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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Le kimono ( de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (keikogi, judogi, karategi). Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme kimono désignait tous les types de vêtements ; de nos jours il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme T, portée essentiellement pour les grandes occasions.
Le kimono descend du kosode, un vêtement utilisé auparavant comme sous-vêtement. Il est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés ; il est rectiligne, tombant jusqu'aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l'ensemble et la personne qui le porte. Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu'au sol pour les kimonos des jeunes femmes (furisode). Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit : d'une part cela permettait de cacher une arme (tanto), d'autre part, les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse . Il est tenu en place par une large ceinture nouée dans le dos, appelée obi.
Jeune femme en furisode, 1936
Un kimono neuf est particulièrement onéreux, son prix pouvant s’élever à plusieurs milliers d'euros, et le porter est particulièrement compliqué. De nos jours, le kimono est surtout connu par le biais du jour des vingt ans (seijin shiki ), où les jeunes Japonaises portent un furisode pour la photo traditionnelle. Parmi les plus chers, le furisode porté pour cette fête est souvent loué pour l'occasion. Un usage plus courant du kimono est réservé aux membres de la « très grande bourgeoisie », qui peuvent s'offrir les différents kimonos correspondant aux phases de la vie (jeunesse, âge mur, etc.) et parfois aux saisons. Cependant, ces dernières années ont vu naître un engouement pour les kimonos d'occasion ou sa version simplifiée le yukata.
Le kimono se nomme aussi gofuku , (littéralement le vêtement des Wus), les premiers kimonos ont été largement influencés par les vêtements traditionnel des Hans, connus aujourd'hui sous le nom de hanfu ( kanfuku ). L'établissement d'ambassades en Chine a favorisé l'adoption par le Japon de nombreuses traditions chinoises depuis le début du Ve siècle.
Obi
Cependant, c'est surtout au cours du VIIIe siècle que la mode chinoise devient populaire au Japon, notamment avec l'adoption du décolleté féminin. Au cours de la période Heian au Japon (794-1192), le kimono devient très stylisé. Puis, pendant la période Muromachi (1392-1573), le "Kosode", un kimono d'une seule pièce anciennement considéré comme un sous-vêtement, a commencé à être utilisé sans le pantalon hakama que l'on mettait par-dessus. À la période Edo (1603-1867), les manches sont devenues plus longues, spécialement pour les jeunes filles, le "Obi" est devenu plus répandu dans de nombreux style suivant les modes. Depuis lors, la forme basique du kimono, tant chez la femme que chez l'homme, n'a presque plus évolué, ceux réalisé avec talent dans des matériaux précieux sont considérés comme des oeuvres d'art.
Kosode
Le Kimono, en tant que vêtement professionnel, a été maintenant remplacé par le costume occidental comme vêtement de tous les jours. Après un édit de l'empereur Meiji, les policiers, les agent des transports publics et les professeurs ont adopté la tenue occidentale. Ces vêtements ont ensuite été adoptés par l'armée et les écoles. Après le tremblement de terre de Kanto en 1923, les personnes portant des kimono ont souvent été victime de vol à la tire.
L'association des fabricants de vêtement pour les femmes et les enfants a promu les vêtements occidentaux. Entre 1920 et 1930, l'habit de marin a remplacé le port du hakama à l'école. L'incendie de l'entrepôt de Nihonbashi à Shirokiya en 1923 est parfois considéré comme le catalyseur du déclin du port du kimono en vêtement de tous les jours (même si cela est probablement un mythe urbain).
Hakama
L'uniforme national, le Kokumin-fuku, un vêtement occidental, a été rendu obligatoire pour les hommes en 1940. Aujourd'hui, les japonais portent couramment des vêtement occidentaux, bien que la tradition du kimono reste ancrée dans la culture, déclinée dans sa version simplifiée très usitée, le Yukata.
Le kimono des femmes
Le choix d'un kimono est très important ; le vêtement ayant tout une symbolique et la façon de le porter comportant des messages sociaux qui peuvent être très précis. Tout d'abord, une femme choisit le kimono suivant son statut marital, son âge et la formalité de l'événement. En ordre descendant de formalité :
- Kurotomesode : kimono noir avec des motifs seulement en dessous de la taille. Le kurotomesode est le kimono le plus formel pour les femmes mariées. Il est porté aux mariages par les mères des mariés. Un kurotomesode a cinq kamon (blasons de famille) : un sur le dos de chaque manche, un au milieu du dos, et un sur le devant de chaque épaule.
kurotomesode
-F urisode : furisode se traduit littéralement par manches flottantes — en moyenne, les manches d'un furisode mesurent entre 100 et 110 centimètres de long. Le furisode est le kimono le plus formel pour les femmes célibataires (non mariées). Les motifs couvrent le haut et le bas du vêtement ; c'est ce kimono qui est porté au seijin shiki, ainsi qu'aux mariages, par les jeunes femmes de la famille des mariés.
Furisode
- Irotomesode : ressemble au kurotomesode, mais en une couleur (non noir). Comme le kurotomesode, les motifs se trouvent seulement en dessous de la taille. Un irotomesode est légèrement moins formel qu'un kurotomesode ; il est porté aux mariages par les femmes mariées de la famille des mariés. Un irotomesode peut avoir trois ou cinq kamon.
Irotomesode
- Homongi : se traduit littéralement « vêtement de visite ». Caractérisé par des motifs continus sur les épaules et manches, ainsi qu'en dessous de la taille, un homongi est un peu plus formel que son cousin le tsukesage. Le homongi peut être porté par les femmes mariées et célibataires ; ce sont souvent les amies de la mariée qui le porteront aux mariages. Un homongi peut aussi servir aux sorties formelles, telles des galas.
Homongi
- Tsukesage : un tsukesage a des motifs plus modestes et qui sont moins continus que ceux des homongi. Il peut être porté par les femmes mariées et célibataires.
Tsukesage
- Iromuji : kimono d'une seule couleur, qui peut être porté par les femmes mariées et célibataires. Il est surtout porté pour le chanoyu, cérémonie du thé. La soie peut être un jacquard (rinzu), mais n'a pas de motifs coloriés.
Iromuji
- Komon : petit motif. Il s'agit d'un kimono avec un motif répétitif. Ce kimono est assez informel, et peut être porté en ville, ou rendu plus formel avec un joli obi pour manger au restaurant. Les femmes mariées et célibataires peuvent le porter.
Komon
- Edo komon : un type de komon caractérisé par de minuscules points qui forment des motifs. La technique de teinture edo komon a ses origines dans les samouraï de la période Edo. Un edo komon est aussi formel qu'un iromuji ; quand il comporte des kamon (un seul kamon étant le plus courant, mais il en existe avec trois), il peut être porté aux mêmes événements qu'un tsukesage ou houmongi.
Edo Komon
- Yukata : vêtement informel, sans doublure, fait de coton habituellement, mais aussi de lin ou de chanvre. Les yukata sont portés en été, aux festivals, par femmes, hommes et enfants. Ils sont également portés aux onsen (bains chauds), où ils sont souvent fournis par l'établissement, on parle alors de yukatabira.
Yukata
Savoir endosser le vêtement traditionnel fait partie de la bonne éducation d'une femme, même si, dans le mode de vie actuel, elle a peu l'occasion de le porter. L'enseignement de cet art est en plein essor et les établissements spécialisés prolifèrent. A la fin de chaque session, l'école organise une fête en l'honneur des lauréates. Celles-ci reçoivent alors un diplôme dûment avalisé par les autorités.
Un compagnon sur mesure...
Un petit garçon apparut bientôt sous l'affiche «Jeunes chiens à vendre». «Combien vendez-vous ces jeunes chiens?» demanda-t-il au commerçant.
Le marchand répondit: «Entre 30 et 50 dollars.» Le petit garçon fouilla dans ses poches et en tira de la petite monnaie. «J'ai deux dollars trente-sept, dit-il. Est-ce que je peux les regarder s'il vous plaît?»
Le commerçant sourit et siffla; du chenail ils virent sortir Lady, qui accourut vers eux en passant par le couloir du magasin, suivie de cinq petites boules de poils. Un des jeunes chiens traînait derrière à une bonne distance. Aussitôt qu'il le vit, le petit garçon montra du doigt le petit chien qui boitait derrière les autres: «Qu'est-ce qu'il a celui-là?» Le commerçant lui expliqua que le vétérinaire avait examiné le petit chien et avait découvert une malformation de la hanche. Il boiterait touours. Il serait même infirme. le petit garçon devint tout excité. «C'est ce petit chien-là que je veux acheter.»
«Non, dit le commerçant, tu ne veux pas acheter ce chien. Mais si tu le veux vraiment, alors je vais te le donner.» Le petit garçon devint plutôt irrité. Il regarda le commerçant droit dans les yeux et dit: «Je ne veux pas que vous me le donniez. Ce petit chien vaut aussi cher que les autres et je le paierai plein prix. En fait, je vais vous donner 2,37$ maintenant et 50¢ par mois jusqu'à ce qu'il soit bien à moi.»
Le commerçant répliqua: «Tu ne veux pas vraiment acheter ce petit chien. Il ne sera jamais capable de courir, sauter et jouer avec toi comme les autres chiens.»
Sur ce, le petit garçon se pencha, retroussa son pantalon et découvrit une jambe gauche affreusement tordue, soutenue par un appareil orthopédique. Il regarda le commerçant et dit doucement: «Eh bien, je ne cours pas très bien moi-même, et le petit chien aura besoin de quelqu'un qui puisse le comprendre!.»
Don Clark
L’agriculture est née avec la mise en terre de premières semences et de la domestication des animaux par l’homme, lors de la Révolution néolithique, il y a plus de dix mille ans. On peut supposer que cela a débuté par une agriculture de subsistance. Puis, peu à peu, s'est créée une agriculture de production et de négoce. Aujourd’hui, l'organisation des marchés, la démographie, les techniques, le savoir faire et l’application de hautes technologies sont à la disposition de l'agriculteur pour obtenir des niveaux de production jamais atteints dans l'histoire de l'Homme.
Le Proche-Orient fut probablement la première région où l'agriculture apparut il y a plus de 10 000 ans (du riz cultivé daté de plus de 15 000 ans aurait cependant été découvert en Corée). Auparavant l'homme assurait sa subsistance avec la chasse, la pêche et la cueillette. L'agriculture est également apparue de manière indépendante en Chine , dans le Sahel africain, en Amérique centrale, en Amérique du Sud et en Nouvelle-Guinée.
Les foyers de l'agriculture
La domestication a consisté à sélectionner et à mettre en culture les espèces présentant le plus d'intérêts. Par exemple, la figue serait le plus ancien fruit sucré domestiqué connu, après la découverte en 2006, dans la vallée du Jourdain (Israël actuelle) de neuf figues parthénocarpiques, c'est-à-dire ne produisant pas de graines et pour lesquelles l'intervention de l'homme a due être nécessaire, car cela nécessite une culture recourant à des boutures.
Figues
Ces figues seraient vieilles de 11 400 ans. Pour l'orge, le blé et le seigle, la domestication a commencé entre 9500 et 9000 av. J.-C. autour de la vallée du Jourdain, de l'oasis de Damas et du moyen Euphrate.
Vers 8000 av. J.-C., l'élevage se développe et débute par la domestication du chien.
Un champ de blé
Le transition d'une économie vivrière (c'est-à-dire fondée sur la chasse, la pêche et la cueillette), à une économie agricole et d'élevage, où l'Homme intervient dans les cycles naturels de la biomasse (par exemple la reproduction et la sélection des espèces), est communément appelé la révolution néolithique.
Scène de chasse
On distingue plusieurs grands foyers de domestication. Ainsi en Amérique centrale se sont développées des cultures telles que le maïs, le haricot, la courge, la tomate, la pomme de terre, le tabac, et de nombreuses autres cultures végétales. L'Afrique fut le foyer de domestication du mil, sorgho, millet, et l'Asie de l'est du riz. En Nouvelle-Guinée, les peuples papous cultivent la canne à sucre et certains légumes-racine depuis environ neuf mille ans.
Rizière
Le premier stade du développement fut souvent celui de l'agriculture sur brûlis, consistant à défricher une parcelle par le feu (permettant un enrichissement du sol), puis de la cultiver un ou deux ans, avant de laisser la nature reprendre ses droits. Ce processus est réitéré, ailleurs, l'année suivante.
Brûlis
L'utilisation courante de l'incendie volontaire comme méthode de défrichement, dans des milieux méditerranéens secs, a conduit à une dégradation du milieu et a rendu impossible l'utilisation de cette méthode. Ainsi, sous l'antiquité, furent élaborés d'autres techniques agricoles reposant soit sur l'arairage (labourage superficiel à l'aide d'une araire, charrue primitive) ou sur l'irrigation. Certaines civilisations classiques, en Mésopotamie, en Chine, en Égypte ou dans les Andes, particulièrement brillantes, ont ainsi mis au point des systèmes d'irrigation particulièrement ingénieux, en utilisant le plus souvent la crue des grands fleuves.
Araire
Autour de l'an mil, la crise du système précédent a entraîné une nouvelle révolution agricole et l'essor d'un nouveau système. Il repose en particulier sur l'usage de la charrue, qui permet de retourner des sols plus lourds que l'araire. C'est également à cette époque qu'apparaissent des systèmes complexe d'assolement comme la rotation triennale : toutes les parcelles d'un village sont divisées en trois soles, mis en culture simultanément, et qui tournent chaque année.
Charrue ancienne
Ces innovations permettent en particulier la mise en valeur des forêts de la partie tempérée de l'Europe : les défrichements, essarts, brûlis se multiplient à partir du Xe siècle.
À partir de 1650, en Europe, l'agriculture commence une révolution dans son mode de production comme dans les techniques employées aux Pays-Bas et en Angleterre.
Agriculture et modernité
Au sens étymologique du terme, agriculture signifie « culture des champs ». Il s'agit en effet d'une activité traditionnelle, fondamentale pour l'humanité. Jusqu'au début du XIXe siècle, elle était autonome, et fournissait à l'homme l'essentiel de son alimentation ainsi que de son énergie. Cette agriculture était renouvelable, tant qu'il n'y avait pas surexploitation. La chaîne de conversion énergétique végétaux ? animaux ? énergie était de très faible rendement, mais elle générait aussi des sous-produits utiles comme le fumier.
Paysan se servant d'une faux.
À partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, ce système millénaire va fondamentalement évoluer, avec l'utilisation des énergies fossiles (charbon, pétrole), les progrès de la chimie minérale et l'introduction des engrais minéraux.
L'utilisation croissante de techniques modernes, les progrès en matière de machinisme, les améliorations génétiques des productions animales et végétales, les progrès en matière d'intrants (engrais et produits phytosanitaires), ont permis d'augmenter très fortement les rendements au cours du XXe siècle.
Dès 1946, l'agriculture devient dans de nombreux pays une industrie, qui non seulement assure les besoins de l'exploitant, mais fournit un surplus destiné à couvrir les besoins de la population non agricole ainsi que l'exportation. On parle d'agribusiness. Subventionnée par la PAC, l'agriculture européenne est même victime de crises de surproduction, tandis que la filière agroalimentaire détermine en partie l'avenir du secteur.
L'intensification de l'agriculture datant des années 1960 à 1980 est aussi connue sous le terme de révolution verte.
En raison des gains de productivité, la population agricole s'est fortement réduite dans les pays économiquement développés.
Les pays en voie de développement n'ont souvent pas pu bénéficier des avantages de l'agriculture moderne en raison en particulier d'un climat défavorable et d'un manque de capital financier.
L’agriculture d’aujourd’hui repose sur des concepts fondamentaux, basés sur la fiabilité et la rapidité d'action. Les problèmes combinés tel que la chute inattendue du rendement ou l'augmentation brusque de la température ne se résolvent qu'avec une bonne maîtrise rationnelle de tous les éléments constitutifs du système de production.
JOLIE LEGENDE SUR LA FEMME
Une légende raconte qu'au commencement du monde,
quand Dieu décida de créer la femme,
il trouva qu'il avait épuisé tous les matériaux solides dans l'homme
et qu'il ne disposait plus de rien.
Devant le dilemme et après une profonde méditation, voilà ce qu'il fit.
Il prit la rondeur de la lune,
les suaves courbes des vagues,
la tendre adhérence du liseron,
le tremblant mouvement des feuilles,
la sveltesse du palmier,
la teinte délicate des fleurs,
l'amoureux regard du cerf,
la joie du rayon du soleil et
les gouttes des pleurs des nuages,
l'inconstance du vent et la fidélité du chien,
la timidité de la tourterelle et la vanité du paon,
la suavité de la plume du cygne et
la dureté du diamant,
la douceur de la colombe et la cruauté du tigre,
l'ardeur du feu et la froideur de la neige.
Il mélange ces ingrédients si divers, forme la femme et la donna à l'homme.
Une semaine après l'homme vint et lui dit :
Seigneur, la créature que tu m'as donnée me rend malheureux,
elle requiert toute mon attention,
ne me laisse jamais seul,
bavarde intensément,
pleure sans motif,
s'amuse à me faire souffrir
et je viens te la rendre car
JE NE PEUX PLUS VIVRE AVEC ELLE.
Bien, répondit Dieu et il prit la femme.
Une semaine après, l'homme revint et lui dit :
Seigneur, je me sens très seul depuis que je t'ai rendu la créature que tu as faite pour moi,
elle chantait et jouait à mon côté,
elle me regardait avec tendresse et son regard était une caresse,
elle riait et son rire était musique,
elle était belle à voir et douce au toucher.
Rends-la-moi car
JE NE PEUX PAS VIVRE SANS ELLE
Auteur inconnu
Les expressions orales et graphiques des Wajapi
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Brésil
(UNESCO)
Les Wajapi, qui appartiennent au groupe ethnolinguistique des Tupi-Guarani, sont une population indigène du nord de l’Amazonie. Cette communauté de près de 580 personnes vit dans une quarantaine de petits villages regroupés sur un territoire protégé de l’État d’Amapá. Depuis la nuit des temps, ils utilisent des teintures végétales pour dessiner des motifs géométriques sur leurs corps et sur divers objets. Ils ont élaboré au fil des siècles un système de communication unique, riche mélange d’art graphique et verbal, qui traduit leur vision singulière du monde et leur permet de transmettre les connaissances essentielles sur la vie de la communauté.
Les motifs de cet art graphique, appelés kusiwa, sont tracés à l’aide de résines odorantes mélangées à de la teinture végétale rouge extraite d’une plante, le roucou. La complexité du kusiwa est telle que le niveau technique et artistique nécessaire pour maîtriser l’art du dessin et préparer la teinture ne peut être atteint, selon les Wajapi, avant l’âge de quarante ans.
Les motifs les plus récurrents sont le jaguar, l’anaconda, le papillon et le poisson. Ils évoquent la création de l’humanité et prennent vie à travers les nombreux mythes qui entourent l’apparition de l’homme. Ce graphisme corporel, étroitement lié à des traditions orales amérindiennes, revêt de multiples significations socioculturelles, esthétiques, religieuses et métaphysiques. Le kusiwa constitue de fait la structure même de la société Wajapi et sa signification va bien au-delà de sa dimension artistique. Ce répertoire codé de connaissances traditionnelles ne cesse d’évoluer grâce à un renouvellement constant des motifs, par réinterprétation ou invention.
Bien que les Wajapi soient installés sur un territoire protégé, leur mode de vie traditionnel, notamment la pratique du kusiwa, risque de perdre son sens symbolique, voire de complètement disparaître. Une telle altération ébranlerait profondément les repères sociaux et cosmologiques de la communauté. Le principal danger vient du désintérêt des jeunes générations, de la diminution du nombre de Wajapi experts en kusiwa et de l’indifférence de la société dans son ensemble.
La fabrication des tissus d’écorce en Ouganda
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Ouganda
(UNESCO)
La fabrication de tissus d’écorce est un artisanat ancien des Baganda, un peuple établi dans le royaume de Buganda, dans le sud de l’Ouganda. Selon la tradition, les artisans du clan Ngonge, sous la direction d’un kaboggoza, chef héréditaire des artisans, fabriquaient du tissu d’écorce pour la famille royale baganda et le reste de la communauté. Ce travail repose sur quelques-uns des savoir-faire les plus anciens de l’humanité, une technique préhistorique antérieure à l’invention du tissage.
L’écorce intérieure du Mutuba (Ficus natalensis) est récoltée pendant la saison des pluies, puis longuement et vigoureusement battue à l’aide de différents maillets en bois pour lui donner une texture souple et fine et une couleur ocre uniforme. Les artisans travaillent dans un hangar ouvert afin d’empêcher l’écorce de sécher trop rapidement. Le tissu d’écorce est porté à la manière d’une toge par les hommes et les femmes, avec une large ceinture autour de la taille pour ces dernières.
De couleur ocre pour l’homme ordinaire, il est teint en blanc ou en noir pour les rois et les chefs et porté de façon différente pour mettre leur statut en valeur. Il est principalement porté lors des cérémonies de couronnement et de guérison, les funérailles et les rassemblements culturels. Il peut également servir de rideau, de moustiquaire, de linge de lit ou de sac pour conserver des produits.
La fabrication de tissu d’écorce était très répandue dans le royaume de Buganda où pratiquement chaque village possédait son atelier. Avec l’arrivée des tissus en coton apportés au dix-neuvième siècle par les caravanes marchandes arabes, la production s’est ralentie avant de disparaître, limitant l’usage du tissu d’écorce à des fonctions sociales et culturelles. Toutefois, le tissu d’écorce reste pour la communauté baganda un symbole distinctif de ses traditions sociales et culturelles. Depuis quelques années, sa fabrication est fortement encouragée et valorisée dans le royaume.
L'homme aux sept masques...
Il était une fois un homme qui avait sept masques. Un pour chaque jour de la semaine.
Quand il se levait le matin, il se couvrait immédiatement le visage d'un de ses masques. Ensuite, il s'habillait et sortait.
Il vivait ainsi sa vie sans jamais montrer son vrai visage.
Or, un soir, pendant qu'il dormait à poings fermés, un voleur cambriola sa maison et déborda ses sept masques.
A son réveil, l'homme se mit à pousser des hurlements. Il cria: “Au voleur! Au voleur!” et courut dans les rues de la ville à la recherche de ses masques.
Les gens le voyaient gesticuler, jurer et menacer la terre entière des plus grandes catastrophes s'il ne retrouvait pas son bien. Il passa des jours entiers à essayer de découvrir la cachette de son voleur, mais en vain.
Alors, découragé, il s'effondra et pleura à chaudes larmes. Il pleura comme un enfant, car sa peine semblait inconsolable. Les gens tentaient de le réconforter, mais ils n'arrivaient pas à trouver les mots qui auraient pu l'apaiser.
Une femme qui passait par là, s'arrêta et lui demanda:
-Qu'as-tu ami? Pourquoi pleures-tu ainsi,
Il leva la tête et répondit d'une voix étouffée:
-On m'a volé tous mes masques et je suis maintenant vulnérable. Mon visage est découvert.
-Ce n'est rien, lui dit-elle avec ardeur, regarde-moi, je garde mon visage nu depuis que je suis née.
Alors, il la regarda longuement, et il vit qu'elle était très belle.
La femme se pencha, lui sourit, et avec sa main essuya ses larmes.
Et pour la première fois de sa vie, l'homme sentit la douceur d'une caresse sur son visage.
V. Tadjo
La Maison de la cascade (Fallingwater ou encore Edgar J. Kaufmann Sr. Residence en anglais) est une maison construite pour l'homme d'affaire Edgar J. Kaufmann entre 1936 et 1939 d'après des plans de 1935 de l'architecte américain Frank Lloyd Wright.
Elle se situe sur la route 381, entre les villages de Mill Run et Ohiopyle, dans le comté de Fayette et la municipalité de Stewart, en Pennsylvanie, à 80 kilomètres de Pittsburgh, aux États-Unis. La spécificité de la construction est le fait qu'elle est partiellement construite sur une cascade de la rivière Bear Run, dans les Allegheny Mountains.
La maison est construite sur un plateau en béton armé posé sur des rochers, au-dessus d’une cascade.
Frank Lloyd Wright est l’un des premiers à créer des encorbellements et des terrasses pour ouvrir la maison sur la nature car l’environnement est un point fort de son architecture. C’est également le cas de la William and Jessie M. Adams House qu’il a construite à Chicago.
Ces constructions sont des assemblages de figures géométriques – triangle, rectangle, losange, cercle – pour créer un espace « fluide ».
La maison est conçue à partir d'un plan cruciforme, sur trois étages. Le rez-de-chaussée contient les parties communes notamment le salon qui contient la cheminée, laquelle est désormais l'objet central de la maison. Elle a été construite tout près du rocher, lui-même intégré dans le sol du salon, sur lequel les Kaufmann avaient l'habitude de pique-niquer. Les deux autres étages contiennent les chambres et salles de bains. Avec ces impressionnants porte-à-faux en béton posés en équilibre, Wright creuse ainsi les volumes.
Alfred Hitchcock s'en est inspiré pour son film La Mort aux trousses.
Saluée peu après son achèvement par le magazine Time comme « la plus belle œuvre » de Wright, elle est également classée parmi la liste des vingt-huit lieux « à visiter avant de mourir » par le magazine Smithsonian de la Smithsonian Institution aux côtés des pyramides d'Égypte ou de la Grande barrière de corail. La maison a également été désignée National Historic Landmark en 1966.
En 1991, les membres de l'American Institute of Architects déclara que la maison était la « meilleure œuvre de tous les temps de l'architecture américaine » et en 2007, elle a été classé vingt-neuvième sur la liste des principales œuvres architecturales américaines selon l'AIA.
Bon week-end MIMI! (acoeuretacris)
Bisous, marie.
http://haurore.centerblog.net/
Merci ma petite Marie..
ton joli cadeau
me touche beaucoup...