Monde : France
La ligne 9 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle relie la station Pont de Sèvres située à Boulogne-Billancourt, à l'ouest de Paris, seconde ville de la région pour sa population, à la station Mairie de Montreuil à Montreuil, deuxième commune la plus peuplée de la Seine-Saint-Denis après Saint-Denis, à l'est de la capitale. Cette ligne est une des plus longues et des plus fréquentées du réseau, avec 143 millions de voyageurs en 2018, ce qui la place en troisième position de l'ensemble des lignes de métro de la RATP, après la ligne 1 et la 4.
Son parcours traverse le sud-ouest, le centre-nord et l'est de la capitale française avec un tracé parabolique, commun avec la ligne 8 sur une partie de son itinéraire. Elle relie deux secteurs socialement très opposés, les quartiers bourgeois de l'ouest parisien et les quartiers populaires de l'est en voie de gentrification. Tout comme la ligne 4, elle est en correspondance avec la totalité des lignes principales du métro (si l'on prend en compte la liaison à distance avec la ligne 12 entre Saint-Augustin et Saint-Lazare). La ligne 9 a été mise en service à partir de 1922. Elle est la première à desservir la banlieue parisienne en commençant par l'ouest en 1934 puis l'est en 1937, date depuis laquelle elle a peu évolué.
La France crée de nombreux régiments de dragons. Les dragons étaient à la fois un corps d'infanterie et de cavalerie. En 1678, Michel Le Tellier, marquis de Louvois, ministre de la Guerre, porte à quatorze le nombre des régiments de dragons avec un effectif de plus de dix mille hommes. Ces derniers, sous Louis XIV, sont envoyés dans les Cévennes et en Normandie afin de contraindre les protestants à se convertir « pacifiquement » (les dragons étaient logés chez l'habitant), d'où le nom de dragonnades.
Le XVIIIe siècle voit l'adoption de deux éléments qui caractériseront l'uniforme du dragons français jusqu'au XIXe siècle : l'introduction du Casque « à la romaine » et de la couleur d'uniforme verte. Sous Napoléon Ier les régiments de dragons servent essentiellement en Espagne.
L'armée française conserve encore des unités de dragons mais, avec la mécanisation du XXe siècle, ces derniers combattent comme infanterie motorisée ou à bord de chars. Enfin, dans la deuxième moitié du vingtième siècle, le 13e régiment de dragons parachutistes est en fait un régiment de forces spéciales, spécialisé dans le renseignement en profondeur.
Un dragon sous le règne de Louis XV. Tableau d'Ernest Meissonier, Chantilly, musée Condé, 1863.
Louis, Dauphin de France en uniforme de dragon
Charge des dragons de la Garde impériale à la bataille de Waterloo
Dragons escortant des prisonniers allemands en 1914
Femme actuelle est un magazine hebdomadaire féminin français édité par la société Prisma Media.
Histoire
Fondé en 1984 par Axel Ganz avec une formule proche de Prima (maquette dense aux couleurs accrocheuses, nombreuses informations pratiques : mode, médecine, beauté, cuisine, jardinage), il se vend rapidement à 2 millions d'exemplaires, faisant de lui le premier magazine hebdomadaire féminin au détriment du magazine 7 Jours Madame lancé la même année par le groupe Hachette Filipacchi
Le premier numéro date du 1er octobre 1984 et est vendu avec un prix de lancement de 4,50 FRF. Selon l'OJD, il se vend à plus de 785 000 exemplaires en 2012 et reste le magazine féminin le plus vendu et le plus lu en France, avec une audience globale mensuelle estimée à 16 millions de personnes
Il se décline en magazines mensuels pour élargir son lectorat : Femme Actuelle Senior et Femme Actuelle Jeux
Il est disponible en kiosque le lundi.
Rubriques
Actualité
Mode - Beauté
Santé - Psycho
Maison - Cuisine
Agenda
Concours littéraire
Lancé en 2007, le prix du roman Femme actuelle a pour ambition de faire émerger de nouveaux romanciers de talent. Présidé en 2012 par Éliette Abécassis, ce prix permet chaque année d'éditer et de mettre en place dans le réseau des libraires les œuvres de quatre nouveaux auteurs, tout en en faisant la promotion comme des best-sellers. Les lauréats sont choisis par un comité de lecture citoyen, non professionnel.
Prix Femmes en Chœur
En 2015, Femme Actuelle, en partenariat avec la marque Dr Pierre Ricaud, lance le prix Femmes en Chœur. Depuis 2016, ce prix récompense trois lauréates qui, à la tête de leur association, œuvrent pour le bien-être des femmes et améliorent leur vie quotidienne. Il soutient les femmes engagées dans des actions concrètes en faveur de la réinsertion professionnelle et de l’accès aux droits, à l’éducation et à la culture
EDF perd 400 millions d'euros à cause du pari (perdu) d'un trader
En pleine crise de l'énergie, un opérateur financier a misé sur une baisse des prix de l'électricité. Sans réussite.
ÉCONOMIE
30/10/2021 10:39 CEST
Le HuffPost avec AFP
ÉNERGIE - En pleine crise mondiale de l’énergie et alors que les gouvernements sont tancés pour leurs réponses aux problèmes de pouvoir d’achat, la nouvelle a de quoi faire rire jaune. EDF Trading, une filiale du géant de l’électricité, a perdu 400 millions d’euros début octobre en spéculant sur les marchés de l’énergie, selon une information publiée vendredi 29 octobre au soir par Le Figaro.
“L’entreprise ne fait aucun commentaire”, a indiqué un porte-parole d’EDF à l’AFP. Également contacté, le ministère de l’Economie s’est refusé à tout commentaire, renvoyant vers EDF, détenue à 80% par l’État.
Le responsable va être licencié
Cette perte colossale aurait déjà été compensée par des gains sur le marché, selon le quotidien. Si une perte avait “impacté les résultats d’EDF, elle aurait été rendue publique”, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. Pour toute société cotée, comme c’est le cas d’EDF, une perte susceptible de modifier les annonces faites aux marchés doit faire l’objet d’une information. EDF publie le 10 novembre ses résultats du troisième trimestre.
Selon le Figaro, cette perte serait due au pari d’un trader qui “spéculait sur une baisse à venir de l’électricité dite ‘de pointe hivernale France’ (produite et livrée entre 8 heures et 20 heures du lundi au vendredi)”.
Début septembre, les prix n’ont fait que grimper. Or “lors d’un pari à la baisse, les dépôts de garantie réclamés au trader augmentent à chaque fluctuation à la hausse”, explique le Figaro. Le trader “a dû abandonner son pari au pire moment: dans les premiers jours d’octobre, lorsque le marché (...) a atteint des niveaux records, aux alentours de 200 euros le mégawattheure” contre 50 euros maximum à la même époque un an plus tôt.
Le trader français à l’origine de la perte a “vu ses accès aux logiciels de marché suspendus, et une procédure de licenciement serait engagée à son encontre”, selon le journal, qui précise qu’un enquête interne a été ouverte. À la Bourse de Paris vendredi, le titre EDF a fini en baisse de 2,38% à 12,73 euro
Pêche : la France mettra ses menaces contre le Royaume-Uni à exécution le 2 novembre
Les premières mesures de rétorsion infligées par la France au Royaume-Uni dans son conflit sur les licences de pêche post-Brexit entreront en vigueur dès mardi, a annoncé l'exécutif. Elles consisteront en des contrôles douaniers et sanitaires et des interdictions de débarquement.
Les Alpes sont une chaîne de montagnes qui s'étend en Europe, recouvrant la frontière nord de l'Italie, le Sud-Est de la France, Monaco, la Suisse, le Liechtenstein, l'Autriche, le Sud de l'Allemagne et la Slovénie.
Les Alpes culminent à 4 808,72 mètres au mont Blanc. On recense 82 sommets majeurs de plus de 4 000 mètres d'altitude (48 en Suisse, 38 en Italie et 24 en France). Les cols de montagne reliant les vallées ou les pays dépassent souvent les 2 000 mètres d'altitude. Les Alpes forment une barrière de 1 200 kilomètres entre la mer Méditerranée et le Danube.
Étymologie
Le choronyme « Alpes » qui définit l’ensemble de la chaîne apparaît dès le Ier siècle av. J.-C. Selon une première hypothèse, l'origine est issue de l'appellatif gaulois alpe, lui-même issu d'une racine celtique ou préceltique alp qui viendrait d'albos, signifiant selon Delamarre « le monde lumineux, le monde d'en-haut », ou de l'indo-européen commun *albho- signifiant « blanc ». Ainsi, il y aurait une forte connotation religieuse dans cette racine. Selon P.-L. Rousset, le choronyme « Alpes » trouve son origine dans la somme de très nombreux lieux élevés contenant la racine alp (par exemple « alpage ») et cela à travers tous les pays alpins.
Le mot est attesté dans les prénoms gaulois Albos, Albios, Albiorix.
Histoire
Le peuplement de l'arc alpin par l'homme est attesté à partir du Paléolithique moyen (vers −100 000 ans).
Le peuplement alpin du Néolithique est bien connu des archéologues, en raison des conditions climatiques très favorables à la conservation des matériaux composant les objets du quotidien
Climat
Les Alpes constituent un exemple classique de ce qui se passe lorsqu'une zone tempérée à basse altitude cède la place à un terrain de plus haute altitude. Ainsi, le climat alpin est présent dans tous les environnements présentant des caractéristiques similaires. En moyenne, le gradient thermique adiabatique alpin est de −0,47 °C pour 100 mètres, soit une perte de 1 °C pour 213 mètres d'élévation. Il est cependant soumis à de grandes variations selon de nombreux facteurs et peut même devenir positif. L'effet des chaînes de montagnes sur les vents dominants est de transporter l'air chaud des régions inférieures dans des zones d'altitudes supérieures, où il se dilate en volume au prix d'une perte de température proportionnée, souvent accompagnée de précipitations sous forme de neige ou de pluie.
La hauteur des Alpes est suffisante pour diviser les conditions météorologiques en Europe en un nord humide et un sud sec.
Conséquences sur la météorologie européenne
L'arc alpin forme une barrière climatique colossale. Lorsqu'un anticyclone s'approche des côtes atlantiques, il forme un vaste courant rotatif horaire (sens des aiguilles d'une montre) chassant l'air nord-italien vers la Méditerranée ; mais plus au nord l'air entraîné par ce courant reste bloqué en Bavière et en Suisse par la barrière alpine et une dépression se forme sur le golfe de Gênes. C'est cette dépression, couplée à l'anticyclone, qui entraînera la formation du mistral et de la tramontane. L'effet inverse se produit lorsqu'une dépression s'approche des côtes atlantiques : elle force l'air dans un mouvement rotatif anti-horaire à se bloquer au nord de l'Italie, formant ainsi un anticyclone qui resserre les isobares sur l'Europe occidentale, amplifiant les vents parfois tempétueux provoqués par le passage de la dépression. Les effets de la chaîne sur la météorologie européenne sont multiples et ont des conséquences sur l'ensemble du climat européen
Modifications climatiques
Selon des études du GIEC, sous l'effet du réchauffement climatique, les glaciers alpins ont perdu entre 20 et 30 % de leur volume depuis 1980. Étant donné que nous sommes depuis 1850 dans une période de recul des glaciers, ils pourraient régresser de 30 à 70 % de leur volume d'ici 2050.
Selon Jean-François Donzier, directeur général de l'Office international de l'eau, organisateur des états généraux de l'eau en montagne, qui ont eu lieu à Megève en 2010, « Avec le réchauffement climatique, l'hiver, la neige se transforme en pluie et ne permet plus de stocker l'eau. Or, normalement, c'est cette neige qui fond l'été qui sert à alimenter les rivières ». Les experts réunis lors de ces états généraux ont alerté que les Alpes risquent de ne plus pouvoir jouer leur rôle de « château d'eau de l'Europe ».
Les constats de la déclaration de Megève (24 septembre 2010) sont notamment que, « malgré une apparente abondance de la ressource en eau (Alpes du Nord), il y a émergence d’une véritable prise de conscience que la ressource est limitée, notamment dans sa répartition spatio-temporelle ».
Depuis les années 1970, les Alpes ont perdu 22 à 34 jours de neige par an selon les régions.
La cathédrale Notre-Dame de Chartres est une cathédrale catholique romaine située au cœur de la ville de Chartres dans le département français d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire. Siège du diocèse de Chartres, elle est l'un des monuments emblématiques de l'architecture gothique.
Située à 80 kilomètres au sud-ouest de Paris, elle est traditionnellement considérée comme la cathédrale gothique la plus représentative, la plus complète ainsi que la mieux conservée de France par ses sculptures, vitraux et dallage pour la plupart d'origine, bien qu'elle soit construite avec les techniques de l'architecture romane montrant ainsi la continuité et non la rupture entre ces deux types d'architecture.
L'actuelle cathédrale, de style gothique dit « classique », a été construite au début du XIIIe siècle, pour la majeure partie en trente ans, sur les ruines d'une précédente cathédrale romane, détruite lors d'un incendie en 1194. Grand lieu de pèlerinage, elle domine la ville de Chartres et la plaine de la Beauce, se dévoilant au regard à plus de dix kilomètres de distance.
L’édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par son recensement sur la liste de 1862. Par ailleurs, il est parmi les premiers monuments inscrits sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1979.
Guy Môquet, né le 26 avril 1924 à Paris et mort le 22 octobre 1941 à Châteaubriant (Loire-Inférieure), est un militant communiste, célèbre pour avoir été le plus jeune des quarante-huit otages fusillés, le 22 octobre 1941, à Châteaubriant, Nantes et Paris en représailles après la mort de Karl Hotz.
Son nom, plus particulièrement associé à celui des vingt-sept fusillés du camp de Châteaubriant, est passé dans l'histoire comme un symbole des héros et des martyrs français de l'Occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale.
André-Jacques Garnerin, né le 30 janvier 1769 à Paris où il est mort le 18 août 1823, est un aérostier français.
Biographie
André-Jacques Garnerin est baptisé le 31 janvier 1769 en l'église Saint-Sauveur. Il devient par la suite l'élève du physicien Jacques Charles, l'inventeur du ballon à gaz.
Pendant la Révolution française, il occupe le poste d'« aérostier des fêtes publiques ». Il s'occupe de l'ascension des montgolfières. Il conservera ce poste jusqu'en 1804, date à laquelle il sera remplacé par Sophie Blanchard.
Ayant été capturé par les Autrichiens en Belgique, il s'occupe durant sa captivité de trois ans à Bude (1794-1797) des moyens de perfectionner l'aérostation et la construction des parachutes. Reprenant les expériences de parachutes menées par Louis-Sébastien Lenormand en 1783 avec des animaux, il effectue le premier saut en parachute – sans cadre rigide – de l'histoire le 22 octobre 1797 (1er Brumaire, an VI du calendrier républicain) en s'élançant d'un ballon à Paris au parc Monceau. Il atterrit devant une foule admirative qui pensait le voir perdre la vie. Il en tirera néanmoins une entorse à la cheville.
Le 12 octobre 1799, son élève et future épouse, Jeanne Labrosse, est la première femme à sauter en parachute. Le 11 octobre 1802, elle dépose au nom de son mari un brevet sur l'« appareil dit parachute, destiné à ralentir la chute de la nacelle d'un ballon après l'explosion de celui-ci. Ses organes essentiels sont une calotte d'étoffe supportant la nacelle et un cercle de bois qui se trouve en dessous et à l'extérieur du parachute et servant à le tenir un peu ouvert lors de l'ascension : il doit faciliter son développement au moment de la séparation avec le ballon, en y maintenant une colonne d'air. »
Les 3 et 4 octobre 1803, Garnerin effectue avec sa montgolfière le premier voyage aérien de longue distance entre Moscou et Polova en Russie sur un parcours de 300 km, puis, les 22 et 23 novembre 1807, il réalise un voyage de 395 km entre Paris (Tivoli) et une forêt près de Clausen en Allemagne, où il finit par s'échouer après un voyage de 7 heures au milieu des orages.
Sa nièce, fille de son frère Jean-Baptiste Olivier Garnerin, Élisa Garnerin (1791-1853), sauta également en parachute.
André-Jacques Garnerin meurt le 18 août 1823 à Paris à l’âge de 54 ans alors qu’il travaille sur un nouveau ballon. En traversant le chantier sur lequel le ballon est construit, Garnerin est tué par la chute d’une poutre
Une allée porte son nom dans le parc Monceau (Paris)