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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
L'arbre d'amour
Quels mots veux-tu que j'apprivoise pour toi aujourd'hui ?
Pendre, prendre, prétendre
Ils sont bien trop enferrés
Aux boulets de la vanité
Prévaloir, pouvoir, avoir
Ceux-ci vivent leur deuil
Au fond des prisons d'orgueil
Imposer, condamner, spéculer
Tous sont opprimés
Dans les étaux de la cupidité
Pour toi, j'apprivoiserai plutôt les mots
Ecouter, respecter, partager
Et si c'est leur préférence
Je leur offrirai les fleurs de la tolérance
Pour toi, j'apprivoiserai plutôt les mots
Apprendre, comprendre, entendre
Et si c'est leur volonté
Je leur offrirai
Les branches de l'humilité
Pour toi, j'apprivoiserai surtout les mots
S'ouvrir, sourire, offrir
Et si c'est pour toujours
Je leur offrirai l'arbre d'amour
(Chantal Abraham)
La sagesse de renoncer...
Le renoncement n'est pas forcément synonyme de manque de courage. Ce peut être aussi une grande sagesse. Savoir faire la part des choses, distinguer ce qui vaut la peine d'être conquis de ce qui ne le vaut pas, accepter sans regret ce qui est…
«Un homme sage doit savoir se faire un triomphe de sa propre défaite», rappelle Gracian. Il ne s'agit pas de baisser les bras ou de démissionner devant la moindre difficulté, mais plutôt de ne pas perdre son temps et s'user dans de vains combats.
Ainsi faut-il savoir renoncer à sa jeunesse ou à sa beauté et accepter le conseil des années. Il faut admettre que les choses ne se passent pas toujours comme on l'avait prévu et savoir se retirer de la partie, pas forcément pour la perdre, mais pour la voir en perspective.
Il faut laisser passer devant soi les plus jeunes et les plus rapides, même si c'est vous, avant, qui passiez devant les autres. Mais aussi apprendre à renoncer aux mondanités et préférer s'entourer d'amis fidèles, s'arrêter de courir après l'argent pour prendre le temps de vivre…
Le renoncement est bien souvent une renaissance et une libération. Car en quittant une chose, on trouve forcément une autre. En acceptant, on avance. C'est le point de départ de retrouvailles avec soi-même.
Catherine Rambert - Le livre de la sérénité
L’espace culturel de Kihnu
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Estonie
(Unesco)
Situées en mer Baltique, au large des côtes de l’Estonie, les petites îles de Kihnu et Manija abritent une communauté de 600 personnes dont les expressions culturelles et les traditions agricoles sont restées vivantes au fil des siècles, en grande partie grâce aux femmes. Depuis toujours, les hommes de la communauté vont en mer chasser le phoque et le poisson, tandis que les femmes restent à terre pour cultiver les champs et entretenir le foyer. Les femmes de Kihnu sont ainsi devenues les principales gardiennes des traditions culturelles qui se manifestent à travers chants, jeux, danses, cérémonies de mariage et artisanat. Le chant occupe une place de choix dans les activités artisanales collectives et les célébrations religieuses. Parmi le répertoire musical des insulaires, il est une tradition orale d’origine préchrétienne particulièrement remarquable : le Kalevala ou chant runique.
L’emblème le plus connu de la culture Kihnu reste les vêtements en laine portés par les femmes de la communauté. Travaillant chez elles avec les métiers à tisser traditionnels et la laine de production locale, elles tissent et tricotent des moufles, des bas, des jupes et des chemises, mêlant couleurs vives, rayures éclatantes et broderies savantes. Nombre de symboles et de couleurs ornant ces habits empruntent à d’anciennes légendes. L’espace culturel de Kihnu se distingue également par les liens étroits unissant les riches patrimoines culturel et naturel. Sur les deux îles, le paysage caractéristique de prairies, de bosquets de sapins et de plages est resté relativement préservé.
L’isolement géographique, un solide sens de la communauté ainsi qu’un farouche attachement aux coutumes ancestrales ont permis aux habitants de Kihnu de préserver leurs artisanat et coutumes. Cette culture est aujourd’hui menacée par les difficultés économiques, la construction incontrôlée de logements et l’intrusion de touristes insensibles aux traditions et à l’environnement naturel des îles.
L’espace culturel de la Fraternité du Saint-Esprit des congos de Villa Mella
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : République dominicaine
(Unesco)
La Fraternité du Saint-Esprit des congos de Villa Mella se distingue dans le domaine de la musique, de la danse et des festivités populaires. Les musiciens de la Fraternité jouent d’instruments appelés congos. Ces congos, dont l’origine est attribuée au Saint-Esprit, sont des tambours frappés à la main. La Fraternité, aujourd’hui ouverte à tous sans distinction de sexe ou d’origine, a été fondée au seizième siècle par les esclaves africains et les métis. Pour des raisons historiques, elle est un élément majeur de l’identité culturelle de ses membres et de l’ensemble de la région.
Pour la fête du Saint-Esprit, célébrée à la Pentecôte, la Fraternité se livre à un rituel comportant prières, danses et chants accompagnés par les congos, ainsi qu’une procession pendant laquelle est transportée la colombe représentant le Saint-Esprit. La fraternité célèbre également les rites mortuaires, accomplissant ce même rituel lors de la veillée funèbre, la procession au cimetière et le neuvième jour de deuil, avec récitation de prières devant un catafalque à trois étages contenant une poupée qui représente le défunt. Pour la cérémonie du Banko, qui se déroule trois ans après le décès, le même catafalque est préparé et les vivants prennent congé du mort qui devient alors un ancêtre. À cette occasion, tous les invités dansent au rythme des congos.
La pérennité de la Fraternité est depuis toujours menacée par le manque d’intérêt des autorités pour les cultures d’origine africaine et métisse. Aujourd’hui, l’urbanisation accélérée, les migrations, le chômage et l’uniformisation des valeurs renforcent les préjugés et incompréhensions à l’égard de la Fraternité.
Dieu a donné la vie à toutes les créatures, mais c’est à elles de faire des efforts pour devenir chaque jour plus vivantes. Devenir plus vivant signifie donner sa lumière et sa chaleur. Il est tellement agréable de rencontrer des êtres chez lesquels on sent que tout est animé, éclairé !
On aime un arbre parce qu’il a des fruits, on aime une source parce que l’eau coule, on aime les fleurs parce qu’elles ont des couleurs et des parfums. De la même façon, on aime les créatures qui s’ouvrent pour donner quelque chose de pur, de lumineux, de chaleureux. Alors, apprenez à cultiver en vous-même cette vie jaillissante. Habituez-vous à sourire, à regarder avec amour, à arracher de votre cœur quelques particules pour les envoyer aux autres. C’est vous qui vous sentirez plus riche, plus heureux.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
J'aime ce tableau...
Plein de douceur et de tendresse...
Merci Mumu...