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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Marc-Antoine de Dampierre (Pisseleu, 26 décembre 1676 - Versailles, 17 juin 1756), marquis de Dampierre, est un maître de vénerie, sonneur de trompe et compositeur.
Biographie
Fils d'Antoine de Dampierre, seigneur de Villeneuve et sieur de Sainte-Agathe, et de Marie-Thérèse de Vendôme d'Abrecourt, Marc-Antoine a d'abord été page de la Grande Mademoiselle, puis du duc et de la duchesse du Maine, au château de Sceaux, près de Paris. En 1698, il devint gentilhomme attaché à leur service, puis, en 1709, maître de la vénerie ducale. En 1722, il fut nommé gentilhomme des Menus-Plaisirs du roi Louis XV. En tant que commandant des équipages verts, il suivit toutes les chasses royales.
En 1705, il avait épousé Justine-Marguerite Colomes, fille de Guillaume Colomes, premier apothicaire de l'artillerie du duc du Maine.
Bon musicien, il jouait notamment de la flûte traversière, de la viole de gambe et du violon. Il était ami de compositeurs comme Jean-Joseph Mouret, Michel-Richard Delalande, Nicolas Bernier, André Campra et Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville. Il était également comédien, lorsqu'il était à Sceaux, et plus tard, à Versailles.
Il apporta à la Vénerie du roi la dimension musicale qui lui manquait, après avoir fait perfectionner la trompe de chasse. En 1705, il inspira la trompe en ré majeur, longue de 4,545 m, avec un pavillon de 27 cm de diamètre, enroulée à un tour et demi (forme « à la Dampierre »), qui fut adoptée à la Vénerie du roi. Dampierre, à l'occasion de la naissance du dauphin en septembre 1729, fit encercler par Charles Lebrun cette trompe sur deux tours et demi (55 cm de diamètre). Ce modèle, dit aussitôt « à la Dauphine », fut très vite utilisé pour sa commodité ; on s'en servit couramment à la chasse pendant près de 150 ans.
Virtuose de la trompe, il eut l'occasion de sonner en soliste à l'orchestre, et notamment au Palais du Louvre, devant le roi, lors de l'audition de la Symphonie guerrière de Philidor l'Aîné. Il stupéfia la Cour, au bois de Boulogne, en sonnant merveilleusement « La Royale ». Louis XV lui donna le commandement de l'équipage du Lièvre en 1729 et de celui du Daim en 1738.
Dans ses mémoires, le duc de Luynes note que Dampierre chassait et sonnait encore fort bien à 73 ans. Il légua ses trompes (et ses bottes) à un laquais nommé Vallée.
Œuvres
Il a été surnommé le « Père des fanfares de chasse ». On lui attribue de nombreuses fanfares connues : 26 sont publiées pour la première fois en 1734 en appendice du recueil de poèmes de Jean Serré de Rieux, intitulé Les Dons des Enfans de Latone (c'est-à-dire Diane et Apollon).
Un deuxième recueil (1756), attribué au comte d'Eu, petit-fils de Louis XIV et élève de Dampierre, porte à 33 le nombre de ses fanfares connues. À cela, il faut ajouter des Tons et des Appels.
Ces airs sont toujours d'actualité. Dampierre donna aux compositions pour trompes de chasse les formes qu'elles n'ont pas quittées à ce jour.
Il est notamment l'auteur d'une fanfare de chasse bien connue, qui porte son nom : « La Dampière ». Citons aussi les trois fanfares de chasse suivantes : « La Royale » (qui n'était jouée que si le roi était présent, pour lui rendre les honneurs), « La Prince de France » (qui n'était jouée que si un prince de la famille royale était présent) et une troisième fanfare nommée « Les Honneurs du pied ».
En octobre 1707, devant Marie-Thérèse de Bourbon, princesse de Conti, le compositeur Jean-Baptiste Morin fit entendre « La Dampierre », au cours de son divertissement pour soli, chœur et orchestre avec trompes, intitulé La Chasse du Cerf. Entendu ensuite par Louis XIV le 25 août 1708, à Fontainebleau, ce qu'on peut considérer comme un « petit opéra », en un acte (avec « mise en espace »), sera imprimé à Paris par Christophe Ballard, en 1709. La première apparition de cette
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Forces françaises libres (FFL) était le nom donné aux forces armées ralliées à la France libre sous l'égide du général de Gaulle. Leur emblème est la croix de Lorraine mais l'insigne des forces terrestres est un glaive ailé.
distingue, à l'intérieur des FFL, les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et les Forces navales françaises libres (FNFL), les Forces terrestres de la France libre n'ayant pas d'autre appellation que FFL.
Les Forces françaises libres voient le jour le 1er juillet 1940 avec la création « sur le papier », pour les forces terrestres en Grande-Bretagne, d'une « première brigade de Légion française » regroupant les 1 300 ralliés du corps expéditionnaire de Norvège et les civils engagés dans la France libre — forte de 1 994 hommes dont 101 officiers le 8 juillet, de 2 721 hommes dont 123 officiers le 15 août — et la nomination de l'amiral Muselier comme commandant des Forces navales françaises libres — fortes de 882 hommes dont 30 officiers d'active le 15 juillet — et commandant provisoire des Forces aériennes françaises libres — près de 200 aviateurs ont rejoint l'Angleterre entre le 15 et le 30 juin, elles comptent environ 300 aviateurs en Grande-Bretagne et une centaine au Proche-Orient à la fin de 1940
.
L'un de leurs principaux succès militaires a été la bataille de Bir Hakeim, du 26 mai jusqu'au 11 juin 1942, en Libye, où la 1re Brigade française libre, sous le commandement du général Kœnig, stoppa durant 14 jours la ruée de l'Afrikakorps vers Suez, donnant ainsi le temps à la 8e armée britannique en déroute de se regrouper sur la ligne fortifiée d'El-Alamein, et d'y stopper définitivement l'avance de Rommel vers le canal de Suez. Cette victoire a montré aux Alliés que l'armée française venait de renaître. En effet, durant ces 14 jours, ce sont 3 700 soldats qui résistent aux 40 000 hommes de Rommel. Même avec leurs chars, leurs avions et une supériorité numérique, ils ne réussirent pas à passer. Sur ces 3700, il y eut 800 morts ou disparus.
Un combat moins connu est la guerre menée en Syrie et au Liban contre les forces de Vichy, en juin et juillet 1941.
Ces forces étaient constituées de volontaires appelés Français libres, venant de tous horizons et refusant l'armistice signé par le gouvernement de Vichy.
L'anecdote suivante, racontée par Pierre Clostermann, donne une idée de l'état d'esprit de l'époque ; à un commandant qui reprochait à un camarade de Clostermann d'avoir des chaussettes jaunes et un pull jaune sous son uniforme, ledit camarade répondit : « Mon Commandant, je suis un civil qui vient volontairement faire la guerre que les militaires ne veulent pas faire ! ».
Les FFL ont cessé d'exister le 1er août 1943 à la suite de leur fusion avec l'Armée d'Afrique commandée par Henri Giraud, continuant leur combat dans les rangs de l'armée française de la Libération
Un rapport établi par l'état-major général des FFL à Londres en date du 30 octobre 1942, c'est-à-dire avant les ralliements d'Afrique du Nord et des évadés de France par l'Espagne au printemps 1943 (une dizaine de milliers selon les évaluations de Jean-Noël Vincent), parle de 61 670 combattants pour la seule armée de terre, dont 20 200 tirailleurs coloniaux et 20 000 des troupes spéciales du Levant (non FFL)
.
Citant le Joint Planning Staff, Jean-Louis Crémieux-Brilhac évoque, en mai 1943, 79 600 hommes « au titre des forces de terre », en comptant 21 500 hommes des troupes spéciales syro-libanaises, 2 000 hommes de couleur encadrés par des officiers FFL en Palestine du Nord et 650 militaires affectés au quartier-général de Londres
.
De son côté, Henri Écochard, ancien des Forces françaises libres, en a dénombré au moins 54 500
.
Selon François Broche, membre du conseil d'administration de la Fondation de la France Libre, sur les 53 000 FFL (chiffre maximum à la dissolution des FFL à l'été 1943), on compte environ 32 000 « coloniaux », qui ne sont pas citoyens français en 1940, 16 000 Français et environ 5 000 étrangers, provenant d'unités de la Légion étrangère ralliées aux FFL
.
En 2009, dans son ouvrage consacré aux Français libres, Jean-François Muracciole, historien spécialiste de la France libre, reprend à son compte la liste de Henri Écochard, tout en considérant qu'elle sous-évalue très largement le nombre de combattants coloniaux. Selon ses estimations, 73 300 hommes (39 300 citoyens français, 30 000 coloniaux, essentiellement d'Afrique noire, et 3 800 étrangers et légionnaires) — estimation calculée en retenant le chiffre le plus fiable des évaluations précédentes — se sont engagés dans les FFL, entre leur création à l'été 1940 et leur fusion avec l'Armée d'Afrique à l'été 1943. Il se répartissent comme suit :
armée de terre : 50 000 ;
marine : 12 500 ;
aviation : 3 200 ;
réseaux en France : 5 700 ;
comités de la France libre : 1 900.
Officiers généraux des Forces françaises libres
Georges Catroux, général d'armée en juin 1940.
Paul Legentilhomme, général de brigade en 1938, de division en 1941 et de corps d'armée en mars 1943.
Émile Muselier, vice-amiral en octobre 1939.
Adolphe Sicé, médecin général en 1939, inspecteur général des services sanitaires et sociaux en juillet 1942.
Paul Beynet, général de division en 1938, général de corps d'armée en 1941 (sous Vichy), rejoint le France combattante en 1943, général d'armée en 1944.
George Chadebec de la Lavalade, général de division en 1939, commandant la région militaire de Marseille en 1944
Georges Thierry d'Argenlieu, capitaine de corvette en février 1940, de frégate en juillet 1940 et de vaisseau en décembre 1941, contre-amiral en juillet 1943 et vice-amiral en décembre 1944.
Philippe Auboyneau, capitaine de frégate en juin 1940, contre-amiral en avril 1942 et vice-amiral en décembre 1945.
Charles Bapst, capitaine en 1918, général de brigade en 1941.
Pierre Billotte, capitaine en décembre 1936, lieutenant-colonel en décembre 1941, colonel en décembre 1942, général de brigade en septembre 1944.
Diego Brosset, lieutenant-colonel en décembre 1940, général de brigade en août 1943, général de division en septembre 1944.
Alfred Cazaud, lieutenant-colonel (France) en juin 1940, général de brigade en octobre 1941, général de division en février 1945.
Jacques Chaban-Delmas, sous-lieutenant en juin 1940, général de brigade en mai 1944.
Philibert Collet, commandant en 1938, général de brigade en août 1941, général de division en novembre 1944.
Pierre Garbay, capitaine en 1938, commandant en septembre 1940, lieutenant-colonel en décembre 1941, colonel en juin 1944, général de brigade en novembre 1944.
Marie-Pierre Kœnig, capitaine en juillet 1940, général de brigade en juillet 1941, de division en mai 1943 et de corps d'armée en juin 1944, promu maréchal de France à titre posthume.
Edgard de Larminat, colonel en mars 1940, général de brigade en juillet 1941, de division en septembre 1942.
Philippe de Hauteclocque, capitaine en décembre 1934, commandant en juillet 1940, sous le nom de Leclerc, colonel en novembre 1940, général de brigade en août 1941/avril 1942, de division en mai 1943, de corps d'armée en mai 1945, d'armée en juillet 1946, élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume en 1952.
Pierre Lelong, colonel en mai 1940, général de brigade en 1942.
Joseph Magnan, lieutenant-colonel en décembre 1938, colonel en janvier 1942, général de brigade en mai 1943, général de division en août 1944.
Raoul Magrin-Vernerey, lieutenant-colonel en juin 1938, colonel en juin 1940, sous le nom de Monclar,général de brigade en décembre 1941.
Pierre Marchand, lieutenant-colonel en mars 1935, colonel en septembre 1940, général de brigade en décembre 1942, général de division en mars 1945.
René Marchand, lieutenant-colonel en 1940.
Zinovi Pechkoff, commandant en février 1923, colonel fin 1941, général de brigade en avril 1944.
Ernest Petit, colonel en 1938, général de brigade en 1942.
Martial Valin, commandant en 1938, général de brigade aérienne en août 1941, général de corps aérien en 1945.
Les femmes dans les Forces françaises libres
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René Coty, né le 20 mars 1882 au Havre et mort le 22 novembre 1962 dans la même ville, est un homme d'État français. Il est président de la République du 16 janvier 1954 au 8 janvier 1959.
Alternativement député et sénateur de la Seine-Inférieure entre 1923 et 1953, il est ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme de 1947 à 1948 dans le cabinet de Robert Schuman puis d'André Marie. Il est ensuite vice-président du Conseil de la République jusqu'en 1953, date à laquelle il est élu à la présidence de la République, au 13e tour de scrutin.
Second et dernier président de la IVe République, son mandat est marqué par le gouvernement de Pierre Mendès France, la fin de la guerre d'Indochine, le début de la guerre d'Algérie et le retour au pouvoir du général de Gaulle, qui institue la Ve République. En janvier 1959, il quitte ainsi la présidence de la République pour laisser la place à de Gaulle, qu’il qualifie de « plus illustre des Français ».
Il siège ensuite au Conseil constitutionnel jusqu'à sa mort.
Jules Gustave René Coty naît le 20 mars 1882 au Havre. Il est le fils de Jean Coty, républicain modéré, directeur du collège Saint-Michel (la pension Coty), et de Blanche Sence. Il a deux sœurs, Nelly et Marthe, et deux frères, Marcel et Henri.
Tous les membres de la famille Coty sont Normands et ont exercé des métiers divers tels que cultivateurs, instituteurs ou encore artisans
.
En 1899, René Coty obtient un double baccalauréat en sciences et en lettres, avec la mention bien, et part faire ses études à l'université de Caen. En 1900, il est exempté du service militaire pour cause de maigreur. Cette même année, il représente l'association générale des étudiants de Caen au Congrès international de Paris. Deux ans plus tard, en 1902, il obtient une licence en droit et une licence en lettres et philosophie. Il prête serment d'avocat la même année et s'inscrit au barreau du Havre. Spécialiste en droit maritime et commercial, il plaide au civil et au pénal. Mû par un souci de justice sociale, il prend la défense en 1910 de Jules Durand, un syndicaliste injustement accusé d'avoir incité au meurtre d'un ouvrier non gréviste.
Par deux fois, il est bâtonnier de l'ordre des avocats.
Passionné de littérature et de philosophie, il fonde en 1905 le Cercle Vallonges, un cercle littéraire, avec quelques amis, également intéressés par les livres.
Le 21 mai 1907, à l'église Saint-Michel du Havre, il épouse Germaine Corblet, fille d'un armateur havrais. Le couple a deux filles : Geneviève, née en 1908, mariée en 1929 à Louis-Félix Egloff, ingénieur, avec lequel elle a six filles ; et Anne-Marie, née en 1910, épouse en 1932 du docteur Maurice Georges, avec lequel elle a trois filles et un fils. Geneviève et Anne-Marie décèdent toutes deux en 1987.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Coty
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Anne du Bourg, né à Riom en 1521, mort à Paris le 23 décembre 1559, est un magistrat français protestant, condamné à mort pour fait de religion.
Neveu du chancelier Antoine du Bourg, étudiant à l'université d'Orléans, Anne du Bourg y fut aussi professeur avec Étienne de La Boétie ou Louis Le Caron pour élèves. Il devint conseiller au Parlement de Paris en 1557. En juin 1559, au cours d'une mercuriale (séance plénière du parlement), il attaque la politique royale de répression contre « ceux que l'on nomme hérétiques ». Ne faisant pas mystère de ses opinions calvinistes, il parle au roi Henri II avec une grande hardiesse en faveur des nouvelles opinions. Henri II le fait arrêter sur le champ et embastiller.
À la mort accidentelle d'Henri II, les Guise monopolisent alors le pouvoir au détriment des princes du sang. Après un procès, au cours duquel Anne du Bourg utilisera tous les recours du droit et malgré la mort du roi Henri II, il est condamné, en 1559, comme hérétique, à être pendu en place de Grève et son corps brûlé sur le bûcher. Son procès et son exécution marquent l'énonciation d'un droit de résistance au pouvoir du roi, notamment parce que le conseiller tente d'impliquer le Parlement, la première cour du royaume. Il meurt supplicié le 23 décembre 1559, après avoir déclaré à la foule : « Mes amis, je ne suis pas ici comme un larron ou un meurtrier, mais c'est pour l'Évangile. »
Ce supplice amena par représailles la conjuration d'Amboise. L'Électeur Palatin du Rhin réclama sa grâce au roi pour le nommer professeur de droit à Heidelberg, mais en vain.
Son frère, Claude, fut ambassadeur près de la Sublime Porte pendant quelques années, avant d’être arrêté à son tour pour protestantisme et embastillé. Libéré, il rejoint ses terres auvergnates et notamment son neveu, Jacques, lieutenant général de police à Issoire et Riom.
Sa famille, originaire du Vivarais, s’était installée en Auvergne, dans le Livradois, à la suite du marquis de Canillac. Possessionnée au Vernet-la-Varenne ainsi qu’à Riom (Jacques du Bourg fit construire la Maison des consuls), cette famille fut alliée à de nobles familles (de Sereys, de Marillac, Arches …) et une branche resta installée au Vernet-la-Varenne avant de s’éteindre dans la famille de Lespinasse du Passage.
En littérature
Dans son roman inachevé, L'Horoscope (1858), Alexandre Dumas rappelle avec sa verve les événements qui ont condamné Anne Du Bourg par la voix du président Minard (Les Romans de la Renaissance, éd. Claude Schopp, Paris, Robert Laffont, coll. "Bouquins", p. 1090 et suiv.)
Maître Minard venait de faire condamner à mort un des hommes, à bon droit, les plus estimés de Paris, son confrère au parlement, son frère enDieu, le vertueux conseiller Anne Dubourg. – Quel crime avait commis Dubourg ? Le même que l’Athénien Aristide. On l’appelait le Juste.
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Issu d’une dynastie d’acteurs, le comédien a joué dans une centaine de films, dont les comédies populaires « Camping » et « La Boum », ainsi que dans de nombreuses pièces de théâtre. L’acteur, qui a reçu deux Césars, est mort ce mardi à l’âge de 84 ans.
Plus de cent films à son actif, et le souci perpétuel de s’effacer derrière ses rôles. « Je n’aime pas parler de moi, disait-il. Ce n’est pas un sujet passionnant. Le travail d’une vie consiste à préciser la marge entre ce que l’on veut et ce que l’on peut. » Modeste, pudique, considérant son métier comme un jeu plutôt qu’un labeur, déterminé à se penser comme « un artisan qui appartient à un collectif », le comédien Claude Brasseur est décédé mardi 22 décembre à l’âge de 84 ans, a annoncé son agent à l’AFP.
« Claude Brasseur est décédé ce jour dans la paix et la sérénité entouré des siens. Il n’a pas été victime du Covid. Il sera inhumé à Paris dans le respect des règles sanitaires et reposera aux côtés de son père, au cimetière du Père-Lachaise à Paris », a annoncé Elisabeth Tanner, à la tête de l’agence Time Art.
« Brasseur Père et Fils, Maison fondée en 1820 » : le sous-titre du livre de mémoires qu’il publie en 2014 (Merci !, Flammarion) souligne l’importance à ses yeux d’avoir appartenu à une dynastie. De son vrai nom Claude Espinasse, celui qui devient populaire en incarnant Vidocq pour la télévision au début des années 1970 aura donc hérité d’un pseudonyme familial.
Le premier Brasseur fut Jules Dumont, commis gantier à la Chaussée d’Antin reconverti aux planches, acteur comique et fondateur du Théâtre des Nouveautés. Son fils Albert lui succède, porté sur l’opérette, qui épouse une certaine Germaine, bientôt vedette du Théâtre du Palais-Royal, et si complice avec un certain Georges Espinasse, hallebardier de la troupe de Sarah Bernhardt, qu’elle donne naissance à Pierre, l’inoubliable prince des histrions à verve truculente, le séducteur sûr de lui qui aborde Arletty au début des Enfants du paradis de Marcel Carné : « Ah, vous avez souri ! Ne dites pas non, vous avez souri… »
Claude Brasseur était le fils de Pierre (et de cette autre star que fut Odette Joyeux, l’héroïne boudeuse du Mariage de Chiffon et de Douce, de Claude Autant-Lara). Il était aussi le père d’Alexandre, avec lequel il est monté sur scène en 2007 dans Mon père avait raison, de Sacha Guitry, et qui a évoqué son grand-père en 2016 sur la scène du Petit-Saint-Martin, dans Brasseur et les Enfants du paradis.
L’enfance, un souvenir douloureux
Né à Neuilly-sur-Seine le 15 juin 1936, il grandit entouré de têtes couronnées, Malraux, Jouvet, Sartre, Casarès… parmi lesquelles un ami de son père nommé Ernest Hemingway, qui est son parrain. Mais l’évocation de son enfance sera toujours douloureuse : ses parents ne s’occupent pas de lui. « Je n’ai aucun souvenir de ma vie avec eux et je dois dire que je m’en fous. » Ces parents égocentriques vont se séparer très vite, Odette Joyeux conservant un tel mauvais souvenir de Pierre Brasseur qu’elle en voudra à son fils d’adopter son pseudo.
« Tu ne peux pas rester journaliste avec un nom pareil, il faut que tu sois acteur ! » la comédienne Elvire Popesco
En pension, Claude Brasseur côtoie Philippe Noiret, Jean-Jacques Debout, et Jacques Mesrine. Peu porté sur les études, qu’il abandonne en classe de 2de, le gamin n’ose pas avouer qu’il a envie d’être acteur. Grâce à son père, le voilà journaliste à Paris Match, assistant du photographe Walter Carone. C’est en allant interviewer Elvire Popesco, reine du boulevard, qu’il voit son destin basculer : « Tu ne peux pas rester journaliste avec un nom pareil, lui dit la comédienne. Il faut que tu sois acteur ! » Et celle qui vient d’acheter le Théâtre de Paris lui signe illico un contrat, pour qu’il interprète, en 1955, trois rôles dans le Judas de Marcel Pagnol qu’elle s’apprête à monter : charpentier, apôtre et frère de Judas, avec fausse barbe. Après cela, Claude Brasseur entre au Conservatoire, tout en commençant à jouer au cinéma. En 1959, dans Rue des prairies, de Denys de La Patellière, il est le fils de Jean Gabin et coureur cycliste sur piste.
Fidèle lecteur de L’Equipe, Claude Brasseur aurait pu embrasser une carrière de sportif. Tenté par le vélo au point de s’entraîner avec le futur vainqueur du Tour de France Stephen Roche, il a été deux fois champion de France de bobsleigh (victime en 1963 d’un grave accident un avant les Jeux olympiques d’Innsbruck), il remporte le Paris-Dakar en 1983 comme copilote de Jacky Ickx, et joue au football dans l’équipe folklorique des Polymusclés. Mais la tradition familiale va éloigner ce grand bourru des terrains sportifs.
Pierre et Claude se côtoient sur le plateau des Yeux sans visage, de Georges Franju, de Lucky Jo, de Michel Deville (1964), où le vrai père joue un père fictif. Séquence émotion post mortem dans Les Acteurs, de Bertrand Blier (2000), où Claude Brasseur joue le rôle de… Claude Brasseur : son téléphone sonne dans la rue, c’est Pierre Brasseur qui l’appelle, puis qui lui passe Bernard Blier… ; Claude refile son portable à son metteur en scène, Bertrand. Sur le plan affectif, les deux hommes se sont ratés, mais Claude respectera toujours la carrière de son géniteur : « Mon père est mort ? Je ne sais pas, je l’ai vu hier soir à la télé ! »
Personnages emblématiques
« Si tu cherches à me ressembler ou à ne pas me ressembler, tu risques de fuir ta véritable nature et de devenir un acteur bâtard », lui avait dit ce père disparu. Message reçu. Claude sera lui-même, avec son accent de titi parisien, et s’il ne peut renier cette voix rauque, le timbre vibrant si légendaire de l’ogre paternel, il prêtera plutôt son visage à des personnages emblématiques (Rouletabille dans Le Mystère de la chambre jaune, de Jean Kerchbron, Vidocq pour 13 aventures orchestrées par Marcel Bluwal, Sganarelle pour le Don Juan avec Michel Piccoli à la télévision, Maupassant, le Georges Dandin de Molière ou le Leopold Trepper de L’Orchestre rouge au cinéma, Joseph Fouché dans Le Souper et Clemenceau dans La Colère du Tigre au théâtre). Ou bien il s’effacera derrière ses personnages, privilégiant l’attrait des rencontres humaines et professionnelles au critère de l’importance du rôle.
Claude Brasseur est tout sauf vaniteux. Ce n’est pas sans émotion qu’il endosse le personnage d’avocat véreux et maître chanteur dans Une belle fille comme moi, en 1972, parce que François Truffaut lui demande de revêtir un smoking, le même que celui porté par son père dans Les Portes de la nuit, de Marcel Carné. Ou qu’il se fait grimer comme le fut Pierre Brasseur interprétant Othello dans Josepha, de Christopher Frank, en 1981, jouant un acteur de théâtre dans la dèche et la déconfiture conjugale.
Ses rôles, il les choisit au feeling, sans jamais se poser « la question de la reconnaissance »
Il remporte ses deux Césars avec humour (« Depuis le temps qu’on me dit de me faire un prénom ! ») et humilité (« La popularité n’est pas un critère de qualité »). Le premier, en 1977, honore son interprétation de l’un des quatre copains d’Un éléphant ça trompe énormément, d’Yves Robert : il n’a accepté le rôle qu’à condition de donner à cet homosexuel l’allure d’un hétérosexuel, de ne « pas jouer les grandes folles ». Le second, en 1980, consacre le succès de La Guerre des polices, de Robin Davis, où il est un commissaire traquant un ennemi public.
Aucun plan de carrière
A cette époque, il oscille volontiers du flic (Une affaire d’hommes, de Nicolas Ribowski, La Crime, de Philippe Labro, Dancing Machine, de Gilles Béhat) au bandit (Un cave, de Gilles Grangier, Une robe noire pour un tueur, de José Giovanni), voire au détective privé (Il faut vivre dangereusement, de Claude Makovski), ou au juge (La Banquière, de Francis Girod) : « Un jour je suis le gendarme, un jour je suis le voleur. » On se souvient de lui aussi en prisonnier d’un stalag (Le Caporal épinglé, de Jean Renoir, 1962), écrivain impliqué dans un meurtre (Les Seins de glace, de Georges Lautner, 1974), écrivain alcoolique (Descente aux enfers, de Francis Girod, 1986), trafiquant raciste (L’Etat sauvage, de Francis Girod, 1978), amant dont s’éloigne Romy Schneider (Une histoire simple, de Claude Sautet, 1978), vétérinaire harcelé par une inspectrice des impôts (Signes extérieurs de richesse, de Jacques Monnet, 1983), flic macho tiraillé par le désir (Sale comme un ange, de Catherine Breillat, 1991), industriel pied-noir (L’Autre côté de la mer, de Dominique Cabrera, 1996), sans oublier le personnage de Jacky Pic, le beauf retraité de Melun, amateur de pastis en tongs, abonné à l’emplacement 17 aux Flots Bleus de Pyla-sur-mer (Camping, de Fabien Onteniente, 2006).
Ses rôles, il les choisit au feeling, sans jamais se poser « la question de la reconnaissance », et sans aucun plan de carrière. Il refusera ainsi le rôle porteur, finalement tenu par Philippe Léotard, dans La Balance, de Bob Swaim, parce qu’il vient de faire La Guerre des polices et ne veut pas se spécialiser dans le polar. Il arrête aussi de jouer Le Dîner de cons au théâtre en plein triomphe, afin d’honorer ses contrats de cinémas ; Francis Veber lui en voudra tellement qu’il s’opposera à ce qu’il reprenne son rôle dans le film (Thierry Lhermitte en héritera). S’il joue le père de Vic/Sophie Marceau, l’ado dans La Boum, de Claude Pinoteau, en 1980, c’est parce qu’il pense qu’il aimerait être le spectateur d’une telle comédie, et que s’il avait eu une fille, il l’aurait élevée de la même manière que celle que professe son personnage fictif dans le film.
Humilié et blessé
Au summum de ses prestations figurent sans doute Daniel, le vendeur de voitures d’Un éléphant ça trompe énormément et de Nous irons tous au paradis, aux côtés de Jean Rochefort, Guy Bedos et Victor Lanoux, avec cette scène réellement vécue au temps du Conservatoire, Belmondo, Marielle et Rochefort en complices : avec ses potes, il fait semblant d’être aveugle dans une brasserie, canne blanche brandie en arme de destruction prétendument passive (Brasseur aime la déconnade, bien bouffer, lever le coude…).
Restent aussi, sans aucun doute, ses deux collaborations avec Jean-Luc Godard : dans Bande à part d’abord, en 1964, l’histoire de deux voyous (lui et Sami Frey) amoureux d’Anna Karina, avec la fameuse visite record de la Grande Galerie du Musée du Louvre parcourue en courant en 9 minutes 43 secondes. Et la danse madison scandée dans un café, devant un juke-box. Godard disait alors de lui : « Claude Brasseur a l’innocence et la folie des enfants lorsqu’ils jouent aux billes ou à la guerre. C’est-à-dire à la fois la brutalité nécessaire et la candeur suffisante. »
En 1985, Brasseur est pilote de ligne, en passe de séparation avec Nathalie Baye qui en pince pour Johnny Hallyday, dans Détective. Peut-être son rôle le plus touchant, intériorisé, blessé. Une épreuve. Car durant le tournage, Godard se conduit mal avec lui, l’humilie : « Mon pauvre Claude, lui dit-il, il y a vingt ans tu avais encore quelques qualités, maintenant t’as tout perdu. Il ne te reste plus rien du tout. » Godard enfonce le clou dans les Cahiers du cinéma : « Claude est un bon acteur mais surévalué, qui ne sait plus ce qu’il doit faire, qui ne fait que de mauvais films… » (n° 373, juin 1985). L’acteur a la dignité de réagir positivement : « Quand on se fait traîner dans la merde, on est secoué et ça nettoie. »
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Attaque de l'agence de la Société Générale à Chantilly.
Cette page présente les membres de la Bande à Bonnot, qui était un groupe anarchiste criminel français qui a opéré en France et en Belgique durant la Belle Époque, de 1911 à 1912.
Ce gang a utilisé une technologie de pointe, dont les automobiles et les fusils à répétition, qui n'étaient pas encore à la disposition de la police française
Initialement appelé par la presse simplement « Les Auto Bandits », il est ensuite appelé « La Bande à Bonnot » après que Jules Bonnot eut accordé une interview au Petit Parisien. La notoriété perçue de Jules Bonnot au sein du groupe a ensuite été renforcée par sa mort très médiatisée lors d'une fusillade avec la police française à Choisy-le-Roi.
Les derniers membres, en liberté, de la bande à Bonnot René Valet et Octave Garnier, traqués par la police, sont assiégés et tués à Nogent-sur-Marne
Sur l'ensemble de la bande, vingt et un membres survivants sont jugés du 3 au 27 février 1913
Membres
Émile Bachelet
Barthélémy Baraille
David Bélonie
Kléber Bénard
Frères Bill
Jules Bonnot
Sophie Burdet
Raymond Callemin
Édouard Carouy
Henri Crozat de Fleury
Jean de Boë
Jean Dettweiller
Eugène Dieudonné
Anna Dondon
Jean Dubois
Octave Garnier
Antoine Gauzy
Bernard Gorodesky
Boniface Grau
Louise Hutteaux
Pierre Jourdan
Victor Kilbaltchiche
Barbe Le Clerc'h
Rirette Maitrejean
Marius Metge
Étienne Monier
Jean-Baptiste Pancrazi
Joseph Platano
Jean-Marcel Poyer
Charles Reinert
Louis Rimbault
Léon Rodriguez
André Soudy
Judith Thollon
René Valet
Marie Vuillemin
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Amandine Petit, Miss Normandie, a été élue Miss France 2021 ce samedi soir lors d'une émission qui marquait le centenaire des concours de beauté en France et s'est déroulée en l'absence de public au Puy-du-Fou en Vendée.
C’est sous des nuages de paillettes que le concours Miss France a fêté ce samedi 19 décembre au soir son centenaire en désignant Amandine Petit, originaire de Normandie, Miss France 2021, en direct sur TF1. La jeune femme de 23 ans est étudiante en Master 1 Management des structures sociales.
Sa première dauphine est April Benayoum, Miss Provence. Miss Midi-Pyrénées, Emma Arrebot-Natou, a elle été éliminée dès le premier tour et n'a donc même pas fait partie des 15 sélectionnées lors du premier choix du jury.
Dans un show d’autocélébration orchestré par l’indétrônable Jean-Pierre Foucault en veste lamée, devant un jury composé d’anciennes miss et sur les tubes de Mika ou Blondie, les candidates au titre suprême ont défilé et dansé en décochant des clins d’œil aux beautés et artistes du passé, Joséphine Baker, ou Zizi Jeanmaire récemment disparue.
Sous des mesures sanitaires drastiques, 29 candidates de 18 à 24 ans étaient en lice pour succéder à Clémence Botino, 23 ans, Miss France 2020 et Miss Guadeloupe 2019. Diffusée depuis le Grand Carrousel du Puy-du-Fou en Vendée, l’élection se déroulait avec seulement 400 personnes, candidates, techniciens et employés préalablement testés négatifs au coronavirus.
Le jury 2021 était entièrement féminin et composé uniquement d'ex-Miss, comme Muguette Fabris, 80 ans, professeur de mathématiques à la retraite et Miss France 1963. Geneviève de Fontenay a au contraire décidé de boycotter la cérémonie alors que TF1 et Endemol souhaitaient l'y associer après un long conflit judiciaire réglé en 2013.
Dans une bulle sanitaire
A l'issue de l'élection et pour respecter le couvre-feu, tous les participants, y compris la nouvelle reine de beauté, seront logés dans les hôtels du parc de loisirs transformé en bulle sanitaire. Un même dispositif étanche avait été mis en place début décembre dans un grand hôtel de Versailles où les prétendantes ont suivi des leçons de maintien et passé un test de culture générale.
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Candidates 2021
Région | Nom | Âge | Taille | Résidence | Élue le | Groupe | Classement final |
Miss Alsace | Aurélie Roux | 24 ans | 1,72 m | Spechbach-le-Bas | 4 septembre 2020 à Eschau | 1 | |
Miss Aquitaine | Leïla Veslard | 18 ans | 1,74 m | Saint-Mesmin | 29 août 2020 à Anglet | 3 | |
Miss Auvergne | Géromine Prique | 21 ans | 1,71 m | Clermont-Ferrand | 17 octobre 2020 au Puy-en-Velay | 3 | |
Miss Bourgogne | Lou-Anne Lorphelin | 23 ans | 1,71 m | Charnay-lès-Mâcon | 3 octobre 2020 à Châlon-sur-Saône | 1 | |
Miss Bretagne | Julie Foricher | 23 ans | 1,77 m | Relecq-Kerhuon | 27 septembre 2020 à Ploemeur | 1 | |
Miss Centre-Val-de-Loire | Cloé Delavalle | 23 ans | 1,72 m | Chartres | 19 octobre 2020 à Dreux | 2 | |
Miss Champagne-Ardenne | Gwenegann Saillard | 21 ans | 1,70 m | Sainte-Savine | 6 septembre 2020 à Sedan | 2 | |
Miss Corse | Noémie Leca | 20 ans | 1,75 m | Cargèse | 29 juillet 2020 à Porticcio | 3 | |
Miss Côte d'Azur | Lara Gautier | 22 ans | 1,73 m | Mandelieu-la-Napoule | 23 octobre 2020 à Mandelieu-la-Napoule | 1 | |
Miss Franche-Comté | Coralie Gandelin | 23 ans | 1,72 m | La Chailleuse | 4 octobre 2020 à Morteau | 3 | |
Miss Guadeloupe | Kenza Andreze-Louison | 20 ans | 1,76 m | Baie-Mahault | 21 août 2020 au Gosier | 1 | |
Miss Guyane | Héléneschka Horth | 23 ans | 1,73 m | Awala-Yalimapo | 31 octobre 2020 à Cayenne | 1 | |
Miss Île-de-France | Lara Lourenço | 19 ans | 1,71 m | Saint-Maur-des-Fossés | 19 septembre 2020 à Dammarie-les-Lys | 1 | |
Miss Languedoc-Roussillon | Illana Barry | 19 ans | 1,76 m | Aigues-Mortes | 1er août 2020 à Beaucaire | 3 | |
Miss Limousin | Léa Graniou | 20 ans | 1,72 m | Limoges | 12 septembre 2020 à Aubusson | 1 | |
Miss Lorraine | Diane Febvay | 19 ans | 1,78 m | Piblange | 5 septembre 2020 à Remiremont | 2 | |
Miss Martinique | Séphorah Azur | 23 ans | 1,78 m | Schoelcher | 24 octobre 2020 à Fort-de-France | 3 | |
Miss Mayotte | Anlia Charifa | 23 ans | 1,77 m | Dzaoudzi | 7 novembre 2020 à Mamoudzou | 2 | |
Miss Midi-Pyrénées | Emma Arrebot-Natou | 19 ans | 1,77 m | Tournefeuille | 11 septembre 2020 à Mazamet | 3 | |
Miss Nord-Pas-de-Calais | Laura Cornillot | 24 ans | 1,78 m | Ennevelin | 10 octobre 2020 à Orchies | 2 | |
Miss Normandie | Amandine Petit | 23 ans | 1,75 m | Bourguebus | 26 septembre 2020 à Coutances | 2 | |
Miss Nouvelle-Calédonie | Louisa Salvan | 19 ans | 1,74 m | Robinson | 31 octobre 2020 à Païta | 3 | |
Miss Pays de la Loire | Julie Tagliavacca | 24 ans | 1,73 m | Maulévrier | 25 septembre 2020 à Château-Gontier | 1 | |
Miss Picardie | Tara de Mets | 22 ans | 1,79 m | Clermont | 11 octobre 2020 à Beauvais | 2 | |
Miss Poitou-Charentes | Justine Dubois | 24 ans | 1,74 m | Angoulême | 29 août 2020 à Anglet | 2 | |
Miss Provence | April Benayoum | 21 ans | 1,76 m | Éguilles | 24 octobre 2020 à Cogolin | 3 | |
Miss Réunion | Lyna Boyer | 21 ans | 1,73 m | La Possession | 31 octobre 2020 à Saint-Denis | 2 | |
Miss Rhône-Alpes | Anaïs Roux | 23 ans | 1,74 m | Lyon | 7 novembre 2020 à Ambérieu-en-Bugey | 3 | |
Miss Wallis-et-Futuna | Mylène Halemai | 19 ans | 1,73 m | Fineveke (en) | 26 septembre 2020 à Kafika (en) | 2 |
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Jury
Membre | Notes |
Iris Mittenaere (présidente du jury) | Miss France 2016, Miss Univers 2016 et animatrice de télévision |
Muguette Fabris | Miss France 1963 et enseignante |
Patricia Barzyk | Miss France 1980 et actrice |
Nathalie Marquay | Miss France 1987 et comédienne |
Mareva Georges | Miss France 1991 et mannequin |
Linda Hardy | Miss France 1992 et actrice |
Sonia Rolland | Miss France 2000 et actrice |
Élodie Gossuin | Miss France 2001, Miss Europe 2001 et animatrice de télévision et de radio |
Flora Coquerel | Miss France 2014 et influenceuse |
C'est la 1re fois qu'un jury est composé exclusivement d'anciennes Miss France.
C'est la 2de fois que le jury est exclusivement féminin (2019).
C'est la 2de fois qu'Iris Mittenaere préside le jury de Miss France, après l'élection de Miss France 2018.
Muguette Fabris, Patricia Barzyk et Flora Coquerel sont membres du jury pour la 1re fois.
Linda Hardy est membre du jury pour la 3e fois (2007 et 2012).
Nathalie Marquay est membre du jury pour la 5e fois (1992, 1993, 1997 et 2014).
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Préparation
2 septembre : Sylvie Tellier, directrice générale de l’organisation Miss France, annonce à travers un communiqué le lieu de la cérémonie Miss France 2021, au Puy du Fou, dans le département de la Vendée, dans les Pays de la Loire. C’est la deuxième fois que le parc à thèmes accueille la cérémonie, après 2009, qui avait vu le sacre de Chloé Mortaud. La date avait été annoncée lors de l’élection de Miss Languedoc-Roussillon 2020.
9 novembre : Suite à l'instauration d'un deuxième confinement en France, il est annoncé que l'élection qui devait se tenir le 12 décembre, est décalée d'une semaine et aura finalement lieu le 19 décembre.
11 novembre : Le dessin de la couronne de Miss France 2021 est officiellement dévoilé.
17 novembre : L’Organisation Miss France publie un communiqué de presse indiquant que les 29 candidates feront leur voyage d’intégration aux alentours du château de Versailles à la fin du mois en raison de la pandémie de Covid-19. Les candidates séjourneront au sein de l’hôtel 5 étoiles « Waldorf Astoria Versailles - Trianon Palace » avant de rejoindre le Puy du Fou pour débuter la préparation de l’élection.
26-27 novembre : Les 29 candidates arrivent à Paris pour le début de l'aventure Miss France 2021. Les candidates effectuent un test de dépistage COVID-19 et sont isolées pendant 24 heures en attendant les résultats virologiques. Elles séjournent à l'hôtel « L’Échiquier Opéra de Paris ».
28 novembre : Les 29 candidates sont invitées chez le coiffeur-visagiste Saint-Algue à Paris pour se faire chouchouter et recevoir des conseils capillaires. Les premiers essayages costumes pour le soir de l’élection commencent dans l'atelier d'Amandine Catala. Le soir, un dîner est organisé, c'est à cet événement que Clémence Botino rencontre l'ensemble des candidates à sa succession.
29 novembre : Les candidates réalisent leur portrait officiel dans un studio parisien. L'après-midi les candidates arrivent à Versailles et rejoignent l’hôtel « Waldorf Astoria Versailles - Trianon Palace ».
30 novembre : Les photos officielles des 29 candidates sont dévoilées. Durant la matinée, les candidates accompagnées de Clémence Botino et Sylvie Tellier effectuent une visite du château de Versailles. Ces dernières sont en duplex au JT de 13 heures de Jean-Pierre Pernault, où Sylvie Tellier confirme que l'anniversaire historique du concours Miss France sera un thème phare le soir de l'élection, que l'ouverture de l'élection sera effectuée par une trentaine d'anciennes Miss France, et que les candidates ne seront pas masquées lors du show final. La conférence de presse contrairement à son habitude, s'est déroulée en visioconférence. Il est confirmé que seulement 400 spectateurs seront présents dans la salle des Mousquetaires. Les tableaux de cette édition 2021 mettront à l'honneur la gastronomie française, le 14 juillet, le Lido, le Moulin Rouge, Brigitte Bardot et Catherine Deneuve7. L'après-midi était consacré à la réalisation de shooting photos. Cette journée se conclut par une soirée chic à laquelle toutes les candidates sont conviées.
1er décembre : Des olympiades sportives sont organisées, les Miss s'affrontent dans des épreuves de natation, de course à pieds et de fitness. L'après-midi, les candidates sont réparties en trois groupes : un groupe reçoit des cours de catwalk, supervisés par Arnaud Sol Dourdin ; le second des cours de bonnes manières par Jérôme Come, et le troisième réalise un shooting photos en tenue balnéaire. Le soir, les Miss effectuent le test de culture générale.
2 décembre : Les photos officielles en tenue balnéaire sont dévoilées. Les cours de catwalk, de bonnes manières et les shootings photos se poursuivent pour les groupes n'ayant pas effectué ses activités la veille. Clémence Botino effectue les essayages de ses tenues pour le prime. Cette dernière accompagnée de certaines Miss régionales suivent un atelier pâtisserie, dans les cuisines du palace dans lequel elles sont logées.
À partir du 3 décembre : La promotion 2021 commence les répétitions du prime, de 9 heures à 19 heures, supervisées par Stéphane Jarny et Mehdi Kerkouche.
7 décembre : Les Miss sont réparties en deux groupes pour découvrir les activités proposées au Puy-du-Fou : le premier groupe assiste à un spectacle de voltige et le second à des combats de gladiateur.
8 décembre : Les Miss ont rendez-vous à la cité médiévale du Puy-du-Fou pour découvrir les fauconniers. Les résultats du test de culture générale sont officiellement dévoilés : Miss Bourgogne arrive en première position avec 17,5/20 et remporte le prix de la culture générale, Miss Côte d'Azur et Miss Champagne-Ardenne occupent la seconde place ex æquo (15/20). La couronne est dévoilée, elle a été confectionnée par le joaillier Mauboussin. Ce diadème à dominante bleue représentant l'harmonie, est paré de pierres précieuses et d’étoiles, symbole du joaillier.
9 décembre : Les candidates découvrent le dressage de chevaux, et découvrent la couronne que l'une d'entre elles aura la chance de recevoir.
16 décembre : Entretien de présélection. Le jury choisit les 15 finalistes.
17 décembre : Découverte du plateau et premières répétitions sur scène pour les candidates.
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