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Monde : France

Fête de la musique 2021

Fête de la musique 2021
FÊTE DE LA MUSIQUE 2021: CE QUI EST AUTORISÉ ET CE QUI EST INTERDIT CE 21 JUIN
 
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Par Cécile D., Caroline J. · Publié le 21 juin 2021 à 09h33 · Mis à jour le 21 juin 2021 à 11h55
 
 
La 40e fête de la musique débarque en France ce lundi 21 juin 2021. Mais ne vous attendez pas à des concerts debout à chaque coin de rue. En raison du contexte sanitaire actuel, le ministère de la Culture a mis en ligne un protocole sanitaire bien strict. Concerts assis, pass sanitaire lorsque la jauge de public dépasse les 1 000 spectateurs ou encore « concerts impromptus des musiciens sur la voie publique » interdits... Découvrez à quoi va ressembler cette fête de la musique 2021.
 
 

Vous l’attendez avec impatience ? La fête de la musique sera bel et bien célébrée en France le lundi 21 juin 2021. Mais attention, cette année encore, l’événement musical ne sera pas comme les éditions précédentes en raison du contexte sanitaire actuel. Aussi, le ministère de la Culture a mis en place un protocole sanitaire. Alors, quelles sont les règles pour ce 21 juin ? Faut-il un pass sanitaire pour assister à un concert en plein air ? Des groupes de musique amateurs peuvent-ils jouer en pleine rue ? Peut-on fêter la musique toute la nuit ? On vous répond.

« La Fête de la musique est un événement populaire, inscrit dans les grands rendez-vous de l’année. Un de ses principes fondateurs est la spontanéité, ce qui rend l’édition 2021 particulièrement complexe à organiser. Elle devra en effet être adaptée à la situation sanitaire actuelle, afin de préserver la sécurité de toutes et de tous, tout en s’inscrivant dans la démarche de reprise des activités culturelles ». C’est le message que souhaite faire passer le ministère de la Culture en préambule de son protocole sanitaire dévoilé sur son site officiel.

La première des règles - qui risque de décevoir les amoureux de la fête de la musique - concerne « les concerts impromptus des musiciens, notamment amateurs sur la voie publique ». Le ministère de la Culture annonce qu’ils « ne seront pas autorisés afin de ne pas créer de rassemblements ».

Mais alors, quels seront les concerts autorisés le 21 juin prochain ? Ceux organisés dans des ERP, les établissements recevant du public, comme les salles de spectacle, les auditoriums... Mais certaines conditions devront être respectées. Ainsi, le public devra être assis « afin de faciliter la gestion de flux et éviter regroupements et attroupements qui seront encore, à cette époque, interdits ».

 

 Covid : vers une reprise des concerts et spectacles debout le 20 janvier 2021 ? 
 

Les concerts debout vont pouvoir reprendre en France le 30 juin 2021, vient d'annoncer la ministre de la Culture Roselyne Bachelot lors d'une conférence de presse ce lundi 21 juin 2021, à l'occasion de la Fête de la Musique.

Interdits dans un premier temps, Roselyne Bachelot a finalement annoncé sur France Info le 17 juin dernier que « les mini-concerts dans les bars et les restaurants seront possibles »

Autre contrainte, celle concernant la jauge de personnes autorisées. « La jauge maximale autorisée pour les ERP en salle ou en plein air correspondra à 65 % de la jauge sécurité incendie, dans la limite de 5.000 personnes spectateurs » précise le ministère de la Culture.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://www.sortiraparis.com/scenes/concert-musique/articles/253591-fete-de-la-musique-2021-ce-qui-est-autorise-et-ce-qui-est-interdit-ce-21-juin

     
Notes et références                                                    
    Fête de la musique : Création
    Fête de la musique : Choix du 21 juin
     
     
   
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Régime de Vichy

Publié à 12:24 par dessinsagogo55 Tags : center histoire france centerblog sur merci
Régime de Vichy

 

Drapeau officiel

 

 

Le nom de régime de Vichy désigne le régime politique d'essence dictatoriale, xénophobe, antisémite et traditionaliste dirigé par le maréchal Philippe Pétain, qui assure le gouvernement de la France au cours de la Seconde Guerre mondiale, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944 durant l’occupation du pays par le Troisième Reich. Le régime est ainsi dénommé car le gouvernement siégeait à Vichy, située en zone libre.

 

Après le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, le 10 juillet 1940, par l’Assemblée nationale (réunion de la Chambre des députés et du Sénat), la mention « République française » disparaît des actes officiels ; le régime est dès lors désigné sous le nom d’« État français ». Du fait de son aspect particulier dans l’histoire de France, de son absence de légitimité et du caractère générique de son nom officiel, le régime est le plus souvent désigné sous les appellations « régime de Vichy », « gouvernement de Vichy », « France de Vichy » ou simplement par métonymie « Vichy ».

 

Les Allemands, qui occupent d’abord le Nord et l’Ouest du territoire national et, à partir du 11 novembre 1942, avec les Italiens, la métropole tout entière, laissent l’administration française sous l’autorité d’un gouvernement français installé à Vichy, dans le sud-est de l'Allier, et dirigé par Pétain. Nommé le 17 juin 1940, en pleine débâcle, président du Conseil par le président Albert Lebrun, Pétain se substitue en juillet 1940 au président de la République, qui, bien que n'ayant pas démissionné de son mandat, se retire de la fonction, Pétain se nommant lui-même « chef de l’État français », puis met en œuvre une politique de collaboration avec les nazis et instaure des lois antisémites.

 

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, cette collaboration prend plusieurs formes : coopération économique, arrestations de résistants, de francs-maçons, d'ecclésiastiques catholiques, et d'opposants politiques (notamment communistes), rafles de Juifs français et étrangers, réfugiés en France avec la montée du nazisme dans les années 1930, sur le territoire métropolitain, remis aux Allemands et déportés. Sur le plan militaire, le régime n’est pas un allié officiel du Troisième Reich mais le sixième gouvernement Laval reconnaît la Légion des volontaires français (LVF) comme une association d’utilité publique et contribue aussi à l’effort de guerre allemand au moyen de la collaboration de son industrie militaire. Il fournit en outre à l’occupant une force armée supplétive de répression en métropole, avec la Milice française, responsable d'exactions meurtrières sur tout le territoire. Au regard du peu de troupes d'occupation allemandes réparties sur un territoire aussi grand que la France, l'ordre nazi n'aurait pu s'exercer sans la totale implication de toute la machine étatique, policière et administrative française alors sous les ordres du régime de Vichy, ce qui reste un exemple unique dans les pays d'Europe occupés.

 

Considérant que la République française n’a jamais cessé d’exister, le général de Gaulle déclare le régime de Vichy « illégitime, nul et non avenu » à la Libération à l'été 1944. La responsabilité de l'État français dans la persécution et la déportation des Juifs durant l'occupation n'est reconnue qu'en 1995 par Jacques Chirac.

 

 

Emblème officieux

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gime_de_Vichy

 
     
     
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    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
     
     
   
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France libre

Publié à 11:32 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci france
France libre

Drapeau officiel

 

La France libre est le régime de résistance extérieure fondé à Londres par le général de Gaulle à la suite de son  appel du 18 juin 1940. La veille, le lundi 17 juin, face à la progression allemande, Philippe Pétain, chef du gouvernement de la IIIe République avait appelé l’armée française à cesser les combats pendant les négociations de l'armistice avec les Allemands, qui les signèrent cinq jours plus tard, le samedi 22 juin.

 

Quelques semaines plus tard, le lundi 10 juillet, l'Assemblée nationale, réunie à Vichy, vota une loi constitutionnelle en vue de rédiger une nouvelle constitution et délégua les pleins pouvoirs constituants à Pétain. Le lendemain, Pétain se déclare, par le premier des actes constitutionnels de Vichy, « chef de l'État français » (régime de Vichy).

 

Ce même mardi, le général de Gaulle, pour qui le régime de Vichy est « illégitime, nul et non avenu », forma le gouvernement de défense de l'Empire (Conseil de défense de l'Empire) de la France libre. Les forces armées ralliées à la France libre sont appelées Forces françaises libres (FFL).

 

Le 13 juillet 1942, la « France libre » est renommée « France combattante » par le Comité national français pour marquer l'adhésion de la France libre et « des groupements qui à l'intérieur du pays participaient activement à la résistance »

 

Le 3 juin 1943, la France libre (France combattante) devint l'une des composantes du Comité français de Libération nationale (CFLN). La capitale de la France libre est alors transférée de Brazzaville à Alger. La séance inaugurale de cette Assemblée se tient au palais Carnot d’Alger le 3 novembre 1943. La même année, le 1er août 1943, les Forces françaises libres (FFL) devinrent l'Armée française de la Libération.

image

Emblème officiel

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/France_libre

 
     
     
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    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
     
     
   
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Seconde Guerre mondiale : Origines du conflit en Europe

Publié à 10:54 par dessinsagogo55 Tags : image gif france center chez centerblog sur merci place saint pouvoir
Seconde Guerre mondiale : Origines du conflit en Europe

 

Les traités de Versailles, Saint-Germain-en-Laye, Trianon et Neuilly avaient suscité rancœurs, frustrations et désirs de reconquête chez les peuples allemand, autrichien-hongrois et bulgare. L'humiliation de la défaite de 1918 et la signature du traité de Versailles sont vécues comme un diktat en Allemagne. C'est l'idée que la classe politique allemande est à l'origine de cette défaite qui entraîne un sentiment de rancœur au sein de l'armée qui rejoindra les nazis dans leur ascension au pouvoir.

 

La crise de 1929 conduit les différents États à adopter des mesures protectionnistes et à se placer en rivaux. Alors que l’agressivité des démocraties se situe sur le plan économique, les dictatures fascistes vont adopter une stricte autarcie et, naturellement, penser leur défense et leur expansion en termes militaires. Mais partout, des politiques d’armement sont mises en place efficacement pour sortir du marasme économique

 

Ceci pourrait expliquer une guerre dans un contexte où la politique de l’Allemagne aurait été inspirée par les classes dominantes traditionnelles. La guerre en Europe est toutefois directement issue des ambitions expansionnistes du parti nazi — au pouvoir en Allemagne — exprimées dès 1924 par Adolf Hitler dans Mein Kampf. Sur ces ambitions visant à conquérir un espace vital pour le peuple germanique se sont greffées les velléités expansionnistes du régime fasciste italien qui tenta tant bien que mal de se constituer un empire colonial en Éthiopie et en Europe du Sud.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale#Origines_du_conflit_en_Europe

 
     
     
Notes et références                                                    
    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
     
     
   
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Résultats des élections régionales 2021

Publié à 02:50 par dessinsagogo55 Tags : centre france merci sur centerblog center article carte 2010
Résultats des élections régionales 2021

 

Résultats des élections régionales 2021 : Les Républicains devant, le Parti socialiste résiste et le Rassemblement national recule

 

La majorité présidentielle est également en difficulté au niveau national, avec 10,6% des suffrages, selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria.

franceinfo
France Télévisions
 
Publié  21:57Mis à jour  22:44
 
 
Des affiches électorales à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 7 juin 2021. (JC MILHET / HANS LUCAS / AFP) Des affiches électorales à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 7 juin 2021. (JC MILHET / HANS LUCAS / AFP)

 

Qui sont les partis gagnants et les partis perdants des régionales ? Au niveau national, Les Républicains arrivent largement en tête (28,4%), le Parti socialiste résiste dans ses bastions (15,8%) et le Rassemblement national est en recul (19,3%), lors du premier tour des élections régionales, dimanche 20 juin, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Le tout lors d'un scrutin à l'abstention particulièrement forte.

 

 

A gauche, les écologistes réalisent un assez bon score avec 13,2% des suffrages au niveau national. La France insoumise est moins bien classée, avec 5,2% des votes au niveau national. De son côté, la majorité présidentielle est en difficulté avec seulement 10,6% des suffrages.

 

La droite domine les régionales

 

Au niveau national, les listes de droite recueillent 28,4%, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Un bon score pour Les Républicains qui arrivent en tête dans toutes les régions qu'ils président, à l'exception de la Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Cette année, tous les yeux étaient tournés vers cette région où la droite a traversé un véritable psychodrame. En résumé, le président LR sortant, Renaud Muselier, avait conclu une alliance avec la majorité présidentielle qui n'avait pas plu (du tout) à son parti... avant de se rétracter, tout en gardant des candidats issus de la majorité présidentielle. Résultat dans les urnes : la liste Les Républicains se classe deuxième avec un score de 33%, juste derrière le Rassemblement national (35,5%), qui espère bien remporter la région.

Pour rappel, en 2015, les listes des Républicains et du centre avaient recueilli 27,25% des suffrages au premier tour des élections régionales. Lors de ce premier tour, la droite avait réussi à se hisser en tête dans quatre régions : la Normandie (27,9%), l'Ile-de-France (30,5%), les Pays de la Loire (33,5%) et l'Auvergne-Rhône-Alpes (31,7%). Au second tour, Les Républicains avaient conquis la moitié des régions de l'Hexagone.

 
  La gauche résiste dans ses bastions

 

La gauche est en tête dans les régions qu'elle préside. Au niveau national, le Parti socialiste obtient 15,8% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Les écologistes recueillent 13,2% des votes, devant La France insoumise (5,2%) et Lutte Ouvrière (2,3%). Ces scores permettent au PS d'être en tête dans cinq régions au soir du premier tour : la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la Nouvelle-Aquitaine, la Bourgogne-Franche-Comté et l'Occitanie.

Pour rappel, en 2015, le Parti socialiste et ses alliés avaient recueilli 23,43% des suffrages au premier tour des élections régionales, en chute libre par rapport au scrutin de 2010. La gauche avait tout de même réussi à se hisser en tête dans deux régions : la Nouvelle-Aquitaine et la Bretagne. Au second tour, le Parti socialiste et ses alliés avaient réussi à conserver cinq régions.

 

Le Rassemblement national en recul

 

L'extrême droite voit son score baisser en France. Au niveau national, le Rassemblement national a recueilli 19,3% des suffrages lors du premier tour des élections régionales, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Le parti arrive en tête des votes dans une seule région, Paca, avec Thierry Mariani (34,8%).

C'est un revers pour le parti de Marine Le Pen qui était arrivé en tête dans six régions en 2015, au soir du premier tour (Hauts-de-France, Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Occitanie et Paca). Au total, le parti d'extrême droite avait réuni un peu plus de six millions de voix au premier tour, soit 27,73% des suffrages (contre 11,42% des suffrages en 2010). Le Rassemblement national avait échoué à ravir une seule région au second tour.

 

La République en marche en difficulté

 

Premier test régional raté pour la majorité présidentielle. Les listes de La République en marche ont recueilli seulement 10,6% lors du premier tour, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. La majorité présidentielle est dans une situation délicate, voire se retrouve complètement hors-jeu dans la plupart des régions.

Afin de combler sa faible implantation locale, le parti de la majorité avait pourtant décidé d'impliquer fortement l'exécutif dans ce scrutin. Treize ministres ou secrétaires d'Etat font partie des listes présentées par LREM aux régionales. Certains sont têtes de liste, comme Laurent Pietraszewski, secrétaire d'Etat chargé des Retraites, dans les Hauts-de-France, ou Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, dans le Centre-Val de Loire. Deux candidatures qui n'ont pas réussi à convaincre une majorité d'électeurs.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://www.francetvinfo.fr/elections/regionales/resultats-des-elections-regionales-les-republicains-devant-le-parti-socialiste-resiste-et-le-rassemblement-national-recule-selon-notre-estimation-ipsos-sopra-steria_4666129.html

     
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Bataille de Menton

Bataille de Menton

l'avant-poste de Pont-Saint-Louis

 

La bataille de Menton est un épisode de la bataille des Alpes de juin 1940. Elle oppose le 15e corps d'armée italien aux troupes françaises du sous-secteur des Corniches (une portion de la ligne Maginot) à l'extrémité sud de la frontière entre la France et l'Italie. La mission des Italiens, appelée Operazione R (R pour Riviera) est de percer les fortifications françaises puis de prendre Nice.

Les Italiens tentent des coups de main le long de la frontière dès le 14 juin, mais sont repoussés, notamment par l'action de l'artillerie française. À partir du 20, l'avant-poste de Pont-Saint-Louis, qui défend la route littorale, repousse une succession d'attaques. Le 22 juin, les dernières positions avancées françaises (points d'appui et SES), trop vulnérables, sont évacuées. Du 22 au 24, cinq avant-postes fortifiés français sont encerclés, mais tiennent grâce au soutien d'artillerie venant des ouvrages et batteries derrière eux. Malgré cette résistance, l'infanterie italienne s'infiltre et entre dans Menton

L'armistice du 24 juin 1940 entre le royaume d'Italie et la République française entre en application le 25 juin à h 35. Le 27 juin, l'avant-poste de Pont-Saint-Louis est évacué par sa garnison. Menton et toute la zone frontalière font désormais parties de la zone d'occupation italienne.

 

Contexte

 

À partir du 3 septembre 1939 et l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, la France déclare la guerre au Troisième Reich. Ainsi, commence la mobilisation et la drôle de guerre. Bien que l'Italie soit alors encore officiellement neutre, les troupes françaises sont également mobilisées le long de la frontière italienne. Dès le 2 septembre, le 76e BAF (bataillon alpin de forteresse) a été mobilisé et avec lui sont créés les 86e et 96e BAF. C'est ce dernier qui est chargé de la défense du petit édifice gardant le passage de Pont-Saint-Louis. Sa défense est assurée par un adjudant-chef, un sergent et sept chasseurs alpins dont un caporal. Les soldats continuent de vivre à proximité de l'édifice défensif dans un calme relatif, Menton a été évacuée préventivement les nuits du 5 au 6 et du 7 au 8 juin 1940.

Alors que les troupes allemandes qui ont enfoncé les lignes françaises dès le mois précédent commencent à déferler vers le sud, le 10 juin 1940 à h, les Italiens déclarent la guerre aux Français par l'intermédiaire du ministre italien des Affaires étrangères à l'ambassadeur de France à Rome, marquant le début de la bataille des Alpes. Mais c'est à 18 h 30 que l'armée des Alpes est en alerte générale, notamment l'édifice de Pont-Saint-Louis, qui verrouille la barrière barrant la route à 23 h : un détachement du génie vient faire exploser le dispositif de mines préventives (DMP), pour rendre la route littorale impraticable aux véhicules.

 

Un terrain favorable à la défense

 

Les combats se déroulent sur un territoire montagneux. L'extrémité méridionale des Alpes (les Préalpes de Nice) monte à des altitudes plus modestes qu'au nord (le Gramondo, à seulement 6,3 km de la mer, culmine tout de même à 1 378 m), d'où l'absence d'enneigement, ce qui permet aux Italiens d'attaquer plus tôt que dans le Dauphiné ou la Savoie, dès le 14 juin. La frontière a été placée sur un alignement de crêtes, le relief ne laissant passer que de rares routes carrossables, complétées par quelques sentiers abrupts : il y a la route côtière RN7 reliant Menton à Vintimille, mais rien d'autre jusqu'aux vallées de la Bévéra (route du col de Vescavo, actuelle D93) et de la Roya (route de Breil-sur-Roya à Vintimille, actuelle D6204).

Les Français ont fortifié la zone dès le temps de paix, puis l'ont renforcé pendant la drôle de guerre, en en faisant un des plus solides secteurs de la ligne Maginot : le sous-secteur des Corniches du secteur fortifié des Alpes-Maritimes. Une ligne de points d'appui a été aménagée juste derrière la frontière, tenus par des sections d'éclaireurs-skieurs (SES) ; un peu plus en retrait, il y a une ligne d'avant-postes bétonnés (par exemple l'avant-poste du Collet-du-Pilon) ; derrière se trouve la « ligne principale de résistance » composée de puissants ouvrages enterrés (les plus gros étant ceux du Cap-Martin, de Roquebrune, du Mont-Agel, de Sainte-Agnès et de Castillon) ; le tout est soutenu par de nombreuses batteries d'artillerie. Les SES sont celles des 20e25e et 49e BCA ; l'infanterie est celle de la 58e demi-brigade alpine de forteresse (DBAF) composée des 76e (quartier Castillon), 86e (quartier Saint-Agnès) et 96e (quartier Menton) bataillons alpins de forteresse (BAF) ; l'artillerie celle du 157e régiment d'artillerie de position (RAP : quatre groupes, soit dix batteries, alignant 55 canons), un groupement du 149e RALH (deux groupes) et une section du 372e RALVF (un canon de 340 mm)

Côté italien, l'attaque du sous-secteur est confiée au 15e corps d'armée (15° Corpo d'Armata) du général Gambarra, composé de quatre divisions d'infanterie dont deux en première ligne : la Cosseria (5a Divisione fanteria(it) face à Menton et la Modena (37e division de montagne) (it) face à Saorge. Plus au nord, le 3e corps d'armée italien (it) du général Arisio (it) ne peut engager que des détachements de la Ravenna (3e division de montagne) (it) face à Saint-Dalmas-de-Tende

 

Le combat de Pont-Saint-Louis

 

 
L'avant-poste aujourd'hui.
 

L'avant-poste de Pont-Saint-Louis est une petite fortification se trouvant à Menton (Alpes-Maritimes), à la frontière franco-italienne. Partie de la ligne Maginot sud-est ou alpine, c'est une casemate construite au début des années 1930 servant à bloquer la route littorale en cas de guerre.

 

Prélude de la bataille

 

45 minutes après le verrouillage du barrage, une explosion importante se fait entendre. Les chasseurs alpins s'enferment dans leur abri. Sur l'observatoire du mont Gros, les militaires ne distinguent plus rien en raison de la fumée causée par l'explosion du DMP. Dans le dispositif de Pont-Saint-Louis, les soldats souffrent de l'explosion qui a ébranlé le bunker et dont les gaz sont toxiques. Il faudra une demi-heure de ventilation pour expulser les odeurs pestilentielles qui avaient envahi la galerie et le blockhaus. La route est ainsi trouée d'un profond cratère.

Après son travail, le détachement du génie se replie et laisse les 9 hommes du bunker seuls. Les chasseurs alpins dont le téléphone ne fonctionne plus (la déflagration a sectionné le câble de la ligne téléphonique) envoient un message rassurant par la radio au dispositif militaire du cap Martin. Le 12 juin, des vivres sont apportées à la petite garnison. Les jours suivants, le secteur de Menton n'est toujours pas attaqué bien que des combats aient déjà lieu entre l'armée des Alpes et les Italiens.

Avec l'annonce de Pétain le 17 juin, les soldats pensent qu'ils n'auront pas à combattre et déjà le chef des chasseurs alpins de Pont Saint-Louis laisse passer des officiers italiens. Le général Montagne le relève de son commandement et après avoir pensé envoyer le sous-lieutenant Roman commander la garnison, il envoie finalement le sous-lieutenant Charles Gros. Ce nouveau chef issu de l' école de Saint-Cyr veut se battre. Partant de Cap-Martin, il arrive en toute discrétion à l'avant-poste. L'officier est d'abord frappé par le manque de possibilité d'observation et demande aux soldats de mettre en place le canon antichar. Peu après, il reçoit du crésyl pour restaurer une hygiène défaillante et notamment supprimer l'odeur nauséabonde régnant dans la galerie. Le sergent Bourgoin et le chasseur alpin Guzzi remplacent ensuite deux chasseurs alpins. Le sergent Bourgoin est un homme à fort caractère et toujours prêt à se battre (volontaire au début de la guerre, il s'engagera dans les Forces françaises libres ensuite). Il rationne les vivres et demande que le contenu de la boîte métallique servant pour les besoins naturels soit vidé par le créneau du FM, jugeant trop dangereux d'aller la vider dans la tranchée extérieure du fait des bombardements.

 

Déroulement du combat

 

Le 18 juin, il n'a aucune possibilité de communiquer avec l'extérieur et le lendemain, du fait qu'aucun Italien n'approche du poste frontière, des hommes du génie réparent les transmissions.

Au soir du 19, le soldat Boé est remplacé par Cordier. Le 20 juin à h 3, sept soldats italiens déboulent du virage situé avant le pont, s'avancent vers le poste frontière et atteignent le poste de gendarmerie situé juste en amont et de l'autre côté de la route par rapport au poste défensif. Finalement, l'alpin Guzzi chasse les soldats ennemis en tirant quelques coups. Peu après, quinze soldats italiens se postent dans le bâtiment des carabiniers avant que 200 soldats ennemis ne débouchent du virage. Les soldats italiens se séparent en deux pour passer des deux côtés du pont. Les chasseurs alpins tirent à la mitrailleuse et ferment la porte blindée. Il est demandé aux batteries du cap Martin de tirer sur les ennemis. Les artilleurs mettent en marche une batterie de 75 mm et pratiquent quelques tirs d'arrêt. Néanmoins, les Italiens s'avancent jusqu'à la barrière antichar. Le FM de Petrillo ne pouvant tirer car il s'est enrayé, ordre est donné au petit canon servi par Bourgoin de tirer sur la barrière. Le FM est réparé et recommence à tirer. De leur côté, les Italiens progressent jusqu'au môle d'ouverture de la barrière et certains avancent jusqu'à la tranchée située juste devant le bunker. Les chasseurs alpins ripostent en envoyant huit grenades et les Italiens battent en retraite. Devant cette résistance inattendue, les Italiens attaquent Les Granges-Saint-Paul située au nord de la position et la voie ferrée Nice-Vintimille au sud. L'artillerie française de Fontbonne entre alors en action avant que celle du cap Martin ne se mette elle aussi à tirer. Pendant une demi-heure, les Français vont tirer. Les Italiens tentent de détruire avec leurs canons les pièces françaises sans trop de réussite pendant que le colonel Chabrol commandant l'artillerie ordonne à ses hommes de nettoyer les abords du fort de Pont Saint-Louis. Les Italiens finissent par battre en retraite une nouvelle fois. À la fin de l'engagement, le sous-lieutenant Charles Gros demande à cap Martin des munitions. Peu après cependant, un soldat italien s'approche jusqu'à la barrière antichar, s'apprête à tirer lorsque le sergent Bourgoin actionne son canon et tue le soldat, laissant une trace encore aujourd'hui visible sur la barrière. Devant ces tirs, les canons du cap Martin renouvellent leurs tirs jusqu'à la fin de la journée, lorsqu'une patrouille française vient aux nouvelles de la garnison. Le lendemain 21 juin à 6 heures du matin, les chasseurs alpins doivent de nouveau faire face aux Italiens et tirent au FM pour les éloigner. Devant de multiples incursions, le sous-lieutenant Charles Gros demande un soutien d'artillerie. L'avant-poste continue sa résistance, l'observatoire de Roquebrune signalant que des Italiens sont situés sur la falaise juste au-dessus de Pont Saint-Louis. Les batteries de cap Martin reprennent leurs tirs. Les chasseurs alpins arrivent vers midi à entendre des Italiens ; ainsi, le caporal Robert qui sert un FM abat un Italien qui s'était posté juste devant son arme. Venant du carrefour de Garavan, un officier et une dizaine de soldats s'avancent avant d'être repoussés par les Français, l'officier est blessé.

Entre midi et treize heures, deux alpins viennent se ravitailler en huile d'olive dans une auberge abandonnée car le canon antichar manquait de lubrifiant. Le 22 juin, la 5e division d'infanterie italienne, précédée par un long tir d'artillerie, attaque les crêtes situées aux alentours de Menton, du côté de Pont Saint-Louis. La garnison est informée qu'un groupe de chars et de motocyclistes appuyé par 200 hommes s'approche de la garnison. En réaction, les 75 mm de cap Martin mettent en place un tir de barrage qui détruit plusieurs chars. Les fantassins avancent néanmoins et contournent le poste frontière avant d'être fortement repoussés par l'artillerie.

Le lendemain, la radio et le téléphone sont hors-service, ce qui fait que le sous-lieutenant Charles Gros ne peut plus recevoir d'information. Il doit donc employer les fusées éclairantes s'il veut un soutien d'artillerie. À 10 h 50, les Italiens recommencent leurs attaques de toutes parts, quelques cyclistes sont repoussés de la barrière antichar par des tirs de sommation. Le soldat Pétrillo use beaucoup de son FM et plusieurs grenades sont envoyées de l'autre côté. Très vite, des drapeaux blancs apparaissent et les Italiens demandent la permission de relever leurs blessés. Le 24 juin, ce sont les mortiers de 220 mm italiens qui tirent sur le poste français dont les défenseurs sont très éprouvés par la fatigue. Le soldat Lieutaud est légèrement blessé à l'œil alors qu'il était de garde avec le FM et le soldat Chazarin est lui aussi touché. Les alpins, sans aucune information, ignorent tout de l'armistice signé entre la France et l'Italie. Le 25 juin à l'aube, le FM tire sur un soldat italien venu de l'arrière, quelques hommes et un officier sont eux aussi repoussés avec un mort et deux blessés. Bourgouin observa peu après à la lunette du FM deux officiers l'air décontracté ; il reçoit l'ordre de tirer en l'air et tous les Italiens partent se réfugier. À h 45, Bourgouin aperçoit un drapeau blanc au niveau du virage, bientôt suivi de plusieurs sonneries de trompettes. Deux soldats sont envoyés à l'avant, agitant la hampe du drapeau. Ces deux hommes sont bientôt suivis par 150 autres soldats. Le sous-lieutenant Charles Gros est intrigué par le silence des batteries de cap Martin : il ouvre la partie supérieure de la porte avant de demander qu'un seul officier traverse le pont. Un colonel italien se présente, demandant l'arrêt des combats conformément à l'armistice signé. Le sous-lieutenant Charles Gros répond qu'il n'a reçu aucun ordre de cessez-le-feu et qu'il n'a aucune information concernant cet armistice. Il demande au colonel italien de se retirer, lui et ses hommes, ou il ouvrira le feu, mais les chasseurs alpins indiquent à leur supérieur l'arrivée d'officiers français. Ces derniers apportent l'ordre de cessez-le-feu. Le sous-lieutenant Charles Gros reste surpris, tandis que les Italiens expriment tout leur honneur envers la belle résistance des chasseurs alpins et demandent l'ouverture de la barrière pour l'évacuation des blessés. Le sous-lieutenant Charles Gros accepte et demande que son unité soit relevée en arme. Ainsi, à 18 h, la garnison du fortin du Pont Saint-Louis se retire vers le cap Martin. Le 27 juin, la barrière est totalement ouverte et le lendemain, le sous-lieutenant Piedfort, de garde, se retire définitivement, fermant le fortin à clef.

Dans la soirée, le général René Olry, chef de l'Armée des Alpes, félicite en personne les neuf défenseurs du fort et remet l'insigne du 15e corps d'armée au sous-lieutenant Charles Gros. L'équipage de la casemate est composé du sergent Bourgoin, du caporal Lucien Robert, des alpins Gaston Chazarin, Marcel Guzzi, Nicolas Petrio, André Garon, Paul Lieutaud, et commandé depuis le 17 juin 1940 par le sous-lieutenant Charles Gros. La casemate et son équipage sont cités à l'ordre de l'armée en ces termes :

Citation de la garnison de l’ouvrage d’avant-poste du Pont-Saint-Louis à l'ordre de l'Armée en date du 28 juin 1940 :

« Garnison 1/1/7 (96e BAF)
Sous les ordres du sous-lieutenant Gros Charles, ayant pour mission d’interdire le passage du Pont Saint-Louis et de la route entrant en
France et ayant été encerclée peu après le début des hostilités avec l'Italie, a continué à assurer sa mission jusqu'à la signature de l'armistice en infligeant des pertes à l'ennemi. Soumise à un violent bombardement d'artillerie puissante n'a pas failli, bien que pouvant se croire entièrement sacrifiée.
Après l'armistice a continué encore à imposer le respect de sa mission à l'ennemi qui ne pouvait ni ouvrir la barrière coupant la route ni relever le champ de mines antichars, si bien que l'adversaire a admis sa relève par une troupe en armes de même effectif.
Général René Olry
général commandant l'Armée des Alpes »

Extraits du journal du sous-lieutenant Charles Gros :

« 25 Juin 1940 Jour de l’armistice. A h, les Italiens essaient de lever la barrière du pont. Une rafale les dispersera. A h 30, cinq cyclistes viennent par la route, côté France. Une nouvelle rafale les couche au sol. A h 15, un officier et un homme, sans casque, apparaissent au bas Aquarone. L’officier s’avance vers le pont. On n’entend plus aucun bombardement. Il y a donc quelque chose d’insolite. A h 45, un immense drapeau blanc apparaît. 7 à 8 officiers et 250 hommes armés s’avancent. Le sous-lieutenant Gros décide de sortir seul et interpelle le chef, un colonel du génie. Celui-ci annonce la signature de l’armistice. Le sous-lieutenant Gros, perplexe, l’invite à se retirer et menace d’ouvrir le feu. Les Italiens finissent par céder. A ce moment-là, deux officiers français de liaison arrivent. L’ouvrage du pont Saint-Louis est resté inviolé. Et deux jours durant, sa garnison montera la garde, interdisant tout transit aux Italiens déjà installés dans Menton. Avant de se retirer, l’équipage emportera ses armes et fermera la porte de l’ouvrage au nez des adversaires en emportant la clé. »

 

La ligne de points d'appui

 

Le 14 juin 1940, entre h 20 et h, l'infanterie italienne est repérée devant les points d'appui : descendant de la frontière notamment par le Plan-du-Lion, elle chasse devant elle la SES du 25e BCA, qui se replie et demande vers h 50 par fusée le soutien de l'artillerie. Le commandement du sous-secteur ordonne alors une série de tirs sur les crêtes frontalières, prévue dès le temps de paix. À h 7, le canon de 75 mm du bloc 2 du Cap-Saint-Martin envoie une première rafale de huit obus ; puis à h 10 c'est les deux tubes du bloc 2 du Barbonnet qui donnent de la voix, remplacés à h 17 par les 155 mm court de la batterie de Sainte-Agnès, à h 20 les 75 mm de la batterie de Fontbonne et à h 30 c'est au tour des tourelles de 75 mm du Mont-Agel10. Il s'agit de tirs de harcèlement, moins intenses et durant plus de temps que les tirs de destruction, fusant (les obus explosent juste au-dessus de la cible, projetant des éclats pour faucher le personnel). Ces tirs sont renouvelés plusieurs fois. Au soir, les SES se réinstallent sur leurs positions antérieures.

Le 16 juin à 19 h 10, le poste français de la cime de Crese demande un soutien d'artillerie : le Barbonnet envoie 24 coups de 75 mm cinq minutes plus tard. Vers minuit, on signale des mortiers italiens sur le Rocher-Campassi (Rocci-Compassi) et au Pas-de-la-Corne (soit juste sur la frontière), d'où le tir de 32 obus par les tourelles du Mont-Agel

Le 20 juin au matin, en plus de la première attaque sur Pont-Saint-Louis, les Italiens tentent de déborder par les hauteurs, repoussant le poste installé aux Granges-Saint-Paul ; mais l'avant-poste du Collet-du-Pillon résiste grâce aux tirs croisés des ouvrages du Cap-Martin et du Barbonnet.

Après ces tentatives isolées, une attaque générale est lancée le 22 juin par un matin brumeux. Les points d'appui et les SES n'arrivent pas tous à décrocher : le poste de la côte 965, à la Baisse de Faïche Fonda, est pris d'assaut par les chemises noires. En fin d'après-midi, les postes avancés sont tous abandonnés et les sections se replient sur les avant-postes

 

La ligne d'avant-postes

 

Le 22 juin, les avant-postes du Collet-du-Pilon, de La Coletta, de la Péna, de Pierre-Pointue et de la Baisse-de-Scuvion sont pris à partie par l'infanterie italienne, qui les encercle

L'attaque reprend le 23 au matin dans le brouillard puis sous un temps orageux, mais les avant-postes tiennent grâce aux tirs de harcèlement de l'artillerie, qui mène plusieurs fois des « tirs d'épouillage » directement sur les positions fortifiées françaises quand les Italiens réussissent à monter sur les dessus

La journée du 24 est plus calme, mais les avant-postes restent encerclés jusqu'à l'armistice le 25.

 

Les combats dans la ville

 

Le 22 juin, deux régiments italiens, descendant par le Plan-du-Lion et les Granges-Saint-Paul, atteignent le quartier Saint-Vincent à Menton

L'attaque reprend le 23 au matin, les Italiens progressant lentement en ville avant d'atteindre les rives du Gorbio. La ligne principale de résistance entre les ouvrages de Roquebrune et du Cap-Martin, renforcée de plusieurs casemates, est désormais à proximité des éléments de pointe italiens : des tirs de harcèlement français frappent les rassemblements observés en ville (mais le brouillard le matin et les orages l'après-midi empêchent un réglage efficace), tandis que les tirs d'arrêt des jumelages de mitrailleuses sont déclenchés dès qu'il y a un soupçon d'assaut

Le 24, toujours sous la pluie, les tirs d'artillerie français arrosent un peu à l'aveugle. L'armistice entre en vigueur le 25.

 

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Menton

 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Juin_1940#Offensive_10_mai_au_24_juin_1940

 
     
Notes et références                                                    
    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
     
     
   
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Adieu soutiens-gorge et maquillage

Adieu soutiens-gorge et maquillage

Des femmes ont profité du confinement pour renoncer à certaines habitudes cosmétiques et vestimentaires. (ELLEN LOZON / FRANCEINFO)

 

  Adieu soutiens-gorge et maquillage : comment l'épidémie de Covid-19 a permis à des femmes de reprendre possession de leur corps

Alice Galopin - franceinfo
France Télévisions
 
Publié  06:55
 
 

Des femmes ont profité des confinements et de l'absence de tout regard extérieur sur leur corps pour s'affranchir de certaines pratiques vestimentaires et cosmétiques.

Laura a arrêté de se "maquiller pour les autres". Depuis plus d'un an, du fait de la crise provoquée par le Covid-19, la jeune femme de 24 ans sort ses fards et rouges à lèvres uniquement "par plaisir""Avant le [premier] confinement, je me maquillais encore par habitude et par devoir. Désormais, c'est seulement pour moi", assure cette Française installée à Taïwan. 

Durant la même période, elle a aussi renoncé à porter des soutiens-gorge. Le confinement lui a permis de prendre "du temps pour elle" pour "regarder [son] corps dans le miroir" et apprendre à s'apprécier autrement.

 

Moins de maquillage pendant le confinement

 

Comme Laura, de nombreuses femmes ont changé leurs habitudes cosmétiques et vestimentaires pendant la pandémie. Ainsi, 46% d'entre elles ont rapporté moins se maquiller depuis le premier confinement, selon un sondage Ifop commandé par le label Slow cosmétique et réalisé du 9 au 12 juin 2020 auprès d'un échantillon de 3 018 personnes.  

En bouleversant le rythme du quotidien, l'organisation et les espaces des contacts sociaux, la pandémie de Covid-19 a amené des femmes "à abandonner certaines pratiques qu'elles avaient pris l'habitude d'observer en sortant de chez elles", décrypte Camille Couvry, chercheuse en sociologie à l'université de Rouen et lauréate 2019 du Prix de thèse de la chaire Beauté(s) de l'université Paris sciences et lettres. 

Le contexte sanitaire a ainsi donné un nouveau souffle au mouvement "No Make Up", qui défend l'idée d'arrêter partiellement ou totalement de se maquiller. Il est mis en avant depuis plusieurs années dans les magazines, porté notamment par la chanteuse américaine Alicia Keys.

 

 

Sur Instagram, plusieurs femmes affichent aussi fièrement leurs cheveux blancs. Quant au mouvement "No Bra" ("Pas de soutien-gorge"), il a connu un nouveau pic de popularité pendant le confinement du printemps 2020, après avoir fait beaucoup parler de lui en 2018 sur les réseaux sociaux avec le mot-clé #NoBraChallenge. Il s'inscrit dans un tournant plus général "qui s'est opéré au début des années 2010", durant lequel des militantes féministes se saisissent de "thématiques corporelles", et notamment de la question du port du soutien-gorge, explique à franceinfo Camille Froidevaux-Metterie, chercheuse, chargée de mission "égalité et diversité" à l'université de Reims Champagne-Ardenne, et auteure du livre Seins : en quête d'une libération (Anamosa, 2020).

 

Une période "inédite" pour les femmes

 

"C'est en suivant des influenceuses qui prônent le 'body positive' [l'acceptation de son corps] que j'ai commencé à me demander pourquoi je portais des soutiens-gorge", témoigne Laura. Tout comme Aurélie, 29 ans, qui a rejoint le "No Bra" en "voyant d'autres personnes le faire sur les réseaux sociaux".

Pour cette dernière également, le premier confinement a constitué un tournant. "J'ai eu le sentiment d'avoir la liberté de pouvoir sortir en jogging sans soutien-gorge et sans maquillage pour faire des courses", confie cette chanteuse pour qui se promener dans la rue sans utiliser des produits de beauté était auparavant "inconcevable". Cette période a été "inédite à l'échelle de l'histoire des femmes", juge Camille Froidevaux-Metterie. 

 

Juste après le premier confinement, le retour à une vie un peu plus normale n'a pas perturbé cette évolution. Laura s'est rendu "compte que ça ne [la] gênait plus" de se promener dans la rue nue sous ses tee-shirts. Un sentiment que partage Laurine, "confortée" dans sa pratique du "No Bra" durant la pandémie. "Je me suis vue pendant des mois dans des débardeurs sans soutien-gorge, explique la jeune femme de 22 ans. Alors petit à petit, je suis sortie comme ça".

Pour Camille Froidevaux-Metterie, ces femmes ont appris à avoir "un rapport à leur corps plus libre". Plusieurs témoignages recueillis par franceinfo le montrent. Aurélie s'est ainsi demandé pourquoi les femmes se "devaient" de porter des soutiens-gorge, qu'elle décrit comme des "corsets" qui laissent "des traces sur la peau" à la fin de la journée. "Aujourd'hui, je ne tiens même plus cinq heures avec un soutien-gorge, je me sens oppressée", souffle quant à elle Laurine. 

 

"Quelque chose de moi était masqué"

 

Ce nouveau rapport au corps répond aussi à un besoin de se retrouver. Laura voulait "s'accepter" et "apprendre à aimer la forme de [sa] poitrine". Les soutiens-gorge sont "un outil de formatage", analyse Camille Froidevaux-Metterie : "Ils imposent un standard de poitrine qui est la demi-pomme et cachent la pluralité des formes de seins, d'aréoles et de tétons."

Catherine, qui a arrêté de se colorer les cheveux depuis juillet 2020, va dans le même sens. "J'ai l'impression que je découvre quelque chose de moi qui était jusqu'ici masqué." Avec sa chevelure "poivre et sel", cette Belge de 49 ans a décidé de sortir du "cycle infernal" des teintures qu'elle pratiquait régulièrement depuis la vingtaine et l'apparition de ses premiers cheveux blancs. A 56 ans, Corine a également fait ce choix, pour se plaire à elle et "non plus aux autres", raconte-t-elle.

 

Pour cette peintre, dont la dernière coloration remonte à janvier, la réduction de son activité liée au confinement lui a permis d'opérer sa transition capillaire. Si l'idée lui trottait déjà dans la tête, elle s'interdisait jusqu'ici de franchir le pas, par crainte des petites remarques sur ses racines apparentes. "Mais maintenant que j'ai six ou sept centimètres de cheveux blancs, c'est suffisant pour qu'on comprenne que c'est un choix et que je n'ai pas juste oublié d'aller chez le coiffeur", sourit-elle.

Dire au revoir aux colorations, c'est à la fois "se débarrasser d'un artifice qu'on portait et penser qu'on retrouve sa propre nature", résume Michel Messu, auteur d'Un ethnologue chez le coiffeur (Fayard, 2013).

 

"Un effet de génération"

 

Alors le confinement a-t-il révolutionné le rapport des femmes à leur corps ? La sociologue Camille Couvry se montre prudente et estime que cette période a surtout pu renforcer une sensibilité préexistante. De plus, la sociologue s'interroge sur "un effet de génération" autour de ces questions, rappelant que la vingtaine est un âge propice aux réflexions sur son apparence.

 

L'étude Ifop montre d'ailleurs que les femmes de moins de 30 ans ont été plus nombreuses à moins se maquiller depuis le premier confinement (53% d'entre elles) que celles de plus de 65 ans (42%). "Même si des femmes de 50 ans ont pu avoir des révélations, ça ne s'est peut-être pas joué sur les mêmes motivations et pas de la même manière", suggère Camille Couvry.

La chercheuse ajoute par ailleurs que l'abandon de certaines pratiques a pu aussi s'accompagner d'un intérêt pour les enjeux écologiques. La volonté de préservation de l'environnement peut ainsi passer "par l'utilisation de produits cosmétiques plus naturels", complète Michel Messu. "Le côté naturel du cheveu est d'ailleurs une ligne directrice des marques cosmétiques depuis plusieurs années", note-t-il.

 

Retour de la vie sociale et du regard d'autrui

 

Reste enfin à savoir si ces nouvelles habitudes seront conservées alors que la "vie d'avant" fait son retour. Camille Couvry observe que "la reprise d'une vie sociale active amène à réinvestir un certain nombre de pratiques". De son côté, Camille Froidevaux-Metterie s'avoue "peu optimiste" quant à la pérennité du mouvement "No Bra". "Sans doute, les plus jeunes et celles qui ont les seins les moins gros continueront d'assumer ce choix", avance-t-elle.

Pour l'auteure, le principal problème reste la sexualisation des tétons. C'est d'ailleurs par crainte de les dévoiler à travers son nouveau chemisier blanc que Laura a récemment tenté de porter à nouveau un soutien-gorge. "C'était tellement inconfortable qu'à peine rentrée chez moi, je l'ai retiré", lance la jeune femme qui assure que cette dernière expérience a achevé de la convaincre. "Soutien-gorge ou pas, ça arrivera toujours que des gens regardent, ce n'est pas à moi de complexer", tranche-t-elle.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://www.francetvinfo.fr/societe/adieu-soutiens-gorge-et-maquillage-comment-l-epidemie-de-covid-19-a-permis-a-des-femmes-de-reprendre-possession-de-leur-corps_4664861.html

     
Notes et références                                                    
    Le confinement : le soutien-gorge perd du terrain
   
     
     
   
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Ligne Maginot : Juin 1940

Publié à 17:44 par dessinsagogo55 Tags : merci centerblog sur france place nuit
Ligne Maginot : Juin 1940

 

Bloc 3 de l'ouvrage du Bambesch,

capturé par les Allemands le 20 juin 1940.

 

 

Les 5 et 9 juin, les armées allemandes percent de nouveau le front sur la Somme et l'Aisne. Le 12 juin, les troupes françaises en Lorraine reçoivent l'ordre de décrocher progressivement vers le sud pour éviter l'encerclement. Au même moment le groupe d'armée C allemand a ordre de se lancer frontalement à l'attaque des secteurs les plus faibles de la ligne Maginot en Alsace-Lorraine, c'est-à-dire dans la trouée de la Sarre et sur le Rhin. L'attaque rencontre donc un dispositif affaibli parce que, contrairement au plan de défense initial, une partie des troupes d'intervalles, censées protéger la zone entre les fortifications, a été retirée pour éviter d'être encerclée sur place.

 

Dans la Sarre (opération Tiger), la 1re armée allemande attaque la première ligne de casemates STG le 14 juin, avant d'emporter les deux lignes le 15 à la suite de l'évacuation des troupes d'intervalle françaises dans la nuit du 14 au 15. Les forces allemandes se déploient donc sur les arrières des ouvrages de Lorraine dès le 17 : l'évacuation des ouvrages est annulée. Sur le Rhin (opération Kleiner Bär), la 7e armée allemande établit des têtes de pont sur la rive gauche entre Rhinau et Neuf-Brisach le 15 juin, juste avant que les Français évacuent (le 17), ce qui permet la prise de Colmar, puis de Belfort le 19. Quant aux troupes françaises battant en retraite vers le sud, elles finissent par se rendre entre le 21 et le 25 juin. Les ouvrages sont désormais encerclés, ce qui va permettre aux Allemands de les attaquer plus facilement.

 

Le 19 juin, une percée est réussie dans le secteur des Vosges, malgré les tirs du Four-à-Chaux. Le 20, c'est au tour des casemates du plateau d'Aschbach, qui résistent grâce à l'appui de l'artillerie du Schœnenbourg. Les casemates et surtout les ouvrages sont bombardés par des stukas et par l'artillerie lourde (le Schœnenbourg reçoit 160 bombes, 50 obus de 420 mm et 33 de 280 mm)

 

Dans les autres secteurs, les Allemands se limitent principalement à des tirs tendus contre les murs arrière et contre les embrasures des blocs, ce qui, au bout de plusieurs heures de tir, finit par percer le béton et l'acier des cloches. Dans le secteur de Faulquemont, le Bambesch est attaqué le 20, un canon de 88 mm perce le bloc 2, ce qui entraine la reddition de l'ouvrage. Le 21, c'est au tour du Kerfent dont le bloc 3 est perforé à coups de 88 mm, tandis qu'à l'Einseling un assaut sur les dessus est repoussé par les mortiers de 81 mm du Laudrefang. Ce dernier, ainsi que le Teting, seront vivement canonnés jusqu'à la conclusion de l'armistice.

 

Dans le secteur de la Crusnes, les ouvrages de la Ferme-Chappy et de Fermont sont attaqués le 21 : après une préparation d'artillerie lourde (210 mm Krupp et 305 mm Skoda), des bombardements par stukas et des tirs de canons de 88 mm, les sections d'assaut sont repoussés par les tirs du Latiremont (1 577 obus tirés en un jour). Dans le secteur de Boulay, l'ouvrage du Michelsberg est attaqué le 22 juin, mais les tirs des ouvrages voisins (Hackenberg et Mont-des-Welsches) nettoient rapidement les approches. Dans le secteur de Rohrbach, après la reddition le 21 du Haut-Poirier (bloc 3 percé par un obus perforant de 150 mm), la même chose se produit au Welschhof le 24 avec le bloc 1.

 

L'armistice entre la France et l'Allemagne est signé le 22 juin 1940, mais il n'entre en application que le 25 juin à h 35, après qu'un armistice entre la France et l'Italie soit signé (le 24 au soir). Les Allemands prennent possession des ouvrages du Nord-Est du 26 juin au 2 juillet, les Italiens ceux du Sud-Est, et les équipages sont faits prisonniers ; les plans des ouvrages sont livrés à l'occupant.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Maginot#Juin_1940

 
     
     
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Affaire de La Charité-sur-Loire

Publié à 17:08 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci france pouvoir
Affaire de La Charité-sur-Loire

 

L'affaire de La Charité-sur-Loire est la découverte par les Allemands, peu après l'invasion de la France en 1940, de documents révélant les accords militaires secrets entre la Suisse et la France avant la Seconde Guerre mondiale. Les documents auraient été découverts dans la région de La Charité-sur-Loire (département de la Nièvre), mais selon l'historien Hans Senn (de), ces documents auraient en fait été trouvés par les Allemands le 16 juin 1940 à Dijon dans un train

La découverte de ces accords mit la Suisse dans une situation gênante. Ces documents, qui prouvaient que la Suisse ne respectait pas une stricte neutralité, donnèrent l’occasion à l’Allemagne nazie d’exercer des pressions.

  Origines

 

En dépit de la neutralité officielle de la Suisse, les responsables de l’armée suisse comprirent rapidement l’intérêt de conclure un accord avec la France. D’une part, l’Allemagne nazie était clairement identifiée comme une menace. D’autre part, conscients de la puissance de la Wehrmacht et de certaines lacunes de l’armée suisse, les responsables militaires souhaitaient obtenir un soutien de la part de la France. Ces contacts ont été menés sans l'aval du Conseil fédéral, le général suisse Henri Guisan se méfiant des autorités et craignant que les accords ne soient divulgués

Pour leur part, les militaires français avaient de bonnes raisons d'appuyer cette initiative. En prévoyant l’intervention de leurs troupes sur le sol suisse, les généraux français voulaient se prémunir contre une attaque de la Wehrmacht, qui aurait utilisé le territoire suisse pour contourner la ligne Maginot par le sud. Cette option permettait aussi à la France de mener le combat à l'extérieur de son propre territoire

Les premiers contacts entre les deux armées furent établis en 1936. Ces accords secrets prévoyaient, en cas d’invasion allemande, le renforcement des positions de l’armée suisse, grâce à l’arrivée de la 6e et de la 8e armées de la France.

 

  Mise en œuvre des accords

 

Les accords franco-suisses se traduisirent par l’envoi de plusieurs militaires français en Suisse qui seraient chargés de planifier une éventuelle intervention des troupes françaises sur le sol de leur voisin. Pour sa part, l’armée suisse avait formé des officiers de liaison pour conduire les troupes françaises vers leurs secteurs d’engagement. Un détachement fut aussi créé pour couvrir la possible arrivée des soldats français. Enfin, certaines fortifications furent conçues pour pouvoir accueillir l’artillerie suisse et française

 

Conséquences

 

À la suite de la découverte de ces documents, la position du général Guisan, alors commandant en chef de l'armée suisse, fut affaiblie autant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. En effet, dès qu’ils furent aux mains des Allemands, les documents en question furent rapidement expédiés à Berlin. Pour Hitler, cet accord pouvait servir de prétexte pour durcir son attitude vis-à-vis de la Suisse. D’ailleurs, Otto Köcher, ambassadeur allemand à Berne, considérait que Guisan et les officiers qui lui étaient proches devaient être éloignés de l’armée

En Suisse, certains officiers supérieurs, dont le commandant de corps Ulrich Wille, tentèrent d’utiliser cette affaire pour évincer Guisan. Wille, qui était chef de l’instruction, fut finalement démis de ses fonctions en 1942

Les accords entre les armées suisse et française furent rendus publics dans les années 1960

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_La_Charit%C3%A9-sur-Loire

 
     
     
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Archives secrètes de La Charité-sur-Loire

Publié à 16:50 par dessinsagogo55 Tags : sur centerblog merci france article texte
Archives secrètes de La Charité-sur-Loire

 

Les archives secrètes de La Charité-sur-Loire sont les archives secrètes du Grand quartier général français (GQG) découvertes par hasard le 19 juin 1940, en pleine déroute française, par les troupes allemandes, dans un train abandonné à La Charité-sur-Loire (voir : affaire de La Charité-sur-Loire).

  Historique

 

Après la percée du front de l'Aisne le 9 juin 1940 et l'occupation de Rouen, le GQG effectue un mouvement de repli de La Ferté-sous-Jouarre à La Charité-sur-Loire.

Devant l'avancée allemande, le Quai d'Orsay et le GQG font transporter loin de Paris leurs archives et documents diplomatiques secrets, qui arrivent pour une partie dans 5 camions à Montrichard le 10 juin, une autre partie arrivant par train à Briare le 15 juin. Ce dernier envoi est séparé en 5 échelons : le premier échelon transportant des archives par camions et 4 autres par train, ayant pour départ Gien, qui devaient passer par Briare et La Charité-sur-Loire pour être ensuite dirigés vers Vichy.

Le dernier train, qui devait partir le 16 juin à h 10, ne part qu'à h 45 en raison de difficultés techniques. L'encombrement des voies rendant la marche extrêmement lente, il n'arrive à La Charité-sur-Loire qu'à 15 h, où il se trouve bloqué par les attaques de l'aviation allemande contre les ponts ferrés de la région. À 18 h 45, les blindés allemands arrivent à la gare et se saisissent du train

Ils alertent alors le général-major Ulrich Liß (de) (Ulrich Liss), chef de la 3e section du GIc, l'un des services secrets de la Wehrmacht, qui fouille minutieusement le convoi et s'empare d'un butin stupéfiant : des documents confidentiels et secrets qui auraient dû être détruits, et dont le contenu est ensuite envoyé par l'occupant à Berlin.

 

Contenu des archives

 

Le volume 4 tome II des Documents diplomatiques français de 1940, publié par le ministère des Affaires étrangères, indique que la liste des documents saisis a été dactylographiée le 5 novembre 1940 sous le no 476/CFT. Parmi ces documents on peut citer :

le texte d'accord de la coopération de l'armée française avec l'armée belge daté du 9 novembre 1939 ;

le détail de la couverture des troupes de l'Escaut daté du 15 novembre 1939 ;

le programme d'action et les identités des agents spéciaux français en Roumanie, dirigés par Léon Wenger de la Pétrofina, chargés de détruire les installations pétrolières ravitaillant le Reich ;

les codes utilisés par les Alliés ;

une note confidentielle sur la conduite de la guerre, en particulier sur l'attitude à observer envers les pays neutres aidant l'Allemagne nazie comme la Suède en l'occurrence ;

une convention militaire française, secrète, avec la Suisse :

dans cette convention datée du 14 avril 1940, le général Georges, commandant du front nord, demande au général Gamelin de constituer un groupe de neuf divisions qui coopéreront avec la Suisse ;

en date du 20 mai 1940, le général Prételat fait allusion au détachement formé par les 13e27e division d'infanterie et la 2e brigade de spahis du 7e corps de la 8e armée, chargé de prendre contact avec l'aile gauche de l'armée suisse, vers Bâle dans la trouée de Gempen.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Archives_secr%C3%A8tes_de_La_Charit%C3%A9-sur-Loire

 
     
     
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