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Monde : France

Jean Casimir-Perier

Publié à 02:22 par dessinsagogo55 Tags : mort centerblog sur merci france monde homme enfants fille blogs
Jean Casimir-Perier

 

 

Jean Casimir-Perier, né le 8 novembre 1847 à Paris et mort le 11 mars 1907 dans la même ville, est un homme d'État français. Il est président de la République française du 27 juin 1894 au 16 janvier 1895.

 

Situation personnelle

Origines et jeunesse

 

Jean Paul Pierre Casimir-Perier appartient à la noblesse et à la grande bourgeoisie parisienne. Il est l'arrière-petit-fils de Claude Perier, écuyer, anobli en 1778 comme conseiller-secrétaire du roi (en charge lors de l’abolition de la noblesse en 1790), l'un des banquiers fondateurs de la Banque de France; le petit-fils de Casimir Perier (1777-1832), président du Conseil sous la monarchie de Juillet. Il est le fils d'Auguste Casimir-Perier (1811-1876), ministre de l'Intérieur dans le gouvernement d'Adolphe Thiers, et de Camille Fontenilliat (1823-1907), fille de Henry Fontenilliat et le neveu de Gaston d'Audiffret-Pasquier, président de l'Assemblée nationale puis du Sénat de 1875 à 1879.

 

La famille Perier est une famille de banquiers et d'industriels originaires du Dauphiné, dont plusieurs membres ont exercé d'importantes responsabilités politiques.

 

En hommage à Casimir-Pierre Perier (1777-1832), président du Conseil en 1831-1832, ses fils adoptèrent le patronyme de Casimir-Perier.

 

Il descend également du célèbre architecte lyonnais Toussaint-Noël Loyer.

 

Il étudie au lycée Condorcet et se distingue au concours général. Licencié ès lettres, il poursuit ses études à la faculté de droit de Paris

 

En 1870, il se distingue au combat en tant que capitaine de la 4e compagnie au 1er bataillon des mobiles de l'Aube, équipé à ses frais. Lors du combat de Bagneux le 13 octobre 1870, il porte dans ses bras la dépouille de son commandant, Anne Marie André Henry Picot de Dampierre, afin de le ramener dans les lignes françaises. Il est cité à l'ordre de l'armée et fait chevalier de la Légion d'honneur.

 

Mariage et enfants

 

Il épouse à Paris le 17 avril 1873, sa cousine Hélène Perier avec qui il a deux enfants : Claude (17 septembre 1880-1915, mort pour la France) et Germaine (Mme Edmé Sommier, 24 septembre 1881 - 1968). Ni l'un ni l'autre de ces enfants ne laisse de descendance 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Casimir-Perier

   
   
   
   
Notes et références                                                  
     Monde : France 1847
   
   
   
 
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Le chanteur Wes, interprète du titre phare «Alane», est mort

Publié à 00:23 par dessinsagogo55 Tags : center article google message centerblog sur merci monde musique mort nuit art film
Le chanteur Wes, interprète du titre phare «Alane», est mort
Le chanteur Wes, interprète du titre phare «Alane», est mort

 

Wes Madiko est décédé à l’âge de 57 ans à l’hôpital d’Alençon, des suites d’une opération médicale due à une infection nosocomiale.

 

 
Le 26 juin 2021 à 17h33
 

Robin Schulz avait remis au goût du jour son titre phare. Wes Madiko, connu notamment pour son titre Alane, tube de l’été en 1997, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 57 ans, a annoncé sa famille sur les réseaux sociaux. « Une légende nous a quittés, nous laissant un ultime message de paix pour l’humanité sur son lit d’hôpital qui vous sera communiqué dans les jours à venir », poursuit la famille.

 

Le chanteur est décédé à l’hôpital d’Alençon, dans l’Orne, où il habitait depuis 2006, a confirmé la famille à nos confrères de L’Orne Hebdo. Wes était hospitalisé depuis plusieurs jours. Selon Le Bled Parle, un site d’informations camerounais, le chanteur est décédé des suites d’une opération médicale due à une infection nosocomiale.

 

Une carrière à succès

 

Wes Madiko, qui avait commencé la musique au Cameroun, où il est né, avant d’être remarqué et de partir pour l’Europe en 1987, s’était fait connaître mondialement dix ans plus tard avec son titre « Alane ». Ce titre entraînant lui avait permis de remporter un disque de diamant et 10 millions de singles ont été vendus dans le monde. Le chanteur avait aussi vu une de ses autres chansons, « In Youpendi », utilisée dans le film « Le Roi Lion ».

 
 

Le titre « Alane », quelque peu tombé dans les oubliettes, a connu ces derniers mois une seconde jeunesse. Wes et le DJ Robin Schulz s’étaient associés pour en sortir une version remixée diffusée l’été dernier. « Je suis toujours très ému de voir qu’elle peut donner autant de joie et de bonheur à toute l’humanité », témoignait Wes auprès de L’Orne Hebdo à l’époque.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/le-chanteur-wes-interprete-du-titre-phare-alane-est-mort-26-06-2021-DPNMKA3TQRF2LGI5U6DMNENBL4.php

   
   
   
   
Notes et références                                                  
    Wes : Alane
   
   
   
 
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Hypothèses de construction des pyramides égyptiennes

Hypothèses de construction des pyramides égyptiennes

Hypothèses de construction des pyramides égyptiennes à base de pierres moulées

 

 

L'hypothèse selon laquelle des pierres moulées ont été utilisées pour certaines parties de la construction des pyramides égyptiennes est soutenue depuis 1978 notamment par l'ingénieur chimiste Joseph Davidovits. Elle suggère que les blocs de pierre des pyramides d'Égypte n'auraient pas été taillés, mais moulés, à la manière du béton.

Cette hypothèse n'est pas validée par les égyptologues, qui font remarquer que la provenance des pierres constituant les pyramides et les techniques de taille sont parfaitement renseignées. Par ailleurs, les quantités nécessaires en matériaux (chaux...) dépassent largement les capacités historique de production du pays (essentiellement par manque absolu de bois).

 
 

Théorie remettant en cause la taille

Théorie de Joseph Davidovits

 

Selon Joseph Davidovits, le calcaire argileux, naturellement présent sur les lieux de la construction, a été désagrégé dans l'eau, puis mélangé à un liant essentiellement constitué de natron et de chaux. Ce mélange, versé sur place dans des moules, se serait alors solidifié pour former une pierre réagglomérée, aussi solide qu'une pierre naturelle. Joseph Davidovits et son équipe ont procédé à des expériences de moulage de pierres en grandeur nature qui ont montré la faisabilité de la méthode

Cette théorie tente d'apporter des réponses aux difficultés liées au transport, au levage, ou à l'ajustement très serré des blocs, ainsi qu'à d'autres questions réputées insolubles, comme la fabrication de statues et de vases de pierre dure aux formes fines et à l'aspect de surface soigné, qui semblent impossibles à réaliser par des méthodes de taille, surtout à une époque où l'outillage était de pierre et de cuivre.

La revue scientifique Journal of the American Ceramic Society a publié, le 30 novembre 2006, les résultats d’une recherche effectuée sur des pierres des pyramides d’Égypte à l'aide de microscope optique et spectroscopie par résonance magnétique nucléaire. Elle met en évidence que les échantillons contiennent des micro-constituants avec des quantités appréciables de silicium en combinaison avec des éléments, tels que le calcium et le magnésium, dans des rapports qui n'existent dans aucune des sources potentielles de calcaire et sous des formes inconnues dans les pierres naturelles2. Cependant, Dipayan Jana, un pétrographe, a fait une présentation à l'ICMA (International Cement Microscopy Association) en 2007 et a publié un article qu'il conclut ainsi : « Nous sommes loin d'accepter même ne serait-ce que l'infime éventualité d'une origine humaine des pierres des pyramides ».

Une autre analyse publiée en 2011 conclut : « On a comparé les spectres de résonance RMN 29Si, 27Al et 43Ca d’une pierre de revêtement extérieur de la pyramide rhomboïdale à Dahchour, Égypte, avec deux carrières de pierre calcaire de la région. Les résultats de la RMN suggèrent que les pierres des revêtements sont constituées par des grains de calcaire provenant des carrières de Tura, cimentés par un gel amorphe de silicate de calcium artificiellement fabriqué par l’homme, peut-être par addition de silice, comme la terre de diatomée originaire du Fayoum  ».

Une étude, publiée en 2012 dans la revue Europhysics News, par une équipe de deux scientifiques slovaque et égyptien, mesurant le paléomagnétisme, de la grande pyramide de Khéops, du plateau de Gizeh, montrerait qu'elle serait construite en pierre taillées, additionnées de pierres moulées. Elle conclut que certaines pierres sont artificielles du fait de l'orientation nord-sud des moments magnétiques (production in situ par la technique du béton geopolymère) et d'autres sont naturelles.

 

Théorie de la pyramide reconstituée

 

De son côté, Joël Bertho, spécialiste des moulages et de la transformation des matériaux, propose depuis 2001 sa propre théorie sur la pyramide en pierre reconstituée.

Selon lui, d'importants blocs de pierre concaves et convexes s'assemblent parfaitement au millimètre ce qui est quasiment impossible à faire en taillant les pierres, cet argument a convaincu le magazine Science et Vie en décembre 2001 de faire sa une sur « l'hypothèse des fausses pierres ».

 

Validité de ces théories

 

Le monde scientifique ne valide pas ces théories : selon l'égyptologue Rosemarie Klemm et le géologue Dietrich Klemm, auteurs d'une étude publiée en 2010 sur la provenance des pierres des pyramides, ces théories sont des absurdités

 

Jean-Claude Golvin (CNRS) déclare :

« La provenance de toutes les sortes de pierre constituant la pyramide est parfaitement connue, les pierres des assises sont en calcaire siliceux et proviennent de Gizeh même (les carrières sont encore visibles), le parement de calcaire fin vient de Tourah et le granite des chambres funéraire est issu des carrières d'Assouan (certes lointaines). Je ne vois pas pourquoi les Égyptiens se seraient compliqué la tâche en fabriquant de la pierre alors qu'ils en avaient à revendre . »

 

Joël Bertho rétorque qu'il n'a jamais prétendu que toutes les pierres étaient moulées, mais que c'est beaucoup plus facile de mouler une pierre sur place en montant du sable, de l'eau et un liant tiré du Nil que de hisser des blocs de plusieurs tonnes.

 

Bibliographie

Ouvrages critiques

 

Jean-Pierre Adam, Le Passé recomposé : chroniques d'archéologie fantasque, Paris, Seuil, coll. « Science ouverte », octobre 1988, 251 p., 24 cm (ISBN 2-02-010363-X et 978-2-02-010363-3, OCLC 300909680, notice BnF no FRBNF36629359, LCCN 89104078)

(en) Dietrich D. Klemm et Rosemarie Klemm, The Stones of the Pyramids : Provenance of the Building Stones of the Old Kingdom Pyramids of Egypt, Berlin et New York, De Gruyter, 2010

 

Études

 

(en) Igor Túnyi et Ibrahim A. El‐hemaly, « Paleomagnetic investigation of the great Egyptian pyramids », Europhysics News, vol. 43, no 6,‎ novembre 2012, p. 28-33 (ISSN 0531-7479 et 1432-1092, DOI 10.1051/epn/2012604, lire en ligne, consulté le 10 février 2014) :

 

« The paleodirections of three sampling locations (2 from Khafre and 1 from Khufu pyramid) exhibit the common north-south orientation, suggesting that they may have been produced in situ by a concrete technique. (...) Finally, we conclude that even if the concrete technique was used, the pyramids were constructed from a mixture of natural and artificial limestone blocks. »

 

Materials Letters 65 (2011) 350–352
Nuclear Instruments And Methods In Physics Research B,B 226,98-109 (2004) PIXE,PIGE and NMR study oof the masonry of the pyramid of Cheops at Giza, Guy Demortier
Cement and Concrete Research, Vol 18 pp81-90,1988 Microstructure de mortiers provenant de trois pyramides égyptiennes par M. Regourd, J. Kerisel, P. Delitie, B. Haguenauer
(en) I. Liritzisa, C. Siderisb, A. Vafiadoua et J. Mitsisb, « Mineralogical, petrological and radioactivity aspects of some building material from Egyptian Old Kingdom monuments », Journal of Cultural Heritage, vol. 9, no 1,‎ janvier-mars 2008, p. 1-13 (DOI 10.1016/j.culher.2007.03.009)
(en) S. W. Agaiby, M. K. El-Ghamrawy et S. M. Ahmed, « Learning from the Past: The Ancient Egyptians and Geotechnical Engineering », 4th International Seminar on Forensic Geotechnical Engineering, Bangalore,‎ janvier 2013 (DOI 10.13140/RG.2.1.2398.4164)
Journal of the American Ceramic Society 30 novembre 2006, les résultats d’une recherche.

 

Articles de presse

 

L'hypothèse des fausses pierres dans la revue mensuelle Science et Vie, avril 2002.

Pyramides en fausses pierres : ça se confirme ! dans la revue mensuelle Science et Vie, n° 1071, décembre 2006

New York Times 01/12/2006 « Study Says That Egypt's Pyramids May Include Early Use Of Concrete »

« Comment sont construites les pyramides d'Égypte ? », La Croix

Exposition au palais de la découverte où les visiteurs sont invités à construire une pyramide selon diverses méthodes

Historia no 674 février 2003 « Comment a-t-on construit les pyramides ? »

Die Welt, Die Welt 30.11.2006 Pyramiden aus "Beton"-Quadern

Der Spiegel, Der Spiegel 01/12/2006 Ägypter sollen Steine aus Beton gegossen haben

La Libre Belgique à propos d'une théorie de Guy Demortier

 

Ouvrages soutenant l'hypothèse

 

Joseph Davidovits, Ils ont bâti les pyramides, Paris, Jean-Cyrille Godefroy, 2002, 476 p. (ISBN 2-86553-157-0)
Joseph Davidovits, La nouvelle histoire des pyramides, Paris, Jean-Cyrille Godefroy, 2004 (ISBN 2-86553-175-9)
Joseph Davidovits, Bâtir les pyramides sans pierres ni esclaves ? : la science défie les égyptologues, Paris, Jean-Cyrille Godefroy, 2017, 158 p. (ISBN 978-2-86553-288-9)
Joël Bertho, La pyramide reconstituée : les mystères des bâtisseurs égyptiens révélés, Saint-Georges-d'Orques, Unic, 2001, 204 p. (ISBN 2-9517687-0-2)
Recherches Sur La Préparation Que Les Romains Donnoient à la Chaux, écrit par Polycarpe de la Faye en 1777

 

 

Ouvrage abordant l'hypothèse

 

Les pyramides : l'enquête par Eric Guerrier, 2006, éditions Cheminements, 463 p. Voir aussi son livre ultérieur Pyramides ou le principe de l'escalier, 2012, éditions L'Harmattan, où le même auteur propose une autre théorie.

 

Autres mentions

 

En 1720, Paul Lucas, un diplomate de Louis XIV écrit que le revêtement des pyramides serait en ciment et non en pierres

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8ses_de_construction_

des_pyramides_%C3%A9gyptiennes_%C3%A0_base_de_pierres_moul%C3%A9es

   
   
   
   
Notes et références                                                  
    Le film Grande Pyramide K 2019
    Hypothèses de construction des pyramides égyptiennes
    Monde : Egypte (Sommaire)
   
 
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Sadi Carnot (homme d'État)

Sadi Carnot (homme d'État)

 

 

Marie François Sadi Carnot, plus souvent appelé Sadi Carnot, est un homme d'État français, né le 11 août 1837 à Limoges (Haute-Vienne) et assassiné le 25 juin 1894 à Lyon (Rhône). Il est président de la République du 3 décembre 1887 à sa mort.

Descendant des hommes politiques Lazare et Hippolyte Carnot, il effectue ses études supérieures à l’École polytechnique et à l’École nationale des ponts et chaussées, puis devient ingénieur en chef de la Haute-Savoie.

Engagé en politique à partir de 1871 comme républicain modéré, il est député de la Côte-d'Or, préfet de la Seine-Inférieure, sous-secrétaire d'État puis ministre des Travaux publics et ministre des Finances. Il est également vice-président de la Chambre des députés et président de sa commission du Budget.

À la fin de l’année 1887, à la suite de la démission du président Jules Grévy en raison du scandale des décorations, l’Assemblée nationale le place en tête du premier tour de l’élection présidentielle anticipée avec 36 % des suffrages, devant Jules Ferry, dont la candidature divise les parlementaires républicains. Au second tour, après le retrait de ce dernier, Sadi Carnot est élu face au général Saussier avec 74 % des voix.

Le président Carnot est rapidement confronté à une forte remise en cause des institutions républicaines avec la montée de l’antiparlementarisme, les succès électoraux du boulangisme et les attentats anarchistes, alors que se poursuit l’instabilité ministérielle et qu’éclate le scandale de Panama. Son mandat est également marqué par le centenaire de la Révolution française et l’Exposition universelle de Paris. En politique étrangère, il favorise la signature de l’alliance franco-russe avec l’empereur Alexandre III.

À quelques mois de la fin de sa présidence, alors qu’ont été votées des lois contre l’anarchisme et qu’il a refusé la grâce à plusieurs figures de ce mouvement (Ravachol, Vaillant, Henry), Sadi Carnot est mortellement poignardé par l’anarchiste italien Sante Geronimo Caserio au cours d’un déplacement officiel à Lyon, à l’âge de 56 ans. À l’issue de funérailles nationales à Notre-Dame de Paris, il est inhumé au Panthéon.

 
 
 

Famille et études

Origines

 

 

Né le 11 août 1837 à Limoges, préfecture de la Haute-Vienne, Marie François Sadi Carnot est le fils aîné d’Hippolyte Carnot (1801-1888) et de Claire Dupont (1816-1897), mariés depuis un an.

 
Blason de la famille Carnot.
 

Exilé avec ses parents sous la Restauration et un temps figure du saint-simonisme, Hippolyte Carnot est alors rentier, vivant des biens reçus de sa mère et de la fortune de son épouse. Il est par la suite député républicain de la Seine durant la monarchie de Juillet, ministre de l’Instruction publique et des Cultes aux débuts de la Deuxième République, avant de perdre en influence dans les années 1860 et d’être élu sénateur inamovible sous la Troisième République.

C’est à son grand-père Lazare, grand admirateur du poète persan Saadi, que Sadi Carnot doit son troisième prénom, qui sera son prénom usuel. Cependant, il est fréquent qu’il soit désigné par tous ses prénoms (le futur chef de l’État signe d’ailleurs « Marie François Sadi Carnot »), ce qui permet de le distinguer de son oncle Sadi Carnot, physicien qui posa notamment les bases de la thermodynamique.

La famille paternelle de Sadi Carnot, initialement composée de petits notables vivant à Épertully (Saône-et-Loire) puis à Nolay (Côte-d'Or), gagne véritablement en importance à partir de la Révolution française, avec Lazare Carnot : surnommé le « Grand Carnot » ou l’« organisateur de la Victoire », celui-ci vote pour l’exécution de Louis XVI, puis appartient au Comité de salut public et préside la Convention nationale sous la Terreur, avant d’exercer la fonction de directeur, d’être deux fois ministre de Napoléon et de mourir en exil sous Louis XVIII.

La représentation graphique suivante présente succinctement les principaux membres de la famille Carnot aux XVIIIe-XXe siècles :

 

Claude Carnot (1719-1797), notaire royal

Joseph Carnot (1752-1835), jurisconsulte

Lazare Carnot (1753-1823), physicien, mathématicien, général et homme politique

Sadi Carnot (1796-1832), physicien et ingénieur

Hippolyte Carnot (1801-1888), homme politique

Sadi Carnot (1837-1894), homme politique + Cécile Carnot (née Dupont-White, 1841-1898)

Claire Carnot (1864-1920) + Paul Cunisset-Carnot (1849-1919)

Sadi Carnot (1865-1948), colonel et écrivain

Ernest Carnot (1866-1955), industriel et homme politique + Marguerite Carnot (née Chiris) (1874-1962), présidente de l'Association des dames françaises

François Carnot (1872-1960), ingénieur et homme politique

Adolphe Carnot (1839-1920), chimiste, géologue et homme politique

Paul Carnot (1869-1957), médecin

Jean Carnot (1881-1969), homme politique

Claude Marie Carnot (1755-1836), général et homme politique

 

Du fait de cette parenté et de la profession de Sadi Carnot, la consécration d’une « république des ingénieurs » — à l’instar de la fameuse république des professeurs — est évoquée par Robert Germinet et Patrick Harismendy avec son élection à la présidence du pays. L'un de ses biographes écrit qu’« en élevant M. Sadi Carnot aux fonctions présidentielles, [la République] a consacré le triomphe d’un personnage nouveau, fils de la Révolution et de la science moderne : l’Ingénieur, véritable roi du siècle finissant ».

De son côté originaire de la Charente et de la Haute-Vienne, la famille maternelle de Sadi Carnot possède une demeure à Limoges, où naît le futur président. Sa mère, Claire, est la fille de Marie-Thérèse Nieaud (1781-1866) — dont le père est un riche négociant et un révolutionnaire, maire de Limoges de 1790 à 1791 — et du colonel François Dupont-Savignat (1769-1845), inspecteur général des haras et frère du général Pierre Dupont de l'Étang. La famille possède une propriété (appelée « château de Savignac ») à Grenord, hameau de la commune charentaise de Chabanais.

Sadi Carnot a un frère cadet, Adolphe Carnot, chimiste et géologue, également engagé en politique (il sera à l’origine de l’Alliance démocratique, l’un des principaux partis centristes puis de droite sous la Troisième République).

 

Formation et carrière

 

 
Sadi Carnot en tenue de polytechnicien à la fin des années 1850.
 

Baptisé en l'église de Grenord, Sadi Carnot grandit au domicile de ses parents, situé rue du Cirque à Paris. Pendant ses vacances scolaires, il se rend au château de Savignac de ses grands-parents maternels et voyage en province ainsi qu’à l’étranger, un privilège pour l’époque.

Avec son frère, il est élevé dans un milieu républicain et patriote, où son grand-père Lazare est présenté comme un modèle à suivre, tant sur le plan scientifique que politique. De leur père, les deux enfants reçoivent une éducation centrée sur la littérature et la philosophie des xviie et xviiie siècles, tandis qu’un précepteur est chargé de leur dispenser des cours de latin, grec ancien et italien.

À partir de la sixième, Sadi Carnot est scolarisé au prestigieux lycée impérial Bonaparte (futur lycée Condorcet), où il opte pour la filière littéraire, qui est alors la plus prisée de la bourgeoisie parisienne. Plusieurs fois récompensé au concours général, particulièrement doué en grec, il obtient un baccalauréat ès lettres en 1854, puis l’année suivante, grâce notamment à des cours particuliers, un baccalauréat ès sciences.

Considéré avec méfiance par les autorités du Second Empire, Hippolyte Carnot craint de voir ses biens confisqués par le pouvoir. Pour éviter que la famille ne tombe soudainement dans la misère, il fait apprendre des métiers manuels à ses enfants, en parallèle de leur scolarité : celui de menuisier à Sadi, celui de serrurier à Adolphe.

Dans un premier temps, Sadi Carnot envisage des études supérieures en droit. Son choix s’étant finalement porté sur l'École polytechnique, il passe une année à travailler les matières scientifiques, dans lesquelles il n’excelle pas, sauf en mathématiques. À l’issue des épreuves d’admission, qui se tiennent en août 1857, il arrive cinquième sur 592 candidats, dont 120 reçus, arrivant devant tous ses anciens camarades du lycée Bonaparte.

Il intègre ensuite l'École des ponts et chaussées, dont il sort major en 1863.

Après ses études, il devient ingénieur en chef de la Haute-Savoie, où il conçoit et fait construire vers 1874 le système de régulation de la sortie des eaux du lac d'Annecy, communément appelé « les vannes du Thiou » ; prouesse technique et architectural pour l’époque, ces installations sont un moyen de remonter le niveau du lac (2 759 hectares) de 20 cm afin d'assurer aux usines un débit constant toute l'année ; à eux seuls, ces 20 cm permettent d'assurer seize jours de débit à l'étiage (4 m3/s).

 

 
Pont franchissant le Rhône dont Sadi Carnot est le concepteur.
 

Il est également le concepteur du pont qui porte son nom et franchit le Rhône entre les départements de l'Ain et de la Haute-Savoie.

 

Vie privée et familiale

 

 
Portrait de Cécile Carnot publié dans Munsey's Magazine en 1895 (d’après une photographie de Pierre Petit).
 

En 1863, à Paris, Sadi Carnot épouse Cécile Dupont-White (1841-1898), fille de l'économiste socialiste Charles Brook Dupont-White. De cette union naissent quatre enfants :

Claire (1864-1920), qui se marie à Paul Cunisset ;

Sadi (1865-1948), colonel d'infanterie et écrivain ;

Ernest (1866-1955), époux de Marguerite Chiris, ingénieur des mines, député ;

François (1872-1960), marié à Valentine Chiris, ingénieur des arts et manufacture, député, trois enfants (dont Anne, qui épouse René Giscard d’Estaing, oncle de Valéry Giscard d'Estaing).

Après l’assassinat de son mari, Cécile Carnot refuse la pension que le gouvernement veut lui octroyer.

 

Ascension politique

Débuts

 

Sadi Carnot est élu député de la Côte-d'Or en 1871. À l’Assemblée nationale, il siège sur les bancs du groupe de la Gauche républicaine, dont il est membre du bureau comme secrétaire durant la législature (1871-1876). Dans le journal Le Siècle du 1er mai 1871, il écrit que « la Commune [de Paris] est une insurrection injustifiable contre la souveraineté nationale ».

Il occupe des postes de haut fonctionnaire, notamment au Conseil supérieur des Ponts et Chaussées. Il est ensuite nommé préfet de la Seine-Inférieure.

Réélu député en 1876 à la Chambre des députés, il est signataire du manifeste des 363 en mai 1877. Il est à nouveau réélu lors des élections législatives de 1877, 1881 et 1885.

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Sadi_Carnot_(homme_d%27%C3%89tat)
   
   
   
   
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Armistice du 24 juin 1940

Publié à 07:16 par dessinsagogo55 Tags : center nature centerblog sur merci france article
Armistice du 24 juin 1940

 

 

L'armistice du 24 juin 1940 a été signé par la France et l'Italie fasciste (peu après l'armistice du 22 juin 1940 signé par la France et l'Allemagne nazie). Il met fin aux opérations de guerre déclenchées le 10 juin 1940 par Mussolini.

 

Au 10 juin 1940, date de la déclaration de guerre de l'Italie, la France est pratiquement vaincue.

Malgré une situation générale désastreuse, l'assaut des troupes italiennes sur les Alpes a pu être contenu par l'Armée des Alpes commandée par le général Olry.

L'armistice du 24 juin 1940 a été signé à la villa Incisa, à Olgiata (it) près de Rome. La France était représentée par le général Charles Huntziger et le royaume d'Italie (sous régime fasciste) par le maréchal Pietro Badoglio et le comte Galeazzo Ciano (ministre des Affaires étrangères). Le Duce Benito Mussolini n’était pas présent.

 

La mise en application de l'armistice franco-allemand était conditionnée (selon l'article 23 de cette convention d'armistice) par la signature de l'armistice franco-italien. Les deux armistices entrèrent en application 6 heures après la signature de l'armistice de la villa Incisa, soit le 25 juin 1940 à h 35

 

L'armistice du 24 juin 1940 induit la délimitation de « lignes d'armistice » négociées sur le terrain par les militaires français et italiens dans la journée du 25 juin 1940. « Lignes d'armistice » qui créent quelques zones frontalières d'occupation séparées, dont Menton, mais globalement désignées par l'expression zone d'occupation italienne en France. En effet, Hitler a rencontré Mussolini le 18 juin à Munich pour le convaincre de s'en tenir à ses vues : le Duce voulait s'emparer de la flotte et de l'aviation française, occuper la France jusqu'au Rhône, annexer Nice, la Savoie, la Corse, la Tunisie, la Côte française des Somalis, les villes d'Alger, d'Oran et de Casablanca, ce qui n'entrait pas dans les plans de Hitler qui considérait ces prétentions démesurées et de nature à compromettre la signature de l'armistice. Les Français émettent des protestations sur les conditions d'armistice concernant l'Italie, la France n'ayant pas été vaincue par l'Italie de Mussolini dans cette partie du conflit.

 

Ces zones frontalières occupées ne cumulent que 800 km et 28 000 habitants. Et ne concernent que quatre départements français ainsi partiellement occupés : Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence depuis 1970), Hautes-Alpes, Savoie

 

En outre, de la frontière franco-suisse au nord à la Méditerranée au sud, une zone « démilitarisée » est établie en territoire français sur une largeur de 50 km à vol d’oiseau à partir soit des « lignes d'armistice » ayant créé ces zones frontalières d'occupation italienne, soit — le cas échéant — de la frontière franco-italienne là où les Italiens n'ont rien conquis par les armes.

 

Le département de la Corse (scindé en deux départements en 1976) ne fut ni occupé ni démilitarisé.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Armistice_du_24_juin_1940

 
     
     
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Elections régionales et départementales 2021

Publié à 00:49 par dessinsagogo55 Tags : merci centerblog sur
Elections régionales et départementales 2021

 

 

 

 
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Armistice de 1940

Publié à 14:22 par dessinsagogo55 Tags : place sur france png pouvoir center centerblog merci fond
Armistice de 1940

 

 
Le 21 juin 1940, Hitler (la main au côté), accompagné de hauts dignitaires nazis et d'officiers généraux, regardant la statue du maréchal Foch avant d’entrer dans le wagon (garé à droite) pour le début des négociations de l'armistice, signé le lendemain en son absence.
 
 
 

L'armistice du 22 juin 1940, cette fois-ci demandé par la France à l'Allemagne après la bataille de France, est signé par la volonté de Hitler dans cette même voiture historique que l'on place exactement au même endroit qu'en 1918, montrant ainsi l’esprit de revanche de Hitler envers la France : selon lui, elle avait humilié l'Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale. Hitler se venge ainsi du diktat de Versailles.

 

 
Signature de l'armistice le 22 juin 1940. Sur le côté gauche de la table, le général Keitel ; sur le côté droit de la table, la délégation française avec le général Huntziger (en uniforme clair, saisissant un document) entouré du général d'aviation Bergeret (au fond) et du vice-amiral Le Luc (de profil au premier plan).

 

 

Pour ce faire, le 20 juin, l'organisation Todt casse une partie du bâtiment qui abritait le wagon pour pouvoir déplacer la voiture et la replacer sur la clairière à une centaine de mètres de là, débarrassée de ses drapeaux alliés. Le monument où figure l'aigle allemand foudroyé est recouvert du drapeau nazi. Le 21 juin 1940, Hitler, plusieurs hauts dignitaires allemands et l'interprète Schmidt montent dans la voiture pour le premier jour des négociations d'armistice, Hitler n'assistant qu'à la lecture du préambule. L'armistice est signé le lendemain 22 juin à 18 h 52 par le général Keitel pour l'Allemagne et le général Huntziger, chef de la délégation française

 

Sur ordre de Hitler, le site de la clairière de Rethondes est arasé, les monuments démontés et la zone labourée et cultivée.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Wagon_de_l%27Armistice#Armistice_de_1940

 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/22_juin

 
     
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    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
     
     
   
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Paris sex-appeal

Publié à 20:42 par dessinsagogo55 Tags : center nuit centerblog sur merci vie monde photo femme femmes
Paris sex-appeal

Paris sex-appeal est un magazine français à caractère érotique lancé en 1933 et disparu en 1951.

 

Le premier numéro semble remonter à juin 1933. L'adresse parisienne de la rédaction est au 47 avenue Philippe-Auguste. Il s'agit d'un magazine mensuel qui se présente avec une couverture en couleurs figurant un portrait de femme à chaque fois différente, vraisemblablement une photo de mannequin retouchée.

 

Notons qu'à partir de mai 1932, Marie Dubas faisait fureur dans une revue à spectacle « futuriste » intitulée Sex-Appeal Paris 32 au Casino de Paris et signée Henri Varna avec des décors de Paul Colin

 

Le sous-titre est un temps « le magazine le plus parisien ». De fait, coquin et léger, il joue sur le « stéréotype de la Parisienne » et sur la ville de Paris réputée pour ses « quartiers chauds », afin de capter un public masculin. L'intérieur n'est nullement à caractère pornographique, mais présente en revanche une succession de publicités vantant des publications, des photographies, des films et des lieux renvoyant sans ambiguïté au monde de la nuit et de certains plaisirs. On trouve aussi des textes de fiction signés souvent sous pseudonymes, et illustrés de photographies et de dessins, où des femmes apparaissent plus ou moins dénudées.

 

Ce magazine ne fut pas interdit, il était disponible en kiosque comme l'atteste son dépôt légal et fut diffusé par les NMPP.

 

Suspendu pendant la guerre, il reparaît en 1950 pour cesser l'année suivante.

 

Parmi les écrivains et illustrateurs annoncés sous leurs véritables identités dans la page de sommaire, on compte Paul Dufau, Henri Falk, Maurice de Lambert, Pit, Paul Reboux, André Salmon, André Warnod et pas mal de photographies de Pierre Boucher ou d'agences comme Schostal.

 

Le magazine Mon Paris, son visage sa vie ardente qui paraît à partir de novembre 1935 présente la même adresse et des collaborateurs communs ; des publicités pour Paris sex-appeal y figurent.

 

Cette adresse est celle des éditions et de l'imprimerie Henri François, gérant-administrateur, qui possédait des machines héliogravures. Il éditait beaucoup de brochures techniques, des affiches et des magazines d'aviation...

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paris_sex-appeal

 
     
     
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Fête de la musique : Choix du 21 juin

Fête de la musique : Choix du 21 juin

 

 

La date du 21 juin a été choisie parce qu'elle coïncide le plus souvent avec le solstice d'été (donc un des jours les plus longs de l'année, ou la nuit la plus courte pour ceux qui festoient jusqu'à l'aube). La coïncidence avec l'été symbolise le sacre de la nature à travers cette journée festive, à l'image des fêtes païennes dédiées à la nature ou aux moissons durant l'Antiquité (dont les fêtes de la Saint-Jean, des fêtes populaires où un grand feu était allumé toute la nuit le soir du 24 juin, date traditionnelle de fin des plus longs jours de l'année, et qui ont existé en France jusque dans les années 1990, où la plupart des feux ont été interdits pour des raisons de sécurité et souvent aussi à cause de la législation destinée à éviter les incendies dans des zones soumises à des restrictions d'eau ou de protection de l'environnement).

 

 

Des fêtes similaires existaient également dans les pays nordiques à cette période de l'année où le soleil ne se couche jamais (par exemple, à Saint-Pétersbourg, les nuits blanches où on célèbre les arts sous toutes leurs formes). Cette idée a été reprise en France plus tard avec la Nuit Blanche, fêtée lors du premier week-end d'octobre, peu après l'équinoxe, moment où la nuit devient plus longue que le jour.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_de_la_musique#Choix_du_21_juin

     
Notes et références                                                    
    
    Fête de la musique 2021
    Fête de la musique : Création  
    Fête de la musique : Choix du 21 juin  
   
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Fête de la musique : Création

Publié à 16:22 par dessinsagogo55 Tags : center pouvoir centerblog gratuit sur merci france place monde musique création
Fête de la musique : Création

Création

 
Un rassemblement lors de la Fête de la Musique à Strasbourg
 

Elle est d'abord imaginée en 1976 par le musicien américain Joel Cohen qui travaillait alors pour France Musique. Cohen proposait pour cette chaîne des « Saturnales de la musique » pour le 21 juin et le 21 décembre lors des deux solstices. Il voulait que les groupes de musiques jouent le 21 juin au soir, jour de l'été boréal. Le projet de Cohen a été réalisé le 21 juin 1976 dans l'Ouest parisien et à Toulouse. Dans un reportage consacré à l'origine de la Fête, diffusé par la télévision suisse romande, le 21 juin 2015, Jack Lang a remercié Joel Cohen pour son idée.

 

Le 10 juin 1981, André Henry, nommé dans le nouveau ministère du Temps libre, organise la « Fête de la Musique et de la Jeunesse » pour célébrer l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir et le discours du 10 juin 1936 de Léo Lagrange sur les loisirs. Ce concert gratuit réunissant environ 100 000 personnes place de la République avec Jacques Higelin et Téléphone inspire Jack Lang pour créer une fête musicale populaire, la « Fête de la musique ». Jack Lang, alors ministre de la culture et Maurice Fleuret, directeur de la musique et de la danse du ministère, également influencés par Cohen, donnent ainsi l'impulsion décisive à l'événement et la première fête nationale est célébrée le 21 juin 1982.

 

En 2011, cette fête s'est complètement internationalisée : en moins de trente ans, elle est reprise dans 110 pays sur les cinq continents (dès 1985 en Europe) et les deux hémisphères, avec plus de 340 villes participantes dans le monde (parmi les dernières en date, la ville de Bogotá depuis 2012).

 

En 2014, le site français recense plus de 120 pays ayant repris cette manifestation musicale.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_de_la_musique#Cr%C3%A9ation

     
Notes et références                                                    
    
    Fête de la musique 2021
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