Cactées et plantes succulentes - Les Cactaceae

Publié à 12:02 par acoeuretacris Tags : cactées cactaceae
Cactées et plantes succulentes - Les Cactaceae

 

Classification


Division : Spermatophytes (plantes à graines). Subdivision : Angiospermes (graines recouvertes d'une ou plusieurs enveloppes). Classe : Dicotylédones (plantules possédant deux feuilles primitives appelées cotylédons). Sous-classe : Dialypétales (Pièces florales libres (non-soudées à la base)).

Etymologie


Cactaceae: du grec kaktos, désignant une sorte d'artichaut épineux.

Description

Introduction:


Les débutants ont souvent tendance à appeler cactus toutes les plantes grasses un tant soit peu épineuses. Les cactus, ou plantes de la famille des Cactaceae, sont effectivement presque tous des plantes grasses ou plantes succulentes, c'est-à-dire des plantes qui stockent dans leurs tissus des réserves de "suc" pour faire face aux longues périodes de sécheresse.


Mais toutes les plantes succulentes ne sont pas des cactus car d'autres familles de plantes ont adopté cette méthode de lutte contre les périodes de sécheresse: Asclépiadaceae, Crassulaceae,...


Certaines plantes de ces autres familles, par convergence des formes d'espèces soumises aux mêmes contraintes, ressemblent fortement aux vrais cactus. C'est le cas par exemple des Euphorbes cactiformes comme Euphorbia canariensis. Pour distinguer les vrais cactus des plantes qui leur ressemblent, il faut se reporter aux critères d'appartenance à la famille des Cactaceae.


Critères de détermination:


L'appartenance à la famille des Cactaceae se détermine par trois principaux critères:
L'ovaire est infère, c'est-à-dire qu'il est situé sous les pièces florales (sauf chez quelques cactus très primitifs comme Pereskia aculeata).
Le fruit est une baie à une seule loge: il n'existe pas de cloisons internes séparant les graines ou groupes de graines.


Les points végétatifs sont des aréoles, c'est-à-dire des sortes de dépressions dans l'épiderme, garnis de laine ou de duvet leur donnant l'aspect de petits coussins, d'où sont issus les segments ou rejets, les fleurs, et les feuilles transformées que sont les épines, soies,...
L'existence d'aréoles est le critère le plus employé par l'amateur, d'abord parce qu'il n'est pas nécessaire d'attendre la floraison et la fructification pour les observer, ensuite parce que, contrairement aux deux autres critères, les aréoles n'existent dans aucune autre famille de plantes.


Morphologie.


L'aspect actuel des cactus s'explique principalement par l'adaptation aux conditions de sécheresse, à l'origine du développement de la fonction de stockage et de la réduction des surfaces d'évaporation.


La fonction de stockage s'est traduite par un épaississement de la tige, et, pour quelques espèces, par le développement de racines tubéreuses (ex: Pterocactus tuberosus). Elle explique aussi l'apparition des côtes ou une disposition des mamelons en spirale, qui permettent, un peu comme sur un accordéon, la dilatation et la rétraction du corps de la plante au gré des périodes de pluies et de sécheresse, sans déchirure de l'épiderme.


La réduction des surfaces d'évaporation s'est traduite par un épaississement de l'épiderme, parfois même recouvert d'une sorte de cire, une diminution du nombre de stomates (pores permettant la respiration), et surtout, chez beaucoup d'espèces, la disparition des feuilles.


Quant aux épines, leur fonction est multiple: protection contre les animaux, mais aussi captation de la rosée, protection de l'épiderme contre les ardeurs du soleil, le vent desséchant ou le froid d'altitude,...
Les cactus peuvent ainsi être regroupés en 5 grands types morphologiques:


Les cactus primitifs: pas ou peu succulents, ces cactus ont gardé l'aspect d'arbustes classiques et leurs vraies feuilles: Pereskia, Pereskiopsis, Quiabentia.


Les oponces: formés de segments épais en forme de raquettes (vrais Opuntia, parfois au sommet d'un tronc (Brasilopuntia, Consolea,...), de segments en forme de cylindres (Austrocylindropuntia, Cylindropuntia, Grusonia,...) ou de petites boules plus ou moins allongées

(Maihueniopsis, Tephrocactus,...), ces cactus ont, pour la plupart, conservés des feuilles réduites et cylindriques, tombant rapidement.


Les cactus colonnaires: formés de tiges épaisses et allongées, dréssées à rampantes ou retombantes, leurs aréoles sont disposées le long de côtes (ex: Escontria).


Les cactus globuleux: formés de tiges sphériques pouvant s'allonger, aux aréoles disposées sur des côtes (ex: Astrophytum) ou sur des mamelons en spirale (ex: Mammillaria). Chez les plus évolués, l'aréole s'est divisée, celle située à l'axile du mamelon produisant fleurs et rejets, celle au sommet du mamelon produisant les épines. Des formes intermédiaires de ce phénomène appelé déhiscence sérielle présentent un sillon reliant les deux parties de l'aréole en cours de division.


Les cactus épiphytes à tiges aplaties: Ces cactus poussant dans des zones plus humides ont réduit leurs capacités de stockage et leurs tiges aplaties ressemblent aux feuilles qu'elles remplacent dans leur fonction chlorophyllienne (ex: Schlumbergera).

Culture


ATTENTION: Les conseils de culture sont généraux. Il est important d'affiner ces conseils par la lecture des fiches de genres et d'espèces ou des articles auxquels il est fait renvoi. Il faut aussi adapter ces conseils à votre situation géographique et votre conduite de culture. La même plante pourra être maintenue parfaitement au sec en hiver en région parisienne alors qu'elle devra être modérément arrosée sur un balcon niçois pendant un hiver doux.


Cycle de végétation:


Pour bien cultiver un cactus, il est primordial de connaître et respecter son cycle de végétation.


Hiver:


L'hiver est, pour presque tous les cactus, la période de repos. Ils sont gardés au frais et au sec sans arrosages. Il vaut mieux les laisser dans un espace lumineux, mais à défaut, mieux vaut les hiverner dans un sous-sol sombre ou noir mais frais et sec que dans un appartement à 18°C, où ils vont se remettre à pousser, s'étioler et ne jamais fleurir. Il est important de connaître la température minimale à respecter qui varie selon les espèces entre -7°C et 13°C, voire moins ou plus pour quelques espèces, et est indiquée dans les fiches d'espèces.
La fin de l'hiver, avant la reprise de végétation, est également la meilleure période pour le rempotage.
Font exception à ce régime de repos les cactus fleurissant à cette époque (Mammillaria plumosa, Neoporteria laniceps, Schlumbergera,...) qui seront maintenus à la lumière et au chaud avec de légers arrosages. Par ailleurs les Melocactus avec céphalium qui ont besoin de plus de chaleur mais dont le corps ne pousse plus, peuvent de ce fait hiverner en appartement bien qu'ils soient au repos en hiver.


Printemps:


Le printemps est la période de reprise de végétation. Les arrosages et les apports d'engrais sont progressivement repris. Il faut veiller à ce que l'exposition au soleil ne soit pas trop brutale, notamment lorsque l'hivernage à eu lieu dans un endroit sombre, afin d'éviter les coups de soleil. Au besoin, ombrez avec un voile. Un premier traitement fongicide et insecticide peut être pratiqué.


Avril-Mai est également la bonne période pour pratiquer les semis, lorsqu'on ne dispose pas de chaleur et de lumière d'appoint. Plus tôt, il fait trop froid avec un manque de lumière. Plus tard, il peut faire trop chaud et les plantules n'auront pas le temps de grossir assez pour bien passer l'hiver.


Eté:


Paradoxalement, l'été est la pleine période de végétation pour la plupart des cactus qui requièrent alors arrosages et apports d'engrais réguliers, mais aussi, du fait des fortes chaleurs, une période d'arrêt de végétation pour certaines espèces, notamment dans les Opuntia. Il convient donc d'observer ses plantes et de réduire arrosages et supprimer les apports d'engrais des plantes qui marquent cet arrêt, en attendant une reprise de végétation vers la fin du mois d'août.


Automne:


L'automne prépare l'hiver. Un dernier traitement fongicide et insecticide systémique est pratiqué tant que la circulation de la sève est encore bien active. Les arrosages sont progressivement réduits et espacés. Il faut faire en sorte que la terre soit assez sèche avant les premiers froids de début novembre. Les espèces qui fleurissent en hiver peuvent être mises au repos plus tôt, dés la fin du mois d'août.


A la fin de l'automne, attention aux brûlures d'un soleil frappant les vitres à l'oblique, en n'étant plus gêné par les feuilles des arbres.



Conditions générales de culture:


Air: Les endroits clos favorisent la stagnation de l'humidité atmosphérique et le développement des maladies. Une serre ou une véranda doit être régulièrement aérée, mais sans courants d'air. En hiver, lorsque la résistance au froid des espèces cultivées, ou/et le chauffage le permet, on ouvrira pendant les périodes froides, l'air y étant généralement plus sec. Lorsque la serre ne peut être ouverte, des ventilateurs doivent brasser l'air régulièrement.


Calcaire: La plupart des cactus sont calcifuges, c'est à dire qu'ils ne supportent pas le calcaire. Les cactus calcicoles, appréciant le calcaire, acceptent en revanche très bien de pousser dans une terre sans calcaire. On évitera donc généralement la terre et les éléments drainant calcaires. L'eau d'arrosage doit être de pluie ou, lorsqu'elle est calcaire, adoucie.
Le calcaire provoque une chlorose par défaut d'assimilation du fer: la plante jaunie. Il est alors préférable de rempoter en changeant le substrat. Des arrosages avec du chélate de fer aident à retarder la chlorose et espacer les rempotages. Le sulfate de fer, agissant comme un saturateur, est par contre à déconseiller.


Eau et Arrosage: le cactus est une plante vivante qui a besoin d'eau, mais si le manque d'eau tue rarement un cactus, l'excès d'eau lui est toujours fatal. En période de repos, l'évaporation est réduite et la plupart des cactus peuvent être laissés au sec. En période de reprise de végétation, les arrosages sont prudents et espacés: la terre doit bien sécher entre chaque arrosage. En période de croissance, les cactus doivent être bien arrosés: rien ne sert alors d'arroser un peu par-dessus, la terre ne se mouillerait pas en profondeur et les racines n'absoberaient rien; il faut détremper la terre en profondeur, éventuellement en faisant tremper le pot dans une bassine, puis laisser égoutter et ne pas arroser à nouveau avant que les premiers centimètres de terre sous la surface ne soient secs.


Engrais: L'apport d'engrais est souvent discuté. On peut s'en passer en rempotant tous les deux ans avec des substrats contenant du terreau. Dans le cas contraire, ils sont indispensables. On utilisera un engrais pauvre en azote car celle-ci favorise la pousse des tiges au détriment de la floraison et de leur résistance aux maladies. A défaut d'engrais cactées, un engrais tomates ou géraniums fait l'affaire. Sur une plante en période de croissance, un apport d'engrais tous les 20 ou 30 jours suffit. On ne donne pas d'engrais à une plante dont la terre est sèche (cela brûlerait ses racines) ou à une plante en repos. L'osmocote est un engrais à libération lente qui est incorporé au substrat avant rempotage.


Lumière: Beaucoup de cactus supportent le plein soleil pourvu qu'ils y aient été progressivement habitués car ils sont soumis dans leur pays à un ensoleillement bien plus intense que celui qu'ils peuvent avoir en Europe. Mais d'autres poussent à l'état naturel à l’ombre d'herbes, d'arbres, voire dans des forêts assez épaisses. Il faudra alors les cultiver à mi-ombre, en évitant le soleil des heures chaudes de la journée (11-15h.), voire franchement à l'ombre.


Les pots: Trois types de pots sont généralement utilisés: les pots en terre, les pots en plastique et les boites de conserve. Chacun à ses avantages et ses inconvénients et l'amateur fera son propre choix, mais il est recommandé de standardiser le type de pot utilisé afin de ne pas compliquer à outrance la corvée de l'arrosage.


Le substrat: Trois types de substrats sont indiqués dans les fiches d'espèces. Le type standard ou 3 tiers, composé d'un tiers de terre de jardin non calcaire, d'un bon tiers d'éléments drainant (pouzzolane, perlite, sable grossier,...) et d'un petit tiers de terreau de feuilles bien décomposé convient à la plupart des espèces. Les espèces sensibles aux maladies cryptogamiques préfèrent un substrat minéral dans lequel le terreau est remplacé par des éléments drainant. Les espèces épiphytes ou poussant dans des creux de rochers où s'accumulent du terreau préfèrent un substrat plus riche en matière organique, où le terreau entre dans la composition pour au moins la moitié.


Température: Les fiches d'espèces précisent la température minimale en dessous de laquelle il faut éviter de descendre, à peine de provoquer la mort de la plante, par gel pour les températures égales ou inférieures à 0, par apparition de maladies cryptogamiques dans les autres cas. Ces températures minimales s'entendent généralement au sec (terre et air) et sur de courtes périodes ne dépassant pas quelques jours. Si ces conditions ne sont pas réunies, il est prudent d'augmenter un peu cette température minimale. Les températures minimales dépendent également des conditions de culture et du climat de la région et doivent donc être affinées à l'aide d'observations personnelles.


Originaire des pays chauds, les cactus supportent ordinairement des températures élevées. Toutefois certains, poussant en altitude, auront du mal à supporter les très fortes températures qui peuvent être atteintes dans les serres du midi de la France, notamment Lobivia, Rebutia,...


Parasites, maladies et traitements:


Les cactus sont l'objet d'attaques de maladies et de ravageurs (insectes, limaces, acariens,...).
Les maladies se repèrent généralement par un changement de couleur et un ramollissement de la partie atteinte qui se liquéfie progressivement. Il faut couper les parties atteintes avec un cutter désinfecté à la flamme ou à l'alcool entre chaque coupe. Si la maladie a atteint les vaisseaux conducteurs de sève disposés en cercle au coeur de la tige, ils ont alors une légère teinte rouge, et il faut retirer de la matière jusqu'à disparition de cette couleur. On applique ensuite un antifongique systémique sur la plaie et l'ensemble de la plante. Si seul subsiste la tête du cactus, elle pourra être ultérieurement bouturée.


Les parasites se repèrent à l'oeil nu (petits tas cotonneux ou petites excroissances sombres et dures pour les cochenilles), par les traces laissées par leurs attaques (décoloration de la tige sans ramollissement par piqûres d'acariens), voire par un dépérissement de la plante (que l'on dépote alors pour vérifier la présence de parasites sur les racines).


Dans la lutte contre les cochenilles et autres parasites suceurs, l'insecticide systémique imidaclopride (produit commercial: Confidor) est particulièrement efficace. Seuls inconvénients, il agit peu en période de repos et empoisonne les insectes butineurs en période de floraison. On l'utilisera donc plutôt en tout début de reprise de végétation, avec deux applications à 15 jours d'intervalle, en maintenant les abeilles à distance des plantes fleuries pendant un mois, à l'aide par exemple d'une moustiquaire (un vieux voilage peut faire l'affaire).


Acquisition :


On peut débuter une collection, ou l'agrandir en achetant des plantes chez un fleuriste, une jardinerie ou une grande surface ou en commandant par correspondance à un pépiniériste spécialisé. Le pépiniériste spécialisé est normalement l'assurance de plantes saines correctement cultivées. Leurs coordonnées sont disponibles sur ce site.
Les commerces locaux sont souvent peu au fait des soins à apporter: il faudra donc veiller à acheter une plante en bonne santé, sans cochenilles ou taches suspectes. On bannira les plantes étiolées, dont la partie supérieure est plus fine, d'un vert plus clair et moins épineuse, qui resteront déformées, et on évitera les cactus sur lesquels sont piquées ou collées des fleurs séchées. Si le cactus est cultivé dans de la tourbe, il faudra rempoter immédiatement dans un substrat standard, attendre au moins 15 jours avant d'arroser comme pour une reprise de végétation.
Quelle que soit l'origine du cactus, commerce local, pépiniériste spécialisé, amateur, celui-ci doit être mis en quarantaine pendant 2 mois ou plus, afin d'éviter que, s'il présente des parasites ou maladies, il ne contamine les autres plantes de la collection.


Multiplication:


Trois principaux modes de multiplication sont employés:

Le semis: Il se pratique dans un substrat aéré sur lequel sont juste pressées les graines, seules les plus grosses (Opuntia,...) étant légèrement enterrées. L'ensemble est maintenu humide à la lumière, mais sans soleil, et à température de 20-25°C le jour, 15-20°C la nuit, pendant toute la germination. On utilise pour cela une plaque de verre ou de plastique posée sur les pots, une mini-serre, ou la méthode du semis en sachet. L'aération est primordiale, sauf si substrat, pots, eau ont été préalablement stérilisés et désinfectés (micro-ondes, cocotte-minute, eau de javel pour les seuls pots et étiquettes,...) et sont maintenues en ambiance stérile.


Le bouturage, consiste à faire raciner une tige coupée, dont la coupe a été préalablement laissée à sécher, en la posant sur un substrat légèrement humide. Lorsque l'on part d'une plante saine, la base de la plante produira des rejets qui pourront être bouturés à leur tour.


Le greffage consiste à joindre par leurs plans de coupe, une tige coupée sur la plante à reproduire (greffon) sur une tige racinée étêtée. Plusieurs conditions doivent être réunies: un porte-greffe en végétation, des coupes fraîches, en biseau sur le pourtour, éventuellement rajeunies dans l'instant précédant la jonction, une jonction des vaisseaux conducteurs de sève, ce qui peut obliger à décentrer le greffon, un maintien en position à mi-ombre et dans un milieu confiné. La soudure se fait généralement en quelques jours et l'ensemble peut alors être progressivement remis en conditions normales de culture.


Laculture in vitro est prometteuse mais peu accessible à l'amateur.

Répartition géographique


Tous les cactus sont originaires du Nouveau Monde, où ils poussent du Canada à la Terre de Feu.
Une seule espèce a naturellement migrée vers l'Afrique, Madagascar et les îles avoisinantes et Sri Lanka: Rhipsalis baccifera.
Mais de nombreuses autres espèces ont suivi l'homme qui les utilisait comme haie vive, pour la production fruitière, comme nourriture du bétail ou pour l'élevage de cochenilles et se sont naturalisées dans toutes les régions tropicales à méditerranéennes du globe et même jusque dans la vallée du Rhône et le Valais suisse pour quelques Opuntias.

 

Cactées et plantes succulentes - Ariocarpus

Publié à 11:54 par acoeuretacris Tags : cactées ariocarpus
Cactées et plantes succulentes - Ariocarpus

Les plantes du genre Ariocarpus sont généralement solitaires, à l'exception de certaines greffes. Les mamelons sont plus ou moins allongés, avec des formes très caractéristiques. Les plantes restent au niveau du sol dans l'habitat, mais certaines espèces ont parfois une tendance colonnaire avec l'âge en culture. La taille varie selon les espèces de 5 à 25 cm de diamètre. Les fleurs, diurnes, apparaissent en automne. Présence d'une forte racine napiforme.

 

Ce genre a très longtemps été considéré de culture très difficile voire impossible, mais c'est une idée fausse. Cette réputation vient de l'extrème lenteur avec laquelle poussent les espèces de ce genre.
Il faut utiliser un substrat purement minéral, c'est à dire sans aucune trace de matière organique en décomposition. Il ne faut donc pas incorporer de terreau, fumier, etc au mélange que vous utiliserez. Il faut un substrat capable de sécher rapidement, pour éviter que de l'humidité stagne au niveau de la racine, sinon elle risque de pourrir.

 

Multiplication
Reproduction uniquement par semis. Il faut utiliser un substrat similaire à ce qui sera utilisé ensuite pour la culture de la plante, éventuellement un peu plus léger : par exemple un mélange composé de terre de jardin, de pouzzolane, de perlite, de vermiculite, de sable grossier. La méthode du semis en sachets est particulièrement appropriée aux espèces de ce genre, car elles poussent lentement.


Note : Le bouturage de tubercules est possible, mais généralement réservé aux sauvetages.

 

Etymologie

Ariocarpus : du grec aria = sorbier et karpos = fruit, car les fruits des Ariocarpus ressemblent à ceux du sorbier.

 

Depuis quelques années, de nombreux collectionneurs reproduisent ce genre par semis, et vont même jusqu'à créer des hybrides. Il arrive fréquemment que les plantes issues d'hybrides soient panachées (variegata).

Cactées et plantes succulentes - Aporocactus

Publié à 11:47 par acoeuretacris Tags : cactées aporocactus
Cactées et plantes succulentes - Aporocactus

 Cactus épiphyte (ou xerophyte), ramifié dés la base. Nombreuses tiges retombantes fines et longues, plus ou moins cylindriques, aux côtes rectilignes. Présence occasionnelle de racines aériennes. Aréoles finement épineuses.
Floraison diurne au printemps. Nombreuses fleurs au tube floral en S.
Fruit sphérique couverts de soies.
Maintenant classé dans le genre Disocactus.
Les nombreux hybrides créés par pollinisation croisée avec d’autres cactus épiphytes répondent au nom de genre Aporophyllum.

 

Famille : Cactaceae
Sous-famille : Cactoideae
Tribu : Hylocereeae

 

Culture assez facile, voire très facile pour Aporocactus flagelliformis.
Convient à la culture en pot suspendu mais est également souvent cultivé en pot classique surélevé.
Reproduction par bouturage de tiges qu’il suffit de laisser sécher quelques jours avant replanter dans un substrat à peine humide. Le semis est peu pratiqué, sauf pour l’obtention de nouveaux hybrides.

 

Ethymologie 

Aporocactus : du grec aporia, impénétrable, sans que l’on sache pourquoi avoir attribué ce qualificatif pour ce cactus.

Cactées et plantes succulentes - Acanthocalycium

Publié à 11:37 par acoeuretacris Tags : cactées Acanthocalycium
Cactées et plantes succulentes - Acanthocalycium

Acanthocalycium spiniflorum

 

Plante solitaire, globulaire ou légérement allongée. Jusqu'à 16cm de diamêtre, 16 à 20 côtes très marquées, 10-20 épines droites ou légèrement recourbées.
Fleurs apicales, diurnes, blanches, roses ou mauves.
Péricarpe et tube floral recouvert d'écaille en forme d'épine.

 

Famille :Cactaceae
Sous-famille : Cactoideae
Tribu : Trichocerereae

 

Culture facile. Substrat standard, arrosage copieux en été, tenu au sec en hiver.
Luminosité maximum.

 

Etymologie

Akantha = épineux, kalyx faisant référence au péricarpe et tube floral (et avant ça, aux boutons) épineux.

 

Petite histoire

 

Répartition: Cordoba, Argentine.
Ce genre créé par Backeberg et contenant à l'origine 9 espèces a été ensuite mis en synonymie avec Echinopsis. En 1990, Hunt réssucita le genre en y incluant 2 espèces : A. klimpelianum (syn. A. peitscherianum) et A. spiniflorum (syn. A. violaceum).
En 2006, dans le New Cactus Lexicon, Acanthocalycium est mis en synonyme d'Echinopsis et ses 2 espèces sont regroupées sous Echinopsis spiniflora.


Les autres noms rencontrés courament (A. ferrarii, A. variiflorum, A. thionanthum, A. glaucum, A. brevispinum, A. chionanthum, A. griseum, A. catamarcense) font référence a une plante qui serait plutot a classer dans les Lobivia (fleur rouge ou jaune, non apicale et au péricarpe d'apparence différente) et qu'on trouve maintenant sous le nom d'Echinopsis thionantha.

Cactées et plantes succulentes -Les cactus chez vous

Publié à 11:34 par acoeuretacris Tags : cactées chez vous
Cactées et plantes succulentes -Les cactus chez vous
Les cactus ont toujours joui d'une grande popularité en tant que plante d'intérieur, que ce soit parce qu'ils nécessitent peu de soins et nous permettent une absence prolongée ou parce que leurs jolies fleurs ne cessent de nous surprendre, à moins que ce ne soit le peu de place qu'ils exigent? Rien que sur le rebord d'une fenêtre, on peut déjà en aligner un bon nombre. En outre, les cactus savent mieux que tout autre plante nous enseigner la patience. En effet, il semble s'écouler une éternité avant qu'un changement important, signe de croissance, ne soit perceptible. Mais si les cactus sont peu avares de leur temps, ils savent économiser l'eau, l'engrais et la terre fraîche, autant d'éléments dont les autres plantes, lorsqu'elles viennent à en manquer, savent manifester rapidement leur besoin. En résumé, les cactées sont des plantes adaptées au monde moderne et il suffit que de quelques conditions pour qu'elles s'intègrent parfaitement à notre habitat et à notre mode de vie. 
 
Où les installer
Le lieu de prédilection des cactus, comme pour toute plante grasse, reste la proximité d'une fenêtre. En effet, qu'ils proviennent des hautes montagnes d'Amérique centrale ou du Sud ou des immenses steppes septentrionales du continent nord-américain, ils reçoivent en permanence un maximum de lumière.
 
 
 
 
Lorsqu'on installe ses cactus sur un rebord de fenêtre, il faut veiller à ce qu'ils bénéficient constamment d'air frais, mais surtout pas de courants d'air!
Les cactus ont besoin de beaucoup de lumière, mais ils n'apprécient pas forcément le plein soleil. Les plantes d'altitude (Rebutia), par exemple, seront placées près de la vitre et celles de plaines herbeuses (Gymnocalycium) en retrait, pour éviter les coups de soleil, l'été.
 

Plus un cactus est recouvert de duvet, de soies ou d'aiguillons, plus on peut le rapprocher de la fenêtre. Plus la chlorophylle est visible, moins il se plaira devant une fenêtre plein sud. Les cactus recouverts de duvet bleu sont naturellement recouverts d'une couche cireuse pour éviter les pertes par évaporation. Ceux aux côtes prononcées peuvent se faire de l'ombre eux-mêmes. 

Durant l'été, la plupart des cactus adorent être installés à l'extérieur. Ils y recevront toute la lumière et surtout l'air frais dont ils ont besoin. Mais attention, ils ont besoin d'une adaptation progressive à leur nouveau milieu. Évitez de les sortir par jour trop chaud et ensoleillé et les mettre à mi-ombre pendant deux semaines. 
 
L'entretien des cactus
Le choix des contenants de culture
Tout récipient troué pour le drainage et pouvant contenir de 8 à 10 cm de terre convient. Alors faites jouer votre imagination! Que ce soit la céramique, qui valorise si bien la beauté des cactées, ou bien le pot en plastique léger et pratique, qui tient les racines au chaud et permet de réduire la fréquence des arrosages, le choix est vôtre. Le pot en terre cuite, quant à lui, est surtout utilisé en lieu humide, car il assure un drainage rapide.
 
 
L'arrosage
Même si les cactus supportent mieux le manque que l'excès d'eau, l'humidité doit être suffisante en période de croissance. L'eau représente de 85 à 90% de leur poids.
Attendez que le substrat soit complètement sec avant d'arroserde nouveau en période de beau temps. Soyez alors généreux : vous recueillerez l'excédent d'eau dans la soucoupe. Les cactus pourrissent facilement ; par conséquent, ne laissez jamais l'eau stagner.
 
 
 
 
 
 
L'engrais
Donnez des engrais seulement durant la période de croissance ; soit du début d'avril jusqu'à la fin du mois d'août. Utilisez les engrais de formule 20-20-20 en alternance avec un engrais de formule 15-30-15.
 
 
Rempotage 
Il est préférable de le faire au début mars ou au début juillet. Si les racines couvrent toutes la surface du pot, il est alors nécessaire de rempoter. 
 
Les cactus en hiver
L'hiver, la plupart des cactus doivent être placé dans un endroit lumineux, très frais et sec. Ils ont besoin de cette période de repos durant laquelle ils ne poussent pas et préparent la floraison de l'année suivante. Des études ont démontré qu'un repos d'au moins 40 à 70 jours était nécessaire. Plus la durée du repos est longue, plus la floraison est importante. Celle-ci est également stimulée par une lumière abondante durant l'hiver et au début du printemps. Un arrosage trop précoce et trop abondant au printemps peut entraîner une atrophie des boutons de fleurs déjà formés.
 
 
La température idéale pour amener les cactus à fleurir se situe entre 5 et 10 °C la nuit. Certains Rebutia supportent même des températures inférieures, mais ils craignent le gel. Mais ces chiffres ne sont que des valeurs indicatives. Les cactus sont relativement robustes et peuvent résister momentanément à des températures supérieures ou inférieures sans subir de gros dommages. 
 
Pour protéger les cactus des fortes gelées nocturnes, on peut glisser un morceau de carton entre la plante et la vitre. D'une manière générale, les tiges ne doivent jamais être en contact avec la vitre. 

Cactées et plantes succulentes - Généralités

Publié à 11:04 par acoeuretacris Tags : cactées généralités
Cactées et plantes succulentes - Généralités

 La famille des cactus a évolué en une multitude de formes. Elle s'est éloignée de l'image classique du végétal pour se transformer en " pierres ", " boules " ou " cierges ".
Ces curieuses plantes peuvent se définir simplement : un cactus est une plante qui a évolué afin de pouvoir, par un moyen ou un autre, résister à une certaine sécheresse. Ceci s'est traduit par la disparition des feuilles et la transformation de la tige en organe de stockage de l'eau et d'assimilation chlorophyllienne.

 

Taxonomie

 
Comprendre le nom d'une cactée
" Coussin de belle-mère " en France, " tonneau d'or " (golden barrel) aux Etats-Unis, les appellations des cactées peuvent être très variables. On se référera donc au nom latin pour résoudre les problèmes de compréhension.


Étymologie
La terminaison en " i " ou " ii " se réfère à une personne de sexe masculin. S'il s'agit d'une femme, la terminaison sera " ae " (Mammillaria theresae de Theresa Bock). Lorsque le nom d'espèce se rapporte à un site géographique, la terminaison est alors en " ensis ". Les noms sont parfois aussi établis selon des caractères morphologiques. Ainsi, unihamata, bihamata ou tetracantha signifient un, deux ou quatre aiguillons.

 

Répartition géographique des cactées
C'est sur le continent américain, du Canada à la Patagonie, que l'on trouve les cactées. Plusieurs Opuntia et Coryphantha se rencontrent en Colombie britannique. L'Argentine, dans sa partie la plus méridionale, héberge Gymnocalycium et Austrocactus. Les zones les plus riches sont situées dans le sud-ouest des Etats-Unis ainsi qu'au Mexique avec les Mammillaria, les Echinocereus ou de très grands cierges comme les Carnegia (Saguaro).
Le Brésil également est riche de plantes curieuses comme les Melocactus, Discocactus et Uebelmannia ou certains cierges recouverts d'une pruine bleue : les Pilosocereus.
D'autres cactées sont insulaires. On trouve Cereus insularis sur l'île de Saint-Michael, au nord du Brésil et les spectaculaires Opuntia galapageia côtoient tortues et iguanes, sur les îles Galápagos.
On trouve des cactées aussi bien à quelques mètres de la mer qu'à très haute altitude. Elles y rencontrent des conditions très variées. Ainsi, les déserts d'Amérique du Nord sont froids et secs en hiver avec des précipitations estivales. Les faibles pluies y tombent en courtes averses, parfois violentes, ou manquent totalement pendant une année entière. En revanche, dans les zones équatoriales chaudes et humides, la température varie peu (de 24 à 28 °C, jamais en dessous de 18 °C) et il pleut tout au long de l'année. C'est le royaume des cactées épiphytes (Rhipsalis, Epiphyllum).


Morphologie

 
Les cactées
La grande séduction des cactées réside avant tout dans l'étrangeté de leurs formes. Elles n'ont que peu de choses en commun avec nos plantes vertes traditionnelles puisque leur famille regroupe des sphères minuscules, d'immenses candélabres ramifiés, des plantes aux tiges cylindriques rampantes et des tonneaux trapus. Le caractère insolite des cactées est renforcé par la présence d'aiguillons, de côtes dentelées ou encore par celle de tubercules, sortes de côtes divisées et trapues.


Les succulentes
Les succulentes revêtent une grand diversité de formes exotiques : plantes simples semblables aux cactus ou espèces arbustives ou arborescentes dont les feuilles et les tiges aux belles formes soulignent l'élégance de la silhouette. Certaines plantes ont une rosette parfaitement symétrique, d'une beauté austère ; d'autres, aux tiges arquées ou rampantes et au feuillage léger ont une allure souple et gracieuse. Il existe enfin d'étranges formes bulbeuses ou tubulaires. La variété des succulentes fait toute leur richesse décorative et elles s'associent merveilleusement à d'autres types de plantes.


Tiges sphériques, plates, côtes et mamelons
Organe de stockage, la tige est pratiquement toujours renflée. Elle a une forme de boule (Mammillaria), allongée (Cereus), voire aplatie (Epiphyllum). Selon le genre et l'espèce, la tige présente des renforcements et des divisions : les côtes, elles-mêmes divisées ou non en mamelons.


Racines
Chez les Mammillaria, superficielles et très ramifiées, elles captent rapidement la moindre humidité. Chez d'autres, la racine joue un rôle de stockage de l'eau. Séparée de la tige par un étroit collet, elle est renflée à la manière d'une betterave. Les Epiphyllum développent aussi des racines aériennes qui, en culture, sont un signe de bien-être et de bonne santé.


Surfaces
Les cactées comme les succulentes ont des textures variées parfois étonnantes. C'est le résultat de leur adaptation à différents habitats. Cependant, leurs fonctions protectrices restent identiques. Ainsi, la surface feutrée ou duveteuse de certaines espèces de haute altitude ou de zones brumeuses leur permet de capter l'humidité de l'air. Dans des régions plus sèches, le feuillage richement coloré filtre la lumière intense. Feuilles charnues et tiges cactées ont peu de stomates, ou pores, ce qui réduit l'évaporation. À l'inverse des autres plantes, ces pores se ferment le jour et s'ouvrent la nuit pour absorber le gaz carbonique utilisé le lendemain pour la photosynthèse ou la nutrition.


Aréoles et aiguillons
Vulnérantes ou quasi invisibles, les épines, que l'on devrait plus rigoureusement appeler aiguillons, ne sont en fait que des feuilles transformées. Elles sont supportées par un organe particulier : l'aréole, petite touffe de poils qui n'est autre qu'un bourgeon latéral. Chez les Opuntia, il en émerge des glochides (petits aiguillons bordés d'" ardillons " rendant très douloureuses les piqûres). Dans les autres genres, ce sont des aiguillons centraux et radiaux qui sortent des aréoles.


Les aiguillons sont lisses ou légèrement stridulés (ondulés sur une face) et ont des aspects très variés. Ils sont en forme de crochets chez les Mammillaria et Ferocactus, longs et papyracés (comme en papier) chez Leuchtenbergia et Toumeya, pectinés chez certains Echinocereus, Sulcorebutia ou Pelecyphora ou encore longs et forts comme chez Ferocactus rectispinus ou Trichocereus chilensis dont l'aiguillon central peut atteindre 25 cm.


Les aiguillons sont en fait des feuilles modifiées. Ils naissent sur les aréoles, tout comme les écailles ou les poils. Tous ces appendices ne sont donc pas produits par l'épiderme, comme le sont les épines des roses. La forme des aiguillons est très variable. Indépendamment des différences de taille - certains sont à peine visibles à l'œil nu, tandis que d'autres sont de vrais épieux de 30 cm de long - ils peuvent revêtir divers aspects : aiguille, poinçon, soie, cône, épieu, papier, peigne, crochet, plume, droits, aplatis ou ronds. Les aiguillons des cactus peuvent aussi prendre la forme de longues soies, de poils ou de duvet. En outre, certains genre possèdent peu d'aiguillons, comme Rhipsalis, Epiphyllum ou Lophophora. D'autres, en revanche, ont une spination dense, comme Echinocactus ou Mammillaria. D'une espèce à l'autre, la couleur de ces épines peut également varier et même se modifier avec l'âge. Elle va du noir au blanc en passant par le brun, le rouge et le jaune, conférant toute leur beauté à de nombreuses espèces. Les aiguillons ne servent pas seulement à éloigner les prédateurs, ils ont aussi une fonction pratique : les plus fins en particulier servent à collecter l'humidité, par exemple la rosée nocturne, qu'ils absorbent. Dans la mesure où la surface que représente l'ensemble des aiguillons est relativement importante chez certaines espèces, la quantité de liquide recueillie lui permet de survivre.


Fleurs, fruits et graines
Toutes les cactées fleurissent. Est-ce pour compenser leur aspect austère que leur floraison est si spectaculaire? Mis à part le bleu (totalement absent), toutes les couleurs sont présentes avec une intensité remarquable. Petites et en couronnes chez les Mammillaria, émergeant du si curieux céphalium chez les Melocactus ou géantes chez les Epiphyllum, ces fleurs sont étonnantes. Leurs pétales soyeux apparaissent tout au long de l'année selon les espèces. De janvier à juin pour les Mammillaria, l'été pour les Notocactus et les Parodia, à l'automne pour les Neoporteria et à Noël pour les Schlumbergera.


Les fleurs de cactus ont évolué de diverses façons pour attirer les pollinisateurs. La plupart des cactées du désert ont une floraison diurne, non parfumée et de couleur éclatante, qui attire les insectes volants ; sous les tropiques, les cactées ont de grandes fleurs s'ouvrant au crépuscule et attirant les phalènes par leur couleur claire et leur riche parfum. D'autres espèces à la floraison nocturne ont une odeur infecte et des fleurs charnues qui attirent les chauves-souris ou des fleurs tubulaires adaptées au long bec des oiseaux-mouches.


Les fleurs poussent sur la tige de la plante et ont souvent une forme d'entonnoir. Certaines ont de longs collets épineux ou écailleux. Ceux-ci peuvent aussi être recouverts de nombreux sépales de la même couleur que les pétales.


Les pétales et les sépales groupés des fleurs de cactus ont la même couleur, tandis que les fleurs de succulentes ont habituellement des sépales verts.
Après pollinisation viennent enfin les fruits, parfois encore plus spectaculaires que les fleurs. Leur forme est ronde, ovale ou allongée. Ils sont souvent charnus et rouges, ce qui attire les animaux.
Certaines espèces ont un fruit peu charnu. Lorsqu'il est mûr, les graines sont libérées soit par l'ouverture d'un couvercle (Ferocactus) soit par décollement de la base (Thelocactus, Oroya, Sclerocactus). Dans certains cas, il se fend verticalement en plusieurs endroits et les graines s'écoulent rapidement au pied de la plante (Matucana).

 

Aspect général : les formes de croissance

 


Les cierges ou céréiformes
Ce sont les plus marquantes des cactées. Les céréiformes se développent par la croissance d'un axe central. Ce type de croissance ne se limite pas aux Cereus. De nombreuses espèces d'Opuntia présentent un tronc élevé plus ou moins ramifié.


Les buissonnantes
Ce sont des cierges ramifiés de la base. Espostoa nana en est un exemple. Couvert de laine blanche, il a des branches de 10 cm de diamètre entourant l'axe principal.


Les boules
La forme sphérique représente l'optimum géométrique entre le plus grand volume de stockage et la plus petite surface offerte au vent et aux morsures du soleil


Solitaires
Certains ne conservent pas cette forme parfaite pendant toute leur existence. Les Ferocactus ou les Echinocactus, d'abord sphériques, s'allongent un peu par la suite pour former de courtes colonnes massives. D'autres en vieillissant, deviennent plus larges que hauts.


Cespiteuses
Boules ramifiées de la base, on en trouve dans les genres Echinopsis et Ferocactus. Ferocactus robustus forme des touffes énormes.
Chez certaines espèces de Mammillaria, on rencontre une forme de division très particulière : la dichotomie. Il ne s'agit plus de rejets latéraux, mais de la division du sommet de la plante en deux têtes égales.


Les cactées lianes et les épiphytes
On les regroupe car la quasi-totalité des cactées lianes sont des plantes épiphytes qui poussent sur d'autres plantes sans pour autant les parasiter. Dans leur quête de lumière, de nombreuses cactées poussent dans la couronne des arbres. La forte humidité atmosphérique fait qu'elles ont souvent abandonné leur protection épineuse en formant des tiges allongées parfois aplaties (Epiphyllum, Rhipsalis).

Nous sommes mardi....

Publié à 09:09 par acoeuretacris
Nous sommes mardi....

Un Reve

 

Un rêve est un songe merveilleux
qui vole tout là-haut dans les cieux
jusqu'aux horizons lointains
où le bonheur est sans fin
jusqu'aux merveilleuses contrées
où tout peut arriver
Joie, Tendresse, Amitié
S
ourire
Folies  Rires  Entrain
Chance  Projets  Réussite
Réjouissances  Humour
Enthousiasme  Amour  Bonheur
Mais ...
si on y réfléchit bien ...
tout ça ...
Ce n'est pas un rêve
Ce sont tous ces petits bonheurs
bien réels que la vie
nous offre généreusement...
... il faudrait juste

savoir en profiter

chaque journée !!!

 

(auteur inconnu)

A demain....

Publié à 20:57 par acoeuretacris
A demain....

L'INNOMMÉE

Elle ne se nomme pas. Elle est tout simplement de passage dans un instant qui n'a pas de nom. Elle se prononce dans une parole devenue insaisissable. Elle est insupportable devant tous les cerveaux qui font bombance. Elle se répète toujours dans le multiple en ses différences. Son frère se nomme silence, sa soeur se nomme absence. Cependant, elle ne sait pas se taire. Sans cesse se heurte à des coïncidences qui, de plus en plus, creuse le vide devenu immense. Elle soulève des blancs, y appose une parole, et ne la reprend jamais. Elle révèle tous ses secrets dans une seule parole répétée. Elle est captive dans l'instant, existe pour la forme, bien évidemment ! Elle sécrète des mots qui prennent sa forme, toujours puisés dans cet instant. Elle ne sait faire autrement. Elle devient mirage dans l'imaginaire de qui la voit. Par le regard, on croit parfois la reconnaître sans la connaître. Elle ne dit rien. Elle sait, sans savoir.
(auteur inconnu)

 

Bonne et douce nuit à tous...

bisous... 

Petites histoires de l'histoire-Philippe Egalité a t il

Publié à 18:41 par acoeuretacris Tags : petites histoire philippe égalité

Philippe-Egalité a-t-il échangé sa fille pour un fils ?

 

En juillet 1823, une certaine Maria-Stella, baronne de Sternberg entame en France une série de démarches afin de prouver qu'elle est de sang royal et la fille de Philippe-Egalité. On pourrait penser qu'il s'agit là d'une aventurière. Après tout, combien de personnes se sont présentées comme étant Louis XVII ? Or, il apparaît bien vite que la baronne est une dame de haut rang. Née le 16 avril 1773, elle est civilement la fille de Lorenzo Chippini, geôlier d'une prison en Italie. Elle a épousé un vieil aristocrate Anglais, lord Newborough qui lui laisse une grande fortune à sa mort. Maria-Stella devient ensuite la femme du baron de Sternberg.
A sa mort en 1820, Chiappini laisse une lettre à Maria-Stella dans laquelle il avoue qu’il n'est pas son vrai père. Il confesse avoir échangé son fils qui venait de naître avec la fille d'une personne de haute naissance sans dévoiler son identité. Maria commence ses recherches et fini par trouver la trace d’un couple nommé Joinville qui était de passage dans sa ville natale Modigliana. En 1824, Maria-Stella est reconnue officiellement comme étant la fille de Mr de Joiville mais qui était cet homme ? Pour Maria-Stella il est certain que Mr Joinville est Louis-Philippe-Joseph d'Orléans. La jeune femme avance plusieurs arguments : la confrontation entre des descriptions de l'époque faite par des personnes qui ont vu ce Mr Joinville et les portraits de Philippe-Egalité montrent une certaine ressemblance. Le duc et la duchesse d'Orléans avaient voyagé plusieurs fois son le nom d’emprunt de Joinville. Et l'un des fils de Louis-Philippe d'Orléans porte le titre de prince de Joinville.

 

 
 Philippe Egalité
 
 
Maria Stella
 
Maria-Stella avance qu'en 1773, Marie-Adélaïde de Penthièvre aurait mis au monde une fille. Le duc d'Orléans, alors duc de Chartres, aurait échangé sa fille avec le fils de l'épouse de Chiappini qu'elle venait de mettre au monde. En effet, en 1771, la duchesse de Chartes avait accouché avant terme d'une fille morte-née et on doutait quelque peu qu'elle puisse de nouveau porter un enfant. La seconde grossesse de 1773 était vue comme un miracle et le duc de Chartres désirait un garçon pour que la dynastie des Bourbon-Orléans ne s’éteigne pas. Avoir une fille l'aurait bien contrarié et moyennant finances comme Chiappini le disait dans sa lettre, il aurait pris le fils du geôlier à qui il aurait confié sa fille. Tout cela voudrait donc dire que Louis-Philippe Ier était un usurpateur et n'aurait jamais dû régner. La principale objection aux dires de la baronne c'est que Louis-Philippe est né en octobre 1773 et non en avril 1733 à l'inverse de Maria-Stella. Donc lors de la naissance de Maria-Stella, le futur roi des français était encore dans le ventre de sa mère. Et lors de la naissance de l'enfant du duc de Chartres le 6 octobre 1773, des dizaines de personnes étaient témoins de l'accouchement. Difficile par la suite de substituer une fille avec un garçon.
Mais ses « preuves » lui suffirent et Maria-Stella s'en contenta jusqu'à sa mort le 23 décembre 1843 ne cessant de proclamer qu'elle est princesse d'Orléans et rassemblant des partisans. Elle décéda d’ailleurs en léger état de trouble mental. Aujourd'hui des historiens évoquent bien la probable substitution de Maria-Stella mais font de son père un souverain local (Este, Parme, Modène, Deux-Siciles, Toscane). Maria-Stella pourrait également être la fille d'un membre d'une famille princière italienne, qui aurait utilisé le nom de comte de Joinville pour dissimuler sa véritable identité - laquelle était connue des autorités locales. Probablement un membre d'une importante famille régnante, soucieux de sa succession. Il est donc fort possible que la baronne de Sternberg soit de sang royal mais pas de celui des Bourbon-Orléans.

Petites histoires de l'histoire - Napoléon eut-il.....

Publié à 18:34 par acoeuretacris Tags : petites histoires napoléon

Napoléon veut un héritier mais son épouse Joséphine ne peut lui donner d’enfants. Pourtant, Napoléon se refuse à répudier son « oiseau des iles ». En 1802, il marie son frère Louis Bonaparte à Hortense de Beauharnais, fille de Joséphine. La même année le 10 octobre, la jeune fille met au monde un fils, Napoléon-Charles. Bientôt, Napoléon désire en faire son héritier disant qu’ainsi un peu de son sang et de celui de Joséphine couleront dans les veines de l’héritier. Beaucoup pensent que Napoléon fit de son frère Louis le roi de Hollande pour pouvoir adopter son fils en 1806 après avoir essuyé plusieurs refus. En vain, Louis refuse de laisse Napoléon-Charles à son frère. Napoléon se montre toujours très présent pour son neveu, le voit dés que possible et joue avec lui. On remarque même une ressemblance physique et morale entre Napoléon et l’enfant. Or, le 5 mai 1807, Napoléon-Charles meurt du croup. Hortense est abattue et Napoléon beaucoup plus affligé que Louis. Dés lors, Napoléon cherche à se séparer de Joséphine pour se remarier avec une femme en mesure de lui donner des enfants. Mais pourquoi donc ? Napoléon voulait comme héritier le fils d’Hortense et de Louis Bonaparte mais ceux-ci ont un second fils, Napoléon-Louis (né en 1804) et la belle-fille de Napoléon est bientôt enceinte de nouveau (du futur Napoléon III).

 


Napoléon

Hortense

 

Si l’aîné est mort, pourquoi Napoléon ne désigne-t-il pas son frère cadet Napoléon-Louis comme successeur ? Une belle hypothèse à cela : Napoléon-Charles était le fils d’Hortense et Napoléon Ier à l’inverse des deux autres fils d’Hortense qui ont pour père Louis Bonaparte. Cela est-il possible ? Napoléon a toujours considéré les enfants de Joséphine comme les siens et avait pour Hortense les plus douces intentions. Peu avant le mariage en 1802, Lucien Bonaparte vint trouver son frère Louis pour lui dire « Hortense est la maîtresse de Napoléon ». A quoi, Louis aurait répondu que cela serrait vite terminé. Le temps pour Napoléon de mettre Hortense enceinte ? En tout cas, depuis 1801, des rumeurs courent aux Tuileries comme quoi Napoléon couche avec sa belle-fille.
Le petit Napoléon-Charles était-il bien l’enfant de Napoléon Ier ? Les historiens ne peuvent affirmer la chose ni la démentir.


Mais si Hortense a bien mis au monde un fils adultérin, elle n’aura que suivi une « tradition familiale » !! En effet, le premier mari de Joséphine, Alexandre de Beauharnais écrivit le jour de la naissance d’Hortense « Que penser de ce dernier enfant survenu après huit mois et quelques jours de mon retour d’Italie ? Je suis forcé de le prendre, mais j’en jure par le ciel qui m’éclaire, il est d’un autre, c’est du sang étranger qui coule dans ses veines ». Hortense naquit-elle vraiment avant le terme des 9 mois où a-t-elle pour père un des nombreux amants de Joséphine ? En tout cas Alexandre ne fit pas de distinctions entre elle et son fils Eugène (si Eugène est bien de lui !?!).