Les légumes - La betterave -

Publié à 18:04 par acoeuretacris Tags : légume betterave
Les légumes - La betterave -

Histoire

 

Le terme betterave vient de la "bette", une plante cultivée à l'origine pour ses feuilles, dont la betterave est directement issue (elle vient des côtes de la Méditerranée, où elle pousse toujours à l'état sauvage) et de "rave", qui désigne toute plante potagère cultivée pour sa racine.

Connue depuis le début de notre ère, la betterave était utilisée par les Anciens à des fins médicinales. Les premières recettes ont été publiées au 2ème siècle. Vers le 14ème siècle, elle devient très prisée dans la gastronomie britannique.
La popularité de la betterave sucrière, quant à elle, doit beaucoup à l'intervention de Napoléon 1er. A cause de la guerre avec l'Angleterre et du blocus exercé sur la France, le sucre de canne ne pouvait plus parvenir des Antilles. Afin de faire face à cette pénurie, l'empereur offrit des terres à tous ceux qui cultiveraient la betterave sucrière, ce qui eut pour effet d'inciter significativement sa production.
Il faudra malgré tout attendre le milieu du 19ème siècle pour voir la consommation de cette racine se populariser à travers toute l'Europe. C'est d'ailleurs à cette époque que l'on a mis au point une sélection de variétés à racine rouge, blanche et jaune, de qualité gustative supérieure. Désormais, elle est toujours cultivée en tant que légume (betterave rouge), en tant que plante fourragère (nourriture pour les ruminants) et pour la production du sucre.

Aujourd'hui, ce sont une poignée d'hybrides qui dominent le marché. Mais, les anciennes, comme la crapaudine - allongée, à la peau ridée et rugueuse - sont toujours produites dans le Loiret et en Bretagne. D'autres, comme l'égyptienne,
la jaune, la blanche et la chioggia connaissent aussi un regain de popularité. La variété la plus souvent rencontrée est la noire ronde hâtive ou "globe",dont la racine est ronde et lisse et la chair de couleur rouge sombre.

La betterave rouge est cultivée principalement dans l'Orléanais,le Nord-Pas-de-Calaiset en Bretagne. La France est le deuxième producteur européen après l'Italie. Crue, on la trouve sur les étals de mai à octobre, tandis que, cuite, elle est disponible toute l'année dans le commerce, conditionnée sous-vide, prête à l'emploi. Mais c’est un légume que l’on consomme plus volontiers en hiver.

 

Bienfaits

 

De sa richesse en sucre bien connue, la betterave tire un apport calorique assez élevé pour un légume (40 kcal/100 g). Il reste toutefois modéré et ne doit pas pour autant freiner sa consommation. Il serait en effet dommage de se priver du pouvoir laxatif de ce légume-racine : il renferme en moyenne 2,5 g/100 g de fibres, d'autant plus douces et bien tolérées par les intestins délicats qu'il est consommé cuit. Si vous dégustez la betterave crue, râpez-la le plus finement possible. Sachez aussi que ces fibres parviennent même à ralentir l'assimilation des glucides : autrement dit, elles procurent une énergie de longue durée.

La betterave possède un autre atout : celui d'être gorgée de minéraux et d'oligo-éléments. Elle est notamment très bien pourvue en potassium (336 mg/100 g). Ce nutriment agit en véritable régulateur de la pression artérielle et se révèle indispensable au bon fonctionnement du système nerveux. Elle renferme aussi une quantité intéressante de calcium et de magnésium, ainsi que de nombreux micro-nutriments, indispensables au bien-être de nos cellules.

Enfin, elle constitue une véritable aubaine contre la fatigue, la perte d'appétit et l'anémie grâce à sa teneur en vitamines B, et notamment en acide folique(B9). Peu présent dans l'alimentation, celui-ci est essentiel, surtout chez la femme enceinte. Mettre une portion de 100 g de betterave à son menu permet de couvrir presque un tiers des apports quotidiens recommandés.

Dégustation

 

Choisissez-la ferme, avec une écorce pas trop sèche, lorsqu'elle est crue. Si elle possède encore des feuilles, c'est encore mieux. Cuite, sa peau doit être lisse, sans tache noire ni gerçure. Préférez-la toujours petite car, plus grosse, elle risque d'être fibreuse.

Conservez-la trois ou quatre jours dans le bac à légumes du réfrigérateur, enfermée dans un récipient hermétique. Coupée en tranches, elle peut se congeler, et se garde alors plusieurs mois.
Pour cuire la betterave, il faut la plonger - peau et tige comprise - dans de l'eau bouillante, salée et vinaigrée. Une bonne heure plus tard en moyenne, frottez sa peau qui doit se détacher facilement. Vous pouvez alors la peler. A noter qu'à l'autocuiseur ou au four, vous réduirez son temps de cuisson de moitié.

Consommez-la finement râpée, en crudité, lorsque vous avez la chance de la trouver crue. Avec des jeunes betteraves et leurs feuilles, cuites séparément les unes des autres, vous apporterez la touche finale à un aïoli.
La betterave, achetée cuite, est la complice idéale de nombreuses salades. Tout juste posée sur un lit de mâche, avec des cerneaux de noix, arrosée d'une vinaigrette à l'huile de noix, elle est délicieuse. Accompagnée de pommes vertes, de pommes de terre, d'endive et de harengs, elle rend la salade scandinave. Elle se marie également très bien aux choux, au céleri-rave et au poireau. Elle est parfaite pour la préparation mimosa (avec du jaune d'oeuf dur émietté). On peut également la préparer en terrine, avec du fromage de chèvre frais, par exemple. Réalisez, enfin, des chips originales : faites frire dans de l'huile des tranches fines que vous égoutterez et salerez avant de servir.

Mixée avec de la crème fraîche, elle donne naissance à un velouté
joliment coloré. Mais la betterave sert aussi en garniture pour les plats de viandes, notamment de gibiers, à poils ou à plumes. On la cuit alors dans du beurre, à la poêle ou au four. Préparée en chutney, elle peut tout aussi bien les accompagner. Ingrédient indispensable à la fameuse soupe traditionnelle d'Europe de l'Est, le bortsch, sachez, pour finir, que ses feuilles se consomment de la même manière que les épinards.

Notre astuce : si vous souhaitez donner une jolie couleur rose bonbon à vos pâtes ou votre riz, glissez un petit morceau de betterave dans l'eau de cuisson... Effet surprenant garanti !

 

et aussi !!!

 

Le saviez-vous ? La betterave sucrière est, avant tout, utilisée pour la production de sucre, ainsi que de mélasse (destinée, entre autres, à la fabrication de levure de boulangerie), c'est vrai, mais aussi d'alcool et de carburant !

Les fruits - L'Avocat -

Publié à 17:40 par acoeuretacris Tags : fruits
Les fruits - L'Avocat -

Histoire

 

Fruit de l'avocatier (persea americana), arbre de la famille du laurier et du cannelier, l'avocat est originaire d'Amérique Centrale, et plus précisément du Mexique où il déjà était consommé par les Aztèques et les Mayas il y a de ça 8 000 ans.
Importé en Europe par les Espagnols dès le 17ème siècle, il faudra malgré tout attendre 300 ans de plus pour qu'enfin il s'installe de façon définitive dans la gastronomie française.
Contrairement à en Europe, où il était considéré comme un produit de luxe, l'avocat était extrêmement courant en Amérique au point que l'on le qualifiait souvent de "beurre du pauvre".

Aujourd'hui, les avocats que l'on trouve sur les étals de France proviennent principalement des Antilles, d'Afrique, d'Australie, d'Israël et d'Espagne, mais aussi de Corse où l'on recense plusieurs plantations d'avocatiers.
Il existe plus d'une dizaine de variétés d'avocat, dont la Fuerte, de la forme d'une poire à la peau fine et brillante, et la Hass, à la peau noire et rugueuse, sont les plus consommées dans l'Hexagone.

 

Bienfaits

 

Souvent pointé du doigt à cause de sa richesse en graisses, l'avocat convient en fait parfaitement aux personnes à forts besoins énergétiques, comme les sportifs ou les enfants en pleine croissance.
Avec 138 kcal pour 100 g, l'avocat se distingue par un taux d'acides gras insaturés élevé, favorables au bon fonctionnement de l'appareil cardio-vasculaire et à la circulation du sang dans l'organisme. Il représente par conséquent un bien meilleur atout énergétique que la plupart des autres fruits frais

 

Bien que le taux diffère largement selon les variétés, on trouve en moyenne 14 g de lipides dans un demi-avocat (100 g), ce qui le classe parmi les fruits les plus gras, juste derrière les noix. Toutefois, s'agissant en grande partie d'acide linoléique, ces lipides permettent notamment de faire baisser le taux de mauvais cholestérol dans le sang.

Avec 1,8 g, les protides sont suffisamment représentées dans la chair d'avocat, au contraire des glucides qui atteignent ici une proportion bien inférieure à celle généralement disponible dans les fruits.

Côté minéraux, l'avocat représente une grande source de magnésium, et surtout de potassium (550 mg pour 100 g), bénéfique pour la tension artérielle. De même, le phosphore, mais aussi le fer, le cuivre et le zinc font de ce fruit une mine non négligeable de minéraux et oligo-éléments.

La richesse de l'avocat en vitamines lui permet de couvrir une bonne partie des apports journaliers recommandés. On compte, entre autres, la vitamines C (11 mg pour 100 g, soit autant que la banane), la B, et surtout la E, qui offre des propriétés anti-oxydantes permettant de lutter efficacement contre le vieillissement.

A noter que l'avocat est régulièrement utilisé dans la fabrication de produits cosmétiques, notamment pour les effets régénérateurs qu'il distille sur le cuir chevelu ou la peau.

 

Dégustation

 

Quelle que soit la variété, la chair jaune de l'avocat, ni sucrée, ni salée, dévoile un léger goût de noisette, et une consistance crémeuse proche du beurre lorsque le fruit est bien mûr.

Contrairement à la plupart des fruits, l'avocat ne mûrit pas sur l'arbre mais seulement une fois récolté. De même, il est inutile de regarder la couleur de la peau pour savoir s'il est mûr. La seule solution consiste à légèrement presser la peau afin d'évaluer la texture de la chair, et donc le stade de maturation.

A moins de le manger le jour même, il conviendra plutôt d'acheter un avocat encore ferme et sans tâche, afin de le laisser mûrir jusqu'au jour de sa dégustation. Si l'on souhaite accélérer le processus de maturation, il suffit d'enrouler l'avocat dans du papier journal, ou de simplement le placer dans une corbeille à fruits, aux côtés de pommes ou de bananes qui dégagent naturellement de l'éthylène. A l'inverse pour retarder le mûrissement d'une bonne semaine, l'avocat devra être entreposé dans le bac à légume du réfrigérateur.

Allergique au grand air, la chair jaune de l'avocat a tendance à s'oxyder et à noircir rapidement. Si tel est le cas, arrosez-la simplement de jus de citron, un anti-oxydant très efficace. L'avocat peut également se congeler, mais impérativement en purée avec, encore une fois, du jus de citron.
Si par hasard, la peau rechigne à se détacher de la chair, l'astuce consiste à réchauffer quelques instants l'avocat entre ses mains pour faciliter l'épluchage.

Très rarement cuit, l'avocat se consomme donc essentiellement cru, salé ou sucré selon l'endroit de la planète où l'on se situe. En France, si on le consomme généralement en salade avec des crudités, ou en entrée avec de la vinaigrette, il n'est pas rare de le retrouver en apéritif sous forme de guacamole, fameuse spécialité mexicaine à base de purée d'avocat.

De façon plus exotique, il est également possible de déguster l'avocat en dessert, comme au Brésil ou aux Philippines, accompagné de sucre, de citron ou même de crème.

Parcs, réserves... - L’Alaska en Danger -

Publié à 17:01 par acoeuretacris Tags : réserves parcs
Parcs, réserves... - L’Alaska en Danger -
Forage pétrolier dans une réserve protégée

L’Artic National Wildlife Refuge (ANWR) est une réserve protégée depuis 1960 en Alaska. Or, le Président George W.Bush est décidé à effectuer un forage pétrolier sur la plaine côtière.

L’Alaska a été achetée aux Russes par les Etats-Unis en 1867. Cette grande presqu’île est devenue le 49e état en 1958.
Situé à l’extrémité nord-ouest du continent américain, l’Alaska couvre 1 518 775 km². Les ressources minières y sont importantes : or, argent, cuivre, houille.
Les gisements de pétrole et de gaz naturel, considérables, ont été exploités de façon accrue et très onéreuse à partir de 1968.

On est nombreux à avoir encore en mémoire la catastrophique marée noire de 1989.

Une faune massacrée pour quelques barils de pétrole

Le Sénat américain s’est déclaré favorable aux forages pétroliers dans la réserve naturelle. Le Président Américain a appuyé sa demande en affirmant que cette nouvelle ressource de pétrole permettrait à son pays de renforcer son indépendance énergétique.

Depuis, quelques années, la Chine achète énormément de pétrole. Cette demande accrue a fait monter le prix du baril.
C'est tout l'Alaska qui a besoin d'être protégé de l'activité industrielle humaine.

Oléoduc qui achemine le pétrole. image Rickz
En 1994, un pipeline sibérien s'est rompu, déversant des milliers de tonnes de pétrole brut dans les rivières qui se jettent dans la mer de Barents. Cette catastrophe écologique risque de se reproduire car le réseau de pipelines russe est dans un état de délabrement avancé

Il faut souligner que depuis 1991 déjà, le parti républicain, largement soutenu par l’industrie pétrolière, tente de soulever l’interdiction dans la réserve de l’ANWR pour en exploiter les gisements pétroliers.

Alaska. image B.Mully

Jusqu’à présent, les sénateurs démocrates et certains républicains, avaient réussi à bloquer ce projet.
Face à l’opposition des organisations de défense de l’environnement, M.Bush a assuré : « Le forage se limitera à un « petit coin » de quelques hectares au milieu des 200 000 hectares protégés ».

Or, on sait très bien qu’une telle activité industrielle est une source de pollution supplémentaire et perturbera gravement la faune locale.

Pour acheminer pétrole et gaz, d'immenses oléoducs franchissent les hautes montagnes de l'Alaska. Ces oléoducs font obstacles à la migration de la faune. image Rickz
Cette mesure a été introduite dans le projet de budget 2005-2006. Elle nécessitait pour passer 51 voix contre 60.
L’incertitude est grande quant à l’avenir de cette réserve naturelle.

La faune à protéger
La seule présence humaine dans cette zone située au nord du cercle polaire est une population de 210 esquimaux du village de Kaktovik. Ils vivent essentiellement de pêche et de chasse.
Cette réserve abrite une faune qui est déjà menacée par le réchauffement de la planète.
L'Alaska vu du ciel. image Jack French

Sur la surface immaculée de la banquise, l’ours polaire est parfaitement adapté à l’environnement hostile de l’arctique. Pourra t-il encore longtemps sillonner nonchalamment son domaine ?

Un ours polaire se déplace sur de grandes distances. Toute activité humaine est une menace pour cette espèce.

Ours polaire.
L’extrême arctique est un désert blanc recouvert de calotte glaciaire. Elle abrite une faune très spécifique et très fragile à tout changement, notamment climatique.
Canis lupus.

Le loup, le renard arctique et l’hermine sont les principaux prédateurs terrestres avec, au sommet de la chaîne alimentaire, l’ours polaire qui se nourrit essentiellement de phoques.

Le renard polaire .image Izzie.whizzie

L’avifaune est très variée.


Le sterne arctique est un migrateur au « long cours ». De l’arctique, il migre en Antarctique puis revient.
On y trouve également le Harfang des neiges qui se nourrit principalement de lemmings. On peut également citer la mouette blanche qui, elle, vit en permanence dans l’antarctique. Elle se nourrit des restes de phoques laissés par l’ours polaire.
Hermine . image Law Keven
Aujourd’hui, les atteintes à l’environnement arctique se multiplient : pollutions industrielles, déversement de déchets radioactifs, marées noires et pluies acides.
Toutes ces agressions constituent une véritable menace pour l’avenir de la faune.

L’ours polaire souffre particulièrement des déchets toxiques. Certains ours sont atteints de rachitisme. Un ours adulte recueilli par un chercheur ne pesait plus que 90 kg !

Réchauffement : Danger !

Le réchauffement de la planète est une menace à moyen terme pour la faune polaire mais également pour l’homme.
Un réchauffement, même minime, ferait fondre les glaces des pôles, fractionnant les territoires. Ce fractionnement perturbera le cycle de reproduction des espèces déjà fragilisées.

La réserve abrite également le grizzli . image Chascar.

De plus, les immenses masses glacées assureront moins bien leur fonction de « réfrigérateur » terrestre. Cela accélèrera encore plus le réchauffement planétaire.

Ces phénomènes doivent être pris très au sérieux si on ne veut pas que d’ici moins de 50 ans, la jeune génération actuelle vit dans une fournaise.

L’arctique doit être absolument protégé pour l’homme comme pour la faune.

Le(s) climat(s) - Le climat de montagne -

Publié à 16:59 par acoeuretacris Tags : climat
Dans ce type de climat, la température diminue, les précipitations augmentent, la différence de température entre le jour et la nuit augmente, tout cela en fonction de l'altitude. 
 
De plus, le climat varie entre le pied et le sommet de la montagne. Ces climats sont dits étagés. La température moyenne de janvier est de -7 °C et, en juillet, elle est de 12°C. 
 
Ce climat existe un peu partout dans le monde, là où l'on trouve les principales chaînes de montagnes telles que la cordillère des Andes, les Rocheuses, l'Himalaya ainsi que les Alpes. Ce milieu est très contraignant pour l'être humain, car il est très difficile d'y construire des maisons et des routes. 
 
 
 
La végétation est surtout composée de feuillus, de conifères, d'arbres nains, de mousses et de lichens. 
Les animaux qui vivent dans ces montagnes sont, par exemple, des chèvres, des mouflons, des chamois, des lamas et des couguars. On y trouve également des rapaces tels les vautours et les aigles. Ce climat est tout de même apprécié grâce aux sports qu'on y pratique, comme l'alpinisme, le ski et le surf des neiges. 
 
 

Le(s) climat(s) - Le climat polaire -

Publié à 16:46 par acoeuretacris Tags : climat
 
 
Le climat polaire est le plus froid du monde. Il s'étend surtout sur les régions de l'Arctique et de l'Antarctique ainsi que dans le Grand Nord québécois, les Territoires du Nord-Ouest et au nord de la C.E.I. (ancienne URSS). Les températures moyennes de janvier sont de -34 °C et celles de juillet de 4 °C 
 
 
 
Les hivers y sont très froids et très longs; ils durent en moyenne 10 mois tandis qu'il n'y a que deux mois d'été, ce dernier étant quand même relativement froid. Les précipitations sont très rares et le sol est toujours gelé en profondeur. On l'appelle d'ailleurs pergélisol. 
 
Les vents sont d'une violence extrême, très froids et toujours accompagnés d'une tempête de neige; on les nomme blizzards 
 
La végétation de ces régions se nomme toundra : elle se compose, entre autres, de fleurs et d'arbres nains, de mousses et de lichens. Ce n'est pas un milieu très aimé des humains. 
 
La faune polaire est surtout composée de manchots, d'ours blancs communément appelés ours polaires, de rennes, de phoques, de caribous ainsi que de nombreux oiseaux migrateurs. Les activités particulières des habitants de ce milieu sont surtout la pêche et la chasse. On y trouve également, sur la plate-forme continentale, des puits de forage de pétrole. 
 
 

Le(s) climat(s) - Le climat continental -

Publié à 16:39 par acoeuretacris
Le climat continental est caractérisé par des saisons contrastées. Les étés y sont courts et chauds tandis que les hivers y sont longs et froids 
 
Les précipitations de pluie et de neige y sont très abondantes. La température moyenne en janvier se situe autour de -9 °C et en juillet autour de 18 °C. La végétation est très variée; on y trouve principalement des forêts de feuillus et des forêts de conifères. La forêt de conifères, qui borde la toundra au nord, se nomme taïga. 
 
 
 
 
Elle est constituée de conifères de petite taille très espacés. Au sud, cette même forêt borde la forêt de feuillus; c'est la forêt mixte. La forêt mixte se compose de conifères et de feuillus. Les épinettes, les sapins, les pins, les mélèzes et les bouleaux y sont très présents. Quelques régions continentales sont caractérisées par la présence de prairies : de vastes étendues couvertes d'herbes. La faune y est très diversifiée; on y trouve, entre autres, des visons, des castors, des ratons laveurs, des loutres, des wapitis et des orignaux 
 
. La production de pâtes et papiers, la culture du blé et le tourisme d'aventures (pêche, canot, camping) sont des activités très courantes dans ces régions. 
 
 

Le(s) climat(s) - Le climat océanique -

Publié à 16:22 par acoeuretacris Tags : climat
il se caractérise par des hivers doux ( 10 °C en moyenne ) et très humide marqué par des pluies intermittentes et surtout de la bruine ; l'été, le temps est beaucoup plus sec mais très frais ( pas plus de 23 °C en moyenne ) . 
 
 
 
La France, l'Angleterre et l'Ouest canadien sont des régions du monde où nous trouvons un climat océanique. 
La mer, influençant les saisons, favorise les étés frais et les hivers doux. L'océan qui réchauffe l'atmosphère en hiver, transforme souvent la neige en pluie et cause ainsi d'abondantes précipitations. 

 
Dans ces régions, il y a des forêts de feuillus et de conifères, appelées forêt boréale. Les chênes, les érables, les sapins, les épinettes et les séquoias y sont très répandus. Les séquoias et les chênes rouges sont des arbres pouvant atteindre des tailles impressionnantes. Il n'est pas rare d'apercevoir dans ces forêts des ours noirs, des loups et des lièvres. Les régions à climat océanique étant à proximité de l'eau, la pêche commerciale y est très pratiquée en plus de l'exploitation forestière et de l'agriculture. 
 
 

Le(s) climat(s) - Le climat méditerranéen -

Publié à 14:15 par acoeuretacris Tags : climat
Ce climat est très réputé pour ses étés secs et chauds ainsi que pour ses hivers doux et humides. Les précipitations sont plus abondantes en hiver, c'est pour cela que l'humidité relative est supérieure durant cette saison. La température moyenne est de 6 °C en janvier et de 22 °C en juillet. On trouve ce climat en Californie, au sud de l'Europe ainsi qu'au nord et au sud de l'Afrique. 

La végétation méditerranéenne est constituée de maquis. 
 
 C'est un mélange d'arbustes et de buissons. 
 
 
 
On y trouve aussi la garrigue, formée de broussailles couvrant les sols secs. Il y pousse surtout des oliviers, des citronniers, des vignes et des chênes-lièges. La faune se fait rare dans ces régions, car la population humaine y est très dense. Nous pouvons cependant y observer quelques troupeaux de moutons et de chèvres. 
 
. Dans les régions à climat méditerranéen, la production de vins, d'oranges et d'olives sont des activités économiques très importantes. Et il ne faut surtout pas oublier le tourisme, qui est aussi très rentable pour ces régions. 
 
 

Le(s) climat(s) - Le climat désertique -

Publié à 13:37 par acoeuretacris Tags : climat
Le climat désertique est celui de certaines régions de l'Afrique, du nord de l'Océanie, du sud de l'Eurasie et du sud-ouest des États-Unis. Le temps y est très sec et chaud. 
 
Il y a, par contre, de très grandes différences de températures entre le jour et la nuit (parfois jusqu'à 50 °C). Les températures moyennes de ces régions sont en janvier de 28 °C et de 11 °C en juillet. La végétation, très peu variée, y est composée surtout de buissons épineux et de cactus. Nous pouvons aussi y trouver quelques datiers et acacias, mais uniquement dans les oasis (petites étendues de végétation favorisées par la présence d'eau et dispersées dans les déserts).  
 
 
 
Par contre, la faune est très diversifiée. On peut y trouver différentes espèces telles que des dromadaires, des renards du désert (fennecs), des iguanes, des lézards et des scorpions. Les habitants de ces régions sont surtout nomades, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas de domicile fixe. D'autres vivent de cultures irriguées dans les déserts. 

 

 

Le(s) climat(s) - Le climat tropical -

Publié à 11:38 par acoeuretacris Tags : climat
Le climat tropical est un type de climat présent entre les tropiques, jusqu'à 15 à 25 degrés de latitude nord et sud. Les régions les plus proches de l'équateur relèvent du climat équatorial. 
 
 
 
Dans le système de classification des climats défini par Köppen, un climat tropical est un climat non aride où la température moyenne mensuelle ne descend pas en dessous de 18°C (64,4°F) tout au long de l'année. Ce ne sont donc pas les températures qui définissent les saisons, mais la pluviosité. Il existe une saison sèche (hautes températures, précipitations quasiment nules) et une saison humide (très fortes précipitations). Le maximum pluviométrique est lié à la présence de la zone de convergence intertropicale). Le régime tropical ne comporte qu'un maximum, qui se place au solstice d'été, ainsi les pluies d'été ou d'automne rafraîchissent l'atmosphère et abaissent les moyennes thermiques (c'est l'hivernage). La saison humide est plus ou moins longue que la saison sèche selon la distance par rapport à l'équateur.On peut alors distinguer 
  • un climat tropical humide 
  • un climat tropical sec 
Les plantes tropicales sont les plantes dont l'habitat d'origine se trouve sous les tropiques. On emploie le terme tropical pour désigner un endroit où il fait chaud et humide toute l'année et qui, de plus, dispose d'une végétation luxuriante. Cependant, il existe des endroits qui, bien que situés sous les tropiques, sont tout sauf tropicaux au sens strict du terme. 
 
Dans le climat tropical, on trouve une alternance de saison sèche et de saison humide. Cette alternance est principalement causée par la présence d'un vent saisonnier : la mousson. Pendant l'été, ce vent voyage de la mer vers la terre et provoque une saison plus chaude et plus humide qui dure en général depuis le mois de novembre jusqu'au mois d'avril 
 
Au mois de janvier, la moyenne de température tourne aux alentours de 25 °C. Le reste de l'année, la mousson est inversée et voyage de la terre vers la mer. Cela provoque une saison plus sèche avec une moyenne de température plus basse (autour de 20 °C) au mois de juillet. L'inversion de la mousson cause de forts mouvements de convection qui donnent souvent naissance à des ouragans, à des tornades, etc. Ce climat est également caractérisé par la présence de vents permanents, les alizés. Deux types de végétation principalement poussent sous le climat tropical : il y a d'abord la savane, vaste étendue de hautes herbes parsemée d'arbres, également appelée brousse. 
 
 
 
Viennent ensuite les steppes, des plaines parsemées de touffes d'herbes courtes et espacées.  
Les arbres, peu nombreux, perdent leurs feuilles la saison sèche venue. Les quelques sortes d'arbres que l'on peut y trouver sont, par exemple, les palmiers, les cocotiers, les baobabs, les cèdres aromatiques, etc. La faune est très abondante dans les régions à climat tropical : girafes, zèbres, lions, tigres, éléphants, crocodiles, etc. 
 
 
 
Les habitants de ces régions pratiquent certaines activités particulières relatives à leur climat : le défrichage de la forêt par brûlis, la culture du manioc (sorte de céréale que l'on broie pour faire de la farine), la culture du riz ainsi que l'exploitation de plantations de coton.