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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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LE GRENAT MANDARIN
Reportez-vous, par la pensée, à l’époque où la globe terrestre n’avait pas encore l’aspect que vous lui connaissez. Des masses énormes de matières diverses dérivaient, se choquaient, fusionnaient, se déplaçaient. Des températures fabuleuses, associées à des pressions gigantesques, permettaient des amalgames impossibles à concevoir de nos jours mais dont nous constatons les résultats.
Certains de ces bouleversements géants ont donné naissance à des cristaux. Les uns furent colorés, d’autres non.
C’est à ces cristaux colorés, précieux à cause de leur rareté, que fut attribué le nom de « pierres précieuses de couleur ».
.Tels des astres, brillant dans le ciel du couchant, les grenats mandarins firent leur apparition, il y a une dizaine d’années, sur le marché des pierres. Qu’il s’agisse des connaisseurs ou de simples enthousiastes, tous furent d’accord : les couleurs splendides et l’excellent brillant.de ces merveilles rouge-orange sont absolument sans pareils. De quel genre de pierres s’agit-il et d’où viennent-elles ?
Fermez les yeux un instant et faites ce rêve : vous êtes en Afrique. Le ciel du soir est « rouge orange », au Nord-Ouest de la Namibie, sur des montagnes paisibles, au bord d’une rivière isolée.
Le gisement le plus proche est à environ 9 heures d’automobile.
La température ambiante est, ici, extrêmement élevé : de 40 à 50 degrés, en règle générale, alors que les températures hivernales tombent à zéro ou presque.
Eloigné de toute sorte de civilisation, le fleuve Kuene suit ici son cours, depuis des temps immémoriaux, au long de la frontière qui, à travers les montagnes, sépare la Namibie de l’Angola.
Cet endroit isolé et lointain, l’un des rares que la civilisation moderne n’ait pas encore atteint, est précisément celui où, en 1991, furent trouvés les premiers « grenats mandarins ». Incrustés dans du mica ou dans des feuilles de mica, à l’endroit exact où ils prirent naissance il y a des millions d’années, on trouva de petits cristaux, d’une couleur et d’une transparence exceptionnelles, qui retinrent aussitôt l’attention des experts.
Des tests gemmologiques montrèrent que les premières suppositions théoriques qui avaient été faites, étaient justifiées : les pierres, d’un rouge orangé, étaient des variantes de la spessartite, membre de la grande famille des grenats. Jusque là, on n’avait trouvé des spessartites qu’au Sri Lanka, en Nord-Birmanie, à Madagscar, au Brésil, en Australie, au Kenya et en Tanzanie mais il s’agissait de pierres isolées, destinées à des collectionneurs. On ne les avait pas utilisées en joaillerie. La raison en était simple: l’offre était vraiment rare, de pierres ayant une qualité et une couleur convenables.
Mais, les cristaux spectaculaires de Namibie étaient d’une couleur orange soutenue et délicate. Certains d’entre eux avaient même un reflet profond de rouge-orange, aux derniers rayons de lumière, alors que le soleil avait déjà disparu à l’horizon. Ils étaient plus beaux et plus brillants que quoi que ce fût qui eûtt été proposé antérieurement.
Il n’y a pour ainsi dire pas d’inclusion qui vienne troubler l’aspect brillant de ce « grenat impérial ».
Les bruts vinrent très vite sur le marché restreint, constitué de quelques rares lapidaires. La plupart des pierres furent facettées car, c’est ainsi que ressortent le mieux, la couleur et le brillant. Malheureusement, les mines de la rivière Kunene ne furent pas longtemps en exploitation.
Au début, les pierres se trouvaient en surface ; il suffisait, en quelque sorte, de les ramasser.
Mais, par la suite, les excavations se firent de plus en plus profondes. Le rendement se fit de moins en moins intéressant, cependant que les coûts d’exploitation augmentaient sans cesse. Les exploitants de la mine abandonnèrent la production. Il aurait été bien trop onéreux et trop compliqué de poursuivre la prospection, dans cette région éloignée de la brousse namibienne.
Les négociants et les amateurs de gemmes, regrettèrent beaucoup que cette pierre, qui était parvenue à susciter un groupe de fans enthousiastes, ne devienne accessible que sporadiquement, à partir des petits stocks qu’avaient constitués quelques rares lapidaires.
UNE VERITABLE ETOILE FILANTE
Cette superbe gemme était parvenue, en un espace de temps vraiment réduit, à prendre un essor d’étoile filante, au sein de la joaillerie internationale. Il y avait eu, parmi les gemmologistes et les négociants en pierres, quelques désaccords mineurs au sujet de son appellation. Les uns nommaient cette beauté orange ou rouge-orange, « Spessartite Kunene », d’après son lieu d’origine, les autres parlaient de «Hollandine ». .Mais c’est la dénomination évocatrice de « Grenat Mandarin » qui se répandit rapidement. C’est ainsi qu’elle apparut avec succès sur le marché international et c’est ainsi que ce nom, très adéquat, lui est resté jusqu’à ce jour, encore que le gisement de la rivière Kunene ne soit pas resté unique.
Vers avril 1994, des pierres rouge-orange réapparurent sur le marché.
Elles venaient, cette fois, du Nigeria. Elles étaient remarquablement semblables aux précédentes. Certains experts pointilleux trouvèrent quelques différences minimes.
Le gisement est situé à l’extrême sud-ouest du Nigeria, proche de l’état voisin du Bénin. Il se situe en pleine brousse, dans l’ancien lit d’une rivière. Pendant la saison des pluies il faut utiliser des pompes, pour enlever l’eau qui inonderait les mines.
Thomas Lind, un spécialiste de grenats à Idar-Oberstein en Allemagne, fut enthousiasmé par la séduction de cette nouvelle pierre. « Voici que, sur le marché, parviennent, du Nigeria, des grenats mandarins. Ce sont de superbes cristaux, d’un rouge-orange. Ils nous donnent couramment des pierres de plus d’un carat. Nous sommes ravis qu’ils viennent maintenant stabiliser l’offre de ces pierres qui étaient jadis si rares ».
Maintenant, les grenats mandarins sont à nouveau disponibles sur le marché, en quantités convenables, encore que les qualités supérieures demeurent rares.
L’ORANGE EST SYMBOLE DE JOIE ET D’INDIVIDUALITE
Quelle est la singularité du grenat mandarin ?
Bien sûr et en premier lieu, sa couleur : cet orangé vif, parfois accompagné d’une légère tendance au brun léger, ainsi que toutes les nuances, depuis la pêche mûre, jusqu’au rouge-orange soutenu.
Ce sont là des couleurs annonciatrices d’énergie, de joie de vivre, d’individualité et d’esprit d’aventure.
Qui porte de l’orange, est dénué de complexes. Cette couleur est indicative de confiance en soi. C’est, sans doute aucun, la couleur des extravertis.
Mais l’orange a bien d’autres significations. Par exemple, la couleur orange joue, dans les arts de l’Asie, un rôle beaucoup plus important que dans les arts européens.
Les divinités de l’Asie portent souvent des robes orange ; le ciel lui-même, peut être peint en orange. Le jaune et le rouge, constitutifs de l’orange, ne sont pas considérés, en Asie, comme couleurs opposées mais, bien plutôt, comme complémentaires l’une de l’autre.
L’orange est également la couleur du vêtement des moines bouddhistes, qui sont faits d’une seule pièce d’étoffe. Dans ce cas, l’orange est évocateur des changements auxquels toute vie est soumise. Chaque existence est considérée comme le processus permanent de réciprocité entre le Yang, principe mâle actif et le Ying, femelle et passif.
Ces deux éléments ne sont pas en opposition mais ils fluctuent de façon permanente et ils exercent l’un sur l’autre une influence constante. La vie implique le changement et l’orange symbolise ces variations permanentes, mieux que toute autre couleur.
A côté de sa magnifique coloration, le grenat mandarin présente d’autres avantages supplémentaires, qui en font une pierre absolument unique. D’une part sa dureté est bonne. D’autre part, c’est une pierre sans complication, un compagnon idéal, pour quelque situation ou quelque événement que ce soi. Il a, enfin, un indice de réfraction remarquablement élevé qui lui donne un brillant merveilleux. Un grenat mandarin se trouve-t-il dans des conditions de lumière défavorables ? S’il est pur et bien taillé, il étincellera quand même magnifiquement.
Il faut aussi prendre en compte le fait que nul ne puisse prédire pour combien de temps encore on pourra s’en procurer : les quantités disponibles pourront-elles approvisionner le marché international ?
Découvrira-t-on de nouveaux gisements ? Nul ne peut répondre à ces questions !
Profitons donc de sa couleur, de sa brillance, de sa dureté et de sa rareté qui font de cette pierre, à l’entretien facile, une gemme véritablement à part.
En la voyant, les gens à forte personnalité et pourvus d’un sens aigu de ce que sont le style, la grande classe, se diront : « voici, voici vraiment la pierre qu’il me faut ! ».
LE GRENAT DEMANTOÏDE
Reportez-vous, par la pensée, à l’époque où la globe terrestre n’avait pas encore l’aspect que vous lui connaissez. Des masses énormes de matières diverses dérivaient, se choquaient, fusionnaient, se déplaçaient. Des températures fabuleuses, associées à des pressions gigantesques, permettaient des amalgames impossibles à concevoir de nos jours mais dont nous constatons les résultats.
Certains de ces bouleversements géants ont donné naissance à des cristaux. Les uns furent colorés, d’autres non.
C’est à ces cristaux colorés, précieux à cause de leur rareté, que fut attribué le nom de « pierres précieuses de couleur ».
Le grenat démantoïde est, en fait, l’une des plus brillantes pierres gemmes qui soient.
Seuls pourtant, de manière générale, les collectionneurs, et certains amateurs de gemmes, en connaissent l’existence.
Il s’agit en fait, d’un grenat vert ou, pour mieux dire, de la vedette parmi les grenats verts.
Il y a une raison pour le nom qu’il porte : il vient du néerlandais et signifie quelque chose comme « comparable au diamant ». Cela a trait à la caractéristique frappante de cette pierre : son brillant unique et sa luminosité.
Certains négociants en pierres ont prétendu que le démantoïde brillait et semblait rutiler, même dans l’ombre.
Le demantoïde est un membre de la vaste famille des grenats. Mais il est plus que cela.
Il est le plus onéreux de toute cette gamme et l’une des plus appréciées des pierres gemmes.
Il est, de ce fait, l’une des pierres les plus chères et les plus convoitées, à la fois pour sa rareté et sa brillance incroyable.
Ces phénomènes comportent une explication plausible. Le démantoïde a un indice de réfraction relativement élevé : 1,888. Toutefois, son pouvoir de dispersion est, lui aussi, très remarquable. Il s’agit de sa capacité à réfléchir la lumière, pénétrant au travers des facettes, et de la décomposer en toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. En ce domaine, le demantoïde est un champion, supérieur au diamant lui-même.
Le spectre de couleurs du démantoïde comporte diverses nuances, qui vont, du vert légèrement teinté de jaune, au vert légèrement brunâtre, avec un éclat doré. L’une des couleurs les plus appréciées est le vert émeraude soutenu. Il est d’une extrême rareté.
Ce n’est pas seulement une pierre de grande beauté et de grande rareté mais aussi une pierre de petite dimension. Les spécimens d’une certaine grandeur sont très difficiles à trouver. Il n’y a que quelques pierres qui, après taille, atteignent deux carats. Ils pèsent, pour la plupart, un carat environ.
Si vous êtes en présence d’une pièce de joaillerie qui comporte un démantoïde, vous ne pourrez vraisemblablement espérer qu’une pierre de dimension modeste.
LA PIERRE FAVORITE DU MAITRE-JOAILLIER DE RUSSIE
Le monde passionnant des gemmes, est riche en histoires de pierres superbes, attirantes, qui firent une apparition fulgurante et disparurent, telles des étoiles filantes, après une courte période de vogue.
.Quand le démantoïde fut mis à jour, dans les montagnes de l’Oural, en Russie, en 1888, il devint rapidement une pierre très fortement désirée. Il était étincelant comme un astre.
Il brillait de tous ses feux jusque dans les bureaux où les dessinateurs de bijoux le mettaient en valeur, à Paris, à New York et à Saint-Pétersbourg.
En Russie, Carl Fabergé, le joaillier vedette, en était passionné, à cause de sa brillance particulière. Aussi aimait-il à l’utiliser sur ses objets précieux. Cependant, après les jours douloureux de la guerre de 14-18, la pierre vedette ne brilla plus que d’un éclat atténué.
Ce n’est que de temps en temps, qu’elle apparut sur le marché et, quand cela se produisait, c’était, habituellement, en tant que pierre, sertie sur une pièce de joaillerie plutôt ancienne ou en provenance d’un reliquat, en relation avec les évènements historiques de l’Oural..
On trouva également des démantoïdes en d’autres lieux, au Congo par exemple ou, en 1975, en Corée. Mais leur qualité n’était pas suffisante pour qu’ils soient utilisés en joaillerie. Ils n’intéressèrent que les collectionneurs.
Les choses changèrent brusquement lorsqu’on découvrit, au milieu des années 90, en Namibie, un nouveau filon, qui produisit des démantoïdes en qualité et en quantité intéressantes.
La façon dont ce filon fut mis au jour semble relever du roman d’aventures.
Le cadre en est la partie Sud du Damara, près de la montagne du Spitzkoppe, également appelée le Matterhorn africain.
Rien ne bouge, sous son soleil de plomb. A l’horizon lointain, la ligne des « montagnes noires » semble flotter, dans une brume bleuâtre. Le pays est dur et aride.
Pourtant, de toute éternité, il a recélé un trésor inconnu de pierres gemmes.
Il y a des millions d’années que le magma liquide exerce ici sa pression à partir du centre de la terre et qu’il s’est pétrifié, un peu au-dessous de ce qui est à présent la surface du sol. Le vent et les autres éléments naturels ont, au fur et à mesure que le temps passait, érodé ses couches superficielles jusqu’à ne laisser que la montagne caractéristique, de granit.
Ainsi demeurèrent seuls le pic du Spitzkoppe et, bien entendu, les pierres précieuses.
Personne pourtant, n’avait, jusqu’en décembre 1996, la moindre idée de leur existence.
Un chevrier itinérant se trouva, un jour, devant des structures cristallines qui éveillèrent son intérêt.
Il les montra à la ronde, dans les villages voisins et des spécialistes s’y intéressèrent.
Ils comprirent bientôt quelles pierres de valeur avaient été découvertes. Entre temps, le gouvernement namibien avait accordé des licences d’exploitation minière, concernant ces pierres précieuses.
Maintenant elles sont soigneusement récoltées, à la main, parmi les rochers environnants. Grâce à ce procédé, aussi peu que possible de ce matériau de valeur sera perdu.
POURQUOI UNE QUEUE DE CHEVAL INFLUE-T-ELLE SUR LA VALEUR DES DEMANTOIDES ?
Les démantoîdes vont d’un vert tendre et vif à un vert bleuâtre soutenu.
Leur excellente brillance est tout à fait frappante. Leur dureté de 7 sur l’échelle de Mohs ( barème de dureté qui accorde 10 au diamant, la plus dure des substances connues ) les rend particulièrement aptes à leur utilisation en joaillerie. Il leur manque pourtant une caractéristique qui, à ce jour, leur a été spécifique et qui permet leur identification infaillible, au premier coup d’œil, à l’examen au microscope : ce sont les inclusions nommées « queue de cheval ». Des inclusions en touffe, de bissolite de couleur jaune d’or, apparaissent, presque sans exception, dans tous les démantoïdes. Elles sont pourtant absentes dans les pierres de Namibie, qui sont pratiquement dénuées d’inclusion, ce qui, malheureusement, ne constitue pas un élément favorable.
En fin de compte, ces inclusions ne sont pas seulement typiques du démantoïde mais encore elles sont susceptibles d’en augmenter la valeur si elles sont prononcées.
Voilà qui peut paraître surprenant puisque, d’habitude, les inclusions ne sont pas du tout recherchées car elles diminuent la transparence de la pierre. Mais, les inclusions « queue de cheval » sont, en la matière, une affaire bien différente. Une belle inclusion, bien formée, va augmenter, de façon considérable, la valeur d’un démantoïde. Bien des collectionneurs sont disposés à payer un supplément de prix pour des pierres présentant des caractéristiques de cet ordre.
Ainsi, si l’on vous offre un grenat démantoïde, n’oubliez pas d’y jeter un coup d’œil au microscope. Si la pierre est d’origine russe, vous pourrez y voir quelques inclusions fibreuses et des espèces de mèches, qui rappellent une queue de cheval.
Si tel est le cas vous aurez une preuve tangible quant à l’origine de la pierre.
En même temps, cette espèce « d’empreinte digitale naturelle » vous prouve que vous tenez en main l’une des pierres les plus rares et les plus chères au monde.
Toutefois, une telle rareté pourrait aussi se traduire dans le prix car les démantoïdes d’origine russe sont estimés considérablement plus cher, que leurs cousins de Namibie. Et pourtant, leur couleur verte et leur brillance sont tout à fait équivalentes.
LA CITRINE : UN JAUNE VELOUTE
Reportez-vous, par la pensée, à l’époque où la globe terrestre n’avait pas encore l’aspect que vous lui connaissez. Des masses énormes de matières diverses dérivaient, se choquaient, fusionnaient, se déplaçaient. Des températures fabuleuses, associées à des pressions gigantesques, permettaient des amalgames impossibles à concevoir de nos jours mais dont nous constatons les résultats.
Certains de ces bouleversements géants ont donné naissance à des cristaux. Les uns furent colorés, d’autres non.
C’est à ces cristaux colorés, précieux à cause de leur rareté, que fut attribué le nom de « pierres précieuses de couleur ».
La citrine est l’une des gemmes les plus abordables, grâce à la disponibilité et à la durabilité. de ce quartz doré.
Son nom vient du français « citron » car bien des citrines ont la couleur d’un citron juteux.
L’appellation « citrine » couvre les quartz, ayant une couleur allant du jaune au doré, à l’orange et au brun. D’une teinte solaire et d’un prix raisonnable, la citrine est susceptible d’orner presque tous les styles de joaillerie. Elle s’assortit particulièrement bien à l’éclat jaune de l’or poli.
Dans les temps anciens, on portait la citrine pour se protéger du venin de serpent et des maléfices.
La teinte plutôt foncée, orangée, de la citrine, souvent appelée « citrine Madère » par analogie avec la couleur de ce vin, a été, il y a un certain temps, prisée comme la couleur de préférence.
De nos jours, la plupart des gens préfèrent les couleurs citron qui s’assortissent mieux aux teintes pastel. La citrine est généralement moins chère que l’améthyste. On la trouve en une grande variété de tailles et de formes standard, y compris de très grandes dimensions.
La plus grande partie des citrines vient du Brésil, en particulier de l’Etat de Rio Grande do Sul et spécialement de la mine de Sierra qui en produit environ 300 kilos pas mois.
La mine d’Iraa en produit 100 kilos supplémentaires.
Vous entendrez souvent parler de la citrine comme d’un « quartz topaze ». Ceci est tout à fait incorrect. L’appellation « topaze » était utilisée, dans le passé, par référence à la couleur.
Il est vrai que la couleur de la citrine est souvent proche de celle de la topaze. Mais la topaze est un minéral spécifique et cette dénomination doit, absolument, lui être réservée. Il est essentiel de ne pas créer de confusion entre la topaz et la citrine qui est un quartz.
Toutefois, la citrine est une pierre de remplacement de la topaze pour les natifs de novembre.
Bien des citrines qu’on offre sur le marché ont été, à leur début, des améthystes que l’on a chauffées, pour que leur couleur violette originale tourne au jaune. C’est pourquoi les pièces de joaillerie ornées soit d’améthystes soit de citrines, ne devraient pas être exposées de façon prolongée à une forte lumière ou à une forte chaleur.
En prenant ces précautions, une pièce de joaillerie, ornée d’une citrine, va durer plusieurs générations.
LA TOPAZE : PIERRE DU SOLEIL COUCHANT
Reportez-vous, par la pensée, à l’époque où la globe terrestre n’avait pas encore l’aspect que vous lui connaissez. Des masses énormes de matières diverses dérivaient, se choquaient, fusionnaient, se déplaçaient. Des températures fabuleuses, associées à des pressions gigantesques, permettaient des amalgames impossibles à concevoir de nos jours mais dont nous constatons les résultats.
Certains de ces bouleversements géants ont donné naissance à des cristaux. Les uns furent colorés, d’autres non.
C’est à ces cristaux colorés, précieux à cause de leur rareté, que fut attribué le nom de « pierres précieuses de couleur ».
Les anciens Egyptiens disaient que la topaze était colorée du reflet doré de Ra, le puissant dieu du soleil. Voilà qui faisait d’elle un puissant talisman, protégeant le fidèle, le croyant, du mal.
Les Romains associèrent la topaze à Jupiter, dieu solaire lui-même.
La topaze possède parfois la couleur d’ambre doré du très bon cognac mais aussi, le rosé de la pêche et tous les magnifiques intermédiaires, allant du marron à l’orange. Quelques topazes, rares et même exceptionnelles, vont du rose pâle au rouge cerise.
Ne portez que des topazes si vous souhaitez être clairvoyant ! La légende prétend que non seulement elles dissipent tout enchantement mais aussi, qu’elles améliorent votre vue !
Les anciens Grecs croyaient que la topaze avait le pouvoir d’augmenter la force de qui la portait et aussi, de le rendre invisible, en cas de nécessité urgente.
La topaze était également censée changer de couleur, en présence de nourriture ou de breuvage empoisonnés. Ses vertus mystiques curatives, diminuaient et s’atténuaient avec les phases de la lune. On disait aussi qu’elle guérissait les insomnies, l’asthme et les hémorragies.
La plus fameuse topaze est peut-être un spécimen géant, serti dans la couronne royale portugaise, la Braganza. On pensa d’abord qu’il s’agissait d’un diamant.
Il y a également une superbe topaze, au Caveau Vert de Dresde, l’une des plus importantes collections de pierres gemmes au monde.
Brune, jaune, orange, rouge et rose, la topaze se trouve au Brésil et au Sri Lanka.
On trouve aussi de la topaze rose au Pakistan et en Russie.
De nos jours, il y a également de la topaze bleue, dotée d’une couleur qui va du bleu pâle au bleu moyen. La couleur en est parfois crée par irradiation.
On trouve au Brésil, au Sri Lanka et en Chine, de la topaze claire, dont la couleur est améliorée jusqu’à devenir bleue. Au début de 1998, un nouveau type de topaze améliorée fit son apparition : la topaze améliorée en surface. Ses couleurs furent décrites comme allant du bleu, ou du bleu gris,
jusqu’au vert émeraude.
La topaze est une pierre de très bonne dureté : 8 à l’échelle de Mohs (‘barème de dureté des substances qui attribue au diamant une dureté 10 ) mais on peut la fendre d’un seul coup. C’est là, une caractéristique qu’elle partage avec le diamant. Il en résulte qu’il faut la protéger de chocs violents.
L'aigue marine appartient, ainsi que l'émeraude au groupe du béryl. Sa teinte la plus prisée est le bleu profond. C'est une pierre fragile et sensible aux chocs; La couleur y est plus uniformément répartie et la transparence plus fréquente que l'émeraude.
L’aigue-marine possède toutes les nuances de bleu. Depuis le bleu ciel pâle, jusqu’au bleu outremer soutenu, elle offre une gamme tout à fait exceptionnelle. On y trouve les nuances les plus subtiles qui sont le propre de cette pierre, au pouvoir particulier de séduction.
Composition chimique brute : Be3Al2Si6O18
Clivage : imparfait
Cassure : conchoïdale, esquilleuse, irrégulière
Dureté : 7,5 - 8
Couleur de trait : blanc
Indice de réfraction : 1,567 – 1,583
Biréfringence : - 0,006
Fluorescence : nulle
Ethymologie
Son nom vient du latin "aqua" qui signifie eau et "mare" qui signifie mer. On prétend que son pouvoir se manifeste au mieux si on la plonge dans de l'eau exposée aux rayons du soleil.
Histoire
Particulièrement appréciée au Moyen âge, l’aigue marine compte parmi les gemmes les plus recherchés.
L'aigue-marine est d'un bleu divin, éternel puisuqec'est en fait la couleur de la voute céleste. Mais elle est aussi la couleur de l'eau vitale. En fait, elle semble s'être arrangée pour s'approprier le bleu délicat du lagon. Cela n'est guèere surprenant car d'après la légende elle tire son origine du coffre aux trésors des sirènes et depuis des temps immémoriaux elle est réputée être le talisman des marins.
Les jardins « à l’anglaise » connaissent une évolution esthétique tout au long du XVIIIe siècle. puis du XIXe siècle..
Au début du XVIIIe siècle, ils composent des paysages évoquant l’Antiquité. Ouverts sur la campagne, ils apparaissent comme un prolongement du jardin. C’est le jardin anglais idyllique.
Au milieu du XVIIIe siècle, la composition paysagère se doit d’être sobre et sensuelle. C’est le jardin anglais sublime.
À la fin du XVIIIe siècle, le jardin « à l’anglaise » doit comporter des accidents de terrain (vallons, collines, pentes…) et jouer sur un contraste entre éléments peignés (c’est-à-dire réguliers) et sauvages. C’est le jardin anglais pittoresque.
Le jardin pittoresque « à l’anglaise » est devenu un genre européen au XIXe siècle. Sous le Second Empire, ce fut même l’art officiel des jardins en France. Au XIXe siècle, en Angleterre, le jardin « à l’anglaise » connait des mutations esthétiques sous l’influence de personnalités au tempérament artistique affirmé comme Gertrude Jekyll (1843-1932). À cette période, le jardin « à l’anglaise » se définit plutôt comme un lieu d’expérimentation artistique. Gertrude Jekyll introduit les massifs colorés de vivaces en plates-bandes de fleurs, encore employés et admirés de nos jours sous le nom de «mixed-borders». De nombreux ouvrages lui sont consacrés.
Ce type de jardin est qualifié de « jardin bourgeois, car il accorde une place importante à la fragmentation maniériste des espaces et à l’exaltation de la virtuosité dans le maniement des espèces naturalistes pour produire des effets de couleurs ».
Jardin enclos de Barrington Court par Gertrude Jekyll
La symbolique du jardin à l’anglaise
Ce type de jardin se veut paysage et peinture. Son agencement irrégulier, opposé à l’ordonnancement du « jardin à la française » le pare d’une symbolique de liberté qui trouva nécessairement un écho sous la Révolution française : au carcan du « jardin à la française » s’opposait la libre conception anglaise de tradition whig. Le refus de la symétrie s’apparentait alors à un refus des codes. Il devint le symbole d’une émancipation vis-à-vis de la monarchie absolue et de ses représentants. Il s’agit pourtant d’un « décor » reconstitué : ainsi pour le confort des promeneurs un banc peut être placé afin de contempler une pièce d’eau ou de profiter de l’ombre des arbres. La sauvagerie de la nature est recréée, adoucie. L’évolution que ce type de jardin connut au XIXe siècle illustre bien cette re-création idéalisée de la nature.
Les grandes lignes du jardin anglais
La plupart des jardins anglais ont une prédilection pour les roses odorantes et aux belles formes. Généralement plantées à l'écart, les roseraies fleurissent du début à la fin de l'été. Le jardinier amateur sera cependant plus avisé de s'inspirer d'un jardin de maison moderne, avec ses petits arbustes, ses rosiers à l'ancienne et ses plantes herbacées qui forment des plates-bandes bigarrées et durables.
Plantes herbacées
Les plantes herbacées et pluriannuelles restent toute l'année en terre, mais meurent cependant en hiver. Leurs feuilles et leurs fleurs sont souvent attrayantes et leur floraison s'étend du printemps à l'automne. N'hésitez pas à mélanger les plantes les plus différentes afin de conserver le plus longtemps possible des parterres riches en couleurs.
Roses
Les roses dévoilent toute leur beauté en été. Au printemps et après leur floraison, les roses permettent cependant de mettre en valeur les autres plantes en fleur et de faire ressortir leurs couleurs vives. Plantez vos plates-bandes en fonction de la hauteur des plantes. Les plantes les plus hautes doivent être placées à l'arrière des plates-bandes, suivies des plantes de taille moyenne et des plantes basses au premier plan. Plantez un nombre suffisant de chaque espèce, afin de créer des ensembles de couleur unis. Si vous disposez de grandes plates-bandes, il est possible de dessiner un motif en jouant sur la répétition de ces blocs de couleur.
Plantes grimpantes
Les plantes grimpantes, telles que les clématites, se conjuguent bien avec les rosiers, auxquels elles peuvent se mêler. Les plantes herbacées permettent également de camoufler les tiges nues des rosiers et enjolivent la composition d'ensemble. Une fois l'époque de la floraison terminée, les fleurs fanées doivent être coupées. Il est également recommandé de le faire pendant la saison afin de produire de nouveaux boutons.
De l’abondance…
L'abondance est le maître-mot dans les jardins cottage traditionnels. Imaginez-vous des plates-bandes débordantes de fleurs, devant un cottage, dont les murs et les portes seraient recouverts de roses. Si les fleurs des jardins cottage sont souvent identiques à celles des plates-bandes formelles, leurs lignes sont cependant plus fluides. L'utilisation de géraniums, d'hémérocalles, de vesces et de lys permet d'obtenir cette abondance de couleurs vives qui fait tout le charme des jardins cottage. Plantes annuelles N'oubliez pas non plus les plantes annuelles, c'est-à-dire les plantes qui accomplissent leur cycle de vie en une seule saison à partir de graines. Elles conféreront à votre jardin un aspect de saison, aux couleurs de l'arc-en-ciel. Choisissez des limnanthes douglasii jaunes et blanches, du cresson, des tournesols et des vesces.
Insectes
Bien que les jardins cottage n'aient pas pour fonction première d'attirer la faune, ils sont particulièrement appréciés des insectes. Les abeilles et les papillons remplissent une fonction précieuse dans tout jardin, car ils contribuent à polliniser les fleurs, chassent les insectes indésirables et confèrent au jardin couleurs et mouvements. Les coccinelles rouges et les mouches syrphides jouent également un rôle non négligeable dans la lutte contre les insectes nuisibles. Le fenouil, les renoncules et les soucis exercent un attrait irrésistible sur les insectes. Les papillons ont une prédilection pour le lilas, une plante surnommée à juste titre « arbuste à papillons ». Les insectes raffolent également des fleurs sauvages et des mauvaises herbes, telles que les orties et les marguerites des près, que l'on pourra laisser pousser dans les vergers et en bordure du jardin. Malgré l'aspect moins soigné de ces sections du jardin, la présence de mauvaises herbes le transformera en havre écologique plus accueillant. Les oiseaux contribuent également à lutter contre les insectes nuisibles et leur observation est une source de plaisir constante. Attirez-les dans votre jardin en les nourrissant régulièrement durant les mois d'hiver. Les oiseaux se seront ainsi habitués à votre jardin au printemps et ne manqueront pas d'y revenir.
Divisions et parterres
La division d'un jardin en différentes sections est une très ancienne méthode de jardinage anglais. La création de ces divisions, véritable « pièces » à l'air libre, suscite l'engouement depuis des siècles et a atteint son apogée au 20e siècle. Les lignes de partage revêtent une importance cruciale : outre qu'elles servent de cadre aux plantes, elles délimitent également les frontières du jardin et de chaque section.
Haies
Ces lignes de partage prennent généralement la forme de haies à feuilles persistantes et comportent souvent des arcades, que le visiteur peut traverser. Une fois les haies plantées, elles doivent être régulièrement taillées afin de former un mur vert. Les haies remplissent diverses fonctions. Elles peuvent être décoratives et arborer de magnifiques feuilles et fleurs, tout en donnant des baies à l'automne. Elles forment également un arrière-plan optique aux parterres de fleurs, que vous pourrez remplir de plantes aux couleurs les plus vives. Les haies peuvent conférer au jardin un sentiment d'intimité et de quiétude. Si vous optez pour des plantes odorantes, la haie retiendra et renforcera les parfums. Ces murs de plantes protègent également les fleurs des intempéries, et notamment des bourrasques de vent, facilitant ainsi leur implantation.
Haies basses
Si vous ne souhaitez pas diviser complètement votre jardin, rien ne vous empêche de lui donner plus de profondeur en plantant de petites haies basses. Pensez également à planter du buis, de la lavande, de la santoline petit-cyprès ou même de la salade, si vous avez un potager. Plantez-les en lignes de manière à créer un motif. Une fois les plantes établies, taillez-les pour obtenir des bandes de couleur. Remplissez ensuite les interstices avec des plantes, du gravier de couleur ou des plantes aromatiques si vous avez un jardin d'herbes.
Un jardin (de l'allemand "Garten" signifiant "enclos") est un espace extérieur ou intérieur, clos ou délimité où l'on cultive des végétaux, doté selon l'usage d'équipements hydrauliques, d'entretien, d'aides à la végétation, de circulations, d'espaces, meubles et constructions fonctionnels ou décoratifs. Ces végétaux peuvent être des fleurs, des légumes, des arbres fruitiers ou d’ornement, une pelouse, des collections végétales. Le terme est également accepté pour un espace clos constituant un décor entièrement minéral typique du jardin japonais.
Les jardins sont des objets de culture incontestables et universels. Contrairement à un patrimoine terminé qui se présente durablement de façon identique, les végétaux donnent aux jardins même les plus formels une dimension dynamique irréductible, qui change chaque jour, avec les saisons et les années.
En 2009, pour les Français, le jardin est la deuxième "pièce" la plus importante de la maison juste derrière le salon, mais devant la cuisine !
Un Français sur quatre considère en effet que l'adoption de comportements plus écologiques passe d'abord par un habitat plus vert et des villes plantées d'arbres. Plus de la moitié des propriétaires de jardin déclarent utiliser des techniques de traitement naturel sans pesticides ou engrais chimiques, récupérer les eaux de pluie ou encore composter leurs déchets organiques.
Selon Noé-Conservation, les jardins français couvrent plus d’un million d’hectares ; c'est 4 fois la superficie totale de toutes les réserves naturelles, ce pourquoi cette ONG encourage à y protéger la biodiversité et en particulier les papillons (considérés comme bon indicateur de la biodiversité) qui ont par exemple au Royaume-Uni décliné de 71 % en 20 ans. Ce taux étant proche de ceux constaté dans la plupart des pays industriels et agricoles d'Europe de l'Ouest. Des jardins écologiques et des jardins partagés apparaissent en Europe notamment depuis les années 1990, notamment dans les écoquartiers, mais pas uniquement.
Le jardin peut être privé ou public.
Fin 2007, 2 034 parcs et jardins étaient protégés (dont 579 classés et 1 455 inscrits) au titre de la loi du 31 décembre 1913 des monuments historiques. Les propriétaires (quoique les jardins puissent faire l’objet de propriétés multiples) sont surtout privés. La campagne « Visitez un jardin en France » a été l’occasion de découvrir des jardins privés ou publics, historiques ou contemporains, parcs floraux ou botaniques. Le souci d’une meilleure connaissance des jardins et celui de leur caractère historique se sont révélés beaucoup plus tard que celui des éléments plus « classiques » du patrimoine, monuments, objets d’art. Le terme de jardin n’apparaît pratiquement pas dans les arrêtés de protection du XIXe siècle et très peu avant 1920. C’est même plus généralement des années 30 que datent beaucoup d’arrêtés de protection de parcs ou de jardins. Ils sont alors identifiés, nommés, mais rarement décrits.