Rubrique à Brac - Petite histoire des noms d'oiseaux

Publié à 18:20 par acoeuretacris
Rubrique à Brac - Petite histoire des noms d'oiseaux

De "crétin à "blaireau", en passant par le fameux "pov'con", la langue
française abonde d'insultes en tout genre.

Gros plan sur leurs origines hautes en couleurs !!!

 

Barjo

Le mot "Jobar" -, barjo en verlan - désignait jadis un bourgeois crédule ou un prétentieux.

 

Le terme a été attribué, voire revendiquén par quelques célébrités, comme les membres de l'équipe de Française de handball emmenée par Jackson Richardson, championne du monde en 1995.

Histoire de Femmes - Emilie, femme savante -

Publié à 17:27 par acoeuretacris Tags : histoire femme
Histoire de Femmes - Emilie, femme savante -
 
 
Émilie du Châtelet 
 
 
1ère «femme savante» 
 
  
17 décembre 1706 : naissance d'Émilie, femme savante 
 
 
Figure singulière du «Siècle des Lumières», Émilie de Breteuil, plus tard marquise du Châtelet, est morte à 43 ans des suites d'un accouchement pour ne plus demeurer dans les livres d'Histoire que comme l'égérie de Voltaire. 
 
 
 
Première femme au monde à se vouer aux sciences, Émilie du Châtelet a attendu deux siècles et demi d'être réhabilitée dans sa plénitude de femme libre et d'éminente scientifique, grâce au livre que lui a consacré Élisabeth Badinter, Émilie, Émilie, l'ambition féminine au XVIIIe siècle (Flammarion, 1983)... 
 
 
 
 
Le petit monde d'Émilie 
 
 
  
21 novembre 1694 : naissance du futur Voltaire à Paris
17 décembre 1706 : naissance à Paris d'Émilie de Breteuil
1er septembre 1715 : mort de Louis XIV et début de la Régence
20 juin 1725 : mariage d'Émilie avec le marquis du Châtelet
20 mars 1727 : mort d'Isaac Newton
1733 : début de la liaison d'Émilie avec Voltaire
1735 : séjour à Cirey avec Voltaire
9 septembre 1749 : mort d'Émilie du Châtelet
10 mai 1774 : mort de Louis XV
30 mai 1778 : mort de Voltaire
 
 
 
 
Une femme extrême en tout 
 
 
 
 
 
 
 
 
Fille du baron de Breteuil, Émilie appartient à la riche noblesse de robe. Son père lui donne, fait rare, la même éducationqu'à ses garçons et Émilie saisit cette chance pour s'instruire avec avidité sur tous les sujets. Surdouée, elle s'initie à de nombreuses langues et à toutes les disciplines scientifiques. Elle manifeste aussi de grands talents en équitation comme au clavecin ou au théâtre. 
 
 
 
Elle épouse le 20 juin 1725, à 18 ans, le marquis du Châtelet, un militaire de la noblesse d'épée, dontelle aura rapidement trois enfants avant de convenir avec lui de mener des vies séparées. 
Émilie est non seulement intelligente, spirituelle et érudite mais aussi avide de bijoux et de fanfreluches (Voltaire la surnommera «Madame Pompon Newton»). Elle aspire à tous les plaisirs sensuels, des jeux d'argent à l'amour en passant par la comédie. 
 
 
 
 
Sans être d'une grande beauté, elle prend des amants comme le mathématicien Maupertuis qui l'initie aux mathématiques et le duc de Richelieu, l'un des courtisans les plus en vue. Celui-ci lui fait connaître Voltaire qui, à son tour, au printemps 1733, tombe dans ses rets. L'écrivain, de 12 ans plus âgé qu'elle, est alors au summum de la séduction, tant par l'esprit que par la physionomie. 
 
 
 
Avec Maupertuis, la jeune marquise fréquente les membres de l'Académie des Sciences. Elle s'habille en homme pour les retrouver dans leur café favori où les femmes, comme dans tous les cafés de l'époque, ne sont pas admises ! Elle s'initie aussi aux travaux du savant anglais Isaac Newton, mort peu avant, en 1727, et entame la traduction de ses oeuvres.
 
 
 
 
 
 
 
 
Voltaire 
 
  
 
Voltaire, son nouvel amant, est tout autant qu'elle passionné par Newton dont il a découvert l'oeuvre lors de son séjour forcé en Angleterre. 
 
 
Mais cet auteur à succès, richissime par ailleurs, a maille à partir avec la police du roi Louis XV suite à la publication de ses Lettres philosophiques ou Lettres anglaises en 1734. Il quitte Paris et finit par atterrir dans un château délabré que possède le mari d'Émilie à Cirey, dans le duché de Lorraine, qui est alors virtuellement indépendant et gouverné par le duc Stanislas Leszczynski, beau-père du roi de France. 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cirey 
 
 
 
 
Il fait rénover le château à ses frais et s'y établit avec l'accord du propriétaire. 
Sa maîtresse l'y rejoint à l'été 1735 et, ensemble, ils vont y passer près d'une dizaine d'années consacrées à l'amour, au théâtre et à l'étude (philosophie, sciences,...). 
 
 
 
Voltaire, qui se pique de science, se fait même aménager un laboratoire mais il y brillera beaucoup moins que dans ses travaux de plume. 
 
 
 
La science avant tout 
 
 
 
Émilie, agnostique, ne se soucie guère de la vie éternelle promise par l'Église mais voudrait survivre dans la mémoire des hommes à travers son oeuvre.
 
 
 
Elle se jette à corps perdu dans la science, ce qui justifie de la qualifier de première «femme savante» de l'Histoire, au sens propre et sans l'ironie que Molière a attachée à cette expression. 
À l'été 1737, elle a l'audace de concourir à l'Académie royale des sciences enprésentant un mémoire sur la nature du feu (qui ne sera pas primé). Mais elle intervient aussi avec brio dans un duel entre les tenants de Newton et ceux de Leibniz. 
 
 
 
 
 
 
 
Leibniz 
 
 
 
Ce contemporain de Newton, né à Leipzig (Saxe), a conçu une oeuvre immense comme son homologue anglais (même si aucune pomme ne lui est tombée sur la tête;-). 
 
 
 
Il a notamment formulé l'hypothèse que l'énergie d'un objet, longtemps nommée «force vive» avant de s'appeler «énergie cinétique», était proportionnelle à sa masse... et au carré de sa vitesse. 
 
 
 
En attendant, Émilie réussit à en faire la démonstration expérimentale dans son château de Cirey, en faisant tomber une bille de plomb dans de l'argile molle à partir de hauteurs variables. 
 
 
 
Elle n'en reste pas moins passionnée par l'oeuvre de Newton...
 
 
 
 
 
 
 
Newton 
 
 
 
Sombre pressentiment 
 
 
 
En 1748, la marquise rencontre à la cour du roi Stanislas, à Lunéville, le jeune et beau chevalier de Saint-Lambert, poète à ses heures, de dix ans son cadet. Elle en tombe amoureuse... et enceinte. Nourrie d'un terrible pressentiment, elle se hâte de terminer son oeuvre clé, la traduction et le commentaire du latin en français du premier livre des Principes mathématiques de la philosophie naturelle d'Isaac Newton, communément appelés les Principia. 
 
 
 
Enfin, elle accouche d'une fillette le 5 septembre 1749, dans des conditions difficiles. Elle n'a que le temps de boucler son manuscrit et de le faire envoyer à la bibliothèque du roi avant de rendre l'âme quatre jours plus tard (la fillette mourra quelques années plus tard). 
 
 
 
Voltaire, très affecté par la disparition de sa maîtresse, quitte la France pour le château de Sans-Souci, à Potsdam, où l'a invité le roi de Prusse Frédéric II. Il s'occupe par ailleurs de faire publier le manuscrit d'Émilie. Les Principes vont faire connaître à la communauté scientifique européenne l'oeuvre de Newton et resteront jusqu'à la fin du XIXe siècle un manuel de référence.
 
 
 
Émilie repose aujourd'hui dans l'église Saint-Jacques, à Lunéville. «Le caractère de Madame du Châtelet était d'être extrême en tout», résume fort justement l'abbé Raynal. 
 
 
 

Histoire de Femmes - La Reine Christine -

Publié à 16:46 par acoeuretacris Tags : histoire femme
Histoire de Femmes - La Reine Christine -

6 juin 1654 : la reine Christine abdique

 

Le 6 juin 1654, après dix ans de règne personnel, Christine de Suède (28 ans) abdique solennellement à Uppsala au profit de son cousin, Charles X Gustave. C'en est fini de la dynastie des Vasa.

 

Culture et exubérance

 

Christine est montée sur le trône à l'âge de six ans suite à la mort de son père, le roi Gustave II Adolphe. Celui-ci, stratège de grande stature, fut tué à la bataille de Lützen le 16 novembre 1632, bataille qu'il remporta néanmoins sur Wallenstein.

 

La jeune souveraine reçoit une éducation soignée de son précepteur Johannes Matthiae, maîtrisant rapidement le français, l'italien, le grec et le latin. Autant elle a été aimée de son père, autant elle a été détestée par sa mère. Celle-ci, Marie-Éléonore de Brandebourg, à demi-folle, est écartée du conseil de régence.

 

Devenue majeure en 1644, Christine tente de gouverner elle-même, par-dessus la tête du fidèle et efficace ministre de son père, le chancelier Axel Oxenstierna (le «Richelieu» suédois). Mais elle ne tarde pas à s'aliéner la noblesse par ses excentricités, son mépris des convenances et ses dépenses fastueuses.

 

Dotée d'une vitalité peu commune, Christine se passionne pour la chasse à l'ours et s'habille volontiers en homme, mais aime aussi se poser en protectrice des arts et des lettres.

 

image

 

D'un esprit curieux et universel,ellecorrespond avec les grands esprits français, l'astronome Pierre Gassendi, Blaise Pascal et surtout René Descartes, qu'elle invite à la cour en octobre 1649 et auquel elle demande régulièrement des leçons de philosophie dans la bibliothèque glaciale de son palais, à 5 heures du matin !

 

Le savant écrit pour elle le Traité des Passionsavant de s'éteindre d'épuisement, au bout d'un an, à Stockholm, le 11 février 1650, à 53 ans.

 

Christine se fait couronner «roi» de Suède la même année mais n'acceptera jamais de se marier (peut-être par haine de la féminité incarnée par sa mère ?). Libre d'esprit et de moeurs, elle ne se prive pas d'amant(e)s pour autant, même si une liaison avec Descartes est peu crédible.

 

Une reine virile

 

«Nec falso nec alieno» (rien de faux, rien d'emprunté) fut la devise de la reine Christine (1626-1689), une féministe en avance sur son temps.

 

Les portraits de la souveraine, comme ci-dessous, par Sébastien Bourdon, révèlent une femme volontaire, aux traits virils et dépourvus de grâce.

 

La «reine ambulante»

 

Après son abdication, sous l'influence de son médecin personnel Pierre Bourdelot et des Jésuites, elle quitte la Suède pour de longues pérégrinations à travers l'Europe, gagnant le surnom de «reine ambulante».

 

Elle abjure la foi luthérienne et se convertit secrètement au catholicisme à Bruxelles, puis se résout à une confession publique de sa foi catholique à Innsbrück, au grand dam de son cousin Charles X Gustave, qui lui a succédé sur le trône de Suède.

 

image

 

En grand équipage, elle se rend à Rome, but ultime de son voyage, où elle est accueillie avec faste par le pape Alexandre VII, heureux de faire étalage d'une convertie aussi prestigieuse. Elle s'installe dans le luxueux palais Farnèse en dépensant ostensiblement comme à son habitude les subsides de la Suède et du pape.

 

Mais Christine, semble-t-il, a choisi le catholicisme par goût de la liberté et dans le désir de se rapprocher des philosophes et des penseurs français. À un flatteur qui la compare à Sainte Brigitte de Suède, elle confie qu'elle aimerait mieux figurer parmi les savants que parmi les saints.

 

Rome, forteresse obscurantiste de la Contre-Réforme catholique, déçoit les attentes de la souveraine. Christine s'entiche bientôt d'un gentilhomme romain, le marquis Gian Rinaldo de Monaldeschi, qui la persuade de briguer le royaume de Naples auprès du cardinal Mazarin, après qu'en auront été chassés les occupants espagnols.

 

Débarquant à Marseille, elle prend le chemin de la cour du jeune Louis XIV où elle se signale par son excentricité et rencontre d'autres femmes libres comme elle, en particulier la courtisane Ninon de Lenclos et Mademoiselle de Montpensier, cousine du roi.

 

Quittant Paris pour l'Italie avec la promesse de recevoir bientôt la couronne de Naples, elle doit retourner dare dare sur ses pas, faute d'argent et de soutiens. Par prudence, le cardinal Mazarin cantonne l'ex-souveraine au château de Fontainebleau.

 

Le 10 novembre 1657, Christine fait venir le père Le Bel, supérieur du couvent des Mathurins d'Avon, dans la galerie des Cerfs pour qu'il confesse Monaldeschi. Après quoi, elle fait exécuter ce dernier à l'épée... Face au scandale de cette justice sommaire exercée sur le sol français, la reine revendique son droit de souveraine. Elle explique à Mazarin que le condamné avait reconnu l'avoir trahie en dénonçant son projet napolitain auprès des envoyés du roi d'Espagne.

 

Selon des sources malveillantes, il paraîtrait que la reine aurait aussi eu connaissance de lettres où son grand écuyer et amant raillait son physique ! L'affaire est étouffée et Christine s'établit enfin à Rome, au Palais Mazarin puis au Palais Riario, dans le quartier du Trastevere, où elle rassemble des collections d'art et une cour d'artistes qui lui vaudront une grande renommée à travers l'Europe classique.

 

image

 

Toujours active et engagée dans des entreprises exubérantes et souvent vaines, elle brigue la couronne de Pologne, le duché de Brême et même un retour sur le trône de Suède.

 

De manière plus positive, elle fonde en 1674, à Rome, l'Academia reale sur le modèle de l'Académie française.

 

Elle meurt dans la Ville éternelle en 1689 en léguant tous ses biens au cardinal Azzolino auquel elle a voué un amour durable... et platonique. Le pape, en reconnaissance de sa conversion, lui accorde (contre sa volonté) des funérailles grandioses et une sépulture à l'intérieur même de la basilique Saint-Pierre de Rome.

 

La reine a laissé plusieurs ouvrages en français dont ses Mémoires. Mais sa notoriété actuelle est surtout due à l'interprétation au cinéma de son personnage, ô combien romanesque, par sa compatriote, «la Divine» Greta Garbo.

Histoire de Femmes - Marie Stuart -

Publié à 15:42 par acoeuretacris Tags : histoire femme
Histoire de Femmes - Marie Stuart -
 
 
Le 8 février 1587, Marie Stuart est décapitée. À seulement 44 ans, l'ancienne reine d'Écosse et de France arrive au terme d'un destin aussi tragique qu'exceptionnel.
 
Tragédie française
 
 
L'héritière des Stuart est devenue reine d'Écosse trois jours après sa naissance, à la mort de son père Jacques V.
 
 
La régence est assurée par sa mère, Marie de Guise, dont les frères animent à la cour le parti catholique et anti-anglais. Ils obtiennent de fiancer la petite reine au fils aîné du roi de France Henri II, le futur François II.
 
À peine âgée de six ans, Marie prend donc un bateau pour la France. Plongée dans une cour raffinée, la princesse devenue jeune fille s'attire les éloges de Ronsard. Elle épouse le Dauphin en 1558 et signe un acte secret par lequel elle promet de céder à la France ses droits sur l'Écosse... et l'Angleterre si elle venait à mourir sans enfant !
 
L'accession au trône de François II, en 1559, renforce l'influence de la famille de Guise à la cour. Il s'ensuit une rivalité de plus en plus aiguë entre les Guise et le parti protestant, dont découleront de longues et dramatiques guerres de religion.
 
 
Mais François II, de santé fragile, meurt à 17 ans, le 5 décembre 1560, après un règne de moins de deux ans. La jeune reine doit s'en retourner à regret dans le pays de son père.
 
 
Tragédie écossaise
 
Marie Stuart retrouve un royaume déchiré par la Réforme et les perpétuelles dissensions entre chefs de clans.
 
En dépit de nombreuses offres de mariage de grands princes étrangers, elle se laisse séduire par son cousin, le sémillant - et catholique - lord Darnley. Le choix est désastreux. Le beau lord ne manque pas une occasion d'humilier son épouse et s'attire la haine unanime de l'aristocratie.
 
Lord Darnley meurt dans un attentat à la bombe le 9 février 1567, quelques jours après la naissance de son fils et héritier. Marie se remarie aussitôt avec l'instigateur du crime, le comte de Bothwell, fournissant ainsi un prétexte de soulèvement à la noblesse protestante.
 
Chassée du trône par ses sujets écossais, elle abdique au profit de son fils et se place sous la protection de sa cousine, la reine d'Angleterre Elizabeth 1ère, de la dynastie des Tudor, dont elle n'a pourtant jamais reconnu la légitimité !
 
Tragédie anglaise
 
Craignant une sédition des catholiques anglais, la reine d'Angleterre fait emprisonner son encombrante cousine. Dans sa prison, Marie Stuart participe à plusieurs complots ourdis par les «papistes» pour la faire monter sur le trône.
 
Elizabeth 1ère, qui n'a pas enfanté d'héritier, la fait finalement condamner à mort et décapiter. Ayant triomphé de tous ses ennemis, la reine n'en lègue pas moins sa couronne au fils de Marie Stuart et lord Darnley, qui règne depuis plusieurs années déjà sur l'Écosse sous le nom de Jacques VI.
 
Par réalisme, Jacques VI s'était très tôt détaché de sa mère. En devenant roi d'Angleterre, il prend le nom de Jacques 1er et inaugure la dynastie des Stuart.

Voyage... Bora-Bora.Polynésie française

Publié à 14:17 par acoeuretacris Tags : voyage borabora
Voyage... Bora-Bora.Polynésie française
Polynesie française

Les 120 îles qui constituent la Polynésie française sont dispersées sur un espace maritime de 5 500 000 km2. Alors que Tahiti est la plus grande des îles, Bora-Bora est sans conteste la perle du Pacifique.

Ile volcanique, Bora-Bora fait partie des Iles sous le Vent. Cet atoll, échancré d’étroites baies, culmine à 700 m d’altitude.


Destination touristique, la Polynésie française est un ensemble d’îles qui ont toutes un point commun : elles s’enfoncent petit à petit dans l’océan.

Panorama de la Polynésie française

La Polynésie française est une collectivité d’Outre-mer située en plein cœur du Pacifique sud, à égale distance de l’Australie et de l’Amérique.
Elle est constituée de cinq archipels :

  • Les îles Marquises
  • Les îles Tuamotu
  • Les îles Gambier
  • Les îles Australes
  • Les îles de la Société (avec Tahiti), elles-mêmes réparties en îles Sous-le-Vent et en îles du Vent

 

 

Vue aérienne de la Polynésie. Image thelastminute

Le chef-lieu est Papeete.

Marché central de Papeete.

La Polynésie, littéralement « îles nombreuses », est née des volcans qui se sont peu à peu transformés en atolls.
Moorea, Bora-Bora ou Tahiti font partie du groupe d’îles traditionnellement appelé « îles hautes » par les navigateurs.
Tahiti est né de deux grands massifs volcaniques et s’élève à plus de 2000 m au-dessus de la mer.

Tahiti. Image thelastminute

En avion, on repère ces îles hautes grâce aux nuages d’orage qui s’accumulent au-dessus des montagnes et éclatent en pluies torrentielles.
On estime que Tahiti s’est formé il y a 400 000 ans et Bora-Bora il y a 3,4 millions d’années.

Moorea. Baie de Cook. Image Jean-Sébastien Roy

En Tahitien, Bora-Bora s’appelle "Pora Pora" (première née). L'île est passée sous protectorat français en 1842.
L’île est entourée par l’un des plus beaux lagons du monde. Les récifs de coraux abritent une incroyable biodiversité.

Bora-Bora. Image Rachel the Cat

Ces îles sont un véritable paradis pour les amateurs de plongée sous-marine. Le plus haut site est le mont Otemanu au centre de l'atoll (727 m).
Le nourrissage des raies et des requins pointes-noires est l’une des dernières attractions touristiques.

Nager avec les requins. Image SF Brit

Les bungalow sur l‘eau permettent d’admirer les fonds marins grâce à des planchers en verre.

Bora Bora. Image Benoit Mahe

La plupart des îles Sous-le-Vent ont un relief accentué et sont souvent entourées de récifs de coraux. Les autres atolls issus de formations coralliennes sont beaucoup plus plats comme Tuamotu.
Toutes bénéficient d’un climat tropical océanique avec une température moyenne d’environ 25° C.
Les risques cycloniques sont importants.

Le peuplement de la Polynésie

En Polynésie française, le peuplement n’est attesté qu’à partir du IIe s. avant notre ère. D’origine asiatique, il s’agissait de populations n’hésitant pas à s’installer dans de nouvelles îles lorsque la croissance démographique limitait les ressources disponibles.

Bora-Bora. Image Jimg944

Les premiers Européens découvrent certaines îles de la Polynésie dès le début du XVIe siècle. 250 ans plus tard, les expéditions scientifiques et militaires se multiplièrent.
Parmi les explorateurs, citons Samuel Wallis, Louis Antoine de Bougainville, James Cook, La Pérouse et Dumont d’Urville.

Vue du Mont Otemanu. Image Rachel the Cat

Des missionnaires protestants, puis catholiques, s’installent alors pour évangéliser les populations.
La réputation paradisiaque de ces îles lointaines, qu’illustreront plus tard les toiles de Paul Gauguin, commence à se répandre.

Polynésie. Vue aérienne de Maupiti. Image SF Brit

La colonisation a favorisé l’enracinement d’Européens et le métissage. Les Mélanésiens constituent aujourd’hui les deux tiers de la population, les « Demis » (métis) environ 15 %, et les Européens, métropolitains compris, 15 %.
Les 5 % restants sont des Asiatiques, essentiellement des Chinois.

Papeete compte plus de 100 000 habitants. Il y a une concentration urbaine tandis que les campagnes et la plupart des îles se vident.

L’action de la Métropole en Polynésie

La métropole a ignoré pendant longtemps cette colonie. Les choses ont changé avec les deux guerres mondiales.

Tahiti. Papenoo valley. Image Jean-Sébastien Roy

En août 1914, les cuirassés allemands Scharnhorst et Gneisenau bombardent Papeete et, deux ans plus tard, un contingent de 1 100 soldats polynésiens est envoyé sur le front.

Durant la Seconde guerre mondiale, un bataillon du Pacifique est constitué, qui participe à la campagne d’Italie, puis au débarquement de Provence.

Une base américaine est installée à Bora-Bora à partir de 1942 et y demeure jusqu’en 1946.

Bora Bora. Image Tensaibuta

La Polynésie devient territoire d’outre-mer (T.O.M.) en 1946. Une assemblée représentative est mise en place en 1952.
L’adoption de la loi-cadre Deferre en 1956 conduit à l’autonomie interne l’année suivante, sous le nom nouveau de Polynésie française.

Lagon turquoise de Bora-Bora. Image Rachel the Cat

Pour faire face à la pression des indépendantistes, son statut est modifié à plusieurs reprises (1977, 1984, 1996 et 2004) dans le sens d’une autonomie croissante.

Les amateurs de plongée sous-marine peuvent admirer en Polynésie les tortues marines. Image SF Brit

L’urbanisation a été accélérée, dans le cas de la Polynésie française, par l’implantation du Centre d’expérimentation du Pacifique (C.E.P.) à partir de 1963.

Vue du Mont Pahia. Image Rachel the Cat

Le C.E.P. a amené avec lui militaires et civils métropolitains, a créé des emplois, a distribué des revenus, a favorisé le commerce et les services, a augmenté les recettes du budget local. Si le P.I.B. par tête a connu un véritable bond, les exportations traditionnelles (vanille et surtout coprah) se sont effondrées et le commerce extérieur est devenu totalement déséquilibré.

Bora-Bora. Image SF Brit

La production est aux trois quarts assurée par les services, administration comprise. Cette dernière, hypertrophiée, employait en 1996 le tiers de la population active.
L’arrêt définitif des essais nucléaires en 1996 et le démantèlement du C.E.P. pose le problème de l’avenir économique de la Polynésie française.

Voyage... Les chutes du Niagara -

Publié à 13:53 par acoeuretacris Tags : voyage chute niagara
Voyage... Les chutes du Niagara -
En dévalant une falaise entre les lacs Erié et Ontario, le Niagara crée de fantastiques chutes d’eau (Niagara Falls) dont la majesté attire chaque année environ 12 millions de touristes.
Les chutes du Niagara ne sont pas exceptionnelles par leur hauteur, 52 m, mais par leur ampleur et surtout la puissance phénoménale de l’eau qui s’y engouffre.
L’île américaine de Goat Island divise la rivière en deux bras. A l’Est, se situent les chutes américaines, larges de 300 m, et à l’Ouest les chutes canadiennes, Horseshoe Falls, en forme de fer à cheval.

Rainbow bridge permet de passer du Canada aux Etats-Unis tout en admirant les chutes du Niagara.

Géographie

Les chutes du Niagara se situent à la frontière entre les Etats-Unis, Etat  de New York et le Canada, dans l’Ontario. Sur la rive américaine de la rivière se trouve la ville industrielle de Niagara Falls tandis que  la rive canadienne est consacrée au tourisme.

Chutes du Niagara. image Derek Purdy
Il ne s’agit pas en fait d’une chute mais d’un ensemble de chutes :

  • Horseshoe Falls « fer à cheval » qui correspondent aux chutes canadiennes
  • American Falls qui correspondent aux chutes américaines
  • Bridal Veil Falls « voile de la mariée », du côté américain qui sont des chutes beaucoup moins importantes

 

Horseshoe Falls. Image Christopher Chan

La fougue des chutes du Niagara est unique avec un débit estimé à plus de 2 800 m³ par seconde.
A la dernière époque glaciaire, le Niagara rongeait les roches schisteuses à la base de la falaise puis sapait la couche de calcaire dure du sommet.

American falls. image Christopher Chan

L’érosion a depuis fait reculer la chute de 11 km, creusant la gorge que nous pouvons admirer aujourd’hui.
Cette érosion continue aujourd’hui et la conservation des chutes demandent des moyens gigantesques. Les techniciens peuvent ralentir l’érosion mais pas la stopper. Les chutes du Niagara vont donc continuer tout doucement à reculer.

Chutes du Niagara. Image Scott Kinmartin

Actuellement, les aménagements captent, en amont des chutes, jusqu’à 75% des eaux de la rivière pour alimenter les centrales hydroélectriques américaines et canadiennes.

Anecdotes

Le premier témoignage de l’existence des chutes nous vient du père Louis Hennepin, un récollet qui, en 1678, accompagnait l’explorateur Cavelier de La Salle sur le lac Ontario.

Le Niagara. Image Diego 3336

A la fin du 19e siècle, des aventuriers venaient jusqu’aux chutes pour défier la mort. En 1859, le funambule Blondin, transporta son impresario sur ses épaules, suspendu sur un fil au-dessus des chutes.

Chutes du Niagara. Image Mishiru

D’autres tentèrent le même exploit devant un public avide de sensationnel et beaucoup se noyèrent. Certains essayèrent même de descendre les chutes dans des embarcations.

Tourisme

Les chutes du Niagara sont un spectacle inoubliable et notamment la nuit, grâce aux lumières multicolores qui rendent le spectacle féerique.

Horseshoe falls. Spectacle féerique nocturne. Image Old Shoe Woman

Des bus font une vingtaine d’arrêts le long de Niagara Parkway et emmènent les touristes jusqu’au parc Queenston Heights.

Niagara Glen. Un sentier descend jusqu'au bord de l'eau tumultueuse. Image Pbeens

La promenade de Rainbow Bridge à Table Rock est à faire absolument. Le trajet qui dure un peu moins de 2 km permet d’admirer Queen Victoria Park puis de se retrouver face aux chutes américaines.
On continue ensuite sur Table Rock qui borde la chute canadienne.

Rainbow bridge qui relie les Etats-Unis au Canada. Image Ricmcarthur

Si le temps le permet, il ne faut pas rater la ballade en bateau qui longe la chute américaine et s’immobilise devant la chute canadienne.

Ballade sur les eaux tumultueuses du Niagara. Image Joesflickr

Les frissons sont garantis au milieu du tourbillonnement furieux des eaux. Prévoyants, les organisateurs prêtent des imperméables.

White Water Boardwalk. Un ascenseur mène au fond de la gorge puis on accède à l'eau tumultueuse par une passerelle. Image Geff Rossi

Si vous voulez avoir un point de vue unique sur les chutes, il faut vous rendre sur la tour Skylon, à 236 m au-dessus de la rivière.
La vue panoramique est vraiment splendide.

Les chutes canadiennes en forme de fer à cheval. Image Mjb84

Parmi les autres attractions à ne pas manquer, citons la nacelle  qui vous amène au-dessus des impressionnants tourbillons.

Animaux - articles divers - La véritable histoire de...

Publié à 13:37 par acoeuretacris Tags : divers animaux
Animaux  - articles divers - La véritable histoire de...
La véritable histoire de Winnie l'Ourson

Tous les enfants adorent Winnie l’ourson  (Winnie-the-Pooh). Cet ours a été créé en 1925 par Alan Alexander Milne et est rapidement devenu un personnage célèbre de la littérature pour enfants.

Les droits des livres ont été achetés par Walt Disney en 1961 qui a sorti plusieurs films d’animation sur le thème des aventures de Winnie l’ourson.

Cependant, cet ours a bien existé. De son vrai nom Winnipeg, cet ours noir a eu un destin peu commun.

Winnipeg

Winnipeg est un ourson femelle découvert sur le fleuve de White River au Canada par un éclaireur du fort Garry Horse, un  régiment canadien de cavalerie.
Le soldat a ramené l’ourson à la caserne où le lieutenant vétérinaire Harry Colebourn l’a racheté pour quelques dollars.


Baptisé Winnipeg ou Winnie, l’ourson s’est pris d’affection pour son nouveau compagnon. De forts liens d’affection se sont noués entre l’homme et l’animal.

Winnie et le lieutenant Colebourn

Winnie est rapidement devenu un objet de curiosité et aussi d’amusement dans la caserne.
La Première Guerre mondiale éclatait alors en Europe. Lorsque le régiment a été désigné pour partir se battre en Europe, Winnie est devenue la mascotte officieuse du régiment et a suivi les soldats en Angleterre.

Malheureusement, le régiment devait s’embarquer pour se battre en France. Harry Colebourn, en désespoir de cause, a dû confier l’animal au zoo de Londres.


Il s’était alors promis de revenir et de ramener son compagnon à la fin de la guerre au Canada.

Winnie et le lieutenant Colebourn

Par chance, le lieutenant  devenu capitaine sorti indemne de la guerre. Cependant, il décida que finalement Winnie était bien soigné et très aimé au zoo et qu’il valait mieux l’y laisser.
Plus tard, Harry Colebourn a confié qu’il avait souvent regretté sa décision car Winnie lui manquait.

Winnipeg a fini ses jours tranquillement au zoo de Londres.
La vraie histoire de Winnie a été portée à l’écran en 2004 dans un film appelé “Un ours nommé Winnie”.

DVD "Un ours nommé Winnie"

Une statue de Winnie et du capitaine Colebourn a été érigée dans le parc d’Assiniboine à Winnipeg en mémoire de cette belle histoire.

De Winnipeg à Winnie l’ourson

C’est le dramaturge et journaliste Alan Alexander Milne qui s’est le premier inspiré de l’histoire de Winnipeg pour créer son personnage de fiction.

Son fils Christopher a rencontré Winnipeg au zoo de Londres en 1924 et s’est prit d’affection pour lui.
Son père a inventé les personnages qui entourent l’ours en s’inspirant des peluches de son fils.

Winnie et Christopher Milne au zoo de Londres en 1924

La première aventure de Winnie a été publiée en décembre 1925 et diffusée dès le lendemain à la radio de la BBC.
Tous les dessins sont l’œuvre de E.H. Shepard.
Winnie est devenu célèbre au cinéma grâce à Walt Disney. Le premier film est sorti en 1966 sous le titre de Winnie l'ourson et l'arbre à miel puis un deuxième en 1968, Winnie l'ourson dans le vent, qui reçut l'Oscar du meilleur court métrage d'animation.

Winnie l'ourson de Walt Disney

Winnie est toujours entouré de ses amis : Jean-Christophe, Tigrou, Porcinet, Coco Lapin, Maître Hibou, Grand Gourou et Petit Gourou, Bourriquet.
Tous ces sympathiques personnages vivent dans la Forêt des Rêves bleus.

Winnie l'ourson et ses amis

Depuis, les films se sont succédés pour le plus grand plaisir des petits comme des grands.

Animaux - articles divers - Le 7ème sens...

Publié à 11:38 par acoeuretacris Tags : divers animaux
Animaux  - articles divers - Le 7ème sens...
Le 7ème sens des animaux télépathes

Les manifestations de la télépathie chez les animaux sont très nombreuses. Elles ont été testées dans des conditions très rigoureuses par quelques scientifiques qui s’intéressent au sujet.
Rupert Sheldrake, un chercheur britannique, s’est spécialisé dans la parapsychologie des animaux. Il a regroupé dans un ouvrage tous les témoignages et les expériences qui démontrent sans ambiguïté que les animaux possèdent un 7ème sens.

N’kisi, le perroquet qui lit dans les pensées

N’kisi est un perroquet gris africain qui appartient à une artiste peintre de New York. A 4 ans, il maîtrisait déjà environ 700 mots.

Puis, sa propriétaire s’est rendue compte que son perroquet réagissait de manière spécifique à certaines de ses intentions ou pensées.


Par exemple, alors qu’elle est tranquillement assise et qu’elle pense manger ou aller prendre une douche, N’kisi se met à faire des commentaires du type « Tu veux casser la croûte ? » ou « Tu vas te doucher ».

Alors qu’elle prend le téléphone pour appeler un ami dénommé « Rob », elle se rend compte que son numéro est dans un carnet, le perroquet avant même que le numéro soit composé dit « Salut Rob ! ».

630 incidents de ce type ont été notés sur un carnet sur une période de 2 ans. Aimée Morgana s’est donc décidée à contacter Rupert Sheldrake.

Perroquet gris du Gabon. Image Singer photos

Une série d’expériences ont été menées. Isolée dans une pièce, Aimée doit ouvrir une à une des enveloppes contenant des images, correspondant à un vocabulaire maîtrisé par le perroquet.
L’animal et sa propriétaire sont filmés en continu. Cette dernière se concentre deux minutes sur l’image puis passe à la suivante.


Si l’image représente des fleurs, N’Kisi dit : « c’est une image de fleurs ». Une autre image qui montre deux femmes en bikini inspire le perroquet par « Regarde mon joli corps tout nu ».
Dans ces conditions, le chercheur a montré que le perroquet commentait chaque image dans des proportions nettement supérieures au simple hasard.

N’kisi maîtrise aujourd’hui plus de 950 mots. Mais, surtout, il use de notions aussi abstraites que le passé, le présent ou le futur.

Le 7ème sens des chiens et autres animaux de compagnie

On sait que certains chiens réagissent avant les crises d’épilepsie de leur maître, et peuvent ainsi l’en avertir.
Le même phénomène se produit chez des patients diabétiques avant une crise d’hypoglycémie.
Il existe de nombreux phénomènes encore inexpliqués dans le comportement des animaux. On ne parle pas du fameux 6ème sens qui est déjà reconnu.


Il est démontré que les animaux pressentent les catastrophes naturelles par exemple.
A cet égard, tout est loin d’être clair d’ailleurs. Quand il s’agit de séisme, la théorie officielle veut que les animaux soient sensibles aux vibrations terrestres ou aux modifications du champ électrique.
Mais, cette hypothèse ne tient pas toujours. En 1963, en Italie, les animaux se sont mis à avoir un comportement inhabituel. Ils étaient très nerveux et agités.


Le soir même, un glissement de terrain a détruit le barrage de Vajont, provoquant une vague qui a englouti la vallée et détruit une ville entière, faisant plus de 2 000 morts.
Parmi les expériences les plus étonnantes menées par R.Sheldrake, certaines portaient sur la capacité des chiens à anticiper le retour à la maison de leur maître.


Ces expériences ont fait l’objet d’un reportage du magazine « Envoyé spécial » diffusé il y a quelques années.
Le reportage montrait sur deux écrans, d’un côté le chien resté à la maison, de l’autre la maîtresse à l’extérieur.


On a pu voir le chien réagir dans la fraction de seconde à la décision prise par sa maîtresse de rentrer à la maison alors qu’elle faisait ses courses.


Le chien s’est mis à japper et à se poster à la fenêtre.

Photo montage Sciences et Avenir HS N°119

Ce test a été réalisé une trentaine de fois sur plusieurs mois. Le hasard ne peut en aucun cas expliquer le comportement du chien.
Il réagit spécifiquement chaque fois que sa maîtresse est sur le chemin du retour sans qu’aucun indice ne vienne l’aider. Bien évidemment, l’heure de retour était modifiée à chaque test.

Des capacités extrasensorielles ?

Ces comportements ne peuvent être niés mais comment les expliquer ?
L’hypothèse d’un sens très aiguisé n’est pas suffisante. Il semblerait qu’une communication télépathique puisse s’établir entre hommes et animaux.
Cela va à l’encontre des lois physiques connues. Pourtant, dans certains cas, il semblerait que la pensée puisse contraindre ces lois physiques.


Du moins, c’est l’avis d’un chercheur français qui souhaite conserver l’anonymat car, en France, ce type de recherche n’est pas « apprécié ».

Ce docteur ès science spécialiste en biologie poursuit malgré tout des recherches sur les échanges télépathiques entre animaux.
Certaines personnes sont douées d’un pouvoir extrasensoriel. Bien que la science ne reconnaisse pas officiellement cette capacité, il est indéniable que nous ne savons quasiment rien du fonctionnement du cerveau.

Si cette capacité ne demande qu’à être développée chez l’homme, il est très probable qu’elle soit également latente chez les animaux.


Comme pour l’être humain, certains animaux démontrent des capacités hors norme. Peut-être qu’un jour, l’ensemble de la communauté scientifique acceptera de remettre en cause les lois fondamentales de la physique et de la biologie.

Animaux - articles divers - migration...

Publié à 11:29 par acoeuretacris Tags : divers animaux
Animaux  - articles divers - migration...
Migration et sens des animaux


La vie animale est souvent rythmée par des migrations. Certains animaux risquent leur vie en franchissant d’énormes distances. Ce phénomène migratoire se répète aux mêmes périodes. Les mécanismes innés qui permettent aux animaux de se diriger demeurent encore bien mystérieux.

Si les sens humains sont limités, ceux des animaux sont nettement plus développés. Ils vivent dans un monde qui nous est étranger.

Il nous est difficile de comprendre le fonctionnement de sens que nous ne possédons pas. Pourtant, pour comprendre les mécanismes migratoires, il nous faudra également percer le mystère de ce « sixième sens » des animaux.

Migration et champ magnétique

On sait que les oiseaux qui voyagent de nuit se guident grâce à la Lune ou les étoiles. Mais, qu’arrive t-il quand le ciel est couvert ?
S’orientent-ils grâce au magnétisme terrestre ? En effet, la Terre est un aimant qui n’est pas très stable, ni très puissant. Les deux pôles magnétiques sont reliés par un champ magnétique dont la puissance varie d’une façon systématique.


Il est donc concevable que les animaux puissent s’en servir pour se guider.

Mais, il reste à comprendre comment. Ce champ magnétique est si faible que l’homme doit utiliser la boussole pour le détecter. Il semblerait que les animaux possèdent une sensibilité magnétique naturelle.

Au printemps, les grues cendrées (Grus grus) volent d'Afrique du Nord ou d'Espagne jusqu'au nord de l'Europe. Elles font toujours halte dans les mêmes sites . Image Lip Kee

Si on place des rouges-gorgesen cage peu avant l’époque de la migration, ils se perchent systématiquement dans la direction de leur destination saisonnière.

Pourtant, l’environnement est vide de toutes informations. Par contre, si on perturbe le champ magnétique autour d’eux, ils sont désorientés.

Très beau portrait d'un rouge-gorge. Image Keven Law

En 1976, on a découvert entre les yeux des pigeons voyageurs la présence d’un tissu spécial riche en parcelles de magnétite.


Cette pierre naturelle était utilisée par les premiers marins pour se diriger.

Ces parcelles permettent à l’oiseau de détecter les variations du champ magnétique. Mais, nous ne savons pas si ces « détecteurs » sont réellement utilisés pour les longs déplacements car nul système nerveux de liaison n’a été découvert.
Une chose est certaine : si on fixe des aimants sur le dos du pigeon, il s’égare.

La migration des baleines

Le magnétisme joue un rôle plus important chez les oiseaux que chez les mammifères. Cependant, certains mammifères marins comme la baleine semblent également s’orienter grâce au champ magnétique.

Baleine à bosse en plein saut.

Les baleines, comme certains oiseaux, accomplissent les plus longues migrations du règne animal.
Après ce périple de plusieurs milliers de kilomètres, elles s’accouplent ou donnent naissance à leurs petits.
La précision de la navigation des baleines lors de leurs migrations annuelles pose encore bien des questions.
Il semble déjà prouvé que ces mammifères sont capables, grâce à la sensibilité de leur peau, de ressentir la variation de température de l’eau.

Ainsi, elles peuvent identifier les différentes zones qu’elles traversent.

D’autre part, des particules de magnétite sont présentes dans la boîte crânienne de la baleine à bosse.
Elles pourraient faire office de boussole interne.
Aujourd’hui, de nombreux scientifiques pensent que les baleines, comme les oiseaux, sont capables de percevoir les forces magnétiques terrestres.

Les échouages des baleines et d’autres cétacés pourraient être dus en partie à des modifications ponctuelles du champ magnétique de la Terre.

La magnétite chez les abeilles

Les abeilles possèdent également de la magnétite. Elles ne s’en servent pas, comme les oiseaux, pour s’orienter dans l’espace mais dans le temps.

Une reine. Image Aussie Gall

La magnétite leur permet en effet de s’accorder aux variations quotidiennes du champ magnétique et de garder un rythme biologique malgré l’obscurité de la ruche et l’absence de tout repère visuel normal.

L’odyssée de Gaston

Les animaux possèdent incontestablement des sens qui leur permettent de s’orienter. L’odorat joue certainement un rôle très important chez les mammifères.

Cependant, il ne peut pas tout expliquer.

Des milliers de chiens et de chats disparaissent chaque année et on ne les retrouve jamais. Cependant, régulièrement un chat ou un chien rentre chez lui après avoir parcouru un véritable périple.
C’est le cas du berger allemand d’un certain Doug Simpson qui perdit Nick dans le désert de l’Arizona.

Quatre mois après, le chien se hissa péniblement dans sa voiture, garée à Selah, Etat de Washington, à plus de 1 500 kilomètres de là.

L’odyssée de Gaston reste également inexplicable. Ce chat de 16 mois, pour retrouver sa maîtresse, a parcouru en 1985 500 kilomètres.

Gaston et sa maîtresse

Gaston était tatoué et il n’y a donc aucune erreur d’identification de l’animal.
Certains comportements restent vraiment mystérieux. On ne peut que supputer que l’attachement affectif soit à la base de ces exploits.

Est ce du aux pouvoirs télépathiques que possèdent certains de nos compagnons ????

Huberta, l’hippopotame nomade

D’après les zoologistes, l’hippopotame est plutôt pantouflard et quitte rarement les fleuves de sa jeunesse.

Pourtant, en 1928, une dame hippopotame baptisée Huberta se joua des certitudes scientifiques.

Elle décida de sortir de son marigot du Zoulouland, en Afrique du Sud, et entreprit un voyage qui dura 3 ans.

Elle parcourut ainsi 1 500 kilomètres. Elle devint célèbre, se promenant dans les champs de canne à sucre, sur les routes et les voies ferrées. Elle batifola dans les vagues près des stations balnéaires, fit une entrée remarquée au Country Club de Durban et s’invita dans les jardins des particuliers.

Le mémorial d'Huberta représentait l'animal, son fantôme et l'itinéraire suivi. Il a été détruit lors du séisme de 1989 qui a secoué la Californie . Sonya Zitkow

Son odyssée se termina tragiquement à cause de chasseurs stupides qui l’abattirent alors qu’elle se baignait tranquillement en 1931.

Pourquoi cet hippopotame a-t-il quitté son clan et son environnement ? Nul ne le sait.
Les animaux ont ainsi des réactions qui nous échappent totalement.

L’odorat chez les animaux et l’homme

L’homme a tendance à mépriser son odorat au profit des informations visuelles. Pourtant, avec un minimum d’entraînement, un bon parfumeur est capable de différencier 10 000 odeurs.

Dans notre quotidien, nous utilisons notre odorat sans vraiment en prendre conscience. Par exemple, nous savons reconnaître les odeurs spécifiques de nos proches.
Une simple odeur a le pouvoir d’évoquer tout un monde de souvenirs oubliés.

Le mâle maki catta, un lémurien, se bat d'une curieuse façon. Quand un rival veut lui voler sa "belle", il redresse la queue qui est très odorante. Le plus gêné des deux abandonnent le combat
Cependant, notre odorat est loin d’être aussi développé que celui des animaux. Le chien, par exemple, a une surface olfactive 50 fois plus importante que la nôtre.

Les substances odorantes que les animaux utilisent pour communiquer sont appelées "phéromones".
Les animaux d’une même espèce sont très sensibles aux messages chimiques de leurs congénères.

Pour retrouver l’endroit exact où ils vont frayer, les saumons se guident sur l’odeur de ceux de leur famille qu’ils détectent dès l’entrée de l’estuaire.
Si on leur bouche les narines, ils sont incapables de retrouver leur chemin.

Saumon de l'Atlantique (Salmo salar). image Kevin Lawver

Les messages chimiques servent aux animaux à s’orienter mais font également partie de tout un code sexuel.
Urine et excréments sont autant de messages olfactifs.
L’homme aurait-il, lui aussi, conservé certaines de ces caractéristiques ? Une substance chimique dérivée du musc, présent dans l’urine des mâles, permet d’attirer les femelles chez de nombreuses espèces animales.

Or, on trouve un produit chimique semblable dans l’urine masculine. Les hommes émettraient-ils sans le savoir une substance chimique ?

Quand les femelles bombyx du mûrier sont prêtes à s'accoupler, elles émettent une substance
chimique qui attire les mâles. Image Ksionic

Tout cela peut faire sourire mais nous savons que les animaux ne possèdent pas le monopole des aphrodisiaques « biologiques ».


Il a été prouvé, notamment, que les poils pubiens et ceux des aisselles permettent une meilleure évaporation des odeurs de notre corps et donc de leurs mystérieux messages.
Nous savons également que ce que nous appelons « l’amour » ne serait en réalité qu’une alchimie complexe dans laquelle les odeurs jouent un rôle important.

Il nous reste encore beaucoup à apprendre sur les sens des animaux mais également les nôtres. Pourquoi les poulets ont-ils des pigments ultraviolets dans les yeux ?
Percer tous ces mystères nous permettra certainement de mieux comprendre notre environnement.

Sorcier(es) et sorcellerie - Les grimoires - Plantes -

Publié à 10:47 par acoeuretacris Tags : sorciers grimoire plante
Sorcier(es) et sorcellerie - Les grimoires - Plantes -

Le grimoire des plantes

 

L'aubépine

 

Origine

Sous l'auspice lunaire, irrigués par l'Elément Eau, l'aubépine ou littéralement, l'épine blanche, était couramment utilisé par nos ancêtres les Gaulois pour calmer les palpitations et combattre l'insomnie. En Grèce, sa blancheur immaculée en fit une représentation de l'amour pur, fidèle, sincère des futurs mariés, à qui l'on offrait des branches, des rameaux ou des bouquets d'aubépines. Les chrétiens virent dans cet arbuste le symbole de la pureté qu'ils attribuèrent au Christ et à la vierge. Ainsi, l'aubépine eut toujours bonne réputation, des effets bénéfiques et protecteur.

 

Description

L'aubépine est de la famille des rosacées. Elle peut se présenter sous forme d'un buisson, ou sous celle d'un arbre bien épanoui. L'espèce Crataegus oxyacantha, également connue sous le nom « d'épine blanche », est un arbuste de 4 à 5 mètres de hauteur, très ramifié, épineux, aux feuilles ovales divisées en lobes et dentées. Ses fleurs, blanches, comportant cinq pétales, sont réunies en un ensemble appelé corymbe. En été, les fleurs donnent des fruits rouges comestibles, parfois nommés poirottes, un peu plus gros qu'un petit pois et qui contiennent deux ou trois graines. L'aubépine est commune en Europe tempérée, dans les bois, en plaine et en montagne.

 

Utilisation

Ses propriétés magiques touchent essentiellement la fertilité, la chasteté, le bonheur... A brûler régulièrement pour obtenir la protection de votre foyer et de votre couple. Ajoutez de la lavande pour améliorer ses effets. Une décoction d'aubépine est un tonique cardiaque qui renforce le coeur et les vaisseaux sanguin.