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Monde : France

Pierre Perret

Publié à 16:18 par dessinsagogo55 Tags : france humour center centerblog sur merci musique sourire
Pierre Perret

 

 

Pierre Perret, né le 9 juillet 1934 à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne), est un auteur-compositeur-interprète français.

 

Auteur jouant sur les mots et la musicalité de la langue française, Pierre Perret ne dédaigne pas pour autant l’argot, qu'il emploie à dessein dans de nombreux textes (il a réécrit les fables de La Fontaine). L'interprète, dans un style apparemment naïf, voire enfantin, avec candeur et humanisme, pose nombre de questions pertinentes qu'il déclame avec un sourire malicieux.

 

Chanteur populaire et auteur reconnu, il s'illustre par un répertoire hétéroclite composé tour à tour de chansons enfantines, comiques, grivoises, légères ou engagées, qui naviguent entre humour et tendresse. En marge de la chanson, il a publié de nombreux ouvrages sur la langue française et plusieurs sur la gastronomie, son autre grande passion.

 
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  https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Perret  
     
     
     
     
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Jean Richard (acteur)

Jean Richard (acteur)

Jean Richard, né le 18 avril 1921 à Bessines (Deux-Sèvres) et mort le 12 décembre 2001 à Senlis (Oise), est un acteur et directeur de cirques français.

 

Jean Richard est le fils de Pierre Richard, marchand de chevaux, et de Suzanne Boinot.

 

Lycéen, Jean Richard est passionné par le dessin alors que sa famille le destine à devenir notaire. Il travaille en tant que caricaturiste dans plusieurs journaux de sa région. Après avoir échoué à l'examen d'entrée à la prestigieuse école du Cadre noir de Saumur, il monte sur la scène de cabarets lyonnais où, dans la tradition du comique troupier, il incarne un ahuri sympathique au parler pittoresque qui fleure bon le terroir. Il crée ensuite avec des amis une compagnie de théâtre amateur.

 

Après avoir suivi les cours du Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1947, Jean Richard exerce ses activités dans le cirque, le cabaret, le cinéma et la télévision. Son premier grand succès au cinéma, Belle Mentalité date de 1952, et Jean Renoir lui offre l'un de ses meilleurs rôles dans Elena et les Hommes.

 

Sa passion pour les animaux le pousse à se constituer une véritable ménagerie. Celle-ci devient si imposante qu'il crée au milieu des années cinquante un zoo à Ermenonville, où il s'installe en 1955 et dont il est élu conseiller municipal dix ans plus tard. En 1963, il crée dans cette ville La Mer de sable, le parc de loisirs à thème français, profitant d'une grande étendue sablonneuse, qui lui permet de reconstituer des décors du Far West américain.

 

Passionné par le cirque, il participe à des galas avec le cirque Medrano, puis présente en 1957 et 1958, le premier cirque Jean Richard grâce à la collaboration des familles Grüss et Jeannet et de leur propre cirque. Il rachète le 29 janvier 1972 le cirque Pinder qu'il confie à son fils en 1978 après des soucis de gestion administrative et financière. Pour financer ses projets coûteux, il se résigne alors à tourner dans de nombreux films à l'accueil souvent mitigé, mais aussi dans des pièces de théâtre de qualité inégale et à se produire en province dans les galas Herbert-Karsenty. À ce sujet, un humoriste dira qu'il est « le seul homme à nourrir des lions avec des navets » (sic), phrase qu'il aime répéter.

 

En 1962, 1965, 1972, il joue aux côtés de Georges Guétary dans des opérettes signées par Marcel Achard (1962 - La Polka des lampions), Charles Aznavour (1965 - Monsieur Carnaval) et Françoise Dorin (1972 - Monsieur Pompadour).

 

Il finit par rencontrer la célébrité en incarnant pendant plus de vingt ans, à partir d'octobre 1967, le commissaire Maigret à la télévision, sous la direction de Claude Barma, René Lucot, Marcel Cravenne, Denys de La Patellière entre autres dans 88 épisodes dont dix-huit en noir et blanc. Sa stature imposante, son côté naturellement bourru et lent, sa démarche assurée, et le fait qu'il fume la pipe depuis longtemps, lui ont sans doute permis de décrocher ce rôle, en dépit du nombre très important de candidats en lice. Georges Simenon prodigue alors ses conseils à son interprète qui s'impose très vite dans le rôle. La série s'arrête après la diffusion du 88e et dernier épisode en juin 1990.

 

Le 10 mai 1973, alors qu'il se trouve au sommet de sa popularité, il est victime d'un terrible accident de voiture cinq kilomètres après la sortie d'Évreux (Eure) ; hospitalisé à l'hôpital Lariboisière, il reste six semaines dans le coma. Pour s'aider à marcher, il utilise la canne que lui avait offerte Maurice Chevalier et qui avait appartenu à la mère de celui-ci et sur le pommeau de laquelle est gravée le surnom de celle-ci « La Louque ». Il reprend ensuite ses activités : en octobre 1973 une nouvelle série intitulée Ces animaux qu'on appelle des bêtes et en janvier 1974, il tourne un nouvel épisode de Maigret. Il collabore également à l'époque aux magazines pour enfants Pif Gadget et Pif Poche en 1974, démêlant de petites enquêtes, sous le titre Jean Richard enquête et en 1976, il raconte des histoires dans Jean Richard raconte. Il reçoit, en 1980, le Grand Prix national du cirque après avoir obtenu de l'État la reconnaissance du cirque comme une activité culturelle à part entière.

 

Les suites de l'accident lui posent cependant des difficultés en réduisant sa capacité de travail : devant gérer à la fois sa carrière d'acteur et ses entreprises dans le spectacle, il est obligé de déléguer une partie de ses affaires. En 1978, le cirque Pinder connaît un premier dépôt de bilan. En 1983, après un second dépôt de bilan, Jean Richard doit vendre le cirque Pinder et le cirque qui porte son nom.

 

En 1990, il prend sa retraite de comédien. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1995.

 

En 1999, il perd son épouse, la comédienne Annick Tanguy, qui avait succédé à Dominique Blanchar dans le rôle de Madame Maigret à la télévision. Il meurt deux ans plus tard d'un cancer. Il est inhumé à Ermenonville dans l'Oise.

 

Vie privée

En 1945, Jean Richard épouse en premières noces Anne-Marie Lejard (1922-2013) dont il divorce six ans plus tard, en 1951.

 

Il se marie en secondes noces, le 3 décembre 1957, avec Annick Tanguy (née le 6 octobre 1930 à Aubervilliers, morte le 24 juillet 1999 à Ermenonville), comédienne et danseuse qu'il avait engagée pour un spectacle burlesque qui ne vit jamais le jour.

 

De ces unions naissent deux enfants :

 

Élisabeth (née le 22 août 1946), née de son premier mariage, surnommée « Babette ».

Jean-Pierre (Paris XVIème 23 avril 1958 - Toulon 19 juin 2009), né de son second mariage.

 

Son fils Jean-Pierre Richard, a d'abord travaillé avec son père au cirque et présenté des numéros d'animaux (avec des poneys en 1975 et des dromadaires en 1977-1978), avant de devenir un jeune et éphémère directeur du Cirque Jean Richard au tout début des années 1980. Il est mort le 19 juin 2009 à Toulon à l'âge de 51 ans.

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Richard_(acteur)

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Abbé Pierre

Publié à 01:01 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci
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La Dernière Séance (émission de télévision)

Publié à 00:23 par dessinsagogo55 Tags : center musique film centerblog sur merci france amis cadre bleu
La Dernière Séance (émission de télévision)

 

 

La Dernière Séance était une émission de télévision française essentiellement consacrée aux classiques du cinéma américain et présentée principalement par le chanteur et acteur Eddy Mitchell. Coproduite et réalisée par Gérard Jourd'hui, Patrick Brion assurant la partie éditoriale, elle tire son titre de la chanson homonyme d'Eddy Mitchell, parue sur son album La Dernière Séance. La première diffusion eut lieu le 19 janvier 1982 sur FR3 (qui deviendra par la suite France 3). La chaîne décida de retirer le programme de sa grille après une dernière émission le 28 décembre 1998.

L'émission est rediffusée une fois par mois, depuis octobre 2014, sur Action, la chaîne d'AB Groupe. Elle est diffusée dans les conditions de l'époque : actualités, publicités… mais les films sont remastérisés en haute définition.

 

À la fin de l'été 1981, Eddy Mitchell et quelques amis organisent dans une salle parisienne des projections publiques de classiques du cinéma américain. Serge Moati, alors directeur général de FR3, proposa à Eddy Mitchell de transposer le principe à la télévision.

Tournée pour la plupart des émissions au cinéma Le Trianon de Romainville, elle se présente dans un décor d'un « cinéma de quartier » avec une programmation de films qui « s'inscrivent dans l'âge d'or des grands studios américains », des années 1930 aux années 1960, tous genres confondus, les figurants accompagnant le présentateur habillé en tenue de l'époque décontractée. Chaque émission présentait un dessin animé puis un premier film, doublé en français, introduit en général depuis le guichet du cinéma par Eddy Mitchell, des actualités cinématographiques d'époque, un second dessin animé, des réclames, puis un film en version originale sous-titrée et enfin les bandes-annonces des films de l'émission suivante.

L'émission était entièrement tournée au Trianon de Romainville ; seule la façade du Palace de Beaumont-sur-Oise a été utilisée pour le générique de l'émission, mais plusieurs émissions (dont une spéciale Noël de 1985) ont été tournées au Palace de Beaumont-sur-Oise .

 

La « séance en relief »

 

La Dernière Séance du 19 octobre 1982 a marqué la mémoire de nombreux téléspectateurs. Pour la diffusion du film L'Étrange Créature du lac noir dans le cadre d'une émission spéciale nommée « séance en relief », les téléspectateurs purent se procurer des lunettes équipées de filtres bleu et rouge à même de restituer l'effet tridimensionnel (procédé anaglyphe) en achetant un magazine de télévision partenaire de l'opération. Dans son Dictionnaire du cinéma, Jacques Lourcelles précise à propos de cette expérience de relief à la télévision française : « Insuffisamment expliquée, mais parfaitement réussie sur le plan technique, elle déçut le public et n'a pas été renouvelée depuis lors ».

L'autre particularité de cette émission est d'avoir été diffusée à la télévion française et à la télévision belge (RTBF). Eddy Mitchell la présente depuis le cinéma Royal Palace de Bruxelles, accompagné de Patrick Brion et Bertrand Tavernier. Ils expliquent leur présence à Bruxelles : « On venait très souvent à Bruxelles car c'était le paradis pour nous »

 

Programmation  

La Dernière Séance fut diffusée sur FR3 le mardi soir de janvier 1982 à janvier 1990 (sauf pour deux émissions diffusées le vendredi 31 décembre 1982 et le lundi 24 décembre 1984), puis le jeudi soir de février 1990 à avril 1994, et enfin le lundi soir de mai 1994 à décembre 1998.

1982 : 15 émissions

1983 : 18 émissions

1984 : 15 émissions

1985 : 14 émissions

1986 : 13 émissions

1987 : 9 émissions

1988 : 10 émissions

1989 : 10 émissions

1990 : 10 émissions

1991 : 10 émissions

1992 : 10 émissions

1993 : 10 émissions

1994 : 10 émissions

1995 : 9 émissions

1996 : 11 émissions

1997 : 8 émissions

1998 : 10 émissions

Il y eut 192 émissions au total (dont 2 de 3 films et une de 1 film), au cours desquelles 385 films furent diffusés. À partir de 1995, 24 films déjà présentés dans l'émission furent rediffusés, ce qui ramène à 361 films différents.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Derni%C3%A8re_S%C3%A9ance_(%C3%A9mission_de_t%C3%A9l%C3%A9vision)

 

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
    Eddy Mitchell
    Eddy Mitchell : La dernière séance
    La Dernière Séance (émission de télévision)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Gérard Depardieu

Publié à 00:22 par dessinsagogo55 Tags : center homme centerblog prix sur merci france film
Gérard Depardieu

 

 

Gérard Depardieu, né le 27 décembre 1948 à Châteauroux, est un acteur, chanteur, réalisateur, producteur de cinéma, de télévision et de théâtre français. Il est aussi viticulteur et homme d'affaires. Il détient également la nationalité russe depuis 2013.

 

Révélé en 1974 avec Patrick Dewaere par le film Les Valseuses, il est depuis l'un des comédiens les plus actifs et l'une des principales vedettes du cinéma français. Il a par ailleurs réalisé ou coréalisé trois films : Le Tartuffe en 1984, Un pont entre deux rives (avec Frédéric Auburtin) en 1999 et le segment Quartier Latin dans Paris je t'aime en 2006.

 

Il a tourné avec des cinéastes français prestigieux, parmi lesquels François Truffaut, Jean-Luc Godard ou Alain Resnais, mais également étrangers tels Bernardo Bertolucci et Andrzej Wajda, et a alterné films d'auteur et divertissements populaires, tout en apparaissant également dans des films hollywoodiens pendant les années 1990 (Green Card1492 : Christophe ColombL'Homme au masque de fer). Il fut en outre l'acteur fétiche des réalisateurs Maurice Pialat, Francis Veber, Alain Corneau et Bertrand Blier. Apparu dans plus de deux cents films, il est le deuxième acteur français ayant cumulé le plus d'entrées en France, derrière Louis de Funès. En 1981, son interprétation dans Le Dernier métro lui permet d'obtenir son premier César du meilleur acteur. Il obtient l'un de ses plus grands succès en 1990 avec Cyrano de Bergerac, qui lui vaut son deuxième César du meilleur acteur, le prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes et une nomination à l'Oscar du meilleur acteur.

 

Il est le père des acteurs Guillaume et Julie Depardieu.

 

 

 
 
Liens externes                                                  
   
     
Notes et références                                                    
   
   
Biographie    Gérard Depardieu
     Gérard Depardieu : Filmographie
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Marie Curie

Marie Curie

 

 

 

 

Marie Skłodowska-Curie, ou simplement Marie Curie, née Maria Salomea Skłodowska le 7 novembre 1867 à Varsovie (Pologne) et morte le 4 juillet 1934 à Passy (Haute-Savoie), est une physicienne et chimiste polonaise, naturalisée française.

Marie Curie et Pierre Curie — son époux — partagent avec Henri Becquerel le prix Nobel de physique de 1903 pour leurs recherches sur les radiations. En 1911, elle obtient le prix Nobel de chimie pour ses travaux sur le polonium et le radium.

Scientifique d'exception, elle est la première femme à avoir reçu le prix Nobel, et à ce jour la seule femme à en avoir reçu deux. Elle reste à ce jour la seule personne à avoir été récompensée dans deux domaines scientifiques distincts.

Elle est également la première femme lauréate en 1903, avec son mari, de la médaille Davy pour ses travaux sur le radium. Une partie de ses cahiers d'expérience sont conservés à la Bibliothèque nationale de France et ont été numérisés

 

Maria Salomea Skłodowska naît à Varsovie, alors dans l'Empire russe, d'un père d'origine noble (herb Dołęga), professeur de mathématiques et de physique, et d'une mère institutrice. Elle est la benjamine d'une famille de trois sœurs, Zofia (1863-1876), Bronisława (Bronia) Dłuska (1865-1939) et Helena Szalay (1866-1961), et un frère, Józef Skłodowski (1863-1937).

En l’espace de deux ans, elle perd sa sœur Zofia, morte du typhus en janvier 1876, et sa mère, qui succombe à la tuberculose le 9 mai 1878. Elle se réfugie alors dans les études où elle excelle dans toutes les matières, et où la note maximale lui est accordée. Elle obtient ainsi son diplôme de fin d’études secondaires avec la médaille d’or en 1883. Elle adhère à la doctrine positiviste d'Auguste Comte et rejoint l'Université volante, illégale, qui participe en Pologne à l'éducation clandestine des masses en réaction à la russification de la société par l'Empire russe.

Elle souhaite poursuivre des études supérieures et enseigner à l'instar de l'Université volante, mais ces études sont interdites aux femmes dans son pays natal. Lorsque sa sœur aînée, Bronia, part faire des études de médecine à Paris, Maria s'engage comme gouvernante en province en espérant économiser pour la rejoindre, tout en ayant initialement pour objectif de revenir en Pologne pour enseigner. Au bout de trois ans, elle regagne Varsovie, où un cousin lui permet d'entrer dans un laboratoire

 

En 1891, elle part pour Paris, où elle est hébergée par sa sœur et son beau-frère, rue d'Allemagne, non loin de la gare du Nord. Le 3 novembre 1891, elle s'inscrit pour des études de physique à la faculté des sciences de Paris. Parmi les 776 étudiants de la faculté des sciences en janvier 1895, il se trouve 27 femmes. Si la plupart des étudiantes en faculté de médecine sont des étrangères, elles ne sont que 7 étrangères sur les 27 étudiantes en sciences.

En mars 1892, elle déménage dans une chambre meublée de la rue Flatters dans le quartier latin, plus calme et plus proche des installations de la faculté. Elle suit les cours des physiciens Edmond Bouty et Gabriel Lippmann et des mathématiciens Paul Painlevé et Paul Appell.

Un an plus tard, en juillet 1893, elle obtient sa licence en sciences physiques, en étant première de sa promotion. Pendant l'été, une bourse d'études de 600 roubles lui est accordée, qui lui permet de poursuivre ses études à Paris. Un an plus tard, juillet 1894, elle obtient sa licence en sciences mathématiques, en étant seconde. Elle hésite alors à retourner en Pologne.

Elle rejoint début 1894 le laboratoire des recherches physiques de Gabriel Lippmann, au sein duquel la Société d'encouragement pour l'industrie nationale lui a confié des travaux de recherche sur les propriétés magnétiques de différents aciers. Elle y travaillait à l'étroit et dans des conditions spartiates, et recherche donc une façon de mener à bien ses propres travaux. Le professeur Józef Kowalski de l'Université de Fribourg lui fait alors rencontrer lors d'une soirée Pierre Curie, qui est chef des travaux de physique à l'École municipale de physique et de chimie industrielles et étudie également le magnétisme, avec qui elle va finir par accepter de travailler.

Lors de cette collaboration se développe une inclination mutuelle entre les deux scientifiques. Marie Skłodowska rentre à Varsovie, pour se rapprocher des siens, et dans le but d'enseigner et de participer à l'émancipation de la Pologne, mais Pierre Curie lui demande de rentrer à Paris pour vivre avec lui. Le couple se marie à Sceaux, le 26 juillet 1895.

Durant l'année 1895-1896, elle prépare à la faculté le concours d'agrégation pour l'enseignement des jeunes filles section mathématiques, auquel elle est reçue première. Elle ne prend cependant pas de poste d'enseignant, souhaitant préparer une thèse de doctorat. En parallèle, Marie Skłodowska (désormais Curie) suit également les cours de Marcel Brillouin et documente ses premiers travaux de recherche sur les aciers. Le 12 septembre 1897, elle donne naissance à sa première fille, Irène.

 

 

La découverte des rayons X par Wilhelm Röntgen en 1895 éveille un grand intérêt dans la communauté scientifique et donne lieu à de nombreuses activités de recherche. En revanche, les rayons de Becquerel, découverts par Henri Becquerel, n'ont pas encore fait naître un tel enthousiasme. Marie Curie, qui cherche alors un sujet de thèse de doctorat, choisit de se consacrer à l'étude de ces rayonnements. Elle commence en 1897 ses travaux de thèse sur l'étude des rayonnements produits par l'uranium, à ce moment-là encore appelés rayons uraniques car on les croit spécifiques à cet élément jusqu'à ce qu'elle découvre la radioactivité du thorium, peu après Gerhard Carl Schmidt. Elle s'attache à quantifier les capacités ionisantes des sels d'uranium, dans un atelier rudimentaire mis à sa disposition par le directeur de l'École municipale de physique et de chimie industrielles. En décembre elle élabore un protocole d'expérience utilisant comme banc de mesure l'électromètre piézoélectrique élaboré par son mari Pierre Curie et son beau-frère Jacques Curie, instrumentation qui permet de mesurer avec une grande précision l'effet des rayonnements sur l'ionisation de l'air. De cette façon, Marie Curie examine de nombreux métaux, sels et minéraux contenant de l'uranium, qui lui sont fournis par Henri Moissan, Alexandre Léon Etard, Antoine Lacroix et Eugène Anatole Demarçay.

Elle montre ainsi que la pechblende et la chalcolite sont respectivement quatre et deux fois plus actives que l'uranium. L'activité mesurée s'avère également indépendante de l'état des matériaux étudiés, mais dépend de la proportion d'uranium qu'ils contiennent. L'analyse d'un échantillon de chalcolite artificielle permet de confirmer ces découvertes et Marie Curie en déduit que les rayons de Becquerel sont une propriété de l'atome et non une propriété chimique. Ses résultats sont présentés le 12 avril 1898 par Gabriel Lippmann à l'Académie des sciences.

Marie Curie obtient en 1898 le prix Gegner de l'Académie des sciences, d'un montant de 4 000 francs, pour ses travaux sur les propriétés magnétiques des métaux. Elle obtiendra ce prix à deux autres reprises, en 1900 puis en 1902.

 

 
Pierre et Marie Curie dans leur laboratoire de fortune de l’École municipale de physique et de chimie industrielles, vers 1906.
 

En 1898, Pierre laisse de côté ses travaux sur la piézoélectricité pour rejoindre son épouse sur son étude de la radioactivité. Leur but est d'isoler des roches radioactives les éléments à l’origine du rayonnement inconnu. Grâce à un financement inespéré, ils font venir de Joachimsthal, en Bohême, quelques tonnes de pechblende dans leur laboratoire de Paris. Le raffinage du minerai, procédé dangereux exigeant la plus grande précision, est réalisé dans un hangar qui se trouve à côté de l’atelier, séparé uniquement par une cour. Ils découvrent effectivement deux nouveaux éléments. Le 18 juillet 1898, Marie Curie annonce la découverte du polonium, quatre cents fois plus radioactif que l'uranium, nommé ainsi par l'Académie des sciences en référence à son pays d’origine, la Pologne. Le 26 décembre, avec Gustave Bémont qui les a rejoints, elle annonce la découverte du radium, neuf cents fois plus rayonnant que l'uranium ; il aura fallu traiter plusieurs tonnes de pechblende pour obtenir moins d’un gramme de cet élément. Ces extractions, faites à partir de tonnes de minerai, sont effectuées dans des conditions difficiles, dans des locaux dépourvus de tout confort. Le chimiste allemand Wilhelm Ostwald, visitant le lieu de travail de Pierre et Marie Curie, déclare : « Ce laboratoire tenait à la fois de l’étable et du hangar à pommes de terre. Si je n’y avais pas vu des appareils de chimie, j’aurais cru que l’on se moquait de moi ».

Le 26 octobre 1900, elle est nommée chargée des conférences de physique de 1re et 2e années à l’École normale supérieure d'enseignement secondaire des jeunes filles (Sèvres).

En juillet 1902, elle obtient un décigramme de chlorure de radium, qui lui permet d'identifier la position de cet élément dans le tableau de Mendeleïev. Elle soutient sa thèse de doctorat en sciences physiques, intitulée Recherches sur les substances radioactives, le 25 juin 1903, devant la faculté des sciences de l'université de Paris ; elle obtient la mention « très honorable ».

 

 
Le diplôme du prix Nobel de Physique 1903 qu'elle partage une moitié avec son mari Pierre Curie, l'autre moitié étant attribuée à Henri Becquerel.
 

Le 10 décembre 1903, Marie Curie reçoit avec son mari Pierre Curie et Henri Becquerel, le prix Nobel de physique « en reconnaissance de leurs services rendus, par leur recherche commune sur le phénomène des radiations découvert par le professeur Henri Becquerel ». Pour des raisons de santé, Pierre et Marie Curie devront attendre près d'un an avant de pouvoir se déplacer à Stockholm pour chercher le prix. Elle est la première femme à recevoir un prix Nobel, et les archives du Comité Nobel montrent que la proposition transmise par l'Académie des sciences française ne contenait que les noms d'Henri Becquerel et de Pierre Curie : il aura fallu l'intervention de celui-ci, à la suite de l'indiscrétion d'un académicien suédois, pour que le nom de Marie soit ajouté

Le couple devient célèbre et ces découvertes suscitent un engouement tant scientifique que public. La danseuse Loïe Fuller leur demande de l'aider à faire un costume phosphorescent au radium, ce qu'ils refusent en lui expliquant les raisons. La danseuse, qui deviendra leur amie, leur offre un spectacle à domicile, avant de lancer un nouveau spectacle sur le thème du radium.

Également en 1903, Marie Curie est la première femme lauréate de la Médaille Davy. L’année suivante, elle reçoit la médaille Matteucci et donne naissance le 6 décembre à sa deuxième fille, Ève

 

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Curie

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Steve McQueen

Publié à 23:27 par dessinsagogo55 Tags : center film centerblog sur merci moi monde mort blogs
Steve McQueen

 

 

Terrence Stephen McQueen, dit Steve McQueen, né le 24 mars 1930 à Beech Grove (Indiana) et mort le 7 novembre 1980 à Ciudad Juárez (Mexique), est un acteur et producteur de cinéma américain, par ailleurs pilote automobile et pilote de moto.

Surnommé « Le Roi du cool », ses rôles d'antihéros se développent au plus fort de la contre-culture des années 1960 et font de lui l'un des acteurs les plus populaires au box-office des années 1960 et 1970.

Révélé au grand public avec la série télévisée Au nom de la loi (1958-1961), McQueen reçoit une nomination aux Oscars pour son rôle dans le film La Canonnière du Yang-Tsé (1966). Ses autres films populaires incluent Le Kid de Cincinnati (1965), L'Affaire Thomas Crown (1968), Bullitt (1969), Guet-apens (1972) et Papillon (1973), ainsi que les films choraux réunissant plusieurs grands acteurs, comme Les Sept Mercenaires (1960), La Grande Évasion (1963) et La Tour infernale (1974).

En 1974, il devient la vedette de cinéma la mieux payée au monde bien qu'il ne tourne ensuite plus de films pendant quatre ans. McQueen était combatif avec les réalisateurs et producteurs, mais sa popularité fit de lui un acteur très demandé, ce qui lui permit d'obtenir de gros cachets. Incarnant plus que tout autre la liberté et l'individualisme chers aux Américains, sa devise confirme la personnalité de l'acteur : « Je vis pour moi et n'ai de comptes à rendre à personne »

 
 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Steve_McQueen  
     
Notes et références                                                    
    
    Cinéma : Acteur - actrice S
   
   
   
   
    Steve McQueen
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A l’origine de la “Journée Internationale des Femmes”

A l’origine de la “Journée Internationale des Femmes”
A l’origine de la “Journée Internationale des Femmes” : Clara Zetkin

Le 8 mars 1910, lors de la 2e Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, Clara Zetkin propose la création de la journée internationale des femmes : journée de manifestation annuelle afin de militer pour le droit de vote, l’égalité entre les sexes, et le socialisme.

6 mars 2019

Biographie

 

Clara Zetkin est née Clara Eissner, le 5 juillet 1857 à Wiederau, près de Chemnitz, en Saxe. Fille d’un instituteur de village, Clara Eissner se destine elle-même à l’enseignement et étudie à l’école normale féminine de Leipzig. Dès le milieu des années 1870, elle fréquente les mouvements féministes, participant aux discussions des Allgemeinen Deutschen Frauenvereins (Association générale des femmes allemandes) et elle commence à adhérer à la mouvance socialiste. En 1878, elle avait brillamment réussi son examen mais bien qu’elle aimât beaucoup sa profession, elle allait choisir une autre voie en adhérant aux idées socialistes qui se développaient dans l’essor industriel de l’Allemagne de Bismarck.

La même année, Clara Zetkin rompt avec sa famille et adhère au Sozialistischen Arbeiterpartei (SAP), ancêtre du SPD, parti interdit par Bismarck la même année. Elle participe aux réunions socialistes clandestines et y rencontre le révolutionnaire russe Ossip Zetkin, un militant populiste banni de Russie. Ossip Zetkin est arrêté et expulsé d’Allemagne à l’été 1890. Clara Zetkin sera bientôt elle-même expulsée de Saxe vers Zurich, et elle rejoint Ossip en 1882 à Paris, où elles vécurent dans le 13e arrondissement. Elles y vécurent pauvrement et eurent deux enfants : Maxime et Konstantin. Elle est rédactrice à l’organe du parti, Der Sozialdemokrat. Bien que le couple ne soient pas mariés, Clara prend le nom de son compagnon et le gardera jusqu’à sa mort. Ossip fut le secrétaire du premier groupement d’ouvrier.es étranger.es, surtout russes et roumain.es, à Paris. Avec Clara, elles rédigent des correspondances pour la presse socialiste allemande. Elles font la connaissance de Louise Michel, Jules Guesde, Paul Lafargue et sa femme Laura, fille de Marx. Ossip Zetkin décède de tuberculose en 1889.

 

Théoricienne du féminisme prolétarien

 

Clara Zetkin est appelée à participer à la préparation au Congrès ouvrier international qui se tiendra à Paris en juillet 1889 et qui donnera naissance à la IIe Internationale. Elle y présentera un rapport sur la situation des travailleuses sous le capitalisme et y prononcera le premier discours de sa vie : Pour la libération de la femme, à une époque où elles n’avaient le droit de vote dans aucun pays. Dans son discours, elle expose qu’« en combattant la main dans la main avec les ouvrier.es socialistes, les femmes se montrent prêtes à prendre part à tous les sacrifices et efforts de la lutte, mais elles sont aussi décidées, à juste titre, à exiger après la victoire tous les droits qui leur reviennent. ». Ses interventions sont déterminantes dans la décision de la IIe Internationale à inviter les socialistes de tous les pays à impliquer les femmes dans la lutte des classes, et un an plus tard, le programme social-démocrate (dit "programme d’Erfurt") qui intégrait la revendication de l’égalité économique, politique et juridique de la femme. Clara s’était affirmée à la fois comme dirigeante politique d’envergure internationale, et comme théoricienne des problèmes féminins. Elle avait 32 ans.

Jusqu’en 1890, tout moyen d’expression était interdit au mouvement socialiste. Seul le groupe parlementaire social-démocrate porté au Reichstag lors des élections ne put être liquidé par Bismarck. Lorsqu’August Bebel et Wilhelm organisèrent la lutte illégale, les femmes jouèrent un grand rôle. Progressivement, elles s’engagèrent en masse dans la lutte des classes, et notamment dans les grandes grèves des années ’80. En 1889, de puissantes grèves générales amenèrent à l’abolition, en janvier 1890, de la loi contre les socialistes. Clara Zetkin pu revenir en Allemagne avec ses deux enfants.

C’est en 1892 que paraît le premier numéro de Die Gleichheit (L’Egalité), premier journal politique féminin, longtemps seul dans son genre en Europe. Clara Zetkin, fixée à Stuttgart, en est la rédactrice en chef et elle l’animera jusqu’en 1917 et en fera un véhicule puissant pour la diffusion de ses idées. Dans Die Gleichheit, Clara Zetkin ne se contenta pas de vastes démonstrations théoriques, elle dénonça aussi au jour le jour la condition de la femme prolétarienne, celle des étameuses de miroirs empoisonnées au mercure, qui accouchaient d’enfants mort-nés, celle des travailleuses d’une filature de jute que leur patron.nes payait si peu qu’elles ne pouvaient se permettre qu’un repas chaud par semaine : “ce n’est pas de la toile que vous débitez, écrit Zetkin aux patron.nes des filatures, c’est de la vie humaine toute chaude…”

Au Congrès de Gotha, en 1896, le SPD adopte la résolution présentée par Clara Zetkin. En août 1907, elle est élue responsable du secrétariat international des femmes, et c’est aussi elle qui fait adopter par le congrès de l’Internationale la résolution selon laquelle “les partis socialistes de tous les pays ont le devoir de lutter énergiquement pour l’instauration du suffrage universel des femmes.”

Elle se mariera en 1899 avec le peintre Friedrich Zundel, avec lequel elle restera mariée jusqu’en 1928, en conservant le nom de Zetkin.
A Paris, elle participe activement à la fondation de la Deuxième Internationale où elle réclame l’égalité complète des droits professionnels et sociaux de la femme ainsi que sa participation active à la lutte des classes.
En août 1907, les 56 déléguées de 14 pays réunies à Stuttgart dans la première Conférence Internationale des femmes socialistes élurent Clara Zetkin à la présidence du secrétariat international des femmes socialistes.

 

A l’origine de la "Journée Internationale de la Femme" :

 

Le 8 mars 1910, lors de la 2e Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, Clara Zetkin propose la création de la journée internationale des femmes, journée de manifestation annuelle afin de militer pour le droit de vote, l’égalité entre les sexes, et le socialisme. Cette initiative est à l’origine de la Journée Internationale des Femmes, manifestation qui se déroule tous les ans le 8 mars. Dès 1911, un million de femmes manifestent en Autriche-Hongrie, au Danemark, en Suisse, en Allemagne, puis les années suivantes en France, aux Pays-Bas, en Russie et en Suède. Le 8 mars 1914, les femmes réclament le droit de vote en Allemagne. La date n’est tout d’abord pas fixe, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met définitivement en place. Le 8 mars 1921, Lénine décrète le 8 mars Journée des femmes. En 1924, la journée est célébrée en Chine et en 1946 dans les républiques populaires d’Europe de l’Est. Le 8 mars 1977, les Nations Unies officialisent la Journée Internationale de la Femme.

 

Internationaliste et pacifiste

 

Dans le parti social-démocrate allemand, Clara Zetkin tient une place particulière par ses analyses et sa pratique marxiste, par la fermeté de ses positions de classe contre le capitalisme et l’impérialisme. Elle vient à se situer, avec cette autre femme extraordinaire que fut son amie Rosa Luxembourg, à l’aile gauche d’un SPD qui est de plus en plus puissant mais qui s’installe dans le réformisme. Les perspectives de guerre accentuent le clivage. Au congrès du SPD de septembre 1907, à Essen, Clara Zetkin s’en prend avec vigueur au chauvinisme d’un Noske. Au Congrès socialiste international de Bâle, en novembre 1912, elle lance aux femmes du monde entier un appel à lutter contre la guerre impérialiste, que cite Aragon dans son magnifique roman Les Cloches de Bâle (l’épilogue a d’ailleurs pour titre Clara).

Clara Zetkin participe à l’aile gauche du SPD, et devient très proche de Rosa Luxemburg. Opposante à la première guerre mondiale, en septembre 1914, elle adresse à plusieurs journaux des pays neutres une lettre condamnant la politique du SPD qui vient d’approuver l’entrée en guerre de l’Allemagne.

Elle fonde clandestinement en décembre 1914 avec Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht, Paul Levi, Ernest Meyer, Leo Jogiches et Franz Mehring le Spartakusbund (Ligue spartakiste) et elle mène de nombreuses actions pacifistes.

En mars 1915, étant passée illégalement par la Hollande, elle assure à Berne la tenue d’une conférence internationale des femmes socialistes où s’affirme l’opposition à la guerre. Ce qui lui vaudra, à son retour en Allemagne, d’être inquiétée, arrêtée, emprisonnée comme l’est depuis l’année précédente Rosa Luxembourg.

 

Clara Zetkin et Lénine

 

Clara Zetkin avait rencontré Engels au Congrès ouvrier socialiste international de Zurich en 1893. C’est en 1907 qu’elle rencontra Lénine une première fois, au Congrès de Stuttgart, et elle y était alors plus connue que lui.
L’autorité de Clara Zetkin dans le mouvement ouvrier international était telle qu’à l’automne 1920, Lénine lui demande d’aider à la création d’un puissant mouvement féminin international. Il a avec elle, dans son bureau du Kremlin, plusieurs conversations sur la question féminine qu’elle rapporte dans ses Notes sur mon carnet.

Si elle est pleine d’admiration et d’affection pour Lénine, elle n’hésite pas à le contredire pour défendre son propre point de vue. Ainsi, lorsque Lénine lui reproche la trop grande attention accordée, selon lui, par le KPD aux problèmes du sexe et aux théories de Freud, « j’objectai, raconta-t-elle, que la question sexuelle et celle du mariage sous la domination de la propriété et de l’ordre bourgeois engendraient toutes sortes de problèmes, de conflits et de souffrances pour les femmes de toutes classes et couches sociales. La guerre et ses conséquences, disais-je, avaient, s’agissant justement des rapports sexuels, extraordinairement aggravé les conflits existants et les souffrances des femmes, les avaient rendus perceptibles des problèmes qui, jusqu’ici, leur étaient restés cachés. »

 

Dirigeante du Komintern

 

A soixante ans passés, membre de la direction du KPD, Clara Zetkin devient membre du Comité Exécutif de la IIIe Internationale, l’Internationale communiste, le Komintern. Elle le sera de 1921 à 1933 (durant cette période, elle vivra surtout à Moscou). Le Comité Exécutif la charge, en décembre 1920, d’aller saluer le Congrès de Tours d’où va naître le Parti communiste français. Elle y parvient malgré un formidable dispositif policier ayant pour consigne de la refouler. En octobre 1921, pour effectuer la même mission à Milan, il faudra lancer les policiers sur de fausses pistes et la grimer et lui faire porter une perruque. Clara Zetkin dirige également le secrétariat féminin de la III° Internationale et dirige le périodique Die Kommunistische Fraueninternationale.

Elle est proche d’Alexandra Kollontaï au sein de l’Internationale, mais se retrouvera au cours des années 1920 isolée politiquement, en particulier après l’exclusion de Paul Levi. Elle conserve néanmoins toutes ses fonctions et responsabilités.

 

Dirigeante du Secours Rouge International

 

C’est le 29 décembre 1922 que la Société des vieux bolcheviks, lors d’une de ses sessions, lance l’idée d’une association russe d’aide et de solidarité internationale aux combattant.es de la Révolution. Très vite, l’idée est reprise par l’Internationale Communiste. Le Secours Rouge International est fondé et a rapidement de nombreuses sections nationales. L’organisation se veut donc la plus large possible mais se dote d’une structure très centralisée : le congrès des associations nationales membres, réuni au moins tous les deux ans, élit un Comité Exécutif siégeant deux fois par an. Julian Marchlewski (un des co-fondateurs, en 1893, avec Rosa Luxembourg du Parti social-démocrate de Pologne) sera le premier président du Comité Central du SRI jusqu’à sa mort, survenue en 1925. A la mort de Julian Marchlewski, c’est Clara Zetkin qui assume la présidence du SRI.

 

Contre le fascisme

 

Clara Zetkin fut la première à donner, dans un rapport qu’elle présente au Comité Exécutif du Komintern en 1923, une analyse lucide de la nature du fascisme et de ses bases de masse, à partir de son instauration en Italie et de ses phénomènes avant-coureurs en Allemagne. Cela dix ans avant la définition classique formulée par Georges Dimitrov. Et contre le fascisme, contre la guerre qui continue d’être sa hantise, elle défend au sein du Komintern l’idée du ‘‘front unique’’ bien avant qu’elle ne prévale.

Opérations de la cataracte, pieds gelés et gangrène, sans parler de sa tuberculose ancienne, c’est une vieille dame usée qui, en tant que doyenne du parlement allemand doit en août 1932, selon l’usage, prononcer le discours d’ouverture.

Hitler touche alors au but. Les élections du 31 juillet lui ont donné 38% des voix. A la première séance du nouveau parlement, le 30 août, la masse de ses député.e.s en uniformes brun de S.A., saluent le bras tendu Goering qui va se faire élire président du Reichstag. Clara Zetkin, députée communiste, 75 ans, presque aveugle, monte lentement à la tribune, soutenue par deux personnes. D’une voix d’abord à peine audible, mais qui s’affermit de plus en plus, elle prononce un long appel à combattre l’hitlérisme : « Il s’agit d’abord et avant tout d’abattre le fascisme qui veut réduire à néant par le fer et par le sang les manifestations de classe des travailleur.ses. L’exigence de l’heure, c’est le front unique de tou.tes les travailleur.ses pour faire reculer le fascisme. »

 

L’exil et la mort

 

Contrainte de fuir l’Allemagne après l’arrivée des nazis au pouvoir et l’interdiction du KPD, elle arrive à Moscou à bout de force et meurt quelques semaines plus tard le 20 juin 1933, à 75 ans, dans une maison de repos d’Arkhangelskoïe, près de Moscou. La tombe de Clara Zetkin se trouve le long des murs du Kremlin, sur la Place Rouge.

 



Liens externes                                                  
  https://renverse.co/analyses/A-l-origine-de-la-Journee-Internationale-de-la-Femme-Clara-Zetkin-1418  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Peugeot 203

Publié à 15:29 par dessinsagogo55 Tags : center sur france place presse chez mode travail pari divers bleu pouvoir centerblog merci
Peugeot 203

Peugeot 203 Cabriolet

 

 

La Peugeot 203, apparue en 1948, est une automobile de tourisme développée par le constructeur français Peugeot. Rapidement disponible en plusieurs versions (cabriolet, coupé, ou utilitaires), elle commence sa carrière en 1949, alors que la France se relève de la guerre. Unique modèle commercialisé par Peugeot jusqu’en 1954, la 203 est le symbole de la renaissance de la firme de Sochaux.

 

Peugeot 203
Une Peugeot 203 berline.

 

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’industrie automobile française est en ruine, à l’image de ses usines. La firme de Sochaux rêvait de pouvoir concurrencer la Citroën 15 Six, en proposant une voiture dotée d’un moteur V8, sorte de 22 CV à la mode Peugeot. Le projet 802, commencé en 1940, est finalement abandonné, car voué à l’échec en raison des restrictions et des pénuries sur le marché d’après-guerre. Il est donc décidé de partir de zéro et de proposer un projet moins ambitieux et plus réaliste. Le cahier des charges de la nouvelle Peugeot est une voiture de 10 CV, aussi puissante qu’une 11 à 14 CV d’avant-guerre, dotée d’un confort supérieur aux normes précédentes. Une place prépondérante doit être accordée à la sécurité avec une meilleure tenue de route et, surtout, un freinage efficace et renforcé. La précédente 402 a une mauvaise réputation en ce domaine. Dans le même temps, il est décidé de concevoir une gamme complète autour d’un seul modèle, décliné en plusieurs versions, faute de moyens. Bien des constructeurs se contentent de remettre en production, en le modernisant ou pas, un modèle existant avant la guerre. Le pari audacieux et sage de Peugeot, avec la 203, fait le bonheur de la marque et de ses fidèles.

 

Les premiers salons automobiles de l’après-guerre voient naître une foule de petites voitures (Panhard Dyna, Renault 4CV, Citroën 2CV, etc.). Quant à la voiture moyenne traditionnelle, il n’y a guère que la Traction Avant et la Simca 8. C’est précisément sur ce créneau que Peugeot présente à la presse et aux concessionnaires, en octobre 1947, sa « 203 ». La présentation officielle au grand public a lieu à Paris, lors du salon de 1948. Le succès du modèle et la politique de remise octroyée au personnel chez Peugeot permettent à de nombreux ouvriers d'acheter "leur" 203. Selon l'historien J-C Daumas, en 1958, il fallait un an de travail à un ouvrier pour en acquérir une.

 

Sa fabrication commence quelques semaines plus tard pour s’achever 12 ans après, le 26 février 1960. L’usine est organisée pour une production journalière de 300 véhicules, mais la limitation des attributions des matières premières ne permet que d’atteindre 100 unités quotidiennes, en avril 1949. On arrive à 200 véhicules par jour, au début 1950. Au total, plus de 685 000 exemplaires, toutes versions confondues, sortent des chaines de Peugeot

 

Cabriolet

 

Le cabriolet 203 est présenté au Salon de Paris de 1951, à cause d’une gestation différée par rapport à la berline. Ce cabriolet a un équipement supérieur, dont une sellerie cuir, à trois coloris (noir, bleu ou rouge). En octobre 1954, il prend l'appellation de Grand Luxe, un titre justifié par une finition encore améliorée. La grille de calandre incorpore des phares antibrouillard, tandis que les ailes sont décorées de sabots chromés. Divers aménagements complètent la présentation : volant spécifique, montre électrique, double pare-soleil, pneus à flanc blanc, etc. Finalement, le cabriolet 203 est construit à 2 567 exemplaires jusqu'en octobre 1956, où il cède la place à son homologue de la gamme 403

 

 



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Citroën SM

Publié à 14:58 par dessinsagogo55 Tags : center png livre centerblog sur bonne merci france chez centre
Citroën SM

Citroën SM Cabriolet Chapron Mylord (1971)

 

La Citroën SM est une automobile sportive de grand tourisme, développée par le constructeur automobile français Citroën en mars 1970 Malgré diverses avancées techniques, elle a une carrière très courte qui s'achève en 1975. Elle reste pourtant un des modèles mythiques de la marque recherché par les collectionneurs.

 

La SM (pour projet S Maserati) est un grand coupé 2+2 ; les places arrière sont moins spacieuses mais restent néanmoins utilisables par deux adultes. Si le coffre est muni d'un hayon, les sièges arrière sont fixes. À l'avant, la planche de bord, au dessin épuré et futuriste et aux cadrans et volant ovoïdes, équipe également la Maserati Merak.

 

 

 
Citroën SM "Gendarmerie nationale (France)".
 
 

La suspension est hydropneumatique comme sur toutes les grandes Citroën depuis 1954. Ce type de suspension, conçu par l'ingénieur Paul Magès et son équipe, fut tout d'abord appliqué aux seules roues arrière de la Traction avant 15H (la fameuse « 15 oléo » à moteur 6 cylindres), puis le fut dès 1955 aux quatre roues cette fois-ci, sur la DS 19 dont le freinage, la direction assistée, l'embrayage et la boîte de vitesses semi-automatique utilisaient également l'hydraulique. Les chuintements caractéristiques de ces autos proviennent d'ailleurs de la circulation du liquide à travers les différentes vannes et clapets composant le système.

 

La tenue de route est assurée grâce à une très bonne répartition des masses (moteur longitudinal central avant, la boîte de vitesses l'étant côté pare-chocs) et à une innovante géométrie exclusive des suspensions : axe de roulis au niveau du sol et déport nul des roues avant (la ligne joignant les pivots inférieurs et supérieurs de moyeux croise le milieu du centre de l'aire d'appui du pneu avec le sol). Le déport nul rend la direction quasi insensible aux inégalités de la route ou par exemple à une crevaison.

 
 

Le poids des roues (masse non suspendue) est diminué grâce aux freins montés en sortie de boîte de vitesses, elle-même issue des DS à boîte manuelle. Ce choix auquel Citroën reste ensuite longtemps fidèle pour la majorité de ses modèles, 2CV comprise, favorise le comportement général du véhicule au détriment de la facilité de la maintenance, ce dernier point ayant été la source de bien des critiques à l'égard de la marque, pas toujours justifiées cependant.

 

 

 

L'absence d'un moteur spécifique chez Citroën, puis le rachat de la firme italienne Maserati en 1968 permet à Citroën de doter la SM d'un moteur Maserati V6 étudié spécifiquement. Un moteur V8 de Maserati Indy est, dans un temps record, amputé de deux cylindres pour impressionner les cadres de Citroën sur la réactivité de Maserati. Selon Marc Sonnery auteur du livre Maserati, the Citroen Years (eauxrouges publishing) ce moteur 'V8 - 2' prototype est toujours stocké à Modène. Pour le V6 de série, les ingénieurs partiront d'une feuille blanche.

 

 

La SM est animée de 1970 à 1972 par un moteur V6 à 90° de 2 670 cm3 de cylindrée à trois carburateurs double corps Weber et d'une puissance de 170 ch DIN (au régime très raisonnable de 5 500 tr/min). Le couple est de 23,5 m.kg à 4 000 tr/min. Cette mécanique à deux arbres à cames en tête par rangée de cylindres a été développée directement par l'ingénieur Alfieri de Maserati sous la direction du bureau d'études de la rue du Théâtre au Quai de Javel à Paris.

 

 

Pour les modèles 1973 et jusqu'à la fin de la production, en réponse aux nouvelles normes anti-pollution, le moteur sera équipé de l'injection électronique Bosch D-Jetronic qui fera passer sa puissance à 178 ch DIN à 5 500 tr/min (couple 23,7 m.kg à 4 000 tr/min) tout en améliorant la souplesse et la consommation.

 

 

Pour 1974, une version à boîte automatique Borg Warner à 3 rapports apparaît. Pour compenser la perte de puissance due au convertisseur, la SM automatique dispose du moteur de la Merak, de 2 965 cm3 dans une version de 180 ch DIN à 5 720 tr/min (25 m.kg de couple à 4 000 tr/min). Il est équipé d'un échappement à oxydation pour répondre aux normes anti-pollution. Quelques SM seront également exportées aux États-Unis et au Canada en version 3 litres avec une boîte de vitesses automatique ou beaucoup plus rarement, manuelle.

 

 

Le moteur 3 litres dans une version 190 ch DIN équipera la Maserati Merak et la Ligier JS25.

 

 

Une seule SM V8 1974 au moteur prototype 4 litres de 260 ch DIN a été modifiée par Maserati spécialement pour l'ingénieur motoriste de Maserati qui voulait en démontrer la possibilité, mais sa mise en production a été refusée par Citroën

 

 

La SM comporte à l'époque de nombreuses avancées techniques :

 

4 freins à disques avec commande et assistance hydrauliques ;

direction assistée Diravi asservie à la vitesse avec rappel hydraulique en ligne droite, même à l'arrêt ;

Une rampe de six projecteurs sous verrière (contribuant au Cx de 0,339) dont deux directionnels (ceux de l'intérieur). La hauteur des projecteurs se règle en continu en fonction de l'assiette de la voiture, de façon à maintenir le faisceau lumineux toujours parallèle à la route (ce système avait déjà été adopté sur les DS dès septembre 1967 avec l'arrivée des phares directionnels, mais au moyen de câbles et non pas hydraulique ; aujourd'hui cet équipement est électronique sur les C5 II et C6) ;

jantes ultra légères Michelin en composite dites « RR » (résine renforcée) en option ;

première voiture en Europe avec réglage en hauteur et en profondeur du volant ;

première voiture avec pare-brise collé.

 

Les SM Chapron

 

Quelques exemplaires furent carrossés par le célèbre carrossier Henri Chapron de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

 

Trois modèles ont existé :

 

SM Mylord : cabriolet sans arceau avec une capote en toile. Présentée au Salon de Paris 1971, la SM Mylord devait initialement être proposée par Citroën qui y a finalement renoncé. Il en sera produit 5 exemplaires de 1971 à 1973. Note: Une SM Mylord a atteint plus de 600.000€ lors d'une vente en 2016.

 

SM Opéra : berline tricorps à 4 portes sur un empattement rallongé de 29 cm (longueur : 5 190 cm). Présentée au Salon de Paris 1972, la SM Opéra sera produite à 7 exemplaires de 1972 à 1974. Note: Une SM Opéra a atteint plus de 400.000€ lors d'une vente en 2018

 

SM Présidentielle : découvrable basée sur la SM Opéra au porte-à-faux arrière rallongé et longueur portée à 5,60 m. Les deux plus célèbres SM (immatriculées 2 PR 75 et 3 PR 75) ont été commandées en 1971 par le président Georges Pompidou pour les utiliser comme voitures officielles de l’Élysée. Elles furent livrées en 1972 et inaugurées à l'occasion d'une visite officielle de la reine d'Angleterre

Elles ont servi la République jusqu'en 2007 mais sont toujours la propriété de la Présidence de la République. L'une d'entre elles est en dépôt chez Citroën.

 



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