L'hôpital Cochin est un hôpital de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP) dans le 14e arrondissement de Paris. Il dépend de la faculté de médecine de l'Université de Paris. Il est situé 27 rue du Faubourg-Saint-Jacques (RER B, Station Port Royal ; Bus : 83, 71, 38).
Créé en 1780 par Jean-Denis Cochin, curé de la paroisse Saint-Jacques-du-Haut-Pas, l’hospice Jacques est à l’origine destiné aux pauvres et aux ouvriers du quartier. Le curé Cochin fait alors construire un petit établissement d’une quarantaine de lits, grâce à sa fortune personnelle et à la charité de ses paroissiens. Il ne cessera de s’agrandir au cours du xixe siècle. En 1784, après la fermeture du noviciat de Capucins, la partie de l'établissement située à l'angle de la rue des Capucins (devenue boulevard de Port-Royal) et de la rue du Faubourg-Saint-Jacques est utilisé comme hôpital pour les adultes atteints de maladies vénériennes sous le nom d'hôpital des Capucins puis d'hôpital du Midi en raison de sa situation dans le sud de Paris.
Les deux établissements fusionnent en 1902 avec leur voisin, l'hôpital Ricord, établissement pour vénériens créé en 1792, puis annexent successivement la maternité Port-Royal créée en 1795, la clinique Baudelocque créée en 1890 et l'hôpital Tarnier inauguré en 1881. Les bâtiments sont reconstruits entre 1908 et 1926 pour donner naissance à l’hôpital actuel, caractérisé par son modèle pavillonnaire en briques
Le groupe hospitalier Cochin comporte à ce jour 1 483 lits ; il emploie 6 700 professionnels de santé dont plus de 1 000 médecins.
Associé à l'hôpital depuis les années 1980, il existe un institut de recherches biomédicales, l'Institut Cochin réorganisé en 2002 en une structure mixte de recherche en génétique, biologie moléculaire, et biologie cellulaire. Cet institut regroupe environ 600 personnes et dépend à la fois de l'INSERM et du CNRS, tout en étant intégré à l'université Paris Descartes.
Depuis les années 1990, l'hôpital Cochin est associé à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul au sein du groupe hospitalier Cochin – Saint-Vincent-de-Paul, qui fait partie du groupement hospitalier universitaire ouest. En 2011, compte tenu de la réorganisation de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) en douze groupes hospitaliers, l'hôpital Cochin s'associe à l'hôpital Broca, l'hôpital La Rochefoucauld, l'hôpital de la Collégiale et l'Hôtel-Dieu de Paris afin de constituer le Groupe hospitalier hôpitaux universitaires Paris-Centre. À partir de 2019 et la réforme des universités parisienne, l'hôpital intègre la nouvelle université de Paris.
Dans cet hôpital se trouvait le centre des Grands brûlés de Paris. En 2004, une maison des adolescents, appelée Maison de Solenn en souvenir de Solenn Poivre d'Arvor, a été ouverte au sein de l'hôpital avec le soutien actif de Bernadette Chirac.
« Appel de Cochin »
Jacques Chirac, victime le 26 novembre 1978 d'un accident de la route en Corrèze, avait été transporté à l'hôpital Cochin pour y recevoir les soins nécessités par ses blessures. Le 6 décembre il communique un texte dénonçant l'UDF du président Valéry Giscard d'Estaing comme « parti de l'étranger », texte qui a été surnommé Appel de Cochin.
Protections
Les bâtiments de l'hôpital bénéficient de multiples protections au titre des monuments historiques : un classement le 4 février 1942 pour la porte Ricord située au 111 boulevard de Port-Royal, un classement le 8 juin 1990 pour la fontaine des capucins, une inscription le 26 janvier 1999 pour divers sous-sols et une inscription le 12 juillet 2004 pour le puits des capucins.
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4pital_Cochin
Marie-Gabrielle Capet, née le 6 septembre 1761 à Lyon, morte le 1er novembre 1818 à Paris, est une peintre française de l’École néo-classique.
Marie-Gabrielle Capet : dans l’atelier de Madame Labille-Guiard-Vincent vers 1800 (tableau de 1808).
Fille d’un domestique, Marie-Gabrielle Capet monte, en 1781, âgée de vingt ans, à Paris pour apprendre la peinture sous la direction d’Adélaïde Labille-Guiard. Parmi ses camarades d'études, elle compte, entre autres, Marie-Victoire d'Avril et Marie-Marguerite Carraux de Rosemond. La jeune femme est encore une inconnue lorsque ses premiers dessins et pastels sont exposés au Salon de la Jeunesse en 1781. Deux ans plus tard, sa maîtrise de la peinture à l'huile lui permet de présenter ses premiers Autoportraits peints à l'huile (1783 et 1784). Ses grandes œuvres sont exposées au Salon de la Jeunesse à partir de 1785, année au cours de laquelle elle envoie deux portraits d'officiers au Salon de la Correspondance, avec un tel succès qu'en 1786 l'un de ses pastels y est même accepté. Les critiques encourageantes ainsi que le fait qu'elle est l’élève de Madame Labille-Guiard sont à l'origine des premières commandes qu'on lui passe.
Elle comptait entre autres clients Madame Longrois, femme de l'intendant de Fontainebleau, le Père Moisset, Général de l’Oratoire, ainsi que plusieurs membres de la famille royale parmi lesquels, en 1787, les tantes du roi, Mesdames Adélaïde et Victoire, dont Adélaïde Labille-Guiard avait également fait le portrait.
À partir de 1791, elle expose ses premières miniatures au Salon, qui lui assurèrent la célébrité jusqu'à la fin de sa carrière. Plusieurs de ses portraits au pastel, comme celui d’Étienne Elias, de l'avocat Pierre-Nicolas Berryer, de Rémy Clément Gosse, et du dramaturge et membre du Tribunat Marie-Joseph Chénier, étaient des commandes privées. Capet rencontrait fréquemment d'autres artistes, comme Joseph-Marie Vien, Joseph-Benoît Suvée, Houdon, Étienne Pallière, Charles Meynier ainsi que François-André Vincent et, bien sûr, Labille-Guiard. Lorsque sa professeur et logeuse Adélaïde Labille-Guiard tomba malade, Marie Capet prit soin d'elle jusqu'à sa mort en 1803.
En 1814 elle se tourna à son tour vers la peinture historique, avec une représentation mythologique d’Hygie, déesse de la santé, qu'elle vendit au docteur Moreau de la Sarthe. Elle peignit sa dernière composition à l'huile, Portrait de Madame Demetz, en 1815, puis abandonna la peinture et mourut en 1818 à Paris. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise à Paris (11e division, chemin Méhul)
Guy Bonnardot (né le 2 novembre 1951 à Paris et mort le 20 mars 1990 dans la même ville) est un chanteur, producteur et peintre français.
Biographie
Guy Bonnardot passe toute son enfance dans le 16e arrondissement de Paris où il fait sa scolarité (école communale, rue des Belles-Feuilles, collège Musset puis lycée Jean-Baptiste-Say).
Il rencontre Claude François puis Claude Carrère qui lui signe un contrat pour écrire des chansons, notamment pour Ringo, le mari de Sheila. Comme il n'a aucune occasion d´enregistrer son propre disque, il quitte Carrère pour rejoindre les Disques Flèche, la nouvelle compagnie créée par Claude François.
En 1972, ce dernier lui permet d'enregistrer son premier titre Petit Papillon et Gélosia. Il l'emmène en tournée, avec Patrick Topaloff et Alain Chamfort. Il rencontre Alain-Philippe Malagnac, dont il va partager la vie, qui devient son producteur.
Guy Bonnardot écrit La Coloquinte, d'après le titre d'un roman de Roger Peyrefitte, qui sera chantée par Magali Noël. Il produit un 45 tours pour son ami le comédien Philippe Cantrel (Victoria, C'est mon Paradis). Il rachète son contrat, et enregistre, en 1973, un second 45 tours, qui sort chez RCA : J'ai envie de m'amuser et La nuit de Gérard Bourgeois.
En 1974, il signe chez EMI un troisième 45 tours, avec une chanson de Michel Jonasz Mon amoureuse qui lui permet de renouer avec la presse. En 1975, Johnny Hallyday va s'associer avec Malagnac pour produire un nouveau disque (Crazy love et Destiny) un double succès et le prend comme vedette américaine pour la tournée d'été de 1975 et durant la période 1976-1977.
Associé avec Alain-Philippe Malagnac, dans l'une de ses sociétés, il achète en 1975 « l'Auberge de la Moutière » à Montfort-l’Amaury, établissement de légende où le livre d'or comporte des mentions de Picasso, Jean Cocteau, Jean Marais, Grace Kelly et Rainier III de Monaco, Charles Aznavour et tout le gotha des lettres et des arts des années 1950-60.
Guy Bonnardot alterne ensuite enregistrements et voyages tout autour du monde. Un peu à la façon de vivre du chanteur Antoine, il gagne de l'argent et part en voyage. Il n'en a plus, il revient faire un disque et quelques galas. Cette vie se poursuivra jusqu'au milieu des années 1980.
Il est un des rares français à adapter Peter Frampton, Pilot (en), Rod Temperton, Mike Pinera, etc.
Il interprète également Didier Barbelivien, Michel Mallory et Patrick Loiseau lui crée des textes sur mesure.
Dans les années 1980, sa carrière internationale prend forme. Skyway est un disco efficace. En Espagne, en Italie, en Allemagne, au Mexique et au Japon, il fait danser pendant les fêtes de réveillon. Les disques Ramex lui signent un contrat au Mexique, Guy est le chanteur Blond. Il chante devant François Mitterrand lors de la conférence de Cancun.
Avant de revenir en France, il vit à Los Angeles, fait visiter la ville en Rolls et vend des antiquités. Dès 1985, il s'adonne à la peinture, avec succès. Il fait une exposition en 1989 appelée Les rêves de Pablo.
Depuis 1986, il connaît des problèmes d'ulcère et apprend qu'il est séropositif. Pendant l'été de 1989, alors qu'il peint sur la côte varoise, à Saint-Mandrier, il tente de se suicider et reste plus d'un mois dans le coma. Ne récupérant pas ses facultés physiques ni intellectuelles, il multiplie les séjours à l'hôpital et les retours dans l'appartement qu'il partage à Auteuil, avec Bruno Guillain.
Discographie
Petit Papillon (Dino Rosi, Jean-Pierre Bourtayre, Guy Bonnardot) Gelosia (Matonne- Migliaci/Vline Buggy), Disques Flèche, 1972
La nuit (Gérard Bourgeois, Guy Bonnardot, Dino Rosi), J'ai envie de m'amuser (Gérard Bourgeois), Disques RCA, 1973
Mon amoureuse (Alain Goldstein, Michel Jonasz), Petit nuage (Paul Simon, Vline Buggy), EMI Pathé, 1974
Crazy love (Paul Anka, Robert Bonnardot), Destiny (Paul Anka, Robert Bonnardot), EMI Pathé, 1975
Juste un signe (Paton, Lyahl, Robert Bonnardot), Coup de cœur, coup de poing (William Kennedy, Robert Bonnardot), EMI Pathé, 1975
La fin du monde (avec Yves Mourousi) (Pierre-André Dousset, Christian Gaubert), Le baiser d'un fou (François Bernheim), EMI Pathé, 1976
L'amour comme dans les chansons (Gérard Stern, Didier Barbelivien), Une nuit sans toi (Michel Mallory), EMI Pathé, 1976
Mon amour ennemi (Peter Frampton, Patrick Loiseau), Pas de mariage (Dousset, Bonnardot), EMI Pathé, 1977
La plus grande bêtise de ma vie avec Debbie Davis (Rod Temperton, Yves Dessca), Un cœur qui bat (Yves Dessca, James Bolden, Patrick Loiseau) EMI, 1983
On a tous envie d'être un héros (Mike Pinera, Yves Dessca), Sans toi (Mike Pinera, Patrick Loiseau) EMI Pathé, 1984, (sous le pseudo G.B.)
Il enregistre également en 1981 un disque au Mexique et produit en 1979 et 1980 un maxi sous le nom de Super Guy avec Sweet Claire-Alice et Skyway qui sort en Espagne, en Allemagne en Italie et au Japon.