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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
La vie...
La vie, c’est la pluie…
C’est le beau temps…
C’est la rosée du matin
Et la douceur d’un coucher de soleil.
C’est un sourire,
Une larme…
Des souvenirs, des espoirs…
Des Jours noirs et des Jours bleus.
La Vie, c’est toi, c’est moi…
C’est nous, c’est tout.
C’est le souffle divin…
C’est le plus beau, le plus précieux…
C’est sacré, respecté.
La vie… c’est un changement
Perpétuel et continuel.
C’est s’adapter,
Essayer..tomber… échouer…
Se relever et gagner.
C’est un Jeu qui suit les caprices
des vagues et du vent.
La Vie, n’essaie pas de la prévoir,
De la deviner,
De la comprendre
Ou de la changer.
La vie, vis-la, au jour le jour…
Avec confiance, courage, optimisme et amour.
Accroche un sourire à tes lèvres :
Regarde bien droit devant toi
Et suis ton étoile.
Des jours merveilleux t’attendent !
(auteur inconnu)
A tous ceux qui sont passés malgré mon absence...
Photo Patrick Coin
La Belle américaine ou Vanesse des perlières (Vanessa virginiensis) est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Nymphalinae et au genre Vanessa présent en Amérique du Nord, aux îles Canaries et à Madère.
La Vanesse des perlières ou Belle américaine se nomme American Painted Lady en anglais.
La Vanesse des perlières présente un dessus des ailes fauve orangé ponctué de taches noires et de taches blanches assez semblable à Vanessa cardui et à Vanessa kershawi. Elle s'en distingue par une rangée de taches submarginales noires à reflet bleuté au bord des ailes postérieures.
Vanessa cardui - Photo Holger Gröschl
Vanessa kershawi -
Le revers présente deux gros ocelles caractéristiques.
Photo Derek Ramsey
Le mâle a une envergure de 20 à 25 mm.
Le Vanesse des perlières est présente aux îles Canaries, à Madère, et en Amérique du Nord du Canada jusqu'en Amérique centrale et à Cuba.
Elle a pour habitat les prairies fleuries, elle se rencontre le long des routes, dans les friches, les prés et les clairières.
Période de vol et hivernation
Sa période de vol va de mai à septembre.
En Amérique du Nord, la vanesse de Virginie migre vers le sud avant la saison froide et revient habituellement au Canada en mai.
Pas de statut de protection particulier
Roses d’automne
Aux branches que l’air rouille et que le gel mordore,
Comme par un prodige inouï du soleil,
Avec plus de langueur et plus de charme encore,
Les roses du parterre ouvrent leur coeur vermeil.
Dans sa corbeille d’or, août cueillit les dernières :
Les pétales de pourpre ont jonché le gazon.
Mais voici que, soudain, les touffes printanières
Embaument les matins de l’arrière-saison.
Les bosquets sont ravis, le ciel même s’étonne
De voir, sur le rosier qui ne veut pas mourir,
Malgré le vent, la pluie et le givre d’automne,
Les boutons, tout gonflés d’un sang rouge, fleurir.
En ces fleurs que le soir mélancolique étale,
C’est l’âme des printemps fanés qui, pour un jour,
Remonte, et de corolle en corolle s’exhale,
Comme soupirs de rêve et sourires d’amour.
Tardives floraisons du jardin qui décline,
Vous avez la douceur exquise et le parfum
Des anciens souvenirs, si doux, malgré l’épine
De l’illusion morte et du bonheur défunt.
Nérée Beauchemin
Pressoir à vin du Musée du Vin de Beaune.
Photo Prosopee
Le pressoir à vin est un appareil destiné à extraire le jus du raisin lors du pressurage, étape importante de la vinification. Les formes les plus primitives de pressoirs apparaissent dessinées sur des vases de la Grèce antique et sur des fresques des tombeaux égyptiens, dont le pressoir à torsion qui était encore couramment utilisé en Corse au XIXe siècle.
Fresque de la tombe TT261 représentant vendange et pressurage du vin en Égypte
(- 1 500 ans avant notre ère)
Laurent Bouby explique : « Au IIe millénaire avant notre ère, le pressoir à levier s'ajoute au foulage au pied ou à la main et se perfectionne à son tour : d’un simple tronc d’arbre fiché dans un mur ou un rocher pour broyer les grappes, il acquiert poulies, câbles et treuils, bientôt lui-même remplacé par des systèmes à vis ».
Foulage, premier type de pressurage (fresque du tombeau TT52 de Nakht en Égypte antique vers -1400).
La typologie des pressoirs anciens est assez complexe. On peut toutefois les regrouper en deux grandes « familles » bien distinctes qui vont s'imposer de l'Antiquité au XVIIIe siècle :
- les pressoirs à levier :
les raisins sont écrasés par une poutre-levier disposée horizontalement. On les désigne aussi sous le nom de pressoir à abattage. Le levier peut être tiré par une corde et un treuil (Casse-coue), une vis (par exemple les pressoirs du Clos de Vougeot en Bourgogne) ;
Pressoir à vis du Xe siècle au château du Clos-de-Vougeot, où le raisin était comprimé sous un madrier.
- les pressoirs à vis centrale descendantes :
les raisins sont écrasés par une vis, placée verticalement au centre d'un bâti ;
Pressoir à vis centrale Mosaïque de l'église de Qabr Hiram, Liban vers 575. Musée du Louvre
- Les pressoir à perroquet et pressoir à écureuil sont deux variantes du pressoir à vis centrale descendante qui furent essentiellement employées aux XVIIIe et XIXe s.
Pressoir à perroquet du château Labastidié de Gaillac.
Pressoirs mécaniques :
- Pressoirs à engrenages :
Avec la révolution industrielle au XIXe s., un changement s'opère dans la conception des pressoirs. La fonte et le fer vont remplacer progressivement le bois comme matériau de construction. La mise au point de système métalliques de démultiplication permet une avancée technique importante. On va ainsi concevoir des pressoirs solides et nécessitant beaucoup moins de main d'œuvre pour leur fonctionnement. À cette époque, une grande diversité de pressoirs apparaît. Un des premiers modèle à acquérir une notoriété nationale est le pressoir Châtillonnais mis au point en 1848 à Châtillon-sur-Seine (Côte d'Or) par la maison Lemonnier et Nouvion. Dans ce pressoir d'un genre nouveau, une vis sans fin, verticale, tournait grâce à une grande roue d'engrenages situés sous la maie, actionnée généralement par des manivelles.
Pressoir Marmonier au Musée des Arts et des Métiers du vin (Château Turcan)
- Pressoirs à cliquets :
À la fin du XIXe s., de nouvelles innovations techniques permettent l'apparition des pressoirs manuels à levier multiple différentiel, ordinairement connus sous le nom de pressoirs à cliquets. Ils seront fabriqués en grandes séries par des entreprises telles que Marmonier(pressoir américain), Mabille...
Pressoir à engrenages et pressoir hydraulique au Musée des Arts et des Métiers du vin (Château Turcan)
Pressoirs modernes
De nombreux modèles différents de pressoirs et de marques existent, néanmoins ils peuvent être classés en quatre catégories selon leur mode de fonctionnement :
- le pressoir à vis verticale, de type « Coquard » ou « Marmonier », généralement manuel, occasionnellement électrique ou hydraulique. Le raisin est versé dans une cage à claire-voie horizontale. Une fois la cage pleine, le couvercle est lentement abaissé par vissage d'un écrou sur l'axe central. La pression fait éclater les grains libérant le jus. Ce type de pressoir est bien adapté aux petits volumes mais l'écoulement du liquide à l'air libre le laisse au contact de l'oxygène. Un risque d'oxydation est à surveiller. Ce pressoir travaille lentement; de plus, si l'opérateur veut faire une seconde pressée, il doit faire une rebèche (décompactage du marc de raisin) manuelle ;
Pressoir en pierre et à vis (XVIIIe siècle)
- les pressoirs continus également appelés à vis sans fin. Le raisin est vidé dans une trémie à fond perforé. Le raisin est poussé par la rotation d'une vis sans fin dans un cylindre à grille. La porte, à la sortie du pressoir, est plus où moins fermée pour réguler la pression. Ce type de pressoir donne le meilleur rendement en jus grâce à sa pression très importante, et donne un gain de temps appréciable dans les grosses unités de production avec son travail en continu. En revanche, la pression atteinte écrase pellicules et pépins; le vin de presse est donc très astringent, ses tanins sont durs et il n'est pas de bonne qualité. Dans certaines régions viticoles son emploi est interdit pour les vins d'Appellation ;
Pressoir continu couplé avec un égouttoir dynamique au premier plan
- les pressoirs horizontaux à vis. Leur apparition date du XIXe s (cf. le « pressoir Révillon ») mais leur développement a été favorisé par l'avènement de la force électrique. Le type « Vaslin » est l'un des plus connus. Deux plateaux sont vissés sur l'axe central par la rotation de la cage à clairevoie. Le jus s'écoule à l'air libre. Muni parfois de chaines, le marc se décompacte tout seul au desserrage. La deuxième pressée ne nécessite pas de rebéchage manuel ;
Pressoirs horizontaux à vis
- enfin les pressoirs hydrauliques et pneumatiquesse trouvent sous forme de pressoirs horizontaux avec une ou plusieurs membranes souples, gonflées à l'air comprimé ou à l'eau, au milieu ou sur un côté de la cage de presse. La cage peut être hermétique, munie de drains pour l'écoulement; cet équipement permet un pressurage à l'abri de l'air, donc de l'oxydation. Ce type de pressoir, le plus récent peut être programmé et piloté finement. Il peut donc extraire le jus à faible pression en prenant le temps nécessaire pour avoir une meilleure qualité de turbidité. Il est relativement lent dans son travail, mais il donne le meilleur résultat qualitatif. De plus, sa capacité de programmation permet de travailler de manière autonome pendant le repos du vinificateur (nuit) ou pendant qu'il effectue une autre opération. Le pressage doux compacte peu le marc. Il n'a donc pas besoin d'être brisé entre deux pressées.
Pressoir pneumatique. On distingue la bâche gonflable à travers l'ouverture
Photo David Barrie
Les Bochimans constituent une population d'Afrique australe vivant aujourd'hui principalement dans le désert du Kalahari. Traditionnellement chasseurs-cueilleurs, ils sont désormais largement sédentarisés. Ils seraient environ 100 000 dans toute l'Afrique australe aujourd'hui.
Photo Ian Sewell
Les noms français « Bochimans » ou « Bosjesmans » sont dérivés du mot néerlandais « bosjesman », introduit par les Boers et signifiant littéralement « hommes des buissons » ou « hommes de la brousse ». Les colons anglais ont utilisé la traduction littérale « Bushmen ».
Les Bochimans sont les plus anciens habitants de l’Afrique australe où ils vivent depuis au moins 44 000 ans. Leur habitat actuel est réduit au désert du Kalahari.
Ce peuple nomade de chasseurs-cueilleurs occupait jadis toute l'Afrique australe. L'arrivée successive des Hottentots vivant d'élevage et parlant une langue de la même famille, puis des Bantous, agriculteurs sédentaires, a décimé cette population et l'a repoussée vers des terres de plus en plus ingrates. L'arrivée des Hollandais (Boers) et huguenots au XVIIe siècle puis des Britanniques acheva de les réduire à la misère en les chassant de leurs terres ancestrales. Au XVIIIe siècle, les fermiers se regroupaient en milices (kommando) qui lancèrent des expéditions punitives contre les Bochimans.
Aujourd'hui relégués sur l'une des terres les plus ingrates du monde, le désert du Kalahari, les Bochimans risquent encore de devoir migrer car le gouvernement du Botswana affirme vouloir les intégrer aux bienfaits de la civilisation mais, selon les intéressés, il s'agit surtout de laisser la place à la prospection diamantaire que projetterait la De Beers.
En 1997, beaucoup furent expulsés de chez eux dans le Kalahari et ceux qui sont restés ont subi des diminutions draconiennes de leur territoire de chasse, un harcèlement continuel et des tortures. Au début de l'année 2002, le harcèlement s'est intensifié : leurs pompes à eau ont été détruites, les réserves d'eau vidées dans le désert et la chasse et la cueillette interdites. Considérés comme des braconniers, pratiquement tous les Bochimans ont alors été expulsés de la Réserve du Kalahari mais un grand nombre d'entre eux est depuis retourné sur leurs terres ancestrales et beaucoup d'autres veulent en faire autant.
Photo DVL2
Les raisons de cette expulsion mises en avant diffèrent grandement selon les parties. Le gouvernement botswanais met en avant le fait que les Bochimans ne vivaient plus selon leurs traditions, élevant du bétail et troublant ainsi l'équilibre écologique de la réserve. L'ONG britannique Survival International soupçonne quant à elle des intérêts liés aux mines de diamants. En 2006, un tribunal botswanais a reconnu l'illégalité et l'inconstitutionnalité de l'expulsion des Bochimans de la réserve animale du centre du Kalahari. Le gouvernement ne semble cependant pas enclin à leur faciliter la tâche, il n'a pas obligation de rétablir les services de base dans la région (eau). Fin 2007, Les Bochimans ont annoncé au Botswana qu'ils intenteraient un nouveau procès au gouvernement s'ils ne peuvent retourner sur leur territoire. Le 21 juillet 2010, l’annonce du verdict de la Haute Cour botswanaise refusant l’accès à l’eau aux Bushmen du Kalahari a suscité une vive indignation.
Photo DVL2
Les langues bochimanes sont de famille khoïsanes. Ils parlent des langues différentes qui, toutes, incorporent des clics (consonnes inspirées) traduits dans l'écriture par les signes ! ou ||.
Les Bochimans sont des chasseurs-cueilleurs qui, pendant des milliers d'années, ont trouvé leur subsistance dans le désert grâce à leurs connaissances et à leurs compétences. Ils chassent — principalement plusieurs espèces d'antilopes — mais leur nourriture quotidienne a toujours été surtout constituée de fruits, baies et racines du désert. Ils se construisent des abris de bois temporaires. Beaucoup d'entre eux ont été forcés de quitter leur territoire et de vivre dans des villages situés dans des zones impropres à la chasse et à la cueillette.
Peintures anciennes près de Murewa (Zimbabwe)
Photo User:Ulamm
Au Botswana notamment, ils subissent la discrimination et l'ostracisme de la société tswana malgré ou à cause du programme de sédentarisation lancé par le gouvernement. Relogés dans des camps misérables ou bien vivant dans les ranchs dans lesquels ils travaillent, les Bochimans sont rejetés et marginalisés à l'instar des Aborigènes d'Australie. On recense 100 000 Bochimans dans toute l'Afrique australe aujourd'hui. Quelque 3 000 Bushmen vivraient encore au centre du Kalahari mais dans une réserve naturelle créée par le gouvernement botswanais. Ils poursuivent leur vie nomade, derniers survivants de ce que les archéologues ont appelé la « civilisation de l'arc ». Les autres sont sédentarisés.
Photo User:Ulamm
Leurs œuvres (scènes de guerre & chasse) sont peintes sur des rochers. On peut en voir de remarquables exemplaires dans les réserves naturelles du Cederberg et de Matjiesrivier.
Selon Bradford Keeney, l'expérience chamanique des Bochimans est fondée sur le tremblement du corps (tête, membres, abdomen). Il considère que « le tremblement des Bochimans les conduit dans des sphères d’expériences mystiques et chamaniques, où toute perception est considérée comme transitoire et capable de changer de forme. Ici, le passé et le présent ne sont pas distincts, et les humains et les animaux ne le sont pas non plus. L’entrée dans cette expérience est provoquée par le tremblement, lequel, à son tour, est facilité par la musique et la danse. ».
C'est une société matrilinéaire. (système de filiation dans lequel chacun relève du lignage de sa mère).
Profitez du moment présent de votre vie,
Car ce moment ne reviendra pas.
L'avenir peut être meilleur ou pis,
Mais maintenant vous êtes là.
Voyez où vous êtes dans le cours de l'existence,
Par rapport à l'avenir au passé
Puis chaque instant, pleinement,
Au jour le jour vivez.
Regardez ce qui se passe ici
Écoutez les sons du moment.
Respirez le parfum de la vie
Et buvez-en l'enchantement.
Faites-le maintenant,
Pas plus tard, pas demain,
Car ce précieux instant
JAMAIS NE REVIENT
(Blackjac)
Adonis aestivalis (photo BerndH)
L'adonis d'été (Adonis aestivalis), localement appelé "goutte de sang" ou "œil de faisan" est une espèce de plante herbacée annuelle de la famille des Ranunculaceae.
Cette plante herbacée mesure de 20 à 50 cm de hauteur, mais peut atteindre un mètre. La tige creuse porte des feuilles très découpées, pétiolées à la base, sessiles au sommet. Ces feuilles sont multifides, c'est-à-dire découpées en nombreuses lanières étroites. La racine est pivotante, fibreuse.
Photo Gideon Pisanty (Gidip)
La floraison a lieu entre mai et juillet.
Sa fleur est couleur de rouge, ou orange, parfois jaune. Elle mesure de 1,5 à 3,5 cm de diamètre. Les cinq sépales mesure de 8 à 10 mm. Les pétales, dont le nombre varie de 6 à 8, mesurent de 10 à 47 mm. La base des pétales portent une tache sombre en arc de cercle qui forme, avec celle des pétales voisins, un anneau complet au centre de la fleur.
Photo BerndH
Les fruits sont des akènes brun-jaunâtres de forme vaguement pyramidale, de 2 à 4 x 3,3 à 4 mm, portant des crochets généralement plus longs du côté opposé à la pointe de la pyramide, et un "bec" sur la pointe de la pyramide.
Photo BerndH
L'adonis d'été est très toxique. Elle contient un poison appelé adonidotoxine
accompagné d'un dérivé coumarinique appelé vernadin. Ingérée fraîche, elle provoque de violentes coliques et une diarrhée rebelle à tout traitement..
L'adonis d'été vit essentiellement sur terrains calcaires. Elle se rencontre souvent dans les moissons qu'elle agrémente de ses fleurs vivement colorées. Elle pousse aussi sur les bords de route ou sur les terrains incultes.
Native d’Eurasie, on la trouve dans la partie médiane et sud de l'Europe et dans l'ouest et le centre de l'Asie. Elle a été introduite sur d’autres continents, notamment en Amérique du Nord : elle a été signalée aux États-Unis, où elle pousse jusqu'à 2400 m d’altitude, dans les états Californie, Idaho, Montana, Oregon et Utah. Elle est présente en Afrique du Nord.
Le nom adonis d'été est lié à sa période de floraison, souvent associée aux moissons.
Les fleurs, souvent rouges, lui ont fait donner par les gens de la campagne le nom de "goutte de sang", nom attribué également à l'adonis d'automne (Adonis annua). L'anneau noir au centre de la fleur a valu à cette plante la dénomination de "Œil de faisan".
L'adonis d'été est éteinte en Région wallonne. En France, cette espèce est protégée en Alsace.
Il était une fois dans un verger...
Un magnifique verger s'étendait voluptueusement sur le bord de notre beau fleuve Saint-Laurent. Les racines de ses nombreux pommiers s'enfonçaient dans cette belle terre riche de l'Ile d'Orléans...
En mai, une floraison abondante ressemblant à un affriolant voile de mariée... avait attiré une multitude d'abeilles à la Noce du Printemps... Celles-ci, s'étant gavées de doux pollen avaient sautillé de fleur en fleur y déposant délicatement une poussière fertilisante. Les chauds rayons du soleil et la pluie bienfaisante avaient fait éclore des milliers de petites pommettes, promesses d'une récolte abondante, l'automne venu...
Le pommiculteur qui veillait amoureusement sur son verger, découvrit en se promenant de bon matin, qu'un de ses pommiers avait bien triste mine. Celui-ci se tenait piteusement dans son petit coin et n'était garni que de petits grelots verts tandis qu'autour de lui, ses nombreux compagnons rougissaient de fierté.
- Que se passe-t-il mon bon ami? Je prends pourtant un soin jaloux de toi !
Une goutte de sève s'écoula alors tout doucement du tronc du petit pommier. Et, d'une voix étouffée, l'arbre lui confia son gros chagrin...
- Je ne veux pas que mes pommettes rougissent, grossissent et me quittent à l'automne... De si belles fleurs sont sorties de mes bourgeons. J'étais si fier de les tenir dans mes bras ! Ma vie ressemblait à un poème floral. Le vent jouait du violon entre mes branches, les abeilles giguaient et l'odeur me saoûlait! Là, je suis habillé de tendres feuilles mais je ne veux surtout pas perdre aucun de mes fruits ! J'en suis si fier et amoureux ! De plus, je me sentirai si coupable de les voir s'échoir à mes pieds ou cueillis par n'importe qui! La tristesse m'envahit déjà et je suis certain que la solitude de l'hiver m'assèchera !
Le pommiculteur qui était un GRAND SAGE, écouta et partagea avec empathie "l'État d'être" que ce chagrin immense causait à son arbre. Il prit le temps de réfléchir pour lui communiquer la "bonne parole"... enfin, il lui chuchota ceci :
- Pommier, mon beau pommier, tes sentiments t'honorent et je t'admire. Cependant, n'abandonne jamais le sens de ta mission qui est celle de rendre à maturité tous les fruits que tu as engendrés... Ceux-ci feront la joie de nombreux bambins qui croqueront à belles dents dans leur chair juteuse! Une grand-mère les pèlera avec tendresse pour confectionner de délicieuses tartes... Ta gelée reluira sur la tartine du travailleur et que dire des nombreux pots de compote qui orneront les tablettes de plusieurs garde-manger ? Bien sûr, tu ne verras plus tes fruits mais ils continueront d'une autre façon à te donner la fierté du devoir accompli !
Rassuré, l'arbre lui répondit après quelques minutes de réflexion...
- Toi, je le sais que tu es mon ami et mon protecteur. Ne m'as-tu pas transplanté alors que je n'étais pas plus haut que "trois pommes"? Je ne demande donc qu'à te croire puisque tu m'as permis d'évoluer dans ce champs que je considère comme un paradis sur Terre !
Oui, il faut croire à cette histoire... Ce pommier fait maintenant la fierté de son protecteur et il a traversé depuis ce temps à travers de nombreuses saisons. Son écorce continue à protéger son "coeur de pomme" et il est si fier d'avoir LÂCHÉ PRISE face aux cycles perpétuels de la Vie qui ne regarde que par devant !
Moi aussi, je laisse tomber les pommes de mon arbre... surtout celles de la "culpabilité" et de la "possession"!!! Après tout, n'est-il pas véridique que le pépin contient le pommier de demain ?
(Jovette Mimeault)