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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Ecoute-Moi...
Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Accorde-moi seulement quelques instants
Accepte ce que je vis, ce que je sens,
Sans réticence, sans jugement.
Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne me bombarde pas de conseils et d'idées
Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés
Manquerais-tu de confiance en mes capacités?
Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
N'essaie pas de me distraire ou de m'amuser
Je croirais que tu ne comprends pas
L'importance de ce que je vis en moi
Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas
Voudrais-tu que ta moralité
Me fasse crouler de culpabilité?
Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne te crois pas non plus obligé d'approuver
Si j'ai besoin de me raconter
C'est simplement pour être libéré
Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
N'interprète pas et n'essaie pas d'analyser
Je me sentirais incompris et manipulé
Et je ne pourrais plus rien te communiquer
Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne m'interromps pas pour me questionner
N'essaie pas de forcer mon domaine caché
Je sais jusqu'où je peux et veux aller
Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Respecte les silences qui me font cheminer
Garde-toi bien de les briser
C'est par eux bien souvent que je suis éclairé
Alors maintenant que tu m'as bien écouté
Je t'en prie, tu peux parler
Avec tendresse et disponibilité
À mon tour, je t'écouterai
Jacques Salomé
ANGÉLIQUE
Angelica Archangelica (Ombelliféres)
NOMS COMMUNS :
Angélique de bohème ou des jardins, Archangélique, Herbe aux anges, Herbe de saint esprit.
CONSTITUANTS CHIMIQUES PRINCIPAUX :
dans la souche radicante, huile essentielle, coumarines ; dans le fruit, huile essentielle.
PARTIES UTILISEES :
souche radicante, fruit ou semence et feuille.
Les médecins de la Renaissance appellent sa racine « racine du Saint-Espit » en raison des « grandes et divines propriétés » qu'elle a contre de très graves maladies et Paracelse raconte qu'elle fut un « médicament merveilleux » à Milan où sévissait une épidémie de peste en 1510. Elle entre donc dans la confection de la plupart des grandes spécialités de jadis et passe même pour être, comme le ginseng, un élixir de longue vie.
Racines d'angélique
Ses précieuses propriétés ont motivés les réflexions suivantes : « Si cette plante avait le mérite d'être étrangère, elle serait aussi précieuse pour nous que le ginseng l'est chez les Chinois; elle se vendrait à prix d'or (Bodart) et « Nous voyons avec peine qu'une plante si active et si riche en propriétés soit si peu usitée de nos jours, tandis qu'on adopte avec enthousiasme quelques remèdes exotiques dont la nouveauté, la rareté, la cherté font seules tout le mérite » (Roques).
Angélique sauvage ou angélique des bois
L'Angélique est une très belle plante bisannuelle pouvant atteindre jusqu'à 2 mètres de hauteur. Sa racine est forte, charnue, noirâtre, très rameuse, supportant une tige épaisse, cylindrique, dressée, très rameuse également, creuse à l'intérieur. Les feuilles sont alternes, très grandes, deux ou trois fois ailées, à folioles ovales, lancéolées, aiguës et dentées. Les fleurs, d'un jaune verdâtre, disposées en larges ombelles, sont visibles vers juillet, août. Le fruit, jaune crème ou marron clair, est ovale, allongé, aplati, relevé par des cottes saillantes.
L’Angélique habite les régions montagneuses de l’Europe méridionale, les bords des ruisseaux, les fossés humides, les prairies. Pour sa culture, il est souhaitable de choisir des terres légères, chaudes, humides ou d’irrigation facile. On sème les graines dès leur maturité dans un terreau léger et humide. À l’automne, on repique en pleine terre à environ 80 centimètres de distance.
La racine ne se récolte pas avant la fin de la deuxième année. Elle est lavée, coupée, et séchée dans des endroits secs, légèrement chauffés en hiver. Les feuilles se ramassent dès leur apparition vers le mois de mai ou juin, on les sèche à l’ombre en bouquets suspendus.
On coupe les ombelles pour récolter les fruits, qui se détachent facilement, vers le mois d’août. Les tiges destinées à la confiserie sont récoltées à la fin de la première et de la deuxième année.
Angélique confite
Utilisations de l'angélique
Douée d'excellentes propriétés antispasmodiques, elle agît sur les colites en calmant efficacement les spasmes intestinaux et les douleurs. L’angélique est cholagogue c'est-à-dire qu'elle favorise l'écoulement de la bile et facilite ainsi la digestion. Elle évite la formation des gaz intestinaux et soigne l'aérophagie et les ballonnements.
La racine est préférable pour ses propriétés toniques, fortifiantes et équilibrantes des fatigues nerveuses. Dans les débuts de grippe, on l’utilise en fumigation calmante (semences de préférence), les feuilles et les racines calment la toux.
Les semences et les racines se préparent en décoction, 2 minutes d’ébullition pour les semences, 5 bonnes minutes pour les racines, à raison d’une cuillerée à soupe de plantes par tasse.
INDICATIONS :
- AEROPHAGIE, BALLONNEMENTS,
- COLITE,
- DOULEURS ET SPASMES ABDOMINAUX,
- DIGESTION DIFFICILE.
Apprécier ce que l'on a...
Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir. Au retour, le père demande à son fils. : " as-tu aimé ton séjour? "
" C'était fantastique, papa ! "
"As-tu vu comment les gens pauvres vivent? " demande encore le père.
"Ah oui! " Répond le fils
" Alors qu'as-tu appris?"
Le fils lui répond " J'ai vu que nous n'avions qu'un chien alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande crique.
Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l'avant et eux ont l'horizon.
Nous avons un domaine mais eux ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.
Nous achetons nos denrées et eux les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger. Eux ont des amis qui les protègent. "
Le père en resta muet.
Le fils rajouta: " Merci Papa de m'avoir montrer tout ce que nous n'avons pas ".
Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas.
Ce qui est un objet sans valeur pour un peut très bien être un trésor pour un autre. Ce n'est qu'une question de perspective.
C'est à se demander ce qui arriverait si nous avions de la gratitude pour tout ce que nous avons au lieu d'en vouloir toujours plus.
Apprenez à apprécier ce que vous « avez ». Retrouvez vos yeux et votre cœur d’enfant et voyez combien il est important d’apprécier ce que vous avez plutôt que de vous soucier de ce que vous ne possédez pas.
(auteur inconnu)
Butrint (Albanie)
(UNESCO)
Habité depuis les temps préhistoriques, le site de Butrint fut successivement le siège d’une colonie grecque, d’une ville romaine, puis d’un évêché. Après une époque de prospérité sous l’administration de Byzance, puis une brève occupation vénitienne, la ville fut abandonnée par sa population à la fin du Moyen Âge à cause de la présence de marécages voisins. Le site archéologique actuel est un conservatoire des ruines représentatives de chaque période du développement de la ville.
La ville de Butrint est l'une des pièces formant la mosaïque du paysage culturel de l'Albanie antique. Située dans les hauteurs, à l'extrémité sud du pays, et environnée par une végétation touffue, la ville était rattachée à la Méditerranée par le canal de Vivari, qui relie le lac de Butrint à la mer Ionienne.
Le canal qui mène au lac de Butrint
Étape importante sur les routes commerciales, le site connut son apogée au IVe siècle av. J.-C., durant lequel il compte au nombre des principaux centres maritimes et commerciaux du monde antique. La vue de son enceinte, qui remonte au VIe siècle av. J.-C., suffit à évoquer la puissance économique et commerciale de la ville au cours de cette période.
La colline occupée par l'acropole est entourée par un mur construit en énormes blocs de pierre. L'amphithéâtre témoigne des intérêts des habitants de la ville : les sièges de pierre, dont 23 rangées sont conservées, pouvaient accueillir 1 500 spectateurs. Le théâtre se trouve au pied de l'acropole, près de deux temples ; l'un d'entre eux est consacré à Asclépios, le dieu grec de la médecine, qui faisait l'objet d'un culte de la part des habitants de la ville.
Ruines de l'Acropole
Les fouilles menées sur le site ont mis au jour de nombreux objets - plats, vases, chandeliers en terre cuite -, ainsi que des sculptures, parmi lesquelles une remarquable « déesse de Butrint » qui semble personnifier parfaitement, compte tenu de la perfection de ses traits, l'idéal grec de la beauté physique.
Sous la domination romaine, la ville perdit progressivement de son importance. Cependant, trois fontaines monumentales, trois thermes publics, un gymnase décoré de mosaïques et, tout particulièrement, l'aqueduc construit dans le courant du règne d'Auguste prouvent que le site était alors loin d'être abandonné.
Les Thermes
Deux basiliques et un baptistère y furent construits au cours de la période paléochrétienne. Plus tard, la ville connut une histoire agitée à l'époque médiévale : elle fut prise dans les luttes de pouvoir entre Byzance et les États successivement normand, angevin et vénitien, puis dans le conflit entre Venise et les Turcs ottomans. Des infiltrations d'eau souterraine contraignirent ses habitants à la quitter, et la ville abandonnée se recouvrit peu à peu de boue et de végétation.
Le Baptistère
Il fallut attendre le début du XXe siècle pour que des archéologues italiens y commencent des fouilles systématiques. Au lendemain de la libération de l'Albanie, en 1944, des archéologues albanais entreprirent des travaux plus ambitieux. La boue et la végétation qui recouvraient Butrint l'avaient protégée des ravages du temps, que ceux-ci soient dus à des causes humaines ou naturelles, et toute la ville se révéla alors, pour ainsi dire, intacte.
Les principaux édifices du site sont un complexe palatial de la fin de l'Antiquité connu sous le nom de palais du Triconque, l'impressionnant baptistère de la fin de l'Antiquité et, à Diaporit, une villa romaine, associée à une église de la fin de l'Antiquité.
Le site, sur une colline au bord d’un lac relie à la mer par un canal, est habité depuis la préhistoire. Une colonie grecque y fut fondée a la fin du 7ème siècle avant notre ère quand la cité (appelée Buthros) est ceinturée de fortifications. L'occupation romaine ne fait qu'accentuer Ie développement de la ville et, à l'époque chrétienne elle devient Ie siège d'un évêché. De nombreux lieux de culte sont construits par les chrétiens. Depuis l'arrivée des Slaves dans les Balkans (7ème siècle) et jusqu'à la fondation du despotat d'Epire (suite à la prise de Constantinople par les croises en 1204) la ville est mise a rudes épreuves. L'administration byzantine (Epire) apporte une dernière époque de prospérité à la ville. En effet, après une courte occupation vénitienne (fin du 14eme siècle)' sous l'administration ottomane la ville se voit menacée par les marécages qui se forment autour du lac et elle sera abandonnée par la population.
Ce site archéologique est un véritable conservatoire d'importants monuments en ruine de chacune des périodes du développement de la ville. Ainsi, les fortifications témoignent des diverses étapes de leur construction depuis la colonie grecque jusqu'au Moyen Age. Le plus intéressant monument antique grec est Ie théâtre assez bien conservé.
En ce qui concerne l'époque paléochrétienne, la ruine la plus importante est celle du baptistère, construit à l'intérieur des bains publics romains. Son sol est décore de belles mosaïques.
La basilique paléochrétienne a été reconstruite au 9ème siècle et ses ruines sont suffisamment bien conservées pour permettre l'analyse de sa structure (trois nefs avec transept, abside polygonale à l'extérieur).
Basilique
Le taille-crayons...
Je me suis décidé à appuyer sur la sonnette. Au bout d'une minute, un petit homme rond en salopette est venu m'ouvrir. On s'est installé dans son salon sur un sofa défoncé. A la télé passait un feuilleton à l'eau de rose et le volume était très bas.
« C'est ma série préférée » avoua le vieux en me donnant un soda que je n'avais pas demandé.
Je traversais alors une période difficile. Des amis m'avaient vivement recommandé cet homme qui, à les entendre, les avait sauvés et réalisait de vrais miracles sans se lever de son fauteuil, rien qu'en discutant avec nous et en livrant ses secrets sous forme de paraboles.
J'étais intrigué mais prêt à partir si la conversation prenait un tour trop bizarre. Ce qui ne manqua pas d'arriver… et pourtant je suis resté. J'ai bien fait car ces quelques minutes ont changé ma vie.
« Je ne veux plus avoir mal, commençai-je. Plus jamais. »
« Quel bel espoir en effet que de ne plus jamais avoir à souffrir, mais ne crois-tu pas que tu en demandes beaucoup? me répondit le petit homme en plissant ses yeux malicieux.»
« On m'a dit que vous fassiez des miracles. Alors prouvez-le moi. Je vous croirez dès l'instant où mon dernier souci ce sera envolé. Sinon, au revoir… je n'ai plus rien à vous dire», fis-je sur un ton un peu plus dur que je ne l'aurais voulu.
« Un instant mon jeune ami. J'ai ce qu'il te faut. J'ai même mieux que ce que tu demandes : je vais t'apprendre à avoir mal.»
Et effectivement, j'ai eu mal. Monsieur Fernando, c'était son nom, a mis le doigt sur toutes les parties de mon passé qui me faisaient souffrir: je lui ai raconté le décès de mes parents, mon premier gros chagrin d'amour, les trahisons d'amis, les maladies, tous ces souvenirs qu'on croit trop pénibles pour être évoqués mais qui ne demandent qu'à sortir.
La moindre anecdote était pour lui l'occasion d'en apercevoir plus, de dérouler l'écheveau de mes problèmes et de tailler dans le vif de ma douleur. Au bout de 2 heures de ce pénible accouchement, il a tout de même consenti à me livrer la solution.
« Imagine-toi comme un crayon neuf, me dit-il. Les premières fois où tu écris, ta mine est encore pointue et ne demande qu'à percer le papier. Les mots se tracent à toute allure et l'écriture est facile. Presque un plaisir. Mais plus tu écris et plus la mine s'émousse. Bientôt, les pleins et les déliés ne sont plus aussi beaux que tu les voudrais.
Tu es usé.
Il faut te tailler, te redonner ta forme initiale. Mais ceci ne peut pas aller sans douleurs. Comme le crayon qui passe entre les lames du taille-crayon et y laisse quelques copeaux, tu dois t'attendre à perdre de vieilles peaux inutiles, des cicatrices qui ont recouvert le ciel de ta conscience et ont terni ta joie de vivre. Tu dois apprendre à souffrir pour retrouver ta forme initiale.»
Fernando a donc fait un miracle. Encore un. Il ne m'avait pas promis un avenir sans douleur, mais je ne saurais dire pourquoi en refermant la porte de sa petite maison, j'ai eu l'impression de savourer l'existence pour la première fois.
(auteur inconnu)
Diprotodon est le plus grand marsupial qui a vécu sur Terre. Diprotodon opatum avait la taille d’une petite voiture.
Les Diprotodontidae sont probablement les animaux les plus connus de la faune préhistorique australienne.
Ces marsupiaux géants étaient très répandus au Pléistocène sur l’ensemble du continent australien.
La Mégafaune australienne comporte de nombreuses espèces de marsupiaux et d’animaux à la taille impressionnante.
A l’époque où vivait Diprotodon, deux prédateurs exceptionnels cohabitaient dont le plus gros mammifère carnivore de l’époque, Thylacoleo carnifex, un lion marsupial et le varan géant, Megalania prisca.
Thylacoleo carnifex
Portrait de Diprotodon
Diprotodon signifie « Deux dents en avant ». Ce nom fait référence à leur seule paire d’incisives inférieures qui se projettent vers l’avant.
Diprotodon opatum est le plus grand marsupial ayant jamais existé. Il mesurait 3 m de long et presque 2 m au garrot. Son poids est estimé à 2 tonnes.
Crâne Diprotodon opatum. Image Scherre
Les crânes fossilisés montrent bien les molaires broyeuses et les incisives puissantes. Herbivore, il a été très abondant tant que le climat est resté humide. A cette époque là, l’intérieur de l’Australie était beaucoup moins aride et parsemé de grandes prairies.
On a retrouvé des restes d’une espèce particulière de buisson salé dans les cavités stomacales de plusieurs spécimens.
Le crâne massif renfermait un tout petit cerveau.
Les pieds sont plantigrades de sorte que ce sont les paumes et les plantes de pieds qui supportent le poids, comme chez l’ours.
Squelette Diprotodon . Image Superciliousness
Zygomaturus tasmanicus était un parent étroit de Diprotodon. Il mesurait 2,5 m de long pour un poids de 300 à 500 kg.
Il évoluait dans les zones plus boisées de l'Australie du sud-est et du sud-ouest tandis que Diprotodon s’épanouissait dans les grandes zones dégagées de l’intérieur du continent.
Les Diprotodontidae sont apparentés aux wombats et au koala d’aujourd’hui.
Wombat
L’extinction de Diprotodon
Ce géant était très répandu en Australie jusqu’à l’apogée de la dernière période glaciaire, il y a 18 000 ans.
Cette période glaciaire a modifié le climat, ce dernier devenant de plus en plus sec. Cette modification du biotope est l’une des principales raisons de l’extinction de Diprotodon.
Reconstitution de Diprotodon
Cependant, cette théorie est controversée car les Diprotodontidae ont survécu à plusieurs périodes glaciaires. Il semble donc qu’il n’y a pas de raisons particulières pour que la dernière leur ait été fatale.
De plus, il semblerait que l’Australie n’a pas vraiment souffert de la dernière période glaciaire.
De grandes parties du continent ont continué à bénéficier d’un climat chaud et humide. Pourquoi les Diprotodons n’ont-ils pas tout simplement migré des régions devenues arides vers ces régions plus humides ?
Les paléontologues qui réfutent l’extinction due au changement climatique font remarquer que le déclin de ces animaux a commencé avec l’arrivée des hommes.
Ces animaux étaient lents et sans défense. C’était donc un gibier facile. Mais, il n’y a aucune preuve tangible d’abattage massif sur les sites de fouilles.
Classification:
Animalia.
Mammalia.
Marsupialia.
Diprotodontia.
Vombatiformes.
Diprotodontidae
Famille des Chalicotheridés
Chalicotherium goldfussiest l''espèce type parmi les nombreuses espèces décrites dans le genre Chalicotherium. Il mesurait 1,80 m au garrot. Il marchait sur le revers de ses doigts prolongés de longues griffes. Bien que ses pattes puissantes soient d’efficaces armes défensives, il était végétarien et s’en servait surtout pour abaisser les branches hautes.
La famille des Chalicotheriidae regroupe plusieurs genres: Ancylotherium, Anisodon, Borissiakia, Chalicotherium, Chemositia, Kalimantsia, Limognitherium, Lophiaspis, Moropus, Nestoritherium, Tylocephalonyx.
Chalicotherium est un étrange mélange ; il marche comme un gorille et mange comme un panda. Pourtant son plus proche parent actuel est le cheval.
Les derniers survivants du groupe vécurent avec les premiers hommes en Afrique de l’Est.
C'est la découverte d'un squelette complet dans un gisement du Gers qui permit de prouver que cet ongulé était pourvu de griffes. Les fossiles de Chalicothères sont assez rares.
Les Chalicothères, étranges "ongulés" au nombre impair de doigts, ont échangé leurs sabots contre des griffes.
La famille des Chalicotheriidae a vécu en Europe, en Afrique, en Amérique du Nord et en Asie de l'Eocène inférieur au Pléistocène inférieur.
Ancylotherium reconstitué par la BBC . Ce chalicothère vivait en Afrique.
Le genre Chalicotherium a été mis au jour en Europe, en Afrique et en Asie. Ce genre a vécu de l'Oligocène supérieur au Pliocène moyen.
Les chalicothères, cousins éloignés des chevaux et des rhinocéros, tirent leur nom de leurs dents broyeuses qui, lorsqu'elles sont usées, ressemblent à un calice.
Moropus était un chalicothère nord-américain. Il vivait au Miocène.
Moropus Elatus. Image unforth
Les chalicothères n'étaient pas très abondants, si on en juge par le peu de fossiles, mais ils ont perduré sur plusieurs continents sur une longue période.
Comme les rhinocéros, les chalicothères avaient trois doigts à chaque pied.
Bien que les derniers représentants de cette famille se soient éteints depuis longtemps, on signale parfois dans les forêts du Kenya, un étrange animal aux longs membres antérieurs dotés de griffes et ayant une tête de cheval.
Qui sait, peut-être qu'un descendant des chalicothères survit encore ?
Classification:
Animalia.
Chordata.
Mammalia.
Perissodactyla.
Chalicotheriidae