Tourisme et Histoire - Paris - Balade à Montmartre

Publié à 15:27 par acoeuretacris Tags : montmartre balade paris tourisme
Tourisme et Histoire - Paris - Balade à Montmartre


Ruelles et escaliers de Montmartre


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Théâtre de l'Atelier

Sur la place Charles Dullin, ce sont les pièces des plus grands auteurs qui ont été créées au théâtre de l'Atelier de Jean Anouilh, Marcel Aymé, Françoise Sagan, René de Obaldia à Friedrich Durrenmatt... 
Aujourd'hui encore le théâtre maintient une grande qualité dans le choix de ses auteurs et de ses comédiens.


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La librairie des Abbesses

Passage obligé de tous les Montmartrois amateurs de livres, la Librairie des Abbesses, toute de rouge revêtue, est née de la volonté et de l'enthousiasme de Marie-Rose Guarniéri. Une librairie indépendante qui fait bouger la création littéraire.


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Le Bateau Lavoir

Résidence d'artistes depuis le début du XXe siècle, peintres et écrivains s'y retrouvaient, Le bateau Lavoir vit naître le cubisme et d'illustres peintres y travaillèrent comme Henri Matisse, Georges Braque, Fernand Léger ou Constantin Brancusi. Après la seconde guerre mondiale, les artistes lui préférèrent la Ruche à Montparnasse. Une partie de l'édifice est aujourd'hui inscrite aux monuments historiques.


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Les Deux Moulins

Les Deux Moulins c'est un petit café de quartier devenu mondialement célèbre pour avoir servi de décors en 2001 au film "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain". Depuis le café a retrouvé ses habitudes et sa quiétude, Montmartrois et touristes s'y côtoient dans une ambiance bon enfant.

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La boutique des Anges



Les anges ont leur adresse à Paris, la boutique leur est entièrement consacrée... bijoux, accessoires de maison, lampes, bibelots, carterie, librairie, bougies et même créations artisanales.


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L'Elysée Montmartre

Depuis deux siècles, l'Elysée Montmartre propose aux noctambules les plus belles fêtes parisiennes dans sa salle de bal à l'atmosphère magique. De bals masqués en combats de boxe, aujourd'hui l'établissement accueille des concerts de rock et son bal du samedi soir, programmé tous les 15 jours, est devenu un rendez-vous immanquable.


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La Halle Saint Pierre

Dédiée à l'art brut, populaire et contemporain, la Halle Saint-Pierre, un édifice au style Baltard, abrite un musée, une galerie, une librairie, un auditorium et un café. Ses expositions temporaires et manifestations culturelles mettent en lumière les formes les plus inattendues de la création.

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La Case de l'Oncle Paul

La Case de l'Oncle Paul propose toute une multitude de guirlandes à composer soi-même. Mais pas n'importe quelles guirlandes, des guirlandes faites de boules de toutes les couleurs, spécialement fabriquées en Asie. Le tout donne un concept store de quartier original, plein de peps et de bonne humeur.

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Le Moulin de la Galette

Dernier vestige de cette époque lointaine où la Butte comptait 14 moulins à moudre le blé, et où les meuniers vendaient la galette, petit pain de seigle accompagné d'un verre de lait, le Moulin de la Galette rappelle également Renoir qui y a peint le célèbre tableau "Bal du Moulin de la Galette". Aujourd'hui devenu restaurant, le Moulin propose de dîner dans un cadre chaleureux et contemporain.

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La rue Lepic

Il flotte une atmosphère de village dans la rue Lepic. Particulièrement commerçante, c'est sans doute la rue la plus parisienne et la plus typique des rues de Montmartre.

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Le Moulin Rouge

Cabaret mythique du boulevard de Clichy, le Moulin rouge agite les nuits parisiennes depuis 1889. Si le cancan de La Goulue, Jane Avril ou Nini patte en l'air encanailla les lieux et fut immortalisé par le peintre Toulouse-Lautrec, le Moulin rouge d'aujourd'hui renoue avec la grande tradition de la revue de Music-Hall, au programme : plumes, strass et paillettes.

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Boutique Vintage

Design, verre, céramique, luminaire, objets insolites, c'est tout l'univers des années 1950 et 1970 que l'on retrouve dans cette boutique de la rue Yvonne le Tac.

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Musée de l'Erotisme

Nombreux sont les artistes à avoir été inspirés par l'érotisme, et c'est au pied de Montmartre, à Pigalle, quartier à la réputation sulfureuse, que le musée de l'érotisme leur rend hommage. Ouvert en 1998, le musée regroupe des expositions permanentes sur l'art sacré, populaire et contemporain ainsi que sur l'histoire des maisons closes.

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Le Vrai Paris

Au cœur des Abbesses, la brasserie-rôtisserie Le Vrai Paris est une adresse bien connue des habitués du quartier à toute heure de la journée, pour un brunch, un déjeuner sur le pouce, un apéro entre amis ou un copieux dîner.

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Sofkipeut

Chez Sofkipeut, on voudrait tout acheter, de grandes besaces pour hommes, des pochettes ultra féminines, des accessoires colorés et des tissus jolis, gais et élégants. Les modèles de la créatrice Sophie de Saulieu sont nés de sa volonté de créer des sacs originaux, uniques, personnalisés, aussi pratiques que gais.



Bonjour à tous...

Publié à 08:08 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...


LA ROSE


Un certain homme planta une rose et l'arrosa fidèlement,
et avant qu'elle ne fleurisse Il l'examina.
Il vit le bouton qui fleurirait bientôt et aussi les épines.
Et il pensa, "Comment est-il possible qu'une fleur si magnifique provienne
d'une plante chargée d'autant d'épines pointues ?"

Attristé par cette pensée, il négligea d'arroser la rose
et avant qu'elle ne fût prête à fleurir elle mourut.

Il en est ainsi pour beaucoup.
A l'intérieur de chaque âme il y a une rose.
Les qualités divines plantées en nous à la naissance grandissent
parmi les épines de nos erreurs.
Beaucoup d'entre nous se regardent eux-mêmes et
voient seulement leurs épines leurs défauts.

Nous désespérons, en pensant peut-être
que rien de bon ne peut sortir de nous.
Nous négligeons d'arroser le bien qui est en nous,
et finalement, il meurt.

Nous ne réalisons jamais notre potentiel.
Quelques personnes ne voient pas la rose à l'intérieur d'elles-mêmes
quelqu'un d'autre doit la leur montrer.
Un des dons les plus extraordinaires qu'une personne puisse posséder
est d'être capable de passer à travers les épines
et de trouver la rose à l'intérieur des autres.

C'est la caractéristique de l'amour, de regarder une personne
et connaissant ses erreurs, de reconnaître la noblesse dans son âme.
Et de l'aider à réaliser qu'elle peut dépasser ses erreurs.
Si nous lui montrons la rose, elle fera la conquête des épines.
Alors elle fleurira, et plus loin fleuriront trente, soixante
une centaine de plants comme celui qui lui a été donné.

Notre devoir en ce monde est d'aider les autres
en leur montrant leurs roses et non leurs épines.
Alors seulement nous atteindrons l'amour
que nous devrions ressentir pour chacun
alors seulement nous fleurirons dans notre propre jardin.


(auteur anonyme)

 

 



Cadeau commun... Merci Toinette...

Publié à 20:32 par acoeuretacris
Cadeau commun... Merci Toinette...

 

 

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Parcs,réserves- Parcs nationaux-Les Cévennes-Flore

Publié à 15:17 par acoeuretacris Tags : cévennes flore parcs nationaux parcs réserves
Parcs,réserves- Parcs nationaux-Les Cévennes-Flore

Gentiane bleue

La flore vasculaire (Plantes à fleurs et fougères)

Environ 2 300 espèces végétales ont été répertoriées dans le Parc national. Elles représentent environ 40 % de la flore française sur seulement 0,5 % de la superficie du territoire national.

Vingt quatre espèces endémiques françaises ont été répertoriées dans le Parc national. Ce sont surtout des espèces méditerranéennes des pelouses pierreuses, des éboulis et des rochers, calcaires ou siliceux. Il n’y a pas d’espèce endémique spécifique au territoire du Parc mais quelques endémiques au niveau des sous-espèces et des variétés.

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Saxifrages des Cevennes

Deux espèces emblématiques

L’ancolie des causses (Aquilegia viscosa) se rencontre dans l’est des Pyrénées et le sud du Massif central. Ses fleurs bleu pâle la font remarquer dans les éboulis calcaires, au pied des rochers et des falaises des gorges de la Jonte et du Tarn, et sur les contreforts du causse de Blandas.

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Ancolie des Causses

La gentiane de Coste (Gentiana clusii subsp costei) est une sous-espèce propre au territoire des causses.

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Gentiane de Coste

Deux espèces à endémisme partagé

Le genêt très épineux (Echinospartum horridum) est une espèce endémique franco-espagnole qui pousse sur des sols calcaires. On en connaît trois stations seulement sur le territoire du Parc. Cette espèce est menacée par la fermeture des milieux.

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Genêt très épineux

Le ciste à feuilles de peuplier(Cistus populifolius) n’est connu en France que dans les Cévennes, l’Aude et l’Hérault. Il pousse sur des sols siliceux.

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Ciste à feuilles de peuplier

La situation géographique du Parc national des Cévennes et sa diversité écologique font que sa flore comprend les éléments biogéographiques médio-européen, atlantique, méditerranéen, sarmatique (steppique) et boréal.

La majorité de la flore est constituée d’espèces médio-européennes et atlantiques (cortèges floristiques des chênaies de chêne sessile, des hêtraies et des landes, par exemple), ainsi que méditerranéennes (cortège floristique des chênaies de chêne vert, par exemple). Parmi les espèces méditerranéennes, certaines sont méditerranéo-montagnardes, également parfois présentes dans les Pyrénées et en Espagne.

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Chêne vert

Les espèces sarmatiques, inféodées aux pelouses, sont fréquemment distribuées de manière très disjointe à travers toute l’Europe. L’altitude relativement faible des massifs explique la modestie du cortège boréal. L’étage alpin n’est pas représenté sur le territoire et l’étage subalpin se confine au sommet du mont Lozère.


Quarante et une espèces végétales bénéficient d’une protection nationale et six d’une protection de niveau régional.

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Gagée jaune


Quelques espèces protégées

Deux orchidées, le sabot de Vénus etla spiranthe d’été, sont reconnues d’intérêt remarquable par la Communauté européenne et sont protégées. Les fleurs spectaculaires du sabot de Vénus (Cypripedium calceolus) s’observent dans les clairières et les prés humides de quelques rares localités des gorges du Tarn et de la Jonte. Le spiranthe d’été (Spiranthes aestivalis) apprécie les bords de ruisseaux, les îlots et les suintements à la base de rochers, en dessous de 700 m d’altitude.

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Sabot de Venus

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Spiranthe d'été

L’adonis printanière (Adonis vernalis) épanouit ses grandes corolles jaunes dans les pelouses rases des causses Méjean et de Sauveterre et, très localement, du causse Noir.

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Adonis printanière

Le botryche à feuilles de matricaire (Botrychium matricariifolium), est une petite fougère que l’on observe sur les talus peu végétalisés de ruisseaux très fermés. On dénombre neuf stations sur le territoire du Parc.

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Botryche à feuilles de matricaire

Le faux cytise à longues grappes (Chamaecytisus elongatus) est très rare en France. En Cévennes, il se localise en bordure de ruisseaux du versant sud du mont Lozère et dans les gorges du Tarn où il résiste aux grandes crues sans trop de dommages.

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Faux Cytise

La pivoine officinale(Paeonia officinalis), plante de clairière et de lisière des bois de chêne pubescent et de chêne vert, ne se rencontre qu’en trois stations.

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Pivoine officinale


Action du Parc national

Le Parc intervient lorsqu’une espèce protégée ou un milieu fragile est menacé et qu’il en a connaissance : élargissement d’une route, construction d’un bâtiment, rehaussement de niveau d’un barrage... Des solutions sont alors trouvées au cas par cas.
L’évolution naturelle consécutive à la déprise agricole et donc la fermeture des milieux peuvent aussi compromettre la survie d’espèces végétales. Le Parc national s’attache alors à passer des contrats avec des agriculteurs pour faucher, couper des accrues ou faire pâturer.

Enfin des actions de sensibilisation et d’information sur la nécessité de protéger la flore sont entreprises auprès de différents publics.



Parcs,réserves- Parcs nationaux-Les Cévennes-Faune

Publié à 13:49 par acoeuretacris Tags : parcs parcs nationaux cévennes faune
Parcs,réserves- Parcs nationaux-Les Cévennes-Faune

Barbeau méridional

 


La richesse de la faune du parc est caractérisée par la présence de 70 espèces de mammifères (sur 135 en France), 195 espèces d’oiseaux (dont 135 nicheuses), 16 espèces d’amphibiens, 15 espèces de reptiles, 23 espèces de poissons et plus de 2 000 espèces d’invertébrés (dont 1 824 d’insectes).

 


En se fondant sur la nomenclature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), on dénombre 42 espèces strictement menacées (dont 11 en danger et 31 vulnérables), 18 espèces rares, 14 espèces au statut indéterminé, et 20 espèces à surveiller. Le parc national abrite aussi des espèces d’intérêt communautaire. 103 sont concernées par la directive européenne « Habitats » - dont 2 sont des espèces prioritaires, la rosalie alpine et l’osmoderme érémite – et 48 par la directive « Oiseaux » - dont une prioritaire, le vautour moine. Enfin, 229 des espèces présentes sont totalement protégées par le Code de l’environnement français.

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Rosalie alpine

Cette richesse est d’abord liée à la diversité des reliefs, des expositions, des altitudes et des influences climatiques, et à l’amplitude altitudinale. Ceci joue notamment pour les espèces de petite taille (invertébrés, micromammifères, passereaux...).

Le rôle de l'homme

L’homme a constitué un facteur direct de disparition pour les espèces de grande taille. Pratiquement tous les grands mammifères, ongulés et prédateurs, et la plupart des grands rapaces et gallinacés ont disparu à l’époque historique.
Il a également indirectement favorisé de nombreuses espèces par son action sur le maintien des milieux ouverts : pelouses, prairies, cultures et landes. Ses modes de production, relativement peu agressifs pour le milieu naturel jusqu’à ce jour, ont préservé les chaînes alimentaires.
Enfin les différentes actions de gestion en faveur de la faune et, plus récemment, les réintroductions menées avec succès par le parc national ont permis de favoriser ou d’assurer le retour de quelques espèces disparues, comme les vautours fauve et moine.

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Vautour fauve

L’homme cependant ne maîtrise pas tout. On constate des évolutions divergentes selon les espèces. Avec la disparition de l’outarde canepetière et de la perdrix grise, coïncide le retour de la loutre d’Europe et de la chouette de Tengmalm, pour ne citer que ces quelques exemples.

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Chouette de Tengmalm


Les mammifères

L’élément le plus marquant de ces dernières décennies concernant les mammifères en France, et en Cévennes, est la réapparition des espèces de grande taille. Si le retour des ongulés (sanglier, cerf, chevreuil, mouflon, et pour les massifs autres que les Cévennes, chamois et bouquetins) est le fait d’une action volontariste de l’homme, celui de carnivores comme la loutre, le loup et le lynx résulte d’une expansion spontanée de ces espèces.

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Mouflon

La loutre avait quasiment disparu des Cévennes dans les années 60. En 1990, un pêcheur a relevé des indices de sa présence dans le Tarn. Un suivi a alors été mis en place sur l’ensemble des cours d’eau du parc. Au fil du temps, ces cours d’eau se sont progressivement recolonisés. C’est le cas du Lot, du Tarn, du Luech, de la Mimente et du Tarnon, puis du versant méditerranéen du parc. Aujourd’hui, la loutre est à nouveau présente sur tout le territoire du parc.

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Loutre

Protégé dès le début du siècle, le castor a repeuplé l’ensemble des affluents méditerranéens à partir du delta du Rhône où il avait trouvé refuge.

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Castor

A la création du parc national, l’ensemble du versant méditerranéen avait déjà été réinvesti par le castor. Dans la poursuite de cette dynamique, le castor a été réintroduit sur le versant atlantique, dans le Tarn et la Dourbie. Sans doute aussi certains individus ont-ils franchi d’eux-mêmes la ligne de partage des eaux. Les nombreux indices de part de d’autre des têtes de bassins permettent de le penser.
Aujourd’hui, le castor est présent sur les deux versants avec des populations régulières.

Dès les premières années de son existence, le parc a engagé la réintroduction ducerf élaphequi avait disparu des Cévennes depuis environ trois siècles Parallèlement, le parc a mis en place un suivi de la situation et un plan de chasse pour contrôler les populations. Celles-ci se sont effectivement développées dans deux zones principalement : les hautes vallées du Tarn et de la Mimente, et le nord Aigoual.

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Cerf elaphe

Ce grand ongulé a désormais toute sa place dans la faune du parc. Les chasseurs et les naturalistes se le sont progressivement approprié, même s’il reste une source d’inquiétude pour les dégâts qu’il peut causer aux plantations et aux cultures.

Le chevreuila suivi les mêmes évolutions que le cerf : disparition, réintroduction, gestion... Il a toutefois fait l’objet d’une politique de réintroduction plus large, sur l’ensemble du territoire national. En Cévennes, comme ailleurs, il s’est répandu de façon plus homogène et on peut l’observer partout dans le parc national.

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Chevreuil

Le sanglier est en pleine expansion depuis une vingtaine d’années. C’est une espèce emblématique en Cévennes du fait notamment de son intérêt en tant que gibier. En 1978, un peu moins de 400 sangliers étaient tirés sur le territoire du parc ; en 1996, ce sont plus de 4 000 individus qui ont été abattus.

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Sanglier

Cette évolution peut être attribuée à plusieurs facteurs : l’apparition de biotopes très favorables (embroussaillement), une grande quantité de nourriture (châtaignes, glands et faines), une politique prolongée de lâchers avec recours à des animaux croisés, la protection de l’espèce (zones de réserves ou protection localisée des populations), des hivers moins rudes...
Afin d’améliorer la situation, le choix est fait aujourd’hui d’une gestion concertée, à échelle locale, entre les différentes parties concernées : agriculteurs, chasseurs, forestiers, protecteurs, administrations…

Longtemps braconné, le mouflon a bénéficié de la mise en place d’un plan de chasse. Les chasseurs locaux ont été associés à la gestion de l’espèce. La population dans le parc dépasse désormais la centaine d’individus, cantonnée dans la haute vallée de l’Hérault, sur l’Aigoual. On observe également quelques individus depuis plusieurs années dans la région de St-Germain-de-Calberte. Le mouflon fréquente également les gorges du Tarn et les rebords des causses Méjean et de Sauveterre.

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Mouflons

Le territoire du parc est particulièrement riche en chauve-souris. Ceci est dû à la diversité des influences climatiques et des milieux, et aux nombreux sites potentiels d’accueil des chiroptères : avens, grottes galeries de mines, bâtiments divers. De ce fait ce territoire. L’inventaire des espèces et de leurs habitats est en cours.

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Chauve-souris


Les oiseaux

La faune des oiseaux du parc national se caractérise par une très grande richesse dans deux groupes particuliers : les rapaces (avec 27 espèces, dont 3 de vautours) et les oiseaux des milieux ouverts liés notamment au paysage extrêmement particulier des vastes pelouses des causses et des sommets.

L’avifaune du parc national est particulièrement riche. On dénombre 195 espèces dont 135 nicheuses. Parmi ces espèces, 137 jouissent d’une protection nationale et 31 sont inscrites à l’annexe 1 de la directive européenne « Oiseaux ». Cette richesse exceptionnelle a valu le classement du cœur du parc en zone de protection spéciale (ZPS).

C’est notamment le cas des rapaces. On compte plus d’une vingtaine d’espèces de rapaces diurnes et sept de rapaces nocturnes. Citons notamment le circaète Jean-le-Blanc dont on a repéré plus d’une centaine de couples sur tout le territoire du parc. Une situation sans doute exceptionnelle en France.

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Circaète jean le blanc

Les pelouses des plateaux caussenards sont l’une des richesses naturelles du parc. Elles accueillent un grand nombre d’oiseaux exceptionnels. Ce sont notamment l’oedicnème criard, l’alouette calandrelle, l’alouette lulu, le pipit rousseline, le bruant ortolan, la pie-grièche écorcheur, la chouette chevêche, les busards Saint-Martin et cendré, l’engoulevent d’Europe, la huppe fasciée, le merle de roche…

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Oedicnème criard

A ces espèces inféodées aux pelouses s’ajoutent des espèces qui viennent couramment se nourrir sur le causse à partir des gorges avoisinantes, comme les grands rapaces rupestres - vautours, aigle, grand-duc –, le crave à bec rouge et le grand corbeau.

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Crave à bec rouge

Les vautours fauve,moine et percnoptère

Après une éclipse d’une cinquantaine d’années, ces trois espèces animent à nouveau de leur vol le ciel des gorges et des causses.

Environ 180 couples de vautours fauves nichent dans les gorges du Tarn et de la Jonte. Une vingtaine de couples de vautours moines se sont joints à eux, ainsi que 3 couples de percnoptères. Plus d’une centaine de jeunes vautours fauves, nés en liberté, prennent leur envol chaque année ainsi qu’une quinzaine de jeunes vautours moines.

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Vautour moine

Les percnoptères sont revenus naturellement à la faveur de la présence des autres vautours. Leur reproduction se révèle actuellement plus aléatoire selon les années.

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Vautour percnoptère

Les opérations de réintroduction ou de renforcement menées par le parc national bénéficient du soutien actif des éleveurs du causse Méjean, pour lesquels les vautours assurent un équarrissage bienvenu.

La majeure partie des aigles royaux du Massif central est concentrée sur la région des grands causses et des Cévennes Le parc national a donc une responsabilité dans la gestion de cette espèce.

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Aigle royal

Les effectifs d’aigles royaux ont chuté de façon sensible ces dernières décennies. Plusieurs facteurs en sont la cause : la destruction directe (tir, électrocution), la raréfaction de ses proies favorites (lapin et lièvre), la fermeture de ses zones de chasse et, aujourd’hui, le dérangement sur ses sites de reproduction. La population est réduite à une vingtaine de couples et le succès de sa reproduction reste très aléatoire d’année en année.

Le faucon pèlerinest une espèce dont les effectifs semblent se rétablir très progressivement après avoir sensiblement baissé. Environ la moitié des sites historiquement connus sont de nouveau occupés. Ceci est sans doute dû à la protection dont fait l’objet cette espèce et aux opérations de surveillance des aires.

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Faucon pélerin

Les facteurs qui nuisent au développement du faucon pèlerin sont le désairage, c’est-à-dire la récupération des jeunes à l’aire pour la fauconnerie, la pollution des chaînes alimentaires et le dérangement.

Le hibou grand-ducest bien représenté en Cévennes. La plupart des sites disponibles sont occupés, avec des effectifs réguliers sinon localement abondants.

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Hibou Grand duc

Cette espèce relativement discrète, ubiquiste quant à son régime alimentaire et dans le choix de ses sites de nidification, se porte donc plutôt bien. Toutefois, ces oiseaux sont régulièrement victimes d’électrocution et de blessures mortelles au contact de lignes électriques et de barbelés.


Les invertébrés

Bien que riche de plus de 2 000 espèces, l’inventaire des invertébrés du Parc est loin d’être achevé et doit être poursuivi. L’étagement de ce territoire, du piémont méditerranéen aux sommets de Lozère et de l’Aigoual,et la grande diversité des milieux sont à l’origine de cette richesse exceptionnelle.

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Grand capricorne

Les invertébrés représentent 85 % des espèces animales qui vivent dans le parc. Les insectes représentent à eux seuls plus de 90 % de ces invertébrés : on en dénombre 1 824 espèces.
Le territoire du parc a été préservé, jusqu’à une période récente du moins, du recours aux pesticides, fongicides ou amendements, des pratiques qui se sont généralisées partout ailleurs et qui affectent fortement les peuplements d’invertébrés. Beaucoup d’espèces autrefois courantes se sont raréfiées ou ont disparu du fait de ces pratiques. On peut en revanche toujours les observer en Cévennes.

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Cerf volant


La richesse de l’entomofaune est également favorisée par la variété des milieux liée à la diversité des roches mères, des expositions, des influences climatiques et des dynamiques végétales.

Les espèces remarquables

Certaines espèces constituent un enjeu fort sur le plan patrimonial. Il s’agit par exemple, parmi les coléoptères, des saproxyliques qui comptent plusieurs espèces d’intérêt communautaire : la rosalie alpine, le grand capricorne, le cerf volant et l’osmoderme érémite.

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Osmoderme eremite

On peut également citer, parmi les lépidoptères, le damier de la succise, le procris Œdipe et l’apollon. Ce dernier présente des populations extrêmement vulnérables sur les causses. L’une d’elles est reconnue d’importance à l’échelle internationale. La population présente dans le parc national constitue un enjeu fort pour la conservation de l’espèce dans le Massif central.

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Damier de la succise

Enfin, parmi les nombreuses espèces d’odonates, citons la cordulie splendide. Elle a fait l’objet d’un inventaire sur le territoire du parc.

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Cordulie splendide

L'écrevisse à pattes blanches

C’est sans doute l’invertébré le plus connu. Cette espèce est particulièrement menacée. Sa répartition était très large il y a quelques dizaines d’années. Elle se limite actuellement à quelques cours d’eau, ce qui rend extrêmement fragile le statut de cette espèce.

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Ecrevisse à pattes blanches



Parcs,réserves- Parcs nationaux-Les Cévennes-Histoire

Publié à 10:21 par acoeuretacris Tags : cévennes histoire 1 parcs nationaux parcs
Parcs,réserves- Parcs nationaux-Les Cévennes-Histoire

Les parcs nationaux ont vocation à étudier, protéger et valoriser le patrimoine de leur territoire. Avec sa singularité de parc habité, le Parc national des Cévennes est riche d’un patrimoine où se conjuguent la part de la nature et celle des hommes qui depuis le néolithique en façonnent le territoire. Leur histoire faite de diverses luttes et résistances, notamment celles pour la liberté de conscience, constitue une des données fondamentales pour en comprendre le sens.


Préhistoire

Durant la préhistoire, les traces des premiers peuplements se situent vers Meyrueis et dans le massif de l’Aigoual et du Lingas et remontent au Paléolithique (400 000 ans avant J.C.). Après le Néolithique et la fin du nomadisme, c'est le début des civilisations agro-pastorales sédentaires (vers 4500 av J. C. ). A partir de 2 500 av J.C., des centaines de menhirs et de dolmens sont érigés, parsemant crêtes et pentes des Grands Causses et du mont Lozère.

Du Paléolithique au Mésolithique


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Menhir dans le Parc national des Cévennes

Pour cette période, les témoins demeurent rares : il s’agit exclusivement de pièces lithiques (Meyrueis, Fraissinet-de- Fourques, Col de l’Homme mort …). Au milieu du IVe millénaire, une mutation profonde se produit grâce à l’arrivée de nouvelles populations et l’adoption de nouveaux modes d’activité. Des groupes clairsemés pratiquent désormais l’élevage et la culture sur le Causse. D’autres occupent des abris naturels et profitent du milieu souterrain (conservation des réserves, alimentation en eau, argile pour la poterie…).


La fin du nomadisme

Au Néolithique final, vers 2500 av. J.C., les pratiques funéraires évoluent : on passe de la tombe individuelle à la sépulture collective, en grotte ou sous dolmen. Ceux-ci sont très nombreux sur les Causses et dans les Cévennes, mais beaucoup d’entre eux ont fait l’objet de pillages déjà anciens.

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Dolmens des Taillades

Les menhirs sont présents sur l’ensemble du territoire, même si le site des Bondons, avec ses 157 mégalithes de granite, reste exceptionnel. Plusieurs ensembles ont fait l’objet de consolidations et de remise à la verticale. Le phénomène du mégalithisme va durer près de 1 000 ans et touche une aire plus vaste qui couvre une partie de l’Aveyron, de la Lozère, du Gard et de l’Ardèche.


L'âge de bronze et l'âge du fer

Entre 1800 et 1300 (Age du Bronze ancien et moyen), on assiste à un déclin de l’emprise humaine puis à une lente reprise au Bronze final : plusieurs habitats en milieu ouvert se développent comme à Florac et Ispagnac. Mais les recherches pour cette période demeurent rares.
Il en va de même pour l’Age du Fer, surtout en ce qui concerne les habitats : seul le site du Salt à Moissac-Vallée-Française fait exception. Pourtant, plusieurs sites structurés par une enceinte complète (Drigas, commune de Hures-La-Parade) ou sous forme de cap barré, ont été repérés.
En Cévennes, la faiblesse des recherches sur l’habitat contraste avec la vitalité des travaux menés sur les sépultures. Les tombes sous tumulus se rencontrent tant en Cévennes que sur les plateaux calcaires.


Histoire

Antiquité

Les agglomérations attestées dans le parc

Trois agglomérations antiques de modeste importance sont attestées dans le secteur : Bagnols-les-Bains, Meyrueis et Perjuret.

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Ci-dessus : la "table de Peutinger", reproduction d'une carte gallo-romaine qui mentionne Anderitum (Javols), Condate (Chapeauroux?), et Ad Silanum (Puech Crémat ?).

Bagnols-les-Bains


Dans la vallée du Lot, Bagnols-les-Bains est réputé pour ses eaux thermales dont l’existence était déjà connue dans l’Antiquité. En effet, c’est la présence de sources d’eau chaude qui a probablement dicté l’implantation en ce lieu d’une bourgade à l’époque gallo-romaine, d’après la découverte des vestiges de thermes antiques sur la rive gauche du Lot. D’autres traces d’une occupation antique (habitats, nécropole) sont attestées sur la rive droite.

Meyrueis


Meyrueis est implanté dans la vallée de la Jonte, à la confluence de la Jonte, de la Brèze et du Béthuzon. Dans l’Antiquité, une agglomération occupait une partie du bourg actuel, sur la rive gauche de la Jonte. D’après la concentration des vestiges mis au jour dans la partie est du bourg, on peut estimer sa superficie à une dizaine d’hectares. Des habitats (maisons chauffées par le sol) et un édifice cultuel (temple) ont été découverts.

Perjuret


A Perjuret (Fraissinet-de-Fourques), au pied du rebord oriental du causse Méjean, une bourgade gallo-romaine à vocation agricole et artisanale a été fouillée en 1947. On dénombre huit cabanes circulaires construites en pierre sèche et couvertes de tuiles. Les murets devaient servir de murs de soubassement destinés à supporter une élévation en bois et terre (torchis). Certaines cabanes ont livré des pesons utilisés dans l’artisanat du textile (tissage).


L'ensemble funéraire monumental de Lanujéols


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Le mausolée de Lanuéjols est le témoin de la présence d’un domaine foncier gallo-romain dans le Valdonnez. Il a été érigé à la mémoire des deux fils disparus d’une riche famille de propriétaires fonciers gabales, les Pomponii.

Le mausolée visible de nos jours à l'entrée de Lanuéjols se compose d’une chapelle funéraire construite sur une surélévation (podium), précédée d’un vestibule à colonnade auquel on accède par un escalier monumental.

La chapelle comporte trois niches ménagées dans les murs nord, est et sud. Celles du nord et du sud ont probablement accueilli les sarcophages des défunts, tandis que celle située à l’est a pu abriter leurs statues.

Outre le tombeau principal, deux autres édifices composent ce complexe funéraire. Le deuxième monument pourrait être un autel autour duquel se déroulaient les cérémonies funéraires. Le troisième pourrait correspondre au tombeau des parents des deux fils.

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Les Pomponii, riche famille de citoyens romains, vivaient dans la région de Lanuéjols au IIe siècle. Le père, Lucius Iulius Bassianus, possédait un grand domaine agricole dont le centre (villa) pourrait être situé à Finiols.

Cet ensemble de constructions, abritant les tombes d’une famille de notables, a été érigé au IIe siècle. Mais la vocation funéraire du site semble perdurer jusqu’à la fin de l’Antiquité comme l’attestent les découvertes, à proximité, d’une cinquantaine de tombes datant de cette période.

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Le linteau indique en latin : "En l'honneur et à la mémoire de Lucius Pomponius Bassulus et de Lucius Pomponius Balbinius, pieux fils, Lucius Julius Bassianus, leur père, et Pomponia Regola, leur mère, ont élevé ce monument des fondations jusqu'au faîte et l'ont dédié ainsi que les édifices avoisinants."


L'exploitation des mines, du bois et de l'argile


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Les activités minières, les productions artisanales et l’exploitation de la forêt sont présentes sur le territoire du Parc national dès l'Antiquité.

L’extraction du plomb argentifère

Au Ier siècle, le géographe Strabon mentionnait la présence de mines d'argent chez les Gabales. Le territoire du Parc abrite plusieurs mines exploitées dès l'Antiquité (Villefort, Le Bleymard). C’est au Bleymard (Cubières, Mas d'Orcières), entre les hameaux du Mazel et de Neyrac, que les travaux miniers antiques sont les mieux connus. Ils se caractérisent par un réseau d’extraction en souterrain (galeries, puits, chambres d'exploitation) et par les découvertes d'outils (pointerolles, coins) et de mobilier (lampes à huile, poteries).

Les ateliers de terre cuite

Deux ateliers gallo-romains producteurs de terres cuites (poteries, tuiles) sont attestés dans le territoire. Un atelier de potiers a été découvert à Florac, en 1965, au lieu-dit "le Pont du Tarn" (confluence du Tarn et du Tarnon). Un atelier de tuiliers a été fouillé à Saint-Maurice-de-Ventalon, dans les années 1980, au lieu-dit La Croix-de-Berthel.

L’exploitation de la forêt


Les forêts de la région, notamment celles des Grands Causses (Sauveterre, Méjean) et des Cévennes/Mont Lozère, ont été largement exploitées au cours de l'Antiquité à diverses fins : production de bois d’œuvre (pour l’artisanat du bois, la construction, le boisage des mines) ; production de combustible (métallurgie, terre cuite, chauffage) ; fabrication de poix.


Les établissements ruraux gallo-romains

On dénombre plusieurs établissements agricoles. Certains ont fait l’objet de fouilles : villae de Rouveret-la Faïsse (La Malène), de Finiols (Lanuéjols) et de Saint-Clément (Saint-Martin-de-Lansuscle).

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Le plan de quelques établissements (villae)est connu, bien qu’il soit souvent incomplet (Saint-Clément). Les recherches ont trop souvent porté sur la zone résidentielle au détriment des secteurs à fonction économique (partie agricole). Les villae les plus luxueuses comprennent des salles chauffées par le sol (Rouveret-la Faïsse), des thermes (Saint-Clément) et des pièces aux murs décorés d’enduits peints (Finiols, Rouveret-la Faïsse…).

Le site de Rouveret-la Faïsse a livré un secteur économique. La partie réservée au stockage des denrées agricoles est adossée à l’habitation (découverte de vases pour stocker les céréales). Une zone artisanale réservée à la production de poix a aussi été fouillée.

L’existence d’autres habitats ruraux est pressentie d’après les découvertes de vestiges (tuiles, poteries) lors de prospections.

L'agriculture et l'élevage


La consommation des céréales est assurée par les découvertes de meules pour broyer les grains. Des outils agricoles sont attestés (houes à Rouveret-la Faïsse).
De plus, le territoire du Parc national s’inscrit dans une région de vastes plateaux (Causses, Cévennes, mont Lozère) propices à l’élevage. Nul doute que cette activité était déjà développée dans l’Antiquité dans ce secteur. Pline l’Ancien (Ier s.) vantait la qualité des fromages gabales qui étaient appréciés jusqu’à Rome.


Les voies de communication

Deux voies sont principalement marquantes : la Régordane et la voie de Coudoulous. Le première permettait de relier le Languedoc au Massif central. La seconde permettait de relier la Régordane au mont Lozère

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Voie romaine de Coudoulous

La voie Régordane

La Régordane, dont l’existence est attestée par les textes dès le XIIe s., correspond au tronçon cévenol de la route de France, itinéraire reliant l’Ile-de-France au Bas-Languedoc. Cette voie n’est mentionnée dans aucun texte ni carte routière de l’Antiquité. Son existence à l’époque gallo-romaine n’est donc pas prouvée.

Cependant, cet itinéraire devait exister alors, étant donné qu’il a repris le tracé d’un axe de pénétration naturel : la vallée du Gardon. Dans l’Antiquité, cette vallée permettait de relier le Languedoc oriental et la basse vallée du Rhône au Massif central, en traversant le territoire des Gabales (Gévaudan). Des vestiges sont visibles dans les départements du Gard et de la Lozère : Concoules, Génolhac.

La voie de Coudoulous

Depuis Portes jusqu’au col de la Croix-de-Berthel (Saint-Maurice-de-Ventalon), cette bretelle reliait la Régordane à la draille du Languedoc (mont Lozère). Plusieurs découvertes semblent prouver son origine antique dont des graffiti en latin visibles sur les parois rocheuses surplombant la voie (Collet-de-Dèze).

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Son intérêt économique à l’époque gallo-romaine s’impose de lui-même. Son tracé doit être mis en relation avec l’exploitation des mines du mont Lozère. La voie passe par le col de la Croix-de-Berthel où des fouilles effectuées dans les années 1980 ont mis au jour des fours de tuiliers et un atelier métallurgique. Il est possible qu’il ait existé ici une bourgade placée stratégiquement sur la voie de Coudoulous.


Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 08:29 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bonne journée à tous...

 


Pourquoi il y a des journées
Qui sont très vite passées
Et d'autres si longues à terminer ?

Serait-ce qu'on s'imagine
Que ce jour-là ne nous intéresse pas ?

On ne devrait pas penser comme ça
Car chaque journée qui est terminée
Ne reviendra pas, c'est assuré.

Vivons chaque instant
En savourant chacun de ses moments
Comme la vie est très vite passée
Les lundis sont de belles journées !



"Cueille cette journée en oubliant hier et
en pensant le moins possible à demain !"

 

(auteur inconnu)

 

 



Les plus beaux musées du monde - Carnavalet - Paris -

Publié à 14:46 par acoeuretacris Tags : musée carnavalet 2
Les plus beaux musées du monde - Carnavalet - Paris -

 

Le musée Carnavalet

Musée de l'histoire de Paris, le musée Carnavalet est installé dans deux hôtels particuliers du Marais (entrée 23 rue de Sévigné, IIIe). Il conserve des collections évoquant la vie quotidienne et intellectuelle de la capitale, de la préhistoire à nos jours.




Salle XIXème

Alors que l'on reconnait Napoléon dans le grand tableau au fond de la pièce, il faut aussi prendre le temps d'admirer les objets et peintures de cette salle qui montre bien le Paris du XIXe siècle.





Mobilierdu duc et de la duchesse de Gaète

Martin Gaudin devint duc de Gaète lorsqu'il fut nommé ministre des finances de Napoléon 1er puis régent de la Banque de France sous Louis XVIII. Il se maria en 1822 à l'âge de 70 ans! On suppose que la plupart de ce somptueux mobilier, de style Empire et Restauration, a été acquise lors de son mariage. A noter le portrait de Gaudin en uniforme de ministre à gauche et d'Eugénie Goujon, devenue la duchesse de Gaète, tout au fond de la pièce.




la petite chambre de Proust

Ces meubles ont tous appartenu à Marcel Proust (1871- 1922) à l'époque où ce dernier affectionnait beaucoup les soirées mondaines. Peu après, il se retira chez lui pour écrire, recouvrant ses murs de liège pour lui assurer un silence permanent. C'est dans ce modeste lit de laiton qu'il écrivit couché et de nuit une bonne partie d’"A la recherche du temps perdu", un chef d'œuvre littéraire.




Le quartier du Marais

Souvent très apprécié des touristes ou même des Parisiens en balade, le quartier du Marais est l'un des plus anciens de Paris. En attestent les différents tableaux d'époque exposés dans le musée.




Salon bleu Louis XV

Les boiseries, provenant de l'hôtel Brulart de Gentis, ont été remontées en 1923 au musée.




L'entrée du musée

L'entrée du musée se fait au 23 rue de Sévigné, à l'hôtel Carnavalet, mais le musée continue jusqu'au 29, englobant le lycée Victor Hugo.




Salon jaune Louis XV

Les boiseries proviennent du salon de musique de l'hôtel Stuart d'Aubigny et furent restaurées dans le style Louis XV. Les meubles sont du XVIIIe, à l'exception de la harpe du luthier Naderman des années 1780.




Paris au XVIème siècle

L'hôtel Carnavalet accueille ici des œuvres d'art et du mobilier contemporain de sa construction. Au centre, on remarque une table de changeur qui servait à compter et ranger les espèces.




Au hasard du musée

La qualité du contenu du musée Carnavalet est à la hauteur du bâtiment. A noter que le musée n’occupe pas moins de deux hôtels particuliers reliés par le lycée Victor Hugo.




Les allégories

Sur la façade du musée Carnavalet, on peut observer entre chaque fenêtre de grandes figures sculptées en bas-relief. On reconnait les quatre allégories des quatre éléments ainsi que des divinités.




Paris au XIXème siècle

Près de l'orangerie, on peut accéder aux salles XIXe qui permettent de constater la richesse culturelle et artistique de Paris à cette époque. On y trouve de nombreux paysages de la capitale, des portraits de personnages célèbres et de nombreux objets d'époque.




la cour intérieure du musée

Il faut traverser les cours intérieures des hôtels Carnavalet et Le Peletier de Saint Fargeau qui se rejoignent par le lycée Victor Hugo grâce à une galerie de liaison.




Collection archéologique

L'histoire de Paris remonte à la Préhistoire. Déjà, des hommes vivaient sur ce qui allait devenir Parisii, une tribu gauloise, qui donnera naissance au nom Paris.




Galerie Sévigné

Madame de Sévigné a vécu à l'hôtel Carnavalet de 1677 à 1696. Pas étonnant donc d'y trouver une galerie à son nom. D'autant plus que les boiseries sont les seules de l'hôtel conçues pour elle. On l'aperçoit dans le tableau au fond de la pièce.




L'orangerie

L'orangerie abrite les collections archéologiques du musée Carnavalet. Bronzes romains, pirogues néolithiques ou fibules gallo-romaine, voici Paris comme vous ne l'avez jamais vu. L'orangerie de l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau fut construite à la fin du XVIIe siècle sur l'emplacement de ce que l'on nommait le Petit Arsenal. La pièce, très lumineuse, est percée de douze fenêtres en symétrie. Le fronton extérieur représente l'allégorie de la Vérité.




Le Paris des écrivains

Les meubles exposés dans cette reconstitution de la chambre de Marcel Proust permettent d'imaginer les décors des 3 domiciles qu'il occupa après la mort de sa mère en 1905. Les plaques de liège rappellent celles qui recouvraient les murs de la chambre du 102, boulevard Haussmann, et l'on retrouve le lit à barreaux de son enfance, le paravent chinois, la bibliothèque et le portrait de son père.




Hôtel Le Peletier de Saint Fargeau

L'escalier d'honneur du XVIIe siècle : sa rampe en fonte, l'une des premières réalisées dans ce matériau, fut forgée d'après un dessin de Bullet. Elle adopte la forme d'une succession de balustres, surmontés d'une frise de coquilles.




Les jardins

Parterres de broderie, buis taillés, massifs fleuris : les jardins de Carnavalet dénombrent plus de 2 000 espèces végétales. Vous pourrez vous reposer au calme dans ce jardin à la française, au milieu des tulipes, des monnaies du pape et des giroflées, selon la saison.




La Victoire du Châtelet

Cette statue est l'original de la Victoire qui trône au sommet de la fontaine du Palmier, place du Châtelet. Elle est exposée dans la cour du musée. La fontaine, qui tient son nom des feuilles de palmier qui ornent sa colonne, avait été construite à la gloire des victoires napoléoniennes en 1808.



Arbres et arbustes - Erable du Japon -

Publié à 10:54 par acoeuretacris Tags : arbres erable japon
Arbres et arbustes - Erable du Japon -

 

Petit mais élégant, l’érable du Japon est le genre d’arbre qui ne passe pas inaperçu dans un jardin. D’autant plus qu’il se plie à toutes les utilisations. En haie ou en pot, l’Acer palmatum égaye l’automne par ses couleurs éclatantes: jaune orangé, rouge profond, or, rose. Sa petite taille et sa croissance lente font de lui l’arbre adéquat aux petits jardins ou aux terrasses et balcons.

Un arbrisseau qui trouve facilement sa place
Petit arbre ne dépassant pas 6 m au port compact et arrondi, l’érable du Japon compte plus de 300 variétés. De l’arbre miniature pour rocaille au petit arbre vigoureux pour l’extérieur, il offre dans toutes les situations un feuillage varié et très décoratif du printemps à l’automne. Au jardin, l’érable du Japon trouvera sa place dans les massifs, les sous-bois, en sujet isolé ou encore en bac. Dans des petits espaces comme les balcons, terrasses, patios et cours, il saura aussi trouver son bonheur – même en pot – s’il est bien protégé du vent.



Un oriental qui se plait en Occident
L’espèce Acer palmatum ou érable du Japon est originaire, comme son nom l’indique, du Japon. Il est donc tout indiqué pour compléter un jardin japonais. Ce style de jardin avec pierres plates, bambous et autres plantes à feuillage décoratif demande peu d’entretien et dégage une ambiance sereine. L’érable du Japon complétera également à merveille un massif de plantes de terre de bruyère aux côtés des azalées, rhododendrons et camélias. Ce ne sont que deux exemples d’utilisations de cet arbre qui, en France, apprécie le climat frais du Nord et de l’Est. Grâce à quelques précautions, il s’accommodera partout ailleurs.



L’idéal de l’érable
Le sol où est planté l’érable doit être humide et frais, riche et bien drainé. Dans l’idéal, c’est un mélange de terre de bruyère dans un sol argilo-siliceux ou un beau terreau forestier. En ce qui concerne l’exposition, il préfère l’ombre mais se plaira aussi à mi-ombre (où ses couleurs seront plus vives). Une situation plein Sud est à éviter, le soleil dessèche ses feuilles.
L’espèce Acer palmatum supporte mieux la chaleur que les autres érables, mais a besoin d’être protégé du vent.



Des feuilles flamboyantes
Une écorce gris-brun lisse, de petites fleurs pourpres très discrètes, en grappes pendantes au printemps, des samares – ou fruits ailés – décoratifs à l’automne… Est-ce là le seul intérêt de l’érable du Japon ? Non, son feuillage est des plus remarquables. Elégant, il arbore des couleurs ravissantes changeant au fil des saisons. Les nombreuses variétés d’Acer palmatum balayent toutes les teintes du vert au rose en passant par le jaune, l’orange et le rouge. Ses feuilles palmées peuvent être aussi fines que celles des fougères ou aussi larges que des mains. D’ailleurs, ne portait-il pas autrefois le nom d’"arbre aux mains coupés" (rapport aussi à sa couleur rouge sang en automne) ?



Une taille minimale entre novembre et mars lui redonne un "coup de neuf", stimule l’apparition de nouvelles pousses et équilibre son port. Cet arbre n’ayant pas une croissance rapide, on pourra se passer de la taille certains hivers. Durant toute l’année, une coupe pour le débarrasser de son bois mort, malade ou abimé est toujours la bienvenue. En ce qui concerne l’arrosage, l’eau de pluie est à préférer à l’eau du robinet (souvent trop calcaire). Il faut s’assurer que le sol soit toujours humide, mais attention à ne pas détremper la terre ! Un paillage (de feuilles mortes par exemple qui, en plus enrichiront le sol par leur décomposition) est un bon moyen de garder l’humidité de la terre tout en protégeant l’arbre du froid en hiver.


Ennemis et maladies

A part le risque de voir apparaître des armillaires si le sol est trop lourd et mal drainé, l’érable est plutôt vigoureux. Les armillaires couleur de miel se développent à la base du tronc des arbres affaiblis et les dessèchent en quelques jours. Comme leur nom l’indique, ces champignons sont orange-beige. Fournissez à l’arbre des éléments nutritifs par un apport d’engrais, supprimez les branches atteintes et laissez l’érable combattre par ses propres moyens cette intrusion. S’il ne semble pas y parvenir, abattez l’arbre et brûlez la souche sur place.
Face au froid, une seule solution : un voile protecteur pour abriter ses jeunes pousses durant l’hiver et une exposition abritée. Dans les régions où les hivers sont très froids (sous - 10°C), le sol aux pieds de l’arbre doit être paillé dès l’automne. Et il faut protéger les feuilles des coups de chaleur dans les régions aux étés chauds, saisons où il faut veiller à garder la terre humide.




Un peu de botanique
De la famille des Acéracées, l’Acer palmatum ou érable palmé, ne peut être confondu avec son cousin l’Acer japonicum qui porte lui aussi le nom d’érable du Japon. Ce dernier est un arbre d’environ 10 m au port largement étalé et dont les feuilles montrent plus de lobes (7 à 11 contre 5 à 7 pour l’Acer palmatum).


Acer Palmatum



Acer japonicum


CARACTÉRISTIQUES


Hauteur à maturité :1,5 m
Largeur à maturité :1 m
Rusticité :rustique
Composition du sol :terre de bruyère, riche en humus
PH du sol :neutre, acide
Exposition :soleil, mi-ombre
Utilisation en jardin :massif, haie, isolé, bac
Feuillage :caduc
Période de plantation :Toute l'année (hors gel)
Arrosage :modéré


Parcs, réserves... - Les parcs nationaux -

Publié à 09:31 par acoeuretacris Tags : parcs nationaux réserves parcs
Parcs, réserves... - Les parcs nationaux -



Qu'est-ce qu'un parc national ?

Les parcs nationaux français sont des combinaisons d’espaces remarquables, d’une biodiversité protégée et d’un mode de gestion qui leur permet d’en préserver les richesses. Ils sont marqués par une forte volonté de concilier la protection de la nature et le développement des activités humaines, dans le respect des usages et des traditions.

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Logo des parcs nationaux


Des territoires de référence

L’Etat veille à la conservation du patrimoine exceptionnel du parc national en imposant des règles de protection sur la zone cœur. Par ailleurs, il affecte des moyens financiers et humains importants pour répondre aux enjeux de protection et de développement durable sur l’ensemble de l’espace classé.
La distinction d’un territoire au titre de parc national est une distinction prestigieuse, bénéficiant d’une reconnaissance internationale, qui distingue à la fois un territoire remarquable et une gestion environnementale très exigeante.

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Les Gorges du Tarn


Un patrimoine universel

Il existe des parcs nationaux dans le monde entier. Il existe environ 44 000 zones protégées aujourd’hui, dont 2 300 parcs nationaux. Le premier parc national a été créé en 1871 aux Etats-Unis : c’est le Parc national de Yellowstone. La France, pour sa part, a créé son premier parc national en 1960 dans la Vanoise.

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Grizzly

Le Parc national de Yellowstone abrite des ours noirs et des grizzlis

La couleur du grizzly varie du gris au noir, en passant par tous les tons du brun. Mais la bosse au-dessus du garrot est caractéristique


Le Parc national des Cévennes est plus jeune de dix ans : il a vu le jour le 2 septembre 1970. Il est le seul parc national français de moyenne montagne, habité et cultivé sur l’ensemble de sa zone cœur. Ceci lui impose des règles de fonctionnement particulières : les activités humaines sont ici parties prenantes de l’objectif de protection de l’environnement.

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Chevaux de Prewalski - Parc national des Cévennes -


La France compte neuf parcs nationaux – six en métropole et trois outre-mer - qui participent de l’identité culturelle de la nation au même titre que les équipements culturels les plus prestigieux. Ils couvrent des domaines terrestres et maritimes variés et représentent par leurs périmètres optimaux près de 8 % du territoire français (48 720 km2). Ils attirent chaque année plus de 7 millions de visiteurs.

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Parc national de la Guadeloupe


"Parcs Nationaux de France"

Créé par la loi du 14 avril 2006 réformant les parcs nationaux, Parcs nationaux de France a vocation à créer du lien entre les établissements publics des parcs nationaux pour renforcer leur culture commune. Il a pour mission de les faire rayonner aux niveaux national et international. Il contribue aussi à l'amélioration de la qualité de leur gestion, en apportant son concours technique et administratif. Enfin, il vise à favoriser la coordination de leurs actions et de leur communication.
C'est un établissement public national à caractère administratif, placé sous la tutelle du Ministre


L'organisation du Parc National

Le parc national est constitué de deux zones : le cœur et l’aire d’adhésion. Le cœur est le joyau du parc, le territoire exceptionnel que l’on veut et doit préserver pour le transmettre aux générations futures, et sur lequel s’exerce une réglementation spécifique.

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Image parc national des Ecrins

L’aire d’adhésion recouvre des territoires ayant une grande proximité à la fois bio-géographique et culturelle avec le cœur. Le parc national accompagne des projets visant au développement durable, à une activité touristique compatible avec les objectifs de protection du cœur, et à la protection des milieux naturels et du patrimoine dans une logique de solidarité avec la zone cœur. La réglementation spéciale du cœur ne s’applique pas sur l’aire d’adhésion.



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