas cependant à y prendre racine, surtout quand elle eut acquis sous la main habile de Corvisart le degré de précision qui lui manquait d'abord. Il fallait quelque chose de plus à Laennec : ce quelque chose il le trouva dans l'application immédiate de l'oreille sur la poitrine malade. L'idée de son oreille sur une poitrine pour entendre des poumons respirer et un cœur battre était venue, comme à beaucoup d'autres, sans doute. Corvisart et ses élèves n'ignoraient pas qu'on dût, par cette pratique, acquérir des précisions susceptibles de changer l'orientation de la médecine, et le fait est qu'ils auscultaient leurs malades. Mais timidement et rarement. Les mœurs, en ce temps-là, n'étaient peut-être pas plus pures qu'aujourd'hui, mais elles étaient plus pudiques. Un médecin, obligé souvent de deviner un mal à travers plusieurs épaisseurs de voiles qu'on ne soulevait pas pour lui, risquait fort sa réputation de dignité lorsqu'il osait appuyer sa tête sur le corps de ses patients. Si, par hasard, il se le permettait, c'était avec de telles précautions que sa science n'en tirait que de médiocres bénéfices.



Le grave et pieux Laennec se préoccupait de concilier les exigences de la morale et les intérêts de l'observation scientifique, et ce fut cette préoccupation qui le conduisit à sa découverte. Un jour qu'il traversait la cour du Louvre, il s'arrêta à contempler des enfants qui, l'oreille collée aux deux extrémités de longues pièces de bois, se transmettaient le bruit de petits grattements d'épingle. Ce fut un trait de lumière. Le lendemain, à l'hôpital Necker, il prit un cahier, le roula, appliqua l'une des extrémités du rouleau sur un cœur malade et l'autre à son oreille. Ce fut le premier stéthoscope ! Si simple que fût l'instrument, non seulement il éludait le souci des convenances, mais encore il transmettait les bruits en les localisant, en les renforçant, en les précisant, bien mieux que n'eût fait l'auscultation directe.



Dès lors un monde nouveau se révéla à lui. « En effet, dit Pariset en parlant de l'auscultation, appliquez ici ou là l'oreille sur la poitrine, écoutez les impressions qu'elle reçoit ; vous entendrez les bruits les plus étranges : des retentissements de caverne ou d'amphore, des murmures, des gargouillements, des ronflements, des sons de basse, des tintements de métaux, des râles, des souffles, des raclements et des cris de râpe ; et si vous faites parler les malades, vous entendrez des voix incertaines, entrecoupées, chevrotantes, et contrefaisant ainsi par leur timbre les cris de certains animaux ; vous entendrez des éclats de voix qui viendront vous frapper brusquement comme s'ils avaient percé la poitrine. Les bruits de toux prendront les mêmes caractères. En un mot, où que soit la lésion, quels qu'en soient la nature, le degré, l'étendue, l'action sur les parties environnantes ; quelle qu'en soit la simplicité ou la complication, tenez pour certain que l'air qui entre, que l'air qui sort, que l'air rendu sonore par la toux ou transformé en voix ou en parole, recevra du dérangement intérieur un cachet qui vous dira tout, qui vous instruira même par son silence ».

Laennec dut mesurer ses forces, modifier, perfectionner ses moyens d'exploration. « La première fois, dit-il, que j'employai ce moyen, je fus aussi surpris que satisfait d'entendre les battements du cœur d'une manière beaucoup plus nette et plus distincte que je ne l'avais jamais fait par l'application immédiate de l'oreille. Je prévis de suite que ce moyen pouvait devenir une méthode utile et applicable, non seulement à l'étude des battements du cœur, mais encore à celle de tous les mouvements qui peuvent produire du bruit dans la cavité de la poitrine, et par conséquent à l'exploration de la respiration, de la voix, du râle, et même de la présence d'un liquide qui serait épanché dans les plèvres ou le péricarde ». L'activité qu'il déploya pour se rendre maître de tous les secrets, de tous les mystères qui ont leur siège dans les viscères thoraciques, est incroyable. Le Traité d'auscultation médiate, qu'il publia en 1819, et dans lequel il consigna ses intéressantes recherches, fit une sensation immense dans le monde médical, en France et à l'étranger. Des médecins accourent de tous les points du globe, de l'Allemagne, de la Russie, de l'Angleterre, de l'Italie, des Etats-Unis ; tous arrivent en foule à Paris étudier l'auscultation sous la direction de Laennec, et vont ensuite raconter dans leur pays les prodiges opérés par le stéthoscope.



Mais cette méthode avait des bornes, ses lacunes, ses erreurs : l'auscultation eut pour premier résultat funeste de faire prédominer le diagnostic local sur le diagnostic général ; en outre un grand nombre de médecins voulurent ériger la médecine en science exacte. Ce petit homme malingre et mal peigné, sans menton et sans lèvres, au nez retroussé du bout et chevauché par des lunettes d'écaille, qui n'avait ni passions ni imagination et vivait comme un prêtre, qui se reposait d'un labeur acharné en tirant à la cible, en jouant de la flûte et en tournant de petits objets de bois, quand il ne disait pas son chapelet avec une parente pauvre qui lui servait de gouvernante et qu'il épousa sur le tard, ce petit homme encaissa sans sourciller bien des brocards. On tournait sa découverte et sa personne en ridicule ; on publiait ses erreurs de diagnostic, à lui qui, dans une certaine mesure, avait inventé le diagnostic. C'est que son avènement bousculait bien des doctrines toutes faites. Le célèbre Broussais s'efforça notamment d'écraser de sa renommée et de son éloquence foudroyante celui qu'il appelait « le petit prosecteur, l'homme au cornet ». Laennec ripostait, dans ses cliniques de la Charité et dans ses leçons au Collège de France.



Cependant la carrière scientifique de Laennec touche bientôt à son terme. Se blessant en 1820 en faisant l'autopsie d'un phtisique, il doit pour cette raison interrompre ses travaux pendant deux ans, se rendant à cette époque dans son pays natal chercher la santé qu'il a perdue sans retour. Croyant à une amélioration trompeuse, il revient ensuite à Paris, soulagé, mais non guéri. Hailé, prévoyant sa fin prochaine, le désigna comme son successeur au Collège de France et comme le plus digne de le remplacer auprès de madame la duchesse de Berri, dont il était le médecin. A cette époque, une ordonnance royale renversa l'ancienne faculté de médecine de Paris, et Laennec fit partie de la commission chargée de la reconstituer sur une nouvelle base. On lui a reproché d'avoir, en général, dans cette organisation, fait céder le mérite aux opinions politiques.

Nommé lui-même professeur de la clinique interne, qu'avait illustrée Corvisart, il reprend ses travaux avec une nouvelle ardeur ; ses leçons, où se pressent une foule d'élèves et de médecins distingués, jettent un vif et dernier éclat. Bientôt ses forces trahissent son courage, et c'est en vain qu'il cherche à lutter contre un mal dont la marche incessante le conduit rapidement au tombeau. Il regagne la Bretagne, et meurt à Kerlouarnec, dans le Finistère, le 13 août 1826.