bonjour, bonne journée à tous...

Publié à 13:55 par acoeuretacris Tags : bonjour
bonjour, bonne journée à tous...

 

C'est une belle journée...

 

Paroles: Mylène Farmer
Musique: Laurent Boutonnat

 

Allongé le corps est mort
Pour des milliers
C'est un homme qui dort...
À moitié pleine est l'amphore
C'est à moitié vide
Qu'on la voit sans effort
Voir la vie, son côté pile
Oh philosophie
Dis-moi des élégies
Le bonheur
Lui me fait peur
D'avoir tant d'envies
Et j'ai un souffle au coeur
Aussi
C'est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Qui s'achève
Donne l'envie d'aimer
Mais je vais me coucher
Mordre l'éternité
À dents pleines
C'est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Souveraine
Donne l'envie de paix
Voir des anges à mes pieds
Mais je vais me coucher
M'faire la belle

 

Allongé le corps est mort
Pour des milliers
C'est un homme qui dort...
À moitié pleine est l'amphore
C'est à moitié vide
Que je la vois encore
Tout est dit puisqu'en amour
Si c'est du lourd
Si le coeur léger
Des élégies toujours
Les plaisirs, les longs. les courts
Vois-tu mon amour
Moi, j'ai le souffle court
Vois-tu

 

Belle
La vie est belle
Comme une aile
Qu'on ne doit froisser
Belle
La vie est belle
Et je vais là
Belle
La vie est belle
Mais la mienne
Un monde emporté
Elle, j'entre en elle
Et mortelle, va...
 

 

 

 

 

 

 

Bonne soirée et bonne nuit à tous

Publié à 18:59 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Bonne soirée et bonne nuit à tous

 

Voici la nuit

 

 

 

Voici la nuit, le silence, la sérénité.
La ville s’est endormie. Plus aucun bruit.
On sent une présence invisible veiller
Sur la terre qui semble oublier ses soucis


Sur la ville qui dort, les lumières brillent.
Tout repose. Le temps s’est enfin arrêté.
Les arbres frémissent sous une douce brise.
Dans l’atmosphère flotte un air de paix.


Le ciel pétillant d’étoiles a enveloppé
De son noir manteau la ville assoupie
Reine du ciel, la lune à demi éveillée
Regarde Vénus, son éternelle amie.

 

Cris

 

Animaux - Oiseaux - l'Ara bleu -

Publié à 16:59 par acoeuretacris Tags : oiseaux ara bleu animaux
Animaux - Oiseaux - l'Ara bleu -
L’ara bleu (Ara ararauna) est également appelé ara bleu et jaune. Ce grand perroquet de la sous-famille des Psittacinae  vit en Amérique centrale et en Amérique du Sud.

Autrefois très répandu dans les forêts tropicales, Ara ararauna a fait l’objet d’un commerce intense qui a fait chuter ses effectifs.

Portrait de l’ara bleu

Immense, la longueur de ce perroquet peut dépasser 90 cm. La moyenne est de 76 à 86 cm. Son dos est bleu turquoise alors que son ventre est jaune safran.

Le front est vert et bleu. Une plaque de peau nue et blanche, parsemée de petites plumes noires, entoure l’œil et descend sur la joue.

Ara bleu. image Brian Gratwicke

Son bec crochu et puissant est noir.  De part sa taille, c’est l’un des plus grands perroquets du monde après l’ara hyacinthe.

Son poids varie de 900 g à 1,3 kg pour les plus grands spécimens.

Bec puissant d'un Ara ararauna. image G Box Resources

Menacé par la destruction de son habitat et le braconnage, il s’est réfugié dans les zones les plus reculées de la jungle.
Il fréquente les forêts tropicales qui longent les cours d’eau du Panama, de la Colombie, de Pérou, du sud du Brésil et de la Guyane française.

Mode de vie et reproduction

A l’origine, cet ara vivait en groupes de plusieurs centaines d’individus. La chasse intensive a largement disséminé les populations.

On observe aujourd’hui plutôt cette espèce en couple ou en petits groupes. Les deux partenaires, unis pour la vie, volent au-dessus de la cime des arbres en poussant des cris perçants et rauques.

Couple d'Ara ararauna. image Just Chaos

Les petites bandes se retrouvent la nuit pour dormir.
L’ara bleu se nourrit de feuilles, de graines, de fruits et de noix qu’il casse avec son bec. Il peut ingurgiter des plantes toxiques pour l’homme sans problème. Comme l’ara rouge, il consomme de l’argile afin de réduire la nocivité des aliments qu’il absorbe.

image Nomad 9491

Le couple niche dans les arbres creux. La femelle pond une fois par an ou tous les deux ans deux œufs blancs.
Le mâle participe activement à l’éducation des petits et veille à rapporter de la nourriture qu’il régurgite pour les oisillons.

Les jeunes restent avec leurs parents un à deux ans.

Ara ararauna et l’homme

Malgré les persécutions de l’homme, cet ara continue, tant bien que mal, à vivre là où les braconniers ont des difficultés à le déloger.

Forte curiosité de la part de cet ara bleu. image _edivad

Très intelligent et affectueux,  ce perroquet fait toujours l’objet d’un commerce illicite.

Si vous êtes amateur de perroquets, il faut savoir que le commerce les menace tout autant que la destruction de leur habitat.

Les braconniers n’hésitent pas à abattre les arbres où nichent les aras.

Classification

Règne : Animalia
Phylum : Chordata
Sous-phylum : Vertebrata
Classe : Aves 
Ordre : Psittaciformes
Famille : Psittacidae
Sous-famille : Psittacinae
Genre : Ara
Espèce : Ara ararauna

Animaux - Oiseaux - Le héron -

Publié à 16:08 par acoeuretacris Tags : héron oiseaux animaux
Animaux - Oiseaux - Le héron -
Sous le terme héron, on désigne un oiseau au long cou, au bec effilé et aux longues pattes d’échassiers. Cependant, il existe de nombreuses espèces de hérons à travers le monde. En Europe, le héron cendré (Ardea cinerea) est le plus répandu et le plus commun.

Tous les hérons possèdent une morphologie très proche et tous sont des oiseaux échassiers appartenant à la famille des ardéidés.

Le vol du héron est emprunt de grâce malgré une apparente lourdeur.

Portrait du héron cendré

Ce héron est un échassier solitaire et prudent. Il mesure environ 1 mètre de hauteur pour un poids de 600 grammes à 2 kg.

Le héron cendré peut rester immobile pendant de longs moments dans l’attente du poisson qu’il va pêcher dans les eaux douces ou salées peu profondes.
Souvent sur une seule patte, il reste ainsi immobile mais en réalité à l’affût.

image Nemo's Great Uncle

Des hérons en plastique sont parfois disposés près des étangs de pêche privés pour éloigner les vrais hérons, en théorie dissuadés par les concurrents.

Notre héron attend qu’une anguille ou un poisson nage entre ses pattes, puis d’un mouvement rapide comme l’éclair, détend son cou ondulé et harponne la proie avec son bec pointu.

image Drplokta

Quelquefois, il se déplace lentement à la recherche de nourriture. Son menu est très varié et comprend aussi bien des poissons que des batraciens, des escargots, des petits rongeurs ou d’autres oiseaux.

Si la prise est rapide par contre il lui faut un certain temps pour avaler sa proie dans son long cou élastique.

image Jvverde

Le héron cendré vit en Europe, en Asie et en Afrique. Il est présent sur tous les plans d’eau peu profond où il peut pêcher.

C’est un migrateur partiel dont les déplacements sont peu étendus. Cependant, certains individus quittent les lieux de reproduction pour des zones plus chaudes comme le sud de l’Europe ou l’Afrique.

image Jvverde

Il peut souffrir des hivers rigoureux quand les eaux gèlent. C’est d’ailleurs le gèle ou l’assèchement des marais ou cours d’eau qui est sa plus grande menace.

image Drplokta

Un autre héron niche dans le sud de la France, c’est le héron pourpré (Ardea purpurea). Plus petit que le héron cendré, ce héron possède une particularité par rapport aux autres espèces. Il a des doigts si longs qu’il peut marcher sur la végétation flottante sans s’enfoncer.

Héron pourpre. image Jvverde

Le héron pourpré vit également dans le sud de l’Asie et en Afrique. Les populations européennes migrent en Afrique pour hiverner.

Actuellement, la population en France est en régression.
La position que le héron cendré adopte en vol permet de l’identifier. En effet, son cou est replié en « S » sur les épaules et les pattes sont pendantes. Il vole en moyenne à 40 km/h en battant lentement des ailes. Son envergure est d’environ 1,85 m.

image Jvverde

Jadis, l’homme chassait le héron au faucon mais il s’échappait en s’envolant très haut.

Le héron émet un « fraank » puissant et rauque. On dit que lé héron craque, glapit ou trompette.

La reproduction du héron cendré

C’est au moment de la reproduction que ces oiseaux solitaires se regroupent. La colonie, appelée héronnière, peut compter entre 15 et 60 individus.

image Nemo's Great Uncle

Le héron revient chaque année au même endroit pour construire son nid au sommet d’un arbre.
De longues plumes blanches se développent au début de la saison des amours sur le cou et le dos des mâles. Leurs pattes et le bec se teintent de rose orangé.
Les mâles deviennent territoriaux et n’acceptent aucun congénère à proximité.

image Mike Baird

Selon les latitudes, l’accouplement a lieu de février à juillet. La parade nuptiale comprend de nombreux rituels et « mimiques » physiques.

Assez étrangement, bien que la femelle appelle avec instance le mâle, ce dernier se fait un peu « désirer ».
La belle doit montrer « patte blanche » et ne pas brusquer son futur partenaire. Elle peut l’amadouer en transportant une petite brindille telle une offrande.

Si le mâle juge que la femelle est suffisamment douce et soumise alors il accepte l’accouplement.

Ce couple ne dure qu’une saison de reproduction. En effet, la femelle n’a qu’une couvée par an, exceptionnellement deux si la première a été détruite.

image Jvverde

La femelle pond de 3 à 5 œufs bleu clair ou bleu verdâtre. Ces œufs sont couvés pendant 25 jours environ alternativement par le mâle, le jour, et la femelle pendant la nuit.

Après l’éclosion des héronneaux, les parents se relaient jour et nuit pour chercher de la nourriture.
A la naissance, les petits sont plutôt comiques avec leur duvet hérissé comme une crête. Ils ne revêtiront leur plumage adulte que vers 2 ans.

Bébé grand héron bleu. image Mike Baird

Les héronneaux s’envoleront 50 à 60 jours après l’éclosion. Les hérons ont une espérance de vie d’au maximum 25 ans en liberté.

image Dave Hamster

L’espèce n’est pas menacée et les populations sont très stables. De nombreux efforts ont été faits pour protéger l’espèce et surtout son habitat.

Classification

Règne :Animalia
Embranchement :Chordata
Classe : Aves
Ordre : Ciconiiformes
Famille :Ardeidae
Genre Ardea

Cadeau de Audrey

Publié à 09:55 par acoeuretacris

Bonjour à tous....

Publié à 09:22 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous....

 

Si un problème a une solution, alors il est inutile de s'inquièter

 

s'il n'en a pas ... s'inquiéter n'y changera rien.

 

PROVERBE TIBETAIN

 

 

A demain....

Publié à 21:16 par acoeuretacris Tags : bonsoir
A demain....

 

"Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière."

 

Victor Hugo

 

Mammifères - Le Capybara -

Publié à 17:36 par acoeuretacris Tags : mammifère capybara
Mammifères - Le Capybara -

  Nageur hors pair et figure du bassin amazonien, le capybara (Hydrochaeris hydrochaeris) est le plus gros rongeur du monde.

 

      Egalement appelé cabiai, le capybara fait  partie du sous-ordre des Caviomorphes, auquel appartient également le deuxième plus gros rongeur de la planète, le ragondin ou myocastor.

 

 
Unique espèce de sa famille, les Hydrochaeridae, le capybara vit en Amérique du Sud.

          

Portrait du capybara       

 

 Le capybara mesure de 1,05 m à 1,35 m de long pour un poids de 35 à 65 kg. Certains spécimens dépassent les 70 kg.        


Les femelles sont de 10 à 15 % plus grosses que les mâles.
La hauteur au garrot varie de 50 à 62 cm.

 

        

Capybara. - dinosoria.com       

 

La robe est marron, tirant sur le roux, voire sur un gris léger sur le dos et les parties supérieures du corps.
Les parties ventrales peuvent arborer des teintes jaunâtres. Quelques rayures noires ornent la tête et les flancs.
 

 

 Rongeur semi-aquatique, la morphologie du capybara est adaptée à son mode de vie :     Les pieds ont quatre doigts à l’avant et trois à l’arrière. Ils sont munis d’ongles courtauds et de petites membranes servant de palmes  Les yeux sont situés suffisamment haut de chaque côté de la tête pour permettre à l’animal de s’immerger presque entièrement dans l’eau  La position, très haute des oreilles, assure également une sécurité lors des bains    

 

On peut remarquer chez certains individus une volumineuse protubérance noirâtre au-dessus du museau. Cette protubérance, appelée morillo, n’est présente que chez les mâles adultes.    

 

        

Capybara mâle et deux petits. - dinosoria.com          

 

C’est une glande qui sécrète une matière blanchâtre qui sert au marquage territorial. Mêlée des sécrétions de ses glandes anales, l'odeur du morillo est apposée aux limites de son territoire par le mâle.       

 

 Massive, la tête est pourvue de deux impressionnantes paires d’incisives. Ses dents jugales n’ont pas de racines et s’usent puis repoussent en permanence comme chez tous les rongeurs.       

 

 Les poils du capybara sont longs mais épars. Sa peau est donc visible par endroits. Ce rongeur se distingue par l’absence de queue.    

 

        La tête du capybara est massive. - dinosoria.com       

 

 Le squelette du capybara est robuste car il lui faut supporter de fortes réserves de graisse. Ces réserves lui servent à gagner en flottabilité et en protection thermique dans l’eau.       

 

 En général, le capybara ne laisse dépasser dans l’eau que les yeux, le nez et les oreilles. Il peut cependant rester immergé jusqu’à 5 minutes.       

 

 Mode de vie du capybara       

 

Ce rongeur est exclusivement herbivore. Lorsqu’il part chaque jour en quête de nourriture, le capybara prend le risque de rencontrer ses pires ennemis : jaguar, caïman, anaconda et bien sûr l’Homme.       

  

           Jaguar. - dinosoria.com       

 

 Bien qu’il dispose d’un lieu fixe de repos, il parcourt à l’aube et au crépuscule de longues distances vers des points d’eau où il déguste des plantes aquatiques. 
Il peut également se rendre dans les pâturages des bovins domestiques où il broute à la manière d’un véritable ongulé. 

 


Il se régale également de pastèques, de maïs, de riz et de canne à sucre qu’il déniche dans les plantations ce qui lui vaut l’inimitié des exploitants.    

 

Afin d’optimiser la sécurité des repas, les capybaras vont se nourrir en groupe. L’importance des groupes varie selon les saisons. 

 

La digestion s’effectue généralement dans l’eau.    

 

 L’eau constitue un abri presque sûr pour ce rongeur. Il s’y abrite également de la chaleur. 

 

            

 L'eau est un abri pour le capybara. - dinosoria.com 

 

       Les capybaras vivent en groupes familiaux d’un mâle, plusieurs femelles et leurs petits. A la saison sèche, ils forment des troupes temporaires qui peuvent atteindre une centaine d’individus.         Chaque harde vit sous la férule d’un mâle dominant. Ce mâle protège son groupe et défend sa position de chef en intimidant les autres mâles.


En effet, les groupes familiaux fusionnent et sont forcés de cohabiter auprès des points d’eau disponibles.


Les combats sont fréquents mais sans gravité. Après une course-poursuite, les dominés acceptent leur statut.

    
Ceux qui sont au plus bas de l’échelle sociale vivent en marge des hardes. Ils se réunissent parfois pour mieux se protéger des prédateurs. 

  

       

 

  Jeune capybara. - dinosoria.com       

 

Les femelles sont très différentes. Elles font preuve entre elles de coopération et de tolérance.  Elles s’occupent ensemble des nouveau-nés.     

 

 L’aire de distribution du capybara comprend le Panamá jusqu’au nord-est de l’Argentine, principalement aux abords des fleuves.     

 

 Reproduction du capybara       

 

 L’accouplement peut avoir lieu toute l’année. La meilleure saison reste cependant le début de la saison humide soit en mai.

 

Après une parade nuptiale d’une heure environ sur la rive, les deux partenaires s’accouplent dans l’eau, à demi immergés.     

 

Au terme de 150 jours, la femelle met bas dans des fourrés denses une portée de quatre nouveau-nés en moyenne.

 

  


Très développés, pesant entre 1 et 1,5 kg, les jeunes capybaras sont capables de suivre rapidement le groupe

 

        Nouveau-né capybara et sa mère. - dinosoria.com     

 

 Les petits sont l’objet de l’attention de toutes les femelles. Le sevrage dure environ 16 semaines et peut être assuré par plusieurs femelles différentes.

 

Ils restent ainsi choyés pendant 6 mois.     

 

 Les femelles transmettent aux jeunes, lors de jeux aquatiques, les clés du lien social de la harde. 

 

          Bébé capybara et sa mère.  dinosoria.com     

 

Un jeune capybara profite du soutien familial durant 6 mois environ. Après quoi, il est banni de la harde par le mâle dominant. Ce mélange entre les différentes hardes évite tout problème de consanguinité.     

 

Parfois, le mâle dominant d'une harde met à mort des nouveau-nés dont il n'est pas le père. On retrouve ce comportement chez les lions et d'autres mammifères. 

 

         

 

Jeune capybara.  dinosoria.com     

 

Matures sexuellement vers l’âge de 18 mois, les capybaras vivent en moyenne 10 ans.     

 

 Le capybara et l’Homme    

 

Pendant très longtemps, le capybara a été chassé par les éleveurs et les exploitants. Il était considéré comme une nuisance pour le bétail domestique dont il affectionne les pâturages.   


Il n’est aujourd’hui plus en danger. Les agriculteurs ont fini par reconnaître que ce rongeur ne broutait pas les mêmes herbes que leurs troupeaux.

 

      

 Le capybara n'est plus en danger. dinosoria.com

      Mieux encore, on s’est aperçu que rongeurs et ongulés pouvaient cohabiter dans un même territoire et l’exploiter conjointement sans interférences.     

 

La chair et la peau de ce rongeur se vendant fort bien, les fermiers préfèrent aujourd’hui en faire l’élevage plutôt que de les exterminer.     

 

   

 Bébé capybara -dinosoria.com         

 

On est donc loin d’une protection désintéressée mais malgré tout, les capybaras sauvages profitent de cet équilibre avec l’homme.

De plus, le jaguar, leur principal prédateur, se fait de plus en plus rare aux abords des forêts humides d’Amérique du Sud. Les populations de capybaras sont donc aujourd’hui en augmentation.     

 

Classification     

 

Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Classe : Mammalia
Ordre : Rodentia
Sous-ordre : Caviomorpha
Famille : Hydrochaeridae
Genre : Hydrochaeris
Espèce : Hydrochaeris hydrochaeris
 

Fables de La Fontaine -Livre I - La Besace -

Publié à 17:09 par acoeuretacris Tags : fables la fontaine la besace
Fables de La Fontaine -Livre I - La Besace -

La Besace

Illustration de Gustave Doré

 

La Besace

 

Jupiter dit un jour : "Que tout ce qui respire
S'en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur :
Si dans son composé quelqu'un trouve à redire,
Il peut le déclarer sans peur ;
Je mettrai remède à la chose.
Venez, Singe ; parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces animaux, faites comparaison
De leurs beautés avec les vôtres.
Etes-vous satisfait? - Moi ? dit-il, pourquoi non ?
N'ai-je pas quatre pieds aussi bien que les autres ?
Mon portrait jusqu'ici ne m'a rien reproché ;
Mais pour mon frère l'Ours, on ne l'a qu'ébauché :
Jamais, s'il me veut croire, il ne se fera peindre. "
L'Ours venant là-dessus, on crut qu'il s'allait plaindre.
Tant s'en faut : de sa forme il se loua très fort
Glosa sur l'Eléphant, dit qu'on pourrait encor
Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles ;
Que c'était une masse informe et sans beauté.
L'Eléphant étant écouté,
Tout sage qu'il était, dit des choses pareilles.
Il jugea qu'à son appétit
Dame Baleine était trop grosse.
Dame Fourmi trouva le Ciron trop petit,
Se croyant, pour elle, un colosse.
Jupin les renvoya s'étant censurés tous,
Du reste, contents d'eux ; mais parmi les plus fous
Notre espèce excella ; car tout ce que nous sommes,
Lynx envers nos pareils, et Taupes envers nous,
Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes :
On se voit d'un autre oeil qu'on ne voit son prochain.
Le Fabricateur souverain
Nous créa Besaciers tous de même manière,
Tant ceux du temps passé que du temps d'aujourd'hui :
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d'autrui.

Fables de La Fontaine -Livre I - La génisse, la chèvre...

Publié à 17:05 par acoeuretacris Tags : fables la fontaine génisse
Fables de La Fontaine -Livre I - La génisse, la chèvre...

 

La Génisse, la Chèvre, et la Brebis, en société avec le Lion

Illustration de Gustave Doré

 

La Génisse, la Chèvre, et la Brebis, en société avec le Lion

 

La Génisse, la Chèvre, et leur soeur la Brebis,
Avec un fier Lion, seigneur du voisinage,
Firent société, dit-on, au temps jadis,
Et mirent en commun le gain et le dommage.
Dans les lacs de la Chèvre un Cerf se trouva pris.
Vers ses associés aussitôt elle envoie.
Eux venus, le Lion par ses ongles compta,
Et dit : "Nous sommes quatre à partager la proie. "
Puis en autant de parts le Cerf il dépeça ;
Prit pour lui la première en qualité de Sire :
"Elle doit être à moi, dit-il ; et la raison,
C'est que je m'appelle Lion :
A cela l'on n'a rien à dire.
La seconde, par droit, me doit échoir encor :
Ce droit, vous le savez, c'est le droit du plus fort
Comme le plus vaillant, je prétends la troisième.
Si quelqu'une de vous touche à la quatrième,
Je l'étranglerai tout d'abord. "