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Monde : France

Recensement : Départements voient leur population baisser

Publié à 14:21 par dessinsagogo55 Tags : société article photo google centerblog marne sur mer france monde merci
Recensement : Départements voient leur population baisser
 
Recensement : de plus en plus de départements voient leur population baisser

 

Le pays comptait 66,73 millions d'habitants au 1er janvier 2018, selon l'Insee. Mais, entre 2013 et 2018, le solde naturel s'est dégradé dans la plupart des régions. Les aires des grandes métropoles, elles, attirent toujours plus.

 
 
Par Muryel Jacque
Publié le 29 déc. 2020 à 12:00 Mis à jour le 29 déc. 2020 à 12:44

Le pays compte près de 209.000 habitants de plus en un an. D'après les derniers chiffres détaillés du recensement publiés par l'Insee ce mardi, 66.732.538 personnes très exactement vivaient en France, hors Mayotte, au 1er janvier 2018, dont moins de 1,9 million dans les départements d'outre-mer. Indéniablement, « la dynamique démographique faiblit », relève l'institut. La croissance moyenne de la population n'a été que de 0,4 % par an entre 2013 et 2018, contre 0,5 % sur les cinq années précédentes (et 0,7 % sur la période 1999-2007). La population croît toujours, mais de moins en moins vite.

 

La Guyane et Paca : deux exceptions

 

Alors que le solde migratoire « apparent » est désormais proche de zéro (contre +0,3 % au début du siècle), le solde naturel - moteur historique de l'accroissement de la population en France - tourne au ralenti. Sur 2013-2018, il « se dégrade dans presque toutes les régions », souligne l'Insee, précisant que « l'excédent naturel atteint son niveau le plus bas depuis 1945 ».

Une baisse due à la fois au plus grand nombre de décès, avec l'arrivée à des âges élevés des générations nombreuses du baby-boom, et au recul des naissances , explique Vincent Vallès, du service du Recensement national. Sur 2013-2018, le solde est même devenu négatif en Nouvelle Aquitaine et en Corse, et nul en Bretagne et en Bourgogne-Franche-Comté.

 

Au final, le taux de croissance de la population n'a augmenté que dans deux régions : la Guyane et Provence-Alpes Côte d'Azur. Mais parce que ces régions ont accueilli plus de monde qu'il n'en est parti, et non parce que le solde naturel y a fait un bond.

A y regarder de plus près, l'Insee note que de plus en plus de départements ont une population en baisse. Le recul est d'au moins 0,2 % par an dans vingt départements, contre onze seulement entre 2008 et 2013. Sur la dernière période, « seuls neuf départements connaissent une croissance très dynamique, contre dix-sept sur la période précédente », détaille Valérie Roux, la chef du département Démographie.

 

Paris, « cas extrême »

 

C'est à Paris, en Dordogne et dans le Territoire de Belfort que le déclin est le plus vif. La capitale perd annuellement 0,5 % de ses habitants entre 2013 et 2018 alors qu'elle en gagnait 0,2 % par an durant les cinq années précédentes. Car si la ville enregistre bien plus de naissances que de décès, elle accuse un « important » déséquilibre migratoire, un déséquilibre « qui s'aggrave » entre les deux dernières périodes. L'Insee considère Paris comme un « cas extrême ».

 

La population baisse aussi « fortement » dans le Cher, l'Orne, les Vosges, la Haute-Marne et la Nièvre, « qui cumulent déficits migratoire et naturel ». A l'opposé, parmi les départements gagnants figurent la Haute-Savoie, l'Hérault, la Haute-Garonne, la Gironde et la Loire-Atlantique, qui tous profitent de l'attrait d'une grande métropole.

 

Métropolisation

 

A l'exception de Paris, les aires de plus de 700.000 habitants connaissent en effet en moyenne « le plus fort dynamisme démographique », souligne l'Insee, de l'ordre de +0,9 % par an. « Cette forte croissance de population s'observe le long du littoral atlantique et jusqu'au sud de la France », décrit Valérie Roux.

 

Cette dynamique des grandes aires urbaines s'est d'ailleurs maintenue sur les dix dernières années. En tête, la partie française de Genève-Annemasse remporte la palme, suivie de Nantes, Montpellier, Bordeaux, Toulouse et Rennes . A l'inverse, l'Insee relate que plus la taille des aires urbaines diminue, moins la population y a augmenté.

 

Réparties majoritairement le long d'une ligne qui va des Ardennes à la Creuse, ainsi qu'en Normandie et dans les Hauts-de-France, la moitié des aires de moins de 50.000 habitants perdent au moins 0,2 % de leur population. Une confirmation de la « métropolisation » de la France où la dynamique de population se fait aujourd'hui autour des grandes agglomérations.

Muryel Jacque

 



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Jacques-Louis David

Publié à 13:14 par dessinsagogo55 Tags : femme france center enfants centerblog prix sur merci saint chez mort histoire pouvoir
Jacques-Louis David

Jacques-Louis David est un peintre et conventionnel français né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles. Il est considéré comme le chef de file du mouvement néo-classique, dont il représente le style pictural. Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture rococo du XVIIIe siècle représentée à l'époque par François Boucher et Carl Van Loo, et revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin et des idéaux esthétiques grecs et romains, en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur ».

 

Formé à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il devient en 1784 un peintre renommé avec le Serment des Horaces. Membre de l'Académie royale, il combat cette institution sous la Révolution et entame en parallèle à sa carrière artistique une activité politique en devenant député à la Convention et organisateur des fêtes révolutionnaires. Son engagement l'amène à voter la mort du roi Louis XVI, et son soutien pour Maximilien de Robespierre lui vaudra, à la chute de celui-ci, d'être emprisonné lors de la réaction thermidorienne. Ses activités politiques prennent fin sous le Directoire, il devient membre de l'Institut et se prend d'admiration pour Napoléon Bonaparte. Il se met à son service quand celui-ci accède au pouvoir impérial, et il réalise pour lui sa plus grande composition Le Sacre de Napoléon.

 

Sous la Restauration, son passé de révolutionnaire régicide et d'artiste impérial lui vaut d'être exilé. Il se réfugie à Bruxelles et continue jusqu'à sa mort en 1825 son activité artistique.

 

Son œuvre est exposée dans la plupart des musées d'Europe et aux États-Unis, et pour une grande partie au musée du Louvre. Elle est constituée principalement de tableaux d'histoire et de portraits. Il fut un maître pour deux générations d’artistes, venues de toute l’Europe pour se former dans son atelier qui, à son apogée, comptait une quarantaine d’élèves, dont Girodet, Gérard, Gros et Ingres furent les plus réputés.

 

Il fut l’un des artistes les plus admirés, enviés et honnis de son temps, autant pour ses engagements politiques que pour ses choix esthétiques.

 

 

 

Jacques-Louis David naît à Paris le 30 août 1748 au 2 quai de la Mégisserie, dans une famille de la petite bourgeoisie. Son père, Louis-Maurice David, est marchand-mercier de fers en gros à Paris. Si on a longtemps cru qu'il acquiert une charge de « commis aux aydes » (équivalent de receveur fiscal) à Beaumont-en-Auge dans la Généralité de Rouen (actuellement dans le département du Calvados) pour s'élever socialement, les recherches récentes montrent qu'il n'en est rien : Louis-Maurice subit en fait une faillite et dès lors exerce un petit emploi salarié, en s'éloignant de Paris, comme nombre de marchands-merciers faillis. Sa mère, Marie-Geneviève, née Buron, appartient à une famille de maîtres-maçons ; son frère François Buron est architecte des Eaux et Forêts, son beau-frère Jacques-François Desmaisons est architecte et son second beau-frère Marc Desistaux est maître-charpentier. Elle est aussi, du côté maternel, cousine issue de germain du peintre François Boucher.

 

Jacques-Louis David est baptisé le 30 août 1748, jour de sa naissance, en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois en présence de Jacques Prévost, marchand potier d'étain, et de Jeanne-Marguerite Lemesle, épouse de Jacques Buron, maître-maçon, ses parrain et marraine, comme indiqué dans son acte de baptême.

 

Le jeune David est mis en pension au couvent de Picpus jusqu’au 2 décembre 1757, date à laquelle son père meurt, à l’âge de trente ans. Parmi les premiers biographes de David, Coupin, suivi par Delécluze et Jules David, attribuait la cause du décès à un duel à l’épée. Mais A. Jal constatait que l'acte de décès ne donnait aucune indication sur les circonstances de la mort de Louis-Maurice David. David a alors neuf ans et sa mère fait appel à son frère François Buron pour l’aider à s’occuper de l’éducation de son fils. Après lui avoir fait suivre des cours chez un répétiteur, elle le fait entrer au collège des Quatre-Nations dans la classe de rhétorique. Dès lors, elle se retire à Évreux et laisse l’entière éducation de David à la charge de son frère. Ayant remarqué ses dispositions pour le dessin, sa famille envisage d’abord de lui faire embrasser la carrière d’architecte, comme ses deux oncles.

 

Formation

 

 

En 1764, après avoir appris le dessin à l’Académie de Saint-Luc, David est mis en relation par sa famille avec François Boucher, premier peintre du roi, afin d’être formé au métier de peintre. Boucher étant malade et trop âgé pour enseigner (il meurt en 1770), celui-ci estime qu'il pourrait tirer un meilleur bénéfice de l’apprentissage des nouvelles tendances picturales que peut lui apporter Joseph-Marie Vien, artiste dont le style antiquisant n’est pas encore exempt d’inspirations galantes.

 

En 1766, entré à l’atelier de Vien, mais encore influencé par l’esthétique de Boucher, David commence à étudier l’art à l’Académie royale, dont l’enseignement devait permettre aux élèves de concourir pour le Prix de Rome. Jean Bardin compte parmi les autres professeurs de l’académie qui lui enseignent les principes de la composition, de l’anatomie et de la perspective, et il a comme condisciples Jean-Baptiste Regnault, François-André Vincent et François-Guillaume Ménageot.

 

 

Michel-Jean Sedaine, ami proche de la famille, secrétaire de l’Académie d’architecture et auteur de théâtre, devient son protecteur et s’occupe de parfaire son éducation intellectuelle en le faisant rencontrer quelques-unes des personnalités culturelles de l’époque. C’est peut-être lors de ces années d’apprentissage qu’il développe une tumeur dans la joue gauche, consécutive à un combat à l’épée avec l’un de ses condisciples d’atelier.

 

En 1769, la troisième médaille qu’il reçoit au « Prix de quartier » lui ouvre la voie vers le concours du grand Prix de Rome.

 

 

En 1771, il obtient le second prix avec son œuvre le Combat de Mars contre Minerve, dans un style hérité du Rococo et d’une composition jugée faible par le jury de l’académie ; le lauréat fut Joseph-Benoît Suvée.

 

En 1772, il manque à nouveau le premier prix avec Diane et Apollon perçant de leurs flèches les enfants de Niobé, le grand prix étant décerné ex-æquo à Pierre-Charles Jombert et Gabriel Lemonnier, à la suite d’un vote arrangé du jury. Après cet échec, qu’il vécut comme une injustice, il résout de se laisser mourir de faim, mais après deux jours, l’un des jurés, Gabriel-François Doyen, le convainc d’abandonner sa tentative de suicide. En 1773, c’est encore un échec avec La Mort de Sénèque, sujet inspiré de Tacite ; le lauréat fut Pierre Peyron, dont le style antique était récompensé pour sa nouveauté, la composition de David étant jugée trop théâtrale. Ne pouvant recevoir deux fois le second prix, en guise de consolation, l’Académie lui décerne le prix de l'Étude des têtes et de l'expression pour son pastel intitulé La Douleur.

 

Ces échecs successifs ont une incidence sur l’opinion de David contre l’institution académique. En 1793, il s’en sert d'argument lorsqu'il fait adopter le décret pour la suppression des académies.

 

À la fin de l’année 1773, Marie-Madeleine Guimard, première danseuse de l’Opéra, charge David de reprendre la décoration de son hôtel particulier transformé en théâtre privé, que Fragonard avait laissé inachevé à la suite de mésententes

 



Liens externes                                                  
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  Jacques-Louis David : La Mort de Marat

 

   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Jacques-Louis David : La Mort de Marat

Publié à 12:56 par dessinsagogo55 Tags : musique center belgique centerblog sur merci saint chez papier enfants fond mort texte
Jacques-Louis David : La Mort de Marat

 

La Mort de Marat (ou Marat assassiné) est un tableau de Jacques-Louis David peint en 1793. Il est conservé aux Musées royaux des beaux-arts de Bruxelles (Belgique).

 

L'artiste représente Jean-Paul Marat, assassiné chez lui le 13 juillet 1793 par Charlotte Corday. La dédicace à Marat, David qu’on retrouve sur la boîte de bois, indique qu'il s’agit d’un hommage à Marat que le peintre connaissait personnellement, et qu'il avait vu, dira-t-il, la veille de sa mort, tel qu'il l’a représenté.

 

À la suite de l’annonce à la Convention de la mort de Marat le 13 juillet 1793, le député Guiraut réclame à David de faire pour Marat ce qu’il avait fait pour Lepeletier de Saint-Fargeau, à savoir, représenter la mort du conventionnel par ses pinceaux. Le 14 novembre 1793, David offre à la Convention le portrait de Marat, dès lors exposé avec son autre et précédent tableau (aujourd’hui disparu) : La Mort de Lepeletier de Saint-Fargeau. En février 1795, le principe de restitution des deux œuvres au peintre est acquis : il les récupère quelques mois plus tard, pour les conserver dans son atelier. Durant son exil à Bruxelles, les deux tableaux sont confiés à Antoine Jean Gros qui les cache à Paris. Au début de 1826, à la suite du décès de David le 29 décembre 1825, le portrait de Marat entre en la possession des héritiers du peintre qui organisent plusieurs expositions dans l’intention de le vendre, mais sans succès. Jules David-Chassagnolle, dernier propriétaire du tableau depuis 1860, le lègue au musée des beaux-arts de Bruxelles en 1886. Il y est accroché depuis 1893. Plusieurs copies du tableau (restées aujourd'hui visibles) ont été réalisées, à fin de propagande, dans l’atelier de David, de 1793 à 1794, notamment par Serangeli et Gérard

 

Description

Le tableau est une huile sur toile de 165 sur 128 centimètres. Se détachant d’un fond brun-vert, le corps du conventionnel Jean-Paul Marat est représenté agonisant. La tête enveloppée d’un turban blanc est penchée sur le côté. Sa main droite pendante, tient une plume, le bras gauche repose sur le rebord d’une planche recouverte d’un tissu vert, la main tient une feuille manuscrite portant le texte « Du 13 juillet 1793. Marie anne Charlotte Corday au citoyen Marat. Il suffit que je sois bien malheureuse pour avoir droit à votre bienveillance. ». Le corps est appuyé contre la baignoire que recouvre un drap blanc souillé du sang de la victime, à ses pieds se trouve un couteau à manche blanc taché de sang. À droite est placé un billot de bois sur lequel sont posés un encrier, une deuxième plume, un assignat et une autre feuille de papier manuscrite avec le texte « Vous donnerez cet assignat à cette mère de 5 enfants et dont le mari est mort pour la défense de la patrie. ». Au bas du billot, l’œuvre est signée : « À Marat, David. — L'an deux. ».

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Mort_de_Marat

 
     
     
     
     
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Code du travail (France)

Code du travail (France)

 

Le code du travail français est un recueil organisé de la plupart des textes législatifs et réglementaires applicables en matière de droit du travail, et qui concerne essentiellement les salariés sous contrat de travail de droit privé, les salariés du secteur public étant généralement soumis à des statuts particuliers.

Outre le code du travail, il existe d'autres textes normatifs touchant au droit du travail :

Des textes internationaux, notamment des pactes internationaux (le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de 1966) et des conventions de l'OIT,

Des textes européens: notamment des Règlements de l'union européenne, des directives ou des traités, mais aussi la convention européenne des droits de l'homme,

Des décrets ou arrêtés non codifiés,

Des accords et conventions collectives, qui jouent un rôle normatif de plus en plus important avec l'évolution du dialogue social

 

 

Histoire

De 1896 à 1910

Dès le 14 mars 1896, le député socialiste Arthur Groussier dépose une proposition de loi sur la codification des lois ouvrières. Différentes propositions de lois et de résolutions sur ce domaine se succèdent mais n'entrent en résonance qu'en 1906 avec le ministère de Viviani qui envisage la codification en quatre livres des lois ouvrières.

Alors que la grève générale est proclamée par la CGT pour le 1er mai 1906, année agitée marquée par plus de 1 300 grèves d'une durée moyenne de 19 jours, le président du Conseil Georges Clemenceau crée pour la première fois le 25 octobre 1906 un ministère du Travail et de la Prévoyance sociale (avant la Direction du Travail était au ministère du Commerce) confié à René Viviani. Ce ministère appuie le travail parlementaire, aiguillé par les socialistes (Jules Guesde, Jaurès) et les catholiques sociaux, pour voter notamment la loi du libre salaire de la femme le 13 juillet 1907 qui autorise les femmes à disposer elles-mêmes de leur salaire et la loi du 5 avril 1910 qui instaure les retraites paysannes et ouvrières

 

Le code de 1910-1927

Le premier livre du code du travail, intitulé Code du travail et de la prévoyance sociale, est adopté par la loi du  28 décembre 1910 qui porte sur les conventions relatives au travail (contrat d’apprentissage, contrat de travail, salaire et placement). Sa préparation prend toutefois du retard : compilant des lois qui existaient déjà (loi relative à la création des syndicats professionnels, loi de 1892 limitant à 11 heures par jour le temps de travail des femmes et des enfants, loi sur l'indemnisation des accidents du travail), il n'est achevé que le 25 février 1927 avec l’adoption du livre III sur les groupements professionnels et entre-temps on a renoncé à inclure la partie relative à la « prévoyance sociale »

.

Les conventions collectives, reconnues par une première loi du 25 mars 1919 qui affirment leur suprématie sur le contrat de travail individuel, viennent compléter les dispositions du Code du travail pour chaque branche de métier et pour chaque profession.

Le code de 1973

Un nouveau code est promulgué par la loi no 73-4 du 2 janvier 1973. Il comporte une partie législative et deu

x parties réglementaires, respectivement pour les décrets en Conseil d'État et pour les décrets simples.

Plan

Le code de 1973 est divisé en huit puis neuf livres :

livre Ier : conventions relatives au travail ;

livre II : réglementation du travail ;

livre III : placement et emploi ;

livre IV : les groupements professionnels, la représentation des salariés, l'intéressement, la participation et les plans d'épargne salariale ;

livre V : conflits du travail ;

livre VI : contrôle de l'application de la législation et de la réglementation du travail ;

livre VII : dispositions particulières à certaines professions ;

livre VIII : dispositions spéciales à l'outre-mer ;

livre IX : de la formation professionnelle continue dans le cadre de la formation professionnelle tout au long de la vie.

Lois Auroux

Les lois Auroux, promulguées au cours de l'année 1982 par le deuxième gouvernement Mauroy lors du premier mandat présidentiel de François Mitterrand, concernent près du tiers du code du travail de 1973 et plus de 300 articles.

Le code de 2007-2008

Les projets de simplification envisagés en 2004

Le code du travail, comme tout ensemble de règles, évolue depuis son origine, certaines dispositions étant régulièrement créées, modifiées, ou abrogées. Bien que ceci donne parfois lieu à des incohérences (notamment dans les renvois à d'autres articles), les nouvelles dispositions s'insèrent en principe au fur et à mesure dans le code par une numérotation adaptée.

Les gouvernements de droite en place depuis 2002 ont souvent critiqué la complexité du droit du travail, notamment la dispersion des normes dans différents textes, et des refontes et simplifications ont été envisagées. Des propositions de simplifications ont ainsi été faites en 2004, à la suite du rapport Virville

La loi no 2004-1343 du 9 décembre 2004 de « simplification du droit » a habilité le gouvernement à promulguer un nouveau code du travail par ordonnances dans un délai de dix-huit mois. Selon les promoteurs de cette démarche, il s'agit, à droit constant, d'harmoniser la législation et d'intégrer dans le code des lois qui en sont encore absentes. Ce travail n'ayant abouti dans les délais, la loi no 2006-1770 pour le développement de la participation et de l'actionnariat salarié a prévu d'instaurer un nouveau délai de neuf mois

 

Adoption du nouveau code et critique des syndicats

Dans ce cadre, la partie législative du nouveau code du travail a été publiée par l'ordonnance no 2007-329 du 12 mars 2007. Le nouveau code devait entrer en vigueur le 1er mars 2008.

Les principales critiques portaient sur :

le plan du code, du moins sur certains points, comme le rattachement de l'apprentissage, non plus aux contrats de travail, mais à la formation professionnelle ;

la recodification dans d'autres codes (par exemple le code de l'action sociale et des familles ou le code minier) de dispositions qui donnent ainsi l'impression d’« échapper » au code du travail ;

le « déclassement » de certaines dispositions dans la partie réglementaires, qui, même conformes aux articles 34 et 37 de la Constitution, font que le gouvernement pourra modifier ou abroger ces dispositions ;

certaines formulations, notamment le fait de remplacer des formules comme « L'employeur doit informer » par « L'employeur informe », qui n'auraient plus le même caractère contraignant.

 

Les opposants ont donc déposé un recours en annulation devant le Conseil d'État, mais, avant que ce dernier ne soit examiné, l'ordonnance a été ratifiée par la loi no 2008-67 du 21 janvier 2008 qui fixe par ailleurs la nouvelle entrée en vigueur au 1er mai 2008.

Toutefois, l'ordonnance et la loi de ratification ont maintenu en vigueur des dispositions de l'ancien code. Il s'ensuit un manque de lisibilité de l'applicabilité de certaines règles.

La partie réglementaire a été adoptée par les décrets nos 2008-243 et 2008-244 du 7 mars 2008.

Plan à quatre chiffres

Le nouveau code adopte une numérotation à quatre chiffres et une structure subdivisée en parties, livres, titres et chapitres.

Il se compose d'un chapitre préliminaire et huit parties :

chapitre préliminaire relatif au dialogue social ;

première partie : Les relations individuelles de travail ;

deuxième partie : Les relations collectives de travail ;

troisième partie : Durée du travail, salaire, intéressement, participation et épargne salariale ;

quatrième partie : Santé et sécurité au travail ;

cinquième partie : L'emploi ;

sixième partie : La formation professionnelle tout au long de la vie ;

septième partie : Dispositions particulières à certaines professions et activités ;

huitième partie : Contrôle de l'application de la législation du travail.

La réforme de 2015-2016 sous le gouvernement Valls

A cette époque, Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail considère que « le Code du travail grossit sans que cette augmentation du nombre de pages soit justifiée par des nécessités nouvelles et lisibles. Ce n’est donc pas l’épaisseur en soi du code en question qui pose un problème, mais bien le caractère incertain, difficile d’application et illisible du Code du travail ».

Les apports de la loi du 6 août 2015 dite loi Macron

La loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, dite « loi Macron » modifie le code du travail sur plusieurs aspects : le travail du dimanche, la justice prud'homale, l'épargne salariale et l'actionnariat des salariés, ainsi que les licenciements collectifs sont affectés par cette loi.

La loi Travail de 2016

La loi Travail, ou loi El Khomri, est une loi française adoptée promulguée le 8 août 2016 à l'initiative de la ministre du Travail Myriam El Khomri.

Dévoilé le 17 février 2016, le texte vise à réformer le code du travail afin, selon le gouvernement, de « protéger les salariés, favoriser l'embauche, et donner plus de marges de manœuvre à la négociation en entreprise ».

Le droit à la déconnexion fait partie intégrante de cette nouvelle loi : principe selon lequel un salarié est en droit de ne pas être connecté aux outils numériques professionnels (téléphone portable, emails, etc.) en dehors des horaires de travail, il concerne les entreprises de plus de 50 salariés.

La réforme de 2017 sous le gouvernement Philippe

Le code du travail est modifié par l'adoption de cinq ordonnances le 22 septembre 2017. Une série de décrets publiés en 2017 et 2018 viennent compléter le dispositif.

Les mesures adoptées interviennent dans la continuité de la loi travail de 2016. Le gouvernement présente cette réforme comme des « mesures concrètes et opérationnelles pour l’emploi, les entreprises et les salariés ».

La réforme comporte 117 mesures portant sur de nombreux aspects du droit du travail (hausse et plafonnement des indemnités de licenciement, extension des possibilités de recours aux contrats à durée indéterminée de chantier…). Elle modifie profondément certains aspects du code et contient des innovations importantes, notamment en matière de dialogue social, parmi lesquelles :

la fusion des institutions représentatives du personnel en une instance unique, le comité social et économique ;

la modification des modalités de la négociation collective. Une place prépondérante est dévolue à la négociation d'entreprise, permettant la conclusion de certains accords même en l'absence de délégué syndical ;

la création de la rupture conventionnelle collective.

Contenu et portée

D'une manière générale le code du travail régit ce qui a trait :

aux relations individuelles au travail (contrat de travail) ;

aux relations collectives au travail (négociation collective, activité syndicale, instances représentatives du personnel) ;

à la santé des salariés ;

à la sécurité au travail ;

à l'emploi ;

à la formation professionnelle.

Le droit du travail est soumis au droit civil

Cette constatation est contenue dans le code du travail. Il s'agit là d'un article important en droit du travail.

L'article L. 1221-1 du code du travail énonce que : « Le contrat de travail est soumis aux règles du droit commun… » Autrement dit, le contrat de travail obéit aux règles du droit général des obligations, c'est-à-dire aux règles du code civil. On pense notamment aux articles 1108, 1109, 1116 1123 à 1133 sur les conditions de validité, l'objet et la cause du contrat, et 1184.

Place de la négociation collective

Le code du travail organise la négociation de conventions ou d'accords collectifs. Elle est régie par les articles L. 2121-1 et suivants du code du travail.

Champ d'application

Le code du travail s'applique aux salariés du secteur privé, mais aussi, sauf dispositions spéciales, aux établissements publics industriels et commerciaux. Dans certaines conditions, des services publics administratifs peuvent recruter des agents sous contrats de droit privé, donc soumis en partie au code du travail. De même, certaines dispositions du code s'appliquent directement à une partie de la fonction publique, notamment en ce qui concerne la représentativité syndicale, le droit de grève ou les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail dans la fonction publique hospitalière.

Contrôle de l'application des dispositions du code du travail

L'inspection du travail

Le code du travail lui-même (articles L.8112-1 et suivants) charge l'inspection du travail de veiller à l'application de ses dispositions et des lois et règlements non codifiés relatifs au régime du travail, ainsi que des conventions et accords collectifs de travail. Les missions d'inspection du travail sont assurées par des agents de contrôle, inspecteurs et contrôleurs du travail, deux corps de fonctionnaires d'État.

Compétences juridictionnelles

Le code du travail accorde aux juridictions civiles des compétences en fonction de l'objet du litige.

Les litiges individuels nés du contrat de travail sont du ressort du conseil de prud'hommes.

Lorsque l'objet du litige est collectif, le tribunal de grande instance est compétent. C'est le cas lorsque la validité d'un accord collectif est contestée.

Les contestations portant sur la validité des élections professionnelles relèvent du tribunal d'instance.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_du_travail_(France)

 

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Marc-Antoine de Dampierre

Publié à 07:54 par dessinsagogo55 Tags : paris center saint photo centerblog sur merci france fille
Marc-Antoine de Dampierre

 

 

Marc-Antoine de Dampierre (Pisseleu, 26 décembre 1676 - Versailles, 17 juin 1756), marquis de Dampierre, est un maître de vénerie, sonneur de trompe et compositeur.

 

Biographie

 

Fils d'Antoine de Dampierre, seigneur de Villeneuve et sieur de Sainte-Agathe, et de Marie-Thérèse de Vendôme d'Abrecourt, Marc-Antoine a d'abord été page de la Grande Mademoiselle, puis du duc et de la duchesse du Maine, au château de Sceaux, près de Paris. En 1698, il devint gentilhomme attaché à leur service, puis, en 1709, maître de la vénerie ducale. En 1722, il fut nommé gentilhomme des Menus-Plaisirs du roi Louis XV. En tant que commandant des équipages verts, il suivit toutes les chasses royales.

 

En 1705, il avait épousé Justine-Marguerite Colomes, fille de Guillaume Colomes, premier apothicaire de l'artillerie du duc du Maine.

 

Bon musicien, il jouait notamment de la flûte traversière, de la viole de gambe et du violon. Il était ami de compositeurs comme Jean-Joseph Mouret, Michel-Richard Delalande, Nicolas Bernier, André Campra et Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville. Il était également comédien, lorsqu'il était à Sceaux, et plus tard, à Versailles.

 

Il apporta à la Vénerie du roi la dimension musicale qui lui manquait, après avoir fait perfectionner la trompe de chasse. En 1705, il inspira la trompe en ré majeur, longue de 4,545 m, avec un pavillon de 27 cm de diamètre, enroulée à un tour et demi (forme « à la Dampierre »), qui fut adoptée à la Vénerie du roi. Dampierre, à l'occasion de la naissance du dauphin en septembre 1729, fit encercler par Charles Lebrun cette trompe sur deux tours et demi (55 cm de diamètre). Ce modèle, dit aussitôt « à la Dauphine », fut très vite utilisé pour sa commodité ; on s'en servit couramment à la chasse pendant près de 150 ans.

 

Virtuose de la trompe, il eut l'occasion de sonner en soliste à l'orchestre, et notamment au Palais du Louvre, devant le roi, lors de l'audition de la Symphonie guerrière de Philidor l'Aîné. Il stupéfia la Cour, au bois de Boulogne, en sonnant merveilleusement « La Royale ». Louis XV lui donna le commandement de l'équipage du Lièvre en 1729 et de celui du Daim en 1738.

 

Dans ses mémoires, le duc de Luynes note que Dampierre chassait et sonnait encore fort bien à 73 ans. Il légua ses trompes (et ses bottes) à un laquais nommé Vallée.

 

Œuvres

 

Il a été surnommé le « Père des fanfares de chasse ». On lui attribue de nombreuses fanfares connues : 26 sont publiées pour la première fois en 1734 en appendice du recueil de poèmes de Jean Serré de Rieux, intitulé Les Dons des Enfans de Latone (c'est-à-dire Diane et Apollon).

 

Un deuxième recueil (1756), attribué au comte d'Eu, petit-fils de Louis XIV et élève de Dampierre, porte à 33 le nombre de ses fanfares connues. À cela, il faut ajouter des Tons et des Appels.

 

Ces airs sont toujours d'actualité. Dampierre donna aux compositions pour trompes de chasse les formes qu'elles n'ont pas quittées à ce jour.

 

Il est notamment l'auteur d'une fanfare de chasse bien connue, qui porte son nom : « La Dampière ». Citons aussi les trois fanfares de chasse suivantes : « La Royale » (qui n'était jouée que si le roi était présent, pour lui rendre les honneurs), « La Prince de France » (qui n'était jouée que si un prince de la famille royale était présent) et une troisième fanfare nommée « Les Honneurs du pied ».

 

En octobre 1707, devant Marie-Thérèse de Bourbon, princesse de Conti, le compositeur Jean-Baptiste Morin fit entendre « La Dampierre », au cours de son divertissement pour soli, chœur et orchestre avec trompes, intitulé La Chasse du Cerf. Entendu ensuite par Louis XIV le 25 août 1708, à Fontainebleau, ce qu'on peut considérer comme un « petit opéra », en un acte (avec « mise en espace »), sera imprimé à Paris par Christophe Ballard, en 1709. La première apparition de cette

 

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc-Antoine_de_Dampierre  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Forces françaises libres

Publié à 23:23 par dessinsagogo55 Tags : centerblog france sur afrique png papier création femmes merci
Forces françaises libres

 

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Forces françaises libres (FFL) était le nom donné aux forces armées ralliées à la France libre sous l'égide du général de Gaulle. Leur emblème est la croix de Lorraine mais l'insigne des forces terrestres est un glaive ailé.

 

distingue, à l'intérieur des FFL, les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et les Forces navales françaises libres (FNFL), les Forces terrestres de la France libre n'ayant pas d'autre appellation que FFL.

 

Les Forces françaises libres voient le jour le 1er juillet 1940 avec la création « sur le papier », pour les forces terrestres en Grande-Bretagne, d'une « première brigade de Légion française » regroupant les 1 300 ralliés du corps expéditionnaire de Norvège et les civils engagés dans la France libre — forte de 1 994 hommes dont 101 officiers le 8 juillet, de 2 721 hommes dont 123 officiers le 15 août — et la nomination de l'amiral Muselier comme commandant des Forces navales françaises libres — fortes de 882 hommes dont 30 officiers d'active le 15 juillet — et commandant provisoire des Forces aériennes françaises libres — près de 200 aviateurs ont rejoint l'Angleterre entre le 15 et le 30 juin, elles comptent environ 300 aviateurs en Grande-Bretagne et une centaine au Proche-Orient à la fin de 1940

.

L'un de leurs principaux succès militaires a été la bataille de Bir Hakeim, du 26 mai jusqu'au 11 juin 1942, en Libye, où la 1re Brigade française libre, sous le commandement du général Kœnig, stoppa durant 14 jours la ruée de l'Afrikakorps vers Suez, donnant ainsi le temps à la 8e armée britannique en déroute de se regrouper sur la ligne fortifiée d'El-Alamein, et d'y stopper définitivement l'avance de Rommel vers le canal de Suez. Cette victoire a montré aux Alliés que l'armée française venait de renaître. En effet, durant ces 14 jours, ce sont 3 700 soldats qui résistent aux 40 000 hommes de Rommel. Même avec leurs chars, leurs avions et une supériorité numérique, ils ne réussirent pas à passer. Sur ces 3700, il y eut 800 morts ou disparus.

 

Un combat moins connu est la guerre menée en Syrie et au Liban contre les forces de Vichy, en juin et juillet 1941.

 

Ces forces étaient constituées de volontaires appelés Français libres, venant de tous horizons et refusant l'armistice signé par le gouvernement de Vichy.

 

L'anecdote suivante, racontée par Pierre Clostermann, donne une idée de l'état d'esprit de l'époque ; à un commandant qui reprochait à un camarade de Clostermann d'avoir des chaussettes jaunes et un pull jaune sous son uniforme, ledit camarade répondit : « Mon Commandant, je suis un civil qui vient volontairement faire la guerre que les militaires ne veulent pas faire ! ».

 

Les FFL ont cessé d'exister le 1er août 1943 à la suite de leur fusion avec l'Armée d'Afrique commandée par Henri Giraud, continuant leur combat dans les rangs de l'armée française de la Libération

 

Un rapport établi par l'état-major général des FFL à Londres en date du 30 octobre 1942, c'est-à-dire avant les ralliements d'Afrique du Nord et des évadés de France par l'Espagne au printemps 1943 (une dizaine de milliers selon les évaluations de Jean-Noël Vincent), parle de 61 670 combattants pour la seule armée de terre, dont 20 200 tirailleurs coloniaux et 20 000 des troupes spéciales du Levant (non FFL)

.

Citant le Joint Planning Staff, Jean-Louis Crémieux-Brilhac évoque, en mai 1943, 79 600 hommes « au titre des forces de terre », en comptant 21 500 hommes des troupes spéciales syro-libanaises, 2 000 hommes de couleur encadrés par des officiers FFL en Palestine du Nord et 650 militaires affectés au quartier-général de Londres

.

De son côté, Henri Écochard, ancien des Forces françaises libres, en a dénombré au moins 54 500

.

Selon François Broche, membre du conseil d'administration de la Fondation de la France Libre, sur les 53 000 FFL (chiffre maximum à la dissolution des FFL à l'été 1943), on compte environ 32 000 « coloniaux », qui ne sont pas citoyens français en 1940, 16 000 Français et environ 5 000 étrangers, provenant d'unités de la Légion étrangère ralliées aux FFL

.

En 2009, dans son ouvrage consacré aux Français libres, Jean-François Muracciole, historien spécialiste de la France libre, reprend à son compte la liste de Henri Écochard, tout en considérant qu'elle sous-évalue très largement le nombre de combattants coloniaux. Selon ses estimations, 73 300 hommes (39 300 citoyens français, 30 000 coloniaux, essentiellement d'Afrique noire, et 3 800 étrangers et légionnaires) — estimation calculée en retenant le chiffre le plus fiable des évaluations précédentes — se sont engagés dans les FFL, entre leur création à l'été 1940 et leur fusion avec l'Armée d'Afrique à l'été 1943. Il se répartissent comme suit :

 

armée de terre : 50 000 ;

marine : 12 500 ;

aviation : 3 200 ;

réseaux en France : 5 700 ;

comités de la France libre : 1 900.

 

Officiers généraux des Forces françaises libres

 

 
L'amiral Muselier.
 
 
Le général Leclerc.
 

 

Officiers généraux ayant rejoint la France libre

 

Georges Catroux, général d'armée en juin 1940.

Paul Legentilhomme, général de brigade en 1938, de division en 1941 et de corps d'armée en mars 1943.

Émile Muselier, vice-amiral en octobre 1939.

Adolphe Sicé, médecin général en 1939, inspecteur général des services sanitaires et sociaux en juillet 1942.

Paul Beynet, général de division en 1938, général de corps d'armée en 1941 (sous Vichy), rejoint le France combattante en 1943, général d'armée en 1944.

George Chadebec de la Lavalade, général de division en 1939, commandant la région militaire de Marseille en 1944

 

Officiers ayant rejoint la France libre devenus généraux pendant la guerre

 

Georges Thierry d'Argenlieu, capitaine de corvette en février 1940, de frégate en juillet 1940 et de vaisseau en décembre 1941, contre-amiral en juillet 1943 et vice-amiral en décembre 1944.

Philippe Auboyneau, capitaine de frégate en juin 1940, contre-amiral en avril 1942 et vice-amiral en décembre 1945.

Charles Bapst, capitaine en 1918, général de brigade en 1941.

Pierre Billotte, capitaine en décembre 1936, lieutenant-colonel en décembre 1941, colonel en décembre 1942, général de brigade en septembre 1944.

Diego Brosset, lieutenant-colonel en décembre 1940, général de brigade en août 1943, général de division en septembre 1944.

Alfred Cazaud, lieutenant-colonel (France) en juin 1940, général de brigade en octobre 1941, général de division en février 1945.

Jacques Chaban-Delmas, sous-lieutenant en juin 1940, général de brigade en mai 1944.

Philibert Collet, commandant en 1938, général de brigade en août 1941, général de division en novembre 1944.

Pierre Garbay, capitaine en 1938, commandant en septembre 1940, lieutenant-colonel en décembre 1941, colonel en juin 1944, général de brigade en novembre 1944.

Marie-Pierre Kœnig, capitaine en juillet 1940, général de brigade en juillet 1941, de division en mai 1943 et de corps d'armée en juin 1944, promu maréchal de France à titre posthume.

Edgard de Larminat, colonel en mars 1940, général de brigade en juillet 1941, de division en septembre 1942.

Philippe de Hauteclocque, capitaine en décembre 1934, commandant en juillet 1940, sous le nom de Leclerc, colonel en novembre 1940, général de brigade en août 1941/avril 1942, de division en mai 1943, de corps d'armée en mai 1945, d'armée en juillet 1946, élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume en 1952.

 

 
Charles de Gaulle, Philippe de Scitivaux, René Mouchotte, Martial Valin.

Pierre Lelong, colonel en mai 1940, général de brigade en 1942.

Joseph Magnan, lieutenant-colonel en décembre 1938, colonel en janvier 1942, général de brigade en mai 1943, général de division en août 1944.

Raoul Magrin-Vernerey, lieutenant-colonel en juin 1938, colonel en juin 1940, sous le nom de Monclar,général de brigade en décembre 1941.

Pierre Marchand, lieutenant-colonel en mars 1935, colonel en septembre 1940, général de brigade en décembre 1942, général de division en mars 1945.

René Marchand, lieutenant-colonel en 1940.

Zinovi Pechkoff, commandant en février 1923, colonel fin 1941, général de brigade en avril 1944.

Ernest Petit, colonel en 1938, général de brigade en 1942.

Martial Valin, commandant en 1938, général de brigade aérienne en août 1941, général de corps aérien en 1945.

 

Les femmes dans les Forces françaises libres

 

La 2e division blindée du général Leclerc comprenait deux unités féminines d'engagées volontaires : le Groupe Rochambeau dans l'armée de terre (plusieurs dizaines de femmes), et le service féminin de la Flotte dans la marine (9 femmes). Leur rôle consistait à assurer les premiers soins en première ligne aux soldats touchés (souvent en arrêtant les saignements), avant de les évacuer en civière vers des ambulances, et de conduire ces ambulances à portée du feu ennemi jusqu'à des centres de soin et de tri quelques kilomètres à l'arrière

 

 


Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_fran%C3%A7aises_libres

 
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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René Coty

Publié à 13:41 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci vie france place saint homme amis mort fille divers pouvoir
René Coty

 

René Coty, né le 20 mars 1882 au Havre et mort le 22 novembre 1962 dans la même ville, est un homme d'État français. Il est président de la République du 16 janvier 1954 au 8 janvier 1959.

 

Alternativement député et sénateur de la Seine-Inférieure entre 1923 et 1953, il est ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme de 1947 à 1948 dans le cabinet de Robert Schuman puis d'André Marie. Il est ensuite vice-président du Conseil de la République jusqu'en 1953, date à laquelle il est élu à la présidence de la République, au 13e tour de scrutin.

 

Second et dernier président de la IVe République, son mandat est marqué par le gouvernement de Pierre Mendès France, la fin de la guerre d'Indochine, le début de la guerre d'Algérie et le retour au pouvoir du général de Gaulle, qui institue la Ve République. En janvier 1959, il quitte ainsi la présidence de la République pour laisser la place à de Gaulle, qu’il qualifie de « plus illustre des Français ».

 

Il siège ensuite au Conseil constitutionnel jusqu'à sa mort.

 

 

Naissance et origines

 

Jules Gustave René Coty naît le 20 mars 1882 au Havre. Il est le fils de Jean Coty, républicain modéré, directeur du collège Saint-Michel (la pension Coty), et de Blanche Sence. Il a deux sœurs, Nelly et Marthe, et deux frères, Marcel et Henri.

 

Tous les membres de la famille Coty sont Normands et ont exercé des métiers divers tels que cultivateurs, instituteurs ou encore artisans

.

Formation

 

En 1899, René Coty obtient un double baccalauréat en sciences et en lettres, avec la mention bien, et part faire ses études à l'université de Caen. En 1900, il est exempté du service militaire pour cause de maigreur. Cette même année, il représente l'association générale des étudiants de Caen au Congrès international de Paris. Deux ans plus tard, en 1902, il obtient une licence en droit et une licence en lettres et philosophie. Il prête serment d'avocat la même année et s'inscrit au barreau du Havre. Spécialiste en droit maritime et commercial, il plaide au civil et au pénal. Mû par un souci de justice sociale, il prend la défense en 1910 de Jules Durand, un syndicaliste injustement accusé d'avoir incité au meurtre d'un ouvrier non gréviste.

 

Par deux fois, il est bâtonnier de l'ordre des avocats.

 

Passionné de littérature et de philosophie, il fonde en 1905 le Cercle Vallonges, un cercle littéraire, avec quelques amis, également intéressés par les livres.

Vie familiale

 

 
Germaine Corblet, épouse de René Coty.
 

Le 21 mai 1907, à l'église Saint-Michel du Havre, il épouse Germaine Corblet, fille d'un armateur havrais. Le couple a deux filles : Geneviève, née en 1908, mariée en 1929 à Louis-Félix Egloff, ingénieur, avec lequel elle a six filles ; et Anne-Marie, née en 1910, épouse en 1932 du docteur Maurice Georges, avec lequel elle a trois filles et un fils. Geneviève et Anne-Marie décèdent toutes deux en 1987.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Coty

 

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Anne du Bourg

Publié à 13:08 par dessinsagogo55 Tags : center pouvoir centerblog sur roman merci place amis maison mort dieu
Anne du Bourg

 

 

Anne du Bourg, né à Riom en 1521, mort à Paris le 23 décembre 1559, est un magistrat français protestant, condamné à mort pour fait de religion.

 

Neveu du chancelier Antoine du Bourg, étudiant à l'université d'Orléans, Anne du Bourg y fut aussi professeur avec Étienne de La Boétie ou Louis Le Caron pour élèves. Il devint conseiller au Parlement de Paris en 1557. En juin 1559, au cours d'une mercuriale (séance plénière du parlement), il attaque la politique royale de répression contre « ceux que l'on nomme hérétiques ». Ne faisant pas mystère de ses opinions calvinistes, il parle au roi Henri II avec une grande hardiesse en faveur des nouvelles opinions. Henri II le fait arrêter sur le champ et embastiller.

 

À la mort accidentelle d'Henri II, les Guise monopolisent alors le pouvoir au détriment des princes du sang. Après un procès, au cours duquel Anne du Bourg utilisera tous les recours du droit et malgré la mort du roi Henri II, il est condamné, en 1559, comme hérétique, à être pendu en place de Grève et son corps brûlé sur le bûcher. Son procès et son exécution marquent l'énonciation d'un droit de résistance au pouvoir du roi, notamment parce que le conseiller tente d'impliquer le Parlement, la première cour du royaume. Il meurt supplicié le 23 décembre 1559, après avoir déclaré à la foule : « Mes amis, je ne suis pas ici comme un larron ou un meurtrier, mais c'est pour l'Évangile. »

 

Ce supplice amena par représailles la conjuration d'Amboise. L'Électeur Palatin du Rhin réclama sa grâce au roi pour le nommer professeur de droit à Heidelberg, mais en vain.

 

Son frère, Claude, fut ambassadeur près de la Sublime Porte pendant quelques années, avant d’être arrêté à son tour pour protestantisme et embastillé. Libéré, il rejoint ses terres auvergnates et notamment son neveu, Jacques, lieutenant général de police à Issoire et Riom.

 

Sa famille, originaire du Vivarais, s’était installée en Auvergne, dans le Livradois, à la suite du marquis de Canillac. Possessionnée au Vernet-la-Varenne ainsi qu’à Riom (Jacques du Bourg fit construire la Maison des consuls), cette famille fut alliée à de nobles familles (de Sereys, de Marillac, Arches …) et une branche resta installée au Vernet-la-Varenne avant de s’éteindre dans la famille de Lespinasse du Passage.

 

En littérature

 

Dans son roman inachevé, L'Horoscope (1858), Alexandre Dumas rappelle avec sa verve les événements qui ont condamné Anne Du Bourg par la voix du président Minard (Les Romans de la Renaissance, éd. Claude Schopp, Paris, Robert Laffont, coll. "Bouquins", p. 1090 et suiv.)

 

Maître Minard venait de faire condamner à mort un des hommes, à bon droit, les plus estimés de Paris, son confrère au parlement, son frère enDieu, le vertueux conseiller Anne Dubourg. – Quel crime avait commis Dubourg ? Le même que l’Athénien Aristide. On l’appelait le Juste.

 

 


Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_du_Bourg   
     
     
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Claude Brasseur est mort

Claude Brasseur est mort

 

 

 

Issu d’une dynastie d’acteurs, le comédien a joué dans une centaine de films, dont les comédies populaires « Camping » et « La Boum », ainsi que dans de nombreuses pièces de théâtre. L’acteur, qui a reçu deux Césars, est mort ce mardi à l’âge de 84 ans.

 

Par Jean-Luc Douin

Publié aujourd’hui à 14h57, mis à jour à 18h40 
 

Plus de cent films à son actif, et le souci perpétuel de s’effacer derrière ses rôles. « Je n’aime pas parler de moi, disait-il. Ce n’est pas un sujet passionnant. Le travail d’une vie consiste à préciser la marge entre ce que l’on veut et ce que l’on peut. » Modeste, pudique, considérant son métier comme un jeu plutôt qu’un labeur, déterminé à se penser comme « un artisan qui appartient à un collectif », le comédien Claude Brasseur est décédé mardi 22 décembre à l’âge de 84 ans, a annoncé son agent à l’AFP.

 

« Claude Brasseur est décédé ce jour dans la paix et la sérénité entouré des siens. Il n’a pas été victime du Covid. Il sera inhumé à Paris dans le respect des règles sanitaires et reposera aux côtés de son père, au cimetière du Père-Lachaise à Paris », a annoncé Elisabeth Tanner, à la tête de l’agence Time Art.

 

« Brasseur Père et Fils, Maison fondée en 1820 » : le sous-titre du livre de mémoires qu’il publie en 2014 (Merci !, Flammarion) souligne l’importance à ses yeux d’avoir appartenu à une dynastie. De son vrai nom Claude Espinasse, celui qui devient populaire en incarnant Vidocq pour la télévision au début des années 1970 aura donc hérité d’un pseudonyme familial.

 

Le premier Brasseur fut Jules Dumont, commis gantier à la Chaussée d’Antin reconverti aux planches, acteur comique et fondateur du Théâtre des Nouveautés. Son fils Albert lui succède, porté sur l’opérette, qui épouse une certaine Germaine, bientôt vedette du Théâtre du Palais-Royal, et si complice avec un certain Georges Espinasse, hallebardier de la troupe de Sarah Bernhardt, qu’elle donne naissance à Pierre, l’inoubliable prince des histrions à verve truculente, le séducteur sûr de lui qui aborde Arletty au début des Enfants du paradis de Marcel Carné : « Ah, vous avez souri ! Ne dites pas non, vous avez souri… »

 

Claude Brasseur était le fils de Pierre (et de cette autre star que fut Odette Joyeux, l’héroïne boudeuse du Mariage de Chiffon et de Douce, de Claude Autant-Lara). Il était aussi le père d’Alexandre, avec lequel il est monté sur scène en 2007 dans Mon père avait raison, de Sacha Guitry, et qui a évoqué son grand-père en 2016 sur la scène du Petit-Saint-Martin, dans Brasseur et les Enfants du paradis.

 

L’enfance, un souvenir douloureux

 

Né à Neuilly-sur-Seine le 15 juin 1936, il grandit entouré de têtes couronnées, Malraux, Jouvet, Sartre, Casarès… parmi lesquelles un ami de son père nommé Ernest Hemingway, qui est son parrain. Mais l’évocation de son enfance sera toujours douloureuse : ses parents ne s’occupent pas de lui. « Je n’ai aucun souvenir de ma vie avec eux et je dois dire que je m’en fous. » Ces parents égocentriques vont se séparer très vite, Odette Joyeux conservant un tel mauvais souvenir de Pierre Brasseur qu’elle en voudra à son fils d’adopter son pseudo.

 

« Tu ne peux pas rester journaliste avec un nom pareil, il faut que tu sois acteur ! » la comédienne Elvire Popesco

 

En pension, Claude Brasseur côtoie Philippe Noiret, Jean-Jacques Debout, et Jacques Mesrine. Peu porté sur les études, qu’il abandonne en classe de 2de, le gamin n’ose pas avouer qu’il a envie d’être acteur. Grâce à son père, le voilà journaliste à Paris Match, assistant du photographe Walter Carone. C’est en allant interviewer Elvire Popesco, reine du boulevard, qu’il voit son destin basculer : « Tu ne peux pas rester journaliste avec un nom pareil, lui dit la comédienne. Il faut que tu sois acteur ! » Et celle qui vient d’acheter le Théâtre de Paris lui signe illico un contrat, pour qu’il interprète, en 1955, trois rôles dans le Judas de Marcel Pagnol qu’elle s’apprête à monter : charpentier, apôtre et frère de Judas, avec fausse barbe. Après cela, Claude Brasseur entre au Conservatoire, tout en commençant à jouer au cinéma. En 1959, dans Rue des prairies, de Denys de La Patellière, il est le fils de Jean Gabin et coureur cycliste sur piste.

 

 

Fidèle lecteur de L’Equipe, Claude Brasseur aurait pu embrasser une carrière de sportif. Tenté par le vélo au point de s’entraîner avec le futur vainqueur du Tour de France Stephen Roche, il a été deux fois champion de France de bobsleigh (victime en 1963 d’un grave accident un avant les Jeux olympiques d’Innsbruck), il remporte le Paris-Dakar en 1983 comme copilote de Jacky Ickx, et joue au football dans l’équipe folklorique des Polymusclés. Mais la tradition familiale va éloigner ce grand bourru des terrains sportifs.

 

Pierre et Claude se côtoient sur le plateau des Yeux sans visage, de Georges Franju, de Lucky Jo, de Michel Deville (1964), où le vrai père joue un père fictif. Séquence émotion post mortem dans Les Acteurs, de Bertrand Blier (2000), où Claude Brasseur joue le rôle de… Claude Brasseur : son téléphone sonne dans la rue, c’est Pierre Brasseur qui l’appelle, puis qui lui passe Bernard Blier… ; Claude refile son portable à son metteur en scène, Bertrand. Sur le plan affectif, les deux hommes se sont ratés, mais Claude respectera toujours la carrière de son géniteur : « Mon père est mort ? Je ne sais pas, je l’ai vu hier soir à la télé ! »

 

Personnages emblématiques

 

« Si tu cherches à me ressembler ou à ne pas me ressembler, tu risques de fuir ta véritable nature et de devenir un acteur bâtard », lui avait dit ce père disparu. Message reçu. Claude sera lui-même, avec son accent de titi parisien, et s’il ne peut renier cette voix rauque, le timbre vibrant si légendaire de l’ogre paternel, il prêtera plutôt son visage à des personnages emblématiques (Rouletabille dans Le Mystère de la chambre jaune, de Jean Kerchbron, Vidocq pour 13 aventures orchestrées par Marcel Bluwal, Sganarelle pour le Don Juan avec Michel Piccoli à la télévision, Maupassant, le Georges Dandin de Molière ou le Leopold Trepper de L’Orchestre rouge au cinéma, Joseph Fouché dans Le Souper et Clemenceau dans La Colère du Tigre au théâtre). Ou bien il s’effacera derrière ses personnages, privilégiant l’attrait des rencontres humaines et professionnelles au critère de l’importance du rôle.

 
 

Claude Brasseur est tout sauf vaniteux. Ce n’est pas sans émotion qu’il endosse le personnage d’avocat véreux et maître chanteur dans Une belle fille comme moi, en 1972, parce que François Truffaut lui demande de revêtir un smoking, le même que celui porté par son père dans Les Portes de la nuit, de Marcel Carné. Ou qu’il se fait grimer comme le fut Pierre Brasseur interprétant Othello dans Josepha, de Christopher Frank, en 1981, jouant un acteur de théâtre dans la dèche et la déconfiture conjugale.

 

Ses rôles, il les choisit au feeling, sans jamais se poser « la question de la reconnaissance »

 

Il remporte ses deux Césars avec humour (« Depuis le temps qu’on me dit de me faire un prénom ! ») et humilité (« La popularité n’est pas un critère de qualité »). Le premier, en 1977, honore son interprétation de l’un des quatre copains d’Un éléphant ça trompe énormément, d’Yves Robert : il n’a accepté le rôle qu’à condition de donner à cet homosexuel l’allure d’un hétérosexuel, de ne « pas jouer les grandes folles ». Le second, en 1980, consacre le succès de La Guerre des polices, de Robin Davis, où il est un commissaire traquant un ennemi public.

 

Aucun plan de carrière

 

A cette époque, il oscille volontiers du flic (Une affaire d’hommes, de Nicolas Ribowski, La Crime, de Philippe Labro, Dancing Machine, de Gilles Béhat) au bandit (Un cave, de Gilles Grangier, Une robe noire pour un tueur, de José Giovanni), voire au détective privé (Il faut vivre dangereusement, de Claude Makovski), ou au juge (La Banquière, de Francis Girod) : « Un jour je suis le gendarme, un jour je suis le voleur. » On se souvient de lui aussi en prisonnier d’un stalag (Le Caporal épinglé, de Jean Renoir, 1962), écrivain impliqué dans un meurtre (Les Seins de glace, de Georges Lautner, 1974), écrivain alcoolique (Descente aux enfers, de Francis Girod, 1986), trafiquant raciste (L’Etat sauvage, de Francis Girod, 1978), amant dont s’éloigne Romy Schneider (Une histoire simple, de Claude Sautet, 1978), vétérinaire harcelé par une inspectrice des impôts (Signes extérieurs de richesse, de Jacques Monnet, 1983), flic macho tiraillé par le désir (Sale comme un ange, de Catherine Breillat, 1991), industriel pied-noir (L’Autre côté de la mer, de Dominique Cabrera, 1996), sans oublier le personnage de Jacky Pic, le beauf retraité de Melun, amateur de pastis en tongs, abonné à l’emplacement 17 aux Flots Bleus de Pyla-sur-mer (Camping, de Fabien Onteniente, 2006).

 

 

Ses rôles, il les choisit au feeling, sans jamais se poser « la question de la reconnaissance », et sans aucun plan de carrière. Il refusera ainsi le rôle porteur, finalement tenu par Philippe Léotard, dans La Balance, de Bob Swaim, parce qu’il vient de faire La Guerre des polices et ne veut pas se spécialiser dans le polar. Il arrête aussi de jouer Le Dîner de cons au théâtre en plein triomphe, afin d’honorer ses contrats de cinémas ; Francis Veber lui en voudra tellement qu’il s’opposera à ce qu’il reprenne son rôle dans le film (Thierry Lhermitte en héritera). S’il joue le père de Vic/Sophie Marceau, l’ado dans La Boum, de Claude Pinoteau, en 1980, c’est parce qu’il pense qu’il aimerait être le spectateur d’une telle comédie, et que s’il avait eu une fille, il l’aurait élevée de la même manière que celle que professe son personnage fictif dans le film.

 

Humilié et blessé

 

Au summum de ses prestations figurent sans doute Daniel, le vendeur de voitures d’Un éléphant ça trompe énormément et de Nous irons tous au paradis, aux côtés de Jean Rochefort, Guy Bedos et Victor Lanoux, avec cette scène réellement vécue au temps du Conservatoire, Belmondo, Marielle et Rochefort en complices : avec ses potes, il fait semblant d’être aveugle dans une brasserie, canne blanche brandie en arme de destruction prétendument passive (Brasseur aime la déconnade, bien bouffer, lever le coude…).

 
 

Restent aussi, sans aucun doute, ses deux collaborations avec Jean-Luc Godard : dans Bande à part d’abord, en 1964, l’histoire de deux voyous (lui et Sami Frey) amoureux d’Anna Karina, avec la fameuse visite record de la Grande Galerie du Musée du Louvre parcourue en courant en 9 minutes 43 secondes. Et la danse madison scandée dans un café, devant un juke-box. Godard disait alors de lui : « Claude Brasseur a l’innocence et la folie des enfants lorsqu’ils jouent aux billes ou à la guerre. C’est-à-dire à la fois la brutalité nécessaire et la candeur suffisante. »

 

En 1985, Brasseur est pilote de ligne, en passe de séparation avec Nathalie Baye qui en pince pour Johnny Hallyday, dans Détective. Peut-être son rôle le plus touchant, intériorisé, blessé. Une épreuve. Car durant le tournage, Godard se conduit mal avec lui, l’humilie : « Mon pauvre Claude, lui dit-il, il y a vingt ans tu avais encore quelques qualités, maintenant t’as tout perdu. Il ne te reste plus rien du tout. » Godard enfonce le clou dans les Cahiers du cinéma « Claude est un bon acteur mais surévalué, qui ne sait plus ce qu’il doit faire, qui ne fait que de mauvais films… » (n° 373, juin 1985). L’acteur a la dignité de réagir positivement : « Quand on se fait traîner dans la merde, on est secoué et ça nettoie. »

 

 



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Membres de la bande à Bonnot

Publié à 21:56 par dessinsagogo55 Tags : center belgique centerblog sur france presse belle mort société marne merci
Membres de la bande à Bonnot

Attaque de l'agence de la Société Générale à Chantilly.

 

Cette page présente les membres de la Bande à Bonnot, qui était un groupe anarchiste criminel français qui a opéré en France et en Belgique durant la Belle Époque, de 1911 à 1912.

 

Ce gang a utilisé une technologie de pointe, dont les automobiles et les fusils à répétition, qui n'étaient pas encore à la disposition de la police française


 

Initialement appelé par la presse simplement « Les Auto Bandits », il est ensuite appelé « La Bande à Bonnot » après que Jules Bonnot eut accordé une interview au Petit Parisien. La notoriété perçue de Jules Bonnot au sein du groupe a ensuite été renforcée par sa mort très médiatisée lors d'une fusillade avec la police française à Choisy-le-Roi.


Les derniers membres, en liberté, de la bande à Bonnot René Valet et Octave Garnier, traqués par la police, sont assiégés et tués à Nogent-sur-Marne


Sur l'ensemble de la bande, vingt et un membres survivants sont jugés du 3 au 27 février 1913

 

 

Membres


Émile Bachelet
Barthélémy Baraille
David Bélonie
Kléber Bénard
Frères Bill
Jules Bonnot
Sophie Burdet
Raymond Callemin

Édouard Carouy
Henri Crozat de Fleury
Jean de Boë
Jean Dettweiller
Eugène Dieudonné
Anna Dondon
Jean Dubois
Octave Garnier
Antoine Gauzy
Bernard Gorodesky

Boniface Grau
Louise Hutteaux
Pierre Jourdan
Victor Kilbaltchiche
Barbe Le Clerc'h
Rirette Maitrejean
Marius Metge
Étienne Monier
Jean-Baptiste Pancrazi
Joseph Platano
Jean-Marcel Poyer
Charles Reinert
Louis Rimbault
Léon Rodriguez
André Soudy
Judith Thollon
René Valet

Marie Vuillemin

 

 


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