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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Les Jardins de l'Imaginaire se situent sur la commune de Terrasson-Lavilledieu, dans le département français de la Dordogne. Ils existent depuis 1996 et sont inscrits sur la liste des jardins remarquables de France.
À l'initiative de Pierre Delmon, maire de la ville de Terrasson-Lavilledieu, et réalisés après concours international par l'atelier d'architecture Paysage Land (Kathryn Gustafson, Ian Ritchie), ils surplombent la cité et la vallée de la Vézère sur plus de six hectares.
C'est un jardin contemporain à thèmes qui est constitué par une superposition de plusieurs terrasses : son parcours est composé de « fragments d'histoires des jardins ». S'y retrouvent ainsi symbolisés le bois sacré, les jardins du Moyen Âge, le théâtre de verdure, les jardins d'eau, les roseraies, les terrasses.
Une serre à l'architecture minérale (verre et pierre de Terrasson) abrite régulièrement des expositions.
Chaque année, depuis 1999, durant le dernier week-end de mai, s'y déroule le salon du livre « La plume et le râteau », premier salon du livre français sur le thème des jardins et du paysage. Des tables rondes y sont organisées et la serre du jardin, pour l'occasion, abrite la librairie.
Le Plan des jardins
(1) Le Bois sacré: le buis protecteur.
2500 buis taillés en vague, ou strictement alignés, pour évoquer la présence divine dans la nature.
Caractère protecteur du buis.
(2) Le Tunnel végétal : le passage dans le monde de l’imaginaire.
Houblon décoratif, jasmin, passiflore…créent une voûte végétale.
Le tunnel conduit le public aux portes du monde onirique.
(3) Les Jardins élémentaires : se désaltérer, se nourrir, se soigner, décorer.
Rhododendrons, azalées, muguet, hortensias à feuille de chêne, 1200 fougères….composent ces jardins.
Le fil d’or, symbole du temps qui passe ou du chemin que l’on retrouve, serpente dans la cime des arbres.
(4) Les Terrasses : un jardin de mousses habité, dit-on, par les lutins.
Terrasses naturelles aux murets de pierres sèches. Evocation du monde mystérieux des elfes et lutins.
(5) Le Théâtre de verdure : un lieu festif dans les jardins.
Traité de façon très contemporaine, il rappelle que les jardins ont souvent été des lieux festifs et de représentation théâtrale.
(6) L’Axe des vents : des girouettes pour percevoir le sens et le son du vent.
10 mats reliant les jardins à la ville orientent visuellement le visiteur et informent sur la provenance du vent.
Une des girouettes de l'axe des vents
(7) Les Perspectives : un jeu de couleurs, un mouvement permanent.
De grandes vagues de népétas bleus ouvrent une magnifique perspective sur la Ville ancienne.
La couleur bleue rappelle celle des toitures en ardoise de la ville ancienne.
(8) Les Jardins d’eau : à la recherche du paradis.
Jardins de pouvoir. Jardins agricoles L'eau tient une place très importante dans l'histoire des jardins et... dans les Jardins de l'Imaginaire où elle accompagne pratiquement toute la visite. Tantôt miroir, tantôt jaillissante ou tumultueuse, l’eau apparaît sous toutes ses formes. Le canal et le grand bassin aux arcs-en-ciel y symbolisent l'irrigation, tandis que la forêt de jets d’eau rappelle les jeux et fastes d’antan.
(9) La Roseraie : senteurs et couleurs.
2000 rosiers oscillant du rouge vif au blanc délicat : un heureux mariage du végétal et du métal.
(10) Le Chemin des Fontaines : l’eau en cascade.
Une série de cascades de plus en plus élevées retombe sur des escaliers en pierre. Une magnifique collection d'iris symbolise l'arc en ciel, liaison entre le ciel et la terre, les dieux et les hommes.
(11) Le Topiaire : un passage végétal ouvert sur la ville et les jardins.
Planté d'ifs et de charmes, il offre une très belle perspective sur la ville ancienne côté fenêtres, et sur les jardins côté portes.
(12) Les Fleuves : les fleuves des 5 continents.
5 pierres plates gravées reproduisent fidèlement l’Amazone, le Nil, le Tigre et l’Euphrate, le Mississipi, le Gange et le Brahmapoutre. Ces fleuves poursuivent leur course jusqu’à l’entrée du Bois sacré.
(13) La Serre : quand le ciel et la terre se rencontrent.
lan Ritchie excelle dans les projets architecturaux à haute technologie et en particulier ceux qui utilisent le verre structurel. La serre « froide » en est une remarquable illustration, tout en s'intégrant au paysage.
Espoir...
C'est quand tout semble perdu
Qu'il est beau de rêver
C'est quand tout semble disparu
Que montent nos espoirs, dans l'éternité
C'est quand le mal apparaît
Que le bonheur réapparaîtera en grand
C'est quand la douleur s'y met
Qu'on n'en sortira, que plus resplendissant
C'est quand les oiseaux de malheur nous tourmentent
Que le courage nous montre sa force
C'est quand l'orage rampe
Que les arcs-en-ciel nous semble encore plus féroces
C'est quand la pluie ne cesse de tomber
Que les soleils reviennent nous encourager
C'est quand il faut se quitter
Qu'il est beau d'espérer
C'est quand tout va de travers
Que nos amis semblent si importants
C'est quand ça va à l'envers
Qu'on les regarde de nos yeux implorants
C'est quand la vie semble si dure
Qu'il faut s'acharner, sortir son armure
C'est quand la joie nous met contre le mur
Qu'il faut croire qu'on en sortira plus mûr(e)
C'est quand la musique s'en va
Qu'il faut admettre la beauté des choses
C'est quand l'amour nous déçoit
Qu'on s'éblouit devant un millier de roses
C'est quand on continue d'espérer
Qu'on en sort gagnant
C'est quand on prend le temps de s'arrêter
Que la vie nous sort ses parfums les plus envoûtants...
Auteur Nadia
Le cyclamen est une plante vivace tuberculeuse de la famille des Primulacées, selon la classification classique. Le cyclamen n’a pas de parenté nette avec les autres primulacées, quoi qu’il ressemble aux Dodecatheon d’Amérique du Nord par ses pétales renversés.
Dodecathéon
La taxonomie reconnaît actuellement 24 espèces de cyclamen. Les cyclamens poussent en plein air dans de nombreux pays méditerranéens, où ils croissent surtout dans les régions fraîches et montagneuses. La plus grande concentration d’espèces se trouve en Asie Mineure. Cyclamen purpurascens remonte jusqu'en Europe centrale.
Cyclamen purpurascens
Cyclamen somalense pousse dans le Nord-Est de la Somalie.
Cyclamen somalense
Le nom Cyclamen est la transposition d'un mot grec signifant cercle ou couronne. Les cyclamens sont des géophytes, à gros tubercule arrondi et aplati, en forme de petit pain. Dans certaines régions, la croyance populaire veut que les cochons les déterrent : d’où leur nom vernaculaire « pain de pourceau » (Sow bread en anglais, Pan porcino en italien, varkensbrood en néerlandais).
fruits et graines de cyclamen
Les feuilles se développent en rosette basilaire de laquelle émergent les fleurs gracieuses portées par une tige mince. Leur face supérieure est souvent marbrée de blanc avec, dans sa partie centrale, un motif en « sapin de Noël ». La face inférieure des feuilles de plusieurs espèces est pourprée. On suppose que cette couleur, servant de calorifère, capte la lumière qui traverse la feuille et la transforme en chaleur. Les feuilles disparaissent en été, sauf chez Cyclamen purpurascens et Cyclamen colchicum.
Feuilles de cyclamen Coum
Le genre Cyclamen est remarquable par le fait que pratiquement chaque mois de l'année, il y a des espèces en fleurs.
Les fleurs sont rouges, roses, blanches ou panachées, et sont abondantes. Celles de certaines espèces, dont le cyclamen des Alpes, Cyclamen purpurascens, répandent un parfum agréable.
Cyclamen purpurascens
Après fécondation, le pédoncule floral se tord en tire-bouchon à partir de son sommet, sauf chez le cyclamen de Perse et celui de Somalie. Font exception Cyclamen graecum, qui le fait à partir du milieu du pédoncule, et Cyclamen rohlfsianum, qui le fait à partir de la base du pédoncule.
Cyclamen graecum à l'île de Spetses
La capsule fructifère, qui mûrit sur le sol, libère de grosses graines recouvertes d'un mucilage sucré, qui sont dispersées par les fourmis.
Pendant l’Antiquité, le cyclamen était surtout connu pour ses vertus thérapeutiques: il contient un puissant toxique purgatif.
Les Romains appréciaient le cyclamen pour sa floraison, son parfum et sa discrétion. La présence du cyclamen de Perse sur les îles grecques de Rhodes, Karpathos et Crète, et dans le Nord de l’Afrique, en Algérie et en Tunisie, semble être l'ouvrage de moines et membres d’autres ordres religieux : en effet, on le rencontre le plus souvent à proximité des monastères et des cimetières.
Cyclamen de perse
Le cyclamen fut introduit en Europe au XVIe siècle, et fut cultivé dans les jardins botaniques de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre.
Délaissé au XVIIIe siècle, durant lequel il fut plutôt considéré comme une plante de collection, le cyclamen est revenu en vogue à partir du XIXe siècle, dans le cadre du courant romantique.
La culture occidentale voit dans le cyclamen un symbole de beauté et de jalousie. Le cyclamen est la fleur idéale que l'on offrait pour manifester sa jalousie, son fort attachement avec délicatesse. Dans le code amoureux, le cyclamen symbolise la durée et la sincérité des sentiments. C'est un geste subtil et silencieux. Particulièrement lumineuse et agréable à regarder, cette fleur souligne la sublime de la personne aimée.
Cyclamen africanum
L’Église catholique y voyait le symbole du cœur de Marie saignant sur la Terre, et cette symbolique a été reprise par les peintres flamands.
Au Japon, le cyclamen est la fleur sacrée de l'amour.
Plantés au jardin, les cyclamens se complaisent à l'ombre des arbres, et nécessitent peu d'entretien : enlèvement des feuilles fanées et élimination des envahisseurs. Les plantes peuvent vivre plusieurs décennies : certains exemplaires centenaires de Cyclamen hederifolium plantés au XIXe siècle fleurissent encore. Ils peuvent avoir un tubercule de 30 cm de diamètre, pesant plus de 15 kg, comme celui du domaine de Montmarin.
Groupe de
Cyclamen hederifolium
Les tubercules des espèces rustiques doivent être plantés très superficiellement, ceux des espèces moins rustiques plus profondément : 5 à 10 cm. Les espèces non rustiques doivent, sauf dans les régions au climat très clément, être plantées en serre froide.
Les cyclamens dits des fleuristes sont des cultivars tri- et tétraploïdes de Cyclamen persicum. Ce sont des plantes d'ornement très populaires qui égayent de leurs couleurs vives les journées d'hiver. Les nouveaux cultivars traités aux hormones, appelés « cyclamens nanifiés », deviennent à la mode.
Cyclamen des fleuristes
Le cyclamen ne supporte pas de rester enfermé : il faut le sortir très souvent, sur le rebord d'une fenêtre, sans craindre les températures fraîches, voire très fraîches. Il doit cependant être rentré lorsqu'il gèle. En ce qui concerne l'arrosage, il ne faut pas laisser d'eau dans la soucoupe ou le cache-pot : il n'apprécie pas l'excès d'humidité, qui favorise le pourrissement. Enfin, au fur et à mesure que les fleurs fanent, il faut les ôter, en tirant sur la tige d'un coup sec.
Il est possible de conserver le tubercule, à l'abri de la lumière directe, et le faire refleurir plusieurs années de suite. Durant la période de repos, en juillet-août, il est possible de procéder à une division du tubercule. Les deux moitiés doivent être plongées dans un fongicide (fleur de soufre par exemple), puis laissées à sécher quelques jours, avant d'être replantées séparément. Le principal ennemi du cyclamen est une bactérie, Erwinia carotovora, dont le développement est favorisé par une chaleur excessive, une fertilisation trop riche et un surplus d'humidité.
Les cyclamens contiennent de lacyclamine, une saponine triterpénique, dont la plus haute concentration est présente dans le tubercule. L’ingestion de cyclamine provoque une irritation caractérisée par d’intenses nausées et vomissements. L’injection de cyclamine sous la peau entraîne des effets systémiques semblables à ceux causés par le curare des indiens, à savoir une paralysie musculaire.
Si...
Si tu crois qu'un sourire est plus fort qu'une arme,
Si tu crois à la puissance d'une main offerte,
Si tu crois que ce qui rassemble les hommes est plus important que ce qui divise,
Si tu crois qu'être différent est une richesse et non pas un danger,
Si tu sais regarder l'autre avec un brin d'amour,
Si tu préfères l'espérance au soupçon,
Si tu estimes que c'est à toi de faire le premier pas, plutôt qu'à l'autre,
Si le regard d'un enfant parvient encore à désarmer ton coeur,
Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin,
Si l'injustice qui frappe les autres te révolte autant que celle que tu subis,
Si pour toi l'étranger est un frère qui t'est proposé,
Si tu sais donner gratuitement un peu de ton temps par amour,
Si tu acceptes qu'un autre te rende service,
Si tu partages ton pain et que tu saches y joindre un morceau de ton coeur,
Si tu crois qu'un pardon va plus loin qu'une vengeance,
Si tu sais chanter le bonheur des autres et danser leur allégresse,
Si tu peux écouter le malheureux qui te fait perdre ton temps et lui garder ton sourire,
Si tu sais accepter la critique et en faire ton profit, sans la renvoyer et te justifier,
Si tu sais accueillir et adopter un avis différent du tien,
Si pour toi l'autre est d'abord un frère,
Si la colère est pour toi une faiblesse, non une preuve de force,
Si tu préfères être lésé que faire tort à quelqu'un,
Si tu refuses qu'après toi ce soit le déluge,
Si tu te ranges du côté du pauvre et de l'opprimé sans te prendre pour un héros,
Si tu crois que l'Amour est la seule force de dissuasion,
Si tu crois que la Paix est possible,
... Alors la Paix viendra.
Pierre Guilbert
En 1800
La mode masculine est influencée à partir des années 1780, par l'Angleterre où de nombreux aristocrates vivent à la campagne et privilégient des vêtements pratiques comme la redingote, le gilet court, les bottes de cuir. Les vêtements se simplifient sans pour autant cesser d'être ornés dans les fêtes officielles et à la Cour impériale.
Les femmes adoptent les robes à la grecque, silhouette héritée du Directoire (1795-1799) à la taille haute remontée sous les seins et largement décolletée que couvre une veste courte appelée spencer ou un long châle de cachemire. Ces robes d'abord à longue traine, deviendront de plus en plus courtes sous l'Empire.
Les hommes portent les cheveux courts et sans poudre. Leur costume reste influencé par la mode anglaise.
En France, c'est sous l'impulsion du peintre David et de l'art néo-classique que la mode cherche à imiter l'Antiquité gréco-romaine. Hommes et femmes se coupent les cheveux courts et bouclés « à la Titus ». Les femmes portent des robes décolletées à la Psyché, à la romaine, à la Flore avec des manches très courtes et bouffantes afin de porter de longs gants.
Les grands châles de cachemire sont en vogue et le resteront pendant soixante ans. C'est sous l'Empire que le noir commence à s'imposer dans la bourgeoisie.
En 1820
En France, à la mort de Napoléon Ier (1821) le style néo-classique est abandonné et la taille reprend peu à peu sa place normale. Le corset réapparait et la jupe adopte la forme d'un cône. Les manches deviennent de plus en plus bouffantes et pour les rendre encore plus volumineuses, on les double avec du carton, ce qui a l'avantage de rendre la taille encore plus mince. Sous Charles X (1825-1830), les jupes raccourcissent à la cheville et gagnent en volume. Les chapeaux prennent des proportions gigantesques, couverts de plumes et de rubans. Le soir, les femmes se coiffent en hauteur d'un chignon dit en nœud d'Apollon postiche maintenu en équilibre par un grand peigne à l'espagnole. Le romantisme influence la mode féminine.
Servant de faire-valoir à la toilette féminine, la mode masculine est toujours inspirée par le chic anglais : sobriété des couleurs et des formes. Le pantalon, héritage de la Révolution, est généralement porté et la culotte est abandonnée petit à petit. On porte de grandes capes et le chapeau haut de forme devient l'accessoire indispensable de tout homme qui se respecte jusqu'à la première guerre mondiale.
En 1830
Sous le règne de Louis-Philippe (1830-1848) la mode s'assagit. Jusqu'en 1835, la silhouette féminine évolue peu : épaules dénudées par le décolleté bateau couvertes de grands cols de lingerie, dits canezous, sorte de pèlerine en mousseline brodée dont les pans sont passés sous la ceinture très large. Les manches à gigot sont enflées jusqu'au coude puis étroites sur l'avant-bras. Les jupes bouffent grâce à un jupon de crin dit crinoline et recouvrent désormais la chaussure. La coiffure se simplifie : le nœud d'Apollon est remplacé par un chignon tressé et des bandeaux plats recouvrent les oreilles. Les chapeaux immenses disparaissent pour faire place à de petits bibis préfigurant les capotes de la prochaine décennie.
En 1840
Mode féminine
Sous l'influence anglaise, la silhouette féminine se simplifie : Le jour, on élimine les accessoires trop voyants pour ne conserver que l'essentiel, donnant à l'ensemble un aspect austère.
Le buste étroit et busqué, une robe unie de couleur sombre, engoncée dans un châle-pèlerine, cachant son teint blafard sous une vaste capote, la femme à la mode s'efface désormais en société.
On porte indifféremment des bandeaux plats ou des "anglaises", tire-bouchons de cheveux tombant sur les épaules. Le soir, on arbore le grand décolleté, volants et rubans de dentelles à la jupe gonflée de crin, fleurs et bijoux à profusion.
Mode masculine
Chez les hommes, le vêtement évolue au cours de la décennie :
Les vestes sont à grandes basques et à larges revers, le gilet est élégant et brodé, la cravate se porte ample en foulard.
Le pantalon se porte ample et couvrant les 3/4 du pied.
Les souliers se portent indifféremment avec ou sans guêtres.
De nombreux accessoires sont présents : lorgnon, binocle, canne, montre à gousset, boutons travaillés.
En 1850
Mode féminine
Le velours fait son apparition, la richesse de l'étoffe la dispense d'ornements surperflus et les robes retrouvent une certaine simplicité.
Le corsage se porte toujours aux épaules et il n'est orné de jabot ou de dentelles que pour accompagner les robes en soie ou en toile.
Les manches sont larges en haut et ouvertes et très larges en bas pour laisser tomber la dentelle mettant en valeur la finesse d'une main gantée si possible.
Vers 1856 apparait le jupon dit crinoline qui va peu à peu remplacer le jupon et redonner une allure imposante aux jupes.
Mode masculine
L'habit noir fait loi : la veste a une coupe large et se porte avec une cravate blanche cachant jusqu'au col de la chemise. Le gilet est droit et discrètement orné aux boutons. Le pantalon peu large tombe droit sur une botte vernie. Le tout porté sous un petit manteau à larges manches ou une redingote courte.
Les chapeaux se portent avec des bords évasés relevés doit sur les côtés.
En 1860
Mode féminine
Le drapé amorce son retour sur les robes, mais aussi via les capes, châles et autres capelines.
Les manches s'aplatissent en hiver mais restent larges pour l'été.
Les bottines vernies sont de plus en plus présentes.
Les chapeaux s'élargissent et les bijoux prennent une importance grandissante.
Les accessoires essentiels sont le foulard et la longue ceinture style turban et souvent ornée.
Le manteau se porte court, ajusté et arrondi sur le devant.
Vers 1865, la mode est aux rayures et aux coiffures dite à l'antique constituées d'une tresse en diadème sur le devant et d'un chignon derrière.
C'est aussi l'apparition de véritable robes avec jupe et corsage cousus : la jupe comporte souvent avec une légère traîne et le corsage est simple à basques découpées en pointe.
En 1870
Mode féminine
La traîne s'est peu à peu remontée sur les hanches pour devenir tournure qui sont ornées de rubans ou de dentelles.
La silhouette se transforme radicalement au cours de la décennie, la traine remontant sur les fesses à mesure que la robe s'ajustera au corps oubliant de fait la crinoline.
Les chapeaux redeviennent petits, ils sont surtout garnis de fleurs, de rubans ou de voiles et se portent penchés sur le devant.
Les manteaux sont amples et longs sauf s’ils sont assortis à la robe alors ils sont au contraire ajustés.
L'ombrelle reste un accessoire indispensable en été, même si sa taille se réduit.
Mode masculine
La tenue reste sobre mais gagne en ampleur.
Les manteaux sont longs et larges.
La cravate laisse place au nœud papillon.
Le haut-de-forme est toujours de rigueur.
En 1880
Mode féminine
La broderie est très présente autant sur les jupes que sur les manteaux.
Le drapé reste aussi très présent.
Les chapeaux gagnent en extravagance à mesure que passent les tenues de la journée pour terminer avec des bords très larges et un panache en soirée.
Les jupes sont coupées plates et les corsages se ferment en biais.
Les gants qui se portent toute la journée sont simples et montant sur la manche, souvent rehaussés d'un bracelet.
La montre est l'accessoire de la décennie, elle se trouve partout sur les bracelets, au bout d'une chaîne, sur le manche des parapluies, etc...
Mode masculine
Chez les hommes, c'est l'apparition du smoking qui révolutionne la mode. Tout en gardant un côté sobre voire strict au costume.
En 1890
mode féminine
Le chapeau est la capeline ornée de plumes ou de rubans.
Le manteau se porte très long, croisé avec une double rangée de boutons sur une veste-jaquette cintrée à manches bouffantes en haut et serré par de longs gants en bas.
Le satin souvent orné velours et les paillettes sont à la mode.
Le corsage est froncé sur le buste ou avec un plastron et les manches sont bouffantes.
Le bracelet et le collier de velours ou de rubans assortis sont les accessoires essentiels ; les colliers de ce genre s'appellent tour de cou.
Devant le fort essor de la bicyclette, d'autres éléments du costume apparaissent : la culotte courte et froncée aux genoux, elle se porte avec des jambières ou des bas et un corsage cintré à encolure dégagée et manches bouffantes. Il est possible d'ajouter une jupe courte sur la culotte voire une jupe-pantalon. Le tout assorti d'une veste-jaquette flottante à larges revers portée avec ou sans cravate bouffante ce qui préfigure déjà le tailleur.
Comme un arbre...
j'ai besoin de lumière...
si je suis fermement attachée à mon sol
toujours mariée à la terre
je grandis néanmoins vers le ciel
et je croîs... je mûris en noblesse et en beauté.
Par certains jours noirs et sombres de l'hiver
ou certaines heures d'automne noyées de pluie
je travaille à l'intérieur et j'attends…
Nulle protection ni secours
incertitude maillée d’espérance
je ne commande pas à la nature
je collabore avec elle.
Comme un arbre
j'ai mes saisons
mes forces, mes failles.
Continuer...
comme un arbre
ce n'est peut-être pas
maudire les intempéries
mais les accueillir
dormir une courte nuit
pour recommencer le lendemain
apprendre à mourir
pour renaître
continuer...
comme un arbre
c'est peut-être me lever chaque jour
avant le jour
prête à affronter les coups du sort
prête à faire alliance avec ma vie.
Je connais misère et grandeur...
le passage de la nuit au jour
la fraîcheur des rivières à mes pieds
et le fruit du labeur de mes bras.
Que sais-je encore ?
J'ai appris à m'incliner
à me redresser
à écouter la beauté dans le murmure du vent...
parfois ma parure
cache mon écorce fragile
parfois encore je me dépouille
pour mieux me révéler.
J'ai le juste orgueil
de donner l'ombre au passant
comme j'ai la fierté
de mes racines profondes.
Les marques de mon passé
trahissent mon âge, mes peurs et mes pensées
voyez mes noeuds d'anxiété
mes blessures, branches cassées.
Pourtant je m'élève malgré tout
je parfume l'air à ma façon...
le temps me couronne de fleurs
à l'occasion.
En vieillissant
je me souviens avec émotion
de l'oisillon que j'ai bercé
et du refuge que j'ai offert
aux jeunes de mon quartier.
Mes prières deviennent contemplation
j’apprécie
l'horizon du lendemain…
Si l'arbre est fort
il craint toujours le feu et le bûcheron
de même
je frémis devant le mal, la guerre
et plus que tout...
devant l'indifférence, l’insouciance.
Certains arbres
deviennent bois de chauffage
paniers de bois
feuilles de papier
bois d'ébénisterie
copeaux, gîtes, balai neuf ou lambris.
Je parie que la Vie fera de moi
une petite feuille de papier fleuri...
j'espère qu'on y écrira
un vers ou deux de poésie...
Lysette Brochu