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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
L’art du pain d’épices en Croatie du Nord
Inscrit en 2010 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Croatie
(UNESCO)
La tradition de la fabrication du pain d’épices est apparue au Moyen Âge dans certains monastères européens et a gagné la Croatie où elle est devenue un art.
Les pain-d’épiciers qui faisaient aussi du miel et des bougies, travaillaient dans le Nord de la Croatie. Le procédé de fabrication du pain d’épices requiert habileté et rapidité.
La recette est la même pour tous les fabricants qui mettent de la farine, du sucre, de l’eau et du bicarbonate de soude ainsi que les épices obligatoires. Le pain d’épices est façonné dans des moules, cuit, séché et peint à l’aide de colorants alimentaires.
Chaque artisan décore le pain d’épices à sa façon, en y appliquant souvent des images, de petits miroirs et des vers ou des messages.
Le pain d’épices en forme de cœur est le motif le plus courant et il est fréquemment préparé pour des mariages, décoré avec le nom des nouveaux mariés et la date du mariage.
Chaque pain-d’épicier travaille dans un certain domaine sans interférer avec celui d’un autre artisan. L’art se transmet d’une génération à l’autre depuis des siècles, initialement aux hommes, mais maintenant aussi bien aux hommes qu’aux femmes.
Le pain d’épices est devenu l’un des symboles les plus reconnaissables de l’identité croate.
De nos jours, les pain-d’épiciers sont les participants les plus importants aux festivités, événements et rassemblements locaux, procurant à la population locale un sentiment d’identité et de continuité.
NE PAS OUBLIER
La vie est un voyage. On y avance pas à pas.
Et si chaque pas est merveilleux, si chaque pas est magique,
la vie le sera aussi.
Vous ne serez alors jamais de ceux qui arrivent
au seuil de la mort sans avoir vécu.
Ne laissez pas votre vie en morceaux épars.
Qu'elle devienne musique pour les autres !. Que rien ne vous échappe.
Ne regardez pas les gens à la sauvette.
Prenez le temps de les regarder bien en face.
Ne parlez pas “à” vos enfants, mais prenez leur visage
dans vos mains et parlez “avec” eux.
N'embrassez pas qu'une seule fois, mais souvent.
Faites-le sans tarder.
Sensations, impulsions, désirs, émotions idées,
rencontres, ne jetez rien de tout cela.
Un jour vous découvrirez combien cela était grand et irremplaçable.
Chaque jour apprenez quelque chose de nouveau
sur vous même et sur les autres.
Chaque jour essayez de jeter un regard optimiste sur notre monde et prenez conscience aussi de tout ce qu'il contient de beau.
Surtout ne cédez pas devant ceux qui voudraient vous convaincre du contraire.
Regardez les fleurs.
Regardez les oiseaux.
Ecoutez la brise du vent.
Mangez bien et sachez apprécier ce que vous mangez.
Et partagez tout avec les autres.
Et quel compliment quand on peut dire à quelqu'un :
“Regarde ce coucher de soleil !”
(Auteur Inconnu)
http://mondouxrefuge.centerblog.net/
Merci ma Brigitte pour cette
jolie surprise...
qui me touche beaucoup...
Photo Michael Apel
Le Paon du jour, Aglais io, est un insecte lépidoptère de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Nymphalinae, de la tribu des Nymphalini, du genre Aglais.
Aglais io ou Inachis io a été nommé par Carl von Linné en 1758.
Des recherches récentes de biologie moléculaire placent le Paon du jour dans le genre Aglais.
Synonymes : Nymphalis io, Vanessa io et Inachis io.
C'était le seul représentant du genre Inachis mais il est maintenant placé dans le genre Aglais.
Photo Böhringer Friedrich
Le Paon du jour se nomme Peacock en anglais, Mariposa pavo real en espagnol, Tagpfauenauge en allemand, Occhio di pavone en italien, Dagpauwoog en néerlandais et Rusa?ka pawik en polonais.
Photo Richard Bartz
Contrairement à bon nombre de lépidoptères, il ne présente pas de variations géographiques ou saisonnières, d'où une remarquable stabilité morphologique sur l'ensemble de son aire.
Photo Gerbil
Le Paon du jour adulte (imago) est de taille moyenne (entre 5 et 6 cm du bout d'une aile à l'autre). Il est aisément identifiable par ses ocelles (œil) vifs sur un fond vermeil qui rappellent ceux des plumes de paon (d'où son nom vernaculaire). Le revers brun de ses ailes lui permet de se glisser au sein des feuilles mortes sans qu'il soit visible. Les ocelles sont exposés rapidement lorsque le papillon est troublé par un prédateur tel qu'un oiseau. Cette démonstration brutale de l'éclat de ses ailes, accompagnée par l'effleurement des ailes ouvertes (qui crée un bruit de sifflement), effraie et repousse l'importun. En effet, les ailes ouvertes évoquent mimétiquement un regard de chat, ce qui peut surprendre ou décourager le prédateur, assez longtemps pour que le Paon du jour puisse prendre la fuite.
Revers des ailes - Photo Svdmolen
Après l'accouplement, le Paon du jour pond ses œufs par séries, jusqu'à 500 à la fois amassés au revers des feuilles de la plante nourricière (majoritairement des Orties dioïques). Les œufs sont de couleur pâle, allant du jaune au vert.
Une ponte - Photo W. Schön
Les chenilles sont très variables suivant leurs différents stades. Tout juste nées, elles n'excèdent pas 3 mm. Leur grosse tête noire et luisante est disproportionnée par rapport à leur petit corps blanc-verdâtre. Petit à petit, les proportions s'équilibrent et leur coloration vire au vert/brun. Enfin, elles acquièrent leur morphe (forme) définitive à savoir une robe noire brillante ornée de rangées de soies épineuses agrémentées de séries de points blancs sur chaque segment. À ce stade, elles atteignent à peine le centimètre mais au bout de 4 semaines d'une voracité effrénée, elles pourront dépasser les 4 cm de long. Malgré leur aspect de « barbelé », elles sont d'une totale innocuité (non urticantes et non vulnérantes). À terme, la chenille, jusqu'alors grégaire et vorace, cesse de s'alimenter et part en errance à la recherche d'un endroit pour pratiquer la nymphose.
Chenille du Paon du Jour - Photo Patrick Clenet
Les chenilles se rencontrent de mai à septembre en colonies groupées sur des massifs d'orties dont elles se nourrissent.
Après avoir trouvé un support idéal, la chenille s'y amarre par sa dernière paire de pattes et se laisse pendre la tête en bas. En un peu moins de 2 jours, les organes internes de la chenille vont se métamorphoser en chrysalide. L'enveloppe corporelle va alors se fendre dorsalement et la laisser apparaître. Au contact de l'air, la chrysalide va se durcir et se pigmenter. Une métamorphose tout aussi complexe que la première va alors se dérouler durant environ 2 semaines, les organes de l'insecte adulte se substituant cette fois-ci à ceux de la chrysalide. La dépouille que formera bientôt la chrysalide s'ouvre alors ventralement, laissant apparaître l'imago, stade terminal du papillon. Sous la pression de l'hémolymphe circulant dans les nervures, les ailes initialement « fripées » vont se déployer peu à peu (de l'ordre de 5 à 10 min) et gagner en rigidité. L'envol se fera après le durcissement des téguments, et l'élimination du méconium, déchet organique liquide plus ou moins rougeâtre.
Formation d'une chrysalide - Photo Mnolf
Sortie d'un Paon du jour (Inachis io) de sa chrysalide - Photo Abalg
En majorité la période de vol du paon du jour s'étale de juin à août. Puis il entre en diapause (La diapause est une phase génétiquement déterminée dans le développement d'un organisme où il diminue l'intensité de ses activités métaboliques.) entre fin juillet et début octobre. Ces dates sont totalement tributaires des conditions atmosphériques. Inachis io a la particularité d'hiverner à l'état adulte. Cette période terminée, il vole dès février/mars dans les zones où le climat lui permet 2 ou 3 générations (hormis en montagne où il n'en a qu'une).Suivra, dans ces zones, une première génération printanière, laquelle en donnera une seconde, à la fois estivale et hivernante, observable d'août à mai.
Photo géhin jean-françois
Sur le continent, la larve de Paon du jour affectionne tout particulièrement l'ortie dioïque et le houblon alors que dans les îles méditerranéennes comme Samos, elle se reporte sur la Pariétaire officinale, l'ortie étant absente. Les adultes, quant à eux, butinent une grande variété de nectars issus des chatons de saules, du Buddleia de David, de pissenlits, de marjolaines, du sureau yèble, de l'Eupatoire chanvrine, de violettes et de trèfles ; ils utilisent également la sève de certains arbres et des fruits putréfiés.
Chenilles dévorant une feuille d'ortie - Photo Mediocrity
Le Paon du jour est répandu et commun dans l'essentiel de l'Europe, du Sud du 64° parallèle jusqu'à la moitié nord de la péninsule Ibérique, de 0 à 2 500 m d'altitude.
Plus précisément, il est présent en Europe occidentale de l'Écosse jusqu'au nord de l'Espagne et du Portugal, en Europe de l’Est, du centre de la Finlande jusqu'à la Turquie d'Europe et au nord de la Grèce et dans les îles méditerranéennes (généralement au-dessus de 400 m).
Il est présent dans tous les départements de France métropolitaine. Mais il devient rare dans beaucoup de secteurs.
Le Paon du jour apprécie les parties découvertes ensoleillées des bois, berges boisées, prairies humides, jachères, terrains vagues, vallons abrités buissonneux, jusqu'à 2 500 m d'altitude. Les adultes hivernent dans des lieux sombres et frais, tels que des arbres creux, des végétations denses, tas de bûches, crevasses de rochers, granges, greniers…
Ce taxon est protégé en Suisse (Cantons de Vaud et de Schaffhouse).
En France il n'est pas protégé.
Le défi
En ce temps-là, Dieu habitait sur terre.
Un drôle de bonhomme, un fermier, arriva et dit à Dieu :
"Écoute, mon vieux, tu as peut-être créé l'univers mais tu n'es pas fermier. Je vais t'apprendre un peu."
"Dis-moi !, fit Dieu (tout en souriant discrètement dans sa barbe).
"Donne-moi un an, dit le fermier, et fais comme je te dis. Tu vas voir : finie la pauvreté !"
Pendant un an, Dieu accorda au fermier tout ce qu'il voulait.
Plus de tempête, plus de foudre, plus aucun danger pour le bétail.
C'était le grand confort. Le blé poussait dru.
Si le fermier voulait du soleil, il faisait soleil ; s'il voulait de la pluie, il pleuvait autant qu'il voulait.
Cette année-là, tout arriva à point.
Le blé poussait tellement haut que le fermier alla trouver Dieu et lui dit :
"Regarde, mon vieux. Encore dix ans comme ça et il y en aura assez pour nourrir tout le monde sans que personne ne travaille !".
Mais lorsqu'on fit la récolte, il n'y avait rien à l'intérieur des grains de blé. Des cosses vides. De l'air. Le blé, qui avait poussé si haut, ne contenait rien.
Surpris, le fermier demanda à Dieu ce qui s'était passé.
"Parce qu'il n'y avait ni défi, ni conflit, ni friction, parce que tu as évité tout ce qui était mauvais, le blé, qui avait poussé si haut, ne contenait rien.
Il faut toujours se battre un peu.
Il faut la nuit entre les jours. La tempête, la foudre, le tonnerre, il en faut.
Ils secouent l'âme du blé."
(auteur inconnu)
L’Angklung indonésien
Inscrit en 2010 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Indonésie
(UNESCO)
L’Angklung est un instrument de musique indonésien composé de deux à quatre tubes de bambou disposés verticalement dans une structure en bambou et attachés avec des cordes en rotin.
Les tubes sont taillés et découpés avec soin par un maître artisan pour produire certaines notes quand on secoue ou on frappe le cadre en bambou. Chaque Angklung émet une note ou un accord unique, si bien que plusieurs joueurs doivent collaborer pour exécuter des mélodies.
L’Angklung traditionnel utilise l’échelle pentatonique, mais en 1938 le musicien Daeng Soetigna a introduit un Angklung utilisant l’échelle diatonique, connu sous le nom de angklung padaeng.
Étroitement lié aux coutumes traditionnelles, aux arts et à l’identité culturelle en Indonésie, l’Angklung se joue au cours de cérémonies comme la plantation du riz, la récolte ou encore la circoncision.
La récolte du bambou noir spécial pour l’Angklung se pratique durant les deux semaines de l’année où chantent les cigales, et le bambou est taillé au moins à trois segments du sol pour que ses racines continuent de s’étendre.
L’enseignement de l’Angklung se transmet oralement de génération en génération, et de plus en plus dans les établissements scolaires. En raison de la nature de la musique de l’Angklung qui se joue en collaboration, sa pratique favorise la coopération et le respect mutuel entre les joueurs, ainsi que la discipline, le sens des responsabilités, la concentration, le développement de l’imagination et de la mémoire, ainsi que le sens artistique et musical.
Al-Bar’ah, musique et danse des vallées du Dhofar d’Oman
Inscrit en 2010 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Oman
(UNESCO)
L’al-Bar’ah est une tradition musicale bédouine des chaînes montagneuses du Dhofar au sud d’Oman. Elle prend la forme d’une danse à caractère guerrier exécutée au son du tambour et de la poésie chantée dans le dialecte des tribus locales.
L’al-Bar’ah est exécutée en demi-cercle par dix à trente hommes et femmes. Tout en chantant et en battant des mains, deux danseurs masculins munis de khanjars (poignards), exécutent des mouvements de danse codifiés, en brandissant leurs poignards au-dessus du niveau de l’épaule.
Les pas des danseurs ne sont pas complexes, mais la coordination avec les autres exécutants et avec la musique requiert une habileté considérable.
Chaque tribu a sa propre forme caractéristique d’al-Bar’ah, qui diffère des autres par le rythme des percussions et les pas de danse exécutés. L’accompagnement musical est joué par les tambours al-kasir, al-rahmâni et ad-daff et la flûte al-qassaba.
La danse est exécutée à l’extérieur, à l’occasion des mariages, des circoncisions et des fêtes religieuses.
Comme pour d’autres danses bédouines, les distinctions de classe et autres disparaissent puisque les chefs de tribus dansent aux côtés des plus humbles de la population. La tradition représente l’esprit chevaleresque, la force, le courage, la générosité et l’hospitalité associés aux Bédouins.
La danse met aussi l’accent sur les thèmes poétiques de l’amour et de la séduction. L’al-Bar’ah a beaucoup de praticiens du Dhofar qui contribuent à entretenir et à transmettre sa diversité poétique et sa pratique.