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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Chaos de Montpellier-le-Vieux, La Roque-Sainte-Marguerite (Aveyron)
PhotoBenh LIEU SONG
Montpellier-le-Vieux est un chaos rocheux ruiniforme sur le Causse Noir, bordé au sud par les Gorges de la Dourbie, situé au nord-est de Millau et du Viaduc de Millau, sur la commune de La Roque-Sainte-Marguerite.
Plan topographique de Montpellier-le-Vieux - (Édouard-Alfred Martel)
La roche est constituée de dolomite. Le chaos couvre 120 hectares.
« Lo clapàs vièlh » (« le tas de pierre vieux », en rouergat). Il devint Montpellier-le-Vieux lorsque Édouard Martel l'explora en 1883-1884 car « Lo Clapàs » est l'appellation populaire que les Montpellierains donnent à leur cité par référence à son vieux centre de pierres calcaires.
Quelques photos
Roc Campariolé dans le Chaos de Montpellier-le-Vieux - PhotoAnthospace
Arc de triomphe du Chaos de Montpellier-le-Vieux - PhotoAnthospace
Chaos de Montpellier-le-Vieux (Aveyron, France) - Photo Eyone
La Roque-Sainte-Marguerite (Aveyron - France), chaos de Montpellier-le-Vieux - La porte de Mycènes. - PhotoJean-Pol GRANDMONT
Dans le chaos de Montpellier-le-Vieux, Gérard Oury a tourné une des scènes du film La Grande Vadrouille où Louis de Funès monte sur le dos de Bourvil alors qu'ils sont déguisés en soldats allemands. La Porte de Mycène y est reconnaissable.
L'exposition universelle à Hyde Park en 1851.
La Great Exhibition of the Works of Industry of all Nations de 1851 fut la première des expositions universelles. Elle eut lieu du 1er mai au 15 octobre 1851 à Londres. Elle marqua le sommet de la puissance britannique d'époque victorienne.
L'idée d'organiser à Londres une exposition internationale qui réunirait dans un lieu unique les productions artisanales et industrielles du monde entier vint en 1849 à Henry Cole lors d'une visite à l'Exposition Nationale des produits de l'industrie agricole et manufacturière de Paris. De retour au pays, ce responsable aux archives et fondateur des éphémères mais influentes manufactures d’art de Summerly développa son idée et obtint le soutien du prince Albert, l’époux de la reine Victoria, en tant que président de la Société royale des arts. Le prince consort n'eut par la suite de cesse de porter le projet, qui lui resta fortement associé.
Vue de côté du Crystal Palace en 1851.
L'ouverture officielle de l'exposition eut lieu à Hyde Park, au sein du Crystal Palace, une immense bâtisse de verre (400 tonnes) et de métal (4000 tonnes) conçue à cette occasion par Joseph Paxton (1801-1865). La construction, fondée sur un principe d'assemblage d'éléments préfabriqués, eut lieu en un temps record. Sur une superficie 7,5 ha, près de 14 000 exposants, issus pour moitié de plus de quarante pays étrangers, pour moitié de l'empire britannique, étaient répartis en quatre sections qui furent reprises lors des expositions universelles postérieures : matières premières, machines, produits manufacturés, objets d'art.
Les exposants à l'intérieur du Crystal Palace (J. McNeven)
Le succès de l'évènement fut indéniable, avec plus de six millions d'entrées, soit l'équivalent de plus du quart de la population du Royaume-Uni de l'époque. Il ne fut cependant pas réellement « populaire » dans la mesure où les plus pauvres des Londoniens ne pouvaient se permettre de payer au minimum un shilling pour avoir accès au Crystal Palace. Là n'était d'ailleurs pas l'objectif, le public visé relevant davantage de l'artisanat et des classes moyennes.
La reine Victoria inaugurant l'exposition le 1er mai 1851 - Louis Haghe (1806-1885)
Le bénéfice net s'éleva à 186 000 livres. Le prince Albert et Henry Cole proposèrent d'utiliser cette somme pour créer un grand centre éducatif qui rapprocherait institutions éducatives, sciences et arts dans la continuité des objectifs qui avaient été fixés à la Great Exhibition. Un grand terrain fut acquis dans ce but au sud de Hyde Park, à South Kensington. Sur ce terrain, bientôt surnommé Albertopolis, furent édifiés :
le Victoria and Albert Museum (M.chohan)
le Science Museum
le Natural History Museum. (Diliff at here)
L'exposition se voulait d'abord un moyen d'éducation du peuple britannique et, au-delà, du monde dans son entier : développer le goût des classes moyennes et élever moralement les milieux ouvriers, même si on ne se donnait pas réellement les moyens pour ce second objectif compte tenu du prix relativement élevé du ticket d'entrée . Surtout, l'exposition devait diffuser auprès des artisans et industriels britanniques les évolutions technologiques les plus récentes : c'est l'un des aspects essentiels de ce type d'exposition, où la machine est quasi divinisée.
Autre objectif, si l'on en croit le discours inaugural de la reine Victoria : promouvoir la paix, la fraternité et la solidarité entre les peuples du monde entier. Et quel meilleur moyen que le commerce entre ces différents peuples pour assurer à l'humanité cet horizon radieux ? C'est là un élément central du discours diffusé par les organisateurs de l'exposition universelle de 1851 : le commerce, dès lors qu'on développe, dans la lignée d'Adam Smith, le libre-échange et la division du travail, est seul à même de créer chez chacun la profonde conviction de l'unité du genre humain et d'assurer le bonheur complet d'une humanité débarrassée de ses maux.
Parmi ces plus de 7000 exposants britanniques, on doit souligner qu'un bon nombre n'étaient pas issus de Grande-Bretagne mais de l'empire, pièce maîtresse d'une exposition au sein de laquelle « les productions transportables de chaque colonie furent présentées ». De ce point de vue, l'exposition contribua à souligner, auprès de l'étranger comme de l'Anglais moyen, la grandeur impériale du Royaume-Uni, outil privilégié de l'emprise britannique sur le monde.
Photo de l'arbre planté à l'intérieur du Crystal Palace
Plus largement, The Great Exhibition of the Works of Industry of all Nations marqua l'apogée du triomphe industriel et commercial de la Grande-Bretagne victorienne et de son emprise sur le monde, de manière formelle ou informelle. Cette domination tendit par la suite, et notamment à partir des années 1870/1880, à décliner face à la concurrence de nouvelles puissances telles que les États-Unis ou l'Allemagne.
L'Halloween ou Halloween (sans déterminant) est une fête célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint, dont elle tire son nom puisque Halloween est une contraction de l'anglais All Hallows Eve, autrement dit the eve of All Saints' Day en anglais moderne, ce qui signifie la « veillée de la Toussaint ».
Cette fête, originaire des îles Britanniques, est célébrée principalement aux États-Unis, en Irlande, au Canada, en Australie et en Grande-Bretagne. La tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes qui font peur (fantômes, sorcières, monstres, vampires par exemple) et aillent sonner aux portes en demandant aux adultes, souvent eux-mêmes déguisés, des bonbons, des fruits ou de l'argent avec la formule : Trick or treat! (« Farce ou friandise ! ») ou simplement « Happy Halloween! ». D'autres activités incluent des bals masqués, le visionnage de films d'horreur, la visite de maisons « hantées » ou l'allumage de feux de joie en plein air.
Le principal symbole d'Halloween est la citrouille, issue de la légende irlandaise de Jack-o'-lantern : elle est évidée et une de ses faces est sculptée pour y dessiner, en creux, un visage, puis une bougie ou une lumière artificielle est placée au centre de la citrouille.
Une légende de Jack-o'-lantern
Jack aurait été un avare, un personnage ivrogne, méchant et égocentrique. Un soir, alors qu'il était dans une taverne, le diable lui apparût et lui réclama son âme. Jack demande au diable de lui offrir à boire, un dernier verre avant de partir pour l'enfer. Le diable accepte et se transforme en pièce de six pence. Jack la saisit et la place immédiatement dans sa bourse. Cette dernière ayant une serrure en forme de croix, le diable ne peut s'en échapper. Finalement, Jack accepta de libérer le diable, à condition que ce dernier lui accorde un an de plus à vivre. Douze mois plus tard, Jack fit une autre farce au Diable, le laissant en haut d'un arbre (sur lequel il avait gravé une croix grâce à son couteau) avec la promesse qu'il ne le poursuivrait plus.
Lorsque Jack meurt, l'entrée au paradis lui est refusée, et le diable refuse également de le laisser entrer en enfer. Jack réussit néanmoins à convaincre le diable de lui donner un morceau de charbon ardent afin d'éclairer son chemin dans le noir. Il place le charbon dans un navet creusé en guise de lanterne et est condamné à errer sans but, jusqu'au jour du jugement dernier. Il est alors nommé Jack of the Lantern (Jack à la lanterne, en anglais), ou Jack-o'-lantern. Il réapparaît chaque année, le jour de sa mort, à Halloween.
À l’origine, le symbole d’Halloween était un navet contenant une bougie pour commémorer la légende de Jack-o'-lantern (Jack à la lanterne), condamné à errer éternellement dans l'obscurité entre l'enfer et le paradis en s'éclairant d'un tison posé dans un navet. Le navet fut progressivement remplacé par une citrouille, elle-même remplacée quelquefois par un autre légume. Même s'il y a une tradition des Îles Britanniques consistant à sculpter une lanterne à partir d'un rutabaga, d'une betterave fourragère ou d'un navet, la pratique fut associée à Halloween en Amérique du Nord, où la citrouille était plus large et plus facile à sculpter.
Une jack-o'-lantern traditionnelle (navet) irlandaise du début du XXe siècle exposée au Museum of Country Life
L'imagerie qui entoure Halloween est largement un amalgame de la saison d'Halloween elle-même (saison où les nuits deviennent de plus en plus longues par rapport au jour), d'un siècle ou presque de représentations artistiques (notamment dans les films américains), et une volonté mercantile de commercialiser ce qui a rapport au sombre et au mystérieux. Ceci implique généralement la mort, la magie ou des monstres mythiques. Les personnages couramment associés à Halloween sont les fantômes, les goules, les sorcières, les vampires,
les chauves-souris, les hiboux, les corbeaux, les vautours, les maisons hantées, des personnages à tête de citrouille, les chats noirs, les araignées, les gobelins, les zombies, les momies, les squelettes, les loups-garous et les démons.
Surtout en Amérique du Nord, le symbolisme est inspiré par les classiques du cinéma d'horreur, avec des personnages comme Dracula, le monstre de Frankenstein, le Loup-Garou et la momie. Les maisons sont souvent décorées avec ces symboles.
L'événement principal de la fête est le « passage de l'Halloween » durant lequel des enfants déguisés vont de porte en porte pour réclamer des friandises. Les petits anglophones crient « Trick or treat ! », qui signifie « Des bonbons ou un mauvais tour ! ». Tandis qu'au Québec, les enfants crient « Bonbons s'il-vous-plaît ! »
Allium angulosum
Illustration d' Allium angulosum (1809)
L'espèce Allium angulosa est une espèce des prairies humides fleurissant de juin à août. La tige florale aplatie présente deux angles au moins dans la partie supérieure. Elle est protégée dans quatre régions françaises : Ile-de-France, Champagne-Ardenne, Alsace, Rhône-Alpes.
Allium angulosum - PhotoPipi69e
Allium Carinatum
Photo Stefan.lefnaer
L'ail caréné (Allium carinatum) est une plante herbacée vivace appartenant au genre Allium (les ails ou aulx) et à la famille des Amaryllidacées. Il fleurit en été, formant des ombelles contenant assez peu de fleurs mais de nombreux bulbilles. Assez rare, il fait partie des espèces protégées dans divers départements français.
Photo H. Zell
L'Inflorescence en ombelle est très lâche. Les Fleurs pourpres, en forme de petites coupes font environ 5 mm. Les fleurs, à longs pédicelles grêles, sont assez rares, remplacées par de nombreux bulbilles qui assurent l'essentiel de la reproduction de la plante. Les étamines à anthères pourpres, dépassent l'extrémité de la corolle.
Photo H. Zell
C'est une plante poussant dans les prairies, les bois clairs ou les landes. Floraison en été. L'ail caréné pousse spontanément en Allemagne, au Danemark et dans certaines régions de France (Normandie, Sud-Est notamment).
Le temps est ce que tu en fais...
Tu ne peux retenir le temps.
Il passe.
Il coule entre tes doigts
Comme l’eau de la fontaine.
Il glisse dans ta main
Comme le sable de la mer.
Tu ne peux rattraper le passé.
Il n’est plus.
Il s’en est allé
Comme le couchant d’hier.
Il est disparu
Comme un souvenir perdu.
Tu ne peux emprisonner le futur.
Il n’est pas encore.
Il viendra à son heure
Comme le levant de demain.
Il te rejoindra
Comme la vague qui s’approche
Du rivage.
Mais tu peux toujours cueillir le présent
Comme un beau présent du ciel.
Ce présent est comme un arbre.
Il plonge ses profondes racines
Dans ton passé tout plein
De souvenir et d’expérience,
Comme une sagesse accumulée.
Et il lance ses longues branches
Vers ton futur tout plein
De promesse et d’espérance,
Comme un projet emballant.
Le présent est fait
De ton passé qui n’est plus
Et de ton futur qui n’est pas encore.
Prends le temps qui t’est donné
À chaque instant qui passe.
Cueille-le précieusement
Comme l’eau du ruisseau
Qui t’est toujours disponible.
Ne gaspille pas ton temps.
C’est un cadeau divin.
Ne passe pas ton temps
À courir après le temps.
Prends ton temps.
Ne dis pas : je n’ai pas le temps
Dis plutôt : mon temps est à moi
Ne sois pas avare de ton temps.
Donne ton temps aux autres
Comme il t’est donné à toi.
Ne cours pas tout le temps.
Prends ton temps...
(auteur inconnu)
Abîme de Bramabiau vue du panorama - Photo TouN
L'abîme de Bramabiau ou abenc de Brame-biâou en languedocien ou encore avenc de Brame-buòu est une cavité d'où surgit une rivière souterraine par une diaclase de 70 m de hauteur ; site naturel classé, il est situé en France sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu dans le département du Gard, en région Languedoc-Roussillon.
Bramabiau provient du languedocien brame-biâou qui signifie le « bœuf qui brame », ce qui est justifié par le fracas d'une chute de 10 m de hauteur en fortes eaux.
L'abîme de Bramabiau en mai 2008 vu du panorama en face avec la rivière le Bonheur très visible car en hautes eaux -
PhotoAccrochoc
Entre le mont Aigoual et les gorges du Tarn se situe l'abîme de Bramabiau. Au fond du canyon Hypogée, la rivière du Bonheur y continue son intense travail d'érosion.
Mont Aigoual - Photo Robin Lacassin
Le ruisseau du Bonheur prend sa source près du col de la Serreyrède. Il coule au fond d'une petite vallée longue de quelque cinq kilomètres avant de s'enfoncer dans le causse de Camprieu en de multiples pertes. Le ruisseau se scinde alors en plusieurs rivières souterraines qui creusent un véritable labyrinthe de plusieurs kilomètres avant de resurgir à l'air libre en prenant le nom de Bramabiau.
Édouard-Alfred Martel découvrit l'abîme de Bramabiau en septembre 1884, année où il explora la grotte de Dargilan, l'aven Armand et le gouffre de Padirac. La description qu'il fit des galeries souterraines, « un caprice de la nature tel qu'on n'en connait pas de semblable », rendit rapidement Bramabiau célèbre.
Grotte de Dargilan en Lozère - PhotoPhilip Larson
Martel en réussit la traversée le 28 juin 1888 accompagné de Marcel et Gabriel Gaupillat, Philippe Cheilley, Émile Foulquier, Hippolyte Causse, Louis Armand, Claude Blanc et Émile Michel. 1 300 m de traversée avaient été franchis. Le procès-verbal rédigé à la mairie de Camprieu à l'occasion de cette traversée fait figure d'acte de naissance de la spéléologie.
Aven Armand - Photo Benh LIEU SONG
Le 15 septembre 1890, ce fut au tour du jeune Félix Mazauric, tout juste avant sa prise de fonction sur son nouveau poste d'instituteur à Camprieu, d'effectuer la 4e traversée en compagnie de son ami Randon. S'ensuivit en une année une série de 11 sorties qui permirent à Mazauric de porter le développement de l'abîme à 6 350 m et d'en établir la topographie.
Henri de Lapierre, à l'origine de la découverte d'un labyrinthe qui porte aujourd'hui son nom, a continué l'exploration en 1924, suivi par Pierre Maréchal qui, à partir de 1951, a complété les recherches précédentes.
Les premiers aménagements pour accueillir les visiteurs sont réalisés en 1925. Aimé Cazal fut l'un des administrateurs de la grotte et œuvra pour sa promotion touristique.
L'abîme de Bramabiau est ouvert d'avril jusqu'au dernier jour des vacances de la Toussaint pour une visite aménagée et guidée sur un circuit de 1 km.
Mas du XVIIIe près de Viens. - Photo
Gilbert Bochenek
Un mas est une ferme de certaines régions du midi de la France (Provence, Languedoc, Roussillon). Le mas est lié à la vie économique rurale. Il est aujourd'hui transformé en maison de villégiature dans certaines régions.
La racine de l'occitan mas est le latin mansus, participe passé de maneo, séjourner (demeurer, rester), qui est aussi à l'origine du terme français « maison ».
Mas provençal - Photo SiefkinDR
Dès le début, le terme paraît s'être appliqué aux locaux d'habitation et aux bâtiments à vocation agricole, auxquels s'ajoutent les dépendances telles que jardin, cour et verger.
Le droit seigneurial donna un sens plus étendu à mansus que les historiens rendent par le terme de « manse » : le mansus était l'unité d'exploitation imposable, c'est-à-dire la superficie agricole exploitée (champs, prés, vignes).
Mas au milieu des vignes
À la fin du Moyen Âge, dans les montagnes de la Basse-Auvergne, le mas était l'équivalent du hameau, ce qu'on appelle aujourd'hui le village (à ne pas confondre avec la commune). Ce n'est qu'à partir du XVIIIe siècle qu'on a appelé hameau les plus petits mas.
Dans le Rouergue, le Quercy, le Cantal, le Limousin et en Périgord, aux XIVe-XVIIIe siècles, le mot a aussi le sens général de hameau, d'ancienne communauté possédant en indivis. Le mot a donné de nombreux lieux-dits.
Par transposition, le nom a été donné à des constructions plus récentes, en Provence en particulier.
Mas des Bouches du Rhone (vers Aix-en-Provence) - Photo
User:Arnaud 25
Au sens large, le mas est un ensemble de terres et de bâtiments d'habitation et d'exploitation à vocation agricole dont les produits (blé, légumes, fruits, animaux pour la viande, œufs, plumes, etc.) sont destinés principalement à la vente et dans une bien moindre mesure à la consommation sur place.
Au sens restreint, le mas se limite aux bâtiments d'habitation et d'exploitation.
Mas en Drôme Provençale -photo
Arnaud 25
En Provence, toutes les fermes n'étaient pas des mas. Ceux-ci diffèrent des bastides, qui étaient pour la bourgeoisie.
Le mas a presque toujours une orientation au sud, offrant ainsi une protection contre le mistral. Les ouvertures sont absentes au nord et plutôt étroites ailleurs afin de se protéger de la chaleur en été et du froid en hiver. Le mas est d'ampleur variable mais présente presque toujours un volume parallélépipédique et un toit à deux pentes.
Photo Mickaël T.
Le Kagou huppé ou simplement Cagou (Rhynochetos jubatus) est une espèce d'oiseau qui mesure environ 55 cm, de couleur grisâtre, aux longues plumes occipitales, au plumage blanchâtre orné de barres sur les ailes. Il est presque incapable de voler. C'est le seul représentant de la famille des Rhynochetidae et du genre Rhynochetos endémique de Nouvelle-Calédonie.
Il possède un plumage gris-bleu rayé de noir, un bec et des pattes rouges, ainsi qu'une coiffe qui lorsqu'elle se dresse nous montre un panache de chef indien. Il mesure environ 60 cm.
Photo Pierre Fidenci
Il vit entièrement au sol, que ce soit pour la chasse ou pour la reproduction et ne vole pas. C'est une faiblesse pour lui. Ses principaux prédateurs sont l'Homme, les chiens et les chats sauvages, les cochons, et les rats. C'est l'absence de prédateurs avant l'arrivée de l'Homme qui aurait conduit à la « perte du vol ». Cela lui procurait une économie d'énergie importante. En 1991, sa population était estimée à 654 individus. Le cagou est donc une espèce extrêmement menacée.
Lorsqu'il se sent menacé il court rapidement et se cache. Il peut également ouvrir ses ailes en éventail et dresser sa huppe sur sa tête s'il ne peut pas fuir car il a un poussin avec lui.
Photo Glen Fergus
Les cagous poussent un cri matin et soir. Ce cri ressemble à un aboiement de chien disant « kagu ». C'est ce qui lui a valu ce nom-là par les autochtones.
Vivant en couple, un couple de cagou est établi pour la vie et vit sur un territoire variant de 5 à 30 hectares. Il se nourrit surtout de ver de terre, mais mange aussi quelques lézards et escargots.
Chaque matin le couple chante afin de signaler sa présence. Le chant du mâle se compose de douze syllabes alors que celui de la femelle est plus court, environ sept syllabes. Il passe le reste de la journée à la quête de nourriture. Il est principalement carnivore et se nourrit principalement d'insectes, de larves et d'escargots. Il possède une excellente vision. Il reste immobile, dressé sur une patte à l'affût du moindre bruit. Il est doté d'une rapidité impressionnante pour capturer ses proies. Il utilise parfois son bec pour fouiller des couches de feuilles mortes afin de trouver de la nourriture. Lorsque la nuit tombe, il s'installe dans un abri naturel.
Photo Scott Meyer
Son biotope est constitué de forêts denses et humides mais aussi de zones broussailleuses, toutes situées entre 100 et 1 400 mètres d'altitude.
Il vit exclusivement en Nouvelle-Calédonie, c'est donc une espèce endémique.
Il n'y a pas de dimorphisme sexuel (différences morphologiques plus ou moins marquées entre les individus mâle et femelle) chez le cagou. Seuls leurs chants ou une analyse génétique permettent de déterminer mâles et femelles. La maturité sexuelle du cagou est encore floue, elle est généralement atteinte l'âge de deux ans.
Le cycle de reproduction débute en juin, pendant la saison fraiche. Il commence généralement par une parade nuptiale: le mâle et la femelle sont face à face, ailes ouvertes, huppes dressées et tournent l'un autour de l'autre. Répétée plusieurs fois, cette danse peut être suivie d'accouplements successifs. Environ trois semaines après, le couple cherche un endroit paisible pour accueillir la progéniture.
Le nid est construit à même le sol, constitué de branches sèches et de feuilles mortes, il mesure environ 35 cm de diamètre. La femelle ne pond qu'un seul œuf par an. Il est marron crème tacheté de rouge brun. Cet œuf mesure 60 mm de long et pèse 52 g. L'incubation dure environ 35 jours, le mâle et la femelle se relaient chaque jour, vers midi.
À la naissance, le poussin est couvert d'un léger duvet de couleur brun jaune qui rappelle le sol. Cela lui permet de mieux se camoufler. Au bout d'une semaine le poussin commence à s'aventurer à une centaine de mètres du nid. Depuis la naissance et jusqu'à la 15e semaine, le jeune poussin sera nourri par ses parents. Ils tiennent la proie (vers de terre et insectes essentiellement) dans leur bec pour que le jeune l'ingurgite. À partir de la quinzième semaine il est apte à se nourrir seul.
Son plumage ne cesse d'évoluer depuis sa naissance. Ce n'est que vers deux ans que son plumage roux de jeune cagou cède sa place au gris bleuté de l'adulte. À partir de là, le jeune cagou quitte le territoire de ses parents pour former à son tour un couple sur un nouveau territoire.
Photo Pierre Fidenci
Le cagou est entièrement protégé. Il ne peut en aucun cas être commercialisé. Sa capture et sa détention sont strictement interdites. Il voit déjà son territoire empiété par les activités humaines, en effet les pistes de terre et les plates-formes peuvent constituer une barrière infranchissable pour le cagou, il se retrouve donc isolé et réduit à un seul territoire. Ils sont très vulnérables et c'est pourquoi le parc provincial de la Rivière Bleue dans le sud de la Nouvelle-Calédonie a mis en place un programme de mise en réserve et de gestion du territoire avec une élimination des prédateurs dans les zones les plus propices à sa conservation.
Photo Pierre Fidenci
Des ossements ont été découverts par des scientifiques permettant de conclure qu'il y aurait eu une autre espèce de cagou, plus grande que celle actuelle, qui aurait disparu peu de temps après l'arrivée de l'Homme.
Le cagou, de par son caractère endémique, a progressivement été utilisé par les populations ou collectivités locales comme emblème.
Depuis 1903, il apparaît régulièrement sur les timbres-poste de Nouvelle-Calédonie.