Mythologie Greco-romaine-Hercule-Travaux-4-Sanglier...

Publié à 11:18 par acoeuretacris Tags : mythologie greco hercule travaux
Mythologie Greco-romaine-Hercule-Travaux-4-Sanglier...
 
 
Hercule et la sanglier, dessin, école italienne, XVIIème siècle.
 
 
Le Sanglier d'Erymanthe 
 
 
Après déjà plus d’une année d‘épreuves, Héraclès doit poursuivre ses efforts ; en effet le quatrième travail consiste à ramener vivant un sanglier géant qui vit sur les pentes accidentées d’une montagne d’Arcadie baptisée Erymanthe. Le monstre ne descendait de ses hauteurs bardées de cyprès que pour ravager la région saccageant les champs florissants de blés et certains racontaient qu’ils avaient aperçu les poils hérissés de son échine dépasser la cime des arbres ; la poursuite s’annonçait donc assez difficile… 
 
 

 
 
Héraclès contre les centaures, gravure, XVIIème siècle. 
 
 
Dans le chemin qui le mène en Arcadie, le héros va vivre la première de ces nombreuses péripéties secondaires qui égayeront bon nombre de ses travaux : il rend visite au bienfaisant centaure Pholos qui l’accueille généreusement et lui offre l’hospitalité pour la nuit. La surprenante bonté de l’hôte mi-homme mi-cheval n’a pas de limite tant et si bien qu’il sert à Héraclès de la viande cuite alors que lui-même la mange crue… Repu par tant de mets, le héros sent la soif l’envahir lorsqu’il aperçoit un gigantesque tonneau de vin ; cependant le brave Pholos lui explique que la délicieuse boisson ne lui a été que confiée : elle est propriété commune de tous les centaures. Malgré cela, Héraclès insiste tellement qu’il parvient à convaincre le maître de maison ; après tout, personne ne se rendrait compte de rien et il ne s’agissait que de quelques gouttes du breuvage… les deux convives entament alors le bien le plus précieux de la collectivité sans que celle-ci n’eut son mot à dire. C’est justement à ce moment précis que les autres centaures, attirés par l’odeur du vin, apparaissent en masse, armés de flèches et de gourdins de sapins, pour éliminer le profanateur. A peine remis de sa dégustation, Héraclès aperçoit au dehors la horde menaçante et sans perdre de temps, il attaque les deux premiers agresseurs avec des brandons enflammés et abat aveuglement de ses flèches tous les autres assaillants en déroute. Toutefois, ses flèches n’abattirent pas seulement les centaures en colère mais elles tuèrent aussi le pauvre Pholos et blessèrent mortellement le malheureux Chiron qui n’avait pourtant pas participé à la bataille ; ainsi périrent les deux seuls centaures à la fois bons et sages de la mythologie grecque. 
 
 
 
 
Héraclès et Pholos, amphore à
figures noires, VIème avJC.
 
 
 
 
 
Héraclès contre les centaures, haut-relief
en marbre, Michel-Ange, XVIème siècle.
 
 
 
Après ce triste épisode, Héraclès peut réétudier le cas du monstrueux sanglier ; il entame la chasse en pleine saison des neiges et escalade l’Erymanthe à la recherche du monstre. Pour le trouver il abat forêts et landes mais ne parvient à le faire sortir de son repaire qu’en poussant de terribles cris ; commence alors une poursuite effrénée : il pourchasse pendant plusieurs jours le sanglier jusqu’aux neiges éternelles, il le harcèle à coups de pierres et relève sans relâche chacune de ses empreintes laissées dans la neige ; petit à petit la bête s’épuise et c’est le moment que choisit Héraclès pour l’attirer dans une profonde cavité qu’il avait préalablement remplie de neige ; l’animal s’échoue lamentablement dans le piège et se retrouve immobilisé, le héros se jette alors sur son dos le maîtrisant de ses mains nues et l’enchaînant solidement. 
 
Chargeant l’animal sur ses épaules, notre héros dévale le désormais célèbre mont Erymanthe et se dirige vers Mycènes. Certaines mauvaises langues relatent que, quand on lui présenta le sanglier, le courageux  Eurysthée fût tellement horrifié qu’il plongea une nouvelle fois dans sa jarre… 
 
 
 
 
Héraclès et le sanglier d'Erymanthe, huile sur toile, Zurbarán, 1637. 
 
 
 
 
 
Hercule et le sanglier d'Erymanthe, bronze, Antoine Louis Barye, XIXème siècle. 

Mythologie Greco-romaine-Hercule-Travaux-3-Biche de Cerynie-

Publié à 10:56 par acoeuretacris Tags : mythologie greco hercule travaux
Mythologie Greco-romaine-Hercule-Travaux-3-Biche de Cerynie-
 
Hercule et la biche, aquarelle, Gustave Moreau, XIXème siècle.
 
 
Après les deux premiers succès éclatants d’Héraclès, Eurysthée lui ordonne de capturer un animal certainement moins effrayant que le lion ou l’hydre mais tout aussi extraordinaire : une biche tachetée étrangement dotée de cornes d’or et de sabots d’airain. Rapide comme l’éclair elle appartenait à l’attelage de la déesse chasseresse Artémis, autant dire que l’animal sacré ne devait pas être blessé et encore moins tuée par le héros. Elle avait été récemment aperçue en train de gambader en Argolide. 
 
 
 
 
La biche de Cérynie, huile sur toile,
Michael Sppaford, 1993.
 
 
 
 
 
Hercule pourchasse la biche,
gravure anonyme, XVIème siècle.
 
 
 
Il n’en faut pas moins au héros pour se lancer à la poursuite du cervidé divin ; très vite il est en vue de la colline de Cérynie et, dans le bois d’Oénoé, aperçoit la biche que jamais personne n’avait réussi à approcher. Mais à peine a-t-il fait un pas en direction de l’animal que ce dernier s’enfuit à une vitesse prodigieuse. Héraclès se rend compte alors de la difficulté de l’entreprise : comme il ne peut pas s’approcher du quadrupède il décide de le vaincre à l’usure. Il s’arme de patience poursuivant sans relâche le véloce animal, le traquant jours et nuits ; la biche entraîne son chasseur toujours plus au nord, au-delà des territoires grecs, dépassant la mer Noire, traversant des régions brumeuses et envahies de neige, atteignant enfin le pays enchanteur des hyperboréens situé au nord le plus lointain, si lointain qu’on le localisait derrière le vent du nord. Un printemps éternel caractérisait cette contrée magique qu’on a parfois situé au nord de la mer Caspienne. Bref, arrivée aux limites du monde connu, la biche, quelque peu lasse, décide de faire demi-tour afin de regagner sa colline grecque. Elle se remit donc à cavaler de plus bel vers le sud, traînant dans son sillage son entêté chasseur ; néanmoins, la patience d’Héraclès va être finalement récompensée lorsque l’animal s’arrête pour boire sur les bords du fleuve Ladon, le héros observe alors que la biche, quelque peu exténuée, hésite à franchir le cours d’eau en crue ; il ne lui en faut pas moins pour bander son arc et tirer une flèche qui vient se nicher entre l’os et le tendon : avec une dextérité hors du commun il réussit à immobiliser les pattes avants du cervidé sacré sans que ne coule une seule goutte de sang. 
 
 
 
 
La biche aux pieds d'airain, huile sur toile, Gustave Moreau, XIXème siècle. 
 
 
 
 
Hercule et la biche, bronze,
Pietro Tacca, XVIIème siècle.
 
 
 
Après une année entière de course poursuite, Héraclès pouvait enfin empoigner le jusqu’à présent insaisissable quadrupède, et le charger sur ses épaules. Il traverse ensuite l’Arcadie, et s’empresse de rejoindre Mycènes. Tandis qu’il se hâte à ramener la biche à Eurysthée, le héros se retrouve nez à nez avec les deux plus grands chasseurs de l’Olympe, les jumeaux Artémis et Apollon. Ils exigent purement et simplement que leur soit restitué l’animal sacré mais Héraclès leur explique qu’il est en mission pour le roi de Mycènes… Au final, il promet de libérer la biche seulement après avoir prouver son succès devant la Cour. Artémis accepta le marché et le héros put enfin achever son troisième travail. 
 
 
 
 
Hercule ramenant la biche, amphore à
figures noires, 530-520 avJC.
 
 
 
 
 
Héraclès et la biche, amphore
à figures noires, VIème avJC.
 

Mythologie Greco-romaine-Hercule-Travaux-2-L'hydre de Lerne-

Publié à 10:34 par acoeuretacris Tags : mythologie greco hercule travaux
Mythologie Greco-romaine-Hercule-Travaux-2-L'hydre de Lerne-
 
Héraclès et l'hydre, bronze, anonyme, milieu XVIème siècle.
 
 
Lerne se trouve près d’Argos, contrée non seulement fertile mais aussi sacrée car c’est ici que Dionysos descendit au Tartare. C’est donc dans cette région, célèbre pour ses rites nocturnes, que doit se rendre Héraclès pour sa seconde épreuve ; cette dernière consiste à débarrasser la population d’une bête terrifiante qui répand un venin si toxique que son haleine ou son odeur seuls suffisent à empoisonner les mortels : l’hydre de Lerne, monstre au corps de crustacé (de dragon ou de chien selon les sources) à qui l’on attribue de 5 à 100 têtes dont l’une est immortelle. Son repaire se trouve dans le marais de Lerne, tourbière sans fond dans laquelle disparaissent de nombreux téméraires… 
 
 
 
 
Héraclès et l'hydre de Lerne, huile sur toile,
Gustave Moreau, 1876.
 
 
 
 
 
Héraclès et l'hydre, bronze,
Rudolf Tegner, début XXème siècle.
 
 
 
Guidé par son neveu Iolas, Héraclès arrive dans la région désolée de Lerne. Ne voyant ni âme qui vive, il contraint le monstre à sortir de son antre en décochant des flèches enflammées sur les roseaux avoisinants ; effrayée par les flammes, la bête surgit de sous un platane. Héraclès se lance vers l’hydre, sa massue en main, et retenant son souffle. Mais tandis que s’enroule la queue de la bête le long de sa jambe, le héros s’aperçoit avec horreur que pour chaque tête qu’il écrasait, deux ou trois repoussaient. Enragé par ce phénomène et pincé au pied par un énorme crabe venu porter secours à l’hydre, Héraclès demande le renfort de Iolas ; ce dernier trouve rapidement une solution : pour empêcher que les têtes ne repoussent, il suffit de brûler les blessures au fur et à mesure qu’on les coupe. Il embrase alors la forêt avoisinante afin d’y recueillir des brandons ardents. À partir de ce moment les deux hommes joignent leurs forces : Héraclès s’arme d’une serpe d’or et tranche de sa force légendaire les innombrables têtes tandis que son neveu cautérise de ses tisons les chairs ensanglantées évitant ainsi qu’elles se régénèrent… Il reste alors à se débarrasser de l’ultime et immortelle tête de l’hydre que le héros frappe avec la même rage qu’antérieurement et qu’il enterre au plus vite, encore vibrante de sifflements perçants, sous un gros rocher. On raconte que, de nos jours, on peut encore entendre les terribles grondements de l’impérissable crâne envahir la contrée de Lerne.
 
 
 
 
 
Héraclès lutte contre l'hydre, lécythe à figures noires, peinture de Diosphos, Vème siècle av.J.-C. 
 
 
 
 
Héraclès et l'hydre de Lerne, huile sur toile, Guido Reni, 1622. 
 
 
 
 
Héraclès et l'hydre, huile sur toile,
Zurbarán, 1637.
 
 
 
Quand le calme revient enfin envahir le marais, Héraclès se penche sur le corps inerte et mutilé du monstre, l’ouvre de haut en bas et trempe chaque pointe de ses flèches dans le venin de ses entrailles : dès ce moment, la moindre blessure causée par l’une de ces flèches empoisonnées entraînerait une mort certaine chez les mortels et des blessures incurables chez les immortels. Mais Héraclès ignorait que le poison qu’il venait de prélever de l’hydre serait la cause indirecte de sa mort (voir l’épisode de Déjanire et Nessus). 
 
 
 
 
Héraclès et l'hydre, bronze antique. 
 
 
Quand notre héros informa la Cour de sa difficile victoire, le roi de Mycènes et de Tirynthe contesta son succès : en effet, l’ingénieux Iolas avait permis à Héraclès de mener à bien son épreuve et selon Eurysthée ceci était une violation des règles qu’il avait établies.  

Cadeau "Bonnes fetes" de Mumu

Publié à 09:25 par acoeuretacris

Bonjour à tous..

Publié à 09:03 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous..

 

Mon ame et moi

 

Mon âme et moi,en vieux complices,
Chuchotons sous les pierres d'ici
Dans une langue inédite
Qu'aucun ne peut comprendre

 

Quand l'air bleu devient glauque
Des mots d'oiseaux se croisent
Qu'aussitôt mon âme étouffe
Par crainte des rumeurs.

 

Elle s'absente dans la lumière
Je crois avoir perdu une soeur
Et je ne sais plus que faire...

 

Quand elle me revient
Elle s'invite comme une ombre
Née d'une ombre plus claire
Que j'enjambe en douceur
De peur de la briser
Car il y a de quoi faire...

 

Quelque soit sa peine,
Qu'importe les blessures !
Il vaut mieux la porter ainsi
Plutôt que de la perdre...

 

Et chuchoter ensemble
Dans les encoignures
En bonne conscience.

 

François Rivals

 

Bisous et Coeur animé

à demain...

Publié à 22:20 par acoeuretacris Tags : onsoir
à demain...

Le Lac

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour ?

Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces mots :

"Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

"Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

"Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.

"Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
Il coule, et nous passons !"

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
S’envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !

 

Alphonse de Lamartine
Méditations poétiques

 

 

 

bonjour à tous...

Publié à 10:18 par acoeuretacris Tags : bonjour
bonjour à tous...


Si nous faisions tout ce que nous sommes capables de faire,

 

nous en serions nous-memes les premiers étonnés.

 

(Thomas A. Edison)

 

 

 

 

A demain...

Publié à 20:58 par acoeuretacris Tags : bonsoir
A demain...

Fais de ta vie...  

 

  Fais de ta vie une œuvre d'art.
Que chaque instant de ce présent si précieux,
Soit habillé de tes plus belles pensées,
De tes actes les plus nobles.


Fais de ta vie un hymne à la joie,
Pénètres au plus profond de la matière,
Et fécondes l'obscurité de pensées lumineuses,
De fleurs de pensées afin d'ensemencer monde intérieur et extérieur.

 

Sème les graines de ta destinée,
D'une main heureuse,
D'une main amoureuse,
D'une main confiante, humble et généreuse.



Qu'au travers de tes expériences terrestres,
Puisses-tu faire vibrer ton âme,
Telle une harpe céleste,
Afin qu'elle prenne corps et s'exprime au sein même de la terre.


Fais de ta vie une œuvre d'art,
Et communique ton œuvre dans la matière,
Matérialise les Idées célestes,
Idéalise la matière terrestre.



Que chacun de tes gestes,
Que chacune de tes actions, de tes pensées,
Portent en elles le sceau de ton âme,
Et fleurisse dans l'Amour de l'éternel présent.



Fais de tes rêves de lumière une réalité sans frontière,
Sans préjugé, ni attache.
Détache-toi du futile trop servile
Et croit sans hésiter, lentement et sûrement,
Dans l'Inconditionnel Amour du temps, ton plus beau présent.


Alain Degoumois

 

BISOUS DU NET.FEMMES

 

Préhistoire-hominidés-homo sapiens-Origines et migrations-

Publié à 16:19 par acoeuretacris Tags : prehistoire hominidés homo sapiens origines
Préhistoire-hominidés-homo sapiens-Origines et migrations-
 
Homo sapiens: origines et migrations 
 
 
Homo sapiens ou l’Homme moderne, c’est-à-dire nous, serait apparu il y environ 200 000 ans.
 
Les racines d’Homo sapiens restent encore confuses et sont sans doute à rechercher en Afrique. 
 
Mais, une découverte effectuée en 2005 nous apporte des informations supplémentaires sur l'âge approximatif d'Homo sapiens. En effet, l’homme moderne serait apparu en Afrique il y a 195.000 ans. En 2005, des chercheurs ont daté précisément deux crânes, Omo I et Omo II, découverts en 1967 le long du rift éthiopien. Dans un article publié dans la revue Nature, Ian McDougall et ses coéquipiers ont livré la datation précise des couches géologiques dans lesquelles ont été trouvés les deux fossiles et affirment que ces crânes sont actuellement les plus vieux représentants de l’Homme moderne. 
 
 
«Jusqu’à présent les paléontologues dataient l’apparition d’Homo sapiens en Afrique vers 150.000 ans et l’apparition des premiers caractères de cette espèce chez des Homo erectus évolués vers 250.000 ans » précise Marie-Hélène Moncel, du département de Préhistoire du Muséum d’Histoire Naturelle. 
 
 
Avec ces nouvelles datations, notre ancêtre, le premier Homo sapiens, vieillit. C’est une découverte primordiale quand on sait que les objets les plus anciens retrouvés en Afrique datent de 70.000 ans , les premières sépultures de 90.000 ans (Moyen-Orient) et l’art pariétal de 35.000 ans (en Europe). 
 
Les deux crânes, bien que datés maintenant de la même période, présentent une anatomie différente. Omo I serait plus évolué que Omo II dont certains caractères restent primitifs. 
 
 
Les origines d'Homo sapiens 
 
 
Deux théories s’affrontent pour expliquer les origines d’Homo sapiens. Pour les partisans de la première, appelée « Out of Africa », nous sommes tous issus d’un foyer unique et assez récent (200 000 à 300 000 ans) d’Homo sapiens situé en Afrique, voire au Proche-Orient. 
 
 
Pour d’autres scientifiques, la théorie dite du « multi régionalisme » est privilégiée. Pour eux, il y a eu une seule vague d’émigration hors d’Afrique, celle des premiers homo. Nous serions donc le fruit d’une évolution régionale de leurs descendants, les Homo erectus. 
 
 
 
 
Crâne d'Homo erectus. (Natural History Museum, Michigan). By Thomas Roche 
 
 
En fait, nos origines sont très mal connues et ne se basent que sur des hypothèses. 
 
 
On sait seulement qu’entre 100 000 et 30 000 ans, plusieurs espèces d’hommes ont vécu côte à côte en Europe et en Asie.
Mais aujourd'hui, il n’en reste qu’une, la nôtre.
 
 
 
Les grandes migrations d'Homo sapiens 
 
 
Il y a environ 1,8 millions d’années, les Hommes trouvent un passage qui les conduit de l’Afrique à l’Eurasie par le Moyen-Orient.
 
 
Certains Homo sapiens vivaient déjà voilà 100 000 ans à Qafzeh en Palestine. On pense qu’Homo sapiens commença à se répandre en Eurasie il y a environ 90 000 ans, voire un peu plus tôt. 
On retrouve des traces d’occupation, datées d’environ un million d’années, sur tout le pourtour méditerranéen. 
 

L’homme de Neandertal s’installe en Europe. 
 
 
 
 
Crâne d'homme de Neandertal. - dinosoria.com 
 
 
Il y a 68 000 ans, des représentants de notre espèce étaient parvenus en Chine. 
 
 
C’est probablement à pied qu’Homo sapiens découvre l’Amérique il y a 30 000 à 15 000 ans. Sa migration le pousse de la Sibérie orientale jusqu’au détroit de Béring. 
 
 
Cartes des grandes migrations 
 
 
 
 
 
Il y 1,8 millions d'années: les premiers pas
hors d'Afrique
 
 
 
 
 
 
Occupation sur tout le pourtour méditerranéen 
 
 
 
 
 
Arrivée en Amérique par le détroit de Béring il
y a 30 000 à 15 000 ans
 
 
 
 
 
 
Arrivée en Australie il y a environ 60 000 ans 
 
 
Les glaciations ont fait de l’Australie, de la Nouvelle-Guinée et de la Tasmanie, une île unique. Arrivés au Timor, les Hommes ont du franchir un bras de mer de 80 Km pour arriver en Australie.
Ainsi, entre 60 000 et 50 000 ans, Homo sapiens, après une traversée en haute mer sur de simples radeaux atteint l’Australie.
 
 
 
Il y a 36 000 ans, ils étaient en Europe occidentale où nous les connaissons sous le nom d’hommes de Cro-Magnon. 
 
 
 
 
Crâne Homo sapiens. - dinosoria.com 
 
 
Toutes ces dates ne font que situer l’apparition d’Homo sapiens dans différentes régions mais ne résolvent pas le mystère de nos origines. 
 
 
La cohabitation entre Homo 
 
 
De nombreuses espèces humaines ont coexisté. C’est du moins ce que pense la majorité des scientifiques.
En Afrique, tout d’abord, il y a 1,8 millions d’années, au Kenya, Homo habilis vit non loin d’Homo rudolfensis.
Mais, un autre cousin parcourt lui aussi la savane africaine : Australopithecus boisei, l’un des derniers représentants des australopithèques apparus il y a plus de 4 millions d’années.
 
 
 
 
 
Baptisé Madame Ples, ce crâne a été découvert sur le site de Sterkfontein en Afrique du Sud. On pense que les australopithèques découverts sur ce site ont été victimes d'un tigre à dents de sabre. - dinosoria.com 
 
 
Au même moment, toujours dans la savane africaine, on peut rencontrer Homo ergaster. Il est plus proche d’Homo sapiens. 
 
 
Les descendants d’Homo ergaster, les Homo erectus, poursuivent leur chemin jusqu’en Asie du Sud-Est et y prospèrent jusqu’à il y a moins de 20 000 ans : c’est la découverte récente d’Homo floresiensis. 
 
 
 
 
 
Crâne d'Homo floresiensis (Revue Nature) 
 
 
Pendant ce temps, l’Europe voit se succéder d’autres espèces humaines à partir d’environ un million d’années.
C’est d’abord Homo antecessor. Plus tard, Homo heidelbergensis donne naissance à l’homme de Neandertal. Ce dernier disparaîtra à son tour dans des circonstances non élucidées.
 
 
 
 
 
Crâne dénommé "Jebel Irhoud I" est daté entre 120 000 et 130 000 ans. Ce fossile est un exemple de la transition entre Homo heidelbergensis et les descendants d'Homo sapiens. - dinosoria.com 
 
 
Quant à nous, les sapiens, nous avons cohabité avec de nombreuses autres espèces dont bien sur l’homme de Neandertal. 
 
 
Quelles que soient les cohabitations entre l’Homme moderne et d’autres espèces, il est certain qu’Homo sapiens était porteur de nouvelles compétences intellectuelles et technologiques. L’évolution des outils est la plus significative ; elle est due sans conteste à l’apparition des Hommes modernes dans les différentes régions. 
 
 
Importance de la fin de la période glaciaire 
 
 
Il y a 12 000 ans environ, l’Homme va vivre la fin de la dernière glaciation. Les 2/3 de la glace retenue aux pôles fondent. Le niveau des océans remonte de 120 mètres. 
A la fin du Pléistocène, ce réchauffement a eu d’importantes conséquences écologiques. 
 
 
La montée des eaux isole l’Amérique du Nord de l’est de l’Asie. Il y a également un isolement du Japon et de certaines parties de l’Indonésie par rapport au continent asiatique. 
 
 
Les grands mammifères adaptés au froid, comme les mammouths, s’éteignent ; probablement aidés par la chasse. 
 
 
 
 
Squelette de mammouth. - dinosoria.com 
 
 
Par contre, dans d’autres parties du monde, l’augmentation de la température a généré un accroissement de la biomasse. Cela a permis aux hommes de se développer. 
 
 
Les continents prennent peu à peu la forme qu’on leur connaît aujourd’hui. 
 
 
Homo sapiens découvre de nouvelles terres riches en flore et en faune. De nomade, il devient sédentaire. 
 
 
La sédentarisation d’Homo sapiens 
 
 
L’habitat d’Homo sapiens devient peu à peu permanent. Sa vie sociale s’organise autour du village. 
 

Pour fabriquer les abris, il utilise différents matériaux, en fonction des régions. Par exemple, en Europe centrale, vers – 15 000 ans, il construit des campements en ossements de mammouths. 
 
 
 
 
 
Illustration d'une hutte en os de mammouths 
 
 
A partir de – 12 000 ans, il commence à construire des villages en pierre. 
 
 
La densité de la population augmente. Les villages s’agrandissent et Homo sapiens doit mettre en place de nouvelles stratégies et règles pour gérer ce nombre croissant. La cellule familiale commence à naître. 
 
 
Vers environ – 10 000 ans, Homo sapiens développe une technique de taille des pierres de plus en plus précise (les microlithes).
 
 
Des inventions comme celle du harpon (utilisé déjà vers – 15 000 ans) et celle de l’arc (environ – 8 000 ans) lui permettent de chasser à distance avec plus de précision. 
 
 
La sédentarisation s’effectue en parallèle avec les débuts de la domestication animale et l’agriculture. 
 
 
La domestication animale 
 
 
La domestication la plus ancienne est celle du loup. Cette première domestication s’est effectuée il y a entre 12 000 et 14 000 ans avant notre ère, soit à la fin du Paléolithique. 
 
 
 
 
Le loup gris est l'ancêtre du chien. - dinosoria.com 
 
 
Plusieurs millénaires après, la domestication des ongulés (moutons, cochons, bœufs) a débuté.
 
 
Cette domestication des ongulés a été faite par des groupes sédentaires qui pratiquaient l’agriculture au Proche-Orient. 
 
 
Pourtant, pendant plusieurs siècles, c’est toujours la chasse qui est la principale source de nourriture et non l’élevage. On ne sait donc pas exactement pourquoi cette domestication initiale a été faite. 
 
 
La domestication plus tardive du cheval a été réalisée vers le IIIe ou IVe millénaire avant notre ère par des peuples nomades en Asie et en Europe de l’est. 
 
 
 
 
Une sorte de licol est gravée sur cette tête de cheval en os, découverte en France. Certains scientifiques en déduisent que le cheval a été domestiqué dès le Paléolithique supérieur mais ce n'est qu'une hypothèse 
 
 
Le phénomène de la domestication est généralisé sur l’ensemble de la planète. C’est donc un basculement fondamental. En effet, l’Homme moderne s’approprie le droit de domestiquer son environnement. La nature est domptée. 
 
 
L’agriculture 
 
 
Au départ, Homo sapiens commence à semer certaines graines mais il ne recueille que des graines identiques c’est-à-dire sauvages. 
 

Ce n’est que progressivement, avec un processus de sélection probablement inconscient, qu’il va sélectionner certains mutants. 
 

Il va donner ainsi naissance à des plantes morphologiquement modifiées. 
 
 
Pour le Proche-Orient, les espèces domestiques sont le blé, l’orge, les pois ou les lentilles. En Chine du Nord, on trouve le millet. En Chine du sud, c’est le riz. Au Mexique, c’est le maïs, les courges ou les haricots. 
 
 
Maintenant que l' Homme a domestiqué les animaux et les plantes, il va pouvoir nourrir une plus grande population. 
 

Cette démographie galopante ne s’est jamais arrêtée. 
 
 
Homo sapiens calque alors sa vie au rythme des saisons. Grâce à l’élevage et à l’agriculture, il découvre une alimentation stable et abondante. 
 
 
Les villages se multiplient et les échanges entre communautés s’intensifient. Bientôt, de grandes civilisations verront le jour. 
 
 
La préhistoire prend fin et l’histoire commence avec la naissance de l'écriture. 

Préhistoire - hominidés - homo - sapiens -

Publié à 14:09 par acoeuretacris Tags : préhistoire hominidé homo sapiens
Préhistoire - hominidés - homo - sapiens -
 
Homme moderne ou Homo sapiens 
 
 
Homme de Cro-Magnon 
 
 
Les ancêtres directs de l'Homme moderne ou Homo sapiens sont venus d’Afrique par le littoral méditerranéen ou par le nord des Alpes, via l’Europe centrale en plusieurs vagues.
Les premiers Homo sapiens seraient apparus il y a 200 000 ans, probablement en Afrique.
 
 
 
Ces Hommes modernes se sont implantés sur toute la planète. Ils ont atteint l’Australie en bateau il y a 50 000 ans environ et l’Océanie il y a quelques milliers d’années. Ils sont passés à pied en Amérique il y a 30 000 à 15 000 ans, par le détroit de Behring alors à sec. 
 
 
 
Caractéristiques des premiers Homo sapiens 
 
 
A quelques différences près, ils nous ressemblent comme des jumeaux. 
  • Crâne long et étroit alors que le nôtre est plus rond 
  • Front haut vertical et bombé 
  • Face verticale, large et basse 
  • Arcades sourcilières peu marquées 
  • Dents analogues aux nôtres 
  • Capacité crânienne de 1 650 cm3 pour les premiers sapiens à 1350 cm3 pour l'homme actuel. 
  • Taille d’environ 1,70 à 1,80 pour les hommes et d’1,60 pour les femmes 
 
 
 
Mâchoire d'un Cro-Magnon. Cet homme avait environ 40 ans et avait perdu toutes ses dents car ses gencives étaient malades. - dinosoria.com 
 
 
Les sites découverts en Israël ont révélé qu’une forme primitive d’hommes anatomiquement modernes occupait déjà la région, il y a 92 000 ans.
En parallèle, les néandertaliens occupaient cette région avant et après les Hommes modernes. 11 crânes découverts à Skhûl, en Israël. ont initialement été classés comme néandertaliens, les paléontologues pensent aujourd’hui qu’ils appartiennent au genre Homo sapiens.
 
 
 
Les premiers Homo sapiens parlent bien sûr mais quelle langue, ça on ne le sait pas. 
 
 
 
 
Crâne d'Homo sapiens. - dinosoria.com 
 
 
Jusqu’en 1997, les fossiles d’Homo sapiens les plus anciens découverts en Afrique (notamment Afrique du Sud) dataient de 130 000 à 100 000 ans. Les plus anciens hommes modernes avaient été découverts en Israël et affichaient 115 000 ans. Mais la découverte d’un nouvel homo sapiens, baptisé Homo sapiens idaltu, va remettre tout en cause. 
 
 
Découverte des plus anciens crânes d'Homo sapiens 
 
 
L’Homme moderne serait apparu en Afrique il y a 195.000 ans. En 2005, Des chercheurs ont daté précisément deux crânes, Omo I et Omo II, découverts en 1967 le long du rift éthiopien. Dans un article publié dans la revue Nature, Ian McDougall et ses coéquipiers ont livré la datation précise des couches géologiques dans lesquelles ont été trouvés les deux fossiles et affirment que ces crânes sont actuellement les plus vieux représentants de l'Homme moderne. 
 
 
«Jusqu’à présent les paléontologues dataient l’apparition d’Homo sapiens en Afrique vers 150.000 ans et l’apparition des premiers caractères de cette espèce chez des Homo erectus évolués vers 250.000 ans » a précisé Marie-Hélène Moncel, du département de Préhistoire du Muséum d’Histoire Naturelle. 
 
 
 
 
Crâne d'homme de Cro-Magnon découvert en France. - dinosoria.com 
 
 
  
Avec ces nouvelles datations, notre ancêtre, le premier Homo sapiens, vieillit. C’est une découverte primordiale quand on sait que les objets les plus anciens retrouvés en Afrique datent de 70.000 ans , les premières sépultures de 90.000 ans (Moyen-Orient) et l’art pariétal de 35.000 ans (en Europe). 
 
 
 
 
L'homme de Cro-Magnon était un véritable artiste. (Reproduction de la peinture originale) 
 
 
Les deux crânes, bien que datés maintenant de la même période, présentent une anatomie différente. Omo I serait plus évolué que Omo II dont certains caractères restent primitifs. 
 
 
Homo sapiens idaltu 
 
 
L’équipe de Tim White a mis au jour en 1997 deux crânes d’adultes et celui d’un enfant âgé de six ou sept ans, près du village de Herto, dans la dépression de l’Afar (Est de l'Éthiopie).
Ils sont considérés comme les plus anciens fossiles du prédécesseur immédiat de l’Homme moderne et confortent l’hypothèse selon laquelle l’espèce humaine serait apparue en Afrique.
 
 
 
 
 
 
 
 
Un front proéminent, un visage aplati, un nez long et étroit, une arcade sourcilière réduite sont des caractéristiques de l’Homme moderne.
Comme on note des caractères plus primitifs comme les yeux espacés, l’équipe américano-éthiopienne a créé une sous-espèce pour désigner ses trouvailles : l’Homo sapiens idaltu (idaltu voulant dire " ancien " en langue afar, de la région des fouilles).
 
 
 
 
 
 
Un crâne adulte quasiment complet, un crâne d’enfant (probablement âgé de 6 ou 7 ans) - qui a dû être reconstitué à partir de 200 morceaux répartis sur 400 m2 - ainsi qu’un crâne partiellement reconstruit d’un autre adulte ont été datés grâce à la méthode argon-argon qui leur a attribué un âge compris entre 160 000 et 154 000 ans.
On a retrouvé avec les fossiles humains des outils lithiques, des ossements de buffle et le crâne d'un hippopotame.
 
 
 
 
 
 
Les trois crânes humains portaient des traces d’entailles mais on ne sait pas s’il s’agit de pratiques mortuaires ou de cannibalisme.
Cette découverte a bien confirmé que l’Homme moderne provient d’Afrique.
 
 
 
Homme de Cro-Magron et l'art 
 
 
Il y a 36 000 ans, les Homo sapiens étaient en Europe occidentale où nous les connaissons sous le nom d’hommes de Cro-Magnon. 
Les plus belles découvertes ont été effectuées en Dordogne (France). La grotte de Lascaux, découverte dans cette région, fait bien sûr partie des merveilles de l'art pariétal. 
 
 
 
 
Grotte de Lascaux. (Reproduction de la peinture originale). 
 
 
Il est évident que l'Homme de Cro-Magnon possédait une perception du beau et de l'harmonie des couleurs et des formes très proche de la nôtre. 
 
Toujours en Dordogne, une découverte très passionnante nous en apprend plus sur le mode de vie de nos ancêtres. 
 
Dans cette région, de nombreuses parures réalisées avec des coquillages ont été découvertes. Certains coquillages proviennent des rivages de l'Atlantique et d'autres de la Méditerranée, soit de régions très éloignées. 
 
De même, de l’ivoire a servi à confectionner des bijoux. Mais, la région n’a révélé aucun site d’ossements de mammouths ou de cimetières. 
 
 
 
 
Sépulture de Saint-Germain-La-Rivière (Gironde). Une femme a été inhumée dans un coffre sommaire. Près d'elle, on avait déposé des parures et de nombreux objets. - dinosoria.com 
 
 
Les paléontologues en ont donc déduit que coquillages et ivoire étaient transportés sur certains sites qui étaient de véritables ateliers de fabrication. 
 
 
Il s’agissait indéniablement d’industrie locale. Le ravitaillement s’effectuait très probablement grâce à des nomades qui connaissaient ces sites et leurs besoins. 
 
 
Ces échanges impliquent une organisation sociale et des relations entre communautés. Ce que nous ignorons c’est la « monnaie » utilisée pour ces échanges. Il est peu probable que ces nomades effectuaient de si longs trajets sans aucun retour. 
 

Le troc devait donc exister mais contre quoi ces hommes apportaient-ils les matériaux de base ?