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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
L’espace de la culture des Gongs
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Viet Nam
(UNESCO)
L’espace de la culture des gongs, dans les montagnes du centre du Vietnam, englobe plusieurs provinces et dix-sept communautés ethnolinguistiques austro-asiatiques et austronésiennes. Étroitement liés à la vie quotidienne et au cycle des saisons, leurs systèmes de croyances composent un monde mystique où le jeu du gong constitue un langage privilégié entre les hommes, les divinités et le monde surnaturel. Derrière chaque gong se cache un dieu ou une déesse d’autant plus puissant que le gong est ancien.
Toute famille possède au moins un gong qui témoigne de sa fortune, de son autorité et de son prestige, tout en lui assurant protection. Si différents cuivres sont utilisés lors de certaines cérémonies, seul le gong est présent dans tous les rituels de la vie de la communauté et constitue le principal instrument cérémoniel.
La façon de jouer du gong varie d’un village à l’autre. Chaque instrumentiste porte un gong différent, d’un diamètre variant entre 25 et 80 cm. Les ensembles d’hommes ou de femmes comptent entre trois et douze gongs selon les villages. La configuration et le rythme sont adaptés au contexte de la cérémonie, tels le sacrifice rituel des bœufs, la bénédiction du riz ou les deuils. Les gongs de la région sont achetés dans les pays voisins et accordés afin d’obtenir la tonalité souhaitée et d’en faire leur propre instrument.
Les mutations économiques et sociales ont bouleversé le mode de vie traditionnel de ces communautés et ne fournissent plus le contexte originel de la culture des gongs. La transmission de ce mode de vie, des connaissances et savoir-faire a été particulièrement perturbée pendant les décennies de guerre du siècle dernier. Aujourd’hui, le phénomène est aggravé par la disparition des vieux artisans et l’intérêt croissant des jeunes pour la culture occidentale. Privés de leur signification sacrée, les gongs sont parfois vendus comme matériau recyclable ou échangés contre d’autres produits.
Ecouter c'est...
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un... C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps:
Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là... Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c'est d'être écoutée par une autre!
Écouter, c'est commencer par se taire... Avez-vous remarqué comment les "dialogues" sont remplis d'expression du genre:
"C'est comme moi quand..." ou bien "Ça me rappelle ce qui m'est arrivé..." Bien souvent, ce que l'autre dit n'est qu'une occasion de parler de soi. Écouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif (...).
Écouter, c'est vraiment laisser tomber tout ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l'autre. C'est comme une promenade avec un ami: marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s'arrêter avec lui, repartir avec lui, pour rien, pour lui.
Écouter, ce n'est pas de chercher à répondre à l'autre, sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C'est refuser de penser à la place de l'autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.
Écouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu'il doit être. C'est être ouvert à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne.
Écouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Être attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas de donner une solution ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer.
Écouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être jamais donné: de l'attention, du temps, une présence affectueuse.
André Gromolard
feu d'artifice au château :
pour vous, avec mes amitiés les plus tonitruantes...
http://prettypoun.centerblog.net/
Parc National des North Cascades
Le parc national s'étend sur plusieurs écosystèmes, ce qui lui donne une grande biodiversité. La partie occidentale du parc accueille une forêt pluviale tempérée, tandis que la partie orientale est composée d'une forêt supportant un climat plus sec. Les montagnes procurent également des écosystèmes de type alpin et subalpin. Au total, le parc abrite plus de 1 600 espèces de plantes vernaculaires. Il accueille 75 espèces de mammifères, près de 200 espèces d'oiseaux, 28 espèces de poissons et 21 espèces de reptiles et d'amphibiens.
Le parc est au cœur d'un important écosystème protégé qui s'étend sur plus de 12 000 km2 aux États-Unis et au Canada. À la frontière occidentale du parc se trouvent l'aire sauvage du Mont Baker (Mount Baker Wilderness Area), la forêt nationale du Mont Baker-Snoqualmie et l'aire sauvage de Glacier Peak (Glacier Peak Wilderness Area). Au sud se trouve la forêt nationale de Wenatchee et à l'est l'aire sauvage Pasayten (Pasayten Wilderness Area), l'aire sauvage de Lake Chelan Sawtooth (Lake Chelan Sawtooth Wilderness Area) et la forêt nationale d'Okanogan. En Colombie-Britannique, les aires protégées limitrophes sont les parcs provinciaux E. C. Manning, de Skagit Valley et de Chilliwack Lake.
Selon l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis, le parc national se trouve dans l'écorégion de la cordillère occidentale des montagnes boisées du nord-ouest. Selon le système de classement du WWF, la zone appartient à l'écorégion Forêts de la chaîne des Cascades, qui se caractérise par une région montagneuse couverte de conifères et dont le climat est plus humide à l'ouest.
Le parc abrite des biotopes très variés, ce qui explique la richesse de la biodiversité. Avec près de 1 630 plantes vernaculaires et le double d'espèces non vernaculaires, il s'agit du parc national américain abritant le plus grand nombre d'espèces végétales. La forêt est essentiellement dominée par les conifères jusqu'à la zone alpine au-delà de 2 000 mètres d'altitude. Toutefois, le parc abrite également de nombreux arbustes et arbres caducs.
La composition de la forêt varie profondément en fonction de l'altitude et de la longitude. Dans l'ouest du parc, la forêt humide et tempérée se compose essentiellement de la Pruche de l'Ouest (Tsuga heterophylla) jusque 600 mètres d'altitude, tandis que le Sapin gracieux (Abies amabilis) domine entre 600 et 1 200 mètres.
Pruche subalpine
La Pruche subalpine (Tsuga mertensiana) domine entre 1 200 et 1 700 mètres. La zone subalpine entre 1 500 et 2 000 mètres et la zone alpine au-dessus de 2 000 mètres sont couvertes d'autres conifères plus résistants au froid.
Dans la partie orientale et plus sèche du parc domine le Pin ponderosa (Pinus ponderosa) entre 300 et 600 mètres, le Sapin de Douglas (Pseudotsuga menziesii) et le Pin tordu (Pinus contorta var. latifolia) entre 600 et 1 200 mètres, tandis que le Sapin subalpin (Abies lasiocarpa) est présent entre 1 200 et 2 000 mètres.
Pin ponderosa
Parmi les autres conifères se trouvent l'If de l'Ouest (Taxus brevifolia), le Cyprès de Nootka (Xanthocyparis nootkatensis), le Thuya géant de Californie (Thuja plicata), le Mélèze de l'Ouest (Larix occidentalis) et l'Épicéa de Sitka (Picea sitchensis).
Cyprès de nootka
Les feuillus sont entre autres représentés par le Saule arctique (Salix arctica), le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides), l'Aulne rouge (Alnus rubra), l'Érable circiné (Acer circinatum) et le Cornouiller du Pacifique (Cornus nuttallii).
Aulne rouge
Parmi les espèces végétales à fleurs, le parc accueille la Pulsatille de l'Ouest (Anemone occidentalis), l'Angélique de Lyall (Angelica arguta), l'Arnica à feuilles cordées (Arnica cordifolia), la Grande camomille (Chrysanthenum parthenium),
Arnica à feuilles cordées
la Grande camomille (Chrysanthenum parthenium), la Clématite des haies (Clematis vitalba), le Mélilot officinal (Melilotus officinalis), l'Azalée blanche (Rhododendron albiflorum) et la Chimaphile à ombelles (Chimaphila umbellata).
Chimaphile à ombelles
Les grands herbivores sont représentés par la Chèvre des montagnes rocheuses (Oreamnos americanus), le Mouflon canadien (Ovis canadensis), l'Élan (Alces Alces), le Cerf hémione (Odocoileus hemionus) et le Wapiti (Cervus canadensis).
Mouflon canadien
Les grands prédateurs sont l’Ours noir (Ursus americanus), le Grizzli (Ursus arctos), le Loup (Canis lupus), le Puma (Puma concolor), le Lynx du Canada (Lynx canadensis) et le Lynx roux (Lynx rufus).
Couple de grizzly
Parmi les petits mammifères se trouvent le Castor canadien (Castor canadensis), la Martre d'Amérique (Martes americana), la Loutre de rivière (Lontra canadensis), le Manicou (Didelphis marsupialis),
Manicou
l'Écureuil de Douglas (Tamiasciurus douglasii), le Spermophile à mante dorée des Cascades (Spermophilus saturatus), la Musaraigne palustre (Sorex palustris) et douze espèces de chauves-souris, dont la Chauve-souris de Yuma (Myotis yumanensis).
Spermophile à mante dorée
Le Pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus), le Guillemot marbré (Brachyramphus marmoratus) et la Chouette tachetée (Strix occidentalis) sont les trois seules espèces d'oiseaux du parc menacées au niveau national. Plus de la moitié des oiseaux sont des migrateurs qui quittent le parc pour des contrées plus méridionales de l'automne au printemps.
Guillemot marbré
Dans l'ouest du parc, à une altitude inférieure à 500 m, dans la forêt humide tempérée vivent la Chouette tachetée (Strix occidentalis), la Chouette rayée (Strix varia), le Grand-duc d'Amérique (Bubo virginianus), la Gélinotte huppée (Bonasa umbellus), le Pigeon à queue barrée (Patagioenas fasciata),
Gélinotte huppée
le Martinet de Vaux (Chaetura vauxi), le Grand Pic (Dryocopus pileatus), le Geai de Steller (Cyanocitta stelleri), la Mésange à dos marron (Poecile rufescens), le Roitelet à couronne dorée (Regulus satrapa), la Grive à dos olive (Catharus ustulatus), le Bruant chanteur (Melospiza melodia) et le Roselin pourpré (Carpodacus purpureus).
Roitelet à couronne dorée
De 500 à 1 500 m sont présents le Pic à poitrine rouge (Sphyrapicus ruber), le Mésangeai du Canada (Perisoreus canadensis), la Sittelle à poitrine rousse (Sitta canadensis), la Grive à collier (Zoothera naevi), la Paruline des buissons (Oporornis tolmiei), le Bruant de Lincoln (Melospiza lincolnii) et le Bec-croisé des sapins (Loxia curvirostra).
Sittelle à poitrine rousse
Entre 1 500 m et la limite des arbres, la zone accueille principalement le Tétras fuligineux (Dendragapus fuliginosus), le Colibri calliope (Stellula calliope), le Pic tridactyle (Picoides tridactylus ), le Cassenoix d'Amérique (Nucifraga columbiana), le Solitaire de Townsend (Myadestes townsendi), la Grive solitaire (Catharus guttatus), la Paruline de Townsend (Dendroica townsendi), le Bruant fauve (Passerella iliaca) et le Bec-croisé bifascié (Loxia leucoptera).
Cassenoix d'Amérique
Dans le milieu alpin, où les arbres ne sont plus présents, vivent le Lagopède à queue blanche (Lagopus leucura), le Grand Corbeau (Corvus corax), l'Alouette hausse-col (Eremophila alpestris), le Pipit spioncelle (Anthus spinoletta). À l'extrémité orientale et plus aride du parc vivent le Petit-duc des montagnes (Otus kennicottii), la Sittelle pygmée (Sitta pygmaea), le Troglodyte familier (Troglodytes aedon), le Moqueur chat (Dumetella carolinensis) et le Roselin de Cassin (Carpodacus cassinii).
lagopède à queue blanche
Douze espèces d'amphibiens vivent dans les zones humides du parc, dont la Salamandre Foncée (Ambystoma gracile), la Salamandre à longs doigts (Ambystoma macrodactylum), la Grande Salamandre (Dicamptodon ensatus), la Salamandre à dos rayé (Plethodon vehiculum), le Triton rugueux (Taricha granulosa), l'Ensatine de l'Oregon (Ensatina eschscholtzii),
Triton rugueux
le Crapaud de l'Ouest (Bufo boreas), la Rainette du Pacifique (Pseudacris regilla), la Grenouille-à-Queue côtière (Ascaphus truei), la Grenouille à pattes rouges (Rana aurora), la Grenouille des Cascades (Rana cascadae), la Grenouille Maculée de Columbia (Rana luteiventris) et l'Ouaouaron (Rana catesbeiana).
Ouaouaron
Les serpents sont représentés par le Boa caoutchouc (Charina bottae), la Couleuvre agile (Coluber constrictor), le Crotale des prairies (Crotalus viridis), la Couleuvre de l'Ouest (Thamnophis elegans), la Couleuvre du Nord-Ouest (Thamnophis ordinoides), la Couleuvre rayée (Thamnophis sirtalis)
Couleuvre rayée
et les lézards par le Lézard alligator (Elgaria coerulea), le Lézard des palissades (Sceloporus occidentalis) et le lézard à flancs maculés du Nord (Uta stansburiana). La Tortue peinte (Chrysemys picta) est la seule espèce de tortue présente dans le parc.
Lézard à flancs maculés
Le Skagit, qui traverse le parc, est le seul fleuve des États-Unis abritant les cinq espèces de saumons du Pacifique (genre Oncorhynchus). Entre août et décembre, ceux-ci remontent le bassin de la rivière pour y déposer leurs œufs, ce qui attire de nombreux prédateurs. La famille des Salmonidés est représentée par le Saumon rose (Oncorhynchus gorbuscha), le Saumon du Pacifique (Oncorhynchus keta), le Saumon coho (Oncorhynchus kisutch), le Saumon rouge (Oncorhynchus nerka), le Saumon royal (Oncorhynchus tshawytscha), la Truite fardée (Oncorhynchus clarkii), la Truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss), la Truite dorée (Oncorhynchus aguabonita), le Ménomini des montagnes (Prosopium williamsoni), le Corégone pygmée (Prosopium coulteri), le Saumon de fontaine (Salvelinus fontinalis), le Dolly Varden (Salvelinus malma) et l’Omble à tête plate (Salvelinus confluentus).
Saumon rouge
Les autres poissons sont le Meunier rouge (Catostomus catostomus), le Meunier à grandes écailles, (Catostomus macrocheilus), la Lote (Lota lota), le Chabot côtier (Cottus aleuticus), le Chabot visqueux (Cottus cognatus), le Chabot piquant (Cottus asper), le Méné deux-barres (Mylocheilus caurinus), la Sauvagesse du Nord (Ptychocheilus oregonensis), le Naseux des rapides (Rhinichthys cataractae), le Méné rose (Richardsonius balteatus) et l’Épinoche (Gasterosteus aculeatus).
Lote
Parc National des North Cascades
Le parc national des North Cascades (en anglais : North Cascades National Park) est un parc national américain situé dans le nord de l'État de Washington, aux États-Unis d'Amérique.
Couvrant une superficie de 2 042,78 km2, ce parc est reconnu pour ses paysages montagneux du massif des North Cascades, la partie septentrionale de la chaîne des Cascades. Les montagnes, âgées de plusieurs millions d'années, sont nées suite à la collision de la plaque tectonique nord-américaine avec des plaques d'origine océanique. Les bassins hydrographiques de quatre fleuves s'étendent dans le parc et plus de 500 lacs y sont présents, dont le lac Chelan, qui est classé en troisième position au niveau national en termes de profondeur.
Lac Chelan
L'occupation humaine de la région remonte à au moins 8 500 ans, lorsque des Paléoaméricains l'arpentent pour chasser et pratiquer la cueillette. Après l'arrivée des premiers explorateurs d'origine européenne, les tribus locales de langues salish sont en grande partie décimées par des épidémies de variole amenée sur le continent par les colons dès la fin du XVIIIe siècle. Durant les années 1950, la région est une source d'inspiration pour plusieurs poètes américains, dont Jack Kerouac.
Le parc est créé le 2 octobre 1968 durant la présidence de Lyndon Johnson. Depuis, le National Park Service a pour mission de protéger ses richesses naturelles et culturelles. Le parc abrite ainsi plus de 1 600 espèces végétales et plus de 300 espèces de vertébrés. Avec d'autres réserves naturelles voisines, il est au cœur d'un immense écosystème protégé de plus de 12 000 km2.
Le parc est situé dans le nord de l'État de Washington, à la frontière avec la province canadienne de Colombie-Britannique. Son territoire s'étend sur les comtés de Whatcom, de Skagit et de Chelan. Il se situe à environ 150 km au nord-est de Seattle et à 150 km au sud-est de Vancouver. La petite localité de Marblemount se trouve à proximité de son entrée occidentale.
Le parc est créé le 2 octobre 1968 durant la présidence de Lyndon Johnson. Depuis, le National Park Service a pour mission de protéger ses richesses naturelles et culturelles. Le parc abrite ainsi plus de 1 600 espèces végétales et plus de 300 espèces de vertébrés. Avec d'autres réserves naturelles voisines, il est au cœur d'un immense écosystème protégé de plus de 12 000 km2.
Le parc est situé dans le nord de l'État de Washington, à la frontière avec la province canadienne de Colombie-Britannique. Son territoire s'étend sur les comtés de Whatcom, de Skagit et de Chelan. Il se situe à environ 150 km au nord-est de Seattle et à 150 km au sud-est de Vancouver. La petite localité de Marblemount se trouve à proximité de son entrée occidentale.
Carte du parc national
Le parc est situé dans le nord de l'État de Washington, à la frontière avec la province canadienne de Colombie-Britannique. Son territoire s'étend sur les comtés de Whatcom, de Skagit et de Chelan. Il se situe à environ 150 km au nord-est de Seattle et à 150 km au sud-est de Vancouver. La petite localité de Marblemount se trouve à proximité de son entrée occidentale.
Long d'environ 75 km pour une largeur variant de 30 à 40 km, le parc national des North Cascades n'est, en réalité, qu'une partie d'un complexe composé de quatre zones distinctes. Le parc à proprement parler est composé d'une zone septentrionale et d'une zone méridionale. Ces deux zones sont séparées par la zone récréative de Ross Lake National Recreation Area au niveau de la vallée du fleuve Skagit. La quatrième zone, située à l'extrémité sud du complexe, est la zone récréative de Lake Chelan National Recreation Area.
Ross Lake National Recreation Area
La topographie du parc se caractérise par le massif montagneux des North Cascades, la section septentrionale de la chaîne des Cascades. Ce massif est composé de nombreux sommets dont l'altitude est comprise entre 2 000 et 2 500 m. Les montagnes donnent toutefois une impression de grandeur par rapport à la faible altitude des vallées. Dans la région environnante, seuls quelques volcans parviennent à dépasser la barre des 3 000 m comme par exemple le mont Baker et le Glacier Peak.
Mont Baker
Le plus haut sommet du parc est la Goode Mountain qui culmine à 2 806 m. L'altitude du lac Chelan ne dépasse, de son côté, pas 336 m. Parmi les autres sommets importants situés dans le parc se trouvent le mont Shuksan (2 783 m), la Buckner Mountain (2 768 m) et le mont Redoubt (2 730 m).
Good Mountain
Appartenant à la région montagneuse de la chaîne des Cascades et avec des altitudes maximales proches des 3 000 m, le climat de la région du parc est de type montagnard. Les régions situées plus à l'ouest présentent un climat océanique tempéré, alors que le climat est continental humide dans les régions plus à l'est.
Dans la partie occidentale du parc, grâce à l'influence océanique, les précipitations sont importantes de novembre à avril et se présentent en grande partie sous forme neigeuse en altitude. Ces précipitations sont d'autant plus fortes que les North Cascades forment un écran qui bloque l'humidité des masses d'air sur leur flanc occidental. La période estivale y est généralement plus sèche. En altitude, les précipitations neigeuses sont très importantes. Ainsi, le tout proche mont Baker a reçu durant l'hiver 1998-1999 près de 29 m de précipitations neigeuses, un record mondial. Dans la partie orientale, le climat est plus sec avec des hivers plus froids et des étés plus chauds.
Les cours d'eau du parc appartiennent aux bassins hydrographiques de quatre fleuves. Le fleuve Skagit prend sa source en Colombie-Britannique, avant de rejoindre l'État de Washington par le nord au niveau du lac Ross, formé par le barrage Ross. Il continue sa course jusqu'au lac Diablo, formé par le barrage Diablo, puis jusqu'au lac Gorge, formé par le barrage Gorge. Ensuite, le fleuve sort à l'ouest du parc pour se diriger vers le Puget Sound.
Lac Diablo
Dans le nord-ouest du parc, à proximité du mont Shuksan, naît le fleuve Nooksack. Ce fleuve se jette plus à l'ouest dans la baie de Bellingham, après avoir contourné le versant septentrional du mont Baker. Dans le nord du parc, à proximité du mont Redoubt, les cours d'eau qui se dirigent vers la Colombie-Britannique appartiennent au bassin du fleuve Fraser, qui se jette dans le détroit de Géorgie, près de Vancouver.
Baie de Bellingham
Dans le sud du parc, dans la région du lac Chelan, les cours d'eau appartiennent au bassin du fleuve Columbia, qui se jette dans l'océan Pacifique au sud-ouest du parc au niveau de la ville d'Astoria, à la frontière entre les États de Washington et de l'Oregon. Le lac Chelan est le troisième lac le plus profond des États-Unis (environ 450 m). Hormis les deux lacs principaux que sont le lac Ross et le lac Chelan, la région abrite également plus de 500 lacs ou mares de plus petites tailles.
Les roches les plus anciennes de la région ont environ 400 millions d'années. Formées sous l'océan Pacifique, ces roches sédimentaires sont les plus anciennes découvertes dans la région. Posées sur la surface de plaques tectoniques en mouvement, ces roches sont ensuite transportées vers le nord. Ces plaques tectoniques d'origine océanique rencontrent finalement l'importante plaque nord-américaine il y a 90 millions d'années. Le sol se soulève alors, centimètre par centimètre, pour former un premier relief. Ce relief est ensuite érodé en grande partie, mais de nouvelles plaques océaniques entrent à nouveau en collision durant les 40 à 35 derniers millions d'années. Cette nouvelle rencontre crée en parallèle à la formation des montagnes un phénomène de subduction (processus d'enfoncement d'une plaque tectonique dans le manteau), qui laisse passer le magma à l'origine de la formation de l'arc volcanique des Cascades.
Les volcans des Cascades sont alimentés par la chaleur transmise par la subduction des plaques tectoniques de Gorda et de Juan de Fuca, sous la bien plus grande plaque nord-américaine. Située à près de 500 km au large des côtes, le centre de la plaque de Gorda s'enfonce chaque année de près de 2,5 cm sous l'Amérique du Nord. Une partie du magma se refroidit en sous-sol et se transforme en roches granitiques. Ces roches sont ensuite soulevées et sont à la base des roches des montagnes actuelles. Le volcanisme est, par exemple, visible au niveau des proches mont Baker et Glacier Peak, dont les dernières importantes éruptions remontent à moins de 12 000 ans, alors que des vestiges de caldeira sont présents dans le nord-ouest du parc.
Glacier Peak
Il y a environ 16 000 ans, les montagnes sont modelées par d'importants glaciers lors de glaciations. Plus de 300 glaciers sont toujours présents dans le parc national en 2009, bien que la fonte de ceux-ci remonte à 1976. La région est la zone où l'on dénombre le plus de glaciers aux États-Unis en dehors de l'Alaska, notamment grâce aux importantes précipitations neigeuses. Les études, qui indiquent que les glaciers fondent depuis le XXe siècle, trouvent la cause dans le réchauffement climatique. Ce réchauffement a également un impact important sur la faune et la flore locale.
Un bouquet de Bonheur ...
Pour pouvoir composer « un bouquet de bonheur »
Il faut bien commencer par semer dans nos coeurs,
Une graine de paix, d'amour et d'indulgence,
Une autre de charité, d'union et de tolérance.
Lorsque ces graines germeront dans nos consciences,
Nous pourrons récolter ces fleurs en abondance,
Composer un bouquet à notre propre convenance,
Un bouquet embaumé d'une suave fragrance.
Un petit brin de paix et nous serons sans guerre,
Un petit brin d'amour et nous serons des frères,
Un grand brin d'indulgence pour savoir pardonner,
Un petit brin de charité pour aider son prochain.
Un petit brin d'union, et nous serons des alliés,
Un dernier brin de tolérance et voici le bouquet !
« Un bouquet de bonheur » de nos coeurs transformés,
Rendront le monde heureux, allons-nous le composer ?
Auteur Inconnu
Le kimono des hommes
Alors qu'il faut une dizaine d'accessoires pour s'habiller dans un kimono de femme, les ensembles masculins sont plus dépouillés, comportant un maximum de cinq accessoires (sans compter les chaussettes tabi et sandales zori).
Tabi et zori
De nos jours, les principales différences entre les kimonos féminins et masculins sont les motifs et la couleur. Un kimono d'homme est sombre et, le plus souvent, d'une seule couleur : noir, bleu indigo, vert foncé, parfois marron. Les motifs, s'il y en a, sont subtils, et se trouvent plutôt sur les kimonos informels.
Ces derniers peuvent être de couleur plus vive aussi : violet, vert et bleu plus clairs. Les lutteurs de sumo portent parfois des couleurs très vives, comme rose fuchsia. Dans sa forme, le kimono homme se différencie par l'attache des manches, les manches des hommes sont presque totalement reliées au reste du kimono et fermé , alors celles des femmes sont largement ouvertes et très détachées.
Le kimono le plus formel pour un homme est de soie noire, avec cinq kamon (un dans le dos, un au dos de chaque manche et un sur chaque côté de la poitrine) . Puis par ordre, le nombre de kamon fait un kimono un peu moins formel: trois kamon (sur le dos et poitrine) , un kamon (sur le dos).
Un homme peut rendre presque n'importe quel ensemble plus formel en portant un hakama ou haori (veste courte).
Accessoires et vêtements associés au kimono
- Zori : Sandales couvertes de tissu, de cuir, ou de paille tissée. Les zori peuvent être très élaborés, ou très simples. Ils sont portés par les hommes, femmes et enfants.
Zoris
- Geta : Sandales de bois portées en été, on les voit surtout avec des yukata. Les geishas portent un style légèrement différent et plus formel.
Geta
- Tabi : Chaussettes qui montent jusqu'aux chevilles, avec le gros orteil séparé des autres. Ils sont portés avec les sandales traditionnelles.
Tabi
- Waraji : Sandales de paille tissée. Portés par les moines.
Waraji
- Hakama : Vêtement couvrant le bas du corps, très ample, porté traditionnellement par les hommes, les femmes le réservant à certaines cérémonies (ou, anciennement, aux voyages à cheval). Le hakama peut prendre deux formes : celui d'un pantalon (avec une séparation entre les jambes) ou celui d'une jupe. Il est porté par dessus un kimono. Traditionnellement, les samouraïs (hommes et femmes) portaient les hakama de type pantalon, tandis que ceux de type jupe étaient plutôt portés par les moines et les hommes âgés.
hakama
De nos jours, le hakama est utilisé dans certains arts martiaux. Un hakama a plusieurs plis, un koshiita - partie renforcée au milieu dos, et des himo - lanières. Les hakama ont plusieurs niveaux de formalité, d'après leur couleur et motif. Les ensembles masculins les plus formels comportent souvent le hakama, alors que ce n'est pas le cas pour les ensembles féminins.
- Haori : Veste qui tombe aux hanches ou jusqu'aux genoux, et qui ajoute un peu de formalité, mais n'est pas portée par les femmes dans leurs ensembles les plus formels. À l'origine le haori était porté seulement par les hommes, jusqu'à la période Meiji, où il a été adopté par les femmes. Les haori féminins sont plus longs que ceux des hommes.
Haori et kimono informels des années 1920
- Haori-himo : Corde tissée qui ferme lehaori. Les plus formels sont blancs.
- Obi : Sorte de ceinture large et très longue, faite de tissu. Les obi des hommes mesurent environ 8 cm en largeur, alors que ceux des femmes font au moins 12 cm jusqu'à 30 cm de largeur, la moyenne étant 15 cm. Comme les kimono, les obis sont choisis pour la formalité (ou non) d'un événement.