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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Le Parc national des Pyrénées, ou encore le parc national des Pyrénées occidentales, est l'un des dix Parcs nationaux de France situé au sud du pays dans la partie occidentale du massif montagneux des Pyrénées, à cheval sur les départements des Hautes-Pyrénées (région Midi-Pyrénées) et des Pyrénées-
Créé en 1967, d'une superficie de 50 000 ha, adossé à la frontière franco-espagnole, il comprend d'ouest en est, la haute vallée d'Aspe, la réserve du Pic du Midi d'Ossau, le pic du Balaïtous et le massif du Vignemale, les cirques de Gavarnie et de Troumouse et se termine au pic de Néouvielle au nord-est de Gavarnie. La région de Cauterets en constitue le centre géographique.Atlantiques (région Aquitaine).
Le parc national d'Ordesa et du Mont-Perdu lui est adjacent au sud côté espagnol, ainsi que la réserve naturelle du Néouvielle à l'est côté français. Il fait partie de l'appellation Pyrénées-Mont Perdu qui désigne le vaste ensemble montagneux transfrontalier, entre la France et l'Espagne, inscrit depuis 1997 sur la liste du « patrimoine mondial » de l'UNESCO au titre des paysages naturels et des paysages culturels.
Le parc a pour but, par une règlementation stricte, de préserver la beauté des sites et de protéger les espèces végétales et animales menacées de disparition. Autour du parc, une zone de 160 000 ha est destinée à bénéficier d'investissements d'ordre économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
Vallée d'Aspe
Le territoire du parc national des Pyrénées, d'une superficie de 45 707 ha, s'étire de la haute vallée d'Aspe à l'ouest jusqu'à la haute vallée d'Aure à l'est. 60% de sa superficie s'étend dans les Hautes-Pyrénées. Il communique sur plus de 100 km avec le parc national espagnol d'Ordesa et du Mont-Perdu et avec des réserves naturelles comme celle de Néouvielle (2 313 ha). Une zone périphérique de 206 352 ha, englobant 86 communes, au règlement moins contraignant, le prolonge et le protège.
Vallée d'Aure
Le parc des Pyrénées possède 230 lacs d'altitude. Les plus hauts sommets des Pyrénées françaises sont situés dans le parc.
Le parc de Pyrénées est l'un des plus riches de l'Hexagone par la variété de la flore (12% d'espèces endémiques) et de sa faune. Il abrite 150 espèces végétales, 1 000 espèces de coléoptères, 300 espèces de papillons, des isards - le symbole du parc -,
Isards
de nombreux rapaces menacés de disparition comme les gypaètes, les percnoptères d'Égypte, les aigles royaux.
Percnoptère d'Egypte
La population de vautours fauves et de marmottes (introduites à partir des Alpes) est en croissance. Il abrite un mammifère aquatique unique au monde, le desman des Pyrénées, quasiment impossible à observer directement. On y trouve des lynx, des genettes, et les derniers ours bruns de lignée pyrénéenne.
Desman des Pyrénées
Ces ultimes ours des Pyrénées (des mâles) évoluent dans les vallées d'Aspe et d'Ossau. En Pyrénées centrales, trois ours de Slovénie ont été réintroduits - deux femelles en 1996 et un mâle en 1997 - qui se sont bien acclimatés en dépit de la disparition d'une des ourses suitées tuée par un chasseur lors d'une battue en 1997. On peut craindre cependant que ces relâches ne suffisent pas à préserver l'ours des Pyrénées de l'extinction définitive, car, en dessous de trente individus, on se trouve en présence d'une population sub-critique. De plus, l'ours ne fait pas l'unanimité dans la population locale et il est accusé de faire des dégâts dans les troupeaux.
Ours des Pyrénées
Le parc est créé par le décret n°67-265 du 23 mars 1967. En 2007, le nombre de visiteurs dans la zone centrale du parc est estimé à près de 820 000, toutefois ce nombre est en forte baisse sur la période 2004-2007.
En 2008, son siège devient la Villa Fould. Construite en 1850, cette noble bâtisse de briques, pierres et bois fut la demeure d'Achille Fould, grand homme politique du second empire, ministre des finances puis ministre d'Etat aux côtés de Napoléon III. Elle est située au centre de Tarbes au sein du Parc Paul Chastelain.
Villa Fould, siège du Parc National des Pyrénées
Le roi et le jardin...
I l y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d'arbres, de plantes et et son jardin était d'une grande beauté. Chaque jour, il s'y promenait : c'était pour lui une joie et une détente.
Un jour, il dût partir en voyage. A son retour, il s'empressa d'aller marcher dans le jardin. Il fût surpris en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.
I l s'adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s'était passé. Le pin lui répondit : "J'ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu'il porte. Je me suis découragé et j'ai commencé à sécher."
Le roi alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait... Il l'interrogea et il dit : "En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher."
Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit : "Comme c'est dommage que je n'ai pas l'âge de l'érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs? Je me suis donc mise à dessécher."
Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu'elle soit si vivante. Elle lui répondit : "J'ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n'aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l'année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j'ai commencé à mourir mais j'ai réfléchi et je me suis dit : "Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait, moi, telle que je suis." Et à partir de ce moment, j'ai décidé d'être la plus belle possible!"
(auteur inconnu)
L’espace culturel des Bedu de Petra et Wadi Rum
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Jordanie
(UNESCO)
Les Bedu sont des communautés sédentaires et nomades vivant dans le sud de la Jordanie, en particulier près de Petra et de Wadi Rum, région de montagnes semi-arides et de déserts. Ces conditions ont permis le développement et la coexistence des deux types de communautés unies par des liens de complémentarité.-
Plusieurs tribus de Bedu (les Bdul, les Ammarin et les Sa’idiyyin) utilisent encore les citernes de captage d’eau et les grottes des anciens Nabatéens qui se trouvent près de Petra. Les communautés Bedu qui vivent dans cette région perpétuent une culture pastorale traditionnelle et les savoir-faire associés. Ils ont préservé des connaissances spécifiques concernant la faune et la flore, la médecine traditionnelle, l’élevage des chameaux, la fabrication des tentes, la traque ou encore l’escalade. Les Bedu ont développé une connaissance approfondie de leur environnement ainsi qu’un code moral et social complexe qui s’exprime et est transmis oralement. Leur riche mythologie se manifeste à travers diverses formes d’expression orale, notamment la poésie, les récits populaires et des chansons, étroitement liés à des lieux particuliers et à l’histoire de ces communautés.
Depuis une cinquantaine d’années, de plus en plus de Bedu se sont sédentarisés. L’éducation, le logement, les infrastructures sanitaires et les soins de santé ont rendu la vie sédentaire plus attrayante à nombre de Bedu. Cette mutation a toutefois entraîné une érosion des savoir-faire développés au fil des générations. Il ne faudrait pas laisser le développement du tourisme dans les déserts, allant de pair avec une recherche de « culture Bedu authentique », dégrader plus encore le patrimoine immatériel des Bedu de Petra et Wadi Rum.
L’espace culturel du district de Boysun
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Ouzbékistan
(UNESCO)
Situé dans le sud-est de l’Ouzbékistan, sur la route reliant l’Asie mineure à l’Inde, le district de Boysun est l’une des plus anciennes régions habitées d’Asie centrale. Le déclin de la route de la soie et les bouleversements politiques intervenus en Asie centrale ont contribué à l’isolement de la région. Ces circonstances ont favorisé la préservation de traditions anciennes, empreintes de diverses religions, notamment des croyances chamanistes, le zoroastrisme, le bouddhisme et l’islam. Aujourd’hui, le district compte près de 82 000 habitants.
De nombreux rituels traditionnels sont encore vivants : la veille de Navruz, la fête du printemps donne lieu à un rituel de semailles avec offrandes de nourriture. Les rites familiaux persistent également : 40 jours après une naissance, les mauvais esprits sont chassés par le feu et la cendre. La circoncision des garçons est l’occasion de combats de chèvres et de divers jeux, comme la lutte ou les courses de chevaux. D’anciennes pratiques restent fréquemment utilisées lors des cérémonies de mariage et des rites funéraires, et des rituels chamanistes pour guérir les malades. Parmi les autres traditions populaires figurent les chants rituels liés aux fêtes annuelles, les légendes épiques et les danses. Des instruments à vent ou à cordes accompagnent les chants lyriques. L’ensemble de musique folklorique Shalola a recueilli les chansons populaires et recensé les instruments et costumes traditionnels. Les membres du groupe ont également documenté les légendes, épopées et vieilles mélodies dans les villages.
Le modèle culturel imposé sous l’ère soviétique ne laissait que peu de place à l’expression culturelle et artistique traditionnelle de Boysun. Aujourd’hui, il apparaît essentiel de soutenir les communautés en leur fournissant instruments de musique et matériel technique pour documenter leurs diverses expressions culturelles.
L’espace culturel du Sosso-Bala
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Guinée
(UNESCO)
Le balafon sacré, appelé Sosso-Bala, est considéré comme le symbole de liberté et de cohésion de la communauté mandingue dispersée sur un territoire qui appartenait autrefois à l’empire du Mali. L’instrument était détenu et joué à l’origine par le roi Sumaoro Kanté qui accéda au trône au début du treizième siècle. Il a accompagné, au fil des siècles, la transmission des poèmes épiques, principalement l’épopée Sunjata et ses hymnes à la gloire du fondateur de l’empire du Mali.
Il s’agit d’une sorte de xylophone d’environ 1,5 m d e l o n g, composé de 20 lamelles soigneusement taillées et de longueurs différentes, sous lesquelles sont fixées des calebasses. Selon des sources écrites et orales, le balafon aurait été soit fabriqué par le roi lui-même, soit offert par un jinni (génie). Le Sosso-Bala d’origine est conservé avec d’autres objets sacrés et historiques dans une hutte ronde en terre située dans le village de Nyagassola, au nord de la Guinée, lieu d’établissement de la famille Dökala, les griots Kouyaté de Nyagassola. Le balatigui, patriarche de la famille Dökala, est le gardien de l’instrument. Il est le seul à avoir le droit d’en jouer, uniquement à certaines occasions comme la fête du Nouvel an musulman et des funérailles. C’est également lui qui dispense l’enseignement aux enfants à partir de l’âge de sept ans.
Outre la précarité des infrastructures et les difficiles conditions de vie à Nyagassola, la diminution progressive du nombre d’élèves du fait de l’exode rural est considérée comme l’un des principaux facteurs compromettant la pérennité de cette tradition musicale. Néanmoins, le balatigui et d’autres membres de la famille Dökala occupant encore une position importante dans la société mandingue, se sont engagés à transmettre leurs connaissances et techniques aux futurs praticiens.
Etre et non paraitre...
Etre et non Paraître...
savoir rester humble face à l'immensité de l'univers
que l'on est infiniment petits il faut le reconnaître
qu'il y a toujours plus grand que nous sur cette terre
Aux riches bien vêtus on fait des courbettes
Aux pauvres en haillons on fait des grimaces
peut-être que l'âme du pauvre est bien plus honnête
que celle de ce seigneur de la haute classe
L'habit ne fait pas le moine, dit l'adage
on ferait bien d'y prendre de la graine
Ce n'est pas le plus beau qui est le plus sage
la vraie grandeur est dans l'âme humaine
Marie, Mur des bonnes nouvelles
Au XVIIIe siècle, la mode avait une influence forte sur les Français. Colbert a bien expliqué cela quand il a dit « La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l’Espagne». Au XVIIIe siècle, la mode en France réfléchissait les attitudes sociales et politiques, les arts, et bien sûr, la richesse et la classe sociale des gens. Le XVIIIe siècle a apporté un nouveau roi et un nouvel espoir à la France : Louis XV et une période de gaieté succédèrent à la fin rigide, solennelle et endeuillée du règne de Louis XIV. À l’avènement du roi, la lourdeur et les couleurs noires de la période précédente disparurent et furent remplacées par les pastels, la lumière, et une certaine liberté d’esprit. C'était l'époque de la Régence et du Rococo.
Les maîtresses du nouveau roi (à partir de 1736), les goûts féminins de ce dernier et son amour pour les divertissements, influencèrent la culture du temps. Les arts, le théâtre, l'architecture et la mode s'en ressentirent. Avec le libertinage du régent puis la jeunesse du roi arriva également un sens de la liberté et une joie de vivre qui se reflétaient bien dans la mode de l’époque. À la cour, une certaine frivolité se développait. Le politique et l’administration du pays étaient oubliées par la noblesse et le roi. Les affaires du pays étaient abandonnées aux gens de la classe moyenne pendant que les nobles et la royauté poursuivaient les divertissements et le plaisir. L’éloignement du gouvernement, conjugué à un nouveau scepticisme, a écarté les styles de la mode traditionnelle masculine ; dans la transition du Baroque au Rococo, ce changement a amené les styles élégants, doux, et féminins. Les tissus doux et les motifs à fleurs ont gagné en popularité.
Partout à cette époque, les styles des vêtements sont devenus moins chargés tandis que les tissus devenaient plus précieux. Les silhouettes devenaient plus naturelles et moins volumineuses, et les couleurs commençaient à s’éclaircir vers le style Rococo. Les styles pour les deux sexes ont trouvé une conformité simple.
Vêtements masculins
L'article de première nécessité pour les hommes était le costume. Chaque homme avait un justaucorps, des culottes courtes, une longue veste, et parfois un jabot blanc.
Les vestes, généralement de brocart, étaient très ajustées en haut, et en bas, elles s'évasaient du corps, laissant une place pour l'épée pour descendre jusqu'au genou. Les manches sont ajustées et ornées de galons.
La chemise se porte avec un gilet aussi long que la veste à boutonnage serré et avec des poches basses. La chemise se porte parfois avec un jabot blanc. Ces hommes mettaient, sous les culottes serrées juste en haut des genoux, des bas de soie. Les chaussures plates et noires avec une boucle finissaient la tenue. Toutes les classes sociales ont mis ces costumes pendant le siècle entier sans beaucoup de changements.
La coiffure consiste en des rouleaux de cheveux couvrant les oreilles aussi appelés ailes de pigeon ; cette coiffure élaborée entraïne souvent le port de perruque l'imitant.
Entre les classes économiques et sociales, le style des vêtements ne différait pas vraiment ; mais c’était par les tissus qu'elles étaient facilement distinguées.
Les classes supérieures utilisaient les soies, les brocarts et le velours pour les costumes et les robes, pendant que la classe ouvrière utilisait la laine et le coton, qui étaient moins chers. Les vestes de la noblesse avaient les embellissements, des broderies et des douzaines de boutons qui étaient considérés comme des bijoux. Les hommes des classes supérieures mettaient aussi des postiches blancs poudrés avec des boucles de cheveux près du visage et une queue. La classe ouvrière portait les vestes très peu ornées et les cheveux longs en queue de cheval nouée sur la nuque.
Vêtements féminins
Se faisant l’écho du gouvernement, les vêtements des femmes de cette époque adoptèrent une mode plus informelle. Les formes des robes devenaient plus naturelles. Comme pour les hommes, ce n'est pas par leur forme mais par leurs tissus que les vêtements des femmes riches différaient de ceux des femmes modestes.
Pendant la plus grande partie du XVIIIe siècle, la mode pour les femmes fut aux robes flottantes. Elles avaient des jupes amplement drapés par-dessus des paniers. La silhouette des femmes qui les portaient semblait une grande cloche avec une très petite taille et de larges hanches. La plupart des robes étaient à taille basse, en pointe. Sous chaque robe les femmes mettaient un corps baleiné et des jupons.
Les corsets étaient essentiels pour obtenir une petite taille et pour maintenir la forme des corsages, et les jupons aidaient à soutenir les paniers sous les jupes. Des plis Watteau couvraient les dos des manteaux et une traîne complétait ces robes élégantes. En 1740, la silhouette des robes a été transformée. Les paniers ont pris de l'ampleur autour des hanches, les jupes se mettant à ressembler à des boîtes. Juste avant que cet engouement ne disparaisse, l’ampleur de certaines de ces robes atteignait quatre mètres. Mais après cette brève lubie, les formes plus naturelles sont revenues.
Cette mode des robes imposantes et incommodes pour se présenter en société va amener l'apparition du négligé afin de revêtir une tenue confortable chez soi.
Jusqu'en 1720, la mode est à la coiffe fontange consistant en un bonnet garni d'une forme en fil de fer assez élevée composée de plusieurs degrés garnis de mousseline, de rubans, de fleurs et de plumes.
Les cheveux ne se coupent plus, on en ajoute même des postiches pour gagner du bouffant. De nombreux accessoires (fleurs, oiseaux, poupée, animaux, etc.) s'ajoutent à la coiffure pour exprimer les goûts de celle qui les portent. Ils se poudrent aussi afin d'être blanc.
Elles portent parfois un laissez-tout-faire qui est un tablier orné qui se porte par élégance. C'est la mode des ombrelles. Les chaussures sont des escarpins ou des mules en soie à talons très haut.
Comme Louis XV, les femmes riches utilisaient les tissus de luxe pour leurs robes. Le satin, le taffetas, le velours, et les soies étaient populaires, et les robes étaient souvent couvertes de broderie fleurie, dans le style féminin du Rococo. Les bourgeoises utilisaient le coton et la laine et elles mettaient des jupons rigides au lieu de paniers. Le détail et les bijoux manquaient dans les robes de paysans, mais la forme fondamentale restait la même. Sans exception, tout le monde essaie d’être à la mode. Les gens riches, même les paysans, imitaient les styles du roi et de sa cour.
Les classes sociales ont certainement influencé la mode au XVIIIe siècle, mais la mode a également influencé les classes sociales.
Chaque geste de notre Vie peut devenir Bonheur...
L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours en attente du résultat d'un acte, d'un événement, projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement, sur l'arrivée, en attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs...
J'escalade la montagne en ne songeant qu'à ce que je verrai du sommet.
Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus, pour connaître la suite, toujours la suite, toujours plus avant. Je pose la question : "Comment est-ce que ça se termine ?"
J'attends le train, je ne vis pas. Je suis tendue vers l'arrivée du train, le cou tendu vers le tournant où il va apparaître. "Il arrive ? Il arrive ?" Et bien sûr, une fois dans le train, je n'ai qu'une hâte : arriver !
Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée, le week-end, les vacances, la retraite... "Quand j'aurai rencontré l'âme-soeur...", "Quand les enfants seront grands", "Ah, si j'étais libre", "Quand j'aurai de l'argent", "Quand j'aurai déménagé", "Quand j'habiterai à la campagne", "Quand j'aurai le temps...", ou alors, c'est "Ah, si j'avais su...", "Avant c'était mieux !", "Ah, quand il/elle était là !".
Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'oeil du soleil...
Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience pour la première fois que j'aimais faire le ménage ! Et chaque acte est devenu un véritable plaisir : laver les vitres, jeter de vieux journaux, de vieux livres, faire le vide... Chaque geste de notre vie est/peut/va devenir bonheur, chaque instant, chaque seconde (ou presque !), ne serait-ce que respirer...
Alex, L'Âme et le Coeur
Rappelle-toi...
Que si un rien fait souffrir
un rien aussi fait plaisir...Que tu peux être semeur
d'optimisme, de courage, de confiance...
Que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres...
que tu peux, en tout temps, dire un mot aimable...
Que ton sourire non seulement t'enjolive,
mais qu'il embellit l'existence de ceux qui t'approchent...
Que tu as des mains pour donner
et un coeur pour pardonner...
Thomas Merton
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Magnifique poème Charfy...