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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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La légende du loup blanc
L'histoire remonte à la nuit des temps...
A cette époque, la terre était recouverte de vastes forêts sans fin, certaines étaient inextricables et les voyageurs égarés retrouvaient rarement leur chemin.
En ces temps là, les loups vivaient nombreux, ils formaient des clans très hiérarchisés, intelligents, forts et courageux, ils n'avaient d'autres ennemis que les hommes.
Les hommes quant à eux nourrissaient une haine profonde envers les loups et lorsqu'ils se trouvaient face à face, il était rare que tous deux survivent à cette rencontre.
A peine l'enfant des hommes marchait, qu'il avait appris à haïr le loup.
Chaque décennie écoulée, les loups, uniquement les chefs de clan et quelques élus entreprenaient le grand voyage. De toutes les régions du Nord de l'hémisphère, ils convergeaient en un même lieu, une vaste clairière au centre d'une forêt profonde et noire, quelque part dans un pays que l'on appellera plus tard la France.
Certains venaient de très loin, c'était le grand rassemblement au cours duquel les loups mâles et femelles encore solitaires allaient sceller une nouvelle alliance, ils venaient là trouver le compagnon d'une vie.
Les chefs partageaient leur savoir et les jeunes bâtissaient leur descendance.
Cette année là, Loup blanc, chef de clan encore solitaire venait pour y trouver une compagne, chemin faisant il pensait au lourd secret qui était le sien.
Quelques mois plus tôt, au cours d'une chasse, il avait découvert une jeune femme évanouie dans la neige fraîche. Il s'était approché d'elle doucement, avec méfiance comme on lui avait toujours appris, de longues minutes s'étaient écoulées ainsi, quand soudainement la jeune femme bougea, elle entrouvrit les yeux et loin d'être terrifiée par la vue du loup, elle lui sourit.
Elle tendit une main et caressa la fourrure de l'animal, celui-ci accueillit cette marque d'affection d'abord avec surprise puis bientôt avec plaisir. Sans savoir qu'il pouvait la comprendre, elle lui expliqua sa peur lorsqu'elle s'était vue égarée dans la forêt, en entendant du bruit, elle s'était mise à courir sans voir une grosse branche qui barrait le chemin, elle avait trébuché lourdement et s'était évanouie.
Tout en lui parlant elle n'avait cessé de le caresser. Elle le regarda droit dans les yeux et lui demanda de l'emmener jusqu'au village, seule dit-elle, je ne retrouverai jamais ma route.
Il s'exécuta, il la reconduisit jusqu'à l'entrée du village et longtemps il resta là, à la regarder partir, même lorsqu'il ne pouvait plus la voir.
De retour dans la tanière du clan, il comprit qu'il ne serait plus jamais le même, jamais plus il ne verrait les hommes de la même manière.
Il se prit même à revenir guetter l'entrée du village dans l'espoir de l'apercevoir.
A de nombreux kilomètres de là, une louve et son frère cheminaient au côté d'un chef de clan, ils faisaient eux aussi route vers le grand rassemblement.
La louve Calypsone venait y faire alliance, elle l'espérait depuis longtemps mais depuis l'été dernier, elle était habitée par la peur, son chemin avait croisé celui d'un gentilhomme blessé, au lieu de le dénoncer à la meute comme il se doit, elle l'avait caché, recouvert de feuilles et de branchages et l'avait nourri jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller seul.
L'homme n'avait jamais manifesté la moindre crainte face à la louve, au contraire il aimait à lui parler, à la caresser, il lui faisait des confidences comme il l'aurait fait à un des ses semblables. Il rêvait d'un monde où les hommes et les loups feraient la paix, un monde où la haine de l'autre n'existerait plus.
Un soir alors que Calypsone venait le retrouver, il était parti en laissant sur le sol son écharpe, un peu de son odeur qu'elle prit plaisir à renifler.
Souvent, depuis lors, elle venait s'allonger au pied de l'arbre qui avait été le témoin de leur amitié.
La clairière sacrée était prête, tous les participants s'étaient rassemblés en plusieurs cercles, au milieu se trouvaient les solitaires, il était de coutume de s'observer et lorsqu'un loup mâle trouvait une louve à sa convenance, il s'avançait au milieu du cercle, puis de là en rampant il se dirigeait vers l'élue.
Ce soir sacré, lorsque Calypsone aperçu Loup blanc, elle reconnut immédiatement le compagnon qui habitait ses rêves, celui qu'elle avait toujours attendu.
Aussi, bousculant toutes les règles, elle s'avança vers lui, sans crainte, le regardant au fond de ses prunelles dorées.
Loup blanc, comme s'il avait toujours su ce qui allait arriver, accepta Calypsone comme compagne sans se formaliser de la façon cavalière qu'elle avait utilisée pour arriver à ses fins.
La nuit même leur union fût scellée. Le grand sage donna son accord après avoir vérifié qu'ils n'appartenaient pas au même clan et que leurs deux statures s'harmonisaient entre elles.
La louve fit ses adieux au clan qui l'avait vu grandir et se prépara au voyage de retour.
Leur périple fût sans histoire.
Inconsciemment ou pas, Loup blanc construisit leur gîte non loin de l'endroit où il avait découvert la jeune femme l'hiver dernier.
Au printemps de l'année qui suivit, Calypsone donna naissance à deux louveteaux, un mâle et une femelle. Avant de mettre bas, elle avait avoué à Loup blanc le parjure qu'elle avait fait à sa race en cachant et en nourrissant un humain. Loup blanc lui avait à son tour confié son secret et depuis lors ils ne formaient plus qu'un.
Une nuit, ils furent réveillés par des cris qui les fit sortir de leur tanière, ils aperçurent au loin une fumée épaisse, un incendie embrasait le ciel. Les cris durèrent longtemps et au petit jour une odeur âcre parvint jusqu'à eux.
La magie des loups en ces temps là était grande et leur haine des humains encore plus grande, plusieurs clans s'étaient unis pour détruire un village qui avait tué plusieurs des leurs. Ceux qui n'avaient pas péris dans l'incendie, furent dévorés pas les loups.
Loup blanc rassembla sa compagne et ses petits et décida de s'éloigner à tout jamais de ces contrées barbares, il voulait un monde différent pour sa descendance.
Au même moment, un homme et une femme, seuls survivants du massacre fuyaient eux aussi l'horreur de la nuit.
La légende dit que la route des loups croisa celle des humains
Qu'il reconnu la jeune femme qu'il avait secouru de même que Calypsonne reconnu l'homme comme étant celui qu'elle avait caché dans les bois.
On dit aussi qu'ils firent chemin ensemble jusqu'à une grande clairière.
Uniquement avec leur courage, ils bâtirent un monde nouveau où tous ceux qui vivaient sans haine furent les bienvenus. Les humains comme les loups...
Loup blanc fût à l'origine d'une nouvelle race de loups, plus proche de l'homme et qui bien des années plus tard donnera naissance à cette race de loup civilisé que l'on appellera le Chien
(Duterte)
Pour toi Mimi avec toute mon affection. Bisous, marie.
http://haurore.centerblog.net/
Merci Marie de ta gentillesse
et de ta générosité...
gros bisous
Mimi
Mille bisous a toi ma Mimi! Marie
http://haurore.centerblog.net/
Merci ma petite Marie...
pour ce joli cadeau...
Gros bisous
Mimi
Le lynx d'Espagne ou lynx ibérique (nom scientifique Lynx pardinus), ou lynx pardelle, est une espèce du genre Lynx.
Comme tous les lynx, la face du Lynx pardelle est ornée d'un collier de poils longs autour du cou avec des oreilles triangulaires surmontées d'une touffe de poils noirs. Il n'a que 28 dents au lieu des 30 habituelles chez les félins. La queue courte se termine par un manchon noir. Les jambes sont longues et les pieds volumineux en comparaison du reste du corps.
Le Lynx pardelle a une robe beaucoup plus tachetée que celle des autres espèces du genre Lynx. Il se distingue du lynx commun par une queue plus courte que celle du Lynx boréal.
Le Lynx pardelle pèse en moyenne 9 à 13 kilogrammes, le mâle étant en général plus gros et plus grand que la femelle. La longueur totale est de 85 à 110 cm avec une queue entre 12 et 13 cm. La hauteur au garrot est de 42 à 47 cm.
Le Lynx pardelle est un excellent sauteur, grâce à ses membres postérieurs particulièrement adaptés au bond : à titre d'exemple, un lynx captif s'est évadé en sautant par-dessus une clôture électrifiée de quatre mètres.
La phylogénie s'est longtemps basée sur l'étude des fossiles d'un animal afin de préciser l'apparition et l'évolution d'une espèce. La phylogénie moderne s'appuie essentiellement sur les analyses génétiques en raison du nombre peu important de fossiles de félins. Le premier félin daterait d'il y a 11 millions d'années. L’ancêtre commun des lignées Leopardus, Lynx, Puma, Prionailurus et Felis aurait traversé la Béringie et colonisé l’Amérique du Nord il y a environ 8 à 8,5 millions d’années. Il y a 7,2 millions d’années, la lignée des lynx diverge de celle des pumas. Le dernier ancêtre commun à tous les lynx date d’il y a 3,2 millions d’années au Pliocène.
Arbre phylogénétique du genre Lynx
Lynx |
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Bien que les fossiles soient rares chez les félins, les lynx font office d'exception. Le Lynx d'Issoire (Lynx issodoriensis) est généralement considéré comme l'ancêtre commun du genre Lynx. Possédant une aire de répartition très large, Lynx issiodorensis présentait une morphologie proche des félinés tout en ayant les caractéristiques des lynx : une queue courte et la dentition à 28 dents. Plusieurs hypothèses d'« apparitions » des lynx modernes au travers de la forme intermédiaire du Lynx d'Issoire ont été proposées. Une première hypothèse suggère une divergence en trois lignées distinctes : L. pardinus, L. lynx, et L. rufus ; dans cette première hypothèse, L. canadensis descend de L. lynx.
Les premières formes de Lynx pardinus pourraient dater de fossiles attribués à Lynx issiodorensis du Pléistocène moyen selon Argant (1996). Le Lynx des cavernes Lynx pardinus speleus ou Lynx spelea, dont des traces ont été retrouvées dans les grottes de l’Observatoire à Monaco et de Grimaldi en Italie, possède des caractéristiques intermédiaires entre Lynx lynx et Lynx pardinus. Il est possible que le lynx d’Issoire ait évolué vers le lynx des cavernes qui par la suite a évolué vers le lynx pardelle.
Ossements de lynx dans une grotte en Espagne.
L'alimentation du lynx comprend des lapins et des lièvres (93%), des rongeurs tels le rat, la souris et l'écureuil et des oiseaux tels que des canards et des perdrix, des faons, etc.
La femelle donne généralement naissance en avril après deux mois de gestation. De 1 à 5 jeunes naissent après 63 à 68 jours de gestation. Ils sont aveugles et ne pèsent pas plus de 250 grammes. L'âge d'émancipation est de 7 à 10 mois, et les jeunes sont sexuellement matures à 33 mois pour les mâles et 21 mois pour les femelles.
C'est une espèce en situation critique à cause d'une population fragmentée et localement menacée. La plus grosse population, en Espagne, est notamment victime d'une régression de sa nourriture ; lapin et petits mammifères qui ont pâti de l'extension de la culture industrielle de la fraise, en Europe principalement produite en Espagne depuis les années 1980 (330 000 t récoltées en 2006, dont un quart, soit 83 000 tonnes en 2006, exportées vers la France) ; Ces cultures très polluantes étaient en 2007-2008 selon WWF à 40 % illégales et empiètent sur plus de 100 ha dans le parc naturel national de Doñana.
En 2010, trois spécimens élevés en captivité sont morts d'une infection rénale chronique d'origine inconnue et plus d'un tiers des individus captifs présentent des symptômes de cette infection.
Répartition du Lynx Pardelle
Il habite les surfaces boisées des zones montagneuses reculées (Sierra Morena), les dunes et la brousse du Coto Doñana, du sud-ouest de l'Espagne. Il se maintient localement au Portugal et avec de fortes suspicions, dans les Pyrénées. Pendant longtemps, les scientifiques se sont demandés s'il restait des lynx dans les Pyrénées. Il semblerait qu'une faible population ait pu survivre jusqu'à aujourd'hui. Le lynx pardelle a la répartition la plus petite de tous les lynx voire d'un grand nombre de mammifères. Le Lynx pardelle préfère les forêts de pins et la garrigue.
Au début du XXe siècle, il y avait environ 100.000 Lynx en liberté vivant entre le sud de l'Espagne et le Portugal. Dans les années 1960, on estimait la population à environ 5000 individus dans la Péninsule ibérique, . Dans les années 1980, la population est descendu à environ 1000 à 1200 individus, sur une superficie d'environ 11.000 kilomètres carrés, et en 2005, on ne trouvait plus que 160 individus sur une superficie ne couvrant plus que 585 kilomètres carrés. Cependant les effectifs ont tendance au cours de ces dernières années à remonter et on estimait au cours de l'année 2007, que le nombre de lynx était remonté entre 215 à 265 individus. Les deux plus grandes réserves se trouve en Andalousie dans le parc national de Coto de Doñana et la Sierra de Andújar dans la province de Jaén. En octobre 2007, un nouveau groupe a été observé en Castille-La Manche constitué de 15 animaux. On considère par contre la race comme éteinte au Portugal. Les derniers chiffres estiment qu'il reste à ce jour environ 250 lynx pardelle dont 50 adultes matures.
Le lynx pardelle, extrêmement menacé, a vu ses populations chuter drastiquement durant la fin du XXe siècle en raison des épidémies de myxomatose qui a décimé sa proie principale, le lapin, et d'importants réseaux routiers qui ont fragmenté son habitat et augmenté le nombre de collisions avec des véhicules : les populations de lynx pardelle ont diminué de 80 % en l'espace de vingt ans.
Préservation de l'espèce
Sa forte ressemblance avec le lynx d'Eurasie mais aussi la probable cohabitation des deux espèces dans les Pyrénées dans le passé laisse les scientifiques perplexes. Le lynx d'Espagne est peut être une sous-espèce du lynx boréal. Ce dont on peut être sûr est qu'ils ont un ancêtre commun plus récent qu'avec les autres lynx. Les scientifiques travaillent sur ce sujet, surtout pour déterminer à quel point le lynx pardelle est menacé.
Selon l'UICN, le lynx ibérique est le mammifère le plus menacé à court terme dans le monde.
Face à cette menace, des projets de préservation, de renforcement, et de réintroduction de l'espèce ont été mis en place, notamment en Andalousie. La Commission européenne a soutenu ces projets grâce au programme LIFE (l'instrument financier pour l'environnement) piloté par la DG environnement. Ces projets visent à améliorer la population du lynx ibérique en Andalousie et à favoriser son expansion. Plusieurs types d'actions doivent alors être envisagés pour garantir le succès des projets, tels que la restauration de leur habitat, l'amélioration de la population de lapins pour leur assurer une alimentation viable, l'élimination des causes de mort non naturelles (comme les collisions routières), faciliter la liaison entre les populations isolées, et sensibiliser la population en améliorant leur perception du lynx.
Un projet de renforcement de population est également en cours en Andalousie. Ce projet est jumelé avec un programme d'élevage en captivité (conservation ex situ) des individus en vue de les réintroduire dans la vie sauvage ultérieurement. Un budget de plus de 25 millions d'euros a été débloqué pour ce projet. La contribution LIFE est à hauteur de 10 millions d'euros.
Un programme d'élevage du Lynx pardelle a été décidé en urgence en juin 2003. Le parc national de Doñana met en place plusieurs systèmes permettant de fournir aux lynx sauvages de quoi se nourrir sans émousser leur instinct de chasseur : des lapins sont contenus dans des enclos spéciaux, difficiles d'accès et proposant de nombreuses cachettes. En parallèle, le centre de reproduction permet d'accroître rapidement la population : toutes les naissances devraient, à terme, être réintroduites.
Le conte du petit poney qui ne savait pas s’y prendre avec le bonheur
C’était un petit poney qui, très tôt dans sa vie, avait commencé par maltraiter le bonheur.
Ne croyez pas que cela fût facile pour lui, car le bonheur aime les enfants,
il s’approche d’eux sans précaution et tente même de se reposer un peu après de ceux qui sont disposés à lui sourire, ce qui est plus fréquent qu’on ne l’imagine au pays des poneys.
Mais ce petit poney avait la détestable habitude de ne pas vivre le présent. Il était toujours en avance sur le temps et se précipitait sur l’instant d’après avec la vitesse de l’éclair. Si bien que le bonheur, qui comme chacun le sait aime être reconnu, apprivoisés, caressé des yeux et du cœur, n’avait aucune chance d’être accueilli par cet enfant poney, qui s’appelait, j’ai oublié de vous dire Ilfoke.
Plus tard, devenu un beau poney adolescent, il s’arrangea pour disqualifier chaque instant de bonheur possible en cultivant l’insatisfaction, l’amertume et le ressentiment, et surtout en se donnant des injonctions : « Il faut que je fasse ici, il faut que je fasse cela… »
La vie n’était jamais comme elle aurait dû être, les autres ne se comportaient pas avec lui comme ils auraient dû le faire, tout ce qui lui arrivait avait un goût d’insuffisance ou de déjà-connu. Bref le bonheur, dès qu’il apercevait Ilfoke, faisait un grand détour, car il faut que vous sachiez que les bonheurs, quels que soient leur âge ou leur qualité, n’aiment pas la violence ou la dévalorisation.
Ainsi, tout au long de sa vie d’adulte, ce poney, qui vivant dans un magnifique élevage de chevaux sur un plateau de haute altitude, entouré de beaucoup d’amour et d’attentions, jouissant d’une très grande liberté, adoptait un ensemble d’attitudes et de comportements qui allaient décourager tout bonheur qui passait par là, aussi persévérant qu’il puisse être. Tout se passait comme si Ilfoke interdisait au bonheur de s’approcher de lui, comme s’il lui disait à l’intérieur : « Je ne te fais pas confiance. »
Vous allez certainement me faire remarquer qu’en regardant autour de lui , il avait dû se rendre compte combien les autres étaient différents, sentir dans les écuries, les pâturages ou les longues promenades des poneys mâles ou femelles, ou des tout petits enfants poneys, qu’il savaient recueillir le bonheur, eux.
Pas du tout, détrompez-vous. Lui croyait simplement que la chance existe, qu’elle se dépose sur quelques privilégiés, mais que lui, de toute façon, ne pouvait pas compter sur elle. « Moi, je ne compte pas sur la chance comme certains, je compte sur moi seul ! » aimait-il à dire à la cantonade.
Il ne savait pas d’ailleurs que, plus tard, sa partenaire et les enfants qu’il avait eux avec elle l’appelaient entre eux « Monsieur Moisseul ». Ainsi Ilfoke ou « Monsieur Moisseul » traversa la vie en cultivant son insatisfaction avec une persévérance à toute épreuve. « Les difficultés, disait-il, je connais, ça ne me gêne pas, j’ai vécu avec elles toute ma vie, ce n’est pas maintenant qu’elles vont me lâcher ! » Il aurait pu modifier sa phrase et dire : « J’ai une grande habilité pour activer et entretenir les difficultés, je crois qu’il m’est difficile de renoncer à cette habilité, à sortir de la plainte, à ne plus croire que je reste un persécuté de la vie. »
Il ne savait pas encore qu’il était possible de changer de regard, de s’ouvrir à l’imprévisible des rencontres, d’accueillir le présent comme un présent – au sens du cadeau. Ce qui est souvent le cas du présent quand on sait le recevoir !
Non, il ne savait pas encore, mais… ce conte lui est destiné.
Peut-être le lira-t-il. Dans la langue des poneys bien sûr !
Jacques Salomé
Conte d’errances, conte d’espérance
Un anniversaire est la date dans l'année à laquelle un événement est survenu, habituellement une naissance.
Il est fréquent dans de nombreuses cultures de célébrer l'anniversaire de la naissance de ses proches (parents, amis) en organisant une fête et en offrant des cadeaux à la personne concernée. C'est également en général l'occasion ce jour-là de les choyer plus que d'accoutumée, comme de réaliser certains de leurs souhaits.
« Les diverses coutumes que l'on observe aujourd'hui lors des anniversaires de naissance ont une longue histoire. Leurs origines sont liées à la magie et à la religion. Les pratiques en usage dans les temps anciens, qui consistaient à adresser des félicitations, à offrir des cadeaux et à fêter l'événement — des bougies allumées venant couronner le tout — étaient censées protéger des démons celui qui célébrait son anniversaire ; on assurait ainsi sa sécurité pour l'année à venir. Jusqu'au IVe siècle, le christianisme a rejeté la célébration des anniversaires, les considérant comme une coutume païenne. »
« Les Grecs croyaient qu'à chaque humain s'attachait un esprit protecteur ou daimôn qui assistait à sa naissance et veillait sur lui durant sa vie. Cet esprit était en relation mystique avec le dieu dont l'anniversaire correspondait au jour de naissance de l'individu. Les Romains aussi souscrivaient à cette idée. Cette croyance a fait son chemin et se retrouve dans les notions d'ange gardien, de marraine fée et de saint patron. La coutume consistant à allumer des bougies sur les gâteaux a commencé avec les Grecs. Des gâteaux de miel, ronds comme la lune et éclairés par des cierges, étaient déposés sur les autels du temple d'Artémis.
Biscuits lunaires
La croyance populaire attribue aux bougies d'anniversaire le pouvoir magique d'exaucer les souhaits. Les cierges allumés et les feux sacrificiels ont toujours eu une signification mystique particulière depuis que l'homme a commencé à dresser des autels à ses dieux. Les bougies sont donc un hommage à l'enfant qui fête son anniversaire; elles lui font honneur et lui portent chance. Les souhaits d'anniversaire et les vœux de bonheur font partie intégrante de la fête. Cette croyance prend ses racines dans la magie. Les souhaits d'anniversaire peuvent faire du bien ou du mal parce que l'on est plus proche du monde des esprits à ce moment précis. »
Dans la plupart des pays anglo-saxons, mais également dans de nombreux autres pays, il est d'usage de chanter la chanson traditionnelle Happy Birthday to You à la personne fêtant son anniversaire. Cette chanson est traduite en de nombreuses langues, comme par exemple Joyeux anniversaire en France et Bonne fête au Québec. Ce moment de la fête coïncide habituellement avec la présentation du gâteau d'anniversaire. Alternativement, on peut aussi chanter en France la chanson Bon anniversaire, nos vœux les plus sincères.
Au Québec, il est aussi courant de chanter une version modifiée de la chanson Gens du pays, écrite par Gilles Vigneault. Cette chanson a originellement une connotation souverainiste. On modifiera les passages « Gens du pays » par « Mon cher <prénom> » ou « Ma chère <prénom> ». Par exemple, si le fêté se prénomme David, on lui chantera : « Mon cher David, c'est à ton tour, de te laisser parler d'amour » à deux reprises.
Au Québec, le terme « fête » est beaucoup plus utilisée qu'« anniversaire ». On dit qu'un fêté fête sa fête et on lui souhaite une bonne fête. Le terme « anniversaire » est tout de même le seul utilisé pour souligner un événement, comme un 50e anniversaire de mariage.
Il arrive que l'on chante une chanson au restaurant lorsque quelqu'un y va pour son anniversaire. Le serveur ou les serveurs du restaurant peuvent entonner le chant lorsque le dessert est apporté à table. Le dessert peut comporter un cierge magique à la place d'une bougie.
Les autres clients du restaurant se joignent généralement au chant d'anniversaire. Dans certains restaurants les serveurs interprètent un chant d'anniversaire spécial ou une danse.
Le gâteau d'anniversaire est traditionnellement un gâteau richement décoré, notamment de bougies dont le nombre, la disposition ou la forme représentent l'âge de la personne (en particulier lorsque le nombre de bougies nécessaires pour figurer cet âge est trop important). Pour rendre l'effet plus spectaculaire, on présente souvent ce gâteau, les bougies allumées, après avoir réduit la luminosité de la pièce. La personne dont c'est l'anniversaire peut ménager un silence durant lequel il peut formuler intérieurement un souhait, puis éteint les bougies en les soufflant. La tradition veut que si toutes les bougies sont éteintes en une fois, le vœu s'accomplira. Une autre superstition associée aux vœux d'anniversaire est que si la personne révèle son vœu, celui-ci ne pourra s'accomplir. Il est très courant que ce soit la personne fêtée qui découpe la première part du gâteau, sauf dans le cas des jeunes enfants.
Un jour d'anniversaire est souvent considéré comme un jour particulier pour une personne, qui reçoit généralement des attentions spéciales de ses parents et amis. C'est particulièrement vrai pour les enfants, qui attendent avec impatience leur propre anniversaire. A contrario, beaucoup d'adultes détestent se souvenir qu'ils vieillissent continuellement. En plus des fêtes, les gens reçoivent souvent des cadeaux lors de leur anniversaire.
Les fêtes d'anniversaires des enfants comportent souvent des jeux amusants, comme épingler la queue sur l'âne, les chaises musicales, etc. Pour les adultes, les fêtes ont tendances à être plus formelles, comme un dîner (un souper, au Québec) au restaurant. Depuis toujours, les fêtes ont pour but de faire plaisir à la personne célébrée. Le jour d'anniversaire est parfois appelé « meilleur jour de l'année », tandis que le jour suivant est nommé « pire jour de l'année » car il faut attendre toute une année pour avoir un autre anniversaire.
En Amérique du Sud, la fête d'anniversaire est souvent accompagnée d'une piñata que la personne doit briser à l'aide d'un bâton, et qui contient des bonbons et des cadeaux.
Les occasions de célébrer un anniversaire important sont diverses :
Beaucoup de cultures accordent de l'importance à certains anniversaires.
On pense que la célébration à large échelle des anniversaires en Europe est due à l'influence du mithraïsme dans l'Empire romain et qu'avant cela, ce n'était pas si courant. Le mithraïsme eut une large influence à travers l'empire, puisque il fut pratiqué par beaucoup de soldats romains avant d'être supplanté par le christianisme. La célébration des anniversaires devint plus rare durant le Moyen Âge, l'Église catholique romaine lui étant hostile du fait de ses origines païennes et préférant promouvoir la fête du « saint patron » correspondant à son prénom de baptême ou à la mort considérée comme la dies natalis, « jour de naissance » (à la résurrection) . Cependant, elle réapparut épisodiquement au XIIIe siècle et connut une résurgence à l'époque de la Réforme : ils étaient considérés comme une bonne manière de transférer l'attention vers une autre date que le jour de la fête du saint, dans la lignée du rejet du culte des saints et correspondaient aussi au renouveau des horoscopes.
Jongler avec la vie...
Imaginez la vie comme un jeu dans lequel vous jonglez avec cinq balles. Vous pouvez les appeler : Travail - Famille - Santé - Amis - Esprit . Vous jonglez avec ces balles. Vous comprendrez vite que le travail est une balle en caoutchouc ; si vous la laissez tomber, elle rebondit. Mais les quatre autres balles, Santé - Famille - Amis - Esprit, sont en verre. Si vous en laissez tomber une elle va, à coup sûr, rester par terre, à vos pieds, se fendre, s'abîmer ou même être brisée, fracassée, détruite. Elle ne sera plus jamais la même.
Vous devez comprendre cela et être vigilant pour maintenir un équilibre entre chaque domaine de votre vie.
Comment ?
La vie n'est pas une course mais un voyage à savourer pas à pas.
Hier c'est de l'histoire.
Demain est un mystère.
Aujourd'hui est un cadeau.
C'est pour cela qu'on l'appelle le présent ".
Ce texte a été écrit par Brian DYON, PDG de la firme Coca Cola, et présenté lors d'un discours à l'occasion de la remise de diplômes dans une université américaine, le 6 septembre 1991.