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Monde : France

Étienne Decroux

Publié à 12:07 par dessinsagogo55 Tags : coeur film centerblog sur merci vie monde enfants belle femme mort art
Étienne Decroux

Étienne Marcel Decroux, né le 19 juillet 1898 à Paris et mort le 12 mars 1991 à Boulogne-Billancourt, est un acteur, mime et chorégraphe français.

Il est le père de Maximilien Decroux.

  Biographie

 

Après sa formation à l'école du Vieux-Colombier de Jacques Copeau, Étienne Decroux entra dans la compagnie de Charles Dullin, où il travaillera comme acteur durant de nombreuses années. Il travaillera également sous la direction d'Antonin Artaud, de Louis Jouvet et participera à la réalisation de plusieurs films sous la direction de Marcel Carné et de Jacques Prévert. Son intérêt toujours plus marqué pour l'expression du corps, le portera à cesser son activité d'acteur professionnel pour se consacrer entièrement à l'art du mouvement. En collaboration avec Jean-Louis Barrault, qui fut son premier élève, ses recherches l’amèneront à élaborer progressivement une technique nouvelle qu'il nommera « mime corporel dramatique ». Dès les années 1940, il fondera à Paris son école où de nombreux artistes du monde entier feront leur formation. Il sera appelé à enseigner dans diverses institutions théâtrales telles que le Piccolo Teatro de Giorgio Strehler et l'Actors Studio de New York. Il créera aussi sa propre compagnie qui tournera aux États-Unis dans les années 1950. On compte notamment parmi ses élèves le mime Marcel Marceau et le clown et mime Dimitri ainsi que Raymond Devos. Il est considéré comme le père de la marche Moonwalk, rendue populaire par Michael Jackson 

 

Filmographie

 

1932 : L'affaire est dans le sac de Pierre Prévert - moyen métrage -

1934 : L'Atalante de Jean Vigo - long métrage -

1935 : Crime et Châtiment de Pierre Chenal

1935 : Le commissaire est bon enfant de Jacques Becker et Pierre Prévert - moyen métrage -

1937 : L'Affaire Lafarge de Pierre Chenal

1938 : Belle étoile de Jacques de Baroncelli

1939 : L'Or du Cristobal de Jean Stelli

1939 : Macao, l'enfer du jeu de Jean Delannoy

1939 : Le Dernier Tournant de Pierre Chenal

1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert

1943 : L'Escalier sans fin de Georges Lacombe

1943 : Le Voyageur sans bagages de Jean Anouilh

1945 : Les enfants du paradis de Marcel Carné

1943 : Le Corbeau de Henri-Georges Clouzot

1946 : Messieurs Ludovic de Jean-Paul Le Chanois

1947 : Capitaine Blomet de Andrée Feix

1948 : Clochemerle de Pierre Chenal

1949 : Occupe-toi d'Amélie de Claude Autant-Lara

1949 : Les Petites Annonces matrimoniales de Claude Barma - court métrage -

1952 : La Bergère et le Ramoneur de Paul Grimault - dessin animé, (voix) -

1957 : Comme un cheveu sur la soupe de Maurice Régamey

1968 : Les Compagnons de Baal de Pierre Prévert

 

Théâtre

 

1925 : La Femme silencieuse de Ben Jonson, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1926 : La Comédie du bonheur de Nicolas Evreïnoff, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1928 : Bilora de Ruzzante, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1928 : Volpone de Jules Romains, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1930 : Le Stratagème des roués d'après George Farquhar, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1930 : Le Fils de Don Quichotte de Pierre Frondaie, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1931 : Atlas-Hôtel d'Armand Salacrou, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1931 : La Vie primitive d'Étienne Decroux, Théâtre de l'Atelier

1931 : La Quadrature du cercle de Valentin Petrovitch Kataev, mise en scène François Vibert, Théâtre de l'Atelier

1932 : La Paix d'Aristophane, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de l'Atelier

1940 : La Femme silencieuse de Marcel Achard, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de Paris

 

 
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Notes et références                                                    
   
   
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Véronique Jannot

Véronique Jannot

Véronique Jannot, née le 7 mai 1957 à Annecy (Haute-Savoie), est une actrice et chanteuse française.

 

Biographie

 

Elle débute à la télévision en 1972 dans Le Jeune Fabre de Cécile Aubry, avec Mehdi, et enchaîne au théâtre dans L’École des femmes. Après avoir tourné dans le feuilleton Paul et Virginie, elle joue dans le téléfilm Aurore et Victorien, un premier rôle en costume qui lui permet de monter à cheval pour la première fois à l'écran. Suivront ensuite trois autres feuilletons : Qui j'ose aimer d'Hervé Bazin en 1977, Les Amours sous la Révolution et Léopold le bien-aimé en 1978.

En 1979, le cinéma lui ouvre ses portes : elle joue dans Le Toubib, de Pierre Granier-Deferre, avec Alain Delon.

En 1981, son visage est connu de toute la France : elle interprète Joëlle Mazart, l'assistante sociale de la série Pause café. Grâce à ses records d'audience, Pause café sera suivi 2 ans plus tard de Joëlle Mazart. Second volet, second succès. Après plusieurs films (notamment Tir Groupé avec Gérard Lanvin, Un été d'enfer avec Thierry Lhermitte, et La Dernière Image, Sélection du Festival de Cannes en 1986), elle accepte une nouvelle fois de reprendre sa série fétiche en 1988 : le troisième volet, Pause-café pause-tendresse, bat à nouveau des records d'audience.

Actrice de théâtre, de cinéma et principalement de télévision, elle a aussi enregistré plusieurs succès discographiques.

Elle débute dans la chanson lorsque la production qui s'occupe de la série télévisée Pause café lui demande d'en enregistrer les génériques de début et de fin. Elle signe alors un contrat discographique sur le label Les Trois Oranges Bleues, distribué par Philips, où elle restera jusqu'en 1987. Son premier 45 tours comprend en face A Tous les enfants ont besoin de rêver, générique de fin de la série et en face B On entre dans la vie, générique de début de la série, dont elle écrit les paroles. Prenant goût à la chanson et aussi à l'écriture de textes, elle sort en 1982, le titre J'ai fait l'amour avec la mer, dont elle écrit le texte sur une musique de Pierre Bachelet et qui connaît un grand succès. Après un troisième 45 tours qui se vend moins, elle chante Désir, désir en duo avec Laurent Voulzy (le tube de l'été 1984), puis Si t'as pas compris en 1985 et Ma repentance en 1986 et enfin Aviateur (qui reçoit un disque d'argent en 1988). Ce 45 tours, qui est son premier à sortir chez Carrère, lui permet de poursuivre sa collaboration artistique avec Laurent Voulzy, puisque c'est ce dernier qui signe la musique de la face A du disque Aviateur, sur un texte d'Alain Souchon, mais aussi celle de la face B du disque Chagrin, dont le texte est écrit par Véronique elle-même. Elle participe ensuite au collectif Pour toi Arménie, créé par Charles Aznavour, puis sort le 45 tours Mon héros préféré du générique de la série Pause-café pause-tendresse, suivi du titre rythmé Love me encore en 1989. À la suite d’un différend artistique avec Claude Carrère, elle résilie son contrat avec lui, et laisse à partir de 1990 sa carrière de chanteuse au second plan.

En 1998, elle chante L'Atlantique en duo avec Pierre Bachelet. Durant les années 1980, seules deux compilations des chansons se trouvant sur ses 45 tours sont éditées. Son premier véritable album original, intitulé Tout doux auquel participent Natasha St-Pier, Gérard Lenorman, Henri Salvador, Yannick Noah et Lim, consacré aux enfants ne sort qu'en 2012.

 

 
Véronique Jannot au festival de Cannes 2003.
 

À partir des années 1990, elle enchaîne plusieurs films et téléfilms, dont Madame le Consul (de 1995 à 2001), Charlotte et LéaManègeC'est l'homme de ma vie (qui lui vaudra le 7 d'or de la meilleure comédienne télé en 1998), Docteur Claire Bellac (2001-2003) et Pardon. Elle a aussi joué au théâtre, notamment dans Pleins feux en 1991 avec Line Renaud, et dans Avis de tempête en 2004.

En 2006, elle publie son autobiographie, Trouver le chemin, qui connaît un grand succès en librairie, et tient le rôle principal de la saga de l'été de France 2, Les Secrets du volcan.

En 2009, elle est membre du jury lors du Festival international du film fantastique de Gérardmer 2009.

À l'automne 2011, elle participe à la deuxième saison de l'émission Danse avec les stars sur TF1, aux côtés du danseur Grégoire Lyonnet, et termine sixième de la compétition.

 

Vie privée

 

Alors qu'elle a 22 ans et qu'elle tourne le film Le Toubib, elle est atteinte d'un cancer de l'utérus, ce qui la conduit à recourir à une chimiothérapie qui la rendra stérile. Cela lui rendra le tournage de la deuxième saison de Pause café particulièrement cruel, car le scénario prévoit que dans son couple c'est son compagnon qui de prime abord ne veut pas d'enfant.

Après avoir été la compagne du pilote de Formule 1 Didier Pironi, qui meurt dans une course de bateaux offshore en 1987, elle vécut une dizaine d'années avec Laurent Voulzy

Convertie au bouddhisme, elle milite pour la liberté au Tibet et soutient les enfants tibétains en exil, à travers l’association Graines d'Avenir. Le 29 août 2008, à l'occasion des Jeux olympiques en Chine, elle saute en parachute avec le drapeau du Tibet au-dessus du mont Saint-Michel. En 2011, elle sort une bande dessinée, Tibet, l'espoir dans l'exil, dont les bénéfices sont versés à Graines d'avenir.

Depuis 2007, elle est également marraine de l'opération Volvic-UNICEF au Niger, dans le but de construire des bornes-fontaines et de scolariser les fillettes.

Son père, Paul Jannot, meurt le 23 décembre 2009

Passionnée d'équitation, elle est en 2014, ambassadrice des Alltech FEI Jeux équestres mondiaux à Caen, en Normandie. Elle y a soutenu en particulier la discipline du Para-Dressage dont elle est la marraine.

En 2014, Elle adopte Migmar, une jeune orpheline tibétaine rencontrée grâce à l'association « Graines d'Avenir », qu'elle a fondée en 2005.

Le 10 octobre 2016, sa mère Colette meurt à plus de 80 ans d'une crise cardiaque, due au choc provoqué par un accident entre son véhicule et un scooter, à Saint-Chéron.

 

Théâtre

 

1973 : L'École des femmes de Molière, mise en scène Richard Vachoux, Comédie de Genève

1974 : De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites de Paul Zindel, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre La Bruyère

1977 : Le Météore de Friedrich Dürrenmatt, mise en scène Gabriel Garran, Théâtre de la Commune

1991 : Pleins Feux de Mary Orr, mise en scène Éric Civanyan, Théâtre de la Michodière

1992 : Pleins Feux de Mary Orr, mise en scène Éric Civanyan, Théâtre Antoine, tournée jusqu'en 1993

2004 : Les Monologues du vagin d'Eve Ensler, mise en scène Isabelle Rattier

2004 : Avis de tempête de Dany Laurent, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre des Variétés, tournée

2007 : Avec deux ailes de Danielle Mathieu-Bouillon, mise en scène Anne Bourgeois, avec Jean-Michel Dupuis, Productions Artémis Diffusion

2008 : Avec deux ailes de Danielle Mathieu-Bouillon, mise en scène Anne Bourgeois, reprise au Petit Théâtre de Paris

2011 : Personne n'est parfait de Simon Williams, mise en scène Alain Sachs, Théâtre des Bouffes Parisiens avec Jean-Luc Reichmann

2015 : Père et manque de Pascale Lécosse, mise en scène Olivier Macé, tournée

2018 : Inavouable, de Éric Assous, mise en scène Jean-Luc Moreau, La Coupole (Cité Internationale)

  Filmographie

Cinéma

 

1979 : French Postcards de Willard Huyck, avec : Malsy

1979 : Le Toubib de Pierre Granier-Deferre, avec Alain Delon : Harmony

1982 : Tir groupé de Jean-Claude Missiaen, avec Gérard Lanvin : Carine Ferrand

1983 : Les Voleurs de la nuit de Samuel Fuller, avec Bobby Di Cicco : Isabelle

1984 : Le Crime d'Ovide Plouffe de Denys Arcand avec Gabriel Arcand : Marie

1984 : Un été d'enfer de Michael Schock avec Thierry Lhermitte : Elisabeth Leroy

1986 : La Dernière Image de Mohammed Lakhdar-Hamina avec Michel Boujenah : Claire Boyer

1989 : Doux amer de Franck Apprederis avec Niels Arestrup et François Duval : Anne Lambert

 

Télévision

Téléfilms

 

1974 : Au théâtre ce soir : La Grande Roue de Guillaume Hanoteau, Mise en scène : Jacques Mauclair, Réalisation : Georges Folgoas, Théâtre Marigny

1975 : Qui j'ose aimer

1975 : Léopold le bien-aimé

1978 : Les Amours sous la Révolution : 4 dans une prison

1981 : Au théâtre ce soir : Pieds nus dans le parc de Neil Simon, Mise en scène : Pierre Mondy, Réalisation : Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1991 : Notre Juliette

1991 : La mort au bout des doigts avec Martin Sheen et Jacques Perrin

1991 : Softwar avec Bernard Le Coq

1991 : Mademoiselle Ardel

1991 : L'héritière, avec Bernard Le Coq, Patachou

1991 : Touch and die de Piernico Solinas, avec Martin Sheen : Catherine

1993 : Les Saigneurs d'Yvan Butler, avec Claude Giraud : Helen

1993 : Le silence du cœur, avec Claude Piéplu

1993 : Le ciel pour témoin, avec Jean Yanne

1994 : Une femme dans la tempête, avec François Dunoyer

1995 : L’enfant des rues de François Luciani, avec Pierre Vaneck

1995 : Charlotte et Léa de Jean-Claude Sussfeld, avec Zabou Breitman : Charlotte

1995 : Loin des yeux, avec Nicole Croisille, Nicole Jamet, Christian Brendel

1996 : Sud lointain, avec Bernard Yerlès, Xavier Deluc

1997 : C'est l'homme de ma vie de Pierre Lary, avec Philippe Caroit, Patrick Catalifo : Martine

1997 : Théo et Marie, avec Catherine Jacob

1998 : Pour mon fils de Michaëla Watteaux, avec Bruno Wolkowitch : Carole Lefèvre

1998 : C'est l'homme de ma vie

1998 : Manège de Charlotte Brändström, avec Jean-Yves Berteloot : Marine Dervin

2002 : La Source des Sarrazins de Denis Malleval, avec Patrick Catalifo : Béatrice de Lagny

2004 : Pardon d'Alain Schwarzstein, avec Guy Marchand

2013 : Le bonheur sinon rien ! de Régis Musset

 

Séries télévisées

 

1972 : Le Jeune Fabre, de Cécile Aubry, avec Medhi

1974 : Paul et Virginie : Virginie

1977 : Aurore et Victorien

1978 : Commissaire Moulin, épisode 11 : Intox

1981 : Pause café de Serge Leroy : Joëlle Mazart

1982 : Joëlle Mazart de Jean-Claude Charnay : Joëlle Mazart

1988 : Pause-café pause-tendresse de Serge Leroy : Joëlle Calvet

1995-2001 : Madame le Consul

1998 : Manège

2001-2003 : Docteur Claire Bellac (3 épisodes) : Claire Bellac

2006 : Les Secrets du volcan : Cristina Mahé

2007 : Commissaire Cordier, épisode 2 saison 3 : Scoop mortel d'Olivier Langlois : Fanny Vissac

2011 : Section de recherches, épisode 5 saison 5 : Sauveteurs : Eve

2014 : RIS police scientifique, épisode 5 saison 9 : La gorgone : Christine

2016 : Camping Paradis, épisode La colo au camping

2018 : Léo Matteï, Brigade des mineurs, saison 6 épisode 5 et 6 : Docteur Fabre

2019 : Philharmonia : Martine Badiou

Depuis 2019 : Demain nous appartient : Anne-Marie Lazzari (épisodes 504 à 624 & 815 à ...)

2021 : Léo Matteï, Brigade des mineurs, saison 8 : Docteur Fabre

 

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Madrange (années 1980)

Fruit d'or (2007), conçue par Vincent de Brus

Volvic au profit de l'UNICEF 1L=10L

Fruit d'or (2009)

 

Discographie
45 tours

1980 : On entre dans la vie, chanson de la série télévisée Pause café (en face B du générique Tous les enfants ont besoin de rêver)

1982 : J'ai fait l'amour avec la mer (Véronique Jannot/Pierre Bachelet) / Comédie comédie (Véronique Jannot/Jean-Pierre Lang/Pierre Bachelet)

1983 : C'est trop facile de dire je t'aime (Véronique Jannot/Pierre Bachelet/Bernard Levitte) / La première scène (Jean-Pierre Lang /Pierre Bachelet/F. Rolland/Bernard Levitte)

1984 : Désir, désir (parti 1 & 2) et J'étais comme ça : duos avec Laurent Voulzy (Alain Souchon/Laurent Voulzy)

1985 : Desire, desire (version anglaise)

1985 : Si t'as pas compris (Jean-Pierre Lang /Pierre Bachelet) / Vague à l'âme (Véronique Jannot/Pierre Bachelet)

1986 : Ma repentance (Gilles De Loonois/Pierre Bachelet/Bernard Levitte) / Fragile (Véronique Jannot/Michel Jouveaux/Bernard Levitte)

1988 : Mon héros préféré, chanson du générique de Pause-café pause-tendresse (Francis Lai/Pierre Grosz)

1988 : Aviateur (Alain Souchon/Laurent Voulzy) / Chagrin (Véronique Jannot/Laurent Voulzy)

1989 : Love me encore (Véronique Jannot/Michel Jouveaux/Romano Musumarra/Roberto Zanelli) / Reviens me dire (Romano Musumarra/Véronique Jannot/Michel Jouveaux)

 

Maxi 45 tours

 

1984 : Désir, désir, comprend en face A les deux chansons du 45 tours et en face B J'étais comme ça.

 

Albums et compilations

1988 : Aviateur (compilation)

2002 : Le meilleur de Véronique Jannot

2011 ː Best of Collector : Véronique Jannot (Le meilleur des années 80)

2012 : Tout doux..., chansons et comptines pour l'éveil musical des tout-petits (avec la participation de Yannick Noah, Henri Salvador, Natasha St-Pier, Gérard Lenorman, LIM, rappeur auteur de l'un des textes, et Philippe Besombes, compositeur)


Récompenses

 

1988 : Disque d'argent Argent pour le single Aviateur.

1998 : 7 d'or de la Meilleure comédienne dans un téléfilm pour C'est l'homme de ma vie.

 

Bibliographie
Livres

 

Derrière l'image (illustré par Piem), Carrère / Michel Lafon, 1986 (ISBN 2-86804-350-X)

Trouver le chemin, éd. Michel Lafon, 2005 (ISBN 978-2-74990257-9)

Trouver le chemin [archive] en livre audio lu par Véronique Jannot (2010), éd. Livrior

Dakinis, le Féminin de la Sagesse, film documentaire de 92 min écrit et réalisé par Véronique Jannot, coffret DVD et CD, 2010 Skanda Productions

Tibet, l'Espoir dans l'exil, avec le dessinateur Philippe Glogowski, Signe, 2011 (ISBN 978-2-74682627-4)

Au fil de l'autre, voir la vie autrement, éd. Michel Lafon, 2015, (ISBN 978-2749924458)

Préface

 

Hermès Garanger, Lama à 19 ans... Et après ? (éditions Claire Lumière), 2018

 

Prochain album

 

Un album de musique, En quelques mots, avait été annoncé initialement pour l'automne 2010, mais la sortie du double album DVD CD Dakinis, le Féminin de la Sagesse lui a été substituée.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_Jannot

 

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Siège d'Orléans (1428-1429)

Publié à 11:17 par dessinsagogo55 Tags : center nuit centerblog prix sur cheval merci vie france saint voyage mort fille demain dieu marne
Siège d'Orléans (1428-1429)

 

 

Le siège d’Orléans est un épisode majeur de la guerre de Cent Ans. Les Anglais sont prêts à prendre Orléans, verrou sur la Loire protégeant le sud de la France, mais la ville est sauvée par Jeanne d'Arc, qui renverse le cours de la guerre.

 

Contexte

 

Alors que les Anglais tiennent la moitié nord du royaume de France, le roi Charles VII garde le sud qui lui est resté fidèle. La Loire fait la frontière entre les deux. De rares ponts subsistent : Angers (défendu par son château et appartenant à Yolande d'Anjou), et Orléans (comptant 20 000 habitants et puissamment fortifiée). Pour qu’ils puissent attaquer le dauphin, il faut donc que les Anglais prennent une de ces villes.

 

Déroulement du siège

 

Le siège proprement dit est précédé, au cours de juillet 1428, de la prise par les Anglais de nombreux bourgs beaucerons entre Orléans et Paris, comme Angerville, Toury, Artenay ou Patay. L'encerclement progressif se poursuit en septembre et octobre par la prise de places fortes commandant la traversée de la Loire telles que Meung, Jargeau, Châteauneuf et Sully. Le village d'Olivet, au sud d'Orléans sur la route de Bourges, tombe le 7 octobre. Le 12 octobre 1428, les Orléanais peuvent encore sortir de la ville et assurer sa mise en défense par la démolition d'une arche du pont des Tourelles et du couvent des capucins situé à proximité de son extrémité sud. Le véritable siège commence les 23 et 24 octobre après la prise par les Anglais du « boulevard » et du fort des Tourelles commandant l'accès sud du pont et leur installation dans les ruines du couvent des capucins.

Le soir du 24 octobre, le comte de Salisbury, Thomas Montaigu, vient inspecter la forteresse conquise par ses troupes. En montant à l'une des tours, il reçoit un boulet de canon tiré par les Orléanais depuis la tour Notre-Dame. Touché à la tête, il décède quelques jours après

Entre le 8 novembre et le 29 décembre, les Orléanais commandés par le bailli Raoul de Gaucourt, achèvent la mise en défense de la ville par la démolition de l'ensemble des faubourgs et édifices non protégés par l'enceinte et pouvant servir d'abris aux Anglais. La collégiale Saint-Aignan est ainsi de nouveau abattue, 70 ans après sa première destruction préventive lors des raids anglais de 1358, et seulement huit après sa reconstruction en 1420.

En réponse, les Anglais encerclent la ville d'une série de neuf bastilles. Construites en avril 1429, les fortifications sont denses au nord-ouest, entre la Loire et la route de Paris (sept bastilles), mais quasiment absentes à l'est où l'on ne trouve que deux bastilles situées à plusieurs kilomètres de la ville, à Saint-Loup et à Saint-Jean-le-Blanc. Cette négligence du côté oriental peut être attribué au manque d'effectifs des troupes anglaises.

Le comte de Suffolk, William de la Pole, prend la suite de Salisbury, avant d'être remplacé par John Talbot, comte de Shrewsbury. La garnison anglaise qui occupe les Tourelles est elle-même assiégée par des soldats français. Les Bourguignons qui participaient au siège se retirent à la suite d'une mésentente sur le sort de la ville. Néanmoins à la suite de la désastreuse « journée des Harengs », où les troupes franco-écossaises manquent lamentablement leur offensive sur un convoi de ravitaillement, les troupes françaises sont démoralisées et n'ont plus aucune initiative.

 

L'arrivée de Jeanne

 

Pendant des années, de vagues prophéties avaient circulé en France au sujet d'une jeune fille qui sauverait la France. Beaucoup de ces prophéties prédisaient qu'une jeune fille en armure viendrait des frontières de la Lorraine, où est situé Domrémy, lieu de naissance de Jeanne. En conséquence, quand la nouvelle atteignit les habitants d'Orléans assiégés à propos du voyage de Jeanne pour voir le roi, les attentes et les espoirs étaient grands.

Accompagnée d'une escorte fournie par Robert de Baudricourt, Jeanne arrive vraisemblablement à Chinon le 23 février 1429 afin d'y rencontrer le roi. Après l'avis positif des clercs de Poitiers à la suite de l'examen théologique de Jeanne, le dauphin accepta ses services le 22 mars. On lui donna une armure, une bannière, un page, et des hérauts.

La première mission de Jeanne était de rejoindre un convoi de ravitaillement qui se rassemblait à Blois, sous le commandement de Jean de Brosse, maréchal de Boussac, et de Gilles de Rais, ravitaillant Orléans. C'est de Blois que Jeanne envoya ses missives célèbres aux commandants anglais qui dirigeaient le siège. Dans ces textes, elle se désigne elle-même comme « La Pucelle ». Elle donnait cet ordre aux Anglais : « Au nom de Dieu », « Retirez-vous, ou je vous ferai partir ».

 

Le convoi de ravitaillement, escorté par environ 500 soldats, quitta Blois le 27 ou le 28 avril, ressemblant à une procession religieuse. Jeanne avait insisté pour que l'approche d'Orléans se fasse par le nord (à travers la Beauce), où les forces anglaises étaient concentrées, dans le but de les attaquer immédiatement. Mais les commandants décidèrent de prendre un détour par le sud (à travers la Sologne) sans en parler à Jeanne. Le convoi atteignit la rive sud de la Loire à Rully (près de Chécy), environ 7 km à l'est de la ville.

Le commandant d'Orléans, Jean de Dunois, dit Dunois ou « le bâtard d'Orléans », vint à leur rencontre après avoir traversé la rivière. Jeanne fut indignée par cette dissimulation et cette perte de temps, et ordonna une attaque immédiate sur Saint-Jean-le-Blanc, le fort anglais le plus proche sur la rive sud. Mais Dunois, soutenu par les autres commandants, protesta. Avec difficulté, son avis prévalut sur celui de Jeanne. La ville devait être ravitaillée avant tout assaut. Le convoi approcha des rives de Port Saint-Loup, en face du fort anglais de Saint-Loup, situé sur la rive nord. Pendant que des unités françaises empêchaient la garnison anglaise de Saint-Loup d'intervenir, une flotte de bateaux venue d'Orléans approcha du convoi pour ramener dans la ville le ravitaillement, Jeanne elle-même et 200 soldats.

L'un des miracles les plus connus de Jeanne fut rapporté comme ayant eu lieu à cet endroit : le vent qui avait amené les bateaux en amont s'inversa brutalement, ce qui leur permit de retourner à Orléans sans dommage sous le couvert de l'obscurité. Jeanne entra triomphalement dans la ville, le 29 avril, autour de 20 heures, ravivant tous les espoirs.

 

La levée du siège

 

 
Entrée de Jeanne d'Arc à Orléans par Jean-Jacques Scherrer (1887)

Durant les deux jours qui suivirent, pour galvaniser les habitants d'Orléans, Jeanne défila périodiquement dans les rues de la ville, distribuant de la nourriture aux gens et leur solde aux soldats de la garnison. Jeanne envoya également des messagers aux garnisons anglaises, exigeant leur départ. Les commandants anglais accueillirent les envoyés de Jeanne par des huées et des injures. Certains menacèrent même de tuer les messagers comme « émissaires d'une sorcière ».

Jeanne participa aux conseils de guerre avec Dunois et les autres commandants français. Le Journal du siège d'Orléans, selon les écrits de Régine Pernoud, rapporte plusieurs discussions enflammées à propos de la semaine à venir, entre Jeanne et Dunois.

Estimant la garnison trop petite pour toute action, Dunois laissa la ville, le 1er mai, sous la responsabilité de La Hire et de Jeanne. Il se rendit personnellement à Blois pour rassembler des renforts. Pendant cet intermède, Jeanne sortit des murs de la ville et inspecta toutes les fortifications anglaises personnellement. Elle fut copieusement injuriée par les défenseurs anglais. C'est lors de cette inspection que le commandant anglais des Tourelles, William Glasdale, l'injuria du haut du fort en la traitant de « putain des Armagnacs ».

Le 3 mai, le convoi de renforts de Dunois quitta Blois pour se diriger vers Orléans. Dans le même temps, d'autres convois de troupes partirent de Montargis et de Gien en direction d'Orléans. Le convoi de Dunois arriva, à travers la Beauce, à la rive nord de la rivière, au matin du 4 mai, parfaitement visible depuis le fort anglais de Saint-Laurent. Les Anglais ne tentèrent rien pour empêcher l'entrée du convoi, le jugeant trop puissant. Jeanne sortit de la ville pour escorter le convoi.

 

L'assaut sur le fort Saint-Loup

 

À midi, le même jour (4 mai 1429), apparemment pour sécuriser l'entrée de plusieurs autres convois de ravitaillement, qui avaient pris l'habituelle voie détournée, par l'est, Dunois lança une attaque sur le fort anglais de Saint-Loup avec les troupes venues de Montargis et de Gien. Jeanne, n'ayant pas été prévenue de l'assaut et faisant une sieste, fut réveillée en sursaut par son page. Elle se précipita avec son étendard

La garnison anglaise de 400 hommes fut submergée par les 1 500 attaquants français. Espérant créer une diversion, le commandant anglais, lord John Talbot, lança une attaque depuis Saint-Pouair, à l'extrémité nord d'Orléans, mais elle fut stoppée par une sortie française. Après quelques heures de combat, Saint-Loup tomba. Il y eut 140 Anglais tués et 40 prisonniers. Certains défenseurs anglais furent capturés dans les ruines d'une église à proximité. Ils eurent la vie sauve à la demande de Jeanne. Apprenant que Saint-Loup était tombé, Talbot cessa son assaut au nord.

 

L'assaut sur le fort des Augustins

 

Le jour suivant, le 5 mai, était le jour de l'Ascension. Jeanne voulait une attaque sur le plus puissant fort anglais, le fort de Saint-Laurent à l'ouest. Mais les commandants français, jugeant que leurs hommes avaient besoin de repos, imposèrent leur point de vue et permirent à leurs troupes d'honorer le jour de fête en paix). Pendant la nuit, au cours d'un conseil de guerre, il fut décidé que la meilleure façon de procéder était de prendre les bastions anglais de la rive sud, là où les Anglais étaient les plus faibles.

L'opération débuta tôt dans la matinée du 6 mai. Les habitants d'Orléans, depuis que Jeanne leur avait redonné espoir, voulaient à tout prix participer à la libération de leur ville. Ils créèrent une milice qui se présenta aux portes pour rejoindre l'armée, mettant les commandants français dans l'embarras. Cependant, Jeanne réussit à les convaincre de laisser la milice se joindre à l'armée régulière. Les Français, avec Jeanne, traversèrent la Loire sur des bateaux et barges, et accostèrent sur l'île Saint-Aignan. Puis, de là, ils arrivèrent à la rive sud par un pont de bateau, sur le tronçon entre le pont et le fort de Saint-Jean-le-Blanc. Le plan consistait à isoler et à attaquer le fort de Saint-Jean-le-Blanc depuis l'ouest. Mais le commandant anglais de la garnison, William Glasdale, avait compris l'intention des Français. Il avait déjà détruit Saint-Jean-le-Blanc, et concentré ses troupes dans l'ensemble central Boulevard-Tourelles-Augustins.

Avant que les Français aient pu correctement débarquer sur la rive sud, on rapporte que Jeanne d'Arc aurait lancé une attaque brutale sur le point d'appui du Boulevard. Cet assaut faillit tourner au désastre, car les attaquants étaient exposés aux tirs de flanc des Anglais depuis les Augustins. L'assaut cessa quand des cris retentirent. On entendit que la garnison anglaise du fort de Saint-Privé, plus à l'ouest, avait fait une sortie pour renforcer Glasdale et les prendre en tenaille. La panique s'empara des Français, et ils s'enfuirent du Boulevard vers les rives, emmenant Jeanne avec eux. Voyant la « sorcière » s'enfuir et le « sortilège » être brisé, la garnison de Glasdale sortit pour engager la poursuite. Mais, selon la légende, Jeanne, seule, fit demi-tour, leva son étendard et cria « Ou Nom De » (« Au nom de Dieu »), ce qui aurait été suffisant pour impressionner les Anglais, stopper leur poursuite et les faire revenir au Boulevard. Les troupes françaises en fuite firent demi-tour et se rallièrent à elle.

Les soldats français reprennent l'attaque sur le fort avancé des Augustins. Après de violents combats qui durèrent toute la journée, les Augustins furent finalement pris juste avant la nuit.

Avec les Augustins aux mains des Français, la garnison de Glasdale était bloquée dans l'ensemble Boulevard-Tourelles. Cette même nuit, ce qui restait de la garnison anglaise de Saint-Privé évacua le fort et traversa la rivière pour rejoindre leurs camarades de Saint-Laurent. Glasdale était isolé, mais il pouvait compter sur une garnison anglaise de 700 à 800 hommes, aguerrie et solidement établie dans un puissant bastion.

 

L'assaut sur le fort des Tourelles

 

 

Jeanne avait été blessée au pied lors de l'attaque des Augustins, et retourna à Orléans le soir même pour récupérer. Par conséquent, elle ne put participer au conseil de guerre qui eut lieu dans la soirée. Le lendemain matin, le 7 mai, on lui demanda de ne pas prendre part à l'assaut final sur l'ensemble Boulevard-Tourelles. Elle refusa et se leva pour rejoindre le camp français, sur la rive sud, à la grande joie des habitants d'Orléans12. En la voyant, d'autres habitants se portèrent volontaires, et se mirent à réparer le pont avec des poutres pour permettre une attaque par les deux côtés à la fois. Des pièces d'artillerie furent positionnées sur l'île de Saint-Antoine, et entrèrent en action.

Le gros de la journée passa, marqué par un bombardement inutile et des tentatives de sape des fondements de l'ensemble, avec des mines. Des barges en feu furent lancées vers le fort, sans plus de succès. Le soir approchait. Dunois et les autres commandants avaient décidé de lancer l'assaut final le lendemain. Informée de cette décision, Jeanne demanda son cheval et partit pour un temps de prière silencieuse. Puis elle revint au camp, attrapa une échelle et lança elle-même l'assaut frontal sur le Boulevard lui-même. D'après des témoignages, elle aurait crié aux soldats français : « Tout est vostre, et y entrez ! »

Les soldats français se précipitèrent derrière elle, amenant en masse des échelles dans le Boulevard. Jeanne fut blessée à l'épaule, au début de l'assaut, par un carreau d'arbalète, et fut emmenée à la hâte vers l'arrière. Les rumeurs de sa mort firent remonter le moral des défenseurs anglais et descendre celui des Français. Mais, selon des témoignages, elle retira elle-même la flèche, et, en dépit de sa blessure, réapparut rapidement dans les lignes françaises, donnant un nouvel élan aux attaquants. (Dans son témoignage au procès de réhabilitation, Jean Pasquerel, le confesseur de Jeanne, a déclaré que Jeanne elle-même eut une sorte de prescience de cet événement, indiquant la veille de l'attaque que « demain le sang coulera de mon corps au-dessus de ma poitrine. »)

Les Français repoussèrent les Anglais hors du Boulevard dans le dernier bastion des Tourelles. Mais le pont-levis étant abaissé, le passage était ouvert. Glasdale tomba dans la rivière et périt. Les Français accentuèrent leur pression contre les Tourelles elles-mêmes, des deux côtés, car le pont avait été réparé. Les Tourelles, à moitié en feu, furent finalement prises dans la soirée.

Les pertes anglaises étaient lourdes. En comptant d'autres actions au cours de la journée (notamment l'interception des renforts anglais se précipitant à la rescousse), les Anglais avaient subi près d'un millier de tués et 600 prisonniers. Par ailleurs, 200 prisonniers français furent trouvés dans le fort et libérés.

 

Fin du siège

 

Avec l'ensemble Boulevard-Tourelles pris, les Anglais avaient perdu la rive sud de la Loire. Il n'y avait plus d'intérêt à poursuivre le siège, puisque Orléans pouvait maintenant être facilement ravitaillée. Dans la matinée du 8 mai, les troupes anglaises sur la rive nord, toujours sous le commandement du comte de Suffolk et de lord John Talbot, firent démolir les forts extérieurs et s'assemblèrent en ordre de bataille dans les champs près de Saint-Laurent.

L'armée française, sous le commandement de Dunois, s'aligna devant eux. Le face-à-face dura environ une heure, avant que les Anglais ne se retirèrent pour rejoindre d'autres unités anglaises à Meung, Beaugency et Jargeau. Certains des commandants français proposèrent alors une attaque pour détruire l'armée anglaise démoralisée, immédiatement. Jeanne d'Arc l'a interdit du fait que l'on était un dimanche.

 

Suites

 

Les Anglais ne se considéraient pas comme battus. Bien qu'ils aient subi un revers et des pertes énormes à Orléans même, le périmètre entourant l'Orléanais — Beaugency, Meung, Janville, Jargeau — était encore entre leurs mains. En effet, il était possible pour les Anglais de se réorganiser et de reprendre le siège d'Orléans lui-même peu de temps après, cette fois peut-être avec plus de succès, puisque le pont était maintenant réparé, et donc plus vulnérable à un assaut.

La priorité de Suffolk, ce jour-là (8 mai), était de sauver ce qui restait des troupes anglaises. Les commandants français voulaient également prendre le temps de remettre en état leurs troupes, sauf Jeanne qui voulait tout de suite pousser l'avantage chèrement acquis. Quittant Orléans, elle rencontra le dauphin Charles vers Tours le 13 mai, pour lui faire un rapport de sa victoire. Elle appela immédiatement à une marche au nord-est, en Champagne, vers Reims, ville des sacres, mais les commandants français savaient qu'ils devaient d'abord déloger les Anglais de leurs dangereuses positions sur la Loire.

La campagne de la Loire commença quelques semaines plus tard, après une période de repos et l'arrivée de renforts. L'arrivée de nouveaux volontaires, de nouvelles armes et de vivres galvanisa l'armée française, impatiente de servir sous la bannière de Jeanne. Même le connétable Arthur de Richemont, ostracisé, fut finalement autorisé à participer à la campagne (c'est lui qui, en 1436, reprit Paris aux Anglais). Après une série de sièges brefs et les batailles de Jargeau (12 juin), Meung (14 juin) et Beaugency (16 juin), la Loire était à nouveau aux mains des Français.

Une armée de renforts anglais se précipita de Paris, sous les ordres de John Talbot. Elle fut défaite à la bataille de Patay peu de temps après (18 juin). Ce fut la première victoire significative sur le terrain pour les armes françaises depuis des années. Les commandants anglais, le comte de Suffolk et lord Talbot, furent faits prisonniers au cours de cette campagne. Ce ne fut qu'après toutes ces victoires que le dauphin Charles se sentit suffisamment en sécurité pour accéder à la demande de Jeanne, la marche sur Reims.

Après quelques préparatifs, la marche sur Reims commença à Gien le 29 juin, le dauphin suivant Jeanne et l'armée française à travers le territoire de Champagne, dangereusement occupé par les Bourguignons. Bien qu'Auxerre (1er juillet) fermât ses portes et refusât l'entrée, Saint-Florentin (3 juillet) le fit, après quelque résistance, ainsi que Troyes (11 juillet) et Châlons-sur-Marne (15 juillet). Ils arrivèrent à Reims le lendemain et le dauphin Charles, avec Jeanne à ses côtés, fut finalement sacré roi de France, sous le nom de Charles VII, le 17 juillet 1429.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_d%27Orl%C3%A9ans_(1428-1429)

 
 
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Paul Doumer

Publié à 20:04 par dessinsagogo55 Tags : center enfants mort centerblog sur merci vie france monde sport homme centre
Paul Doumer

 

Joseph Athanase Doumer, dit Paul Doumer, né le 22 mars 1857 à Aurillac (Cantal) et assassiné le 7 mai 1932 à Paris, est un homme d'État français. Il est président de la République du 13 juin 1931 à sa mort.

 

Issu d'un milieu modeste, il travaille dès l'âge de douze ans, comme coursier puis ouvrier graveur. En parallèle, il obtient une licence en mathématiques et devient enseignant. Il est également journaliste dans l'Aisne et à Paris.

 

Entré en politique comme radical, il s'éloigne de la gauche à partir de la fin des années 1890. Il est plusieurs fois élu député entre 1888 et 1910, alternativement pour l'Aisne et l'Yonne. Partisan du colonialisme, il occupe de 1897 à 1902 la fonction de gouverneur général de l'Indochine française — dont il assainit les finances publiques et où il lance d'importants travaux, notamment le Transindochinois et le chemin de fer du Yunnan.

 

Entre 1895 et 1926, il est ministre des Finances à trois reprises. À ce titre, il porte en 1896 un projet de loi visant à instaurer l'impôt sur le revenu, qui se heurte à l'opposition du Sénat, et cherche invariablement à atteindre l'équilibre budgétaire. Élu président de la Chambre des députés en 1905, il se présente sans succès à l'élection présidentielle de l’année suivante face à Armand Fallières. Battu aux élections législatives de 1910, il se consacre au monde des affaires.

 

Lors de la Grande Guerre — qui coûte la vie à quatre de ses cinq fils —, il dirige le cabinet civil du gouvernement militaire de Paris, puis est nommé ministre d'État et membre du comité de guerre. Ministre des Finances après la victoire de 1918, il adopte une attitude intransigeante sur les réparations de guerre dues par l'Allemagne. Sénateur de la Corse à partir de 1912, il est un temps président de la commission des Finances et devient président du Sénat en 1927.

 

En 1931, se présentant une nouvelle fois à la présidence de la République, il devance au premier tour le républicain-socialiste et pacifiste Aristide Briand puis l’emporte face à Pierre Marraud, grâce notamment au soutien du centre et de la droite. En tant que chef de l'État, Paul Doumer se montre partisan d'un renforcement de la puissance militaire française, appelle à l'unité nationale et critique l'attitude partisane des partis politiques.

 

Moins d'un an après le début de son septennat, alors qu'il inaugure un salon d'écrivains anciens combattants, il est assassiné au moyen d’une arme à feu par Paul Gorgulov, un immigré russe aux motivations confuses qui sera exécuté par la suite.

 

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Doumer

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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L'Est républicain

L'Est républicain

L'Est républicain est un quotidien régional français fondé le 5 mai 1889 par Léon Goulette à Nancy. Il est principalement diffusé en Lorraine et en Franche-Comté à travers dix éditions locales. En 2018, il est acheté par 114 212 personnes par jour en moyenne, ce qui le positionne à la douzième place de la presse régionale quotidienne française

Il est le titre phare du groupe Est républicain ou France Est Médias qui rassemble également les Dernières Nouvelles d'AlsaceLe Journal de la Haute-Marne et Vosges Matin. Depuis 2010, le groupe fait partie du groupe EBRA, propriété du Crédit Mutuel Alliance Fédérale

 

Histoire

1889-1914 : Fondation et développement

 

L'Est républicain est fondé à Nancy par Léon Goulette le 5 mai 1889, jour de l'inauguration de l'Exposition universelle de Paris pour laquelle a été construite la Tour Eiffel. Le premier numéro est tiré à 1 200 exemplaires sur quatre pages. Le journal est alors le sixième quotidien de la presse nancéienne, aux côtés notamment du Journal de la Meurthe et des Vosges (1799), de L'Espérance (1838) et de L'Impartial. Vendu 5 centimes, le journal se positionne sur une ligne anti-boulangiste et pro-républicaine. Il est porté par de nombreuses personnalités de sensibilité républicaine, comme Jules Méline, Jules Ferry, Émile Gallé, Auguste Daum, Alfred Mézières, ainsi que par des personnalités politiques de Nancy et de Lorraine. Son siège se situe rue de Saint-Dizier dans le centre-ville de Nancy.

 
L'ancien siège du quotidien régional, avenue Foch à Nancy.
 

Le 1er avril 1911, René Mercier prend la tête du journal en remplacement de Léon Goulette qui paye sa position antidreyfusarde. En véritable patron de presse, il ouvre une agence à Paris pour recueillir à la source les informations politiques et les publicités. Le journal dégage alors assez de bénéfices pour s'autofinancer. Les locaux étant devenus trop exigus, René Mercier achète un terrain à la Compagnie de l'Est, à l'angle du faubourg Saint-Jean. En mars 1913, la rédaction s'installe dans un hôtel conçu par l'architecte français Pierre Le Bourgeois dans le style de l'École de Nancy. En parallèle, le directeur achète une nouvelle rotative d'une vitesse de 20 000 exemplaires par heure, permettant d'accroître le nombre de pages et d'éditions sans augmenter le prix.

 

En 1911, le tirage est de 21 000 exemplaires répartis en trois éditions. Le journal se modernise : nouvelle présentation, introduction des photographies, nouvelles rubriques sur la mode, l'industrie ou l'agriculture, embauche de jeunes journalistes et de nombreux correspondants. L'Est républicain passe à six éditions en s'étendant aux départements voisins : les Vosges et la Meuse. Le journal se positionne alors plutôt à gauche, tout en dénonçant les pacifistes et les antimilitaristes, et soutient l'action du lorrain Raymond Poincaré, président de la République française.

 

1914-1945 : Le journal pendant les deux guerres mondiales

 

En 1914, à la suite de la déclaration de la Première Guerre mondiale, le journal perd une bonne partie de son personnel. Situé en zone de combat, il est victime de la censure militaire française. Mais il continue à paraître, parfois sur une simple feuille recto-verso. Le journal contribue à maintenir le moral des Nancéiens, notamment pendant la bataille du Grand-Couronné de septembre 1914, et lorsqu'il est envisagé d'évacuer la ville en 1918. Dans la nuit du 26 au 27 février 1918, l'imprimerie est bombardée, mais le journal parait quand même sur une seule page.

En 1920, le tirage est de 60 000 exemplaires. En 1927, le journal est tiré à 100 000 exemplaires et étend sa diffusion à la Haute-Saône et au Territoire de Belfort. En 1933, L'Est républicain possède des bureaux à Bar-le-Duc, Verdun, Metz, Thionville, Épinal, Saint-Dié et Belfort.

Avant la Seconde Guerre mondiale, L'Est républicain tient une ligne anti-nazi. Les restrictions de papier et les coupures d'électricité rendent la parution du journal difficile. Le 13 juin 1940, le journal parait pour la dernière fois. Le 14 juin, alors que les Allemands entrent dans Paris, le journal se saborde, tout comme son concurrent, L'Éclair de l'Est, le lendemain. Le 18 juin, les Allemands entrent dans Nancy, et le 8 juillet, les autorités réquisitionnent les locaux de L'Est républicain.

La région étant désormais dépourvue d'informations écrites, les rédacteurs de L'Est républicain et de L'Éclair de l'Est créent le bulletin d'information Nancy Presse qui paraîtra jusqu'au 3 août 1940. Le 2 août 1940, le journal collaborationniste L'Écho de Nancy publie son premier numéro. Totalement contrôlé par les Allemands, il défend le nazisme, Adolf Hitler et prône l'antisémitisme. Le dernier numéro imprimé sur les installations de L'Est républicain sort le 1er septembre 1944, mais il continue d'être imprimé en Allemagne jusqu'en février 1945.

À la Libération, L'Est républicain est réquisitionné par la Résistance, qui lui reproche d'avoir collaboré avec l'ennemi. Les résistants impriment la République de l'Est Libéré. Finalement, le 8 octobre 1944, L'Est républicain est de retour avec Jacques Zenner comme rédacteur et plusieurs agences, à Metz, Nancy, Besançon, Pontarlier, etc.

 

1945-1997 : Reprise du développement

 

 
Les locaux du journal à Houdemont.
 
 
Modèle réduit du camion Citroën C4 utilisé à partir des années 1930 pour la livraison des journaux aux détaillants et fabriqué à l'occasion du centenaire du journal.
 

En 1951, le tirage atteint 200 000 exemplaires. Le journal s'est étendu à la Haute-Marne et à la Franche-Comté. De plus, une nouvelle édition a été créée pour le Doubs avec l'ouverture d'un bureau à Besançon.

En 1968, le journal passe un accord de collaboration avec Le Journal de la Haute-Marne. Les services de vente, de rédaction et de production pour la réalisation sont mis en commun, tandis que les résultats sont partagés à 50/50.

En 1977, une enquête du Centre d'étude des supports de publicité (CESP) place le groupe L'Est républicain au quatrième rang de la presse quotidienne française avec 1 356 000 lecteurs. En juin 1979, le journal se fait construire de nouveaux locaux à Houdemont, dans la banlieue de Nancy. En 1985, tous les services, sauf la rédaction locale de Nancy, s'installent dans les nouveaux locaux.

À partir de 1982, toutes les éditions de L'Est républicain sont tirées en offset. En 1983, Gérard Lignac, déjà administrateur du journal depuis 1966, en devient le président. En 1989, le journal fête son centenaire en ouvrant ses portes à 15 000 lecteurs.

Le 6 juin 1990, le journal lance une édition quotidienne en braille, la première en Europe et la deuxième au monde.

En avril 1994, L'Est républicain est partenaire avec M6 pour la production du flash local  Minutes Nancy, rebaptisé plus tard Le Six' Nancy.

 

1997-2010 : Constitution du groupe Est républicain

 

En mai 1997, L'Est républicain devient actionnaire majoritaire des Dernières Nouvelles d'Alsace, basées à Strasbourg, en rachetant pour 250 millions de francs les parts de la Banque Vernes. En parallèle, le groupe vend les journaux L'Est-Éclair et Libération Champagne au groupe France-Antilles, qui détient également 27 % de L'Est républicain.

En octobre 1999, L'Est républicain prend le contrôle de son concurrent La Liberté de l'Est, renforçant ainsi son influence dans l'Est de la France. Le 26 octobre, Christophe de Beco, neveu du PDG Gérard Lignac, est nommé directeur général de L'Est républicain.

En octobre 2002, Le Journal de la Haute-Marne devient une société par actions simplifiée détenue à 50 % par L'Est républicain.

En février 2006, le groupe Est républicain ou France Est Médias rachète pour un montant de 270 millions d'euros le pôle Rhône-Alpes de la Socpresse (Le ProgrèsLe Dauphiné libéréLe Bien publicLe Journal de Saône-et-Loire) avec l'appui financier de la Banque fédérative du Crédit mutuel (BFCM). Le nouvel ensemble formé est le groupe EBRA, détenu à 51 % par le groupe Est républicain et à 49 % par le Crédit mutuel.

Le 23 septembre 2006, L'Est républicain révèle une note classée confidentiel-défense de la DGSE indiquant que les services secrets saoudiens sont convaincus qu'Oussama ben Laden est mort le 23 août 2006 d'une crise de fièvre typhoïde. L'information n'est pas confirmée par la France et les États-Unis.

En juin 2008, le Crédit mutuel acquiert la société France Est, qui détient 18 % du capital du groupe Est républicain, qui lui-même détient 51 % du groupe EBRA. Le Crédit mutuel devient ainsi actionnaire majoritaire du groupe EBRA. Mais le groupe Hersant Média, actionnaire minoritaire du groupe Est républicain, demande l'annulation de cette prise de contrôle qui réduit sa part de 27 % à 17 %, le dépossédant de sa minorité de blocage. Le tribunal de commerce de Nancy lui donne raison le 23 décembre 2008 et la cour d'appel de Nancy confirme le jugement le 17 juin 2009.

Le 2 janvier 2009, La Liberté de l'Est et l'édition vosgienne de L'Est républicain sont remplacées par Vosges Matin.

Le 23 février 2010, L'Est républicain publie une nouvelle formule avec un nouveau logo, un nouveau format (grand format passé de 8 à 7 colonnes), une nouvelle maquette, et un nouveau projet éditorial. Le journal s'articule autour de trois piliers : proximité, décryptage de l'actualité et investigation ; et se déroule en cinq séquences : Ville et locale, Région, Sports, France-Monde, L'Est et vous (vie pratique). Le coût de cette nouvelle formule est de 2 millions d'euros sans compter les futurs investissements pour augmenter le nombre de pages en couleur.

 

Depuis 2010 : Rachat par le Crédit mutuel

 

En octobre 2010, la Banque fédérative du Crédit mutuel (BFCM) rachète les 29 % que détient le groupe Hersant Média dans le groupe Est républicain. Déjà possesseur d'une part du capital, il détient ainsi 48 % du groupe Est républicain. Le mois suivant, il rachète les 43 % de parts du PDG Gérard Lignac et prend ainsi le contrôle du groupe qui se voit intégré dans le groupe EBRA. Le 12 juillet 2011, l'Autorité de la concurrence autorise la prise de contrôle du groupe Est républicain par le Crédit mutuel « sous réserve d'engagements » sur « la diversité des contenus, le maintien des rédactions en chef dédiées et la garantie de la diffusion des titres de PQR rachetés dans les zones » où ceux-ci sont en concurrence. En octobre 2011, Pierre Wicker devient ainsi le directeur général commun de L'Est républicain, du Républicain lorrain et de Vosges Matin.

Le 1er octobre 2013, le quotidien franc-comtois Le Pays, propriété de L'Alsace, est cédé à L'Est républicain. Il s'agit de mettre fin à une concurrence « stérile et improductive » entre les deux titres, propriétés du groupe EBRA. Les 40 salariés du Pays rejoignent les 73 journalistes de L'Est républicain en Franche-Comté, et une édition L'Est républicain-Le Pays est créée.

Le 16 novembre 2016, une nouvelle formule au format tabloïd voit le jour. Le journal de 64 pages est divisé en deux cahiers : un général et un local. Cette nouvelle formule a demandé 9 mois de réflexion et coûté 500 000 € d'investissement pour adapter les rotatives. Le journal emploie alors 650 salariés et réalise un chiffre d'affaires de près de 81 millions d'euros. Une nouvelle version du site web est prévu pour janvier 2017

 

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Est_r%C3%A9publicain
     
     
     
Notes et références                                                    
    L'Est républicain
   
     
     
     
     
     
     
   
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Gérard Jugnot

Publié à 14:35 par dessinsagogo55 Tags : film paris centerblog prix sur merci france art bleu enfant livre
Gérard Jugnot

Gérard Jugnot, né le 4 mai 1951 à Paris en France, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur français.

Acteur et auteur à ses débuts dans la troupe du Splendid aux côtés de Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Michel Blanc, Josiane Balasko et Bruno Moynot, il a participé aux films à succès qui ont contribué à lancer leurs carrières respectives, Les Bronzés (1978), Les Bronzés font du ski (1979) ou encore Le père Noël est une ordure (1982).

Il est celui qui va mettre le plus de temps à s'individualiser, en continuant à tourner notamment avec Patrice Leconte ou Jean-Marie Poiré dans des films qui mettent souvent en scène des acteurs qui ont gravité autour du Splendid, comme Anémone ou Martin Lamotte. En 2004, il connaît un important succès populaire avec Les Choristes de Christophe Barratier.

Il s'impose aussi comme réalisateur : après les comédies sociales Pinot simple flic (1984), Scout toujours... (1985), Une époque formidable… (1991), Casque bleu (1994) et Meilleur espoir féminin (2000), il livre le drame historique Monsieur Batignole (2002), son dernier grand succès comme cinéaste.

 

Enfance, formation et débuts

 

Né le 4 mai 1951 à Paris, Gérard Jean Jugnot est le deuxième enfant (sa sœur Martine est de quatre ans son aînée) d'une mère au foyer, Odette Guiblain (1922-2015) et d'un père entrepreneur dans le bâtiment, André Jugnot (1921-2002), installé à Vincennes. La famille déménage à Puteaux où il reçoit un prix d'honneur à l'école, ce qui lui permet d'intégrer le lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine.

C'est sur les bancs de ce lycée que Gérard Jugnot rencontre Christian Clavier, Thierry Lhermitte et Michel Blanc. Il réalise déjà des petits films pastiches en double 8 mm. Ensemble, ils montent une troupe de théâtre amateur. Voulant apprendre le métier, ils suivent les cours d'art dramatique de Tsilla Chelton en 1970 et montent en 1972 leur premier spectacle intitulé Non Georges, pas ici, au café-théâtre du Poteau. S'inspirant du Café de la Gare de Coluche, ils construisent leur propre café-théâtre et forment en 1974 la troupe comique du Splendid. En parallèle de cette carrière théâtrale, il fait ses débuts sur grand écran dans Les Valseuses (1974) de Bertrand Blier et Le Juge et l'Assassin (1976) de Bertrand Tavernier.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Jugnot

 

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Georges Moustaki

Georges Moustaki

 

 

Georges Moustaki, né Giuseppe Mustacchi ou Yussef Mustacchi le 3 mai 1934 à Alexandrie (Égypte) et mort le 23 mai 2013 à Nice, est un auteur-compositeur-interprète d'origine italo-grecque naturalisé français en 1985. Il est aussi artiste-peintre, écrivain et acteur.

 

 

Né en Égypte, de parents grecs de religion juive romaniote et de langue italienne, originaires de l'île de Corfou, il grandit dans un environnement multiculturel (juif, grec, turc, italien, arabe, français) et se passionne vite pour la littérature et la chanson française ; pour le linguiste Louis-Jean Calvet, « né à Alexandrie d’une famille juive grecque mais de langue italienne, baptisé Giuseppe par ses parents, inscrit à l’état civil égyptien sous le nom de Youssef, appelé à l’école française Joseph, puis Jo, un diminutif qui a fait croire, lorsqu’il est arrivé en France, qu’il s’appelait Georges, ce qu’il a laissé faire par admiration pour Brassens, il symbolise par cette simple succession de prénoms l’univers méditerranéen ».

 

Il y avait à Alexandrie une très grande famille Mustacchi. Son père, libraire francophone, l'inscrit ainsi que ses deux sœurs au lycée français d'Alexandrie.

 

Georges vient en 1951 à Paris où il s'installe chez une de ses sœurs et son beau-frère, le poète Jean-Pierre Rosnay, lui aussi libraire et pour qui il fait du porte-à-porte en vendant des livres de poésie.

 

Il exerce par la suite la profession de journaliste, puis de barman dans un piano-bar, ce qui l'amène à fréquenter des personnalités du monde musical de l'époque, notamment dans le haut lieu de la vie intellectuelle et culturelle parisienne, le quartier Saint-Germain-des-Prés.

 

Il entend ainsi Georges Brassens se produire un soir ; c'est pour lui une révélation : il n'aura de cesse par la suite de faire référence à ce maître, allant jusqu'à adopter son prénom en guise de pseudonyme. Ils s'entendent très bien, et Brassens lui prodigue des conseils.

 

 

En 1958, le guitariste Henri Crolla lui présente Édith Piaf, pour laquelle il écrira quelque temps plus tard une de ses chansons les plus connues, Milord, et avec qui il connaîtra une courte et fougueuse liaison d'un an ; c'est lui qui présentera Georges Brassens à Édith Piaf, quelque peu hermétique aux chanteurs solistes, qui s'accompagnent à la guitare, dits « rive gauche ». Elle incite Moustaki à sortir de ce mouvement.

 

Tout au long des années 1960, Moustaki se positionne comme un compositeur et parolier pour les grands noms de la chanson française comme Yves Montand, Barbara et Serge Reggiani, avec qui il se lie d'amitié. Sa différence d'âge avec Piaf lui inspire Sarah, qui sera tout d'abord interprétée par Reggiani, avant que lui-même ne l'enregistre à son tour avec son aval.

 

Il crée alors des chansons qui resteront parmi ses plus grands succès : Ma solitudeJoseph et Ma Liberté ou encore La Longue Dame brune, qu'il interprète alors en duo avec Barbara. Sa devise, tirée d'un écrit d'Antoine Blondin est « l'homme descend du songe ».

 

En 1968, artiste engagé au moment des événements de mai 68, il écrit, compose et interprète Le Métèque, ballade romantique qui parle d'un étranger un peu éthéré, doux rêveur, sans attache. C'est un grand succès international, qui marque un nouveau début de sa carrière d'artiste. En janvier 1970, il fait son premier grand concert en vedette à Bobino. On découvre alors un artiste qui privilégie une ambiance chaleureuse, de proximité avec son public.

 

 

En 1973, son album Déclaration, prend ses racines dans la musique populaire brésilienne (MPB). On y trouve la chanson Les Eaux de Mars, traduite de la chanson Águas de Março paroles de Vinícius de Moraes sur une musique du fameux compositeur, Antônio Carlos Jobim. Il est aussi proche des mouvements trotskistes comme le montre sa chanson Sans la nommer où il personnifie la révolution permanente, une des théories principales de Trotski. Pendant les trois décennies suivantes, il parcourt le monde pour se produire, mais surtout trouver de nouvelles inspirations ; il écrit entre autres La Vieillesse à 50 ans.


 

Le 8 janvier 2009, Georges Moustaki monte sur scène, à Barcelone, et explique au public que ses problèmes respiratoires ne lui permettent pas d'assurer le concert. Le 14 octobre 2011, le chanteur annonce à la presse qu'il est définitivement incapable de chanter.

 

Grand amateur de la guitare, son instrument de prédilection, auquel il rend hommage dans plusieurs de ses chansons, il avait noué des liens d'amitié avec le guitariste virtuose Alexandre Lagoya, comme lui né à Alexandrie, et d'origine familiale gréco-italienne.

 

Lors de l'élection présidentielle française de 2012, il donne son soutien au candidat du NPA Philippe Poutou.

 

Mort

 

Georges Moustaki meurt le 23 mai 2013 à Nice des suites d'une maladie pulmonaire, un emphysème. Il était hospitalisé à la clinique Maison du Mineur à Vence (Alpes-Maritimes).

 

Il est inhumé dans l'après-midi du lundi 27 mai 2013 dans un caveau provisoire au cimetière parisien du Père-Lachaise avant d'y être transféré dans sa sépulture définitive (95e division).

 

Vie privée

 

Georges Moustaki a une fille, Pia, née en 1954 de son union avec Annick Cozannec, surnommée « Yannick », femme de cinq ans son aînée, la seule qu'il ait épousée, lorsqu'il avait vingt ans. Il mentionne brièvement l'existence de son enfant dans sa chanson Il est trop tard.

 

Il a eu une liaison avec l'actrice Jeanne Moreau.

 

Dans les années 1970, il a eu pour compagne Catherine Le Forestier, la sœur de Maxime, avec qui il a chanté en duo.

 

Il a également eu une liaison avec la journaliste Sophie Delassein, qui le raconte dans son livre La Vie avec Moustaki (Éditions du Moment)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Moustaki

 

 

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L'Internationale

Publié à 00:28 par dessinsagogo55 Tags : texte center centerblog femme sur base merci monde homme travail demain dieu enfant blogs
L'Internationale

Première version connue

 

Une version manuscrite du poème existe, plus ancienne que la version finale imprimée en 1887. Elle a été publiée en 1990 par Robert Brécy:

 

 

 

Couplet 1 :
Debout ! l'âme du prolétaire
Travailleurs, groupons-nous enfin.
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
Pour vaincre la misère et l'ombre
Foule esclave, debout ! debout !
C'est nous le droit, c'est nous le nombre :
Nous qui n'étions rien, soyons tout :

Refrain :
C’est la lutte finale
Groupons-nous et demain
L’Internationale
Sera le genre humain :

Couplet 2 :
Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni Dieu, ni César, ni Tribun.
Travailleurs, sauvons-nous nous-mêmes ;
Travaillons au salut commun.
Pour que les voleurs rendent gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Allumons notre grande forge !
Battons le fer quand il est chaud !

Refrain

Couplet 3 :
Les Rois nous saoulaient de fumées
Paix entre nous ! guerre aux Tyrans !
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l’air ! et rompons les rangs !
Bandit, prince, exploiteur ou prêtre
Qui vit de l'homme est criminel ;
Notre ennemi, c'est notre maître :
Voilà le mot d'ordre éternel.

Refrain

Couplet 4 :
L'engrenage encor va nous tordre :
Le capital est triomphant ;
La mitrailleuse fait de l'ordre
En hachant la femme et l'enfant.
L'usure folle en ses colères
Sur nos cadavres calcinés
Soude à la grève des Salaires
La grève des assassinés.

Refrain

Couplet 5 :
Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs.
La terre n’appartient qu’aux hommes.
L'oisif ira loger ailleurs.
C'est de nos chairs qu'ils se repaissent !
Si les corbeaux si les vautours
Un de ces matins disparaissent …
La Terre tournera toujours.

Refrain

Couplet 6 :
Qu'enfin le passé s'engloutisse !
Qu'un genre humain transfiguré
Sous le ciel clair de la Justice
Mûrisse avec l'épi doré !
Ne crains plus les nids de chenilles
Qui gâtaient l'arbre et ses produits
Travail, étends sur nos familles
Tes rameaux tout rouges de fruits !

Refrain

Version finale

Couplet 1 :
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain : (2 fois sur deux airs différents)
C’est la lutte finale
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale,
Sera le genre humain.

Couplet 2 :
Il n’est pas de sauveurs suprêmes,
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

Refrain

Couplet 3 :
L’État opprime et la loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche,
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois :
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
Égaux, pas de devoirs sans droits ! »

Refrain

Couplet 4 :
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail,
Ont-ils jamais fait autre chose,
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande,
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.

Refrain

Couplet 5 :
Les Rois nous saoûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

Refrain

Couplet 6 :
Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !

Refrain

 

 


Liens externes                                                  
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
 
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Yves Rénier est mort

Publié à 15:40 par dessinsagogo55 Tags : center google sur roman merci moi vie monde chez mort histoire nuit centerblog
Yves Rénier est mort
    LE COMÉDIEN YVES RÉNIER, INTERPRÈTE DU COMMISSAIRE MOULIN, EST MORT
 
 
L'acteur, connu pour son rôle dans la célèbre série de TF1, a rencontré sur le tard un certain succès en tant que réalisateur en s'inspirant d'affaires policières récentes.
 

L'acteur Yves Rénier, qui a incarné entre 1976 et 2006 le commissaire Moulin sur TF1, est mort, a annoncé sa famille ce samedi. Âgé de 78 ans, le comédien a succombé dans la nuit à un malaise cardiaque à son domicile de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a confirmé son épouse à l'AFP.

 

Toujours prolifique malgré son âge avancé, Yves Rénier continuait à jouer à la télévision. Les téléspectateurs avaient pu le voir jeudi dernier une ultime fois dans un épisode de Léo Mattei, la série de TF1 avec Jean-Luc Reichmann.

 
 

Fils de l'acteur Max Régnier, Yves Rénier avait commencé sa carrière dans les années 1960, en jouant dans une adaptation cinématographique du Comte de Monte-Cristo. Après cette première expérience, il avait enchaîné péniblement plusieurs films sans connaître de véritable succès.

 

Yves Rénier était depuis apparu au cinéma dans Diabolo menthe (1977) de Diane Kurys, Frantic (1988) de Roman Polanski, Merci la vie (1990) de Bertrand Blier ou encore Les Anges gardiens (1995) de Jean-Marie Poiré. Toujours des petits rôles.

 

Réalisateur ces dernières années

 

A la télévision, Yves Rénier avait joué dans Belphégor ou le Fantôme du Louvre, le feuilleton de 1965 avec Juliette Gréco. Son premier succès. Il avait ensuite obtenu le rôle principal de la série d'aventures Les Globe-trotters (1966), avant de décrocher dix ans plus tard le rôle de sa vie, celui du commissaire Jean-Paul Moulin.

 

Créée en 1976 par Paul Andréota et Claude Boissol, la série télévisée avait été interrompue en 1982 avant d'être reprise en 1989 par Yves Rénier et Georges Moréas, auteur de romans policiers et ex-commissaire à la retraite. "Il fallait que le personnage sonne juste", confiait-t-il au journal Le Monde en 1994.

 

Le comédien était passé à la réalisation ces dernières années avec un certain succès, avec une série de fictions inspirées d'affaires policières récentes. On lui doit notamment plusieurs épisodes de Commissaire Moulin, mais aussi Flic tout simplement (2016, 6,1 millions de téléspectateurs), sur l'affaire Guy Georges, Je voulais juste rentrer chez moi (2017, 3,9 millions), sur l'affaire Patrick Dils, et Jacqueline Sauvage: C'était lui ou moi (2018, 7,91 millions), avec Muriel Robin.

 

Yves Rénier venait de réaliser son dernier téléfilm, La Traque (2021), avec Philippe Torreton dans le rôle du tueur en série Michel Fourniret. La diffusion, le 15 mars, avait suscité l'indignation des familles des victimes, qui avaient dénoncé "une utilisation commerciale" de cette histoire.

 

Jérôme Lachasse avec AFPJournaliste BFMTV
 

 

 

Liens externes                                                  
 

 

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Henriette de France (1727-1752)

Henriette de France (1727-1752)

 

 

Anne-Henriette de France ou Henriette Anne, née le 14 août 1727 à Versailles et morte le 10 février 1752 à Versailles, est une des nombreuses filles du roi Louis XV de France et de la reine née Marie Leszczynska. Elle est la sœur jumelle d'Élisabeth (1727-1759), qui, étant considérée comme l'aînée, épousa l'infant Philippe d'Espagne, futur duc de Parme. Elle se signala par sa douceur et ses qualités de cœur.

 

Succédant à son arrière-grand-père Louis XIV dont le règne brillant fut un des plus longs que l'histoire ait connus, le roi Louis XV, orphelin de bonne heure, était âgé de 5 ans et six mois lors de son avènement. Son oncle et plus proche parent mâle étant le roi d'Espagne, Philippe V qui avait renoncé à contre-cœur pour lui et ses descendants à la couronne de France, la régence fut assumée par le prince du sang Français le plus proche de la couronne, Philippe, duc d'Orléans, neveu et gendre du défunt roi.

Sacré en octobre 1722 à Reims, le jeune roi Louis XV fut déclaré majeur en février 1723. Il confia le pouvoir à l'ex-régent qui mourut en décembre de la même année. A peine âgé de 13 ans, le roi orphelin confia le pouvoir à un autre membre de sa famille, Louis-Henri, duc de Bourbon. Celui-ci, gouverné par sa mère et surtout sa maîtresse, se posait en rival des Orléans et chaque maladie du jeune roi - qui risquait de mettre un Orléans sur le trône - le mettait en transe. En 1724, la duchesse douairière d'Orléans, dans l'expectative de la mort du roi adolescent et convoitant le trône pour son propre fils maria ce dernier prestement. En février 1725, le roi qui venait de fêter son quinzième anniversaire, se trouva une fois encore malade. La puberté le tourmentait. Le duc de Bourbon n'hésita plus.

 

Il voulut marier le roi afin de contrecarrer les partisans du jeune duc d'Orléans qui avait trouvé en son épouse l'amour de sa vie. Le but était de donner au plus vite une descendance à la branche aînée de la maison de Bourbon décimée par les maladies et les accidents entre 1711 et 1715.

Cependant, le duc de Bourbon n'élit pas une princesse issue des grandes dynasties catholiques européennes régnantes. Sa maîtresse, craignant l'influence que pourrait prendre sur le jeune souverain une épouse digne de son rang, choisit une princesse en exil, fille d'un roi de Pologne fantoche imposé par la Suède puis chassé par les Russes et les Autrichiens quinze ans plus tôt et vivant au fin fond de l'Alsace des quelques subsides que lui octroyait la monarchie française : Marie Leszczyńska, qui avait sept ans de plus que son futur époux, pouvait être considérée comme une vieille fille de province, princesse inoffensive, ne connaissant rien à la vie de cour. La maîtresse du duc calculait que, par reconnaissance, la nouvelle reine lui serait totalement soumise. Cependant, dès l'année suivante, le duc, particulièrement impopulaire, perdait la confiance du roi, se trouvait disgracié, séparé de sa maîtresse - exilée par ailleurs - et reclus dans un de ses châteaux tandis que sa maîtresse trouvait une mort prématurée. La jeune reine, qui avait voulu s'entremettre, s'y prit si mal qu'elle perdit à jamais l'influence politique qu'elle aurait pu avoir sur son mari. Néanmoins, le roi gardait son affection à son épouse qui conservait sa mission de devenir la mère du futur héritier.

 

 

Le premier accouchement de la reine était donc très attendu. Mais à la place du dauphin espéré, ce furent deux princesses qui virent le jour. La surprise et la déception furent grandes et les ragots commençaient à fuser quand le roi, heureux père de 17 ans, s'exclama joyeusement « on me disait impuissant et j'ai fait coup double » et il demanda à haute voix à la reine de donner rendez-vous à son accoucheur pour l'année suivante.

Venue au jour après sa sœur, Madame Henriette fut considérée comme fille puinée nommée Madame Seconde avant son baptême à Versailles le 27 avril 1737 puis Madame Henriette puis uniquement Madame pour souligner le fait qu'après le mariage de sa sœur jumelle, elle était l'aînée des filles du roi (1739) encore célibataire. Son parrain fut le prince de Condé et sa marraine Mademoiselle de Charolais.

D'un caractère réservé et doux, elle fut la fille préférée du couple royal.

 

 

L'année suivante, une autre fille vint au monde (qui ne vécut que 5 ans) mais en 1729 naquit enfin le dauphin tant espéré. Cela faisait 68 ans qu'un Dauphin n'était pas né en France et la naissance de l'héritier du trône fut célébrée avec faste. En 1730, un petit duc d'Anjou prit le second rang dans la succession royale mais le rendit après trois ans d'existence. De 1732 à 1737 cinq filles se succédèrent.

En 1738, une fausse-couche obligea les médecins à déclarer à la reine qu'une onzième grossesse lui serait fatale. Sans rien oser dire et encore moins prévenir son mari, la reine, qui s'était parfois plainte de ses nombreuses grossesses, ferma sa porte au roi qui, toujours jeune homme tandis que la reine devenait une vieille femme, commença la carrière d'adultère qui le rendit si impopulaire.

Peut-être pour des raisons d'économie, le cardinal de Fleury qui tenait les fonctions de premier ministre convainquit alors le roi qui l'aimait comme un père de confier l'éducation de ses filles au plus prestigieux couvent de France, l'abbaye de Fontevrault dont l'abbesse était toujours une dame de la plus haute noblesse : si les jumelles étaient dispensées du voyage (on songeait déjà à marier l'aînée), la pétillante Madame Adélaïde, du haut de ses six ans, sut au dernier moment attendrir son père et resta à Versailles avec ses aînées et son frère tandis que les cadettes, Victoire, 5 ans, Sophie-Philippine, 4 ans, Thérèse, 2 ans et Louise, 1 ans, quittèrent la cour pour un lieu moins corrompu.

Madame Henriette passa les dernières années de son enfance à la cour de Versailles avec sa sœur jumelle Élisabeth, leur cadette Adélaïde et leur unique frère, le dauphin Louis.

 

 

L'année suivante, Élisabeth, "Madame", fut mariée à l'infant Philippe d'Espagne, troisième fils du roi Philippe V d'Espagne. Il s'agissait de consolider l'union entre les branches française et espagnole de la maison de Bourbon. Les souverains Espagnols avaient été humiliés par la rupture des fiançailles de Louis XV avec l'infante Marie-Anne en 1725. En signe de réconciliation, le dauphin était promis à l'infante Marie-Thérèse et "Madame" devait épouser l'infant Philippe, troisième fils du roi. Le mariage n'était guère brillant pour la fille aînée du plus puissant roi d'Europe l'infant, troisième dans l'ordre de succession n'était pas appelé à ceindre la couronne. La princesse devrait laisser la pas à ses belle-sœurs, une infante de Portugal et une duchesse de Saxe, princesses issues de dynasties moins prestigieuses sans parler de sa belle-mère, née princesse de Parme. Fière de son sang, la toute jeune princesse - à peine 12 ans - vécut douloureusement cette relégation.

La séparation des trois enfants aînés du roi fut déchirante. "Hélas, c'est pour toujours !" se lamentait le Dauphin. En 1741, la jeune infante d'Espagne donna une fille à son mari qui combattait en Italie pendant la Guerre de succession d'Autriche. Louis XV devenait grand-père. Il avait 31 ans.

 

Histoires de famille

 

Devenue la fille aînée du roi résidant à la cour, Madame Henriette ne fut plus appelée désormais selon le protocole que "Madame".

À la différence de sa sœur, elle ne fut jamais mariée, ni même fiancée.

 

L'amour impossible

 

 

On lui prêta une idylle avec son cousin le duc de Chartres. Le roi, qui posa d'abord sur cette idylle un regard bienveillant, dut finalement, pour des raisons diplomatiques, s'opposer à ce mariage qui aurait trop élevé le futur chef de cette branche cadette de la maison de France et aurait indisposé le roi d'Espagne, plus proche successeur du roi au cas où le dauphin Louis mourût sans descendance mâle survivante (1743).

 

La musique avant tout

 

Comme son frère et ses sœurs (qui revinrent à la cour entre 1748 et 1750, une fois leur éducation terminée), Madame Henriette se passionna pour la musique. En témoigne le célèbre portrait de Jean-Marc Nattier, Madame Henriette jouant de la basse de viole, instrument qu'elle étudia avec Jean-Baptiste Forqueray

On célébra en 1745 le mariage convenu du Dauphin âgé de 15 ans avec l'infante d'Espagne qui en avait 18. Au cours des fêtes qui suivirent le rencontra la châtelaine d'Etiolles. Charmante jeune femme du monde de la finance. Le roi en fit sa maîtresse et, pour qu'elle pût être présentée à la cour et y tenir une charge la titra marquise de Pompadour. La reine se résigna à la présence de cette quatrième favorite royale qui, à la différence des trois premières issues de la Haute Noblesse, la traitait avec respect et ménagement.

 

« Maman Putain »

 

Madame, son frère le dauphin Louis, sa belle-sœur la Dauphine et leur sœur cadette Madame Adélaïde, dans la fougue de leur jeunesse, formait un groupe uni qui, par amour pour leur mère, s'opposa à Madame de Pompadour qu'ils appelaient en privé « Maman Putain ».

 

La grande sœur et la triste Pepa

 
 

Marié à 16 ans, père et veuf à 17, le dauphin, inconsolable de la mort de sa première épouse morte en couches à l'âge de 20 ans en 1746, fut pourtant remarié au plus tôt.

Après une Espagnole, on choisit pour des raisons toutes diplomatiques une princesse de la lointaine Allemagne orientale dont le père régnait sur la Pologne, Marie-Josèphe de Saxe. Le dauphin fut si contristé de cette union qui lui était imposée que l'on compara la nuit de noces à un sacrifice. Il battit froid à sa jeune épouse qui faisait tout son possible pour lui plaire et se morfondait dans son impuissance. Quant à la reine, elle ne considérait pas d'un œil favorable, cette jeune princesse issue de la Maison qui avait chassé son père de son trône et de son pays.

Jeune et intelligente, pieuse et généreuse, la nouvelle Dauphine sut rapidement conquérir les cœurs de cette famille royale meurtrie et divisée par l'adultère de son chef.

En 1748 mourut la petite princesse que le dauphin avait eue de sa première épouse et Marie-Josèphe pleura sincèrement la fille de sa rivale d'outre-tombe.

Madame, qui ne se consolait pas de son histoire d'amour avortée, se prit d'affection pour cette jeune belle-sœur intelligente et pleine de tact et, avec succès, s'employa à faire changer les sentiments de son frère. Le couple delphinal fut un des couples princiers les plus unis de l'histoire de France et eut une nombreuse descendance et après la naissance d'une fille en 1750, la dauphine conforta la continuité de la dynastie en mettant au monde un petit duc de Bourgogne en 1751.

1748 vit aussi la fin de la Guerre de succession d'Autriche, le roi de France, dont les armées avaient conquis les Pays-Bas autrichiens, préféra "traiter en prince plutôt qu'en marchand" et rendit les conquêtes ce qui ne fit qu'augmenter son impopularité. En revanche, la diplomatie Française s'était alliée avec celle du roi d'Espagne pour obtenir les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla qui furent donnés à l'infant Philippe, gendre du roi de France. La nouvelle duchesse de Parme, qui s'ennuyant fort en Espagne ne voulut pas rejoindre ses états sans remercier d'abord son père. C'était un prétexte salutaire pour passer par Versailles, où la princesse, que les Français surnommèrent "Madame Infante" et sa fille, demeurèrent près d'une année à la grande joie de la famille royale, notamment du Dauphin et de "Madame" qui retrouvait leur sœur. Cependant, la duchesse de Parme n'était plus tout à fait l'enfant qui avait quitté la France en larmes. Devenu épouse, mère et souveraine, elle se garda bien de s'opposer aux puissants du jour et entretint des liens cordiaux avec la favorite royale.

 

Le châtiment divin

 

De santé délicate, Madame décéda prématurément le 10 février 1752, à seulement 24 ans, suite à une course en traîneau avec son père sur un canal gelé. La fièvre emporta la fille favorite de Louis XV, après une existence solitaire et effacée.

La famille royale fut très affectée par la mort de la princesse. Madame Adélaïde, la sœur suivante, fut à son tour appelée Madame par le protocole.

Le roi commençait à être impopulaire et le peuple prétendit que la mort de sa fille préférée était un châtiment que le Ciel envoyait au roi adultère.

 

La chambre de Madame

 

 

La chambre de Madame Henriette était un peu inspirée comme celle de sa grande sœur Elisabeth mais le rouge est plus clair et il n'y a pas de cercle en or sur le haut. Il y avait aussi un grand tapis coloré.

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Henriette_de_France_(1727-1752)  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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