Rubrique à Brac -Le Pharaon et son Harem -

Publié à 18:43 par acoeuretacris Tags : bric à brac pharaon et harem

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Les visiteurs entrent habituellement par une petite porte, située au sud du palais, juste derrière le premier pylône. Cette porte, moins solennelle, donne sur la loge du gardien, qui ouvre sur le coeur du palais : la somptueuse salle de réception.
Ramsès III accueille ici les ambassadeurs étrangers. Tout est mis en oeuvre pour étaler le faste pharaonique du pouvoir et flatter l'ego de Pharaon. Surtout lorsque les délégations viennent des quatre coins de l'empire. Alors, la garde royale, les porte-parasol et une armada de scribes entourent le souverain. Les ambassadeurs se tiennent derrière les objets précieux qu'ils ont apportés en guise de tribut. Des scribes enregistrent la nature de ce butin, pendant que d'autres le font porter dans les magasins d'un temple voisin.
 
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Les harems, univers caquetants et bruissants d'intrigues, de complots et de jalousies, sont étroitement surveillés par un intendant choisi par le souverain. Ces institutions vivent en autarcie: les harems possèdent leurs terres, leurs troupeaux, leurs paysans, leurs scribes, leurs ouvriers, leurs artisans, et leurs serviteurs. Mais point d'eunuques. Mi-Our est une ville à l'écart du monde dédiée au plaisir royal. Toutes ces belles cloîtrées ne mènent pas une vie oisive. Dans l'attente de la visite de Pharaon, elles veillent à l'éducation de leurs enfants et travaillent au filage et au tissage.
Seule la venue de Pharaon trouble la tranquillité des lieux. Les belles se parent et se parfument. Pour l'occasion, le parfum entêtant des fleurs de la cardamome, venues d'Asie, embaume les pièces. Pharaon distribue à toutes des bijoux aux couleurs du bleu profond du lapislazuli, du vert intense de la malachite et du jaune de l'or. Ramsès est l'unique préoccupation de ces dames, leur seigneur divin à la puissance virile. Mais une seule sera l'élue de la nuit... Et la jalousie se montre ravageuse. Faire de son fils le successeur de Ramsès apparaît comme une solution pour s'échapper de la cage dorée du harem.

à demain....

Publié à 19:12 par acoeuretacris
à demain....

Bonne soirée à tous...

je vous dis à demain soir...

je suis absente demain pour la journée...

c'est mercredi !!!!

occupée je serai à caliner mes petits

 loups !!!

 

 

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Cadeau de Colette...

Publié à 17:35 par acoeuretacris
Cadeau de Colette...

 

 

Merci Colette pour tous tes cadeaux...

Tous Plus jolis les uns que les autres...

Gros bisous

 

 

http://brigitte48.centerblog.net/

Tourisme et histoire - Paris- Pont de Bir-Hakeim

Publié à 17:20 par acoeuretacris Tags : pont paris tourisme
Tourisme et histoire - Paris- Pont de Bir-Hakeim
Le plus proche de la tour Eiffel, le pont Bir-Hakheim permet d'accéder directement au Champ de Mars. 
  
 
Créé en 1905, le pont Bir-Hakeim est aujourd'hui l'un des ponts les plus importants de Paris, qui doit sa notoriété à sa situation géographique et à ses visiteurs qui affluent, en voiture le plus souvent, pour rejoindre la rive du Champ de Mars. Tirant son nom d'une bataille qui eut lieu pendant la guerre et qui opposa les troupes françaises aux allemandes à Bir Hakeim, en Libye, le pont n'est baptisé ainsi qu'après la Seconde Guerre mondiale. Nommé pont de Passy en ce qu'il reliait Grenelle à Passy, le pont est d'abord une construction faite de pylônes de métal qui forment un arc au-dessus de l'île aux cygnes. Son architecture, résolument moderne pour cette entrée dans le nouveau siècle, ses lampadaires, sa balustrade offrent un aspect qui semble trancher avec les constructions précédentes. 
 
Vers 1975, l'assassinat de deux diplomates étrangers offrent une bien mauvaise publicité au lieu. Depuis, le pont n'est plus le passage favori des Parisiens. Trop large, trop grand, il reste le meilleur moyen d'arriver dans le coeur de Paris, et plus précisément à la Tour Eiffel. Sa proximité de l'île aux cygnes permet aux visiteurs d'accéder à différents bateaux. Pour une croisière, les visiteurs sont invités à partager la splendeur de Paris via une promenade sur la Seine. Les monuments de Paris, le Palais de Chaillot, l'Institut de France, sont plus impressionnants depuis une balade sur l'eau. 
 
 
Dans le cadre de l’Exposition universelle en 1878, une passerelle métallique piétonnière est lancée en travers de « l’île aux Cygnes ». Cette passerelle étant très empruntée, elle devient très vite obsolète à l’approche de l’Exposition universelle de 1900. 
 
La construction 
 
La construction d’un nouveau pont est décidée. C’est l’ingénieur Louis Biette qui conduit le projet, la construction étant réalisée par Dayde et Pille. Ce projet est ambitieux pour l’époque, il s’agit de concilier le rail, la route et les piétons. 
 
 
 
Commencé en 1903, cet ouvrage de 257 mètres de long est composé de deux ouvrages métalliques inégaux comportant chacun trois travées du type « cantilever » [1]. Il prend appui sur « l’île aux Cygnes » à l’aide d’un ouvrage maçonné. (photo ci-dessus). 
 
 
 
La partie inférieure large de 24,70 m comporte deux voies routières de 6 m de large, séparées par un promenoir de 8,70 m. Pour compléter ce niveau, deux trottoirs de 2 m de large encadrent l’ensemble. 
 
La partie supérieure réservée au métropolitain est constituée d’un tablier métallique sur piliers en fonte espacés de 6 mètres. 
 
La décoration 
 
Jean-Camille Formigé architecte de la Ville de Paris se voit confier la décoration de l’ouvrage, il est à noter qu’il conduit simultanément la décoration du viaduc d’Austerlitz. Il va utiliser les talents de trois sculpteurs. Gustave Michel réalisera les groupes en fonte situés dans l’axe des piles, aux naissances des arcs ; il s’agit de deux ensembles, reproduits quatre fois, qui représentent l’un des « nautes » [2], l’autre des « forgerons-riveurs ». Jules Coutan exécutera deux allégories représentant la « Seine » et le « Travail », A. Injalbert accomplira celles représentant l’« Electricité » et le « Commerce ». 
 
La décoration très ouvragée des colonnettes supportant le viaduc du métropolitain a malheureusement disparu au cours des années 1930-1940 lors du renforcement de l’ouvrage. 
 
 
 
Terminé en 1905, ce pont longtemps appelé viaduc de Passy a été rebaptisé en 1949 pont de Bir-Hakeim en souvenir de la victoire du général Koenig en Libye en 1942. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. 
 
 
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[1] Se dit d’une aile d’avion non haubanée, d’une travée de pont ou d’une poutre en porte à faux. 
[2] Corporation regroupant les professions de la navigation sur les rivières et les lacs de la Gaule romaine. 

Tourisme et histoire - Le pont Alexandre III

Publié à 17:04 par acoeuretacris Tags : tourisme paris pont
Tourisme et histoire - Le pont Alexandre III
Très ornementé, le pont Alexandre III est un réel témoignage du début du XXème. 
 
 
 
A l'instar du pont Mirabeau, le pont Alexandre III se présente comme une révolution dans l'histoire des ponts de Paris : architecture mais surtout décoration, il sort du panorama parisien par ses aspects extravagants... Construction de l'année 1900, le pont Alexandre III est une merveille de détails en tous genres : statues, effets métalliques, réverbères... Tout rappelle une époque révolue, pourtant proche mais trop ancrée dans son siècle pour se permettre de passer absolument inaperçue. Napoléon III fait construire un pont à la gloire du tsar Alexandre III, alors en berne avec la France de l'époque. Son fils, Nicolas II, est au côté de l'empereur pour poser la première pierre de cette construction qui témoigne de son temps comme aucune autre. 
 
 
 
 
 
Classé monument historique de la ville de Paris, le pont Alexandre III est le seul de la capitale à disposer de pareille armature. Celle-ci traverse les siècles et se confronte aux critiques qui condamnent sa précieuse décoration. Depuis sa hauteur, tout de même, les plus beaux monuments sont visibles : la Tour Eiffel, les Invalides... Situé entre le pont des Invalides et le pont de la Concorde, il demeure unique dans le paysage parisien et rappelle par ses nombreux indices, ce début de XXème siècle si florissant en France et dans la capitale en particulier. 
 
Ce pont, le plus large de Paris avec ses quarante mètres est constitué d’une arche unique de 107,50 mètres de portée avec trois articulations. Il prend ses appuis sur des culées de 33,50 de large et de 44 mètres de long. Chaque extrémité du pont est constituée de viaduc en pierres. 
 
Il est a noter que ce pont a été préfabriqué dans les usines du Creusot, transporté par péniches et assemblé à l’aide d’une grue gigantesque. 
 
 
 
Son axe coïncidant avec avec celui de l’esplanade des Invalides, il est légerement en biais par rapport au cours de la Seine. 
 
 

Tourisme et histoire - Paris - Le pont de la Concorde

Publié à 16:51 par acoeuretacris Tags : tourisme paris pont
Tourisme et histoire - Paris - Le pont de la Concorde
Dès le début du XVIIIéme siècle, le besoin s’était fait sentir de construire un pont destiné à relier le faubourg Saint Honoré sur la rive droite, au quartier Saint-Germain situé sur la rive gauche, et remplacer le bac qui assurait la traversée de la Seine. 
 
En 1772, à l’achèvement de la Place Louis XV ( qui deviendra Place de la Concorde ) un projet de pont en pierres est accepté par Louis XVI . C’est l’ingénieur Jean-Rodolphe Perronet, premier directeur de l’Institution Nationale des Ponts et Chaussées crée par Trudaine en 1747, qui conduit les travaux : ce sera le Pont Louis XVI ! 
 
Mais les fonds manquent, et ce n’est que le 11 août 1788, après la pose des culées et des piles qu’eut lieu la pose de la première pierre. 
 
 
 
Vue de la Seine - Projet de Perronet 
 
Les travaux vont s’accélérer grâce à une aide inattendue : la prise de la Bastille ! En effet après le 14 juillet 1789, une partie des pierres de la forteresse de la Bastille démolie par les soins « du patriote Palloy », a été utilisée à la construction de ce pont : « afin que les patriotes foulassent aux pieds chaque jour les débris de l’exécrable forteresse ! » En 1791, le pont est achevé mais en 1792 il devient le pont de la Révolution, et en 1795 pont de la Concorde. A la Restauration il reprendra son nom d’origine ( pont Louis XVI ) mais en 1830, Louis-Philippe soucieux d’apaiser le peuple républicain lui redonnera le nom de Pont de la Concorde, nom qu’il porte désormais. Ce pont de pierre alors large de 14 m est composé de cinq arches en arc de cercle, de portée inégale : 25m, 28m, 31m, 28m, 25m. 
 
 
 
Vue de dessus de 1787 à 1791 - Projet de Perronet 
 
Si sa naissance fut chaotique, sa décoration le fut tout autant : en 1810 Napoléon 1er fit installer huit statues de généraux morts au champ d’honneur, puis Louis XVIII les remplaça en 1828 par 12 statues monumentales de marbre blanc, représentant 4 grands ministres ( Colbert, Richelieu, Sully, Suger ) 4 grands militaires ( Bayard, Condé, Du Guesclin, Turenne ) 4 grands marins ( Duguay-Trouin, Duquesne, Suffren, Tourville ). Ces statues alourdirent à un tel point le pont, que l’équilibre de l’édifice était menacé : il fallut les enlever et Louis-Philippe les installa à Versailles dans la Galerie Historique, en compagnie de quelques unes des statues de l’Empire. 
 
Elargi au double de sa taille initiale en 1930 par les ingénieurs Deval et Malet, le Pont de la Concorde mesure maintenant 153 mètres de long et 35 mètres de large, il a gardé sa structure néoclassique voulue par Perronet. 
 
 
 
Pont de la Concorde aujourd’hui 
 
En 1931, le Conseil de Paris décide de laisser les socles sans statues. Les parapets sont formés de balustres identiques à celles de la Place de la Concorde, mais les réverbères décoratifs initialement prévus ne furent jamais installés. 

Années 50 - 45 tours "EP" et Teppaz

Publié à 15:12 par acoeuretacris Tags : 45 tours années 50
Années 50 - 45 tours "EP" et Teppaz
1945 : La guerre est terminée, on veut croIre au bonheur, les naissances augmentent et les temps sont appelés à changer. Les industries du spectacle prennent une importance nouvelle. Hollywood fait rêver et de nouvelles sonorités apparaissent. Dès 1947 aux États-Unis, la firme Columbia teste avec succès la gravure microsillon, en optant pour le 33 tours de 30 cm de diamètre, pressé dans une matière platisque. Sa concurrente la firme RCA elle, opte pour le format du 45 tours de 17 cm. C' est ce format que la jeunesse des années 50/60 plébiscitera, assurant au disque un succès sans précédent. L’enregistrement et la reproduction du son ont accompli de singuliers progrès. Les tourne-disques, électrophones et autres Teppaz entrent dans les foyers sous l’oeil bienveillant des enfants qui grandissent.

En 1951, le 45 tours comporte 2 titres, les producteurs ont gardé l'habitude de limiter la durée des chansons à 3 minutes, contrainte imposée par le 78 tours 25 cm, dont la durée n' éxcédait pas ces 3 minutes par face. Or le 45 tours offrait la possibilité de graver près de 7 minutes de durée par face, les fabricants français vont en tirer partie en plaçant 2 titres par côté, du moins dans la production de variétés. La firme Pathé-Marconi lance ce nouveau format en novembre 1953, présenté en pochette en de carton mat qui laissera ensuite sa place aux pochettes glacées. Sur le marché français ce format "EP" (extended play) supplantera durablement le 45 tours à deux titres.

Dans les années 50, quand le rock explose, et le marché derrière lui, ce sont des titres, des chansons qui marchent. Leurs vecteurs principaux sont la radio et le juke-box, et leur support idéal est le 45 tours, cet objet convoité dans la vitrine, jeté souvent après la saison ou jalousement conservé par les collectionneurs, le 30 centimètres étant, lui, destiné à réunir sur un même support les chansons sorties quelques mois plus tôt. Il faudra attendre les Beatles pour que le 30 cm s’émancipe et devienne un espace de création à part entière. La particularité du 45 tours à 4 titres, c' est son trou central d'un diamètre de 38 mm, conçu à l' origine pour les électrophones à changeur automatique. Ce support ayant comme inconvénient d'exiger une intervention manuelle fréquente, ce qui est un handicap par exemple dans les surprise-parties, les constructeurs d' électrophones ont donc imaginé un système avec lequel on peut empiler de six à dix 45 tours sur l' axe, ne néccessitant une intervention manuelle que lorsque la pile de disques a été jouée.


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Teppaz Présence 1957

Le Teppaz

Marcel Teppaz (né en 1908 et mort en 1964) crée en 1931 une entreprise d'assemblage de matériels radio et amplificateurs à Lyon avec trois compagnons. En 1937, il lance une nouvelle affaire d'amplificateurs et 30 personnes s'installent dans des locaux plus vastes à la Croix-Rousse. Ce sera ensuite l'aventure fantastique du tourne-disque qu'il invente en 1941, puis de l'électrophone en 1946 (dont le modèle "Oscar" qui fut vendu à des millions d'exemplaires).

De 1955 à 1957, " Présence ", valise proposée en quatre coloris, fait un tabac. 500 000 jeunes l'adoptent et la transportent sur leurs surprise-parties. Les modèles et les coloris se multiplient jusqu'à l'électrophone à piles en 1959. On le retrouve sur les bateaux, en camping, en pique-nique...

Jusqu'en 1968, le Teppaz vit son âge d'or :les formes plaisent, les coloris, jusqu'à 25, sont variés. Il est maniable, il ne pèse que 5 à 6 Kilos et c'est un modèle suivi.
111 pays furent conquis par le "Teppaz portable", ce qui valut à son auteur l'Oscar de la meilleure entreprise française à l'exportation en 1962.

Tepaz Oscar

Années 50 - Les années Spoutnik

Publié à 14:54 par acoeuretacris Tags : années 50 spoutnik
Années 50 - Les années Spoutnik

Spoutnik 1

" Lorsque Spoutnik fut envoyé en orbite autour de la Terre, cela voulait non seulement dire que l'URSS avait un avantage technologique mais qu'elle n'avait plus besoin d'avion pour envoyer ses bombes atomiques sur les villes du "monde libre"


Le 4 octobre 1957, une fusée Semiorka décollait d'une base militaire soviétique qui ne s'appelait pas encore Baïkonour, emportant sous sa coiffe Spoutnik 1.Sphère de 58 cm de diamètre et de quelque 83 kg il tourne autour de la Terre en 97 minutes, la sphère est remplie de gaz neutre (azote), équipée d'un émetteur (à lampes !) et d'une batterie lui assurant 21 jours d'autonomie. Le système de communication était capable de transmettre la pression et la température de l'azote afin de vérifier les principes de pressurisation et de thermorégulation utilisés. L'étude de ces signaux devait également permettre d'étudier la propagation des ondes dans l'atmosphère. Les deux émetteurs étaient suffisamment puissants pour permettre à des amateurs de capter le "bip-bip" du satellite un peu partout dans le monde. L'étude de la trajectoire du satellite devait fournir des informations sur la densité de la haute atmosphère et sur la forme exacte de la Terre. Les appareils électriques du satellite ont fonctionné pendant trois semaines après le lancement, ensuite la trajectoire a été surveillée de manière optique. Il se désintègre dans l'athmosphère, 92 jours après son lancement le 4 janvier 1958.

Enregistrement du bip de Spoutnik

Des écoliers soviétiques à l'écoute de Spoutnik - A New York en 1958 La foule devant un magasin qui retransmet le bip-bip de Spoutnik.

Lancé le 3 novembre 1957, Spoutnik 2, un satellite de 500 kg a emmené dans l'espace le premier être vivant, la chienne Laïka. Il avait la forme d'un cône de 4 m de hauteur avec une base de 2 m de diamètre. Il était constitué de différents compartiments pour les appareils électriques, d'une capsule sphérique identique à celle de Spoutnik-1, ainsi que d'une cabine pressurisée, prévue pour accueillir la chienne Laïka. Cette cabine était équipée de capteurs pour mesurer la température et la pression ambiante, ainsi que pour surveiller la pression sanguine, la respiration et les battements du cœur du chien. Une caméra permettait également de surveiller l'animal depuis la Terre. Dans la capsule sphérique, se trouvaient un émetteur radio et deux spectromètres pour mesurer les rayons X et ultraviolets émis par le Soleil. Le satellite ne s'était pas détaché de sa fusée porteuse provoquant une défaillance du système de régulation de température, ce qui causa la mort de Laika, environ 7 heures après le lancement.

L'URSS lança en tout dix satellites Spoutnik. Le dernier Spoutnik-10 fut lancé le 25 mars 1961 depuis Baïkonour, c'est le cinquième et dernier vol test pour le programme Vostok (vols habités). Cet engin transportait un mannequin et la chienne Zvezdochka. Le retour, après 101 minutes de vol et 17 révolutions orbitales, fut un succès.Le premier vol habité par un être humain eut lieu le 12 avril 1961 avec le vol orbital de Youri Gagarine.

Spoutnik 2 et la chienne Laika

Les politiques et les militaires soviétiques voulaient des missiles intercontinentaux dans le cadre de leur confrontation avec l'Occident et réaliser un exploit dans le domaine scientifique qui leur permettrait de doubler les États-Unis qui avaient entrepris des tests en vue de lancer un satellite dans le cadre de l'Année géophysique internationale de 1957-1958.

Les États-Unis furent sous le choc lors de l'annonce de cette nouvelle qui remettait en cause leur prédominance dans le domaine scientifique et les militaires américains furent atterrés car les radars leur avaient appris — ils turent alors cette information — qu'outre le satellite, la fusée porteuse avait mis en orbite son corps central, soit une dizaine de tonnes, masse largement suffisante pour l'emport d'arme nucléaire pouvant frapper le continent américain. Cette fusée porteuse était d'ailleurs parfaitement visible à l'oeil nu, contrairement à Spoutnik 1 qui nécessitait des moyens optiques puissants pour être observé. À l'époque, les États-Unis auraient eu besoin de plusieurs heures pour mettre en place une attaque nucléaire contre l'URSS tandis que celle-ci avec des missiles aurait pu le faire en 30 minutes, rendant impssible toute réplique de la part des États-Unis.

Le retard des États-Unis dans le domaine de l'aérospatiale date de la fin de la deuxième guerre mondiale. L'Allemagne nazie avait tentée avec plus ou moins de succès de développer des missiles (le V-2 étant le plus connu). Les États-Unis et l'Angleterre ne crurent pas à la possibilité des vols spatiaux.

Ce défi à leur sécurité mais aussi à leur amour propre conduisit les États-Unis à relever le gant, ouvrant ainsi la conquête de l'espace.

Spoutnik 3 et la chienne Zvezdochka de la mission Spoutnik 10

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À pied, à cheval et en spoutnik

Comédie réalisée par Jean Dréville sortie en 1958. Avec Noël-Noël Denise Grey Sophie Daumier Darry Cowl Misha Auer

A la suite d'un accident de voiture, M. Martin a perdu la mémoire. Sur les conseils du médecin, sa femme l'emmène à la campagne, sans journaux ni radio.Un container parachuté atterrit, sans qu'il le voit, dans son jardin. Son chien Friquet lui apparaît peu après, sous l'œil dubitatif de Marie, sa femme de ménage, celle-ci sachant que le chien a disparu deux ans auparavant... Il a receuilli en fait Fédor tout juste débarqué d'un Spoutnik. M. Martin est peiné de voir Friquet refuser d'abord toute nourriture, mais il s'aperçoit ensuite que l'animal mange lorsqu'il entend retentir une sonnerie. Des fonctionnaires de la Préfecture alertés par l'ambassade soviétique vont chez M. Martin pour reprendre le chien en lui expliquant l'histoire du spoutnik. Il accepte de rendre le chien à ses maîtres et va même en Russie l'accompagner. Il s'attarde dans ses adieux à l'animal alors que celui-ci doit repartir dans la fusée du professeur Papov et se retrouve embarqué dans l'aventure. Papov malade, c'est Martin qui dirige la fusée et, après avoir été vers la lune, il retournera enfin sur la terre où il sera admiré et fêté et repartira à la campagne y vivre tranquillement avec Madame Martin et le chien.



A la fin des années 50 ARTIMA, une maison d'édition installée à Tourcoing proposaient des BD en noir et blanc: western, espionnage, guerre, sport, piraterie, jungle ou science-fiction. Chaque fascicule à la couverture très colorée était consacré à un genre précis et proposait un ou plusieurs récits complets ou à suivre. Une bonne trentaine de titres rivalisaient pour capter l'attention des jeunes lecteurs : Ardan, Atome Kid, Audax, Aventures Film, Aventures Fiction, Dynamic, Eclair, Flash, Fulgor, Hardy, Météor, Olympic, Ouragan, Panda, Sidéral, Spoutnik, Tarou, Tempest, Téméraire, Vengeur, Vigor,...


Lomo Sputnik "L'appareil le plus moche jamais construit" objectifs minables, ergonomie iimprobable, viseur inutilisable. Mais il fait de la photo en relief !Les russes sont parmi les derniers à avoir cru à la photographie stéréo populaire au point de sortir en grande série des appareils spécifiques. Le Lomo "Sputnik" date du début des années 60. Il s'agit d'un reflex utilisant de la pellicule 120 pour obtenir deux négatifs 6 x 6 cm.

Les Années 50.... Un scooter ?????

Publié à 14:52 par acoeuretacris Tags : années 50 scooter
Les Années 50.... Un scooter ?????
Un scooter ? non une Vespa

"Vacances romaines" 1953, Gregory Peck, Audrey Hepburn, la Vespa

"A votre bonheur, il ne manque que la Vespa"
A l’issue de la guerre, Enrico Piaggio doit relancer son’entreprise. Il n’a plus le droit de construire des aéronefs. Il se dit qu’à l’issue de ces années terribles, tout le monde n’a qu’une envie, se déplacer… il veut produire un deux roues qui serait accessible au plus grand nombre.Un premier modèle est créé, le MP5, surnommé Paperino (nom de Donald Duck en Italie), mais le prototype ne plaît pas à Enrico Piaggio. Le projet est alors confié à Corradino d'Ascanio qui conçoit l'engin un véhicule avec coque porteuse et boîte de vitesse sur le guidon, moteur sur la roue arrière. Les roues sont fixées latéralement (comme pour les trains d'atterrisage des avions) ; la fourche devient un simple bras, ce qui facilite notamment le changement de la chambre à air et du pneumatique. Le mot Vespa signifie " guêpe" en italien, nom choisi par Enrico Piaggio lui-même en découvrant le prototype du modèle, a cause de son moteur, un 98 cm3, au bourdonnement caractéristique.

"Rabbit" de Fuji - MP5 "Paperino" de Piaggo 1946

MP6 de Piaggo 1946 - D'Ascanio, Fangio et la Vespa

Au mois d'avril 1946 les 15 premiers exemplaires sortent de l'usine de Pontedera.Soit six mois après la sortie au Japon du "Rabbit" de Fuji qui peut revendiquer le titre de premier scooter produit. Le succès de la Vespa est un phénomène unique. A la fin de 1949, 35 000 exemplaires étaient déjà produits. En 1953, le réseau compte 10 000 points de vente à travers le monde, y compris en Asie et en Amérique. En 1950, la Vespa est construite en Allemagne, puis au Royaume-Uni et en France (La différence avec le modèle italien se trouve dans la position du phare qui se trouve placé sur le guidon en France tandis qu'il se trouve placé sur le garde-boue en Italie). . En Espagne, la production débute en 1953 à Madrid. Des usines sont construites en Inde (à Bombay) et au Brésil. La marque s'implante également aux États-Unis. La Vespa, immortalisée dans une centaine de films, le modèle 125cc "Cambio Flessibile" s'octroya même le troisième rôle dans "Vacances romaines". Les correspondants étrangers décrivent l'Italie comme "le Pays de la Vespa.
En 1948 dans le sillage du succès de la Vespa débute la construction de l'Ape lequel a, durant la période du redressement de l'Italie, a joué son rôle dans l'amélioration de l'économie.

Vespa Ape

Si la Vespa est unique, c'est parce qu'elle est un phénomène social. La Vespa est venue à point nommé réaliser les désirs des Italiens, on reconnaissait à ce véhicule original et sympathique des qualités très précieuses et typiquement italiennes : son prix d'achat était peu élevé, son entretien économique, elle était très pratique et s'adaptait à toutes les situations. "A votre bonheur, il ne manque que la Vespa" proclamait Piaggio. Ouvriers, cadres, marchands, fonctionnaires et stars de cinéma s'affichent en Vespa. La machine avec son tablier, qui protège le conducteur de la pluie et des projections, et lui assure une tenue impeccable à l’arrivée, a été étudiée pour être confortable, c’est là aussi une des clefs du succès de la vespa : les femmes peuvent les piloter, même en robe. Succés obtenu a coup de puissance financière et de savoir faire marketing malgré somme toute des solutions techniques peu innovantes, et une réputation de casse-gueule vite établie.

En effet grace à un marketing avisé, tout en étant un produit populaire, la Vespa devint dans l'esprit de tous synonyme de chic.Acquérir une Vespa, c'était opter pour l'élégance. Piaggo sut très tot associer la Vespa à une célèbrité (de John Wayne jusqu'à Helmut Kohl). Le journal "Fortune" la comptait déjà en 1961, parmi les 100 créations classiques du 20ème siècles. Ce qui caractérisait la Vespa, c'était ses formes fluides son apparence dépourvue de sophistication, la simplicité et l'évidence de ses lignes. La vespamania est soigneusement entretenue par des rallyes et sorties de clubs, d’avantageuses conditions commerciales accordées au clergé italien ou d’exploits sportifs. La silhouette de l’engin est popularisée par le cinéma et les premières images de télévision. Avec Gregory Peck et Audrey Hepburn dans "Vacances romaines", elle devient " in ".

Vespa véhicule des stars : Vittorio Gassman, Louis Armstrong, Jean-Paul Belmondo

Et dernier coup de génie marketing Piaggio lance à partir de 1951 la série des calendriersqui remportent aussitôt un grand succès. La Vespa constitue un précieux miroir des époques et des modes qu'elle a traversées, comme le style "dolce vita"ou plus tard les mods . La Vespa est entré dans l'histoire comme un "mythe", une façon d'être, de penser et de s'exprimer elle a été, au cours des décennies, l'interprète de la société dans laquelle elle évolue. Dans le monde entier, la Vespa est le produit typiquement italien, synonyme de liberté, de mobilité et de convivialité. 60 ans après sa naissance, la Vespa a été produite à 16 millions d’exemplaires à travers une centaine de modèles.

Années 50 - Le cinémascope -

Publié à 13:49 par acoeuretacris Tags : cinemascope années 50
Années 50 - Le cinémascope -
Cinémascope le grand spectacle des fifties


"Nous voulons que le public puisse dire qu'il n'existe pas de mauvais films en Cinémascope, de même qu'il peut dire qu'il n'existe pas de mauvaises Cadillac" Spyros Skouras - 20th Century-Fox

Dans le "studio system"  hollywoodien classique des années 40les principaux studios sont au nombre de huit, les "major companies" : MGM, Paramount, Warner, Fox ,RKO et les trois "minors" : Universal, Columbia et United Artists. Comédiens, réalisateurs, scénaristes,  techniciens sont liés au studio par contrat; Le studio contrôle  la production mais aussi la distribution et l'exploitation. Les "majors" possèdent aussi des chaînes de salles de cinéma.
1950 ouvre pour Hollywood le règne de la suspicionavec la généralisation de la chasse aux sorcières de MacCarthy, une période qui verra aussi  l'effritement progressif du monopole des grands studios avec la loi antitrust, le divorce entre distribution et exploitation et l'irruption de la télévision. Un total changement de contexte auquel doit faire face le "studio system" hollywoodien.

En  1951 la fréquentation des salles de cinéma est en chute :90 millions de spectateur en 1948, 46 millions quelques années plus tard. Les producteurs s'inquiètent, les studios cherchent les moyens de ramener les gens dans les salles de cinéma. Hollywood va se lancer dans l'expérimentation de  nouvelles technologies : renaissance du film en couleurs,  essai de film en relief, son stéréophonique et films large écran, techniques visant à démarquer les produits cinématographiques du loisir télévisuel. L'essor des drive-in à la sortie des villes américaines  participe de ce même souci, en offrant aux adolescents un espace hors de vue des parents, moyennant l'abandon de l'écran télévisé.

Fred Waller - Système de projection Cinerama

Le 30 septembre 1952 au Broadway Theatre de New-York on projette"This is Cinerama".  premier film utilisant le procédé baptisé Cinerama, il restera deux ans à l'affiche. Cette technique, conçue par  Fred Waller, utilise  les prises de vues de trois caméras synchronisées. Le film est projeté sur un écran "extra large" en arc de cercle de 146° par trois projecteurs. Le son est assuré par un autre film 35mm portant 7 pistes magnétiques.

Le Cinérama imposait des contraintes très lourdes,techniquement et financièrement, tant au tournage qu'à la projection : prise de vues avec trois caméras, trois projecteurs synchronisés dans la salle et trois cabines de projections distinctes, mixage du son en direct par un ingénieur du son. De plus le système n'est pas sans défauts : recoupements imparfaits entre les trois images, dédoublement... il nécessite la  modification des salles (avec diminution du nombre de places utiles, l'image étant distordue au delà d'un périmètre précis).

Dix films seulement on été tournés en cinérama, dont huit sont en fait des documentaires destinés à démontrer les possibilités du système, et deux seulement des fictions "How the West Was Won"  (La Conquête de l'Ouest, 1962), et "The Wonderful World of the Brothers Grimm" (Les Merveilleux contes de Grimm, 1962).

Malgré sa diffusion très limitée et ses inconvénients, ce procédé remporta un énorme succèsauprès des spectateurs et il fut l'étincelle qui déclencha la guerre des écrans larges à Hollywood dans les années 50.

Spyros Skouras et Henri Chrétien

Devant le  succès du Cinéramaauprès des spectateurs les dirigeants de la Fox, Spyros Skouras et Darryl F. Zanuck se persuadent que le seul moyen de conserver des spectateurs est de leur offrir un spectacle que le petit écran ne peut leur donner. Zanuck lance ses ingénieurs dans la recherche d'un procédé qui tout en accroissant les effets de profondeur à l'écran, et l'enveloppement du spectateur ne reprendrait pas les contraintes techniques du Cinérama ni la nécessité de  l'utilisation de lunettes polarisées du cinéma en relief expérimenté à la même époque.

Henri Chrétien (1879-1956), un chercheur français  avait mis au point dès 1925 un système optique à objectif anamorphique l'Hypergonar.L'objectif "comprime" l'image sur la pellicule et restitue sa "vraie" dimension, par effet inverse à la projection, permettant ainsi une image panoramique sans toucher au format 35 mm de la pellicule. Claude Autant-Lara avait tourné un moyen-métrage en 1927 utilisant ce procédé,  "Construire un feu" d'après une nouvelle de Jack London. Le film est terminé en 1930 mais le  procédé rencontre l'hostilité des exploitants de salle te l'affaire n'aura pas de suite... en France. Il est repris en 1952 par la 20th Century-Fox qui rachète les droits d'utilisation du procédé ainsi que les objectifs existants, et les ingénieurs du studio mettent au point à l'aide de ce brevet le procédé Cinémascope.

Matériel promotionnel de la Fox pour The Robe en Cinemascope

Roxy Theater, le premier cinéma à projeter un film en Cinemascope - Ne"w-York 1953

"The robe" (La Tunique - Henry Koster) dont le tournage avait commencé, est arrêté pour être repris en Cinemascope.Le tournage fut techniquement assez difficile, la Fox ne dispose que de trois objectifs qui par ailleurs ne sont pas adaptés au matériel utilisé entrainant des problèmes de vignettage de perte de luminosité et des problèmes de mise au point." Le procédé en lui-même présente aussi des inconvénients : avec un rapport d'anamorphose de 2  l'image projetée couvre une surface d'écran double de celle qui serait obtenue en l'absence d'anamorphose elle est donc deux fois moins nette et deux fois moins lumineuse.

La première projection publique a eu lieu le 16 septembre 1953au Roxy, à New York. C'est un immense succès.qui rapportera au total près de 36 millions de dollars aux États-Unis

Zanuck annonce que tous les films produits par le studio le seront  désormais en Cinemascopeet en couleurs ajoutant "a ce stade du développement du Cinemascope nous devons sélectionner uniquement les scénarios qui soulignent clairement les ingrédients utiles non seulement pour l'histoire mais également pour l'exploitation du scope" Spyros Skouras déclare : "Nous voulons que le public puisse dire qu'il n'existe pas de mauvais films en Cinémascope, de même qu'il peut dire qu'il n'existe pas de mauvaises Cadillac". Le procédé originel de la Fox comportait l'écran large, l'anamorphose de l'image, un son stéréophonique 4 pistes magnétiques et un écran particulier (miracle screen). Devant les réticences des exploitants face aux coûts des investissements nécessaires seuls demeurèrent  l'anamorphose et l'écran large.

En 1953, aux États-Unis, cinq films sortent en Cinémascope :trois sont produits par la Fox ("La tunique" (The Robe), "Comment épouser un millionnaire"(How to Marry a Millionaire de Jean Negulesco avec Marilyn Monroe), "Tempête sous la mer" ( Beneath the 12-Mile Reef de Robert D Webb) ,un par la Metro Goldwyn Meyer ("Les chevaliers de la table ronde " Knights of the Round Table de Richard Thorpe), un par Warner Bros ("la poursuite dura 7 jours" The Command de David Butler)

La 20th Century Fox organise la présentation du Cinémascope au Tout Paris du cinéma et de la pressele 18 juin 1953 au Rex, c'est également au Rex, en même temps qu' au Normandie  que "La tunique" commencera sa carrière le 4 décembre 1953, avec en première partie le  premier film français tourné en Cinémascope, un court métrage documentaire de Marcel Ichac "Nouveaux Horizons"

L'adoption de ce procédé entraine pour les salles de cinéma des travaux coûteux, rapidement réalisées aux États-Unis, puis pratiquement imposées aux salles européennes, ce qui amènera d’ailleurs en France  quelques polémiques anti-américaines.  Fin 1955, plus de 25 000 salles dans le monde sont équipées pour projeter en Cinémascope.  D'autres techniques concurrentes  verront le jour comme la Vistavision, le Warnerscope, le Superscope mais sans connaître le succès du Cinemascope.

The Robe auc Chinese Thater de Los Angeles en 1953

Vertigo en Vistavision - Alfred Hitchcock 1958

En 1954, environ une quarantaine de films sont tournésen format "wide screen"  et en 1955, plus de 100, dont le deuxième film de Lang avec la MGM, "Les contrebandiers de Moonfleet" tourné en Cinémascope malgré les réticences du réalisateur qui n'aimait pas ce format "bon seulement pour les serpents et les enterrements" et "La Main au collet" (To Catch a Thief) d'Alfred Hitchcock tourné avec un procédé concurrent le Vistavision (Contrairement aux systèmes habituels, le défilement de prises de vues se faisait horizontalement) mis au point par la Pramount pour "Noël Blanc" (White Christmas) de Michal Curtiz en 1954. Il tournera  "Vertigo" en 1958 avec ce même procédé, qui a aussi a son palmarès "Les dix commandements"  (Cecil B. D Mile - 1956)

En 1955 pour augmenter la définition de l’image la Fox développa le CinémaScope 55,qui consistait à tourner sur une pellicule négative 55 mm (sur 8 perforations), puis à tirer les copies sur positif 35 mm après réduction optique.

Le Cinemascope n'est pratiquement plus utilisé depuis 1965.

"Les dix commandements" - Charlton Heston - 1956