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Monde : France

Charles Humbert (homme politique)

Publié à 16:30 par dessinsagogo55 Tags : fille mort homme argent france merci sur centerblog annonce sport livre
Charles Humbert (homme politique)

 

 

Charles Humbert, né le 28 mai 1866 à Loison (Meuse) et mort le 1er novembre 1927 à Paris, est un homme politique français.

 

Fils naturel d'une domestique, Marie Clémentine Duchet née à Loison (55) en 1846, il est déclaré à l'état-civil sous le nom de sa mère : Duchet. Puis celle-ci épouse le 13 octobre 1868 Casimir Humbert, né à Fresnes-au-Mont (55), gendarme, (1843-1869) qui meurt l'année suivante à Paris. Son acte de naissance comporte, en marge, la mention (rédigée en 1884) de sa reconnaissance et légitimation par le mariage survenu en 1868.

 

Militaire de carrière, percepteur, journaliste, il est titulaire de la Légion d'honneur et député de la Meuse du 6 mai 1906 au 30 janvier 1908. Sénateur de la IIIe République de 19 janvier 1908 au 10 janvier 1920, il est vice-président de la commission sénatoriale des armées très actif pendant la Première Guerre mondiale. Il a écrit plusieurs ouvrages traitant de thèmes militaires y dénonçant le manque de moyens ainsi qu'un ouvrage sur les colonies françaises. Un hymne de guerre "des canons, des munitions" lui est dédié

 

Après avoir quitté l'armée en 1902, Charles Humbert est entré au Matin comme journaliste en 1904. Le Matin est la propriété de M. Buneau-Varilla, homme influent et ami de Raymond Poincaré. Humbert rompt avec Buneau-Varilla en 1906. Il collabore au Journal en 1907 et en devient le directeur politique en 1911. En 1913 Charles Humbert sert d'intermédiaire auprès de la famille Letellier pour l'achat du Journal pour 2 millions de francs. L'opération est reportée et le Journal périclite. En mai 1915, l'annonce de la mise en vente du Journal est faite et Humbert y mène sa campagne "des canons, des munitions". Les difficultés du Journal contraignent Humbert à chercher des investisseurs; il trouve Guillaume Desouches et Pierre Lenoir. L'achat du quotidien se fait et Charles Humbert garde la direction politique du Journal. Malheureusement il s'avère que Lenoir est un prête-nom masquant des investissements allemands. Humbert doit rembourser leurs avances et cherche un nouvel investisseur. Il prévient Poincaré de ses problèmes. C'est à ce moment qu'intervient Bolo Pacha qui verse les fonds nécessaires, qui s'avèreront d'origine douteuse également.

 

Son testament politique est Chacun son tour (1925), livre relatant ses déboires avec Raymond Poincaré notamment et racontant sa version de l'affaire Le Journal (Bolo Pacha et Pierre Lenoir). En effet, le 18 février 1918, Charles Humbert est arrêté dans son château de Mesnil-Guillaume, près de Lisieux pour intelligence avec l'ennemi. Il aurait racheté Le Journal avec de l'argent allemand. Il sera acquitté, les coaccusés seront condamnés à mort et exécutés.

 

En garnison à Dieppe, comme sous-lieutenant au 119e régiment d'infanterie, il épousa en 1892 l'écrivaine anglaise Mabel Wells Annie Rooke (petite-fille de l'éditeur de journaux anglais Joseph Drew). Il eut un garçon, Charles William et une fille Agnès Humbert qui épouse en 1916 le peintre Georges Sabbagh et qui est la mère du journaliste Pierre Sabbagh. Elle s'illustrera pendant la seconde guerre mondiale dans la Résistance en créant le premier réseau de résistant dans la France occupée, le réseau du Musée de l'Homme. Divorcé, il épouse en secondes noces en 1908 Marie Levylier (née Nathan, 1872-1920), d'une famille juive de Nancy; la fille de cette dernière, Jeanne épousera Léon Blum.

 

Les précieuses découvertes archéologiques faites à Senon par les Allemands en 1914-1918 emportées en Allemagne seront rapatriées en France grâce à son intervention

 

Charles Humbert est inhumé à Paris dans le cimetière des Batignolles (24e division).

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Humbert_(homme_politique)

 

 
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Le Journal

Publié à 16:12 par dessinsagogo55 Tags : homme merci sur prix mort centerblog paris presse center france sport
Le Journal

 

Le Journal était un quotidien français qui parut entre 1892 et 1944 dont le siège se trouvait au 100 rue de Richelieu dans le 2e arrondissement de Paris. Dans ses premières années (jusqu'en 1911), c'est un journal littéraire de tendance républicaine. C'est l'un des quatre plus grands quotidiens français d’avant-guerre, avec Le Petit ParisienLe Matin, et Le Petit Journal. Son orientation nationaliste se renforce ensuite au fil des années, amenant à sa disparition avec la fin du régime de Vichy en 1944.

 

Historique

Journal littéraire (1892-1911)

 

Le Journal est lancé le 18 septembre 1892 par le journaliste Fernand Xau, ancien imprésario de Buffalo Bill lors de la tournée française du Buffalo Bill's Wild West Show. Son projet est de créer un « journal littéraire d’un sou » (5 centimes) destiné aux petits commerçants, aux instituteurs, aux ouvriers et aux employés.

 

 
Affiche par E. Charle Lucas
 

Rapidement, Xau s'entoure de grandes signatures comme Octave Mirbeau, Maurice Barrès, Émile Zola, Léon Daudet, Jules Renard, Raoul Ponchon, Alphonse Allais et Georges Courteline ; le radical Clemenceau y écrit également de 1895 à 1897. Il installe la rédaction au 100, rue de Richelieu, dans le IIe arrondissement de Paris, puis lance en 1893 un supplément hebdomadaire illustré, Le Journal pour tous. De sensibilité républicaine, Le Journal connaît un bon succès, avec un tirage de 450 000 exemplaires à la fin du xixe siècle. Fernand Xau rachète alors la revue littéraire Gil Blas qui a notamment publié Maupassant, Musset et George Sand.

 

Le chroniqueur sportif à partir de 1892 est Rodolphe Darzens.

 

En 1893, Xau lance un supplément illustré, Le Journal pour tous, qui est suspendu en 1906

 

Eugène Letellier, entrepreneur en travaux publics d’origine belge, devient commanditaire, dès 1900, avec son frère Léon, administrateur, du Journal. Après la mort de Xau en 1899, Le Journal est dirigé par Henri Letellier, avec José-Maria de Heredia au poste de directeur littéraire.

 

Ligne politique conservatrice (1911-1925)

 

Son contenu éditorial change en 1911, date à laquelle le sénateur de la Meuse Charles Humbert est nommé directeur politique du quotidien. Il lui imprime alors une ligne politique conservatrice et nationaliste. Le public suit : le tirage du Journal atteint le million d’exemplaires, ce qui lui permet de contrebalancer le poids de son grand rival, Le Matin. À la veille de la guerre de 1914-1918, c'est l'un des quatre plus grands quotidiens français, avec Le Petit ParisienLe Matin, et Le Petit Journal.

 

Après la Première Guerre mondiale, ils sont rejoints par L'Écho de Paris pour former le Consortium des cinq grands quotidiens nationaux organisé par l'Agence Havas afin d'éviter l'irruption de concurrents qui seraient tentés de diffuser à un prix plus bas. L'Agence Havas veille à répartir entre eux l'essentiel de la publicité.

 

L'orientation conservatrice du Journal a été renforcée par l'arrivée à la direction politique de François-Ignace Mouthon, journaliste catholique et antisémite. Puis un scandale ébranle la réputation du quotidien : l'un de ses actionnaires, Pierre Lenoir, est convaincu d'espionnage et fusillé le 24 octobre 1919. Son tirage diminue alors de moitié.

 

En dépit d'une nouvelle formule, qui privilégie les grands reportages et les enquêtes, Le Journal ne parvient pas à renouer avec le succès. Le titre sera finalement vendu en janvier 1925 à un groupe d'investisseurs formé par le directeur du casino de Deauville, l’agence Havas et la Banque de Paris et des Pays-Bas.

 

Vers le fascisme (1925-1944)

 

Une nouvelle équipe prend progressivement la direction de la rédaction et, en 1929, Le Journal rachète le quotidien L’Écho des sports. En complément des feuilletons, comme ceux de Maurice Leblanc et de Gaston Leroux, ses pages publient des textes d'écrivains célèbres, comme Blaise Cendrars ou Colette, qui y tient une rubrique hebdomadaire jusqu’en 1938. Géo London, grand reporter, est, durant cette période, le chroniqueur judiciaire.

 

La ligne politique du journal reste ancrée à droite. Dans les années 1930, il s'affirme anticommuniste et préconise une alliance avec l’Italie fasciste. En mai 1937, il publie une interview d'Adolf Hitler, réalisée par Abel Bonnard, et s’enthousiasme pour le régime nazi. Quand éclate la Seconde guerre mondialeLe Journal s'exile d'abord à Limoges, puis à Marseille, et enfin à Lyon. Il est suspendu en 1944 avant de cesser définitivement sa parution la même année. Il est supprimé, ainsi que tous les autres journaux ayant légalement continué à paraître sous l'Occupation, excepté Le Figaro. Une partie de ses archives sont alors attribuées au quotidien L’Aurore.

 

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Journal

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Eurovision 2021 : B. Pravi se dit "émue, fière et ravie"

Publié à 16:33 par dessinsagogo55 Tags : nuit amour place france moi merci sur musique article center image centerblog favoris
Eurovision 2021 : B. Pravi se dit "émue, fière et ravie"
 
Eurovision 2021 : Barbara Pravi se dit "émue, fière et ravie" après sa 2e placeCrédit Image : Sander Koning / ANP / AFP | Crédit Média : Laurent Marsick / RTL | Durée : 01:05 | Date : 23/05/2021
Laurent Marsick 

L'Italie et la France, qui n'a plus gagné depuis 1977, étaient les deux grands favoris des bookmakers, suivies par Malte. Mais ce sont les Italiens qui l'ont emporté au final à l'issue d'un suspense terrible. Souvent comparée à Edith Piaf, Barbara Pravi, 28 ans était l'espoir de la France. Elle termine deuxième avec son titre Voilà qui a conquis les différents pays. L'artiste s'est confiée à RTL sur son émotion cette nuit après les résultats. 

 

"Je suis hyper fière, je suis hyper émue. J'ai été portée par le public, par le jury. Je suis ravie", clame la chanteuse au micro de RTL ce 23 mai. Avant de monter sur scène, "je pensais à faire la meilleure prestation possible, à être la plus juste, à donner le plus d'amour. Je me suis dit 'ça y est cette fois c'est la dernière donc vas-y'. Il y avait un public qui hurlait donc c'était extrêmement galvanisant", poursuit-elle. 

 

"Ca va être un peu confus ce que je vais dire parce qu'il y a évidemment des milliards de milliards d'émotions qui traversent à la seconde après avoir passé 10 jours ici à répéter. Moi ça fait depuis septembre que je suis sur cette chanson avec tout ce que ça signifie. C'est un mix entre le lâcher prise, la sur-connection et l'amour, c'est très étrange", confie Barbara Pravi. 

 

 

 

Notes et références
EU21   Concours Eurovision de la chanson 2021
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EU21   L'italien Maneskin dément avoir consommé de la drogue
EU21   Eurovision 2021 : B. Pravi se dit "émue, fière et ravie"
MVBP   Barbara Pravi : Voilà

 

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Liste des actrices pornographiques françaises

Publié à 16:43 par dessinsagogo55 Tags : sur centerblog merci saint
Liste des actrices pornographiques françaises

 

 

A Eliska Cross Martine Grimaud
Alice Arno Élodie Chérie Maryline Guillaume
Ana Martin Emmanuelle Parèze Maud Kennedy
Angélique Morgan Estelle Desanges Mélanie Coste
Angell Summers F Mélissa Lauren
Anissa Kate Fovéa Michèle Perello
Anksa Kara Francesca Petitjean N
Anna Polina G Natasha Nice
Ava Addams Gilda Arancio Nicole Segaud
Axelle Mugler H Nikita Bellucci
Axelle Parker J Nina Roberts
B Jacqueline Lorians Nomi
Bamboo Jade O
Barbara Doll Jade Laroche Océane
Béatrice Harnois Jasmine Arabia Oksana
Brigitte Lahaie Jessie Volt Olinka Hardiman
C Judy Minx Ovidie
Carole Tredille Julia Channel P
Catherine Castel Julia Perrin R
Catherine Ringer K Raffaëla Anderson
Cathy Ménard Karen Lancaume Rebecca Lord
Cathy Stewart Karine Gambier S
Cecilia Vega Ksandra Stella Delcroix
Céline Bara L Sylvia Bourdon
Céline Tran Laetitia T
Chloë des Lysses Laly Tabatha Cash
Claire Castel Laure Sainclair Tiffany Doll
Clara Morgane Liza Del Sierra Tiffany Hopkins
Claudine Beccarie Liza Harper V
Cléa Gaultier Loan Laure Valy Verdi
Coralie Trinh Thi Lolo Ferrari Véronique Lefay
Cynthia Lavigne Loona Luxx Virginie Caprice
D Lou Charmelle Wendy Delorme
Dany Verissimo-Petit Luna Rival Y
Delfynn Delage Lydia Saint Martin Yasmine Lafitte
Diane Dubois M Z
Dolly Golden Marie-Pierre Castel Zabou
Draghixa Marilyn Jess  

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Actrice_pornographique_fran%C3%A7aise
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
     
     
     
     
     
     
   
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Jo (film)

Jo (film)

 

Jo est un film français réalisé par Jean Girault, sorti en 1971. C'est la deuxième adaptation cinématographique de la pièce de théâtre The Gazebo (1958), après Un mort récalcitrant (The Gazebo) de George Marshall en 1959.

 

Synopsis

 

Antoine Brisebard, auteur comique à succès, est victime de Jo, un maître-chanteur qui menace de dévoiler les origines familiales douteuses de sa femme. Résolu à se débarrasser de lui, Brisebard prétexte l'écriture d'une pièce policière afin de recueillir les ingrédients du crime parfait auprès de son ami avocat.

Malheureusement, lorsque la personne vient chercher la somme d'argent exigée, le plan de Brisebard ne se déroule pas comme prévu. À peine l'encaisseur éliminé (par accident, Brisebard n'ayant pas eu le courage de lui tirer dessus), les visiteurs les plus farfelus se succèdent dans sa maison : une dame tenace, exerçant le métier d'agent immobilier, accompagnée d'un couple excentrique d'acheteurs potentiels, une gouvernante émotive et un entrepreneur ayant récemment installé un gazébo offert par Sylvie Brisebard à son mari à l'occasion de sa fête.

Brisebard a alors l'idée de dissimuler le cadavre encombrant dans les fondations du gazébo, mais celui-ci s'avère bien plus fragile que ce qui était annoncé par l'entrepreneur, et il devient alors indispensable de cacher le corps ailleurs. Survient alors l'inspecteur Ducros qui ne tarde pas à révéler que Jo a été retrouvé assassiné loin du domicile des Brisebard. Antoine se demande alors qui il a bien pu tuer et devra dépenser des trésors d'ingéniosité pour dissimuler le corps aux yeux de la police et de tous les personnages qui vont et viennent dans la maison.

 

Fiche technique

 

Titre : Jo

Réalisation : Jean Girault, assisté de Tony Aboyantz

Scénario, adaptation et dialogues : Claude Magnier et Jacques Vilfrid, d'après la pièce de théâtre The Gazebo d'Alec Coppel

Décors : Sydney Bettex

Costumes : Colette Baudot ; costumes de Cerruti, robes de Rety

Photographie : Henri Decaë

Montage : Armand Psenny

Son : René-Christian Forget

Musique : Raymond Lefebvre

Production : Léo L. Fuchs

Société de production : Trianon Production

Société de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer

Pays d'origine : Drapeau de la France France

Langue : français

Format : couleurs (Eastman Kodak) - 35 mm - 1,66:1 - con mono (Westrex P.S.C)

Genre : comédie policière, burlesque

Durée : 85 min

Dates de sortie :

France : 1er septembre 1971

 

Distribution

 

Louis de Funès : Antoine Brisebard

Claude Gensac : Sylvie Brisebard

Bernard Blier : l'inspecteur Ducros

Michel Galabru : Tonelotti, le maçon

Christiane Muller : Mathilde

Florence Blot : Mme Cramusel

Guy Tréjan : Me Adrien Colas

Ferdy Mayne : M. Grunder

Yvonne Clech : Mme Grunder

Micheline Luccioni : Françoise

Jacques Marin : Andrieux

Dominique Zardi : le Duc

Henri Attal : Grand Louis

Paul Préboist: l'adjudant de gendarmerie qui ramène la malle

Jean Valmence : le représentant de commerce

Carlo Nell : Plumerel

Patrice Fontanarosa : le violoniste

Non crédités :

Marcel Gassouk : le plombier

Henri Guégan : l'ouvrier

Jean Droze : Riri

Roger Lumont : voix de Jo

Choix des acteurs

 

Louis de Funès s'entoure une fois de plus d'acteurs familiers parmi lesquels Claude Gensac, qui avait déjà interprété son épouse dans 5 films, et Michel Galabru. Jo marque également la huitième collaboration entre Louis de Funès et le réalisateur Jean Girault, après Pouic-Pouic (1963), Faites sauter la banque ! (1964), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), Le Gendarme à New York (1965), Les Grandes Vacances (1967), Le gendarme se marie (1968) et Le Gendarme en balade (1970).

Quatre ans après Les Grandes Vacances (1967), réalisé également par Jean Girault, Louis de Funès retrouve Ferdy Mayne et Christiane Muller qui jouait également le rôle d'une bonne dans le précédent. Quant à Guy Tréjan, il avait joué dix ans plus tôt aux côtés de Louis de Funès dans Pouic-Pouic.

Bernard Blier reprend également un rôle de commissaire similaire à celui qu'il tenait dans Le Grand Restaurant (1966). La relation de son personnage avec celui de Louis de Funès, gêné face au commissaire, est d'ailleurs la même.

 

Tournage

 

Le film a été tourné aux studios Franstudio de Saint-Maurice. Les scènes situées à l'extérieur de la maison ont été tournées aux Bréviaires dans les Yvelines, au hameau de la Croix Rouge.

Pour accentuer la différence de taille entre Louis de Funès et Bernard Blier, dans la scène où ils sont tous deux assis sur un canapé, une machinerie (dont l'installation et la fabrication ont coûté 250 000 francs) et quatre jours de travail ont été nécessaires. Ce gag avait été imaginé par Louis de Funès lui-même.

 

Accueil

Accueil critique

 

« Jean Girault n'a jamais joui dans le cinéma français de la réputation d'un metteur en scène ayant créé des merveilles. Quant au comique de Louis de Funès, s'il fait recette, il fut très rarement utilisé avec l'intelligence qui consisterait à dépasser les goûts personnels de l'acteur et à lui faire occuper la place — mais seulement la place — qui lui reviendrait dans un scénario également intelligent. Autrement dit, un anti-Jo. »

— L'Humanité, 16 septembre 1971

« Confondant agitation et rythme, Jean Girault dirige et fait courir tout son monde dans la foulée fébrile de Louis de Funès, engagé, une fois de plus, dans une interprétation contre la montre. »

— L'Express, 13 septembre 1971.

« On assiste avec effarement à un extravagant numéro de gesticulations, de grimaces, de hurlements, de borborygmes. Ici Louis de Funès c'est Jerry Lewis plus Darry Cowl, à condition d'accélérer les gestes du premier et l'élocution du second. »

— Paris Jour, 14 septembre 1971.

 

Autour du film

 

Bien que très important dans l’intrigue, allant jusqu’à donner son nom au titre du film, le personnage de Jo n’apparaît pas. Il s’agit d’une arlésienne.

Ce film est sorti en DVD pour la première fois en novembre 2011.

C'est l'un des rares films où un personnage interprété par Louis de Funès tue quelqu'un (ici accidentellement), les autres étant Des pissenlits par la racineLa Folie des Grandeurs (où il fait avaler du cyanure à un cuisinier) et Fantômas se déchaîne.

Le thème musical du film de Raymond Lefebvre est repris dans le dernier épisode du livre VI de la série télévisée Kaamelott, dédiée à Louis de Funès. Alexandre Astier explique en 2018 : « J'adore ce compositeur et j'ai toujours trouvé cette musique classe. Je l'écoutais pour imaginer une fin. J'aimais beaucoup les arrangements de ce morceau, notamment ceux de la version que j'ai utilisée, qui n'est pas celle du film. Comme je savais que je voulais dédier la série à de Funès, cette musique était parfaite ».

Alors que son mari vient d'installer dans le salon une sculpture de son cru, Sylvie Brisebard (Claude Gensac) s'empare du téléphone pour appeler le docteur Poussin. Dans le film Oscar, lors de la crise d'apoplexie de Bertrand Barnier (joué par Louis de Funès) après la disparition de sa valise remplie d'argent, Germaine Barnier (jouée par Claude Gensac) téléphone également à un docteur Poussin.

En août 1968, Louis de Funès fut réellement victime d'un maître-chanteur. Celui-ci lui envoya un message de menaces : "Il faut verser 150.000 francs pour aider mon groupe. Vous gagnez trop d'argent dans cet État bourgeois." Puis, par téléphone, il donna rendez-vous à l'épouse de Louis de Funès, le 19 août 1968, dans les sous-sols d'une brasserie du boulevard du Montparnasse. La police est prévenue et tend une souricière, mais, prudent, le maître-chanteur, avait envoyé un chauffeur de taxi prendre livraison du paquet renfermant l'argent et réussit donc à s'échapper. Finalement, il fut arrêté le 2 septembre 1968. Il s'agissait d'un certain Jacques Robert, âgé de 34 ans, mythomane, échappé, en 1964, de l'hôpital psychiatrique de Villejuif où il était interné depuis quatre ans et qui, en 1954, avait été jugé et acquitté par la Cour d'assises de Versailles pour avoir tué, à coups de pistolets, son père, industriel à Argenteuil, pour "défendre l'honneur de sa mère, délaissée et bafouée". C'est ce même Jacques Robert qui en 1974 entra de force dans un studio de RTL avec une arme alors que Max Meynier officiait à l'antenne.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jo_(film)

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
    Cinéma (Sommaire)
    Cinéma : Postes (Sommaire)
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Près de 17 millions de retraités en France

Publié à 17:41 par dessinsagogo55 Tags : google article center centerblog femmes sur merci vie france 2010
Près de 17 millions de retraités en France

 

Près de 17 millions de retraités en France, la pension moyenne nette à 1.393 euros

 

Selon la Drees, il y avait en 2019 16,7 millions de retraités en France. Un chiffre en hausse, amorcée depuis plusieurs années. Les pensions brutes ont diminué de 1,1 %, à 1.503 euros mensuels. L'âge moyen de départ augmente

 

La pension brute des retraités a baissé de 1,1 % en 2019.
La pension brute des retraités a baissé de 1,1 % en 2019. (Martin BUREAU/AFP)
 
Par Les Echos
Publié le 20 mai 2021 à 8:37Mis à jour le 20 mai 2021 à 14:38
 

La hausse du nombre de retraités se poursuit en France. En 2019, ils étaient ainsi 16,7 millions selon la Drees, le service statistique des ministères sociaux (Drees), qui publie ce jeudi son panorama annuel de la retraite dans l'Hexagone.

 

Selon ce rapport, les effectifs de retraités « de droit direct » (hors pensions de réversion) des régimes français ont augmenté de 1,8 % par rapport à fin 2018, soit 301.000 personnes de plus, une hausse « dans la tendance des dernières années », indique la Drees dans ce panorama annuel de la retraite en France. Les néo-retraités ont pourtant été un peu moins nombreux en 2019 (720.000 contre 749.000 en 2018). En incluant les retraités dits « de droits dérivés », qui touchent des pensions de réversion, le nombre total de retraités tous régimes confondus est de 17,8 millions de personnes.

 

1.393 euros net en moyenne

 

La pension moyenne tous régimes confondus s'établit à 1.503 euros brut mensuels en décembre 2019 pour les retraités de droit direct résidant en France (1.924 euros pour les hommes et 1.145 pour les femmes). En tenant compte des prélèvements sociaux, la pension nette s'élève à 1.393 euros. Au total, les pensions de retraite représentaient 327,9 milliards d'euros en 2019, soit 13,5 % du produit intérieur brut (PIB). De quoi en faire le premier poste de dépenses sociales du pays.

 

La pension brute a diminué de 1,1 % en euros constants entre fin 2018 et fin 2019, du fait notamment d'une faible revalorisation des pensions, inférieure à l'inflation. Après prélèvements sociaux, la diminution est atténuée (-0,4 %), en raison de l'aménagement de la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG). Le niveau de vie médian des retraités demeure légèrement supérieur à celui de l'ensemble de la population, indique la Drees.

 

62 ans et 2 mois

 

En 2019, l'âge moyen conjoncturel de départ à la retraite s'élève par ailleurs à 62 ans et 2 mois pour les retraités de droit direct résidant en France. Il augmente depuis 2010 (+1 an et 8 mois), principalement en raison du relèvement de l'âge minimum légal d'ouverture des droits à la retraite issu de la réforme de 2010.

 

Les Femmes prennent leur retraite à 62 ans et 6 mois,

contre 61 ans et 11 mois pour les hommes.

 

Les femmes liquident leurs droits à la retraite en moyenne 7 mois après les hommes en 2019 : elles prennent leur retraite à 62 ans et 6 mois, contre 61 ans et 11 mois pour les hommes. L'écart se réduit progressivement au fil des générations. Il était en moyenne de 18 mois parmi les générations nées dans la première moitié des années 1930.

 

Source AFP

 

 
Liens externes                                                  
 

 

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
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Augmentation Électricité | Hausse des tarifs EDF (2021)

Augmentation Électricité | Hausse des tarifs EDF (2021)
Augmentation Électricité | Hausse des tarifs EDF (2021)

5 Février 2021

 

L’augmentation du prix de l’électricité a été brutale en 2019.

En à peine 3 mois, la facture des Français(es) a augmenté de 7,2 %.

Rebelotte en 2020, avec une augmentation de près de 4 %.

Et malheureusement, ce n’est pas près de s’arrêter.

Alors dans ce nouveau dossier, on fait le point sur :

Les causes des augmentations des années passées ;

Tout ce que l’on sait sur les hausses de 2021 ;

Ce qui nous attend dans les années à venir ;

Et comment se protéger contre les hausses régulières.

Il y a beaucoup à voir, donc commençons sans plus attendre.

 
 
Sommaire :

 

Les hausses pour 2021

Retour sur les Hausses des prix de l’électricité

Pourquoi la hausse des prix de l’électricité est-elle inéluctable ?

L’État peut-il lutter contre ces hausses ?

Que faire pour ne pas voir le montant de sa facture d’électricité s’envoler ?

FAQ

 

Chapitre 1 :

Les hausses prévues en 2021

En 2021, les hausses vont continuer.

Preuve en est : une augmentation de +1,6 % est effective depuis le 1er février.

Mais à quoi sont dues toutes ces augmentations ? Vont-elles bientôt cesser ?

C’est ce qu’on va voir de suite.

 

« Hercule » : Le projet de scission d’EDF


Pour faire face à la dette abyssale d’EDF et afin d’isoler le risque financier des activités nucléaires (plus de 100 milliards d’euros d’investissement sont à prévoir), le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy souhaite séparer en deux les activités du groupe.

L’objectif de ce chantier herculéen (d’où son nom peut-être) ?

Renationaliser l’activité nucléaire, et privatiser le reste.

 
 

Alors, vous pouvez l’imaginer, un tel projet crée un peu d’agitation et un tel changement aura nécessairement des répercussions en Europe.

La France doit donc obtenir le feu vert de la Commission européenne.

Pour ce faire, il résulterait d’un des scénarii envisagés une augmentation du prix de l’électricité vendue par EDF à la concurrence.

Vous ne le saviez pas ?

Et pourtant si, afin de favoriser la concurrence, Bruxelles impose à EDF de vendre un quart de son électricité nucléaire aux fournisseurs alternatifs à un prix fixe.

Actuellement, ce prix est de 42 € par mégawattheures mais il pourrait être porté à 45 € par MWh.

Cela signifie que les concurrents d’EDF achèteraient l’électricité en définitive plus cher.

Et ces hausses seront bien entendu reportées sur les consommateurs.

 

Faut-il craindre de nouvelles hausses courant 2021 ?


Malheureusement, il est clair que les difficultés financières d’EDF vont nécessairement entraîner une forte hausse du prix de l’électricité dans les années à venir.

Le magazine Que choisir prévoit même que “les factures vont flamber en 2021”.

La hausse prévue pour février semble en être la preuve.

Pas très optimiste donc…

Voyons ensemble pourquoi ces augmentations sont inévitables.

 

Chapitre 2 :

Retour sur les hausses des prix de l’électricité

Première hausse : +5,9 % en juin 2019


En juin 2019, le prix de l’électricité bondissait de +5,9 %.

En cause ?

Une hausse du Tarif de Vente Réglementé.

Le Tarif de Vente Réglementé, ou plus communément appelé TRV, correspond en réalité au prix proposé par EDF au travers de son offre tarif bleu.

Et cette hausse a deux conséquences.

 
 

Tout d’abord, elle impacte directement 25 millions d’abonnés.

Mais cela pourrait aller bien plus loin puisque beaucoup de fournisseurs d’énergie indexent leurs prix sur ce tarif bleu.

Il est donc plus que probable qu’ils revoient à leur tour leurs prix à la hausse sous peu.

Ainsi, la quasi-totalité des abonnés pourraient être impactés.

 

Deuxième hausse : +1,23 % en août 2019


Alors que l’on pensait en avoir fini pour 2019, une nouvelle hausse de +1.23 % est entrée en vigueur le 1er août.

La raison ?

Une augmentation de 1,23 % du TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité).

Et cette fois, personne n’est épargné.

Pour comprendre pourquoi, il faut jeter un œil à ce qu’est exactement le TURPE :

Il finance l’enfouissement des lignes électriques, l’élagage des arbres en bordure de lignes, la protection du réseau face aux aléas climatiques, le déploiement du compteur Linky chez 35 millions de foyers, le raccordement au réseau des énergies renouvelables, etc.

Bref, il est absolument vital pour que vous puissiez consommer votre électricité partout, tout le temps et en toute sécurité.

 
réseau distribution électricité lignes haute tension edf
 

Résultat : la hausse cumulée depuis le 1er juin s’élève à + 7.2 %.

Chez les utilisateurs de notre plateforme, cela représente une augmentation annuelle sur leur facture d’électricité de +120 €.

 

Nouvelles augmentations en 2020


On aurait pu croire qu’après autant d’augmentations en une année, les prix de l’électricité resteraient stable pendant au moins quelques mois.

Hé non, en 2020 nous avons subi deux nouvelles hausses :

Une hausse de +2,4 % du tarif de l’électricité pour le résidentiel, effective depuis le 1er février ;

Une hausse de +1,54 % pour les particuliers, en août.

En tout, cela représente une hausse moyenne d’environ 35 € sur la facture annuelle d’un particulier.

Et malheureusement, ces augmentations ne sont pas près de s’arrêter.

 

Chapitre 3 :

Pourquoi la hausse des prix de l’électricité est-elle inéluctable ?

Depuis de nombreuses années, l’idée que l’électricité issue du nucléaire est bon marché est solidement ancrée dans l’inconscient collectif.

Or c’est faux.

La raison ?

Seuls les investissements passés et présents pour la construction et l’entretien des centrales sont pris en compte.

Les investissements futurs sont très largement sous-estimés alors qu’ils sont colossaux, comme nous allons le voir.

 

« Le grand carénage » : le coût du nucléaire va exploser


« Le grand carénage », vous en avez sûrement déjà entendu parler.

Il s’agit du plan échafaudé par EDF pour résoudre deux problèmes :

L’allongement nécessaire de la durée de vie des réacteurs de première et deuxième génération ;

La nécessité de renforcer les normes de sécurités suite à l’accident de Fukushima.

 

① L’allongement de la durée de vie des réacteurs


Lorsque les premiers réacteurs nucléaires ont été conçus, on ne s’était pas ou peu embarrassé d’un détail : celui de leur durée de vie.

 
 

Or elle oscille entre 25 et 40 ans.

Mathématiquement, beaucoup de réacteurs arrivent en fin de vie.

Il devient donc urgent pour EDF d’effectuer des travaux.

Or certains composants stratégiques ne pourront jamais être changés (comme la cuve ou la piscine de refroidissement).

Le coût selon EDF ? Pas moins de 45 milliards d’euros !

 

② Le renforcement des normes de sécurités


Suite à l’accident gravissime de Fukushima il y a un peu plus de 8 ans, l’Autorité de la sûreté nucléaire (le gendarme français du nucléaire) a été contrainte de se pencher sur la question de la sécurité du parc nucléaire de l’hexagone.

Elle a donc préconisé un certain nombre de mesures pour éviter qu’un tel désastre se produise en France.

Coût de la remise aux normes post-Fukushima ?

Selon EDF, pas moins de 10 milliards d’euros.

Ce serait même deux fois plus si l’on appliquait les normes de sécurité du nouvel EPR.

 

③ Le coût réel du « grand carénage »


Je vous ai donné les estimations d’EDF.

Mais tout le monde n’est pas d’accord sur ces montants, pourtant déjà très élevés.

Pour la Cour des Comptes, il avoisinera plutôt les 100 milliards d’euros sur 20 ans.

Quant à l’association Greenpeace, elle avance le montant titanesque de 224 milliards.

 
centrale nucléaire production d'électricité prix du kWh en France
 

Au-delà d’une simple bataille de chiffres, le constat est sans appel :

Déjà lourdement impacté par des dettes qui ne cessent de s’aggraver, EDF n’est pas assez robuste pour supporter le coût titanesque du plus grand chantier de son histoire.

C’est donc le consommateur qui paiera le gros de la facture !

Un rapide calcul montre que la dette supportée par chaque foyer français serait de 5.000 € (si l’intégralité de la dette était supportée par les consommateurs).

Et cette dernière risque de s’alourdir davantage.

 

La dette d’EDF s’envole


Aux milliards du « grand carénage » s’ajoutent ceux des chantiers emblématiques d’EDF : l’EPR et le site Cigéo.

 

① Le chantier de l’EPR de Flamanville : la facture va tripler


EDF construit en France à Flamanville (mais aussi à l’étranger) des réacteurs nouvelle génération utilisant une technologie révolutionnaire : le réacteur pressurisé européen (EPR).

Mais le chantier a accumulé les malfaçons, mettant en péril l’intégrité de la cuve du réacteur, et retardant d’autant la livraison de la centrale.

Le montant de la facture est astronomique :

Le chantier a déjà 7 ans de retard et ne devrait pas être terminé avant 2023.

Son coût ? Pas moins de 19 milliards d’euros selon la Cour des Comptes.

Il devait durer de 2007 à 2012 pour un coût total de 3,5 milliards d’euros.

 

② Cigéo : l’État a-t-il encore sous-estimé le coût du chantier ?


Cigéo est le nom donné au site d’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangereux, ceux dits « à vie longue » (ils sont radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d’années).

Les déchets seront enterrés à 500 mètres de profondeur dans le sous-sol de la commune de Bure (Meuse).

Autant dire que c’est un projet ultra-sensible suscitant beaucoup d’inquiétudes.

En effet, l’enfouissement est irréversible.

Il sera par conséquent impossible d’intervenir en cas de problème (colis radioactif se déversant dans le sous-sol, défaut de ventilation entraînant un risque d’explosion, risque d’inondation, d’incendie ou même de séisme inattendu).

 
enfouissement des déchets nucléaires bure cigéro grand carénage
 

Pour l’État, EDF doit budgéter 25 milliards d’euros pour mener à bien le chantier.

Mais selon l’Agence nationale du traitement des déchets radioactifs (l’Andra), il faudra qu’EDF débourse 34 milliards d’euros au bas mot.

Une nouvelle dose d’incertitude plane sur la capacité d’EDF à amortir de tels chantiers.

En revanche, la certitude que le consommateur paiera la facture se renforce.

 

Marché de gros : les prix repartent à la hausse


Les fournisseurs alternatifs ont l’assurance grâce au dispositif d’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh, nous reviendrons dessus un peu plus bas) de pouvoir acheter leur quota d’électricité issue du nucléaire à EDF pour un prix déterminé, et ce à tout moment.

Il était fixé à 42 €/MWh jusqu’en 2018.

Avant cette date, pas de problème : le prix du MWh sur le marché de gros était inférieur à 42 €.

Les fournisseurs alternatifs achetaient donc leur électricité sur le marché plutôt qu’à EDF.

Mais début 2018, les prix de l’électricité sur les marchés se sont envolés pour atteindre 58 €/MWh.

Résultat ?

 
 

Les fournisseurs alternatifs épuisent leurs quotas auprès d’EDF et achètent le complément d’électricité au prix fort sur le marché de gros, faisant exploser leurs coûts.

Cette situation est difficilement tenable sans augmenter le prix de vente aux consommateurs.

Mais si les fournisseurs alternatifs augmentent leur prix au-delà du tarif réglementé fixé par l’État, leurs abonnés fuiront vers EDF.

Bref.

Le prix facturé aux consommateurs doit augmenter pour permettre non seulement aux fournisseurs alternatifs de survivre, mais surtout à EDF de garder la tête hors de l’eau et ne pas sombrer sous le poids de ses dettes.

Malheureusement, ce n’est pas tout.

Les prix sur le marché de gros sont appelés à augmenter davantage pour deux raisons :

  • Le prix des quotas d’émission de CO2 s’est brutalement envolé, pesant très fortement sur les coûts de production des énergéticiens européens ayant recours aux énergies fossiles pour produire de l’électricité (ils sont encore une majorité).
  • Les efforts croissants de plusieurs pays pour sortir du nucléaire se sont traduits par la fermeture de réacteurs, entraînant des tensions à la hausse sur le marché (plus de demande, moins d’offre, et un report vers des modes de productions qui émettent plus de CO2)

Vous l’aurez compris, c’est encore une source d’augmentation du montant de votre facture d’électricité.

 

Bruxelles fait pression à la hausse des prix


Il est couramment admis que les coûts de production du nucléaire français sont plus faibles qu’avec d’autres modes de production comme les centrales à charbon ou au gaz.

Selon cette méthode de calcul, le tarif réglementé de l’électricité fixé par l’État (sur lequel sont indexés les prix de quasiment tous les fournisseurs) semble plutôt bon marché au regard des prix pratiqués dans le reste de l’Europe.

Voyez plutôt :

 
évolution du prix de l'électricité en europe pour les consommateurs particuliers
 

Nous l’avons vu, cette affirmation est très discutable au vu des nombreux « coûts cachés » du nucléaire.

Mais admettons.

Voici ce que cela signifie : du fait de notre recours massif à l’atome, Bruxelles considère que la France a bénéficié d’une « rente ».

Pour l’Union européenne, le tarif réglementé français est trop bas et entrave la concurrence.

Il dissuaderait de potentiels nouveaux entrants qui vendraient à perte s’ils entraient sur le marché.

Résultat :

À terme, les autorités européennes ont sommé la France de supprimer complètement tout contrôle sur les prix de l’électricité.

Concrètement, ça veut dire quoi pour vous ?

Simplement que c’est une raison supplémentaire de s’attendre à une hausse du prix de l’électricité en France.

 

Chapitre 4 :

L’État peut-il lutter contre ces hausses ?

Il est arrivé plusieurs fois par le passé que le gouvernement gèle le prix de l’électricité.

Comment est-ce possible ?

Le gouvernement a le pouvoir de refuser les hausses de prix recommandées par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), notre gendarme du marché de l’énergie.

De cette manière, il répond aux demandes répétées des associations de défense du consommateur.

Mais les concurrents d’EDF voient d’un mauvais œil le gel du prix du tarif réglementé.

Pourquoi ?

Simplement car il les empêche d’augmenter leur prix, sous peine de voir leurs clients fuir chez EDF !

Regroupés au sein de l’Anode (l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie), ils ont saisi la justice plusieurs fois par le passé pour contester de telles pratiques.

 
 

En 2014, Ségolène Royal, à l’époque ministre de l’Écologie, s’était déjà pris les pieds dans le tapis en annulant la décision d’augmenter de 5 % le TRV.

Deux ans après, en juin 2016, le Conseil d’État avait à son tour annulé le décret de Ségolène Royal.

Résultat ?

Une augmentation rétroactive des tarifs EDF pendant 18 mois.

Vous faisiez partie des 28 millions d’abonnés aux offres EDF ?

Vous avez en moyenne dépensé 1,5 € par mois pendant 18 mois (soit 27 €) pour rattraper le gel du prix de l’électricité.

Par ailleurs, les concurrents d’EDF ne sont pas les seuls à protester contre cette prérogative de l’État.

EDF aussi préférerait ne pas voir les tarifs de vente stagner.

La raison ? A cause de ses dettes abyssales, les comptes de l’énergéticien sont dans le rouge.

Une halte dans la hausse du tarif réglementé signifie donc une réduction de sa marge.

En définitive, quand la CRE demande une hausse des prix et que le gouvernement la refuse, elle n’est que repoussée dans le temps.

Pire, lorsqu’elle s’applique effectivement, il peut y avoir un effet de rattrapage et la hausse est encore plus brutale sur votre facture.

Il est donc clair que l’État ne peut rien faire pour lutter contre les augmentations inéluctables du prix de l’électricité.

Si vous ne voulez pas subir chaque année davantage, il est urgent que vous passiez à l’action.

Et nous allons voir comment maintenant.

 

Chapitre 5 :

Que faire pour ne pas voir le montant de sa facture d’électricité s’envoler ?

Pour agir contre la hausse du prix de l’électricité, il y a les gestes simples :

Acheter des appareils électroménagers moins énergivores ;

Utiliser les programmes « éco » de vos lave-linges, lave-vaisselles ou sèche-linges ;

Changer vos ampoules classiques pour des LED ;

Éteindre vos multiprises lorsque vous ne les utilisez plus ;

Ne pas laisser vos appareils en mode veille…

Mais ce n’est pas ça qui réduira significativement le montant de votre facture d’électricité.

Une solution plus efficace consiste à produire votre propre électricité.

Alors comment faire ?

 

L’autoconsommation photovoltaïque


En installant des panneaux photovoltaïques sur votre toit, vous pouvez faire jusqu’à 50 % d’économies sur votre facture.

Comment ?

C’est assez simple.

Vos panneaux solaires produisent de l’électricité en réagissant avec les rayons du soleil et alimentent directement votre logement.

Vous consommez donc votre propre électricité verte et dépendez moins du réseau électrique.

 
aide locale installation panneau solaire village france
 

Et si jamais vous produisez plus d’électricité que ce dont vous avez besoin ?

Vous créez ce qu’on appelle un « surplus » qui peut être vendu à EDF Obligation d’Achat (EDF OA) à un montant défini par l’Étatgaranti et fixe pendant 20 ans.

Entre les économies réalisées sur votre facture et la vente de votre surplus de production, vous réduisez drastiquement votre facture d’électricité et ne subissez plus ces hausses incessantes.

 

Profitez des aides de l’État tant qu’elles existent


Il y a de nombreuses aides de l’État pour vous encourager à poser des panneaux solaires.

Pour l’autoconsommation avec vente du surplus, il en existe deux principales :

 

① La Prime à l’Autoconsommation


Cette prime est calculée en fonction du nombre de kilowatt-crêtes installés.

Nous avons récapitulé pour vous le montant de cette prime dans un tableau :

 
Puissance de l’installation photovoltaïque Montant versé pour chaque kWc installé
⩽ 3 kWc 380 €
⩽ 9 kWc 280 €
⩽ 36 kWc 160 €
⩽ 100 kWc 80 €
 

Elle est versée tous les ans pendant 5 ans à partir de la date anniversaire de la mise en service de vos panneaux solaires.

Par exemple :

Votre installation solaire fait 3 kWc ? Vous toucherez une prime pour un montant total de 1 140 €.

Elle sera versée en 5 annuités de 228 €.

Tout simplement.

 

② Le tarif de rachat subventionné


Souvenez-vous, vous pouvez revendre l’électricité que vous ne consommez pas à EDF OA à un prix garanti et fixe pendant 20 ans.

Ce prix est déterminé par l’État et constitue donc une subvention pour bonifier votre production électrique.

Il est aujourd’hui de 0,10 €/kWh.

Il s’agit d’un réel coup de pouce pour tous les producteurs d’électricité photovoltaïque en autoconsommation.

Mais ces aides ne sont pas gravées dans le marbre !

Elles font partie des efforts consentis par les gouvernements successifs pour s’engager dans la transition énergétique.

La loi de transition énergétique fixe comme objectif de porter la part des énergies renouvelables à 32 % dans le mix énergétique français d’ici à 2030.

C’est bien pour inciter les Français à produire et consommer leur propre électricité issue du photovoltaïque que l’État a mis en place ces aides.

 
Panneaux solaires au sol et éoliennes
 

Mais elles n’ont qu’un temps.

À mesure que les Français vont s’équiper de panneaux solaires et que le prix des technologies va baisser, le gouvernement considérera tôt ou tard que les incitations à investir dans le solaire sont suffisantes et supprimera les aides.

D’ailleurs, la loi prévoit un plafond maximum trimestriel d’installations photovoltaïques exprimé en kWc.

Si celui-ci est dépassé, les primes baissent d’un coefficient prédéfini.

Donc, plus vous êtes nombreux à faire installer des panneaux solaires, plus les aides ont des chances de baisser.

Pas de doute : il faut donc en profiter maintenant !

 

Produisez votre électricité à un prix imbattable


Prenons un cas concret :

Vous habitez une maison de plain-pied dans le Puy-de-Dôme avec une surface de toit disponible de 40m².

 
 

Vous avez opté pour un forfait heures pleines (HP) / heures creuses (HC) avec les prix suivants :

HP : 0.1579 €/kWh

HC : 0.1228 €/kWh

Votre facture annuelle s’élève à 1 900 €.

Dans ce cas, une installation de 6 kWc est recommandée. Elle vous permettra de produire 136 000 kWh sur 25 ans.

Elle coûtera dans notre réseau In Sun We Trust autour de 13 000 €, auxquels il faut déduire la prime à l’autoconsommation de 1 680 € (6 x 280).

Si nous imaginons que l’électricité que vous produisez est entièrement consommée, elle vous « coûtera » (13 000 – 1 680) / 136 000 = 0,083 €/kWh.

C’est le meilleur prix auquel vous pouvez consommer votre électricité, largement inférieur aux 15 centimes du kWh facturés par la plupart des fournisseurs.

 
 
FAQ

Comment est calculé le prix de l’électricité ?


Grâce à la méthode de l’empilement : chaque poste de coût est agrégé pour former le prix final facturé au consommateur. Il comprend les coûts pour la fourniture, les coûts pour l’acheminement les taxes et contributions.

 

De combien le prix de l’électricité a-t-il augmenté ?


En 2019, le prix du TRV (tarif de vente réglementé) a grimpé de 7,2 %. En 10 ans, le prix de l’électricité a augmenté de presque 50 %.

 

Pourquoi va-t-il continuer de grimper ?


Du fait de l’endettement inquiétant d’EDF, des pressions d’ouverture à la concurrence de Bruxelles et de l’augmentation des prix sur les marchés de gros, il est très probable que le prix de l’électricité explose dans les prochaines années.

 

Comment se protéger ?


Les panneaux photovoltaïques permettent de gagner en indépendance énergétique. Un foyer peut réaliser jusqu’à 50 % d’économies sur sa facture d’électricité, sans même avoir à installer une batterie.

 
Maintenant, c’est à vous !
question ou commentaire

Voilà, vous savez désormais pourquoi votre facture d’électricité va très fortement augmenter.

J’espère que vous avez trouvé cet article intéressant.

J’aimerais maintenant vous laisser la parole :

Étiez-vous au courant du montant faramineux du grand carénage initié par EDF ?

Comptez-vous installer des panneaux solaires chez vous ?

Faites-le moi savoir en réagissant juste en-dessous !

 

https://www.insunwetrust.solar/blog/le-solaire-et-vous/augmentation-prix-electricite/

 

Notes et références
EDFM   Electricité : L'« explosion des factures » dénoncée
EDFM   Électricité: vers une hausse de 2,4% des tarifs réglementés
EDFM   EDF : Sur 100 euros, seuls 37 euros....
EDFM   Le prix de l'électricité comparé à d'autres énergies

 

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Electricité : L'« explosion des factures » dénoncée

Publié à 11:11 par dessinsagogo55 Tags : article google center pouvoir prix sur base merci place coup mode 2010 centerblog
Electricité : L'« explosion des factures » dénoncée

Electricité : L'« explosion des factures » dénoncée par l’UFC-Que choisir

 

POUVOIR D'ACHAT 

Selon l’association de défense des consommateurs, le tarif réglementé de vente de l’électricité a connu une hausse de près de 50 % en dix ans

Des compteurs électriques (illustration).
Des compteurs électriques (illustration). — FRED SCHEIBER / 20 MINUTES

Le prix de l’électricité est dans le viseur de l’UFC-Que Choisir. L’association dénonce ce jeudi une « explosion des factures » d’électricité. Elle demande en outre un moratoire sur le projet de restructuration d' EDF, dont l’UFC craint qu’il n’entraîne de nouvelles hausses tarifaires.

 

Selon les calculs de l’association de défense des consommateurs, le tarif réglementé de vente (TRV) de l’électricité a connu une hausse de près de 50 % en dix ans. « Un ménage moyen chauffé à l’électricité au TRV aura vu passer sa facture d’électricité de 1.019 euros à 1.522 euros entre 2010 et 2020 », estime l'UFC-Que Choisir.

 

Les limites de la régulation

 

Or ce ne sont pas seulement la fiscalité ou la hausse des coûts de transport et de distribution qui sont à blâmer. « C’est l’organisation même du marché de l’électricité qui est responsable de cette augmentation ». L’association cite notamment le mécanisme par lequel EDF est contraint de vendre une partie de son électricité nucléaire à ses concurrents, baptisé Arenh (Accès régulé à l’énergie nucléaire historique).

 

Ce mécanisme, très critiqué par EDF qui est contraint de vendre son électricité à bas prix, est plafonné. Il représente un petit tiers de la production de l’entreprise. « Le rationnement de la quantité d'électricité ainsi disponible a poussé les prix tant du TRV que des offres de marché à croître artificiellement, et frappé très concrètement les consommateurs », estime l’UFC-Que Choisir. L’effet est en effet direct pour tous : Les fournisseurs alternatifs augmentent leurs tarifs car ils ne peuvent pas acheter assez d’électricité nucléaire bon marché et EDF a un tarif réglementé dont le mode de calcul est conçu pour n’être pas trop compétitif face aux alternatifs.

 

L’UFC veut un débat public
 

L’UFC-Que Choisir s’inquiète également des négociations actuelles sur l’avenir d’EDF, dont la meilleure rémunération du nucléaire est justement l’un des enjeux. Elle craint de « fortes hausses tarifaires » sur l’accès au nucléaire, qui pourrait devoir supporter l’inflation des coûts de l’EPR de Flamanville dans la Manche. L’association réclame au final « la mise en place d’un débat public sur le devenir de cette régulation, sur la base d’une transparence sur les coûts réellement supportés par EDF ». En attendant, elle demande un « déplafonnement immédiat des volumes d’Arenh accessibles par les fournisseurs alternatifs, pour mettre un coup d’arrêt à la spirale inflationniste actuelle ».

 

 

Notes et références
EDFD   Augmentation Électricité | Hausse des tarifs EDF (2021)
EDFM   Électricité: vers une hausse de 2,4% des tarifs réglementés
EDFM   EDF : Sur 100 euros, seuls 37 euros....
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Vaisselle jetable : le "sans plastique" dangereux

Vaisselle jetable : le "sans plastique" dangereux
Eco friendly disposable tableware on a grey background
 
Vaisselle jetable : le "sans plastique" dangereux pour la santé et pas si écolo, selon l’UFC-Que Choisir
 
Johanna Amselem
mer. 19 mai 2021, 4:44 PM·1 min de lecture
 
 
 
 
L’UFC-Que Choisir a testé 57 produits présentés comme des alternatives à la vaisselle jetable en plastique. Les résultats sont surprenants.

 

Depuis le 1er janvier 2021, les pailles, couverts jetables, touillettes, couvercles des gobelets à emporter et autres objets en plastique oxodégradable sont interdits. D’ici à 2040, la loi anti-gaspillage devrait mettre fin à tous les emballages en plastique à usage unique. Mais le "sans plastique" n’est pas forcément synonyme de sans danger comme le dévoile l’UFC-Que Choisir.

Mercredi 19 mai, l’association de consommateurs a publié sur son site internet les résultats d’un test de 57 produits représentant des alternatives végétales aux produits jetables en plastique. L’UFC dénonce une présence trop importante de composés dangereux pour la santé ou pour l’environnement dans ces produits de substitution à base de pulpe végétale ou de feuilles de palmier.

Et l’UFC rapporte des résultats préoccupants puisque "66 % des échantillons testés contiennent des composés perfluorés (utilisés pour que la vaisselle résiste à l’eau et aux graisses sans se déliter, mais dont certains sont cancérogènes, immunotoxiques, toxiques pour le développement et/ou perturbateurs endocriniens) au-delà des recommandations(2), parfois largement (certaines assiettes de la marque Betik(3) ont une teneur en composés perfluorés 140 fois supérieure à la norme définie au Danemark)".

 

Clarifier la règlementation

 

De plus, l’association alerte sur un possible effet cocktail de produits qui "présentent un cumul de substances (notamment composés perfluorés, chloropropanols, amines aromatiques), particulièrement pour les pailles en papier carton". L’UFC regrette que la réglementation européenne ne soit pas suffisamment précise au sujet de la composition des matériaux. "La réglementation ne définit pas de liste fermée de substances et additifs autorisés mais se contente de poser un principe général d'innocuité des matériaux utilisés par les fabricants de vaisselle et autres objets en contact avec les produits alimentaires", critique l’UFC. Elle réclame, notamment, aux autorités européennes de définir une liste précise des matériaux et additifs pouvant être utilisés sans danger comme substituts aux plastiques pour la vaisselle jetable.

 

 

 

Liens externes                                                  
 

 

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Philippe Pétain

Publié à 15:16 par dessinsagogo55 Tags : center mort image centerblog sur bonne merci vie france saint sport homme enfants belle dieu femmes
Philippe Pétain

 

Philippe Pétain, né le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais) et mort en captivité le 23 juillet 1951 sur l'île d'Yeu (Vendée), est un militaire, diplomate et homme d'État français. Élevé à la dignité de maréchal de France en 1918, il est frappé d'indignité nationale et déchu de sa distinction militaire en 1945.

 

Militaire de carrière s'étant démarqué à l'École de guerre de la doctrine dominante de l'offensive à outrance, il est sur le point de terminer son parcours comme colonel lorsque la Grande Guerre éclate, en 1914. Chef militaire à l'action importante, il est généralement présenté comme le vainqueur de la bataille de Verdun et, avec Georges Clemenceau, comme l'artisan du redressement du moral des troupes après les mutineries de 1917. Remplaçant Nivelle en mai 1917, il reste commandant en chef des forces françaises jusqu'à la fin de la guerre, bien que placé sous les ordres de son rival Ferdinand Foch nommé généralissisme des troupes alliées après la rupture du front le 28 mars 1918.

 

Auréolé d'un immense prestige au lendemain de la guerre, il est le chef de l'armée d'après guerre. En 1925, il commande personnellement les forces françaises combattant aux côtés de l'Espagne dans la guerre du Rif, remplaçant le maréchal Lyautey. Devenu académicien en 1929, il occupe les fonctions de ministre de la Guerre de février à novembre 1934, puis est nommé ambassadeur en Espagne en 1939, alors que le pays est dirigé par le général Franco.

 

Rappelé au gouvernement le 17 mai 1940, après le début de l'invasion allemande, il s'oppose à la poursuite d'une guerre qu'il considère comme perdue et dont il impute bientôt la responsabilité au régime républicain. Il devient président du Conseil en remplacement de Paul Reynaud le 16 juin ; le lendemain, il appelle à cesser le combat. Selon la volonté d'Adolf Hitler, il fait signer l’armistice du 22 juin 1940 avec le Troisième Reich, à Rethondes. Investi des pleins pouvoirs constituants par l'Assemblée nationale, le 10 juillet 1940, il s'octroie le lendemain le titre de « chef de l'État français », qu'il conserve durant les quatre années de l'occupation de la France par l’Allemagne nazie.

 

Installé en zone libre à Vichy à la tête d'un régime autoritaire, il abolit les institutions républicaines et les libertés fondamentales, dissout les syndicats et les partis politiques, et instaure une législation antimaçonnique et antisémite en août-octobre 1940. Il engage le pays dans la Révolution nationale et dans la collaboration avec l'Allemagne nazie. Le « régime de Vichy », qu'il dirige jusqu'en juillet 1944, est déclaré « illégitime, nul et non avenu » par le général de Gaulle à la Libération.

 

Emmené contre son gré par les Allemands à Sigmaringen puis en Suisse, où il se rend aux autorités françaises, Philippe Pétain est jugé pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison par la Haute Cour de justice en juillet 1945. Il est frappé d'indignité nationale, condamné à la confiscation de ses biens et à la peine de mort. Alors que la cour recommande la non-application de cette dernière en raison de son grand âge, sa peine est commuée en emprisonnement à perpétuité par le général de Gaulle. Il meurt sur l’île d'Yeu, où il est inhumé.

 

 

Biographie

Jeunesse et formation

 

Henri Philippe Bénoni Omer Pétain naît le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour, dans une famille de cultivateurs installée dans la commune depuis le xviiie siècle. Il est le fils d'Omer-Venant Pétain (1816-1888) et de Clotilde Legrand (1824-1857). Il a quatre sœurs, Marie-Françoise Clotilde (1852-1950), Adélaïde (1853-1919), Sara (1854-1940) et Joséphine (1857-1862). Sa mère meurt et son père se remarie avec Marie-Reine Vincent. Trois autres enfants, demi frères et sœurs, voient le jour : Élisabeth (1860-1952), Antoine (1861-1948) et Laure (1862-1945).

 

Bien que son acte de naissance porte les prénoms Henri, Philippe, Bénoni, Omer, c'est Philippe qu'il choisit et, tout au long de sa vie, il prend soin de rectifier.

 

Sa belle-mère néglige les enfants du premier lit de son mari et Philippe Pétain s'enferme dans le silence, ne parlant pas avant l'âge de trois ans. Il est élevé par ses grands-parents ; sa grand-mère lui apprend à lire. En 1867, à l'âge de 11 ans, il entre au collège Saint-Bertin situé à Saint-Omer, à trente kilomètres de Cauchy, et y montre des qualités en géométrie, grec, et anglais. La famille est marquée par le catholicisme. Philippe sert la messe quotidienne comme enfant de chœur. Un membre de la famille a été béatifié en 1860 par Pie IX, puis canonisé en 1881 par Léon XIII (le « pauvre de Dieu » saint Benoît Labre, né à Amettes en 1748 et mort à Rome en 1783), un de ses oncles et deux de ses grands-oncles sont abbés (dont l'abbé Lefebvre, qui meurt presque centenaire et qui jeune a servi dans la Grande Armée de Napoléon).

 

Cet environnement influence Philippe Pétain ; marqué à 14 ans par la défaite de 1870, il décide d’être soldat. Son oncle, l'abbé Legrand, le présente au châtelain du village de Bomy, Édouard Moullart de Vilmarest, qui souhaitait financer les études d'un jeune villageois se destinant à une carrière militaire. Philippe Pétain prépare, au collège des Dominicains d'Arcueil (1875), l'école de Saint-Cyr, qu'il intègre en 1876.

 

 
Philippe Pétain jeune officier.
 

À l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, il est de la promotion Plewna, avec le vicomte Charles de Foucauld, futur bienheureux, et Antoine Manca de Vallombrosa, futur aventurier. Entré parmi les derniers (403e sur 412), il sort en milieu de classement (229e sur 336).

 

Cinq ans sous-lieutenant, sept ans lieutenant, dix ans capitaine (promu en 1890), il gravit lentement les échelons militaires. Il est admis en 1888 à l'École supérieure de guerre et en sort breveté d'état-major deux ans plus tard au 56e rang.

 

Plusieurs jeunes femmes de bonne famille (Antoinette Berthelin, Angéline Guillaume, Lucie Delarue, Marie-Louise Regard) refusent ses demandes en mariage, car il est encore un militaire de rang moyen.

 

Il a de nombreuses maîtresses et fréquente souvent les maisons closes

 

Opinions personnelles avant la guerre

 

Élevé dans le catholicisme, mais ayant une vie personnelle « de garnison », confronté à une certaine morgue de ses supérieurs et des « bonnes familles », Pétain reste discret sur ses opinions, dans l'esprit de la « grande muette ». Sa carrière est lente dans l'armée assez aristocratique des années 1890. Lors de l’affaire Dreyfus, le capitaine Pétain n'est pas antidreyfusard ; ultérieurement, il affirme à son chef de cabinet civil Henry du Moulin de Labarthète : « J'ai toujours cru, pour ma part, à l'innocence de Dreyfus ». Il juge cependant que Dreyfus s’était mal défendu et que sa condamnation était logique : l'idée que Félix Gustave Saussier et Jean Casimir-Perier aient condamné Dreyfus en le sachant innocent l'aurait tourmenté, voire scandalisé d'après les deux ministres pétainistes, Henri Moysset et Lucien Romier. En tout cas, il ne participe pas à la souscription en vue du « monument Henry », ouverte par le journal antisémite La Libre Parole, d'Édouard Drumont, pour la veuve du colonel Henry, responsable par ses faux de la condamnation du capitaine Dreyfus.

 

Philippe Pétain est promu dans la période de « républicanisation de l'armée » qui suit l'affaire Dreyfus : aide de camp de Joseph Brugère, général républicain nommé gouverneur militaire de Paris par le gouvernement de défense républicaine de Pierre Waldeck-Rousseau pour réduire l'influence antidreyfusarde dans l'armée, Pétain est également un proche du général Percin, officier républicain impliqué dans l'affaire des fiches

 

Toutefois, le militaire Pétain s'occupe fort peu de la vie politique de l'époque, et reste très discret sur ses opinions personnelles. Au contraire de beaucoup de militaires, il ne s’engage à aucun moment, pas plus lors de l'affaire des fiches en 1904 que lors des débats sur la séparation des Églises et de l'État en 1905.

 

Cette image d'un militaire républicain d'aucun parti perdurera dans l'entre-deux-guerres. Il ne semble pas avoir eu d'expression antisémite avant 1938 (en 1919, il signe une pétition demandant de « venir au secours des masses juives opprimées en Europe orientale » et en 1938, une autre contre les persécutions en Allemagne).

 

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Liens externes                                                  
 

ttps://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_P%C3%A9tain

 
 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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