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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Chahut
Sur le chemin de l’école,
Les crayons de couleur
Sautent du cartable
Pour dessiner des fleurs.
Les lettres font la fête
Debout sur les cahiers,
Elles chantent à tue-tête
L’alphabet des écoliers.
Ciseaux et gommes
Sèment la zizanie,
Ils laissent sur la route
Tout un tas de confettis.
Entends-tu, ce matin,
Le chahut sur le chemin ?
C’est la rentrée qui revient !
Véronique COLOMBÉ
ÊTRE OPTIMISTE
Promettez-vous à vous-même :
D’être si fort que rien ne puisse déranger votre paix intérieure.
De parler de santé, de bonheur, et de prospérité
à toutes les personnes que vous rencontrez.
De faire sentir à tous vos amis qu’ils ont quelque chose
de valeur en eux.
De regarder le coté ensoleillé des choses
et de rendre votre optimisme réel.
De penser seulement le meilleur, de travailler seulement
pour le meilleur, et d’attendre seulement le meilleur.
D’être aussi enthousiaste par rapport au succès des autres
que par rapport aux votres.
D’oublier les erreurs du passé et de continuer
vers les grands accomplissements du futur.
D’afficher une expression joyeuse tout le temps et de sourire
à toutes les créatures vivantes que vous rencontrez.
De passer tellement de temps à vous améliorer que vous n’avez plus de temps pour critiquer les autres.
D’être trop grand pour l’inquiétude, trop noble pourla rage,
trop fort pour la peur, et trop joyeux pour permettre
la présence de la peine.
De penser du bien de vous et de proclamer ce fait au monde,
non pas avec des mots mais avec de grandes actions.
De vivre dans la foi que le monde est à vos coté
aussi longtemps que vous êtes en harmonie
avec le meilleur qui est en vous.
(Christian D. Larson)
Vie
J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur, tant de fois ! J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)... Mais j'ai survécu ! Et je vis encore !Et la vie, je ne m'en passe pas...
Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer. Vis !!!
Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et que LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !
Charlie Chaplin
Photo Frédéric Mahé
La vigogne (Vicugna vicugna) est une espèce de mammifères d'Amérique du Sud qui vit sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes. La laine de sa toison particulièrement fine est utilisée pour fabriquer des vêtements de luxe. C'est la seule espèce du genre Vicugna, au sein de la famille des camélidés.
La vigogne a une hauteur au garrot de 0,7 à 1,10 mètre et elle est longue de 1,40 à 2 mètres, ce qui fait d'elle le plus petit des camélidés. La vigogne possède un cou long et musclé et un museau fin. Sa courte queue est fauve sur le dessus et blanche ou beige en dessous. Ses oreilles sont longues, pointues et fines, ses pattes, longues et fines également. Les incisives inférieures de la vigogne sont très longues et poussent continuellement, comme chez les rongeurs.
Photo David Torres Costales
Son dos, son cou, sa tête et le devant de ses pattes sont de couleur fauve, contrairement à sa poitrine et au derrière de ses pattes qui eux sont de couleur blanche. Son pelage est constitué de la fibre particulièrement fine (parmi les fibres naturelles seule la soie est plus fine). Son poitrail s'orne de longs poils blancs qui peuvent mesurer jusqu'à 30 centimètres de long.
Son faible poids varie entre 40 et 60 kilogrammes.
Photo Charles Gadbois
La vigogne vit en groupes constitués d'un mâle, de deux ou trois femelles et de leurs petits dans 80 % des cas. Ces groupes sont appelés harems. Les 20 % restants sont des groupes constitués de quelques mâles célibataires qui partagent un même territoire.
Photo Haplochromis
La vigogne habite les hauts plateaux froids et déserts de la cordillère des Andes, qui se situent à une altitude comprise entre 3 500 et 5 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle passe la plus grande partie de sa journée à se nourrir, réservant la nuit à la rumination. Les vigognes en harems restent groupées, hormis le mâle qui se maintient à 10 ou 15 mètres du groupe. Le vocabulaire sonore des vigognes est plutôt restreint, car à part des « onhonh… » plaintifs qui servent à attirer les mâles, la vigogne ne se sert pas du son pour communiquer. Elle préfère les postures comme mode de communication.
Photo Luca Galuzzi
La vigogne est un animal diurne. La vigogne n'utilise pas d'abri : la naissance des jeunes vigognes a lieu en pleine prairie et lorsqu'un orage de grêle éclate (ils sont fréquents sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes), elle se couche, le cou allongé au ras du sol pour se protéger. La vigogne est très bien adaptée aux déplacements ; ses pattes longues et fines, ses doigts écartés et ses membres rapprochés du centre de gravité lui permettent de courir jusqu'à 40 kilomètres à l'heure sur un terrain caillouteux. Son long cou lui sert de balancier pour se stabiliser durant la course.
Photo Luca Galuzzi
La vigogne est herbivore : elle se nourrit uniquement de graminées ainsi que d'autres plantes herbacées. Elle réussit à sélectionner les jeunes pousses grâce à sa lèvre supérieure fendue en deux qui lui permet de trier les herbes. Ses incisives représentent une autre adaptation à son régime alimentaire, car elles sont très larges et poussent sans arrêt. Son long cou lui permet d'atteindre le sol pour brouter sans avoir à plier ses pattes.
Photo Frédéric Mahé
Le puma, le renard des Andes et le condor sont les principaux prédateurs naturels de la vigogne. Après l'arrivée des Espagnols, en 1532, c'est l'homme, aidé du chien, qui a contribué à décimer l'espèce pour sa peau. Alors qu'il y avait 1,5 million de vigognes à l'époque des Incas, leur nombre a chuté d'une façon dramatique jusqu'à ce qu'il n'en reste presque plus, en 1965. Depuis cette date, la loi interdit la chasse de la vigogne, qui n'a donc officiellement plus rien à craindre de l'homme.
Une chasse traditionnelle annuelle à la battue, le chaccu est encore autorisée dans certaines communautés andines. Mais l'animal rabattu sur un piège clôturé est désormais relâché après la tonte.
Photo Alexandre Buisse
La vigogne vit exclusivement en Amérique du Sud, principalement dans les Andes centrales. On trouve ces animaux en Bolivie, au Pérou, au Chili, et dans le nord-ouest de l'Argentine. Le Pérou possède la population la plus importante, tandis que la Bolivie compte une importante population sauvage dans le sud-ouest du pays.
Photo Vera & Jean Christophe
Une partie des populations de vigognes d'Argentine, du Chili, toutes les populations du Pérou et de Bolivie sont inscrites à l'annexe II de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction ). Toutes les autres populations sont inscrites à l'annexe I de la Cites. La protection instaurée depuis les années 1960 a permis à la population de se reconstituer, et elle est estimée à 150 000 animaux en 2008. La vigogne reste la cible du braconnage du fait du prix élevé de la laine.
Les Incas tondaient autrefois les vigognes pour fabriquer des livrées impériales. La toison de la vigogne est constituée de fils particulièrement fins (12 microns de diamètre) qui permettent de tisser une étoffe de très haute qualité procurant une excellente isolation au froid. Ce tissu, qui ne peut être fabriqué que manuellement, est utilisé pour l'habillement de luxe (il est plus cher que l'alpaga). Le cachemire semble rêche en comparaison du tissu obtenu, qui n'est pas teint pour préserver sa douceur. Plusieurs couturiers utilisent désormais ce tissu ce qui constitue une véritable aubaine pour les villageois qui vendent la laine des animaux qu'ils élèvent et tondent.
Poisson papillon à quatre yeux
(chaetodon capistratus)
Photo Chris Huss
Les poissons-papillons, ou chaetodontidés (Chaetodontidae) sont une famille de poissons qui se rencontrent dans l'océan Pacifique, l'océan Indien et l'océan Atlantique. Le nom de poisson-papillon peut s'appliquer à la famille entière, mais est utilisé plus spécialement pour le genre Chaetodon et les espèces de forme similaire.
Ce sont des poissons des récifs coralliens, qui vivent seulement dans les mers chaudes : des captures ont eu lieu en Méditerranée, mais c'est tout à fait exceptionnel.
La taille maximale des espèces est en général comprise entre 12 et 22 centimètres, le plus grand (Chaetodon lineolatus) pouvant atteindre 30 centimètres. Il en existe environ 130 espèces, réparties en 12 genres.
Chaetodon lineolatus - photo Leonard Low de Australia
Leur corps est arrondi et comprimé, avec un museau tubulaire et de toutes petites dents (dont ils tirent leur nom).
Leur nourriture consiste généralement de corail et d'invertébrés, comme les anémones de mer.
Ces poissons ont généralement des couleurs très attrayantes, et sont donc appréciés dans les aquariums d'eau de mer. Toutefois, beaucoup d'espèces sont très difficiles à nourrir, du fait de leur alimentation très spécialisée.
Les poissons-Papillons vivent dans les mers chaudes du globe au milieu des récifs et des coraux.
Chaetodon larvatus - Photo Matthieu Sontag
Les poissons-papillons doivent leur nom poétique aux magnifiques couleurs qu'ils portent. Leurs corps est généralement argenté avec des teintes jaunes ou noires. Souvent une barre noire leur maquille les yeux. Ces poissons connaissent un stade intermédiaire avant d'atteindre l'age adulte. Au stade juvénile, les jeunes poissons différent de forme et de couleurs et il est fréquent qu'ils soient marqués par une tache sombre de part et d'autre de leur flanc dont la forme peut évoquer celle d'un œil. Cette tache aurait l'avantage d'effrayer les éventuels prédateurs. La forme typique de leur corps est ovale et aplatie, leur front dessine une courbure concave jusqu'à la bouche. Celle-ci est petite et légèrement allongée comme une trompe.
Chaetodon ephippium - Photo Leonard Low de Australia
Les poissons papillons se nourrissent au milieu des récifs de petits invertébrés tels que les polypes et les vers minuscules.
Quelques poissons papillons
Chaetodon adiergastos - Jenny (JennyHuang) de Taipei
Chaetodon austriacus (poisson-papillon côtelé de mer Rouge) - Photo Michal Mikula
Chaetodon baronessa -
Chaetodon bennetti -(poisson-papillon de Bennett)
Chaetodon collare (poisson papillon à collier) - Photo Jon hanson
RÉAPPRIVOISER MA VIE C'EST...
Vivre en regardant devant moi tout en pensant que le passé a fait de moi ce que je suis !
Écouter ma voix intérieure... cette douce mélodie qui vient de l'âme !
Vivre au rythme des saisons de la Vie !
Respirer profondément par le nez et prendre soin du véhicule qui transporte mon âme !
Apprendre au moins une chose nouvelle par jour !
Remercier et prier avec les mots du coeur !
Savourer le silence !
Sentir son coeur battre et se débattre !
Échanger mon pot de pensées grises pour un autre emplit de pensées multicolores !
Me recentrer à chaque jour sur mon âme plutôt que seulement sur mon nombril !
Visualiser un beau jardin intérieur où il fait bon me retrouver !
M'asseoir sur un petit banc pour méditer, y retrouver le calme et la sérénité de mon "enfant envolée" !
Ouvrir la porte de la cage où j'ai souvent tendance à m'enfermer !
Maquiller mon visage d'un sourire franc !
Mettre de l'humour dans mes heures et rire au moins une fois par jour... même si c'est de moi !
Créer, ne serait-ce qu'un GRAIN DE BEAUTÉ !
Me chouchouter autant que je chouchoute mes amours et mes ami(e)s !
Presser le citron de la Vie jusqu'à la dernière goutte et savourer ma limonade en bonne compagnie !
Conjuguer le verbe PARDONNER à tous les temps... surtout à L'INCONDITIONNEL !
Croire que le pays appelé L'AU-DELÀ en est un où la guerre, la peine, la famine et les larmes n'existent pas !
M'imaginer qu'un simple voile me sépare de ce pays merveilleux... Que les anges et les archanges virevoltent comme des colombes et nous frôlent de leurs ailes de plumes duveteuses !
Permettre à la rivière de suivre son cours pour qu'elle puisse déverser mes ressentiments dans L'OCÉAN de la SÉRÉNITÉ !
Jovette Mimeault
Les Dogons sont un peuple du Mali, en Afrique de l'Ouest. Leur population totale au Mali est estimée à 700 000 personnes. Ils occupent la région, nommée Pays Dogon, qui va de la falaise de Bandiagara au sud-ouest de la boucle du Niger. Quelques Dogons sont installés dans le nord du Burkina Faso, d'autres se sont installés en Côte d'Ivoire.
Falaise de Bandiagara - Photo JiliangGao
Les Dogons sont avant tout des cultivateurs (essentiellement du mil) et des forgerons. Ils sont réputés pour leur cosmogonie et leurs sculptures. La langue parlée par les Dogons est le dogon qui regroupe plusieurs dialectes. Il existe aussi une langue secrète, le sigi so, langue réservée à la société des masques. Les Dogons sont liés avec l’ethnie des Bozos par la parenté à plaisanterie (appelée sinankunya au Mali). Dogons et Bozos se moquent réciproquement, mais, parallèlement, se doivent mutuelle assistance.
Photo Ferdinand Reus
Le peuple Dogon a été pour la première fois étudié par l'explorateur Louis Desplagnes (1871 - 1914), un lieutenant de l'armée coloniale française. Contrairement aux us coloniaux, Desplagnes se montre très respectueux des coutumes et traditions dogons, refusant en particulier de s'emparer des objets qui ne lui sont pas donnés ou échangés de bon gré. Il vit au contact de la population en 1904 et 1905. Il rapporte en Europe les premiers éléments détaillés sur la vie du peuple Dogon.
Costume traditionnel d'un chasseur Dogon - Photo Ferdinand Reus
Traditionnellement, les hommes dogons sont en général vêtus d'un boubou ou d'une tunique ouverte sur les côtés, et d'un pantalon tissé de trois bandes de chaque côté des cuisses. Les vêtements de couleur marron, ocre, jaune sont préférés. Les Dogons portent le chapeau conique, mais plus souvent encore le bonnet, surtout chez les hommes âgés. Autrefois les hommes portaient les cheveux très longs et frisés. Sur le haut de la tête un cimier était fait avec les cheveux. Quand les cheveux étaient jugés trop courts, on y ajoutait des éléments. Généralement les cheveux sont rasés vers l'âge de 45 ans. Une ceinture de cauris encercle la tête. Des bracelets de cuivre ou d'argent sont portés au bras, ainsi que des bagues au doigt. Les talismans sont très utilisés. On y ajoute des poils de queue d'éléphant pour la force.
Photo H. Grobe
Les femmes dogons portent le pagne et le boubou féminin. Les coiffures sont très riches et variées. Elles sont en forme de casque, avec de longue mèches tressées sur les côtés, un nœud de cheveux sur la nuque et le cimier sur le haut du crâne. À la coiffure sont ajoutés des perles ainsi que des bijoux d'or ou d'argent. Les oreilles sont percées et de nombreuses boucles d'or y sont fixées en forme de cercle. Vers l'âge de trois ans un anneau est fixé à la lèvre inférieure pour le premier stade d'initiation à la parole, puis trois anneaux au nez entre 10 et 12 ans, celui du milieu en cuivre pour attirer les bonnes paroles et les autres en aluminium pour chasser les mauvaises. Les pierres précieuses sont aussi utilisées pour les parures. On n'observe ni scarification ni tatouage.
Grenier à grains - Photo Nerijp
Les Dogons sont avant tout des cultivateurs, de petit mil, de sorgho et de riz, ainsi que d'oignons et de quelques autres légumes peu exigeants en eau. Le mil, qu'ils entreposent dans des greniers, est la base de leur alimentation, mais la culture de l'oignon (qui représente près d'un tiers des surfaces cultivables de la falaise) est essentielle à leur économie, puisqu'ils sont exportés dans les villes des alentours et servent de monnaie d'échange avec les autres ethnies (par exemple pour l'achat de poissons aux Bozos). Ils élèvent aussi du petit bétail, surtout des moutons et des poulets. Les bovins et les ovins sont confiés aux Peuls vivant plus bas, en plaine. Les Dogons pratiquent aussi l'apiculture.
Séchage des boulettes d'oignon sur la falaise de Bandiagara
Traditionnellement les dogons sont aussi des forgerons réputés. Une étude récente a mis en évidence la production de fer et d'outils en fer forgé du temps des Tellems au VIe siècle, production devenue quasi industrielle du XIVe siècle au XIXe siècle à l'époque Dogon. Il apparaît que diverses techniques de récupération du fer, à partir du minerai trouvé en divers endroits de la falaise de Bandiagara, aient été mises au point dans différents villages parfois séparés de quelques dizaines de kilomètres. Cette production, déjà avérée sur le site de la falaise pendant plus de mille trois cents ans (à raison d'environ 15 tonnes estimées par an), permet de mieux comprendre le statut particulier et respecté des forgerons dans la société dogon, ainsi que les échanges commerciaux que pratiquaient les Dogons.
Le tissage du coton est l’affaire des hommes. Les tisserands installent leur métier à tisser sur la voie publique.
Marché dogon -
Dans les villages, le marché a lieu tous les 5 jours, ce qui correspond à la semaine dogon.
Le pays dogon est devenu la première région touristique du Mali et de l’Afrique de l’ouest, en raison de ses attractions majeures : l'exceptionnalité du site naturel et de sa richesse culturelle
Si le tourisme constitue une source importante de revenus pour les villageois, et bénéficie dans l'ensemble grandement au peuple dogon, il ne va pas sans poser problèmes. Des enfants deviennent des mendiants, certains jeunes quittent l’école pour devenir guides sans aucune formation.
La Muraille d'Ávila est une enceinte militaire romane qui entoure le noyau ancien de la cité d'Ávila. Actuellement, le noyau ancien, la muraille et les églises situées extramuros sont classés au patrimoine de l'Humanité.
Photo Pelayo2
Raymond de Bourgogne commença la construction à la fin du XIe siècle sur instruction du roi Alphonse VI de Castille, lequel ordonna de repeupler et fortifier les cités de Ségovie, Ávila et Salamanque. Casandro Romano et Florín de Pituenga seraient les maîtres d'œuvre selon l'historiographie traditionnelle.
On ne connait pas précisément la chronologie de la construction de cette enceinte. La tradition parle d'une durée des travaux de 9 ans, ce qui semble peu crédible au vu du petit nombre d'habitants et de la faiblesse de l'économie de cette époque. Un document royal de 1193 fait allusion à la construction de la forteresse et des tours.
En 1596, Philippe II entreprit des travaux de restauration de la muraille.
On suppose que la muraille est construite sur le tracé d'un campement militaire romain, avec lequel elle coïnciderait en forme et proportions.
Restes romains près de la porte San Vicente
La muraille a aujourd'hui 2 516 m de périmètre, 2 500 créneaux, 88 grosses tours et 9 portes. Elle dessine un rectangle orienté est-ouest, ayant une superficie d'environ 33 hectares. Il existe une poterne aveugle, dans la zone de l'Alcázar (aujourd'hui disparu). La hauteur moyenne des murs est de 12 mètres et leur épaisseur moyenne est de 3 mètres. Le tracé profite des escarpements rocheux et de la dénivellation de la vallée de la rivière Adaja. Il n'y a ni talus ni contreforts. On accède à la muraille par des escaliers de pierre situés à la porte de l'Alcázar et à celle del Peso de la Harina; toute l'enceinte est parcourue par un chemin de ronde.
Photo Elene F D
La muraille est faite :
- Le mur Est
C'est la partie la plus ancienne et celle qui est fortifiée avec le plus de soin, car elle donne sur un terrain plat propice aux attaques. Elle possède 21 tours, de la tour de l'Esquina de l'Alcázar (également appelée de la Luminaria) jusqu'à celle de San Vicente. Elle comprend trois portes (Puerta del Alcázar, Puerta del Peso de la Harina, Puerta de San Vicente) et une poterne.
Puerta del Alcázar
Puerta de San Vicente vista la nuit - Photo Jorge González
L'abside de la Cathédrale (Cimborium) est l'œuvre du maître Fruchel. Elle est intégrée dans les défenses de la muraille. Elle devait jouer un rôle important dans l'histoire d'Ávila, car elle est représentée sur l'écu de la cité avec le roi Alphonse VII, enfant, à son sommet. Pour construire cette abside, on a dû détruire une tour. C'est une grande abside romane de cinquante mètres de diamètre. Elle est surmontée par un mâchicoulis avec trois rangées de créneaux.
Abside de la Cathédrale d'Ávila - Photo Dodo
- Le mur nord
Il s'étend de la Tour de la Mula jusqu'à la Tour de San Segundo. Il est plus élevé que le mur Est. Il possède 30 tours et deux portes (Puerta del Mariscal, Puerta del Carmen).
Puerta del mariscal - Photo Hakan Svensson (Xauxa)
- Mur Ouest
Il s'étend de la Tour de San Segundo jusqu'à celle de la Mancebía. Il possède 12 tours. On peut voir une frise de briques en dessous des créneaux. Il est percé par la porte de l'Adaja (du nom de la rivière proche). C'est le mur le plus bas, à cause de la présence de la rivière qui offre une défense naturelle.
- Le mur sud
Il s'étend de la Tour la Mancebía jusqu'à la Tour de l'Angle de de l'Alcázar. Il possède 25 tours semi-cylindriques, 3 portes (la Malaventura, la Santa, el Rastro) et 2 poternes.
Puerta del Rastro - PhotoHakan Svensson (Xauxa)
Des 9 portes mentionnées, les deux plus impressionnantes par leurs défenses sont celle de l'Alcazar et celle de San Vicente.
La muraille a neuf portes, aussi appelées communément Arco :
À chacune des neuf portes de la muraille, il y a un ou plusieurs palais qui étaient chargés d'assurer la défense de chaque porte. Ces maisons ont été construites entre les XVe et XVIe siècles.
L'escalier
On entend si souvent la question suivante :
Comment peut-on progresser malgré toutes les difficultés quotidiennes ?
C'est comme si on demandait s'il est possible de monter au deuxième étage malgré les marches. Alors que ce n'est pas malgré mais grâce à l'escalier qu'on peut monter au deuxième.
Je sais que vous pensez à une échappatoire, mais dans la vie, il n'y a pas d'ascenseur! On monte marche par marche avec ses propres pieds et aucune technologie ne peut nous remplacer. Il n'y a pas de raccourci. On ne saute pas d'étape. On ne peut aller plus vite que la musique, que sa musique.
Vivre, c'est passer consciemment par chaque instant, c'est remplir avec application chaque petit événement qui se présente, avec grand soin, avec respect même, afin que rien ne soit perdu.
Comme on goûterait un beaujolais nouveau en prenant soin de n'en perdre aucune goutte. Savourer le moindre instant, goûter la moindre chose, sentir le moindre parfum, jouir de la présence de chaque personne, éprouver la moindre peur, ressentir la plus infime douleur, apprécier chaque syllabe du chant, chaque goutte de cette immense fontaine de joie et de peine qu'est l'arbre de vie.
Tout nous fait progresser dans la mesure où l'on vit pleinement, en l'acceptant. Tout nous sert à progresser. Il n'y a pas de rôle, d'occupations privilégiées. Seule l'intensité de l'amour tendresse remplit de sens et fait monter. (Allez demander à l'étoile olympique ce qui lui donne cette incessante et tenace application à chaque jour de son long et difficile entraînement !)
Le bateau ne peut passer l'écluse avant que le niveau d'eau requis ne soit atteint. C'est l'intensité de l'amour qui fait monter l'eau et permet au bateau d'accéder à la chambre suivante. C'est l'intense amour de la lumière qui fait que la tendre pousse perce petit à petit l'asphalte.
Cette notion est sans romantisme. Ce n'est pas romantique de se lever à 6 heures pour aller travailler quand on est grippé ; ce n'est pas romantique de sortir les vidanges quand il fait moins 25 ; et sûrement pas de prendre le métro aux heures de pointe, de faire la queue pour l'autobus qui n'arrive pas, de tomber en panne, d'avoir une crevaison, de perdre sa nuit pour un bébé qui pleure, de voir la maisonnée terrassée par la fièvre, de recevoir les comptes, de remplir ses impôts, de faire les emplettes, de laver sa vaisselle, son linge ou son plancher. Mais la vie n'est pas romantique. Le romantisme est du ''wishful thinking'' ; c'est rêver à ce qui n'existe pas.
La vie des films et des téléromans nous donne l'impression que la vie doit être plus intéressante, que l'on a dû manquer quelque chose quelque part, qu'il doit y avoir quelque chose qu'on n'a pas fait comme il faut et à cause de quoi on mène une vie si plate. A cause de cela, on rêve d'une vie romantique où tout serait agréable, gentil, plaisant. Et on continue de chercher jusqu'à ce qu'on ait trouvé cette fameuse chose qui ferait passer miraculeusement du blanc et noir à la couleur.
Mais c'est moi qui aplatis ma vie. C'est moi qui ne savoure pas les instants, si bien qu'il n'y a que des vides dans ma vie avec quelques fuyantes et furieuses compensations à la taverne, au party ou au disco.
C'est moi qui attends que ma vie soit valorisée par quelque chose. Quelque chose qui viendrait comme une fée ou un maître de cirque transformer d'un coup de baguette tout cet ennui en une aventure exaltante, pour enfin vivre une vie qui serait une suite continue de moments forts. Il n'y a que moi qui puisse transformer ma vie. C'est à moi d'accepter les instants que je vis. En les refusant, c'est moi qui leur enlève toute valeur. En les acceptant, je les remplis de moi, de ma valeur, de ma réalité. Je vis une aventure unique au monde, un mélange de joies et de peines que je suis le seul à connaître. J'habite ma vie. Je ne suis pas ailleurs, absent, comme marchant à côté de ma bicyclette.
Accepter le quotidien est pour chacun la chose la plus difficile. On ne veut pas vivre sa vie, on veut vivre une vie différente, celle qu'on a rêvée ou celle des autres (la partie qui nous séduit, bien sûr, pas leur vie quotidienne, qu'on s'arrange pour oublier ou nier).
Mais on ne progresse qu'en remplissant d'une présence attentive ses petits moments sans histoire.
Lorsqu'on accepte de vivre chacun de ses instants, sans attendre autre chose, on bâtit une plénitude que rien ne peut attaquer. C'est alors que dans notre vie, rien ne se perd, qu'au contraire, tout se crée.
(auteur inconnu)