Date de création : 09.04.2012
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24.12.2024
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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
Dominique-Jean Larrey, baron Larrey et de l'Empire, est un médecin et chirurgien militaire français, père de la médecine d'urgence, né le 8 juillet 1766 à Beaudéan et mort à Lyon le 25 juillet 1842. Chirurgien en chef de la Grande Armée, Dominique Larrey suivit Napoléon Ier dans toutes ses campagnes. Il fut un précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles.
Fils de Jean Larrey, maître cordonnier, il est né dans le petit village de Beaudéan dans les hautes-pyrenees. Sa maison natale existe toujours dans la rue principale du village, et elle est devenue un musée. Orphelin à treize ans, Larrey est élevé par son oncle Alexis Larrey, chirurgien-major de l'hôpital de La Grave de Toulouse et fondateur du premier hôpital militaire de cette ville. Après six années d'apprentissage, il se rend à Paris pour y étudier la médecine auprès de Pierre Joseph Desault, chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu. Le 13 ventose de l'an II, il épouse Marie-Élisabeth Laville-Leroux, peintre.
Larrey commence sa carrière en 1787 comme chirurgien de la marine royale sur la frégate la Vigilante en mer d'Irlande. De retour à Paris dès l'année suivante, il s'y lie avec Corvisart et Bichat, et avec Sabatier, chirurgien en chef des Invalides, hôpital où il obtient sur concours un poste d'aide-major.
Première étape d'une carrière qui le conduira sur tous les champs de bataille d'Europe, de l'Espagne à la Russie, et jusque dans les déserts d'Égypte et de Syrie, il est en 1792 chirurgien aide-major à l'armée du Rhin. Chirurgien de première classe en 1792, dans l'armée du maréchal Luckner, il crée des ambulances volantes à Mayence , à la tête desquelles il court enlever les blessés sous le feu des batteries ennemies. Il est ensuite chirurgien principal à l'armée de Custine, puis chirurgien en chef de la 14e armée républicaine en 1794. Il organise l’École de chirurgie et d'anatomie de Toulon, et devient professeur à l'École militaire de santé du Val-de-Grâce en 1796. Il est chargé de l'inspection des camps et des hôpitaux de l'armée d'Italie (1796), puis nommé chirurgien en chef à l'armée d'Égypte
À la bataille d'Aboukir, il sauve le général Fugière, sous le canon de l'ennemi, d'une blessure à l'épaule. Au siège d'Alexandrie, Larrey trouva le moyen de faire de la chair de cheval une nourriture saine pour les blessés, et fit tuer pour cet usage ses propres chevaux. Il embaume Kléber, assassiné au Caire le 14 juin 1800.
En 1802, il est chirurgien en chef de la Garde des consuls. Il soutient sa thèse de médecine en mai 1803, conformément aux nouvelles dispositions de la réorganisation du monde médical : Dissertation sur les amputations des membres à la suite des coups de feu dédicacée au général de Villemanzy.
En 1804, Larrey reçoit une des premières croix d'officier de la Légion d'honneur de la main du premier consul, qui lui dit : C'est une récompense bien méritée. Inspecteur général du service de santé des armées, en 1805, et chirurgien en chef de la Garde impériale, il est créé baron d'Empire en 1809, sur le champ de la bataille de Wagram, et inspecteur général du service de santé militaire en 1810. Il fait toutes les campagnes du Premier Empire en qualité de chirurgien en chef de la Garde impériale puis de chirurgien en chef de la Grande Armée (12 février 1812). En 1813, il est nommé chirurgien en chef de l'Hôpital militaire du Gros-Caillou, sis 106 rue Saint-Dominique, à Paris. Il prend la défense des conscrits blessés à la main et accusés de se mutiler volontairement, ce qui lui valut une haine farouche de Soult. En août 1814, il est nommé inspecteur général du service de santé des armées et chirurgien en chef de l'hôpital de la Maison militaire du roi.
Blessé à la bataille de Waterloo, prisonnier des Prussiens, il est sur le point d'être fusillé à cause de sa ressemblance avec Napoléon, mais est relâché sur ordre de Blücher, dont il avait soigné le fils. La Restauration le tient à l'écart mais il est rappelé par la monarchie de Juillet.
Il fait partie de la première promotion des membres de l'Académie royale de médecine, par ordonnance de Louis XVIII en 1820. Sa statue en marbre blanc, majestueuse et monumentale, sculptée par Pierre-Alfred Robinet, siège toujours dans le hall d'entrée de l'Académie de médecine à Paris, rue Bonaparte. En 1829, il est élu membre de l'Institut, à l'Académie des sciences.
Il a appartenu à la Franc-Maçonnerie.
Dans ses dernières années, membre du Conseil de santé des armées, il sollicite en 1842 une inspection médicale en Algérie. Il tombe malade en Afrique et succombe à Lyon, huit jours plus tard, le 25 juillet 1842. Son corps, transporté à Paris, est inhumé le 6 août au cimetière du Père-Lachaise (37e division).
Plusieurs discours sont prononcés sur sa tombe. Gilbert Breschet, membre de l'Académie des sciences, énumère ses travaux scientifiques en chirurgie, en médecine, en hygiène publique.
Le 15 décembre 1992, ses restes sont transférés de sa tombe du cimetière du Père-Lachaise à l'avant dernière place disponible dans le Caveau des Gouverneurs aux Invalides, et une petite urne contenant un morceau d'intestin déposée dans une vitrine de la salle de la bibliothèque de l'Académie nationale de médecine.
Il reste la figure médicale la plus célèbre du Premier Empire. À la bataille de la Sierra Negra, il ampute en une journée pas moins de 200 blessés. Il était d'ailleurs considéré comme un bon chirurgien, à une époque où l'anesthésie n'existait pas, car il était capable d'amputer un membre en moins d'une minute. L'amputation était à l'époque la seule asepsie efficace, en l'absence d'antibiotiques, découverts bien plus tard.
Larrey serait à l'origine de la mise en place au sein des armées françaises du système des « ambulances volantes » dans lesquelles il embarquait indifféremment amis et ennemis, afin de les soigner sans faire de distinction ni de nationalité, ni de grade, ce qui lui valut l'estime des officiers et généraux des armées ennemies.
Larrey est aussi connu dans le domaine de l'asticothérapie qu'il a utilisée lors de la campagne égyptienne en Syrie. Cette technique datant de l'antiquité consiste à déposer sur des plaies infectées une certaine espèce d'asticot qui se nourrit des chairs infectées, les assainissant ainsi.
Il acquiert en 1830 une propriété à Bièvres, qu'il transmit à son fils Hippolyte (1808-1895), médecin-chef de l'armée et chirurgien de Napoléon III. Il laissa des mémoires d'un très grand intérêt, rarissimes en édition originale et devenus rares en réédition.
Le Val-de-Grâce a fait élever à Larrey une statue dont l'inauguration a eu lieu en août 1850.
Le nom de Larrey est inscrit sur la 30e colonne du pilier sud de l'Arc de Triomphe de l'Étoile à Paris.
Il existe une rue Larrey à Paris, dans le 5e arrondissement, et à Tarbes (Hautes-Pyrénées, son département de naissance) où une statue a aussi été érigée en son honneur. À Toulouse, portent aussi le nom de Larrey deux hôpitaux : l'ancien hôpital militaire, aujourd'hui démoli, situé entre Capitole et Garonne, et le nouvel hôpital militaire Larrey, utilisé aujourd'hui par le CHU.
A Versailles, le Grand Commun abrita à partir de 1843 un hôpital militaire devenu ensuite hôpital militaire d'instruction des armées Dominique Larrey et qui ferma en 1995. Certains de ses descendants conservent dans une propriété familiale poitevine - non ouverte au public - du matériel chirurgical lui ayant appartenu.
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Louis-Charles de France, plus connu sous le nom de Louis XVII, né à Versailles le 27 mars 1785 et mort à Paris le 8 juin 1795, est le second fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Titré duc de Normandie à sa naissance, il devient dauphin de France à partir de 1789, puis prince royal aux termes de la Constitution de 1791 à 1792.
Durant la Révolution française, la famille royale est emprisonnée le 10 août 1792 à la Tour du Temple, puis Louis XVI est exécuté le 21 janvier 1793. Louis-Charles est alors reconnu par les gouvernement des puissances coalisées contre la France et par son oncle, le futur Louis XVIII, comme le titulaire de la couronne de France, sous le nom de « Louis XVII ». Il meurt en captivité en 1795, à l’âge de dix ans.
L'éventualité de sa survie a longtemps suscité la curiosité de certains auteurs.
Biographie
Louis-Charles de France est né au château de Versailles le 27 mars 1785. Il est baptisé le même jour dans la chapelle du château de Versailles par Louis René Édouard de Rohan, grand aumônier de France, en présence d'Honoré Nicolas Brocquevielle, curé de l'église Notre-Dame de Versailles : son parrain est Louis Stanislas Xavier de France, futur Louis XVIII, et sa marraine est Marie-Caroline de Lorraine, archiduchesse d'Autriche, reine des Deux-Siciles, représentée par Madame Élisabeth.
Titré duc de Normandie avant la mort de son frère aîné, il a pour armes un écartelé de France et de gueules à deux léopards d'or, armés et lampassés d'azur qui est de Normandie
Des rumeurs de l'époque se sont répandues à la naissance de l'enfant, selon lesquelles il ne serait pas le fils de Louis XVI mais d'Axel de Fersen (aucune étude scientifique ne valide ou n'invalide cette thèse) gentilhomme suédois qui nourrissait un profond amour pour la reine. Dès mai 1784, Mercy note dans une lettre à l'empereur Joseph II que « les habitudes du roi ne donnent guère d'espérance à lui voir une nombreuse postérité ». Et Evelyn Farr remarque que chaque fois que Marie-Antoinette est tombée enceinte, en 1783, 1784 et 1785, Fersen était présent à Versailles. Au baptême de Louis-Charles de France, le comte d'Artois est absent et il n'y a « ni compliment, ni révérences ». En novembre 1790, La Fayette et à sa suite l'Assemblée nationale menaceront Marie-Antoinette d'un procès en adultère et de faire déclarer bâtards ses enfants (bien que Fersen ne puisse être impliqué dans la naissance de Madame Royale), ce qui montre la persistance de ces rumeurs. Il n'en sera cependant plus question lors du procès de la reine
Louis-Charles est surnommé « Chou d'amour » par sa mère et Gabrielle de Polignac, gouvernante des Enfants de France depuis le 24 octobre 1782. Marie-Antoinette le rappellera à Gabrielle dans une lettre qu'elle lui écrira alors que cette dernière est partie en exil.
Il passe sa première enfance dans l'insouciance, sa vie parmi les enfants de la Cour se déroulant entre les escaliers du château de Versailles et la terrasse du Midi où a été aménagé un petit jardin qui fait le bonheur de l'héritier du trône. Faisant preuve d'une certaine maturité et d'une grande sensibilité malgré son jeune âge, il cultive un petit jardin et offre fréquemment des fleurs à la reine ou à sa sœur car il « [veut] les faire croître [lui]-même, pour qu’elles soient plus agréables à maman qui les aime beaucoup » est entouré d'une nombreuse Maison, comprenant de très nombreux serviteurs attachés à sa personne, parmi lesquels Agathe de Rambaud, sa berceuse, Louise-Elisabeth de Croÿ de Tourzel comme gouvernanteNote 4 et Jean-Baptiste Cant Hanet dit Cléry, son valet
Second fils de Louis XVI, Louis-Charles de France n'est pas destiné, au départ, à succéder à son père ; la mort de son frère Louis-Joseph le 4 juin 1789 fait cependant de lui le dauphin de France.
En 1791, la Constitution du Royaume de France remplace ce titre par celui de « prince royal » : ce changement est la conséquence logique du remplacement du titre de Roi de France par celui de Roi des Français
Après la journée du 10 août 1792, Louis-Charles qui a perdu son titre de prince royal est transféré avec ses parents au couvent des Feuillants puis le 13 août emprisonné à la Prison du Temple. Le 29 septembre, Louis XVI est séparé de sa famille et conduit au deuxième étage tandis que le troisième étage est réservé à Marie-Antoinette, ses deux enfants et sa belle-sœur. À partir du 25 octobre, l'« enfant Capet » est confié à la garde de son père, qui poursuit son éducation avec le valet de chambre Jean-Baptiste Cléry. Séparé de sa mère qu'il peut retrouver à l'occasion de promenades, le dauphin est à nouveau confié à elle le 11 décembre lorsque commence le procès de Louis XVI. Il ne revoit son père que le 20 janvier, pour un ultime adieu, avant l'exécution de ce dernier le matin du 21 janvier 1793.
Aux yeux des royalistes, le dauphin Louis-Charles succède à son père en vertu du principe selon lequel la continuité dynastique est automatique en France (un nouveau roi succède au roi précédent dès l'instant de la mort de ce dernier). Il est reconnu sous le nom de Louis XVII par le comte de Provence, frère cadet de Louis XVI et futur Louis XVIII, alors émigré à Hamm, près de Dortmund, en Westphalie. Les Vendéens et les Chouans, ainsi que les royalistes d'autres provinces, vont se battre en son nom. Leurs étendards portent l'inscription : « Vive Louis XVII ».
À l'époque, la Première République Française n'étant pas encore reconnue comme légitime par les puissances étrangères, Louis-Charles est internationalement reconnu comme Roi de France et de Navarre sous le nom de Louis XVII. Il ne régna jamais de manière effective mais est qualifié par l'Histoire comme étant le « dernier roi légitime ».
Louis-Charles est confié à sa mère au troisième étage du Temple, jusqu'au 3 juillet 1793. Les captifs bénéficient à cette époque d'un confort incontestable (baignoire, garde-robe, nourriture abondante). Plusieurs tentatives d'évasion sont fomentées par des royalistes afin de délivrer Marie-Antoinette et ses enfants
Selon Georges Bordonove, c'est l'épouse de Simon, attachée à l'enfant, qui prend soin de le nourrir correctement. Cependant, Simon, rappelé à ses fonctions municipales, quitte le Temple le 19 janvier 1794. Sa femme, malade, quitte également la prison. Louis-Charles est alors enfermé au secret dans une chambre obscure, sans hygiène ni secours, pendant six mois, jusqu'au 28 juillet 1794. Son état de santé se dégrade, il est rongé par la gale et surtout la tuberculose. Il vit accroupi. Sa nourriture lui est servie à travers un guichet et peu de personnes lui parlent ou lui rendent visite. Ces conditions de vie entraînent une rapide dégradation de son état de santé. L'isolement total dans lequel il est placé laisse planer un certain mystère et donne l'occasion à l'imagination populaire de soulever l'hypothèse de substitution de l'enfant et de son exfiltration, donnant naissance au « mythe évasionniste et survivantiste »
Le député Barras découvre ainsi un enfant mutique, brisé psychologiquement. Le 28 juillet 1794, les comités de salut public et de sûreté générale nomment Laurent, membre du comité révolutionnaire de la section du Temple, pour le garder, lui et sa sœur. Son sort s'améliore relativement, mais le prisonnier de la tour du Temple est rongé par la tuberculose, ce qu'omet de signaler Laurent lorsqu'il écrit, sur le bulletin de la tour du Temple, que les prisonniers « se portent bien ». Le 31 mars 1795, Laurent démissionne. Il est remplacé par Étienne Lasne (1757-1841) de la section des Droits de l'homme.
Le 3 mai 1795 (14 floréal an III), les gardiens Gomin et Lasne inscrivent sur les registres du Temple : « Le petit Capet est indisposé ».
Le 6 mai (17 floréal an III), la tuberculose prend un tour critique, caractérisé par l'apparition d'une péritonite, si bien que dans les derniers jours de mai, les gardiens signalent au comité de Sûreté générale que l'enfant Capet manifeste « une indisposition et des infirmités qui paraissent prendre un caractère grave ». Le Comité « arrête que le premier officier de santé de l'hospice de l'Humanité (Hôtel-Dieu de Paris) visiterait le malade en présence de ses gardiens et administrerait des remèdes ». Le docteur Pierre Joseph Desault passe à cette époque pour être le premier praticien de Paris. Le 29 mai, Desault fait sa dernière visite au malade, car il meurt le 1er juin, à l'âge de 57 ans.
Le 6 juin 1795, lui succède Philippe-Jean Pelletan, 48 ans, chirurgien en chef de l'Hospice de l'Humanité. Ne voulant pas prendre seul la responsabilité de soigner l'enfant, le Comité de sûreté générale lui adjoint le docteur Jean-Baptiste Dumangin, 51 ans, médecin chef de l'hospice de l'Unité (Hôpital de la Charité de Paris). Dans la nuit du 7 au 8, Gomin et Lasne, alarmés par l'état de santé de l'enfant, ont envoyé chercher en urgence le docteur Pelletan. Il répond qu'il viendra le lendemain matin avec le docteur Dumangin.
Le lundi 8 juin 1795 (20 prairial an III), les docteurs Dumangin et Pelletan arrivent ensemble à 11 heures du matin au Temple, l'état de l'enfant s'était aggravé
Témoignage de Damont commissaire civil au Temple : « Le sieur Lasne gardien et moi, nous prêtions nos soins au petit dauphin, et enfin à 3 heures (de l'après-midi) lorsque le sieur Gomin fut revenu, l'enfant venoit de mourir ». Pelletan arrivé à 4 heures confirme la mort. Le docteur Dumangin arrive à 8 heures, il apprend le décès du fils Capet.
Louis XVII meurt dans sa prison, probablement d'une péritonite ulcéro-caséeuse venue compliquer la tuberculose (le « vice scrofuleux » qui a déjà coûté la vie à son frère aîné), le 8 juin 1795, à l'âge de dix ans et après presque trois ans de captivité.
Le lendemain 9 juin 1795, le chirurgien Philippe-Jean Pelletan réalise son autopsie qui confirme le diagnostic de tuberculose. Il est secondé par trois médecins, voici l'extrait de la lettre du docteur Dumangin adressé au docteur Pelletan sous la Restauration en 1817 : « Vous m'aviez à la vérité proposé d'autres adjoints ; et sur mon observation que, d'après les qualités personnelles et les rapports qu'avaient eus M. Pierre Lassus (1741-1807) avec Mesdames de France et Nicolas Dieudonné Jeanroy (1750- 1816) dans la Maison de Lorraine, leurs signatures seraient d'un tout autre poids, vous aviez agréé ce choix ». Le docteur Jean-Baptiste Dumangin rédige le procès-verbal d'autopsie, recopié en quatre exemplaires : un pour le Comité de sûreté générale et un pour chaque médecin. L'exemplaire présent aux Archives nationales depuis 1891 a été restitué par un libraire de la ville d'Alger. Ce procès-verbal d'autopsie avait été mis en gage par M. Grasset qui l'avait dérobé avant 1848 à Théophile Dumangin, fils du docteur Dumangin, à Vielmanay ou à Narcy dans la Nièvre
Il est officiellement enterré le 12 juin 1795 dans le cimetière Sainte-Marguerite. Sous la Seconde Restauration, Louis XVIII fait rechercher la sépulture de son neveu : l'énigme de « l'enfant du Temple » se développe alors avec les témoignages contradictoires de ceux qui ont assisté à l'enterrement le 10 juin (fossoyeur, concierge du cimetière, abbé…) qui évoquent une inhumation en fosse commune (le corps ne pouvant dès lors plus être identifié), une ré-inhumation dans une fosse particulière près de la Chapelle de la Communion de l’église, voire dans le cimetière de Clamart.
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Le musée Grévin est un musée de cire privé (propriété de Grévin & Cie, inauguré le 5 juin 1882, une filiale de la Compagnie des Alpes depuis sa privatisation) situé dans le 9e arrondissement de Paris, en France, et dans lequel sont regroupées des reproductions en cire de personnages célèbres. Font aussi partie de la visite du musée le théâtre Grévin (salle de spectacle) et le Palais des Mirages (attraction utilisant le principe de l'illusion d'optique). La salle de la Coupole et la salle des Colonnes possèdent de très beaux décors de style baroque datant de 1882.
Il ne compte pas moins de deux cents personnages de cire allant d’Albert Einstein au Mahatma Gandhi en passant par Michael Jackson ou Alfred Hitchcock. De nombreuses scènes de l'Histoire de France y sont reconstituées, comme la captivité de Louis XVI au Temple ou Jeanne d'Arc sur le bûcher.
Régulièrement, de nouvelles personnalités font leur entrée au Musée Grévin.
Ce site est desservi par la station de métro Grands Boulevards (ligne 8 et 9 du métro).
Historique
Un siècle plus tard, vers 1770, le Bernois Curtius est invité à Paris par le prince de Conti, qui l'autorise à présenter au Palais-Royal l'exposition : « la famille royale au Grand couvert à Versailles ». Il est aidé par une jeune fille qu'il considère comme sa nièce et qui n'est autre que Marie Tussaud. Pendant la Révolution française, cette dernière moule ainsi les visages morts de Marat, Robespierre et du couple royal. Après la mort de son oncle et maître, elle déménage en 1795 à Londres, où elle établit en 1835 le célèbre musée de cire Madame Tussaud.
Au xixe siècle, plusieurs musées de cire parisiens tenteront en vain de succéder durablement à Curtius et d'égaler le musée de Mme Tussaud. En 1865, le musée Hartkoff s'ouvre dans une salle du passage de l'Opéra. Il s'agissait d'un musée géologique, ethnologique, et anatomique ainsi que de moulages de personnalités réalisés par le professeur Schwartz de Stockholm.
Ouvert moins d'un an plus tard sur le boulevard des Capucines, le Musée français, œuvre du modeleur-anatomiste Jules Talrich, présentait quant à lui plusieurs statues de cire de personnages issus aussi bien de la littérature et de la mythologie que de l'Histoire. Il ferma cependant prématurément ses portes avant la fin de l'année 1867.
En 1881, Arthur Meyer, alors directeur du quotidien Le Gaulois, avait envie que ses lecteurs puissent « mettre un visage » sur les personnalités dont il était question dans son journal. À cette époque, la photographie n'était pas encore devenue la norme dans la presse.
Meyer décide alors de renouer avec un principe vieux de plus d'un siècle et se tourne vers le sculpteur, caricaturiste et créateur de costume de théâtre Alfred Grévin - qui avait réalisé des caricatures pour son journal - pour lui demander de créer les sculptures des personnalités qui font l'actualité.
Le 5 juin 1882, le musée Grévin ouvre ses portes et le succès est immédiat. En 1883, c'est au tour de Gabriel Thomas de s'intéresser au projet. Il est un grand financier à l'origine de la Société d’Exploitation de la tour Eiffel et du théâtre des Champs-Élysées. C'est lui qui met en place les structures financières qui permettent au musée de se développer jusqu'en 1999, date à laquelle son arrière-petit-fils Bernard Thomas cède le Musée Grévin au Groupe Parc Astérix à la suite d'une OPA amicale. Gabriel Thomas a également beaucoup contribué à développer le cadre et les décors du musée. En mars 1886, Émile Voisin, marchand et constructeur d'appareils de magie est chargé de préparer les premières séances de prestidigitation dans le futur Cabinet Fantastique. Le 29 décembre 1886 le magicien Carmelli est chargé de diriger le Cabinet Fantastique. Le 27 avril 1887 le magicien Dicksonn est accepté pour seconder Emile Voisin dans l'élaboration des programmes de prestidigitation. En 1889 la direction traite directement avec Carmelli et en 1892 le cabinet fantastique cède la place aux Pantomimes lumineuses d'Emile Reynaud, ainsi a lieu la première projection en public d'un dessin animé sur grand écran Pauvre Pierrot, le 28 octobre 1892. Le Cabinet Fantastique présente chaque après-midi aux visiteurs du musée pendant leur visite des numéros de magie. De nombreux magiciens célèbres y ont fait leurs débuts comme Georges Méliès, ou en 1976, un magicien et musicien espagnol qui s'appelait Garcimore ou encore Gérard Majax et tant d’autres.
En 1984, le théâtre que va diriger 15 ans Véronique Berecz, ouvre ses portes le soir à une programmation quotidienne, one-man-show (Pierre Desproges, Yves Lecoq, Christophe Alévêque, Anne Roumanoff, Marc Jolivet, Laurent Ruquier, Tom Novembre, Chantal Ladesou…), concerts classiques produits par Philippe Maillard (Jordi Savall ou Philippe Jaroussky…), pièces de théâtre s’y succèdent jusqu'à ce que le groupe Astérix devenu Grévin & Cie arrête cette activité de programmation théâtrale le 31 décembre 2000. Le théâtre Grévin est inscrit à l’inventaire supplémentaires des Monuments historiques : le rideau de scène est une toile originale du peintre et affichiste Jules Chéret ; le haut-relief Les Nuées qui est au-dessus de scène est l'œuvre du sculpteur Antoine Bourdelle. Il fait partie aujourd’hui du parcours de visite de Grévin et des personnages y sont représentés comme Charles Aznavour ou Cecilia Bartoli. Il peut se louer ponctuellement, sa jauge est de 217 fauteuils. Tout Grévin peut se réserver le soir pour des événements ponctuels pouvant accueillir de 30 à 300 invités.
Le parcours de visite
Le public parcourt dans l'ordre les salles à thèmes suivantes :
Le grand escalier de marbre
Le palais des Mirages
Tapis rouge
Théâtre Grévin
Magic Box
Café littéraire
Gastronomie
l'Elysée
Histoire
Imaginaire
Sportifs
Musique
The Voice
La coupole
Detroit
La salle des colonnes
Boutique
Succursales
Un musée Grévin flottant, dans une péniche, a sillonné les canaux du Nord de la France, de Belgique et des Pays-Bas de 1950 à 1958. L'exploitation de la péniche du musée Grévin avait été confiée à une époque à Georges Loyal, celui qui fut le dernier vrai Monsieur Loyal du cirque Médrano. Il y travailla quelques années avec son épouse Paulette Loyal. Après le décès de son mari, Paulette travailla au service du personnel du musée Grévin de Paris jusqu'à son départ à la retraite en 1982.
Des années 1970 à 1990, le musée Grévin a ouvert des succursales en France : rachat par le musée en 1979 du musée de Lourdes (ouvert en 1974 et vendu en 1987), dans le château royal de Tours en 1984 (fermé en 2005), La Rochelle en 1989 (fermé en 2002), Dijon en 1990 (fermé en 1995), au Mont-Saint-Michel en 1991, Saint-Jean-de-Luz en 1993 (fermé en 2007) et Salon-de-Provence en 1992 (fermé en 2015). En 1999, le groupe Parc Astérix, à la suite d'une OPA amicale a acheté le musée Grévin, le groupe s'appelle ensuite Grévin & Cie et petit à petit les licences de franchise n'ont pas été renouvelées. Seuls subsistent les musées de Lourdes et du Mont-Saint-Michel.
En 1981 le Musée Grévin a ouvert le Musée Grévin du Forum des Halles, comportant 20 tableaux animés et sonorisés, 120 personnages, sur le thème de Paris à la Belle Époque. Le musée du Forum des Halles non rentable fermera ses portes en 1996.
Le 15 septembre 2011, est annoncé la création du Grévin Montréal au Canada. Le 17 avril 2013, ce parcours novateur et ses 120 personnages sont inaugurés en présence de Bernard Pivot mais aussi de Robert Charlebois, Véronic DiCaire, Julie Payette. Situé au cinquième niveau du Centre Eaton, Musée Grévin Montréal ouvre ses portes au public le 19 avril 2013.
Le 27 mars 2013, la Compagnie des Alpes annonce l'ouverture d'un deuxième Grévin à l'étranger. Ouvert le 1er mai 2014, il est situé en république tchèque, à Prague
Le groupe a alors l'intention d'ouvrir un musée de cire par an avant de se raviser. Pour 2015, deux autres sites sont à l'étude, dont Séoul.
La Compagnie des Alpes annonce en décembre 2014 qu'une nouvelle succursale du musée Grévin ouvrirait bien à Séoul au premier semestre 2015. Cette opération s'effectue en coentreprise avec Mast, un des principaux acteurs coréens de l'Industrie du spectacle et du divertissement. Le musée Grévin Séoul est inauguré le 29 juillet 2015 et cédé en février 2018. Déficitaire, le musée Grévin Prague ferme en mars 2018 et rouvre avec de nouveaux propriétaires sous le nom de Chocotopia
Le 16 avril 2016, le groupe ouvre un musée hybride, en Suisse, à la gloire de Charlie Chaplin en mettant en valeur un espace entre scénographie et statues de cire.
L'académie Grévin
En 2001, est créée l'académie Grévin. Présidée par Stéphane Bern, elle est composée, en 2017, de Daniela Lumbroso, Laurent Boyer, Gérard Holtz, William Leymergie, Christine Orban, Jacques Pessis, Henry-Jean Servat, Paul Wermus, Ève Ruggieri et Nikos Aliagas. Les membres de cette académie se retrouvent deux fois par an pour élire les personnalités qui peuvent prétendre avoir leur personnage au musée.
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(entre parenthèses, date d'entrée)
L'actualité et les changements de notoriété des diverses personnalités conduisent le musée à régulièrement renouveler ses statues. Celles qui ont été retirées (environ un millier) sont stockées dans un entrepôt de la région parisienne, les corps disposés pêle-mêle mais les têtes étant soigneusement conservées dans des cartons
À noter que la statue de cire de Georges Marchais avait été volée et jetée au zoo de Vincennes alors que celle de Valéry Giscard d'Estaing avait été enlevée par des motards en colère. Celle d'Édouard Herriot avait été fondue dans l'urgence pour façonner la tête du président du Conseil qui lui succéda. De plus, certaines statues supprimées restent visibles au public mais déclassées, telles que Michel Courtemanche, reconnaissable à la sortie du musée, ainsi que plusieurs bustes exposés dans les vitrines de l'atelier ; d'autres sont exposées dans le café Grévin.
Personnages réels :
2Be3 (28 mars 1998) | François, duc de Guise | Marcel Desailly |
Aimé Jacquet (19 juin 2001) | François Hollande | Marie-Claude Pietragalla |
Alain Decaux | François Mitterrand | Marie-Christine Barrault |
Ambroise Paré | Franklin D. Roosevelt | Marguerite Yourcenar |
Amélie Mauresmo | George H. W. Bush | Mathilda May |
Anémone (1994) | George W. Bush | Mao Zedong |
Anne d'Autriche | Georges Marchais | Mère Teresa |
Arnold Schwarzenegger (19 juin 2001) | Gérard Jugnot (2005) | Michael Schumacher |
Auguste Lumière | Guy Montagné | Michaël Youn (16 avril 2007) |
Auguste Renoir | Harrison Ford | Michel Courtemanche |
Auguste Rodin | Harry S. Truman | Michel Sardou |
Bernard Kouchner | Hélène Ségara | Michel Serrault |
Berthe Morisot | Henri Beaufort, cardinal de Winchester | Mohammed VI |
Bertrand Delanoë (5 janvier 2002) | Henri VIII | Le mime Marceau |
Bill Clinton | Henriette d'Angleterre | Mireille Mathieu |
Bourvil | Jack Lang | Mstislav Rostropovitch |
Calvin Coolidge | Jacques Chirac | Nicolas Le Riche |
Charles Bronson | James A. Garfield | Nikita Khrouchtchev |
Charles Le Brun | Jean-Jacques Rousseau | Olivier Le Daim |
Charles-Maurice de Talleyrand | Jean Le Rond d'Alembert | Oliver Hardy |
Christian Clavier (1996) | Jean-Pierre Elkabbach | Orson Welles |
Choiseul | Jimmy Carter | Patrick Bruel |
Christine Ockrent | John F. Kennedy | Philippe Candeloro |
Clark Gable | Josiane Balasko (1994). | Philippe Bouvard |
Clint Eastwood (1986) | Juan Carlos Ier | Philippe Le Bel |
Coluche | Julio Iglesias | Rachida Dati (13 octobre 2009) |
David Douillet | Lady Gaga (2 juillet 2013) | Raimu |
Diam's (25 juin 2007) | Lara Fabian | Romy Schneider |
Donald Trump (19 janvier 2017 - 19 janvier 2021 | Laurent Fabius | Ronald Reagan |
Dorothée (mars 1985) | Lionel Jospin | Sébastien Loeb (13 octobre 2011) |
Dwight D. Eisenhower | Lorie Pester (9 octobre 2003) | Stan Laurel |
Edgar Degas | Louis Blériot | Thierry Henry |
Édouard Herriot | Louis Pasteur | Thierry Lhermitte (1994) |
Élisa Bonaparte | Louis XI (1960) | Tony Blair |
Elvis Presley | Louis XV | Valéry Giscard d'Estaing |
Emma Stone (2017) | Madame Campan | Les Vamps |
Ernest Hemingway | Madame Louise d'Épinay | Warren G. Harding |
Fabien Barthez | Luc Besson (2017) | Woodrow Wilson |
Fanny Ardant | Lyndon B. Johnson | Woody Allen |
Faudel | La marquise de Pompadour | Yves Montand |
Fernandel | Zinédine Zidane |
Personnages fictifs :
Capitaine Haddock (21 décembre 1961)
Dupond et Dupont (21 décembre 1961)
Esmeralda
Étienne Lantier, Catherine Maheu et Antoine Chaval à la mine d'Anzin (personnages de Germinal) (1886)
L'Homme invisible
La Liberté guidant le peuple
La Mort noire (un cavalier squelette figurant la peste noire)
Lara Croft
Le Radeau de La Méduse
Lucky Luke
Le Marsupilami
Obélix
Professeur Tournesol (21 décembre 1961)
Quasimodo
Spider-Man
Tintin (21 décembre 1961)
Titeuf
Tristan et Iseut
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Fabrication des personnages
Plusieurs sculpteurs travaillent en permanence pour le musée. Les visages sont modelés en terre glaise ou plastiline à la suite d'un premier rendez-vous avec la personnalité lors duquel de nombreuses mesures, photos, vidéos et images en 3D sont prises. Les corps sont également modelés en terre, les mains sont moulées sur nature. Plus de 15 artistes travaillent à la création d’un personnage : sculpteur, mouleur, peintres, implanteuse, costumière, prothésiste dentaire, prothésiste oculaire, accessoiristes, peintre décorateur…
Léopold Bernstamm, Alexandre Barbiéri, élève du sculpteur Albert Chartier, ont été parmi les premiers sculpteurs attitrés du musée
Personnages
Depuis 1882 le musée Grévin a fabriqué et exposé plus de 2 000 personnages de cire. Des personnages de cire et des décors sont régulièrement retirés et remplacés en fonction de l'actualité. Les plus anciens sont exposés depuis 1889 (figures de cire des « Tableaux de la Révolution française », en particulier le fameux tableau La Mort de Marat, qui a marqué plusieurs générations de visiteurs) ou, depuis 1900, (personnages créés pour un décor détruit en 2001 qui représentait avec 50 personnages « une soirée à la Malmaison » alors reconstituée minutieusement sous la direction de l'historien de Napoléon, Frédéric Masson). Certaines des figures de cire des tableaux sur le thème de l'histoire de France, intitulés « De Roland à Roncevaux à Napoléon III », commencés en 1939 et terminés en 1960, comme certains rois de France (les autres datent de la rénovation de 2001), puis un parcours sur le cinéma en 1987 comme Boris Karloff, Charlie Chaplin et Alfred Hitchcock subsistent encore. Aujourd'hui le musée compte environ 300 figures de cire. Le parcours historique, comme tout le musée Grévin fut entièrement transformé et restauré en 2001. De nouvelles statues de cire sont régulièrement inaugurées, comme Zlatan Ibrahimović en 2014.
Les personnalités exposées à l'heure actuelle au musée Grévin sont énumérées ci-dessous, classées selon l'ordre alphabétique du prénom.
(entre parenthèses, date d'entrée)
Al Pacino (2019) | Henri IV de France | Michel Drucker |
Alain Ducasse | Henri Salvador (12 décembre 2002) | Mick Jagger (2017) |
Albert Einstein | Martial Joseph Armand Herman | Mika (6 décembre 2010) |
Alexandra Lamy (9 mars 2018) | Hugues Capet (1960) | Miloš Forman (2019) |
Alfred Hitchcock | Inès de La Fressange (15 décembre 2014) | Mimie Mathy (16 décembre 2003) |
Amélie Nothomb (4 octobre 2005) | Jackie Chan | Mohammed VI (2019) |
Angela Lindvall (5 juillet 2018) | Jacques-René Hébert (2018) | Molière |
Angela Merkel (29 avril 2009) | Jean d'Ormesson (17 octobre 1989) | Monica Bellucci (25 avril 2005) |
Angelina Jolie (3 juillet 2014) | Jean de La Fontaine | Naomi Campbell (19 juin 2001) |
Anne Roumanoff (10 juin 2013) | Jean Gabin (16 juin 2000) | Napoléon Ier |
Anne-Sophie Pic (8 octobre 2015) | Jean Reno (19 juin 2001) | Nelson Mandela (2019) |
Arielle Dombasle (15 octobre 2010) | Jean-Paul Gaultier (19 juin 2001) | Nicolas Cage (29 janvier 2012) |
Arturo Brachetti (3 décembre 2013) | Jean-Paul II (1983) | Nicolas Sarkozy (12 juillet 2006) |
Barack Obama (29 juin 2009) | Jean-Paul Marat | Nikos Aliagas (7 décembre 2016) |
Benoît Poelvoorde (13 octobre 2007) | Jean-Paul Sartre (2000) | Nolwenn Leroy (8 octobre 2012) |
Bernard Pivot (17 octobre 1989) | Jeanne d'Arc (1960) | Nostradamus |
Bernard-Henri Lévy (25 février 2003) | Jeff Panacloc (2017) | Omar Sy (17 décembre 2012) |
Brad Pitt (27 juillet 2011) | Jenifer | Pablo Picasso |
Brigitte Bardot | Jimi Hendrix | Paul Bocuse (2 décembre 1991) |
Bruce Willis (2001) | Johnny Hallyday | Patrick Sébastien (30 janvier 2014) |
Camille Claudel | Jules Verne (2019) | Pelé |
Camille Lacourt (30 novembre 2015) | Julien Clerc (14 décembre 2009) | Penélope Cruz (26 juillet 2012) |
Cara Delevingne (15 décembre 2014) | Kad Merad (21 mars 2016) | Pierre Hermé (8 octobre 2015) |
Carla Bruni (17 décembre 2018) | Katy Perry (2 juin 2017) | Pierre Richard (22 novembre 2018) |
Carole Bouquet (2010) | Kendji Girac (8 mars 2017) | Phil Collins (2001) |
Catherine de Médicis | Kev Adams (5 octobre 2016) | Philippe Jaroussky |
Catherine Frot (2018) | Kylian Mbappé (2018) | Philippe d'Orléans[Lequel ?] |
Cecilia Bartoli (26 juin 2011) | Laetitia Casta (1er avril 2014) | Philippe Starck (15 juin 2010) |
Céline Dion (22 mai 2008) | Lambert Wilson (10 mai 2012) | Racine |
Chantal Thomass (15 décembre 2014) | Lang Lang (5 mai 2017) | Ranveer Singh (6 juin 2017) |
Charlemagne (2001) | Laurent Gerra (12 décembre 2015) | Ray Charles (19 juin 2001) |
Charles Aznavour (15 mars 2004) | Léa Salamé (14 février 2019) | Renaud Capuçon |
Charles de Gaulle | Léonard de Vinci | Renaud Lavillenie (24 mai 2016) |
Charlie Chaplin | Leonardo DiCaprio (15 septembre 2016) | René Angélil (22 mai 2008) |
Charlotte Corday | Line Renaud (13 octobre 2014) | Roberto Alagna (9 décembre 2008) |
Christian Dior | Lionel Messi (10 juin 2016) | Roberto Benigni (2001) |
Claude François | Louis Armstrong (2001) | Ryan Gosling (janvier 2017) |
Clovis Ier (1960) | Louis de Funès (2006) | Saint Louis |
Coco Rocha (12 décembre 2014) | Louis II de Bourbon-Condé, dit Le Grand Condé | Salvador Dalí |
Cristiano Ronaldo (10 juin 2016) | Louis XIII | Scarlett Johansson |
Dagobert Ier (2001) | Louis XIV | Sébastien Chabal (17 février 2011) |
Denis Diderot | Louis XVI | Serge Gainsbourg (1981) |
Édith Piaf (25 juin 2015) | Louise de La Vallière | Shahrukh Khan (28 avril 2008) |
Élisabeth II | Luciano Pavarotti | Simone Veil (9 juillet 2009)25 |
Elton John | Lully | Soprano |
Emmanuel Macron (13 mai 2018) | Madonna (24 juillet 2009) | Stéphane Bern (10 mars 2008) |
Éric Antoine (2018) | Gandhi (2001) | Stromae (13 octobre 2014) |
Fabrice Luchini (18 décembre 2006) | Gims (2 octobre 2017) | Teddy Riner (11 février 2013) |
Franck Dubosc (20 septembre 2010) | Marc Lavoine (2 février 2016) | Thomas Pesquet (2019) |
Le pape François (2 avril 2015) | Marcel Proust | Tony Parker (7 octobre 2006) |
François Ier | Maria Callas (2001) | Vercingétorix |
François Ravaillac (2001) | Marie-Antoinette | Victor Hugo |
Gandhi | Marilyn Monroe (15 août 2016) | Vincent van Gogh |
Geneviève de Fontenay (26 novembre 2004) | Martin Fourcade (2019) | Vladimir Poutine (2001) |
George Clooney (12 juillet 2010) | Matt Pokora (8 octobre 2013) | Voltaire |
Gérard Depardieu | Mehmet Rıza Beğ, ambassadeur du Chah de Perse Hossein Ier | Wolfgang Amadeus Mozart |
Gérard Holtz | Meryl Streep (2019) | Xi Jinping |
Guillaume Apollinaire | Michael Jackson | Zlatan Ibrahimović (9 février 2015) |
Henri II de France |
La statue de cire de Vladimir Poutine a été vandalisée par des Femen en 2014
Connor (Detroit: Become Human)
Gaston Lagaffe
Gavroche
Idéfix
Kara (Detroit: Become Human)
Père Fouras
Le Petit Prince(14 décembre 2011)
Les Lapins crétins (2019)
Le Maître du Temps (Fort Boyard)
Ladybug et Chat Noir
Monstre de Frankenstein
Oggy et les Cafards
Scrat (20 juin 2012)
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La Cour de Mantoue, détail de la fresque :
Louis III Gonzague, marquis de Mantoue
Louis III Gonzague, en italien Ludovico III Gonzaga, est un noble et condottiere italien né le 5 juin 1414 à Mantoue et mort le 12 juin 1478 à Goito. Il est le deuxième marquis de Mantoue (région de Lombardie en Italie).
Biographie
Louis, fils aîné de Jean-François de Mantoue et de Paola Malatesta, reçoit une éducation soignée auprès de Vittorino da Feltre. Dans son école, la Ca' Zoiosa, située entre la cathédrale et le palais du Capitaine, les élèves étudient les auteurs classiques et font des exercices physiques afin de devenir des hommes accomplis, à l'esprit sain dans un corps sain. Federico da Montefeltro, futur duc d'Urbino, est un de ses camarades de classe. Il a 30 ans lorsque son père meurt en 1444.
À l'instar de son père, Louis tergiverse longtemps quant aux alliances qu'il doit préserver. Avant d'être marquis de Mantoue, assurément sous l'influence de sa mère, une famille d'obédience guelfe, Louis se range aux côtés de Venise. Puis, en 1437, il se fait gibelin en entrant au service du duc de Milan, Philippe Marie Visconti. C'est la source d'une mésentente avec son père qui va jusqu'à le déshériter, jusqu'en 1440, année où son père se range également du côté milanais.
Une fois marquis de Mantoue, Louis maintient un savant équilibre de relations entre Milan et Venise, le duché de Mantoue étant situé entre le duché de Milan à l'ouest et la République de Venise à l'est. En 1445, il participe à la ligue contre Milan et pendant l'été 1446, devient capitaine général des troupes florentines avec 400 lances et 300 fantassins en temps de guerre, 300 lances et 200 fantassins en temps de paix. Les effectifs de ses condotte augmentent jusqu'en 1449, année où il est privé de sa principale ressource suite à la trêve signée entre Milan et Venise
À partir de 1447, année de la mort de Philippe Marie Visconti, s'ouvre une période de controverses et de guerres au sujet de la succession du duché de Milan entre Sforza, Orléans et Naples, tandis que les Milanais eux-mêmes fondent la République ambrosienne qui voit Venise partir en guerre contre elle. Milan engage le condottiere Francesco Sforza (l'un des prétendants) pour la défendre.
Louis III reste relativement en dehors de ces conflits, à l'opposé de son frère Charles : celui-ci s'engage d'abord aux côtés de François Sforza dans la défense de Milan contre Venise, puis le quitte en restant « milanais » et en devenant « capitaine général du peuple » en octobre 1448, lorsque Sforza se rallie à Venise, et enfin le rejoint à nouveau, en septembre 1449, lorsque le gouvernement guelfe de Milan passe les gibelins par les armes.
En novembre 1449, il conclut une condotta avec le roi de Naples Alphonse d'Aragon et devient lieutenant général des troupes napolitaines en Lombardie pour la somme de 45 000 florins d'or. Il est alors un véritable prince-condottiere qui donne de sa personne
Une ultime révolte populaire milanaise due à la famine et l'entrée triomphale (avec des vivres) du condottiere Sforza, en mars 1450, amènent l'avènement de François Ier Sforza, nouveau duc de Milan, et une paix précaire revient. Les Vénitiens cherchent cependant à détrôner Sforza parce qu'il n'a pas respecté le pacte de partage du duché de Milan d'octobre 1448, et se liguent avec le duc de Savoie Louis Ier, le marquis de Montferrat Jean IV et le roi des Deux-Siciles Alphonse V. Devant cette attitude menaçante, une coalition est créée entre Florence avec Cosme de Médicis, Milan avec le duc François Ier Sforza, Gênes avec le doge Pierre II de Campo Fregoso, et Mantoue avec le marquis Louis III. Dans une condotta signée en novembre 1450, ce dernier s'engage à intervenir personnellement en cas de guerre contre Venise. Respectant ce contrat, il participe à chaque campagne de Milan contre Venise de 1452 à 1454
En 1453, survient un évènement majeur dans l'histoire de la Chrétienté qui fait l'effet d'une bombe au moins sur la péninsule italienne : la chute de Constantinople. Les États chrétiens doivent resserrer les rangs face aux Turcs qui ont désormais les mains libres en Méditerranée. La plus grande inquiétude est pour les Vénitiens dont la flotte de commerce se trouve confrontée aux vaisseaux turcs. Pour pouvoir faire front à cet ennemi commun, il va falloir que les États de l'Italie septentrionale mettent un terme aux querelles intestines et le pape en appelle à la paix. C'est l'objet de la paix de Lodi en 1454 mise en œuvre par le Pape Nicolas V. Louis, qui est un des signataires, en sort déçu car il en espérait quelque agrandissement territorial ; en fait, cette paix consacre la prééminence des trois grands États du nord, Venise, Milan et Florence. Son grand bienfait est d'amener le calme dans toute la région.
De 1454 à 1478,, Louis III conclut des pactes avec Milan qui portent sa provision à 36 000 ducats en temps de paix. Il doit se tenir avec ses hommes quatre mois par an au nord de Pesaro. En temps de guerre, il touche 82 000 ducats et doit combattre comme lieutenant général du duché de Milan. Après la mort de Francesco Sforza en 1466, il évite soigneusement tout service militaire actif en dehors de la Lombardie car il craint une attaque de Venise en son absence. La condotta n'est alors plus qu'un traité d'alliance qui souligne l'alignement diplomatique du marquisat de Mantoue sur Milan
De mai 1459 à janvier 1460, le pape Pie II organise un Concile dans la ville de Mantoue, dans le but d'organiser une croisade contre les Turcs et reprendre Constantinople. Il échoue, mais Mantoue en sort grandie grâce à l'hospitalité que les Mantouans ont fait montre à l'égard des participants et le fils de Louis, Francesco, a droit à la pourpre cardinalice.
Il bénéficie d'une excellente réputation de condottiere et d'habile polititien. Si Mantoue demeure une petite ville, elle n'en est pas moins, sous son règne, prospère
Des trois frères de Louis qui ont hérité des fiefs paternels, le benjamin, Gianlucido, est décédé sans descendance en 1448 et ses biens sont revenus à Louis ; le cadet, Charles de Sabbioneta, est décédé en 1456 et a légué ses biens à son fils Ugolotto ; le puîné, Alexandre de Castiglione, est décédé sans descendance mâle en 1466 et ses biens sont revenus à Louis. Le fils de Charles, Ugolotto, est décédé également et ses biens sont revenus à Louis qui se retrouve ainsi en possession de tout l'héritage de son père qu'il répartit entre trois de ses fils.
Mécénat et urbanisme
Louis a marqué son époque, le Quattrocento comme un très important mécène : pendant son gouvernement, Mantoue devient un de plus importants centres artistiques de la Renaissance en Italie. Andrea Mantegna célèbre les fastes de la cour de Louis dans les fresques de La Chambre des Époux au Palais ducal et quantité d'autres œuvres qui le tiennent attaché à Mantoue pendant presque cinquante ans. Le mécénat et la commande artistiques sont des moyens d'affirmer sa réussite et de légitimer ses ambitions. Son activité de soldat lui est nécessaire tout au long de son règne pour financer ses dépenses fastueuses
Il lance un ambitieux programme d'urbanisme destiné à moderniser sa ville. Les rues sont pavées, la loggia des marchands restaurée ainsi que la palais de Podestat. Leone Battista Alberti, venu à Mantoue dans la suite du pape, construit les églises Saint-André et Saint-Sébastien. Il reste peu à Mantoue et les chantiers sont placés sous la responsabilité du tailleur de pierre florentin Luca Fancelli
Il veut aussi marquer les esprits hors de Mantoue et participe, avec d'autres mécènes, à la reconstruction de la prestigieuse basilique de la Santissima Annunziata de Florence en offrant 2 000 ducats.
Descendance
Comme prévu entre son père et l'empereur Sigismond Ier, Louis III se marie, en 1433, avec Barbara de Brandebourg, fille de Jean IV de Brandebourg-Külmbach dit l'Alchimiste (fils de Frédéric Ier de Brandebourg, prince-électeur de Brandebourg) et de Barbara de Saxe-Wittenberg. Ils ont onze enfants :
Frédéric qui est le 3e marquis de Mantoue, titré Frédéric Ier ;
Francesco (1444-1483) qui devient évêque de Bressanone et de Mantoue puis cardinal ;
Jean-François qui hérite des seigneuries de Sabbioneta et de Bozzolo ;
Cecilia (NC-1474) qui est nonne à Mantoue ;
Susanna (1447-1481) qui est également nonne à Mantoue ;
Dorothée (1449-1467) qui épouse en 1466 Galéas Marie Sforza, fils de François Ier Sforza et futur duc de Milan ;
Rodolphe qui est seigneur des fiefs de Castiglione delle Stiviere, de Solférino, de Luzzara,Poviglio et Castel Goffredo ;
Barbara (1455-1503) qui épouse Eberhard V, duc de Wurtemberg ;
Lodovico (1458-1511) qui est évêque de Mantoue ;
Paolina (1464-ca 1495) qui épouse, en 1476, Léonard Gustave Ier de Görz ;
Gabriella qui épouse Corrado Fogliano.
Louis III est décédé en 1478, à l'âge de 64 ans, à la suite d'une épidémie de peste qui décima plus de la moitié de la population mantouane.
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Paroles de l'hymne de guerre Le chant du départ
imprimées sans date, c. 1794.
Le Chant du départ est un chant révolutionnaire, écrit en 1794 par Étienne Nicolas Méhul pour la musique et Marie-Joseph Chénier pour les paroles. Cet hymne est exécuté pour la première fois le 26 juin 1794 après la bataille de Fleurus afin de célébrer la victoire des armées de la République. Le Comité de salut public demande son exécution le 14 juillet 1794 pour l'anniversaire de la prise de la Bastille. Il est ensuite utilisé pendant la Première Guerre mondiale pour exalter les soldats partant au front
Histoire
Ce chant dont le titre original était « Hymne de la liberté » fut appelé le « frère de La Marseillaise » par les soldats républicains. Il est composé par Marie-Joseph Chénier (pour le texte) et Méhul (pour la musique) pour la fête du 14 juillet 1794, il est ensuite présenté par Méhul à Robespierre, sans mentionner Chénier, dont le frère André était déjà dans les prisons révolutionnaires. Robespierre le qualifie alors de « poésie grandiose et républicaine qui dépasse tout ce qu'a fait ce girondin de Chénier » et en fit changer le titre. Le chant est tout d'abord exécuté par l'orchestre et les chœurs de l'Institut national de musique le 14 juillet 1794. Il est immédiatement imprimé à près de 18 000 exemplaires et distribué aux 14 armées de la République.
Le chant a survécu à la Révolution : Napoléon, qui le préférait à La Marseillaise l'érige en hymne national en 1804.
Symbole de la volonté de défendre la patrie durant les deux guerres mondiales, il est toujours chanté par l'armée française.
En 1974, Valéry Giscard d'Estaing en fait son chant de campagne pour l'élection présidentielle ; élu président de la République, il l'a souvent fait jouer au cours de cérémonies officielles, avec La Marseillaise.
Utilisation populaire
Le carillon de la place Ducale de Charleville-Mézières sonne les heures, quarts d'heures et demi-heures sur les mesures du refrain du Chant du départ de façon que l'intégralité d'un couplet + refrain soit jouée en 60 minutes. De même pour le carillon de la mairie de Givet, ville natale du compositeur située à une cinquantaine de kilomètres de Charleville.
Ce chant est utilisée dans le roman La Guerre des boutons, ainsi que dans le film d'Yves Robert qu'il a inspiré, lors des victoires remportées par les troupes de Lebrac.
Ce chant est utilisé pendant les meetings de la campagne électorale de Valéry Giscard d'Estaing en 1974. On peut l'entendre dans le documentaire de Raymond Depardon sur cette campagne électorale : 1974, une partie de campagne.
Ce chant est repris dans le générique du film La Victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud (1976), renommé Noirs et blancs en couleur.
L'air du refrain est aussi utilisé comme sample au début de la chanson I'm Not Scared des Pet Shop Boys (album Introspective).
Paroles
L'hymne est un tableau musical composé de sept strophes entrecoupées d'un refrain. Chacune de ces strophes est chantée par une personne (ou un groupe de personnes) à laquelle répond au refrain un groupe de soldats (« Chant des guerriers »).
Par exemple, dans le premier couplet, qui est le plus connu, il s'agit d'un député qui s'adresse à des soldats pour les encourager à se battre pour la République.
Dans le second couplet, il s'agit d'une mère de famille qui donne son fils à la patrie.
Dans le quatrième couplet, il s'agit d'un enfant qui évoque Joseph Bara et Joseph Agricol Viala, deux jeunes Français (14 ans et 12 ans) morts pour la République. Alors qu'il était entouré de Vendéens qui lui demandaient de crier « Vive le Roi », Joseph Bara aurait alors refusé et lancé : « Vive la République ! », cri pour lequel il fut exécuté sur-le-champ. Quant à Joseph Viala il mourut frappé par une balle en essayant de couper les cordes d'un ponton de l'ennemi. Ses derniers mots furent : « Je meurs, mais c'est pour la Liberté ! ».
Le Chant du départ
Premier couplet (Un député du Peuple)
La victoire en chantant nous ouvre la barrière ;
La Liberté guide nos pas.
Et du Nord au Midi la trompette guerrière
A sonné l'heure des combats.
Tremblez ennemis de la France,
Rois ivres de sang et d'orgueil ;
Le Peuple souverain s'avance :
Tyrans descendez au cercueil !
Refrain (Chant des guerriers) :
La République nous appelle,
Sachons vaincre ou sachons périr ;
Un Français doit vivre pour elle,
Pour elle un Français doit mourir.
Couplet 2 (Une mère de famille)
De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes :
Loin de nous de lâches douleurs !
Nous devons triompher quand vous prenez les armes :
C'est aux rois à verser des pleurs.
Nous vous avons donné la vie,
Guerriers, elle n'est plus à vous ;
Tous vos jours sont à la patrie :
Elle est votre mère avant nous.
Refrain
Couplet 3 (Deux vieillards)
Que le fer paternel arme la main des braves ;
Songez à nous au champ de Mars :
Consacrez dans le sang des rois et des esclaves
Le fer béni par vos vieillards ;
Et, rapportant sous la chaumière
Des blessures et des vertus,
Venez fermer notre paupière
Quand les tyrans ne seront plus.
Refrain
Couplet 4 (Un enfant)
De Barra, de Viala le sort nous fait envie ;
Ils sont morts, mais ils ont vaincu.
Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie !
Qui meurt pour le peuple a vécu.
Vous êtes vaillants, nous le sommes :
Guidez-nous contre les tyrans ;
Les républicains sont des hommes,
Les esclaves sont des enfants.
Refrain
Couplet 5 (Une épouse)
Partez, vaillants époux ; les combats sont vos fêtes ;
Partez, modèles des guerriers.
Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes,
Nos mains tresserons vos lauriers ;
Et, si le temple de mémoire
S'ouvrait à vos mânes vainqueurs,
Nos voix chanteront votre gloire,
Nos flancs porteront vos vengeurs.
Refrain
Couplet 6 (Une jeune fille)
Et nous sœurs des héros, nous qui de l'hyménée
Ignorons les aimables nœuds ;
Si pour s'unir un jour à notre destinée
Les citoyens forment des vœux,
Qu'ils reviennent dans nos murailles,
Beaux de gloire et de liberté,
Et que leur sang dans les batailles
Ait coulé pour l'égalité.
Refrain
Couplet 7 (Trois guerriers)
Sur le fer devant Dieu, nous jurons à nos pères,
À nos épouses, à nos sœurs,
À nos représentants, à nos fils, à nos mères
D'anéantir les oppresseurs.
En tous lieux, dans la nuit profonde
Plongeant l'infâme royauté,
Les Français donneront au monde
Et la paix et la liberté.
Refrain
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Le Casse est un film franco-italo-américain réalisé par Henri Verneuil, sorti en France en 1971. Il s'agit d'un remake du Cambrioleur (1957), réalisé par Paul Wendkos.
Synopsis
Un soi-disant représentant de commerce prénommé Azad (Jean-Paul Belmondo), décide d'organiser un cambriolage, avec l'aide de ses amis Ralph (Robert Hossein), Renzi (Renato Salvatori) et Hélène (Nicole Calfan), au domicile du richissime Monsieur Tasco (José Luis de Vilallonga), à Athènes. Ils neutralisent le gardien de la villa puis, grâce à leur matériel électronique ultra sophistiqué et de précieuses informations obtenues par Hélène, qui auparavant avait été employée comme décoratrice, parviennent à ouvrir le coffre-fort et à dérober une somptueuse collection d'émeraudes. Abel Zacharia (Omar Sharif), un policier qui passe par hasard devant la villa, en l'absence de Monsieur Tasco, repère la voiture des malfrats garée à proximité puis est alerté par un bruit. Azad sort de la villa et feint une panne de voiture. Le policier ne croit guère à cette version des faits mais laisse partir le cambrioleur. En fait, en partie dégoûté par l'attitude méprisante des époux Tasco à son égard et vis-à-vis de l'argent, Zacharia va vouloir récupérer pour son propre compte la collection d'émeraudes. S'ensuit alors un formidable jeu du chat et de la souris entre le cambrioleur et le policier...
Fiche technique
Titre original : Le Casse
Titre américain : The Burglar
Réalisation : Henri Verneuil
Producteur : Henri Verneuil
Script girl : Lucile Costa
Scénario : Henri Verneuil et Vahé Katcha, d'après le roman The Burglars de David Goodis
Décors : Jacques Saulnier
Dialogues : Henri Verneuil
Superviseur des dialogues (version américaine) : Steve Eckhardt
Musique : Ennio Morricone, dirigé par Bruno Nicolai (éditions musicales Igloo et Marouani)
Chorégraphie : Victor Upshaw
Son : Jean Rieul et Jacques Carrère
Publicité : René Chateau
Coiffure : Alex Archambault
Maquillage : Monique Archambault et Charly Koubesserian
Assistants réalisateur : Marc Grunebaum et Bernard Stora
Directeur de la photographie : Claude Renoir
Directeur de la photographie 2ème équipe : Wladimir Iwanov
Caméraman : Charles-Henri Montel
Photographe de plateau : Vincent Rossell
Montage : Pierre Gillette (pour la version Française); Pierre Gillette et Andrée Werlin (pour la version Américaine)
Régleur de cascades : Rémy Julienne et son équipe
Régleur de bagarres : Claude Carliez
Générique : Les films Michel François
Genre : Film d'action, Film policier
Budget : 15 millions de francs
Directeur de production : Jacques Juranville et Claude Ganz
Société de production : Columbia Films SA (Paris), Vides Cinematografica (Rome) et Les Productions Henri Verneuil
Société de distribution : Columbia Pictures
Pays d'origine : France | Italie | États-Unis
Format : Couleur (Eastmancolor) — 35 mm — 2.35.1 Panavision — son monophonique
Durée montage Français : 120 minutes
Durée montage Américain : 110 minutes
Date de sortie :
France : 27 octobre 1971
États-Unis : 14 juin 1972
Distribution
Jean Paul Belmondo : Azad
Omar Sharif : Abel Zacharia
Robert Hossein: Ralph
Nicole Calfan : Hélène
Dyan Cannon : Lena
Renato Salvatori : Renzi
José Luis de Vilallonga : M. Tasco
Raoul Delfosse : le gardien de la villa Tasco
Myriam Colombi : Isabelle Tasco
Steve Eckhardt : Malloch
Marc Arian : le propriétaire du restaurant
Daniel Vérité : le play-boy
Pamela Stanford : la strip-teaseuse
Alice Arno : la vestiaire de la boîte de nuit
Robert Duranton : le culturiste de la boîte de nuit (scène coupée au montage)
Roger Lumont
Box-office
Le Casse obtient un important succès commercial, totalisant 4 410 120 entrées en France, dont 1 202 011 entrées à Paris, où il est resté quatre semaines en tête du box-office.
À noter
La course-poursuite à travers la ville s'est faite avec une Fiat 124 Special T rouge conduite par Jean-Paul Belmondo (doublé en partie par Rémy Julienne) et Omar Sharif (doublé par Rémo Mosconi), qui lui conduisait une Opel Rekord A de couleur noire. On voit à la position du rétroviseur (tantôt en haut, tantôt en bas) et aux dommages tant de la Fiat que de l'Opel, que plusieurs voitures ont été utilisées.
Le film a été tourné en deux versions, française et américaine, avec un montage et une fin légèrement différents ; comme Jean-Paul Belmondo ne maîtrisait pas très bien l'anglais, il a été doublé par un acteur américain. A contrario, les acteurs Nicole Calfan et Omar Sharif ont conservé leurs voix pour la version américaine.
Ce film a longtemps été inédit en vidéo. Seules deux éditions étaient disponibles : une version VHS sortie chez RCA et Columbia et une version DVD sortie dans la collection Belmondo. Le film est depuis disponible en édition collector combo Blu-Ray/DVD.
Belmondo porte le nom de Azad, signifiant "libre" en arménien. Ce nom se retrouvera ultérieurement dans Mayrig et 588 rue Paradis, porté par ....Henri Verneuil dans sa "biographie" romancée...
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Mille milliards de dollars est un film d'Henri Verneuil sorti en 1982.
Il emprunte son titre, ainsi que quelques répliques, à un livre d'économie du même nom, Mille milliards de dollars
Résumé détaillé
Grand reporter au journal La Tribune, Paul Kerjean reçoit un appel téléphonique d'un informateur anonyme, qui lui donne rendez-vous dans un parking désert. Son interlocuteur l'informe que l'industriel et politicien Jacques Benoît-Lambert aurait reçu des pots-de-vin pour céder une entreprise Electronic de France, à la tête de laquelle il vient d'être nommé, à la multinationale américaine GTI. Après avoir eu confirmation des accusations en approfondissant son enquête, en interrogeant l'épouse trompée de JBL et le détective privé engagé par cette dernière pour suivre ce dernier et sa maîtresse, Laura Weber, Kerjean fait publier son article qui connaît un énorme retentissement et provoque un scandale.
Le lendemain de la publication, Benoît-Lambert est retrouvé mort dans sa voiture, une balle dans la tête. La police conclut au suicide. De retour d'un week-end dans la ville où il a fait ses débuts et s'est marié avec Hélène, dont il vit séparé et avec lequel elle a eu un fils, Kerjean découvre que l'industriel a en fait été assassiné et commence à comprendre qu'il a été manipulé pour détruire la réputation de Benoît-Lambert et faire croire qu'il a mis fin à ses jours.
Déterminé à découvrir la vérité, Kerjean continue son enquête, demandant entre autres l'aide de Laura Weber. Il apprend que JBL n'avait aucune intention de vendre l'entreprise Electronic de France à GTI et constituait un dossier prouvant le passé de la multinationale américaine, qui a vendu des armes à l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais une organisation secrète en cheville avec GTI, ayant eu vent du plan de Benoît-Lambert, a décidé de régler le problème. Alors qu'il s'enfonce de plus en plus dans son enquête, le journaliste voit sa vie et celle de ses proches menacées. Après que son fils a échappé à une chute mortelle, Kerjean demande à Hélène de partir avec l'enfant en province pour leur protection.
De retour chez lui, Kerjean retrouve l'informateur, Hankins, qui travaille pour l'organisation, qui le braque avec une arme. Venu récupérer le dossier incriminant que le journaliste a obtenu auprès d'Holstein, un ancien cadre de la branche autrichienne de GTI, il s'apprête à l'éliminer en faisant passer sa mort pour un suicide. Kerjean, qui avait caché un pistolet, s'en empare et abat Hankins de plusieurs balles, le tuant sur le coup. Le journaliste décide de se planquer dans un hôtel près de la ville de ses débuts pour y écrire son article intitulé « Mille milliards de dollars ». Hélène le retrouve et décide de l'aider à l'écriture.
Kerjean appelle la rédaction de la Tribune pour lui proposer de le publier. Mais comprenant que l'organisation a fait disparaître le corps d'Holstein et veut le faire discréditer en laissant la fausse lettre de suicide chez lui, le reporter se voit opposer un refus et commence à douter quand Hélène trouve la solution en le faisant publier dans le quotidien local où il travaillait et avec le directeur duquel il est resté en contact, le bienveillant Guérande. Le journal est alors tiré à plusieurs milliers d'exemplaires et uniquement consacré au sujet de Kerjean, grâce au soutien de Guérande mais aussi d'Hélène, avec laquelle il renoue.
Fiche technique
Titre français : Mille milliards de dollars
Réalisation : Henri Verneuil
Scénario : Henri Verneuil, d'après Gare à l'intoxe ! de Lawrence Meyer
Musique : Philippe Sarde
Décors : Jacques Saulnier
Costumes : Jacqueline Moreau
Photographie : Jean-Louis Picavet
Son : Serge Deraison
Montage : Pierre Gillette
Production : Henri Verneuil
Direction de production : Jacques Juranville
Sociétés de production : Films A2, SFP Cinéma et V. Films
Société de distribution : AMLF
Pays d’origine : France
Langue originale : français
Format : couleur — 35 mm — 1,66:1 — son monophonique
Genre : drame, thriller
Durée : 130 minutes
Dates de sortie : France : 10 février 1982
Classification CNC : tous publics (visa d'exploitation no 53218 délivré le 27 janvier 1982)
Distribution
Patrick Dewaere: Paul Kerjean
Caroline Cellier : Hélène Kerjean
Charles Denner : Walter, le détective privé
Robert Party : Jacques Benoît-Lambert, dit "JBL"
Jeanne Moreau : Mme Benoît-Lambert
Anny Duperey : Laura Weber, la maîtresse de JBL
Mel Ferrer : Cornelius "Nell" Abel Woeagen, président de GTI
Jacques François : Fred Great
Michel Auclair : Michel Saint-Claude, directeur de GTI-Europe
Jean-Laurent Cochet : Serge Hartmann, directeur de "La Tribune"
André Falcon : Pierre Bayen, rédacteur en chef
Edith Scob : Mme Bronsky
Jean-Pierre Kalfon : Stan Hankins, l'informateur
Fernand Ledoux : M. Guérande
Marc Eyraud : Sylvestre
Rachid Ferrache : Éric Bronsky
Jean Mercure : Joachim Holstein, directeur de GTI-Autriche
Jacques Maury : Jack Sleiter, un directeur de GTI
Jean Claudio : Vittorio Orta, directeur de GTI-Italie
Claude Vernier : Dr Gerhart Kramer
Hans Verner : Kurt Van Schroeder
Edmond Bernard : Ralph Van Lubeck
Jacqueline Doyen : Arlène Robert
Claude Marcault : la secrétaire de Kerjean
François Viaur : l'employé de l'hôtel
Jacques David : le commissaire de police
Pierre Londiche
Roger Comte
Marie-Pierre Casey
Yvonne Dany
Commentaires
Comme dans son précédent film I... comme Icare, Henri Verneuil raconte l'histoire d'un homme que son métier met aux prises avec une affaire qui le dépasse. Ici, le ressort n'est pas politique, mais économique : le journaliste Paul Kerjean, travaillant pour le quotidien La Tribune, démêle les mailles d'un imbroglio dans lequel GTI, une multinationale américaine, cherche à prendre le contrôle d'une société d'électronique française pour distribuer ses produits à un pays tiers (on ne saura jamais lequel) avec lequel les firmes américaines n'ont pas le droit de traiter. L'enquête de Kerjean l'amènera jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et des révélations peu flatteuses sur le passé de GTI.
Henri Verneuil dénonce avant tout les dangers de la mondialisation, propice à l'apparition de sociétés aussi tentaculaires qu'inhumaines, dans lesquelles chacun n'est qu'un pion jetable à volonté, obligé de faire sans cesse du profit pour espérer survivre, au gré — et malgré — des gouvernements qui se succèdent ici et là.
À ce titre, les paroles du président de GTI, qui désire voir graver sur sa tombe le cours de l'action GTI le jour de sa mort, trouvent leur écho dans l'inquiétude du journaliste qui constate avec fascination que les 30 premières entreprises mondiales font, à elles seules, le chiffre d'affaires annuel colossal de mille milliards de dollars...
Sortie et accueil
Le film est parvenu à totaliser près de 1,2 million d'entrées à sa sortie. Bien que le film soit parvenu à faire un score honorable, le score du film en salles est ressenti comme un semi-échec par rapport aux attentes de l'acteur, dont c'est le dernier film à sortir de son vivant.
Autour du film
Long métrage succédant à Un mauvais fils de Claude Sautet pour Patrick Dewaere, ce film marque le retour de l'acteur en vedette après un événement ayant bouleversé sa carrière professionnelle : pour s'être violemment emporté contre Patrice de Nussac, journaliste au Journal du dimanche, qui lui avait promis de ne pas dévoiler son prochain mariage avec Élisabeth Chalier, la mère de sa seconde fille, Dewaere subit durant de longs mois un véritable boycott de la part de la presse et des médias. Même les producteurs hésitent désormais à l'employer. Il n'est plus interviewé et, fait sans précédent en France, son nom est supprimé du générique de ses films dans plusieurs journaux, voire remplacé par des initiales employées dans une ambiguïté à connotation péjorative : « P.D. ». Henri Verneuil parvient à l'imposer mais on sent toujours quelques réticences des médias lors de la promotion du film. Ainsi, le 21 août 1981 dans le Journal de 13 heures de TF1, Yves Mourousi ne le laisse s'exprimer que quelques secondes sur une interview de plus de neuf minutes avec une partie de l'équipe du film, bien qu'il ait le premier rôle. Il parvient toutefois à préciser avec ironie, au sujet du personnage qu'il interprète et qui est lui-même un journaliste : « Je suis accusé, à tort, d'un très grand scandale », référence au boycott médiatique dont l'acteur a fait l'objet
La dernière partie du film évoque l'histoire d'une multinationale américaine durant la Seconde Guerre mondiale.
On pense notamment à la firme ITT, très critiquée par l'extrême gauche au milieu des années 1970 pour sa contribution au renversement du gouvernement chilien Allende et à l'effort d'armement américain dans la guerre du Viêt Nam.
La visite à "GTI" au début du film décrit assez bien l'ambiance dans les filiales européennes.
Certains ont aussi songé à la firme IBM, mais celle-ci avait perdu tout contrôle sur sa filiale allemande Dehomag dès le milieu des années 1930, étant donné la politique de nationalisation hitlérienne.
Cependant Edwin Black dans son livre IBM et l'Holocauste indique que les liens entre IBM et Dehomag restaient étroits et se faisaient sous le radar des Alliés, mais en partenariat fort avec le régime nazi.
Il se peut également que derrière l’acronyme GTI se cache la société texane GSI (Geophysical Service, Inc.), active pendant la guerre dans le secteur des détecteurs de sous-marins et dont au moins un employé a espionné pour le compte de l’Allemagne nazie. GSi deviendra Texas Instruments en 1951.
Citation
De Kerjean à Holstein : « Voyez-vous, de très grandes choses ont souvent été réalisées parce que deux hommes, face à face, se sont regardés et ont su saisir cette seconde indéfinissable qui est la confiance, sans raison et sans logique.
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