Monuments - La cathédrale de Chartres -

Publié à 14:57 par acoeuretacris Tags : monument cathédrale de chartres
Monuments - La cathédrale de Chartres  -
Magnifique forêt de colonnes de pierres, teintée à l’intérieur par de riches vitraux, Notre-Dame de Chartres est un monument historique majeur. 

Cependant, la cathédrale de Chartres présente encore bien des aspects mystérieux. En effet, certaines particularités semblent bien étranges pour une église chrétienne. 
 
L’origine de la cathédrale de Chartres 
 
 
Bien avant l’installation des chrétiens sur le site, celui-ci est déjà vénéré par les Gaulois. Le nom même de Chartres a, semble t-il, une origine culturelle car il pourrait provenir soit de « carns », nom donné aux autels de pierre utilisés par les druides, soit de « carnut-Is » qui signifie « lieu sacré des Carnutes », du nom des Gaulois habitant la région lors de la conquête romaine. 
Avant la première église, le site est occupé par un temple païen dans lequel s’ouvre un puit sacré d’environ 33 m de profondeur. 

La légende affirme que c’est dans ce puits, dit « des Saints-Forts », qu’ont été précipités les premiers martyrs chrétiens du lieu. 
 
Incendies et reconstructions 
 
 
En 1020, un premier incendie détruit la cathédrale. L’évêque Fulbert fait rebâtir le puits qui se trouve dans la crypte.
Par la suite, la crypte devient un lieu de prières à une Vierge noire nommée Notre-Dame-de-Sous-Terre.
Les malades affluent en espérant recouvrer la santé. On attribue des pouvoirs miraculeux à l’eau du puits.
 
Les autorités ecclésiastiques font cesser ces pratiques qu’elles jugent superstitieuses. Le puits est muré en 1654. 
En 1134, un nouvel incendie ravage la cathédrale. Les travaux reprennent pourtant. En 1144-1145, le portail royal est édifié dont les statues constituent un chef-d’œuvre de sculpture. 
 
 
 
La voûte de la cathédrale 
 
Mais, un troisième incendie éclate en 1194. Tout est alors entièrement détruit, sauf la façade et le portail royal.
Au milieu des décombres, on retrouve, intacte, une relique précieuse : le fragment de la chemise de la Vierge.
 
 
 
Encore une fois, les travaux reprennent. En moins de 30 ans, sous la conduite d’un homme dont on ignore le nom, le gros œuvre est achevé. 
 

Dès 1220, la nef et le chœur peuvent être utilisés pour les messes. 
 
 
 
Photo Cathédrale de Chartres 
 
C’est un véritable exploit étant donné l’ampleur des travaux et le résultat obtenu. 40 ans plus tard, l’édifice, complètement achevé, est dédié à Maris, patronne de Chartres, en présence de Saint Louis. 
 
Un livre ouvert pour l’éternité 
 
 
La cathédrale de Chartres est bien sûr un lieu de culte mais, elle se veut aussi, comme la plupart des églises médiévales, un catéchisme en images pour les illettrés. 
Ses statues, ses bas-reliefs, ses 2 600 m² de vitraux décorés offrent un résumé des conceptions théologiques de l’époque. 
 
 
 
Ci-dessous. Détail du portail royal. Au Moyen Age, les arts libéraux forment sept disciplines: grammaire, rhétorique et dialectique forment le trivium. Arithmétique, géométrie, astronomie et musique forment le quadrivium. Au dessus, la mère de tous les arts: la philosophie. Sur cette sculpture, on peut voir la représentation de la musique et de la grammaire. 
 
 
On peut y lire l’histoire du monde et de l’humanité selon les Livres saints. On peut également y découvrir les principaux évènements qui se sont déroulés entre la création de l’Univers (Genèse) et l’avènement du Christ (Nouveau Testament). 
 
 
Chartres est un livre de pierre destiné à instruire les pèlerins. 
 
 
 
Statues-Colonnes du Portail Royal 
 
Les vitraux de la cathédrale 
 
 
L’église développe une surface de 2 000 m² de vitraux qui sont considérés comme les plus beaux du monde.
Ils ont été réalisés dans la première moitié du 13e siècle. Sur les 177 verrières initiales, il en reste aujourd’hui 146.
 
 

Elles offrent une iconographie presque complète des deux testaments, des travaux et des saisons. Les plus belles pièces sont consacrées à Marie dont notamment la Vierge au sein nu de la nef centrale. 
 
 
 
Représentation de la vie sociale. Vitrail de Saint Jacques le Majeur: le marchand de fourrure 
 
Les vitraux ont été financés par des dons et répartis en fonction de la hiérarchie sociale des donateurs.
La noblesse et le clergé occupent les places d’honneur. Cependant, de nombreux travailleurs manuels sont représentés. Les vitraux constituent donc une véritable encyclopédie de l’artisanat de cette époque.
 
 
 
 
On ne sait pas exactement comment les artisans ont obtenu les admirables couleurs des plus belles verrières. Les couleurs sont rares et le résultat vraiment saisissant. 
 
 
 
Le décor insolite de Chartres 
 
 
Tout d’abord, l’orientation de la cathédrale est insolite. Elle est dirigée vers le nord-est alors que la plupart des églises sont tournées vers l’est c’est-à-dire vers la Palestine, berceau du christianisme. 
Cependant, cette anomalie peut s’expliquer par la nécessité de prendre appui sur les bases enterrées de l’ancien temple païen. 
 
Le décor de la cathédrale présente des particularités étranges pour une église chrétienne. 
Un peu partout dans l’église, on peut voir des symboles tels que des poissons ou des visages, gravés au burin dans les pierres. 

Quelques thèmes chrétiens pourtant fondamentaux sont totalement absents. Par exemple, on ne trouve nulle part de représentation de la Crucifixion. 
 
Par ailleurs, des thèmes astrologiques sont traités dans le décor de la cathédrale : les signes du zodiaque encadrent la grande scène de l’Ascension au tympan de la porte nord. 
 
Enfin, l’élément le plus énigmatique est certainement le labyrinthe. C’est un dessin incrusté dans le sol de la nef, constitué par onze anneaux de dalles noires qui s’enroulent pour former un parcours de plus de 260 m de long. 
 
 
 
Ce « chemin » conduit jusqu’au cœur du labyrinthe, jadis marqué par une plaque de cuivre gravée du combat mythique de Thésée et du Minotaure.
C’est tout de même un bien étrange motif, vous en conviendrez, pour une cathédrale.
 
 
Repères historiques 
  • 1189 : Troisième croisade menée par Philippe Auguste, Richard Cœur de Lion et Frédéric Barberousse 
  • 1191 : Reprise de Saint-Jean-d’Acre 
  • 1194 : Conflit entre Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste 
  • 1195 : Ouverture du chantier de la cathédrale de Chartres, après la destruction de l’ancienne église romane par l’incendie de 1194.  

Archéologie - Les mystères de l’art préhistorique

Publié à 14:41 par acoeuretacris Tags : archeologie
Archéologie - Les mystères de l’art préhistorique
Un cheval Harnaché ????

Etrange, la gravure de ce cheval qui semble véritablement harnaché alors que l’on sait que la domestication de cet animal ne se fera que très longtemps après la disparition de ces artistes qui ont œuvrés à Bernifal.

Les mystères de l’art préhistorique

Grotte de Bernifal

La découverte de la grotte Chauvet en 1994 a remis en cause la naissance de l’art préhistorique. Si cette grotte est célèbre, d’autres comme la grotte de Bernifal le sont moins. Pourtant, cette grotte révèle des gravures qui nous obligent à nous interroger sur notre propre évolution.

Une chronologie rassurante

C’est en 1879 que les première peintures rupestres sont découvertes. Devant les gravures de la grotte d’Altamira en Espagne, les préhistoriens restent sceptiques.
En effet, les peintures sont de véritables fresques artistiques qui leur semblent incompatibles avec les connaissances de ces hommes primitifs.


En 1940, la grotte de Lascaux permet aux chercheurs d’établir une chronologie des différents styles de l’art préhistorique.
A cette époque, les paléontologues pensent que les premières grottes ornées datent de – 23 000 ans et qu’il faut attendre – 15 000 ans pour voir apparaître les premières fresques peintes.

Bovin de la grotte de Lascaux. (Reproduction de la peinture originale).

Lascaux ( - 15 000 ans ) et Altamira ( - 12 000 ans) rentrent parfaitement dans cette chronologie.

Vache et cheval polychromes qui figurent dans l'une des frises principales. (Reproduction de la peinture originale).

Des découvertes bouleversantes

Toutes les certitudes ont été balayées avec les découvertes successives des peintures d’Arcy sur Cure en 1990, de la grotte Cosquer en 1991 et de la grotte Chauvet en 1994.
Datée au carbone 14, la grotte Cosquer remonte à – 28 000 ans. Les peintures racontent les grandes chasses des âges glaciaires.
On y voit des petits chevaux, des pingouins, des méduses ainsi que d’étranges empreintes de mains décalquées à l’ocre rouge.
En 1995, nouveau coup de théâtre dans le petit monde des préhistoriens. La grotte Chauvet, découverte un an plus tôt, est datée de – 33 000 ans.

Ce qui est important dans toutes ces découvertes c’est que les paléontologues ont toujours affirmé que l’art préhistorique s’était amélioré au fil du temps. Pour l’espèce humaine, il est logique de penser en terme « d’évolution ».
On part toujours du plus « primitif » pour aller vers le plus « évolué ».

Malheureusement, cette théorie est totalement balayée par ces découvertes.

Une évolution mise à mal

La grotte Chauvet ne s’affirme pas uniquement comme la plus ancienne mais également comme la plus élaborée artistiquement.
Face aux superbes fresques, il est évident que les artistes étaient au firmament de leur art et non à ses balbutiements.
La vieille théorie qui prétendait que des millénaires avaient été nécessaires à la gestation de l’art est donc devenue périmée.
Les chercheurs ont bien dû admettre que ces peintures étaient parmi les plus élaborées.

A travers son bestiaire de près de 350 animaux parfaitement reproduits, on constate une parfaite maîtrise artistique.
Quand on sait que la grotte Chauvet est de peu postérieure à l’arrivée de l’homme de Cro-Magnon et qu’elle aurait été décorée à une époque ou Cro-Magnon et Néandertaliens coexistaient, on ne peut que s’interroger.

De qui ces hommes tenaient-ils leur art ? Pourquoi les peintures de grottes plus récentes montrent-elles une moins bonne maîtrise des techniques de dessin ?

Le mystère de la grotte de Bernifal

La grotte de Bernifal, située sur la commune des Eyzies en Dordogne ( France ), est mondialement renommée pour ses 110 gravures et peintures rupestres, notamment un magnifique mammouth tracé à l'argile. Les mammouths sont d'ailleurs les figures dominantes dans cette grotte.
On attribue de manière globale les peintures au Magdalénien.
Cette grotte a été découverte en 1902. Elle est toujours restée privée et a été classée au patrimoine mondial de l'Unesco.

Mammouth de la grotte de Bernifal (Capture d'écran Documentaire sur l'art préhistorique. Diffusé sur Arte)

Mais on décrit moins un dessin qui semble montrer un dinosaure affrontant un mammouth. Cette peinture est troublante. Bien sûr, quand on regarde l'original peint sur la grotte, l'image d'un dinosaure ne saute pas aux yeux.

Il faut observer avec attention une photo pour y détecter un animal "insolite". Difficile d'affirmer qu'il s'agit bien d'un dinosaure et peut-être qu'il ne s'agit que d'une simple question d'interprétation.


D'autres mystères sur l'art préhistorique reste totalement inexpliqué. On peut citer les pétroglyphes anciens retrouvés en Amérique du Nord.

Plus de questions que de réponses

Qui étaient ces artistes ? De qui tenaient-ils leur art ? Pourquoi peignaient-ils ces fresques ?

Pour qui ces gravures étaient-elles destinées ? Comment des hommes dits « primitifs » ont-ils pu peindre un cheval harnaché ?

Il paraitrait que....Vous ne verrez pas dans les livres officiels certaines gravures que l’on pourrait ranger dans la catégorie de celles qui dérangent. Cela évite sans doute de se poser des questions embarrassantes.

Archéologie - Préhistoire - L'art du Néolithique -

Publié à 13:44 par acoeuretacris Tags : archeologie
Archéologie - Préhistoire - L'art du Néolithique -
Au Néolithique, l'art prend des formes diverses grâce aux sculptures et à la céramique.

La civilisation Néolithique se définit surtout par l’invention de la pierre polie. L’artiste néolithique se caractérise, lui, par ses talents dans le domaine de la céramique.

Cette méthode de fabrication n’est pas nouvelle mais est largement perfectionnée pendant cette période.

Des techniques qui se perfectionnent

Au début du Néolithique (- 10 000 ans), la technique de la céramique n’en est qu’aux balbutiements. Les formes sont simples et sans aucune décoration.

Le tour du potier n’a pas encore été inventé et l’on façonne l’argile comme on peut.


Céramique peinte. IVe millénaire. (Musée d'Israël).

Rapidement, la technique s’affine. L’âge d’or de la céramique se situe au Néolithique moyen (vers – 5 000 ans).

Par contre, à partir du Néolithique récent (vers – 4 000 ans), la qualité de la céramique se dégrade. Il est probable que l’homme se préoccupe alors d’avantage de problèmes de production que de l’art.

La sculpture néolithique

Il semble que les premières sculptures néolithiques soient liées aux pratiques funéraires. L’inhumation se fait dans le sous-sol des maisons.

Après une période de latence afin que le corps se soit décomposé, la fosse funéraire était rouverte et le crâne en était extrait.

Certains de ces crânes recevaient alors des traitements particuliers : les traits du visage étaient reconstitués à l’aide de plâtre.


Crâne de Jéricho. VIIème millénaire. Jérusalem. (Musée des Antiquités)

Tous les membres d’une même communauté ne bénéficiaient pas du même respect.

Par exemple, on constate que les enfants de moins de 15 ans étaient ensevelis dans l’équivalent de nos fosses communes.
Contrairement à aujourd’hui, l’enfant d’une manière générale ne bénéficiait d’aucun statut privilégié.


Tête de femme. A Jéricho, les crânes humains font l'objet d'un véritable culte. Ils peuvent être décorés ou servir de support pour un modelage au plâtre. Les coquillages incrustés au niveau des orbites et la peinture rouge soulignent le réalisme. Jérusalem. (Musée des Antiquités)

Toutes les sculptures ne sont pas liées aux rituels funéraires. Les représentations féminines sont très abondantes.
Au début du Néolithique, certaines de ces statuettes sont très proches des Vénus du Paléolithique.


Les figures féminines sont très abondantes au néolithique (Museum of Anatolian Civilization) .

Peu à peu, la femme est représentée de manière plus stylisée et les formes abstraites apparaissent.


Le Penseur en terre cuite. IVème millénaire. Roumanie. Cette statuette a été trouvée dans une tombe. On n'a pas encore trouvé d'interprétation satisfaisante sur la position de cet homme. (Bucarest. Musée d'Histoire).

Les peintures du Néolithique en Afrique et en Europe

Entre 9 000 et 3 000 avant notre ère, le Sahara était un lieu très favorable à la vie. Partout, on retrouve des traces de cette activité humaine.


Les chasseurs-pasteurs de l'âge de pierre occupaient le Sahara entre 8 000 et
3 000 avant notre ère. Peinture rupestre du Tassili. Style des Bouviers. Paris, Musée de l'Homme.

Les œuvres les plus anciennes datent du Paléolithique supérieur, avant 9 000 ans avant notre ère. Les plus belles œuvres rupestres ont été produites par des populations d’éleveurs entre 6 000 et 2 000 ans avant notre ère.


Les populations néolithiques ont couvert les rochers de gravures et de peintures vivantes aux couleurs chaudes.


Dans cette région, 10 000 figures peintes ont été mises au jour en 1944. Cet ensemble, dit du Tassili, couvre une période très longue et raconte le quotidien des populations de cette région.

Chronique de la vie quotidienne. Image Gruban

L’une des premières périodes est définie par le style des « hommes à tête ronde ». Les représentations masculines y abondent. Ces hommes ont un corps schématique, une tête ronde et hypertrophiée et sont armés de masses, d’arc et de flèches.


Certains portent des masques.

La période suivante, dite des « bouviers », couvre une grande partie du Néolithique. C’est un art narratif. On y voit principalement des troupeaux de bovidés, des scènes de chasse et de la vie quotidienne.


Scène de travail. On n'a pas trouvé d'explications à la curieuse position des jambes de ces femmes et enfants. Paris, Musée de l'Homme.

La période dite du « cheval » couvre les II et I millénaires (âge des métaux). Ces peintures retracent l’apparition d’envahisseurs montés sur des chars mais c’est également une période où les chevaux étaient utilisés pour le transport. C’est pourquoi de nombreuses peintures représentent des cavaliers.

La vie animale était foisonnante dans le Sahara. On y trouvait de nombreux animaux sauvages aujourd'hui disparus.
Image Gruban

La dernière période est celle dite du « chameau ». Elle commence vers environ 100 ans avant notre ère. Le chameau remplace peu à peu le cheval sur les fresques.


Nous quittons alors la préhistoire pour entrer dans l’histoire avec la présence de l’alphabet Touareg.


Peinture du Tassili. Femmes assises et chasseurs qui rentrent. Paris, Musée de l'Homme.

Ces merveilleuses fresques font du Sahara un véritable centre de l’art néolithique. C’est l’un des plus riches au monde.
En Europe, c’est en 1903 que l’on découvre en Espagne les premières peintures rupestres du Néolithique.
Les peintures sont de petites dimensions. Le thème de prédilection des artistes est la vie au quotidien.

Archéologie-préhistoire -Les premières sculptures-

Publié à 11:59 par acoeuretacris Tags : Archéologie
Archéologie-préhistoire -Les premières sculptures-

Les premières sculptures de la Préhistoire

 

Des milliers d’années avant les célèbres Vénus du gravettien, nos ancêtres sculptaient des êtres hybrides, des animaux et des danseuses. 

Ces figurines, vieilles de plus de 30 000 ans avant notre ère, remettent en question l’origine de l’art.
Les gisements de Vogelherd, de Hohenstein-Stadel ou de Hohle Fels ont livré d’extraordinaires créations.
L’homme de Cro-Magnon n’était pas le seul à s’intéresser à l’art. Des réalisations d’Homo erectus ont été découvertes.
 

L’art est bien plus ancien qu’on ne le pense traditionnellement. 
  
Les vénus et l’art pariétal 
  
On pense souvent que les hommes préhistoriques ont inventé l’art figuratif en peignant notamment des animaux sur les parois des grottes. 

L’art pariétal a été pendant longtemps considéré comme le père de tous les arts à venir comme le montrent certaines peintures de la grotte Chauvet, âgées d'environ 31 000 ans. 
 
 
 
Grotte Chauvet 
 
Les célèbres Vénus du gravettien, âgées d’environ 28 000 ans, sont quant à elles considérées comme les premiers symboles de la féminité et de la fertilité. Elles marquent les premières valeurs de l’humanité, centrées sur la mère. 
 
 
 
Vénus de Laussel ou "Dame à la corde". 44 cm de haut. Bas-relief sur roche. Musée d'Aquitaine. 
 
Ces idées schématiques ont été remises en cause par la découverte de statuettes qui remontent à au moins 34 000 ans, pour les plus anciennes.
Ces gisements ont été mis au jour en Allemagne. Ces figures appartiennent à la culture aurignacienne, la même que celle de la grotte Chauvet.
 
 
 
 
Les premières idoles de la préhistoire 
  
  
Il y a 35 000 ans, l’homme de Cro-Magnon, en Europe, sculpte, grave, poli et peint l’ivoire et la pierre.
Son imaginaire symbolique ne fait aucun doute. Les gisements allemands nous ont livré d’extraordinaires statuettes.
 
 
L’archéologue américain, Nicolas Conard, a notamment mis au jour ce qui pourrait être la plus ancienne des œuvres d’art. 

Il s’agit d’une statue d’homme-lion exhumée dans la grotte de Hohle Fels, à côté d’Ulm, dans le sud de l’Allemagne. 
 
Les représentations figuratives sont animales mais également humaines. Elles remontent à – 34 000 ans au minimum. 
 
Il s’agit de figurines d’os ou d’ivoire en forme de cheval principalement et à forme humaine. 
 
 
 
Figurine en forme de cheval. Musée d'Ulm. 
 
La représentation de l’homme est assez ambiguë car il s’agit d’êtres hybrides avec un corps d’homme et un visage caché, comme par une cagoule, ou avec une tête animale. 
 
 
Ces figurent seraient plutôt masculines comme en atteste la proéminence visible à l’entrejambe.
Sur ce point, tous les préhistoriens ne sont pas d’accord. La reconstitution de la statuette à tête de félin serait une femme-lionne, dans la mesure où elle ne porte pas de crinière.
 
 
Le débat reste ouvert... 
 
 
 
 
"Femme-lionne". 
 
L’homme-lion mesure 28,6 cm de haut. Les morceaux de cette statue en ivoire de mammouth ont été retrouvés en 1939 parmi des centaines de fragments.
Non étudiés, ces débris ont été redécouverts en 1969. La reconstitution a pris près de 20 ans.
 
 
La danseuse de Galgenberg 
 
On l’appelle « Fanny » ou encore « la Danseuse ». Elle a été découverte en 1988 près de Stratzing, en Autriche. 
 

Elle est la plus ancienne Vénus paléolithique connue. Haute de 7,2 cm, cette représentation féminine vieille de 32 000 ans a été sculptée dans du schiste vert. 
 
 
Elle ne ressemble nullement aux opulentes Vénus ultérieures. Elle s’apparente plus à une jeune danseuse.
Son sein gauche est déporté par un mouvement que l’artiste a très bien suggéré.
 
 
 
 
Vénus baptisée "La danseuse". 
 
De même, la Dame à la capuche, trouvée à Brassempouy (Landes, en France) qui date de – 29 000 ans, semble trop frêle pour incarner une lourde déesse de la fertilité. 
 
 
 
Dame de Brassempouy. (Musée des Antiquités nationales). 
 
L’aurignacien n’était peut-être pas plus matriarcal que ne l’est notre époque. 
 
Le bestiaire de Vogelherd 
 
C’est dans la première moitié du XXe siècle que ces statuettes ont été exhumées. Elles sont datées de – 32 000 ans. 
Le bestiaire est très riche : cheval, lion ou bison. Les statuettes ont été sculptées dans l’ivoire. 
 
 
 
Statuette de Vogelherd. 
 
Ces figurines, au modelé remarquable, ont le corps orné de petites cupules et de croisillons gravés. 
Il est difficile de croire, face à ces réalisations exemplaires, que l’art en était alors à ses débuts. Elles témoignent d’une tradition artistique certainement bien plus ancienne. 
 
La vénus de Berekhat Ram 
 
 
Taillée dans du tuf basaltique, cette figurine a été découverte sur le site acheuléen de Berekhat Ram, à la frontière israélo-syrienne.
Ce serait la plus ancienne sculpture du monde.
 
Œuvre probable d’Homo erectus, la statuette a été retrouvée entre deux niveaux de cendres volcaniques datés de – 230 000 ans et – 800 000 ans. 
 
 
 
Vénus de Berekhat Ram. 
 
Face aux doutes soulevés par cette découverte, les analyses microscopiques effectués par l’anthropologue américain A.Marchack, ont incontestablement démontré que cette figurine a été taillée par l’homme. 
Une autre création d’Homo erectus aux formes humaines plus marquées a été dégagée en 1999, à Tan-Tan, dans le sud du Maroc.
Son âge se situerait entre 300 000 et 500 000 ans.
 
 
Symbolisme du premier art préhistorique 
 
 
Les statuettes de l’aurignacien ont été rarement retrouvées à proximité de tombes. Elles ne faisaient donc pas forcément partie d’un rite funéraire.
On peut bien sûr y voir des dieux ou des déesses. L’homme-lion nous fait penser à la déesse égyptienne Sekhmet.
 
Cependant, cet art démontre que les facultés d’abstraction de ces hommes n’étaient pas si différentes des nôtres.
Il s’agit là de la représentation de la réalité. Nous sommes très loin des monstrueuses vénus du gravettien.
 
Les statuettes ne sont nullement figées. La femme danse et le cheval galope. Il faudra attendre l’époque magdalénienne (Grottes de Lascaux et d’Altamira) pour retrouver cette dynamique figurative. 
 
 
 
Vache et cheval polychromes qui figurent dans l'une des frises principales. (Reproduction de la peinture originale).
 
 
L’art de l’aurignacien qui semble surgir du néant reste à ce jour une énigme.

Archéologie - Art du Paléolithique -

Publié à 11:21 par acoeuretacris Tags : archeologie
Archéologie - Art du Paléolithique -

 

 

 

L’art du Paléolithique

L’art du Paléolithique est connu du grand public grâce aux fresques retrouvées dans les grottes. Mais, cet art ne se limite pas aux peintures.


On a retrouvé de très nombreux objets finement décorés dont les célèbres Vénus.

Paléolithique: le commencement de l’art

 

Il y a environ 35 000 ans avant notre ére, l’homme vivait de la cueillette, de la chasse et de la pèche. L’agriculture et l’élevage lui étaient alors inconnus.


Pourtant, ces hommes sont déjà des artistes. Les parois des grottes sont couvertes de représentations peintes et les objets du quotidien sont décorés.

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Grand bison de la grotte d'Altamira (Espagne).

 

L’art est bien né au paléolithique.

 

Les statuettes de Vénus

 

Homo sapiens a laissé des signes et des images par milliers. Les premières figurations du culte de la fécondité apparaissent entre – 35 000 et – 30 000 ans.


Il s’agit de représentations à caractère sexuel dont certaines sont très réalistes. La plupart sont féminins. Vers – 27 000 ans sont sculptées les premières Vénus. Ce sont des statuettes de femmes aux rondeurs disproportionnées. Elles ont été retrouvées dans toute l’Europe et en Sibérie.

 

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Vénus de Willendorf haute de 11 cm en Calcaire. (Musée d'Histoire naturelle de Vienne).

 

Elles partageaient toutes un mode de fabrication commun. Elles sont hautes d’une dizaine de centimètres. Elles sont dotées de seins et de ventres énormes ainsi que d’un visage sans traits. Toutes ces statuettes ont été sculptées entre – 27 000 et – 17 000 ans. Façonnées dans différents matériaux (ivoire de mammouth, bois de cervidés, os, pierre, argile), ces Vénus sont nues pour la plupart.


Beaucoup paraissent enceintes. Leur symbolisme est évident : fécondité, grossesse, reproduction.

 

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Vénus de Laussel ou "Dame à la corde". 44 cm de haut. Bas-relief sur roche. Musée d'Aquitaine.

 

Le plus souvent, les têtes des statuettes ne sont que sommairement esquissées. La Dame de Brassempouy est une exception. Cette tête en ivoire ne mesure que 3,8 cm est l'un des rares témoignages de la représentation d'un visage humain. Elle est datée de 22 000 ans.

 

La Vénus de Laussel ou "Dame à la corne" est un exemplaire intéressant. C'est l'une des rares figures féminines à tenir un objet. En l'occurence, il s'agit d'une corne de bison.

 

L’art pariétal ou art rupestre

 

L’art pariétal est surtout limité à la région du sud de la France et du nord de l’Espagne (région franco cantabrique). Plus de 200 grottes paléolithiques renfermant des peintures ont été découvertes. 85% d’entre elles se situent dans la région franco cantabrique. Une dizaine ont été découvertes en Italie et une seule en Europe de l’est.


Cette concentration est probablement due à la densité de population qui était variable au Paléolithique supérieur en fonction du climat.

 

 

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Chevaux de Pech-Merle

 

On estime que la France comptait environ 2 000 à 3 000 habitants alors que le reste de l’Europe en comptait environ 10 000.

 

L’art pariétal européen s’est développé sur 25 000 ans et s’est épanoui entre 20 000 et 12 000 ans avant notre ére.


Plus de 80% des oeuvres ont été réalisées sur une période très courte, entre – 17 000 et – 12 000 ans. On a parfois surnommé l’art paléolithique « art animalier » car la plupart des peintures et gravures représentent des rennes, chevaux, mammouths, aurochs …


Mais, il y a également quelques figures humaines et des pictogrammes (signes géométriques).

 

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Dans la grotte de Lascaux, certaines figures atteignent 5 m de haut. (Reproduction de la peinture originale).

 

Pendant longtemps, on a vu dans l’art rupestre une lente progression des techniques qui allaient en se perfectionnant.
Mais les dernières découvertes, notamment la grotte Cosquer en 1991, ont remis en cause cette chronologie.

 


Il s’avère que certaines peintures plus anciennes sont beaucoup plus sophistiquées.

 

 

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Grotte Chauvet. Une troupe de rhinocéros.

 

 

Pour s’éclairer, les peintres disposaient de lampes à graisse et de torches en bois de genévrier. On a également retrouvé la trace d’échafaudages destinés à atteindre les hauts plafonds.

 

 

Les couleurs ont été produites grâce aux terres minérales : ocre, hématite (rouge), limonite (jaune) et kaolin (blanc).

 

 

Etudes et controverses ont longtemps porté sur la nature et la signification des peintures. On a oublié dans ces interprétations qu’outre les peintures, des traces de danses rituelles étaient à proximité.

 


Dans la grotte du Tuc d’Audoubert, en Ariège, on a découvert les empreintes de pas de six enfants en six rangées qui attestent d’une chorégraphie spécifique.

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Empreintes de pas de six enfants dans la grotte du Tuc d’Audoubert.

 

 

De nombreuses cavernes ont livré des flûtes ce qui tendrait à prouver que des danses accompagnées de musique étaient accomplies. Sculptures du Paléolithique Les hommes du Paléolithique savaient déjà décorer leurs armes. Ils possédaient un art mobilier composé de pendeloques et de plaquettes décorées.

 

 


Les matériaux les plus utilisés sont l’ivoire, l’os de mammouth et le bois de renne.  
Par exemple, le propulseur (instrument qui servait à lancer des armes de jet) est souvent terminé par un crochet en forme d’animal.

 

 

Bijoux et ornements

 

Durant tout le Paléolithique supérieur, les hommes fabriquent des bijoux de pierre, d'os, de bois de renne et d'ivoire. Nos ancêtres aimaient déjà porter des bracelets et des pendentifs. Ils utilisaient également des canines atrophiées de renne. Certains de ces bijoux sont finement décorés. Pour porter ces objets en pendentif, une perforation ou une rainure permet de fixer un lien de suspension autour du cou ou de coudre l'objet sur un vêtement.

 

On peut dire que d'une certaine manière, la mode existait déjà. En effet, de nombreux dessins et plaquettes montrent des dents et des coquilles qui sont enfilées aux poignets, aux bras ou aux chevilles. Un des objets les plus surprenants est sans doute ce coquillage ramassé il y a 17 000 sur une plage près de Lascaux et retrouvé dans le Périgord.

 

 

Nos ancêtres étaient-ils collectionneurs ?

Archéologie - Petite introduction -

Publié à 11:21 par acoeuretacris Tags : archeologie introduction
Archéologie - Petite introduction -

Avec la découverte des vestiges de civilisations oubliées, l'archéologie nous permet aujourd'hui de retracer la vie quotidienne des peuples ancestraux. Le patrimoine archéologique mondial nous lègue également le souvenir d'une histoire truffée de conflits et de tragédies.

 

Chaque monument perpétue la mémoire de ces peuples qui les ont construit. De la Préhistoire au monde contemporain, on peut admirer à travers les vestiges et monuments la richesse inégalée et diversifiée d'un patrimoine qu'il faut absolument préserver.

 

Notre mémoire est marquée par de grands moments qui constituent les temps forts de notre histoire. Mais, les guerres et catastrophes ne sont pas les seuls évènements qui jalonnent notre évolution. L'archéologie nous permet, grâce aux nombreux vestiges, de retracer la vie quotidienne des civilisations anciennes.

Bonjour à tous...

Publié à 08:22 par acoeuretacris
Bonjour à tous...

Aube 

 

« Dans le fin fond des cieux pâlis

Montent d'invraisemblables roses ;

L'air a des puretés de lys ;

C'est l'éveil de toutes les choses.

 

Les zéphyrs frôlent, assouplis,

Les corolles à demi closes…

Dans le fin fond des cieux pâlis

Montent d'invraisemblables roses.

 

Et, neigeux comme des surplis,

Des nuages d'apothéoses

Envolés aux firmaments roses,

Passent, délicats et jolis,

Dans le fin fond des cieux pâlis. »

 

Rosemonde Gérard

 

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A demain ...

Publié à 20:48 par acoeuretacris
A demain ...

Ferme les yeux, respire doucement, longuement,
ne pense qu'à toi-même, à ton corps, à ton être.
A ta position que tu occupes dans l'univers.
Tout tourne autour de toi.
Concentre toi sur la force que tu possèdes sur la flamme qui te permet d'aimer, de sourire, et de vivre.
Ton existence est reliée aux décisions que tu prends. Maintenant ouvre les yeux, regarde toute la beauté qui t'entoure....

  

Maintenant fais de beaux rêves!

bonne nuit !!!!

  

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gros bisous....

 

Rubrique à Brac -Les femmes dans la grèce antique-

Publié à 19:01 par acoeuretacris Tags : bric à brac femmes dans grèce antique

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Les hommes se mariaient en général vers 30 ans mais 14 ans était la norme pour une jeune Athénienne. La jeune mariée était encore assez jeune pour que son époux puisse faire son éducation. Au rang des occupations acceptables pour les femmes de classe inférieure figuraient le travail de la laine, l'allaitement, la fabrication du pain et la blanchisserie. Mais la plupart des femmes respectables de la classe moyenne ne s'occupaient que des affaires de la maison. Dans un traité intitulé l'Économique, écrit en 362 ay. J.-C., l'historien Xénophon rapporte une conversation entre Socrate et un certain Ischomachus :
« J'aimerais beaucoup que vous me disiez, Ischomachus, si vous avez appris vous-même à votre épouse à devenir le genre de femme qui convient, ou bien si elle savait déjà comment s'acquitter de ses devoirs avant que vous ne l'enleviez à ses père et mère pour en faire votre épouse? »
« Qu'aurait-elle bien pu savoir quand je l'ai prise pour femme, Socrate? Elle n'avait pas 15 ans quand elle venue chez moi, et avait passé ses années antérieures sous étroite surveillance, de façon à ce qu'elle voie, entende et parle le moins possible. »

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Alors que les femmes mariées franchissent rarement le seuil de la porte extérieure de leur maison, c'est à peine si les jeunes filles, elles, paraissent dans la cour intérieure, car elles doivent vivre loin des regards, à l'écart même des membres masculins de leur propre famille.

Rien ne correspond, dans l'Athènes du Ve siècle, à cet institut d'éducation pour jeunes filles de haute naissance que dirigeait la poétesse Sappho dans l'île de Lesbos au début du VIe siècle ; rien n'y correspond non plus aux exercices physiques des jeunes filles de Sparte, court vêtues et « montrant leurs cuisses ».
Sur ce point seulement la rigide Sparte était plus tolérante qu'Athènes, et Euripide se scandalise des mœurs lacédémoniennes parce qu'elles étaient à cet égard à l'opposé de celles d'Athènes.

Tout ce qu'apprend une jeune Athénienne, essentiellement les travaux ménagers : cuisine, traitement de la laine et tissage, et peut-être aussi quelques éléments de lecture, de calcul et de musique, c'est auprès de sa mère, ou d'une aïeule, ou des servantes de la famille.

La seule occasion normale de sortie pour les jeunes filles, ce sont certaines fêtes religieuses où elles assistent au sacrifice et participent à la procession, comme on le voit sur la frise des Panathénées du Parthénon ; il faut bien tout de même que certaines d'entre elles apprennent à chanter et a danser pour participer aux chœurs religieux, mais les chœurs de jeunes filles et les chœurs de jeunes gens sont toujours rigoureusement séparés.

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Rubrique à Brac - Petits mots... -

Publié à 18:59 par acoeuretacris Tags : bric à brac petits mots

"Qu'est-ce que ça veut dire guidoune ?
- Euf... c'est genre une fille mal vue, facile...
- Ben, c'est quoi la différence avec pitoune ?
- Euf... pitoune c'est plus comme une belle fille qui s'habille trop sexy...
- C'est pas une poupouneca?
- Ouin... une poupoune, c'est moins méchant que pitoune... quoique ça dépend...
- Alors je peux dire "poupoune" à ma blonde ?
- Si cela constitue une taquinerie ou une farce... oui.
- Ah... Nounoune, c'est quoi ?
- Une niaiseuse, pas vite vite... une coucounequoi!
- Une coucoune ?
- Ben oui, c'est la même chose.
- Une guidoune est-elle automatiquement nounoune?
- Non.
- Et pour toutoune?
- Ca, c'est une fille plutôt dodue... comme dans "grosse toutoune".
- Y a des synonymes ?
- Oui, doudoune, mais c'est plus gentil dire ça que toutoune.
- Je peux dire doudoune à ma blonde ?
- Non, sauf si tu veux qu'elle te fasse la baboune... t'es mieux de lui dire chouchoune...
- Chouchoune ?
- Ma chouchoune d'amour.
- Ok. Est-ce qu'une guidoune peut être une poupoune en même temps?
- Non. Mais que tu sois une guidoune, une pitoune, une poupoune, une doudoune, une toutoune, une coucoune ou une nounoune: c'est jamais vraiment positif! À cela tu ajoutes aussi minouneet moumoune...
- Ca devient compliqué...
- Une minoune, c'est une guidoune au chômage, un vieux char ou un chat.
- Une moumoune, c'est quelqu'un de peureux ou un homme avec des manières efféminées.
- Donc, si je comprends bien, une guidoune, finalement, c'est une ancienne pitoune devenue toutoune qui fait la baboune parce qu'elle se trouve nounoune d'avoir été moumoune ?
- Vitement de même, on peut dire ça, oui
- Merci chouchoune...
- Ya pas de quoi mon ti-coune !
- Ti-coune ?????"

 

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Ti-coune est quelqu'un de pas très futé ou d'un peu étrange...