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Monde : France

Chant du départ

Chant du départ

Paroles de l'hymne de guerre Le chant du départ 

imprimées sans date, c. 1794.

 

 

Le Chant du départ est un chant révolutionnaire, écrit en 1794 par Étienne Nicolas Méhul pour la musique et Marie-Joseph Chénier pour les paroles. Cet hymne est exécuté pour la première fois le 26 juin 1794 après la bataille de Fleurus afin de célébrer la victoire des armées de la République. Le Comité de salut public demande son exécution le 14 juillet 1794 pour l'anniversaire de la prise de la Bastille. Il est ensuite utilisé pendant la Première Guerre mondiale pour exalter les soldats partant au front

 

Histoire

 

 
Titre de l'œuvre (La Victoire en chantant) en bas relief sur le socle du monument de bronze et pierre.
 

Origine

 

Ce chant dont le titre original était « Hymne de la liberté » fut appelé le « frère de La Marseillaise » par les soldats républicains. Il est composé par Marie-Joseph Chénier (pour le texte) et Méhul (pour la musique) pour la fête du 14 juillet 1794, il est ensuite présenté par Méhul à Robespierre, sans mentionner Chénier, dont le frère André était déjà dans les prisons révolutionnaires. Robespierre le qualifie alors de « poésie grandiose et républicaine qui dépasse tout ce qu'a fait ce girondin de Chénier » et en fit changer le titre. Le chant est tout d'abord exécuté par l'orchestre et les chœurs de l'Institut national de musique le 14 juillet 1794. Il est immédiatement imprimé à près de 18 000 exemplaires et distribué aux 14 armées de la République.

 

Après la Révolution

 

Le chant a survécu à la Révolution : Napoléon, qui le préférait à La Marseillaise l'érige en hymne national en 1804.

Symbole de la volonté de défendre la patrie durant les deux guerres mondiales, il est toujours chanté par l'armée française.

En 1974, Valéry Giscard d'Estaing en fait son chant de campagne pour l'élection présidentielle ; élu président de la République, il l'a souvent fait jouer au cours de cérémonies officielles, avec La Marseillaise.

 

Utilisation populaire

 

Le carillon de la place Ducale de Charleville-Mézières sonne les heures, quarts d'heures et demi-heures sur les mesures du refrain du Chant du départ de façon que l'intégralité d'un couplet + refrain soit jouée en 60 minutes. De même pour le carillon de la mairie de Givet, ville natale du compositeur située à une cinquantaine de kilomètres de Charleville.

Ce chant est utilisée dans le roman La Guerre des boutons, ainsi que dans le film d'Yves Robert qu'il a inspiré, lors des victoires remportées par les troupes de Lebrac.

Ce chant est utilisé pendant les meetings de la campagne électorale de  Valéry Giscard d'Estaing en 1974. On peut l'entendre dans le documentaire de Raymond Depardon sur cette campagne électorale : 1974, une partie de campagne.

Ce chant est repris dans le générique du film La Victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud (1976), renommé Noirs et blancs en couleur.

L'air du refrain est aussi utilisé comme sample au début de la chanson I'm Not Scared des Pet Shop Boys (album Introspective).

 

Paroles

 

L'hymne est un tableau musical composé de sept strophes entrecoupées d'un refrain. Chacune de ces strophes est chantée par une personne (ou un groupe de personnes) à laquelle répond au refrain un groupe de soldats (« Chant des guerriers »).

Par exemple, dans le premier couplet, qui est le plus connu, il s'agit d'un député qui s'adresse à des soldats pour les encourager à se battre pour la République.

Dans le second couplet, il s'agit d'une mère de famille qui donne son fils à la patrie.

Dans le quatrième couplet, il s'agit d'un enfant qui évoque Joseph Bara et Joseph Agricol Viala, deux jeunes Français (14 ans et 12 ans) morts pour la République. Alors qu'il était entouré de Vendéens qui lui demandaient de crier « Vive le Roi », Joseph Bara aurait alors refusé et lancé : « Vive la République ! », cri pour lequel il fut exécuté sur-le-champ. Quant à Joseph Viala il mourut frappé par une balle en essayant de couper les cordes d'un ponton de l'ennemi. Ses derniers mots furent : « Je meurs, mais c'est pour la Liberté ! ».

 

 

Le Chant du départ


Premier couplet (Un député du Peuple)

La victoire en chantant nous ouvre la barrière ;
La Liberté guide nos pas.
Et du Nord au Midi la trompette guerrière
A sonné l'heure des combats.
Tremblez ennemis de la France,
Rois ivres de sang et d'orgueil ;
Le Peuple souverain s'avance :
Tyrans descendez au cercueil !

 

Refrain (Chant des guerriers) :


La République nous appelle,
Sachons vaincre ou sachons périr ;
Un Français doit vivre pour elle,
Pour elle un Français doit mourir.

 

Couplet 2 (Une mère de famille)


De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes :
Loin de nous de lâches douleurs !
Nous devons triompher quand vous prenez les armes :
C'est aux rois à verser des pleurs.
Nous vous avons donné la vie,
Guerriers, elle n'est plus à vous ;
Tous vos jours sont à la patrie :
Elle est votre mère avant nous.

 

Refrain
Couplet 3 (Deux vieillards)


Que le fer paternel arme la main des braves ;
Songez à nous au champ de Mars :
Consacrez dans le sang des rois et des esclaves
Le fer béni par vos vieillards ;
Et, rapportant sous la chaumière
Des blessures et des vertus,
Venez fermer notre paupière
Quand les tyrans ne seront plus.

 

Refrain
Couplet 4 (Un enfant)


De Barra, de Viala le sort nous fait envie ;
Ils sont morts, mais ils ont vaincu.
Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie !
Qui meurt pour le peuple a vécu.
Vous êtes vaillants, nous le sommes :
Guidez-nous contre les tyrans ;
Les républicains sont des hommes,
Les esclaves sont des enfants.

 

Refrain
Couplet 5 (Une épouse)


Partez, vaillants époux ; les combats sont vos fêtes ;
Partez, modèles des guerriers.
Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes,
Nos mains tresserons vos lauriers ;
Et, si le temple de mémoire
S'ouvrait à vos mânes vainqueurs,
Nos voix chanteront votre gloire,
Nos flancs porteront vos vengeurs.

 

Refrain
Couplet 6 (Une jeune fille)


Et nous sœurs des héros, nous qui de l'hyménée
Ignorons les aimables nœuds ;
Si pour s'unir un jour à notre destinée
Les citoyens forment des vœux,
Qu'ils reviennent dans nos murailles,
Beaux de gloire et de liberté,
Et que leur sang dans les batailles
Ait coulé pour l'égalité.

 

Refrain
Couplet 7 (Trois guerriers)


Sur le fer devant Dieu, nous jurons à nos pères,
À nos épouses, à nos sœurs,
À nos représentants, à nos fils, à nos mères
D'anéantir les oppresseurs.
En tous lieux, dans la nuit profonde
Plongeant l'infâme royauté,
Les Français donneront au monde
Et la paix et la liberté.

 

Refrain

 

 


Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Chant_du_d%C3%A9part  
     
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Le Casse

Le Casse

 

 

Le Casse est un film franco-italo-américain réalisé par Henri Verneuil, sorti en France en 1971. Il s'agit d'un remake du Cambrioleur (1957), réalisé par Paul Wendkos.

  Synopsis

 

Un soi-disant représentant de commerce prénommé Azad (Jean-Paul Belmondo), décide d'organiser un cambriolage, avec l'aide de ses amis Ralph (Robert Hossein), Renzi (Renato Salvatori) et Hélène (Nicole Calfan), au domicile du richissime Monsieur Tasco (José Luis de Vilallonga), à Athènes. Ils neutralisent le gardien de la villa puis, grâce à leur matériel électronique ultra sophistiqué et de précieuses informations obtenues par Hélène, qui auparavant avait été employée comme décoratrice, parviennent à ouvrir le coffre-fort et à dérober une somptueuse collection d'émeraudes. Abel Zacharia (Omar Sharif), un policier qui passe par hasard devant la villa, en l'absence de Monsieur Tasco, repère la voiture des malfrats garée à proximité puis est alerté par un bruit. Azad sort de la villa et feint une panne de voiture. Le policier ne croit guère à cette version des faits mais laisse partir le cambrioleur. En fait, en partie dégoûté par l'attitude méprisante des époux Tasco à son égard et vis-à-vis de l'argent, Zacharia va vouloir récupérer pour son propre compte la collection d'émeraudes. S'ensuit alors un formidable jeu du chat et de la souris entre le cambrioleur et le policier...

 

 

Fiche technique

 

Titre original : Le Casse

Titre américain : The Burglar

Réalisation : Henri Verneuil

Producteur : Henri Verneuil

Script girl : Lucile Costa

Scénario : Henri Verneuil et Vahé Katcha, d'après le roman The Burglars de David Goodis

Décors : Jacques Saulnier

Dialogues : Henri Verneuil

Superviseur des dialogues (version américaine) : Steve Eckhardt

Musique : Ennio Morricone, dirigé par Bruno Nicolai (éditions musicales Igloo et Marouani)

Chorégraphie : Victor Upshaw

Son : Jean Rieul et Jacques Carrère

Publicité : René Chateau

Coiffure : Alex Archambault

Maquillage : Monique Archambault et Charly Koubesserian

Assistants réalisateur : Marc Grunebaum et Bernard Stora

Directeur de la photographie : Claude Renoir

Directeur de la photographie 2ème équipe : Wladimir Iwanov

Caméraman : Charles-Henri Montel

Photographe de plateau : Vincent Rossell

Montage : Pierre Gillette (pour la version Française); Pierre Gillette et Andrée Werlin (pour la version Américaine)

Régleur de cascades : Rémy Julienne et son équipe

Régleur de bagarres : Claude Carliez

Générique : Les films Michel François

Genre : Film d'action, Film policier

Budget : 15 millions de francs

Directeur de production : Jacques Juranville et Claude Ganz

Société de production : Columbia Films SA (Paris), Vides Cinematografica (Rome) et Les Productions Henri Verneuil

Société de distribution : Columbia Pictures

Pays d'origine : Drapeau de la France France | Drapeau de l'Italie Italie | Drapeau des États-Unis États-Unis

Format : Couleur (Eastmancolor) — 35 mm — 2.35.1 Panavision — son monophonique

Durée montage Français : 120 minutes

Durée montage Américain : 110 minutes

Date de sortie :

Drapeau de la France France : 27 octobre 1971

Drapeau des États-Unis États-Unis : 14 juin 1972

 

Distribution

Jean Paul Belmondo : Azad

 

Omar Sharif : Abel Zacharia

 

Robert Hossein: Ralph

 

Nicole Calfan : Hélène

Dyan Cannon : Lena

Renato Salvatori : Renzi

José Luis de Vilallonga : M. Tasco

Raoul Delfosse : le gardien de la villa Tasco

Myriam Colombi : Isabelle Tasco

Steve Eckhardt : Malloch

Marc Arian : le propriétaire du restaurant

Daniel Vérité : le play-boy

Pamela Stanford : la strip-teaseuse

Alice Arno : la vestiaire de la boîte de nuit

Robert Duranton : le culturiste de la boîte de nuit (scène coupée au montage)

Roger Lumont

 

Box-office

 

Le Casse obtient un important succès commercial, totalisant 4 410 120 entrées en France, dont 1 202 011 entrées à Paris, où il est resté quatre semaines en tête du box-office.

 

À noter

 

La course-poursuite à travers la ville s'est faite avec une Fiat 124 Special T rouge conduite par Jean-Paul Belmondo (doublé en partie par Rémy Julienne) et Omar Sharif (doublé par Rémo Mosconi), qui lui conduisait une Opel Rekord A de couleur noire. On voit à la position du rétroviseur (tantôt en haut, tantôt en bas) et aux dommages tant de la Fiat que de l'Opel, que plusieurs voitures ont été utilisées.

Le film a été tourné en deux versions, française et américaine, avec un montage et une fin légèrement différents ; comme Jean-Paul Belmondo ne maîtrisait pas très bien l'anglais, il a été doublé par un acteur américain. A contrario, les acteurs Nicole Calfan et Omar Sharif ont conservé leurs voix pour la version américaine.

Ce film a longtemps été inédit en vidéo. Seules deux éditions étaient disponibles : une version VHS sortie chez RCA et Columbia et une version DVD sortie dans la collection Belmondo. Le film est depuis disponible en édition collector combo Blu-Ray/DVD.

Belmondo porte le nom de Azad, signifiant "libre" en arménien. Ce nom se retrouvera ultérieurement dans Mayrig et 588 rue Paradis, porté par ....Henri Verneuil dans sa "biographie" romancée...

 
   
   
   
   
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Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Casse_(film,_1971)

 
     
     
     
     
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Mille milliards de dollars

Mille milliards de dollars

Mille milliards de dollars est un film d'Henri Verneuil sorti en 1982.

Il emprunte son titre, ainsi que quelques répliques, à un livre d'économie du même nom, Mille milliards de dollars

 

Résumé détaillé

 

Grand reporter au journal La Tribune, Paul Kerjean reçoit un appel téléphonique d'un informateur anonyme, qui lui donne rendez-vous dans un parking désert. Son interlocuteur l'informe que l'industriel et politicien Jacques Benoît-Lambert aurait reçu des pots-de-vin pour céder une entreprise Electronic de France, à la tête de laquelle il vient d'être nommé, à la multinationale américaine GTI. Après avoir eu confirmation des accusations en approfondissant son enquête, en interrogeant l'épouse trompée de JBL et le détective privé engagé par cette dernière pour suivre ce dernier et sa maîtresse, Laura Weber, Kerjean fait publier son article qui connaît un énorme retentissement et provoque un scandale.

Le lendemain de la publication, Benoît-Lambert est retrouvé mort dans sa voiture, une balle dans la tête. La police conclut au suicide. De retour d'un week-end dans la ville où il a fait ses débuts et s'est marié avec Hélène, dont il vit séparé et avec lequel elle a eu un fils, Kerjean découvre que l'industriel a en fait été assassiné et commence à comprendre qu'il a été manipulé pour détruire la réputation de Benoît-Lambert et faire croire qu'il a mis fin à ses jours.

Déterminé à découvrir la vérité, Kerjean continue son enquête, demandant entre autres l'aide de Laura Weber. Il apprend que JBL n'avait aucune intention de vendre l'entreprise Electronic de France à GTI et constituait un dossier prouvant le passé de la multinationale américaine, qui a vendu des armes à l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais une organisation secrète en cheville avec GTI, ayant eu vent du plan de Benoît-Lambert, a décidé de régler le problème. Alors qu'il s'enfonce de plus en plus dans son enquête, le journaliste voit sa vie et celle de ses proches menacées. Après que son fils a échappé à une chute mortelle, Kerjean demande à Hélène de partir avec l'enfant en province pour leur protection.

De retour chez lui, Kerjean retrouve l'informateur, Hankins, qui travaille pour l'organisation, qui le braque avec une arme. Venu récupérer le dossier incriminant que le journaliste a obtenu auprès d'Holstein, un ancien cadre de la branche autrichienne de GTI, il s'apprête à l'éliminer en faisant passer sa mort pour un suicide. Kerjean, qui avait caché un pistolet, s'en empare et abat Hankins de plusieurs balles, le tuant sur le coup. Le journaliste décide de se planquer dans un hôtel près de la ville de ses débuts pour y écrire son article intitulé « Mille milliards de dollars ». Hélène le retrouve et décide de l'aider à l'écriture.

Kerjean appelle la rédaction de la Tribune pour lui proposer de le publier. Mais comprenant que l'organisation a fait disparaître le corps d'Holstein et veut le faire discréditer en laissant la fausse lettre de suicide chez lui, le reporter se voit opposer un refus et commence à douter quand Hélène trouve la solution en le faisant publier dans le quotidien local où il travaillait et avec le directeur duquel il est resté en contact, le bienveillant Guérande. Le journal est alors tiré à plusieurs milliers d'exemplaires et uniquement consacré au sujet de Kerjean, grâce au soutien de Guérande mais aussi d'Hélène, avec laquelle il renoue.

 

 

Fiche technique

 

Titre français : Mille milliards de dollars

Réalisation : Henri Verneuil

Scénario : Henri Verneuil, d'après Gare à l'intoxe ! de Lawrence Meyer

Musique : Philippe Sarde

Décors : Jacques Saulnier

Costumes : Jacqueline Moreau

Photographie : Jean-Louis Picavet

Son : Serge Deraison

Montage : Pierre Gillette

Production : Henri Verneuil

Direction de production : Jacques Juranville

Sociétés de production : Films A2, SFP Cinéma et V. Films

Société de distribution : AMLF

Pays d’origine : Drapeau de la France France

Langue originale : français

Format : couleur — 35 mm — 1,66:1 — son monophonique

Genre : drame, thriller

Durée : 130 minutes

Dates de sortie : France : 10 février 1982

Classification CNC : tous publics (visa d'exploitation no 53218 délivré le 27 janvier 1982)

 

Distribution

 

Patrick Dewaere: Paul Kerjean

Caroline Cellier : Hélène Kerjean

Charles Denner : Walter, le détective privé

Robert Party : Jacques Benoît-Lambert, dit "JBL"

 Jeanne MoreauMme Benoît-Lambert

Anny Duperey : Laura Weber, la maîtresse de JBL

Mel Ferrer : Cornelius "Nell" Abel Woeagen, président de GTI

Jacques François : Fred Great

Michel Auclair : Michel Saint-Claude, directeur de GTI-Europe

Jean-Laurent Cochet : Serge Hartmann, directeur de "La Tribune"

André Falcon : Pierre Bayen, rédacteur en chef

Edith Scob : Mme Bronsky

Jean-Pierre Kalfon : Stan Hankins, l'informateur

Fernand Ledoux : M. Guérande

Marc Eyraud : Sylvestre

Rachid Ferrache : Éric Bronsky

Jean Mercure : Joachim Holstein, directeur de GTI-Autriche

Jacques Maury : Jack Sleiter, un directeur de GTI

Jean Claudio : Vittorio Orta, directeur de GTI-Italie

Claude Vernier : Dr Gerhart Kramer

Hans Verner : Kurt Van Schroeder

Edmond Bernard : Ralph Van Lubeck

Jacqueline Doyen : Arlène Robert

Claude Marcault : la secrétaire de Kerjean

François Viaur : l'employé de l'hôtel

Jacques David : le commissaire de police

Pierre Londiche

Roger Comte

Marie-Pierre Casey

Yvonne Dany

 

Commentaires

 

Comme dans son précédent film I... comme Icare, Henri Verneuil raconte l'histoire d'un homme que son métier met aux prises avec une affaire qui le dépasse. Ici, le ressort n'est pas politique, mais économique : le journaliste Paul Kerjean, travaillant pour le quotidien La Tribune, démêle les mailles d'un imbroglio dans lequel GTI, une multinationale américaine, cherche à prendre le contrôle d'une société d'électronique française pour distribuer ses produits à un pays tiers (on ne saura jamais lequel) avec lequel les firmes américaines n'ont pas le droit de traiter. L'enquête de Kerjean l'amènera jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et des révélations peu flatteuses sur le passé de GTI.

Henri Verneuil dénonce avant tout les dangers de la mondialisation, propice à l'apparition de sociétés aussi tentaculaires qu'inhumaines, dans lesquelles chacun n'est qu'un pion jetable à volonté, obligé de faire sans cesse du profit pour espérer survivre, au gré — et malgré — des gouvernements qui se succèdent ici et là.

À ce titre, les paroles du président de GTI, qui désire voir graver sur sa tombe le cours de l'action GTI le jour de sa mort, trouvent leur écho dans l'inquiétude du journaliste qui constate avec fascination que les 30 premières entreprises mondiales font, à elles seules, le chiffre d'affaires annuel colossal de mille milliards de dollars...

 

Sortie et accueil

 

Le film est parvenu à totaliser près de 1,2 million d'entrées à sa sortie. Bien que le film soit parvenu à faire un score honorable, le score du film en salles est ressenti comme un semi-échec par rapport aux attentes de l'acteur, dont c'est le dernier film à sortir de son vivant.

 

  Autour du film

 

Long métrage succédant à Un mauvais fils de Claude Sautet pour Patrick Dewaere, ce film marque le retour de l'acteur en vedette après un événement ayant bouleversé sa carrière professionnelle : pour s'être violemment emporté contre Patrice de Nussac, journaliste au Journal du dimanche, qui lui avait promis de ne pas dévoiler son prochain mariage avec Élisabeth Chalier, la mère de sa seconde fille, Dewaere subit durant de longs mois un véritable boycott de la part de la presse et des médias. Même les producteurs hésitent désormais à l'employer. Il n'est plus interviewé et, fait sans précédent en France, son nom est supprimé du générique de ses films dans plusieurs journaux, voire remplacé par des initiales employées dans une ambiguïté à connotation péjorative : « P.D. ». Henri Verneuil parvient à l'imposer mais on sent toujours quelques réticences des médias lors de la promotion du film. Ainsi, le 21 août 1981 dans le Journal de 13 heures de TF1, Yves Mourousi ne le laisse s'exprimer que quelques secondes sur une interview de plus de neuf minutes avec une partie de l'équipe du film, bien qu'il ait le premier rôle. Il parvient toutefois à préciser avec ironie, au sujet du personnage qu'il interprète et qui est lui-même un journaliste : « Je suis accusé, à tort, d'un très grand scandale », référence au boycott médiatique dont l'acteur a fait l'objet

 

La dernière partie du film évoque l'histoire d'une multinationale américaine durant la Seconde Guerre mondiale.

On pense notamment à la firme ITT, très critiquée par l'extrême gauche au milieu des années 1970 pour sa contribution au renversement du gouvernement chilien Allende et à l'effort d'armement américain dans la guerre du Viêt Nam.

La visite à "GTI" au début du film décrit assez bien l'ambiance dans les filiales européennes.

Certains ont aussi songé à la firme IBM, mais celle-ci avait perdu tout contrôle sur sa filiale allemande Dehomag dès le milieu des années 1930, étant donné la politique de nationalisation hitlérienne.

Cependant Edwin Black dans son livre IBM et l'Holocauste indique que les liens entre IBM et Dehomag restaient étroits et se faisaient sous le radar des Alliés, mais en partenariat fort avec le régime nazi.

Il se peut également que derrière l’acronyme GTI se cache la société texane GSI (Geophysical Service, Inc.), active pendant la guerre dans le secteur des détecteurs de sous-marins et dont au moins un employé a espionné pour le compte de l’Allemagne nazie. GSi deviendra Texas Instruments en 1951.

 

Citation

 

De Kerjean à Holstein : « Voyez-vous, de très grandes choses ont souvent été réalisées parce que deux hommes, face à face, se sont regardés et ont su saisir cette seconde indéfinissable qui est la confiance, sans raison et sans logique.

 

 

 

 
   
   
   
   

 

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Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mille_milliards_de_dollars

 
  https://youtu.be/eSaPrEx63ks  
     
     
     
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Charles Humbert (homme politique)

Publié à 16:30 par dessinsagogo55 Tags : fille mort homme argent france merci sur centerblog annonce sport livre
Charles Humbert (homme politique)

 

 

Charles Humbert, né le 28 mai 1866 à Loison (Meuse) et mort le 1er novembre 1927 à Paris, est un homme politique français.

 

Fils naturel d'une domestique, Marie Clémentine Duchet née à Loison (55) en 1846, il est déclaré à l'état-civil sous le nom de sa mère : Duchet. Puis celle-ci épouse le 13 octobre 1868 Casimir Humbert, né à Fresnes-au-Mont (55), gendarme, (1843-1869) qui meurt l'année suivante à Paris. Son acte de naissance comporte, en marge, la mention (rédigée en 1884) de sa reconnaissance et légitimation par le mariage survenu en 1868.

 

Militaire de carrière, percepteur, journaliste, il est titulaire de la Légion d'honneur et député de la Meuse du 6 mai 1906 au 30 janvier 1908. Sénateur de la IIIe République de 19 janvier 1908 au 10 janvier 1920, il est vice-président de la commission sénatoriale des armées très actif pendant la Première Guerre mondiale. Il a écrit plusieurs ouvrages traitant de thèmes militaires y dénonçant le manque de moyens ainsi qu'un ouvrage sur les colonies françaises. Un hymne de guerre "des canons, des munitions" lui est dédié

 

Après avoir quitté l'armée en 1902, Charles Humbert est entré au Matin comme journaliste en 1904. Le Matin est la propriété de M. Buneau-Varilla, homme influent et ami de Raymond Poincaré. Humbert rompt avec Buneau-Varilla en 1906. Il collabore au Journal en 1907 et en devient le directeur politique en 1911. En 1913 Charles Humbert sert d'intermédiaire auprès de la famille Letellier pour l'achat du Journal pour 2 millions de francs. L'opération est reportée et le Journal périclite. En mai 1915, l'annonce de la mise en vente du Journal est faite et Humbert y mène sa campagne "des canons, des munitions". Les difficultés du Journal contraignent Humbert à chercher des investisseurs; il trouve Guillaume Desouches et Pierre Lenoir. L'achat du quotidien se fait et Charles Humbert garde la direction politique du Journal. Malheureusement il s'avère que Lenoir est un prête-nom masquant des investissements allemands. Humbert doit rembourser leurs avances et cherche un nouvel investisseur. Il prévient Poincaré de ses problèmes. C'est à ce moment qu'intervient Bolo Pacha qui verse les fonds nécessaires, qui s'avèreront d'origine douteuse également.

 

Son testament politique est Chacun son tour (1925), livre relatant ses déboires avec Raymond Poincaré notamment et racontant sa version de l'affaire Le Journal (Bolo Pacha et Pierre Lenoir). En effet, le 18 février 1918, Charles Humbert est arrêté dans son château de Mesnil-Guillaume, près de Lisieux pour intelligence avec l'ennemi. Il aurait racheté Le Journal avec de l'argent allemand. Il sera acquitté, les coaccusés seront condamnés à mort et exécutés.

 

En garnison à Dieppe, comme sous-lieutenant au 119e régiment d'infanterie, il épousa en 1892 l'écrivaine anglaise Mabel Wells Annie Rooke (petite-fille de l'éditeur de journaux anglais Joseph Drew). Il eut un garçon, Charles William et une fille Agnès Humbert qui épouse en 1916 le peintre Georges Sabbagh et qui est la mère du journaliste Pierre Sabbagh. Elle s'illustrera pendant la seconde guerre mondiale dans la Résistance en créant le premier réseau de résistant dans la France occupée, le réseau du Musée de l'Homme. Divorcé, il épouse en secondes noces en 1908 Marie Levylier (née Nathan, 1872-1920), d'une famille juive de Nancy; la fille de cette dernière, Jeanne épousera Léon Blum.

 

Les précieuses découvertes archéologiques faites à Senon par les Allemands en 1914-1918 emportées en Allemagne seront rapatriées en France grâce à son intervention

 

Charles Humbert est inhumé à Paris dans le cimetière des Batignolles (24e division).

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Humbert_(homme_politique)

 

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Le Journal

Publié à 16:12 par dessinsagogo55 Tags : homme merci sur prix mort centerblog paris presse center france sport
Le Journal

 

Le Journal était un quotidien français qui parut entre 1892 et 1944 dont le siège se trouvait au 100 rue de Richelieu dans le 2e arrondissement de Paris. Dans ses premières années (jusqu'en 1911), c'est un journal littéraire de tendance républicaine. C'est l'un des quatre plus grands quotidiens français d’avant-guerre, avec Le Petit ParisienLe Matin, et Le Petit Journal. Son orientation nationaliste se renforce ensuite au fil des années, amenant à sa disparition avec la fin du régime de Vichy en 1944.

 

Historique

Journal littéraire (1892-1911)

 

Le Journal est lancé le 18 septembre 1892 par le journaliste Fernand Xau, ancien imprésario de Buffalo Bill lors de la tournée française du Buffalo Bill's Wild West Show. Son projet est de créer un « journal littéraire d’un sou » (5 centimes) destiné aux petits commerçants, aux instituteurs, aux ouvriers et aux employés.

 

 
Affiche par E. Charle Lucas
 

Rapidement, Xau s'entoure de grandes signatures comme Octave Mirbeau, Maurice Barrès, Émile Zola, Léon Daudet, Jules Renard, Raoul Ponchon, Alphonse Allais et Georges Courteline ; le radical Clemenceau y écrit également de 1895 à 1897. Il installe la rédaction au 100, rue de Richelieu, dans le IIe arrondissement de Paris, puis lance en 1893 un supplément hebdomadaire illustré, Le Journal pour tous. De sensibilité républicaine, Le Journal connaît un bon succès, avec un tirage de 450 000 exemplaires à la fin du xixe siècle. Fernand Xau rachète alors la revue littéraire Gil Blas qui a notamment publié Maupassant, Musset et George Sand.

 

Le chroniqueur sportif à partir de 1892 est Rodolphe Darzens.

 

En 1893, Xau lance un supplément illustré, Le Journal pour tous, qui est suspendu en 1906

 

Eugène Letellier, entrepreneur en travaux publics d’origine belge, devient commanditaire, dès 1900, avec son frère Léon, administrateur, du Journal. Après la mort de Xau en 1899, Le Journal est dirigé par Henri Letellier, avec José-Maria de Heredia au poste de directeur littéraire.

 

Ligne politique conservatrice (1911-1925)

 

Son contenu éditorial change en 1911, date à laquelle le sénateur de la Meuse Charles Humbert est nommé directeur politique du quotidien. Il lui imprime alors une ligne politique conservatrice et nationaliste. Le public suit : le tirage du Journal atteint le million d’exemplaires, ce qui lui permet de contrebalancer le poids de son grand rival, Le Matin. À la veille de la guerre de 1914-1918, c'est l'un des quatre plus grands quotidiens français, avec Le Petit ParisienLe Matin, et Le Petit Journal.

 

Après la Première Guerre mondiale, ils sont rejoints par L'Écho de Paris pour former le Consortium des cinq grands quotidiens nationaux organisé par l'Agence Havas afin d'éviter l'irruption de concurrents qui seraient tentés de diffuser à un prix plus bas. L'Agence Havas veille à répartir entre eux l'essentiel de la publicité.

 

L'orientation conservatrice du Journal a été renforcée par l'arrivée à la direction politique de François-Ignace Mouthon, journaliste catholique et antisémite. Puis un scandale ébranle la réputation du quotidien : l'un de ses actionnaires, Pierre Lenoir, est convaincu d'espionnage et fusillé le 24 octobre 1919. Son tirage diminue alors de moitié.

 

En dépit d'une nouvelle formule, qui privilégie les grands reportages et les enquêtes, Le Journal ne parvient pas à renouer avec le succès. Le titre sera finalement vendu en janvier 1925 à un groupe d'investisseurs formé par le directeur du casino de Deauville, l’agence Havas et la Banque de Paris et des Pays-Bas.

 

Vers le fascisme (1925-1944)

 

Une nouvelle équipe prend progressivement la direction de la rédaction et, en 1929, Le Journal rachète le quotidien L’Écho des sports. En complément des feuilletons, comme ceux de Maurice Leblanc et de Gaston Leroux, ses pages publient des textes d'écrivains célèbres, comme Blaise Cendrars ou Colette, qui y tient une rubrique hebdomadaire jusqu’en 1938. Géo London, grand reporter, est, durant cette période, le chroniqueur judiciaire.

 

La ligne politique du journal reste ancrée à droite. Dans les années 1930, il s'affirme anticommuniste et préconise une alliance avec l’Italie fasciste. En mai 1937, il publie une interview d'Adolf Hitler, réalisée par Abel Bonnard, et s’enthousiasme pour le régime nazi. Quand éclate la Seconde guerre mondialeLe Journal s'exile d'abord à Limoges, puis à Marseille, et enfin à Lyon. Il est suspendu en 1944 avant de cesser définitivement sa parution la même année. Il est supprimé, ainsi que tous les autres journaux ayant légalement continué à paraître sous l'Occupation, excepté Le Figaro. Une partie de ses archives sont alors attribuées au quotidien L’Aurore.

 

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Journal

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Eurovision 2021 : B. Pravi se dit "émue, fière et ravie"

Publié à 16:33 par dessinsagogo55 Tags : nuit amour place france moi merci sur musique article center image centerblog favoris
Eurovision 2021 : B. Pravi se dit "émue, fière et ravie"
 
Eurovision 2021 : Barbara Pravi se dit "émue, fière et ravie" après sa 2e placeCrédit Image : Sander Koning / ANP / AFP | Crédit Média : Laurent Marsick / RTL | Durée : 01:05 | Date : 23/05/2021
Laurent Marsick 

L'Italie et la France, qui n'a plus gagné depuis 1977, étaient les deux grands favoris des bookmakers, suivies par Malte. Mais ce sont les Italiens qui l'ont emporté au final à l'issue d'un suspense terrible. Souvent comparée à Edith Piaf, Barbara Pravi, 28 ans était l'espoir de la France. Elle termine deuxième avec son titre Voilà qui a conquis les différents pays. L'artiste s'est confiée à RTL sur son émotion cette nuit après les résultats. 

 

"Je suis hyper fière, je suis hyper émue. J'ai été portée par le public, par le jury. Je suis ravie", clame la chanteuse au micro de RTL ce 23 mai. Avant de monter sur scène, "je pensais à faire la meilleure prestation possible, à être la plus juste, à donner le plus d'amour. Je me suis dit 'ça y est cette fois c'est la dernière donc vas-y'. Il y avait un public qui hurlait donc c'était extrêmement galvanisant", poursuit-elle. 

 

"Ca va être un peu confus ce que je vais dire parce qu'il y a évidemment des milliards de milliards d'émotions qui traversent à la seconde après avoir passé 10 jours ici à répéter. Moi ça fait depuis septembre que je suis sur cette chanson avec tout ce que ça signifie. C'est un mix entre le lâcher prise, la sur-connection et l'amour, c'est très étrange", confie Barbara Pravi. 

 

 

 

Notes et références
EU21   Concours Eurovision de la chanson 2021
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MVBP   Barbara Pravi : Voilà

 

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Liste des actrices pornographiques françaises

Publié à 16:43 par dessinsagogo55 Tags : sur centerblog merci saint
Liste des actrices pornographiques françaises

 

 

A Eliska Cross Martine Grimaud
Alice Arno Élodie Chérie Maryline Guillaume
Ana Martin Emmanuelle Parèze Maud Kennedy
Angélique Morgan Estelle Desanges Mélanie Coste
Angell Summers F Mélissa Lauren
Anissa Kate Fovéa Michèle Perello
Anksa Kara Francesca Petitjean N
Anna Polina G Natasha Nice
Ava Addams Gilda Arancio Nicole Segaud
Axelle Mugler H Nikita Bellucci
Axelle Parker J Nina Roberts
B Jacqueline Lorians Nomi
Bamboo Jade O
Barbara Doll Jade Laroche Océane
Béatrice Harnois Jasmine Arabia Oksana
Brigitte Lahaie Jessie Volt Olinka Hardiman
C Judy Minx Ovidie
Carole Tredille Julia Channel P
Catherine Castel Julia Perrin R
Catherine Ringer K Raffaëla Anderson
Cathy Ménard Karen Lancaume Rebecca Lord
Cathy Stewart Karine Gambier S
Cecilia Vega Ksandra Stella Delcroix
Céline Bara L Sylvia Bourdon
Céline Tran Laetitia T
Chloë des Lysses Laly Tabatha Cash
Claire Castel Laure Sainclair Tiffany Doll
Clara Morgane Liza Del Sierra Tiffany Hopkins
Claudine Beccarie Liza Harper V
Cléa Gaultier Loan Laure Valy Verdi
Coralie Trinh Thi Lolo Ferrari Véronique Lefay
Cynthia Lavigne Loona Luxx Virginie Caprice
D Lou Charmelle Wendy Delorme
Dany Verissimo-Petit Luna Rival Y
Delfynn Delage Lydia Saint Martin Yasmine Lafitte
Diane Dubois M Z
Dolly Golden Marie-Pierre Castel Zabou
Draghixa Marilyn Jess  

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Actrice_pornographique_fran%C3%A7aise
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
     
     
     
     
     
     
   
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Jo (film)

Jo (film)

 

Jo est un film français réalisé par Jean Girault, sorti en 1971. C'est la deuxième adaptation cinématographique de la pièce de théâtre The Gazebo (1958), après Un mort récalcitrant (The Gazebo) de George Marshall en 1959.

 

Synopsis

 

Antoine Brisebard, auteur comique à succès, est victime de Jo, un maître-chanteur qui menace de dévoiler les origines familiales douteuses de sa femme. Résolu à se débarrasser de lui, Brisebard prétexte l'écriture d'une pièce policière afin de recueillir les ingrédients du crime parfait auprès de son ami avocat.

Malheureusement, lorsque la personne vient chercher la somme d'argent exigée, le plan de Brisebard ne se déroule pas comme prévu. À peine l'encaisseur éliminé (par accident, Brisebard n'ayant pas eu le courage de lui tirer dessus), les visiteurs les plus farfelus se succèdent dans sa maison : une dame tenace, exerçant le métier d'agent immobilier, accompagnée d'un couple excentrique d'acheteurs potentiels, une gouvernante émotive et un entrepreneur ayant récemment installé un gazébo offert par Sylvie Brisebard à son mari à l'occasion de sa fête.

Brisebard a alors l'idée de dissimuler le cadavre encombrant dans les fondations du gazébo, mais celui-ci s'avère bien plus fragile que ce qui était annoncé par l'entrepreneur, et il devient alors indispensable de cacher le corps ailleurs. Survient alors l'inspecteur Ducros qui ne tarde pas à révéler que Jo a été retrouvé assassiné loin du domicile des Brisebard. Antoine se demande alors qui il a bien pu tuer et devra dépenser des trésors d'ingéniosité pour dissimuler le corps aux yeux de la police et de tous les personnages qui vont et viennent dans la maison.

 

Fiche technique

 

Titre : Jo

Réalisation : Jean Girault, assisté de Tony Aboyantz

Scénario, adaptation et dialogues : Claude Magnier et Jacques Vilfrid, d'après la pièce de théâtre The Gazebo d'Alec Coppel

Décors : Sydney Bettex

Costumes : Colette Baudot ; costumes de Cerruti, robes de Rety

Photographie : Henri Decaë

Montage : Armand Psenny

Son : René-Christian Forget

Musique : Raymond Lefebvre

Production : Léo L. Fuchs

Société de production : Trianon Production

Société de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer

Pays d'origine : Drapeau de la France France

Langue : français

Format : couleurs (Eastman Kodak) - 35 mm - 1,66:1 - con mono (Westrex P.S.C)

Genre : comédie policière, burlesque

Durée : 85 min

Dates de sortie :

France : 1er septembre 1971

 

Distribution

 

Louis de Funès : Antoine Brisebard

Claude Gensac : Sylvie Brisebard

Bernard Blier : l'inspecteur Ducros

Michel Galabru : Tonelotti, le maçon

Christiane Muller : Mathilde

Florence Blot : Mme Cramusel

Guy Tréjan : Me Adrien Colas

Ferdy Mayne : M. Grunder

Yvonne Clech : Mme Grunder

Micheline Luccioni : Françoise

Jacques Marin : Andrieux

Dominique Zardi : le Duc

Henri Attal : Grand Louis

Paul Préboist: l'adjudant de gendarmerie qui ramène la malle

Jean Valmence : le représentant de commerce

Carlo Nell : Plumerel

Patrice Fontanarosa : le violoniste

Non crédités :

Marcel Gassouk : le plombier

Henri Guégan : l'ouvrier

Jean Droze : Riri

Roger Lumont : voix de Jo

Choix des acteurs

 

Louis de Funès s'entoure une fois de plus d'acteurs familiers parmi lesquels Claude Gensac, qui avait déjà interprété son épouse dans 5 films, et Michel Galabru. Jo marque également la huitième collaboration entre Louis de Funès et le réalisateur Jean Girault, après Pouic-Pouic (1963), Faites sauter la banque ! (1964), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), Le Gendarme à New York (1965), Les Grandes Vacances (1967), Le gendarme se marie (1968) et Le Gendarme en balade (1970).

Quatre ans après Les Grandes Vacances (1967), réalisé également par Jean Girault, Louis de Funès retrouve Ferdy Mayne et Christiane Muller qui jouait également le rôle d'une bonne dans le précédent. Quant à Guy Tréjan, il avait joué dix ans plus tôt aux côtés de Louis de Funès dans Pouic-Pouic.

Bernard Blier reprend également un rôle de commissaire similaire à celui qu'il tenait dans Le Grand Restaurant (1966). La relation de son personnage avec celui de Louis de Funès, gêné face au commissaire, est d'ailleurs la même.

 

Tournage

 

Le film a été tourné aux studios Franstudio de Saint-Maurice. Les scènes situées à l'extérieur de la maison ont été tournées aux Bréviaires dans les Yvelines, au hameau de la Croix Rouge.

Pour accentuer la différence de taille entre Louis de Funès et Bernard Blier, dans la scène où ils sont tous deux assis sur un canapé, une machinerie (dont l'installation et la fabrication ont coûté 250 000 francs) et quatre jours de travail ont été nécessaires. Ce gag avait été imaginé par Louis de Funès lui-même.

 

Accueil

Accueil critique

 

« Jean Girault n'a jamais joui dans le cinéma français de la réputation d'un metteur en scène ayant créé des merveilles. Quant au comique de Louis de Funès, s'il fait recette, il fut très rarement utilisé avec l'intelligence qui consisterait à dépasser les goûts personnels de l'acteur et à lui faire occuper la place — mais seulement la place — qui lui reviendrait dans un scénario également intelligent. Autrement dit, un anti-Jo. »

— L'Humanité, 16 septembre 1971

« Confondant agitation et rythme, Jean Girault dirige et fait courir tout son monde dans la foulée fébrile de Louis de Funès, engagé, une fois de plus, dans une interprétation contre la montre. »

— L'Express, 13 septembre 1971.

« On assiste avec effarement à un extravagant numéro de gesticulations, de grimaces, de hurlements, de borborygmes. Ici Louis de Funès c'est Jerry Lewis plus Darry Cowl, à condition d'accélérer les gestes du premier et l'élocution du second. »

— Paris Jour, 14 septembre 1971.

 

Autour du film

 

Bien que très important dans l’intrigue, allant jusqu’à donner son nom au titre du film, le personnage de Jo n’apparaît pas. Il s’agit d’une arlésienne.

Ce film est sorti en DVD pour la première fois en novembre 2011.

C'est l'un des rares films où un personnage interprété par Louis de Funès tue quelqu'un (ici accidentellement), les autres étant Des pissenlits par la racineLa Folie des Grandeurs (où il fait avaler du cyanure à un cuisinier) et Fantômas se déchaîne.

Le thème musical du film de Raymond Lefebvre est repris dans le dernier épisode du livre VI de la série télévisée Kaamelott, dédiée à Louis de Funès. Alexandre Astier explique en 2018 : « J'adore ce compositeur et j'ai toujours trouvé cette musique classe. Je l'écoutais pour imaginer une fin. J'aimais beaucoup les arrangements de ce morceau, notamment ceux de la version que j'ai utilisée, qui n'est pas celle du film. Comme je savais que je voulais dédier la série à de Funès, cette musique était parfaite ».

Alors que son mari vient d'installer dans le salon une sculpture de son cru, Sylvie Brisebard (Claude Gensac) s'empare du téléphone pour appeler le docteur Poussin. Dans le film Oscar, lors de la crise d'apoplexie de Bertrand Barnier (joué par Louis de Funès) après la disparition de sa valise remplie d'argent, Germaine Barnier (jouée par Claude Gensac) téléphone également à un docteur Poussin.

En août 1968, Louis de Funès fut réellement victime d'un maître-chanteur. Celui-ci lui envoya un message de menaces : "Il faut verser 150.000 francs pour aider mon groupe. Vous gagnez trop d'argent dans cet État bourgeois." Puis, par téléphone, il donna rendez-vous à l'épouse de Louis de Funès, le 19 août 1968, dans les sous-sols d'une brasserie du boulevard du Montparnasse. La police est prévenue et tend une souricière, mais, prudent, le maître-chanteur, avait envoyé un chauffeur de taxi prendre livraison du paquet renfermant l'argent et réussit donc à s'échapper. Finalement, il fut arrêté le 2 septembre 1968. Il s'agissait d'un certain Jacques Robert, âgé de 34 ans, mythomane, échappé, en 1964, de l'hôpital psychiatrique de Villejuif où il était interné depuis quatre ans et qui, en 1954, avait été jugé et acquitté par la Cour d'assises de Versailles pour avoir tué, à coups de pistolets, son père, industriel à Argenteuil, pour "défendre l'honneur de sa mère, délaissée et bafouée". C'est ce même Jacques Robert qui en 1974 entra de force dans un studio de RTL avec une arme alors que Max Meynier officiait à l'antenne.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jo_(film)

 
     
     
     
     
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Près de 17 millions de retraités en France

Publié à 17:41 par dessinsagogo55 Tags : google article center centerblog femmes sur merci vie france 2010
Près de 17 millions de retraités en France

 

Près de 17 millions de retraités en France, la pension moyenne nette à 1.393 euros

 

Selon la Drees, il y avait en 2019 16,7 millions de retraités en France. Un chiffre en hausse, amorcée depuis plusieurs années. Les pensions brutes ont diminué de 1,1 %, à 1.503 euros mensuels. L'âge moyen de départ augmente

 

La pension brute des retraités a baissé de 1,1 % en 2019.
La pension brute des retraités a baissé de 1,1 % en 2019. (Martin BUREAU/AFP)
 
Par Les Echos
Publié le 20 mai 2021 à 8:37Mis à jour le 20 mai 2021 à 14:38
 

La hausse du nombre de retraités se poursuit en France. En 2019, ils étaient ainsi 16,7 millions selon la Drees, le service statistique des ministères sociaux (Drees), qui publie ce jeudi son panorama annuel de la retraite dans l'Hexagone.

 

Selon ce rapport, les effectifs de retraités « de droit direct » (hors pensions de réversion) des régimes français ont augmenté de 1,8 % par rapport à fin 2018, soit 301.000 personnes de plus, une hausse « dans la tendance des dernières années », indique la Drees dans ce panorama annuel de la retraite en France. Les néo-retraités ont pourtant été un peu moins nombreux en 2019 (720.000 contre 749.000 en 2018). En incluant les retraités dits « de droits dérivés », qui touchent des pensions de réversion, le nombre total de retraités tous régimes confondus est de 17,8 millions de personnes.

 

1.393 euros net en moyenne

 

La pension moyenne tous régimes confondus s'établit à 1.503 euros brut mensuels en décembre 2019 pour les retraités de droit direct résidant en France (1.924 euros pour les hommes et 1.145 pour les femmes). En tenant compte des prélèvements sociaux, la pension nette s'élève à 1.393 euros. Au total, les pensions de retraite représentaient 327,9 milliards d'euros en 2019, soit 13,5 % du produit intérieur brut (PIB). De quoi en faire le premier poste de dépenses sociales du pays.

 

La pension brute a diminué de 1,1 % en euros constants entre fin 2018 et fin 2019, du fait notamment d'une faible revalorisation des pensions, inférieure à l'inflation. Après prélèvements sociaux, la diminution est atténuée (-0,4 %), en raison de l'aménagement de la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG). Le niveau de vie médian des retraités demeure légèrement supérieur à celui de l'ensemble de la population, indique la Drees.

 

62 ans et 2 mois

 

En 2019, l'âge moyen conjoncturel de départ à la retraite s'élève par ailleurs à 62 ans et 2 mois pour les retraités de droit direct résidant en France. Il augmente depuis 2010 (+1 an et 8 mois), principalement en raison du relèvement de l'âge minimum légal d'ouverture des droits à la retraite issu de la réforme de 2010.

 

Les Femmes prennent leur retraite à 62 ans et 6 mois,

contre 61 ans et 11 mois pour les hommes.

 

Les femmes liquident leurs droits à la retraite en moyenne 7 mois après les hommes en 2019 : elles prennent leur retraite à 62 ans et 6 mois, contre 61 ans et 11 mois pour les hommes. L'écart se réduit progressivement au fil des générations. Il était en moyenne de 18 mois parmi les générations nées dans la première moitié des années 1930.

 

Source AFP

 

 
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Augmentation Électricité | Hausse des tarifs EDF (2021)

Augmentation Électricité | Hausse des tarifs EDF (2021)
Augmentation Électricité | Hausse des tarifs EDF (2021)

5 Février 2021

 

L’augmentation du prix de l’électricité a été brutale en 2019.

En à peine 3 mois, la facture des Français(es) a augmenté de 7,2 %.

Rebelotte en 2020, avec une augmentation de près de 4 %.

Et malheureusement, ce n’est pas près de s’arrêter.

Alors dans ce nouveau dossier, on fait le point sur :

Les causes des augmentations des années passées ;

Tout ce que l’on sait sur les hausses de 2021 ;

Ce qui nous attend dans les années à venir ;

Et comment se protéger contre les hausses régulières.

Il y a beaucoup à voir, donc commençons sans plus attendre.

 
 
Sommaire :

 

Les hausses pour 2021

Retour sur les Hausses des prix de l’électricité

Pourquoi la hausse des prix de l’électricité est-elle inéluctable ?

L’État peut-il lutter contre ces hausses ?

Que faire pour ne pas voir le montant de sa facture d’électricité s’envoler ?

FAQ

 

Chapitre 1 :

Les hausses prévues en 2021

En 2021, les hausses vont continuer.

Preuve en est : une augmentation de +1,6 % est effective depuis le 1er février.

Mais à quoi sont dues toutes ces augmentations ? Vont-elles bientôt cesser ?

C’est ce qu’on va voir de suite.

 

« Hercule » : Le projet de scission d’EDF


Pour faire face à la dette abyssale d’EDF et afin d’isoler le risque financier des activités nucléaires (plus de 100 milliards d’euros d’investissement sont à prévoir), le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy souhaite séparer en deux les activités du groupe.

L’objectif de ce chantier herculéen (d’où son nom peut-être) ?

Renationaliser l’activité nucléaire, et privatiser le reste.

 
 

Alors, vous pouvez l’imaginer, un tel projet crée un peu d’agitation et un tel changement aura nécessairement des répercussions en Europe.

La France doit donc obtenir le feu vert de la Commission européenne.

Pour ce faire, il résulterait d’un des scénarii envisagés une augmentation du prix de l’électricité vendue par EDF à la concurrence.

Vous ne le saviez pas ?

Et pourtant si, afin de favoriser la concurrence, Bruxelles impose à EDF de vendre un quart de son électricité nucléaire aux fournisseurs alternatifs à un prix fixe.

Actuellement, ce prix est de 42 € par mégawattheures mais il pourrait être porté à 45 € par MWh.

Cela signifie que les concurrents d’EDF achèteraient l’électricité en définitive plus cher.

Et ces hausses seront bien entendu reportées sur les consommateurs.

 

Faut-il craindre de nouvelles hausses courant 2021 ?


Malheureusement, il est clair que les difficultés financières d’EDF vont nécessairement entraîner une forte hausse du prix de l’électricité dans les années à venir.

Le magazine Que choisir prévoit même que “les factures vont flamber en 2021”.

La hausse prévue pour février semble en être la preuve.

Pas très optimiste donc…

Voyons ensemble pourquoi ces augmentations sont inévitables.

 

Chapitre 2 :

Retour sur les hausses des prix de l’électricité

Première hausse : +5,9 % en juin 2019


En juin 2019, le prix de l’électricité bondissait de +5,9 %.

En cause ?

Une hausse du Tarif de Vente Réglementé.

Le Tarif de Vente Réglementé, ou plus communément appelé TRV, correspond en réalité au prix proposé par EDF au travers de son offre tarif bleu.

Et cette hausse a deux conséquences.

 
 

Tout d’abord, elle impacte directement 25 millions d’abonnés.

Mais cela pourrait aller bien plus loin puisque beaucoup de fournisseurs d’énergie indexent leurs prix sur ce tarif bleu.

Il est donc plus que probable qu’ils revoient à leur tour leurs prix à la hausse sous peu.

Ainsi, la quasi-totalité des abonnés pourraient être impactés.

 

Deuxième hausse : +1,23 % en août 2019


Alors que l’on pensait en avoir fini pour 2019, une nouvelle hausse de +1.23 % est entrée en vigueur le 1er août.

La raison ?

Une augmentation de 1,23 % du TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité).

Et cette fois, personne n’est épargné.

Pour comprendre pourquoi, il faut jeter un œil à ce qu’est exactement le TURPE :

Il finance l’enfouissement des lignes électriques, l’élagage des arbres en bordure de lignes, la protection du réseau face aux aléas climatiques, le déploiement du compteur Linky chez 35 millions de foyers, le raccordement au réseau des énergies renouvelables, etc.

Bref, il est absolument vital pour que vous puissiez consommer votre électricité partout, tout le temps et en toute sécurité.

 
réseau distribution électricité lignes haute tension edf
 

Résultat : la hausse cumulée depuis le 1er juin s’élève à + 7.2 %.

Chez les utilisateurs de notre plateforme, cela représente une augmentation annuelle sur leur facture d’électricité de +120 €.

 

Nouvelles augmentations en 2020


On aurait pu croire qu’après autant d’augmentations en une année, les prix de l’électricité resteraient stable pendant au moins quelques mois.

Hé non, en 2020 nous avons subi deux nouvelles hausses :

Une hausse de +2,4 % du tarif de l’électricité pour le résidentiel, effective depuis le 1er février ;

Une hausse de +1,54 % pour les particuliers, en août.

En tout, cela représente une hausse moyenne d’environ 35 € sur la facture annuelle d’un particulier.

Et malheureusement, ces augmentations ne sont pas près de s’arrêter.

 

Chapitre 3 :

Pourquoi la hausse des prix de l’électricité est-elle inéluctable ?

Depuis de nombreuses années, l’idée que l’électricité issue du nucléaire est bon marché est solidement ancrée dans l’inconscient collectif.

Or c’est faux.

La raison ?

Seuls les investissements passés et présents pour la construction et l’entretien des centrales sont pris en compte.

Les investissements futurs sont très largement sous-estimés alors qu’ils sont colossaux, comme nous allons le voir.

 

« Le grand carénage » : le coût du nucléaire va exploser


« Le grand carénage », vous en avez sûrement déjà entendu parler.

Il s’agit du plan échafaudé par EDF pour résoudre deux problèmes :

L’allongement nécessaire de la durée de vie des réacteurs de première et deuxième génération ;

La nécessité de renforcer les normes de sécurités suite à l’accident de Fukushima.

 

① L’allongement de la durée de vie des réacteurs


Lorsque les premiers réacteurs nucléaires ont été conçus, on ne s’était pas ou peu embarrassé d’un détail : celui de leur durée de vie.

 
 

Or elle oscille entre 25 et 40 ans.

Mathématiquement, beaucoup de réacteurs arrivent en fin de vie.

Il devient donc urgent pour EDF d’effectuer des travaux.

Or certains composants stratégiques ne pourront jamais être changés (comme la cuve ou la piscine de refroidissement).

Le coût selon EDF ? Pas moins de 45 milliards d’euros !

 

② Le renforcement des normes de sécurités


Suite à l’accident gravissime de Fukushima il y a un peu plus de 8 ans, l’Autorité de la sûreté nucléaire (le gendarme français du nucléaire) a été contrainte de se pencher sur la question de la sécurité du parc nucléaire de l’hexagone.

Elle a donc préconisé un certain nombre de mesures pour éviter qu’un tel désastre se produise en France.

Coût de la remise aux normes post-Fukushima ?

Selon EDF, pas moins de 10 milliards d’euros.

Ce serait même deux fois plus si l’on appliquait les normes de sécurité du nouvel EPR.

 

③ Le coût réel du « grand carénage »


Je vous ai donné les estimations d’EDF.

Mais tout le monde n’est pas d’accord sur ces montants, pourtant déjà très élevés.

Pour la Cour des Comptes, il avoisinera plutôt les 100 milliards d’euros sur 20 ans.

Quant à l’association Greenpeace, elle avance le montant titanesque de 224 milliards.

 
centrale nucléaire production d'électricité prix du kWh en France
 

Au-delà d’une simple bataille de chiffres, le constat est sans appel :

Déjà lourdement impacté par des dettes qui ne cessent de s’aggraver, EDF n’est pas assez robuste pour supporter le coût titanesque du plus grand chantier de son histoire.

C’est donc le consommateur qui paiera le gros de la facture !

Un rapide calcul montre que la dette supportée par chaque foyer français serait de 5.000 € (si l’intégralité de la dette était supportée par les consommateurs).

Et cette dernière risque de s’alourdir davantage.

 

La dette d’EDF s’envole


Aux milliards du « grand carénage » s’ajoutent ceux des chantiers emblématiques d’EDF : l’EPR et le site Cigéo.

 

① Le chantier de l’EPR de Flamanville : la facture va tripler


EDF construit en France à Flamanville (mais aussi à l’étranger) des réacteurs nouvelle génération utilisant une technologie révolutionnaire : le réacteur pressurisé européen (EPR).

Mais le chantier a accumulé les malfaçons, mettant en péril l’intégrité de la cuve du réacteur, et retardant d’autant la livraison de la centrale.

Le montant de la facture est astronomique :

Le chantier a déjà 7 ans de retard et ne devrait pas être terminé avant 2023.

Son coût ? Pas moins de 19 milliards d’euros selon la Cour des Comptes.

Il devait durer de 2007 à 2012 pour un coût total de 3,5 milliards d’euros.

 

② Cigéo : l’État a-t-il encore sous-estimé le coût du chantier ?


Cigéo est le nom donné au site d’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangereux, ceux dits « à vie longue » (ils sont radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d’années).

Les déchets seront enterrés à 500 mètres de profondeur dans le sous-sol de la commune de Bure (Meuse).

Autant dire que c’est un projet ultra-sensible suscitant beaucoup d’inquiétudes.

En effet, l’enfouissement est irréversible.

Il sera par conséquent impossible d’intervenir en cas de problème (colis radioactif se déversant dans le sous-sol, défaut de ventilation entraînant un risque d’explosion, risque d’inondation, d’incendie ou même de séisme inattendu).

 
enfouissement des déchets nucléaires bure cigéro grand carénage
 

Pour l’État, EDF doit budgéter 25 milliards d’euros pour mener à bien le chantier.

Mais selon l’Agence nationale du traitement des déchets radioactifs (l’Andra), il faudra qu’EDF débourse 34 milliards d’euros au bas mot.

Une nouvelle dose d’incertitude plane sur la capacité d’EDF à amortir de tels chantiers.

En revanche, la certitude que le consommateur paiera la facture se renforce.

 

Marché de gros : les prix repartent à la hausse


Les fournisseurs alternatifs ont l’assurance grâce au dispositif d’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh, nous reviendrons dessus un peu plus bas) de pouvoir acheter leur quota d’électricité issue du nucléaire à EDF pour un prix déterminé, et ce à tout moment.

Il était fixé à 42 €/MWh jusqu’en 2018.

Avant cette date, pas de problème : le prix du MWh sur le marché de gros était inférieur à 42 €.

Les fournisseurs alternatifs achetaient donc leur électricité sur le marché plutôt qu’à EDF.

Mais début 2018, les prix de l’électricité sur les marchés se sont envolés pour atteindre 58 €/MWh.

Résultat ?

 
 

Les fournisseurs alternatifs épuisent leurs quotas auprès d’EDF et achètent le complément d’électricité au prix fort sur le marché de gros, faisant exploser leurs coûts.

Cette situation est difficilement tenable sans augmenter le prix de vente aux consommateurs.

Mais si les fournisseurs alternatifs augmentent leur prix au-delà du tarif réglementé fixé par l’État, leurs abonnés fuiront vers EDF.

Bref.

Le prix facturé aux consommateurs doit augmenter pour permettre non seulement aux fournisseurs alternatifs de survivre, mais surtout à EDF de garder la tête hors de l’eau et ne pas sombrer sous le poids de ses dettes.

Malheureusement, ce n’est pas tout.

Les prix sur le marché de gros sont appelés à augmenter davantage pour deux raisons :

  • Le prix des quotas d’émission de CO2 s’est brutalement envolé, pesant très fortement sur les coûts de production des énergéticiens européens ayant recours aux énergies fossiles pour produire de l’électricité (ils sont encore une majorité).
  • Les efforts croissants de plusieurs pays pour sortir du nucléaire se sont traduits par la fermeture de réacteurs, entraînant des tensions à la hausse sur le marché (plus de demande, moins d’offre, et un report vers des modes de productions qui émettent plus de CO2)

Vous l’aurez compris, c’est encore une source d’augmentation du montant de votre facture d’électricité.

 

Bruxelles fait pression à la hausse des prix


Il est couramment admis que les coûts de production du nucléaire français sont plus faibles qu’avec d’autres modes de production comme les centrales à charbon ou au gaz.

Selon cette méthode de calcul, le tarif réglementé de l’électricité fixé par l’État (sur lequel sont indexés les prix de quasiment tous les fournisseurs) semble plutôt bon marché au regard des prix pratiqués dans le reste de l’Europe.

Voyez plutôt :

 
évolution du prix de l'électricité en europe pour les consommateurs particuliers
 

Nous l’avons vu, cette affirmation est très discutable au vu des nombreux « coûts cachés » du nucléaire.

Mais admettons.

Voici ce que cela signifie : du fait de notre recours massif à l’atome, Bruxelles considère que la France a bénéficié d’une « rente ».

Pour l’Union européenne, le tarif réglementé français est trop bas et entrave la concurrence.

Il dissuaderait de potentiels nouveaux entrants qui vendraient à perte s’ils entraient sur le marché.

Résultat :

À terme, les autorités européennes ont sommé la France de supprimer complètement tout contrôle sur les prix de l’électricité.

Concrètement, ça veut dire quoi pour vous ?

Simplement que c’est une raison supplémentaire de s’attendre à une hausse du prix de l’électricité en France.

 

Chapitre 4 :

L’État peut-il lutter contre ces hausses ?

Il est arrivé plusieurs fois par le passé que le gouvernement gèle le prix de l’électricité.

Comment est-ce possible ?

Le gouvernement a le pouvoir de refuser les hausses de prix recommandées par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), notre gendarme du marché de l’énergie.

De cette manière, il répond aux demandes répétées des associations de défense du consommateur.

Mais les concurrents d’EDF voient d’un mauvais œil le gel du prix du tarif réglementé.

Pourquoi ?

Simplement car il les empêche d’augmenter leur prix, sous peine de voir leurs clients fuir chez EDF !

Regroupés au sein de l’Anode (l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie), ils ont saisi la justice plusieurs fois par le passé pour contester de telles pratiques.

 
 

En 2014, Ségolène Royal, à l’époque ministre de l’Écologie, s’était déjà pris les pieds dans le tapis en annulant la décision d’augmenter de 5 % le TRV.

Deux ans après, en juin 2016, le Conseil d’État avait à son tour annulé le décret de Ségolène Royal.

Résultat ?

Une augmentation rétroactive des tarifs EDF pendant 18 mois.

Vous faisiez partie des 28 millions d’abonnés aux offres EDF ?

Vous avez en moyenne dépensé 1,5 € par mois pendant 18 mois (soit 27 €) pour rattraper le gel du prix de l’électricité.

Par ailleurs, les concurrents d’EDF ne sont pas les seuls à protester contre cette prérogative de l’État.

EDF aussi préférerait ne pas voir les tarifs de vente stagner.

La raison ? A cause de ses dettes abyssales, les comptes de l’énergéticien sont dans le rouge.

Une halte dans la hausse du tarif réglementé signifie donc une réduction de sa marge.

En définitive, quand la CRE demande une hausse des prix et que le gouvernement la refuse, elle n’est que repoussée dans le temps.

Pire, lorsqu’elle s’applique effectivement, il peut y avoir un effet de rattrapage et la hausse est encore plus brutale sur votre facture.

Il est donc clair que l’État ne peut rien faire pour lutter contre les augmentations inéluctables du prix de l’électricité.

Si vous ne voulez pas subir chaque année davantage, il est urgent que vous passiez à l’action.

Et nous allons voir comment maintenant.

 

Chapitre 5 :

Que faire pour ne pas voir le montant de sa facture d’électricité s’envoler ?

Pour agir contre la hausse du prix de l’électricité, il y a les gestes simples :

Acheter des appareils électroménagers moins énergivores ;

Utiliser les programmes « éco » de vos lave-linges, lave-vaisselles ou sèche-linges ;

Changer vos ampoules classiques pour des LED ;

Éteindre vos multiprises lorsque vous ne les utilisez plus ;

Ne pas laisser vos appareils en mode veille…

Mais ce n’est pas ça qui réduira significativement le montant de votre facture d’électricité.

Une solution plus efficace consiste à produire votre propre électricité.

Alors comment faire ?

 

L’autoconsommation photovoltaïque


En installant des panneaux photovoltaïques sur votre toit, vous pouvez faire jusqu’à 50 % d’économies sur votre facture.

Comment ?

C’est assez simple.

Vos panneaux solaires produisent de l’électricité en réagissant avec les rayons du soleil et alimentent directement votre logement.

Vous consommez donc votre propre électricité verte et dépendez moins du réseau électrique.

 
aide locale installation panneau solaire village france
 

Et si jamais vous produisez plus d’électricité que ce dont vous avez besoin ?

Vous créez ce qu’on appelle un « surplus » qui peut être vendu à EDF Obligation d’Achat (EDF OA) à un montant défini par l’Étatgaranti et fixe pendant 20 ans.

Entre les économies réalisées sur votre facture et la vente de votre surplus de production, vous réduisez drastiquement votre facture d’électricité et ne subissez plus ces hausses incessantes.

 

Profitez des aides de l’État tant qu’elles existent


Il y a de nombreuses aides de l’État pour vous encourager à poser des panneaux solaires.

Pour l’autoconsommation avec vente du surplus, il en existe deux principales :

 

① La Prime à l’Autoconsommation


Cette prime est calculée en fonction du nombre de kilowatt-crêtes installés.

Nous avons récapitulé pour vous le montant de cette prime dans un tableau :

 
Puissance de l’installation photovoltaïque Montant versé pour chaque kWc installé
⩽ 3 kWc 380 €
⩽ 9 kWc 280 €
⩽ 36 kWc 160 €
⩽ 100 kWc 80 €
 

Elle est versée tous les ans pendant 5 ans à partir de la date anniversaire de la mise en service de vos panneaux solaires.

Par exemple :

Votre installation solaire fait 3 kWc ? Vous toucherez une prime pour un montant total de 1 140 €.

Elle sera versée en 5 annuités de 228 €.

Tout simplement.

 

② Le tarif de rachat subventionné


Souvenez-vous, vous pouvez revendre l’électricité que vous ne consommez pas à EDF OA à un prix garanti et fixe pendant 20 ans.

Ce prix est déterminé par l’État et constitue donc une subvention pour bonifier votre production électrique.

Il est aujourd’hui de 0,10 €/kWh.

Il s’agit d’un réel coup de pouce pour tous les producteurs d’électricité photovoltaïque en autoconsommation.

Mais ces aides ne sont pas gravées dans le marbre !

Elles font partie des efforts consentis par les gouvernements successifs pour s’engager dans la transition énergétique.

La loi de transition énergétique fixe comme objectif de porter la part des énergies renouvelables à 32 % dans le mix énergétique français d’ici à 2030.

C’est bien pour inciter les Français à produire et consommer leur propre électricité issue du photovoltaïque que l’État a mis en place ces aides.

 
Panneaux solaires au sol et éoliennes
 

Mais elles n’ont qu’un temps.

À mesure que les Français vont s’équiper de panneaux solaires et que le prix des technologies va baisser, le gouvernement considérera tôt ou tard que les incitations à investir dans le solaire sont suffisantes et supprimera les aides.

D’ailleurs, la loi prévoit un plafond maximum trimestriel d’installations photovoltaïques exprimé en kWc.

Si celui-ci est dépassé, les primes baissent d’un coefficient prédéfini.

Donc, plus vous êtes nombreux à faire installer des panneaux solaires, plus les aides ont des chances de baisser.

Pas de doute : il faut donc en profiter maintenant !

 

Produisez votre électricité à un prix imbattable


Prenons un cas concret :

Vous habitez une maison de plain-pied dans le Puy-de-Dôme avec une surface de toit disponible de 40m².

 
 

Vous avez opté pour un forfait heures pleines (HP) / heures creuses (HC) avec les prix suivants :

HP : 0.1579 €/kWh

HC : 0.1228 €/kWh

Votre facture annuelle s’élève à 1 900 €.

Dans ce cas, une installation de 6 kWc est recommandée. Elle vous permettra de produire 136 000 kWh sur 25 ans.

Elle coûtera dans notre réseau In Sun We Trust autour de 13 000 €, auxquels il faut déduire la prime à l’autoconsommation de 1 680 € (6 x 280).

Si nous imaginons que l’électricité que vous produisez est entièrement consommée, elle vous « coûtera » (13 000 – 1 680) / 136 000 = 0,083 €/kWh.

C’est le meilleur prix auquel vous pouvez consommer votre électricité, largement inférieur aux 15 centimes du kWh facturés par la plupart des fournisseurs.

 
 
FAQ

Comment est calculé le prix de l’électricité ?


Grâce à la méthode de l’empilement : chaque poste de coût est agrégé pour former le prix final facturé au consommateur. Il comprend les coûts pour la fourniture, les coûts pour l’acheminement les taxes et contributions.

 

De combien le prix de l’électricité a-t-il augmenté ?


En 2019, le prix du TRV (tarif de vente réglementé) a grimpé de 7,2 %. En 10 ans, le prix de l’électricité a augmenté de presque 50 %.

 

Pourquoi va-t-il continuer de grimper ?


Du fait de l’endettement inquiétant d’EDF, des pressions d’ouverture à la concurrence de Bruxelles et de l’augmentation des prix sur les marchés de gros, il est très probable que le prix de l’électricité explose dans les prochaines années.

 

Comment se protéger ?


Les panneaux photovoltaïques permettent de gagner en indépendance énergétique. Un foyer peut réaliser jusqu’à 50 % d’économies sur sa facture d’électricité, sans même avoir à installer une batterie.

 
Maintenant, c’est à vous !
question ou commentaire

Voilà, vous savez désormais pourquoi votre facture d’électricité va très fortement augmenter.

J’espère que vous avez trouvé cet article intéressant.

J’aimerais maintenant vous laisser la parole :

Étiez-vous au courant du montant faramineux du grand carénage initié par EDF ?

Comptez-vous installer des panneaux solaires chez vous ?

Faites-le moi savoir en réagissant juste en-dessous !

 

https://www.insunwetrust.solar/blog/le-solaire-et-vous/augmentation-prix-electricite/

 

Notes et références
EDFM   Electricité : L'« explosion des factures » dénoncée
EDFM   Électricité: vers une hausse de 2,4% des tarifs réglementés
EDFM   EDF : Sur 100 euros, seuls 37 euros....
EDFM   Le prix de l'électricité comparé à d'autres énergies

 

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