Date de création : 09.04.2012
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31.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
24 février 2002
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28 Janvier 2002
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Un distributeur automatique, ou machine distributrice (particulièrement au Canada francophone), est une machine qui permet d'obtenir des biens, sans intervention humaine (en libre-service), grâce aux techniques d'automatique. Les machines les plus courantes sont les distributeurs automatiques de boissons chaudes, notamment de café, mais on trouve aussi des distributeurs de boissons fraîches avec des ingrédients comme l'eau, les fruits ou le thé, ainsi que les distributeurs de snacks, l'offre alimentaire étant de plus en plus diversifiée vers les produits frais comme les sandwichs, les produits laitiers, les biscuits ou les fruits et légumes.
Les distributeurs vendent également d'autres produits aux consommateurs : articles pour nageurs et baigneurs implantées aux entrées des lieux comportant des piscines, cadenas, préservatifs, pansements, doses de lessives, collants, jeux de cartes, parapluies.
Les banques ont aussi développé des automates permettant de retirer de l'argent avec une carte bancaire, le distributeur automatique de billets.
Déjà au début du xxe siècle, des distributeurs automatiques étaient présents dans le métro parisien. C'est cependant avec l'industrie et l'urbanisation que l'on a vu se développer ce type de machines qui répondait à une demande sociale.
Les distributeurs automatiques de boissons ont été mis au point en France — à la suite de Franz et Ludwig Stollwerck en Allemagne et Théodore Bergman en Suisse — par l’industriel marseillais Henri Émile Schloesing (1849-1904, grand-père de l’aviateur compagnon de la libération Jacques-Henri Schloesing, 1919-1944, et neveu du chimiste Théophile Jean-Jacques S. 1824-1919, doyen de l’académie des sciences) et Benjamin Degremont. Un brevet a été déposé par ces inventeurs en 1889 (« France patent N° 196/462 du 4 mars 1889, US patent N°412/127 du 11 juin 1889 »). Le distributeur automatique de boissons schloesing est présenté a l'exposition universelle de Paris de 1889. Le descriptif de cette machine appelée « Distributeur automatique de liquides » est publié dans le journal « La science illustrée » n° 218 du 30 janvier 1892 sous la plume de G. Teymon. Un article du 29 novembre 1889 (repris par le magazine « Point de vue image du monde » n° 1476 de noël 1976) précise : « cette invention destinée à procurer des boissons chaudes aux ouvriers du port de Marseille, fonctionne à Paris place de la république. Moyennant 10 centimes, ce distributeur automatique fournit bière, vin ou café. Soixante-dix villes ont autorisé l’établissement de ces appareils schloesing ». Un brevet (n°1409) est déposé au grand-duché du Luxembourg par le représentant des inventeurs, M. Aug Ligier, le 14 février 1890 (Mémorial du Grand-Duché n°15 du 4 mars 1891). Un brevet canadien (n°222/63.1) est délivré le 3 septembre 1890 (CA 34967 coint-operated liquid-vending apparatus). On doit aux mêmes inventeurs un « moyen d’arrêter un train en marche » (1892).
Quant au premier distributeur automatique de billet, il a été installé en juin 1967 à l'agence Barclays d'Enfield, en Grande-Bretagne. Il distribuait des billets de 10 livres en échange d'un bon en papier inséré par le client qui tapait ensuite son code à quatre chiffres. Son inventeur, John Shepherd-Barron, travaillait chez « De La Rue »
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La Peugeot 106 est une voiture citadine 5 places lancée par Peugeot le 12 septembre 1991, conçue pour remplacer la 104, en complément de la 205 qui existait depuis plus de 8 ans.
Le 12 septembre 1991, Peugeot présente la remplaçante de la Peugeot 104 dont la production a été arrêtée 3 années plus tôt. Elle a pour but de remplacer petit à petit sa grande sœur la Peugeot 205 comme voiture d'entrée de gamme. La carrosserie et la mécanique ont été étudiées profondément pour laisser un maximum de place à l'habitacle. Côté mécanique, beaucoup d'éléments existants des versions précédentes du groupe PSA ont été utilisés comme les « moteurs TU » existant sur les Peugeot 205 et ayant comme particularité d'être "invulnérables". La Peugeot 106 phase 1 est techniquement proche de la Citroën AX (voiture très populaire à l'époque), mais est plus lourde et plus sécurisée. Sa silhouette, très "cubique", présente des lignes cassées encore plus marquées que celles de la 205. Elle cherche à concurrencer la Renault Clio,lancée un an auparavant. La 106 représente une alternative moderne et légèrement plus large que la Peugeot 205 - qui restait toutefois, à l'approche de ses dix ans de carrière, un grand succès commercial. La première année, elle fut produite uniquement en 3 portes et ce n'est qu'en 1992 que Peugeot décida de la fabriquer en 5 portes également.
Il existe de nombreuses "séries" de 106 phase 1 : XN, XND, XR, XRD, XT, XTD, XAD, Kid, Zen, XS mais aussi des "séries limitées" plus glamour : Carte Noire, Carte Rouge, Roland-Garros, Zenith, Le Mans, Green, Contact, Griffe, Chérie FM, Long Beach (série allemande), Enfant Terrible, Midnight, etc.
Le premier modèle sportif de la 106 sort en 1992, il s'agit de la XSI animée d'un 1 360 cm3 développant 100ch à 6800tr/min avec 190km/h en vitesse de pointe. Pour cause de norme antipollution, sa puissance tombe à 95ch pour l'année modèle 1994. Parallèlement, une version Rallye dépouillée (810 kg) est lancée courant novembre 1993. À noter que la 106 Rallye phase 1 n'est disponible qu'en 3 couleurs: blanc, noir ou rouge (qui sera remplacé par un bleu sur la phase 2) Cette version fut peu diffusée: environ 11 000 exemplaires.
La Peugeot 106 a été restylée en avril 1996, au moment de la sortie de la Citroën Saxo, techniquement et stylistiquement très proche de la 106. Une première série restylées (Équinoxe, Symbio, Itinea, Cashmere, Rallye, S16) qui suivront plus tard par d'autres séries dernières générations (3 portes et plus sportives) avec plus d'équipements de série (ABS, coussins gonflables de sécurité (« airbags »), direction assistée…) et une légère modification des pare-chocs avant et arrière (anti-brouillards ronds et plus ovales et un petit nid d'abeilles sur le pare-chocs arrière) et des intérieurs modernisés.
Avec le restylage, la version XSI devient S16 et s'équipe d'un moteur 1 587 cm3 16 soupapes de 120 ch. La version rallye est également maintenue mais troque son pointu 1.3L contre un 1.6L de 103 ch avec plus de couple. Elle est produite jusqu'en 1998 à environ 4 300 exemplaires.
La fabrication s'arrête en juillet 2003. En 12 ans, 2 798 200 exemplaires ont été produits à Mulhouse puis à Aulnay-sous-Bois.
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La Renault 21 est une voiture construite par Renault de 1986 à 1995 à Sandouville (Haute-Normandie), à Envigado (Colombie) et à Valladolid (Espagne).
La Renault 21 remplaça la 18 en mars 1986 et se positionnait dans le segment M2 (gamme moyenne haute) du marché européen. Elle fut commercialisée en carrosseries 4 portes, 5 portes (hayon) ou break (Nevada). La gamme comporta des versions à roues antérieures motrices (traction) ou à transmission intégrale et un large éventail de motorisations 4 cylindres essence ou diesel.
En raison d'un manque de moyens pour développer un moteur de fort couple suffisamment compact pour être implanté transversalement, Renault fut contraint de développer deux architectures pour la 21 : l'une à moteur transversal pour les versions 1,7 litre essence et 1,9 litre diesel ("moteurs F"), l'autre à moteur longitudinal pour les 2 litres essence et 2,1 litres diesel (" Moteurs Douvrin"). Le 2 litres essence bien connu depuis la Renault 20 TS de 1977 est proposé dans une version inédite alimentée par une injection électronique Renault avec coupure d'alimentation à la décélération, régulation du ralenti et détection du cliquetis cylindre par cylindre.
La Renault 21 étrenna aussi la boîte automatique "type AR" à 4 rapports qui équipa par la suite (avec ses dérivées type AD pour moteur transversal) la quasi-totalité de la gamme Renault jusqu'à la fin des années 1990. Enfin, côté suspensions, la 21 abandonne l'essieu rigide de la 18.
Le conservatisme technique de Renault eut pour conséquence un lancement réussi sur le plan de la fiabilité qui fit oublier les gros déboires de la 25. La qualité des plastiques et la finition sont très moyennes, comme la plupart des modèles français des années 1980. La ligne de la Renault 21 est inspirée de la Simca-Talbot Solara
Historique
À sa sortie, la Renault 21 n'était disponible qu'en berline 4 portes avec motorisations essence 1,7 ou 2 litres. Ce choix de carrosserie pouvait surprendre vu le goût de la clientèle française pour les berlines 5 portes mais s'expliquait par le désir d'éviter la concurrence interne avec la 25 (bicorps) et de satisfaire les préférences de la clientèle hors France pour les berlines tricorps dans ce segment de marché. Renault avait vu juste : spacieuse et confortable, la 21 recevait les éloges de la presse qui saluait aussi une tenue de route très saine, des consommations inférieures à la moyenne grâce à l'excellente aérodynamique et une impression générale de solidité inhabituelle pour la marque, même si le choix des matériaux de l'habitacle et l'esthétique simpliste de la planche de bord décevaient.
Le succès commercial dépassa les attentes du constructeur, surtout en milieu de gamme essence (1,7 litre 90 ch). La Renault 21 chassa rapidement de la troisième place des ventes en France la Citroën BX pour s'y installer dès 1986 (derrière les intouchables Renault Supercinq et Peugeot 205), puis encore en 1987, 1988 et 1990. Les versions diesel, sorties en mai 1986, ne contribuaient pas peu à ce succès. Les Turbo-D et Turbo-DX, allaient soutenir la comparaison avec la concurrence durant toute la carrière de la Renault 21 sans aucune modification mécanique.
Pour 1987, le break 21 Nevada (Savanna sur certains marchés) se distinguait de la berline par un allongement de 18 cm (4,64 m) qui dépassait de peu la Renault 25 (4,62 m). La Régie cherchait ainsi à réunir les clientèles potentielles des Renault 21 et 25 sur un seul modèle, une stratégie qui s'avéra payante en termes de volumes de vente. Sa longueur conférait au Nevada un volume utile exceptionnel. Banquette rabattue, l'on disposait d'un plancher long de plus de 2,10 m. Une version sept places (strapontins dans le coffre) figurait aussi au catalogue.
Le Nevada 7 places s'est imposé comme le véhicule de la famille française idéale. Pour la première fois, Renault concevait une auto pour répondre aux aspirations d'une catégorie sociale très ciblée. Jamais une famille n'avait été aussi associée à un véhicule. En prenant ses fonctions chez Renault, le président Carlos Ghosn avait dit : Nous devons créer nos voitures pour des familles et par des familles, comme pour nous l'avions fait pour le Nevada.
L'année-modèle 1988 marqua la sortie du modèle-phare de la gamme : la 21 2 litres Turbo de 175 ch (« moteur Douvrin » turbo à essence). Elle était reconnaissable à ses double-optiques et était munie en série de l'ABS. Sa tenue de route et ses performances (227 km/h et 28,5 secondes au 1 000 m départ arrêté) étaient presque équivalentes aux sportives Mercedes 190 2.3-16 et BMW M3 E30. Mais, un extérieur plutôt tape-à-l'œil et une présentation intérieure bon marché eurent tôt fait de cantonner le modèle dans un rôle marginal à l'exportation. À partir de 1992, la gendarmerie française utilise ce modèle comme véhicule d'interception rapide sur autoroute.
La gamme est complétée par les Nevada GTX 4x4 et GTD 4x4, lancées en février 1988, et équipées d'un arbre de transmission couplable vers le pont arrière (suspendu) avec blocage de différentiel.
Les ventes de la Renault 21 subirent le contrecoup de la sortie mi-1987 de deux modèles concurrents : l'Audi 80 et surtout la Peugeot 405. Renault répliqua en juin 1989 par un restylage (faces avant et arrière revues, nouvelle planche de bord, tissus et revêtements intérieurs améliorés) et surtout par le lancement de la 21 à hayon en septembre. Vu la préférence du marché français pour les 5 portes, elle prit vite l'avantage et supplanta la vieillissante Citroën BX. En 2 litres, il fallut l'apparition des TXI 12 soupapes (3 soupapes par cylindre) en quatre ou cinq portes, pour redonner vie à un haut de gamme mis à mal par la 405 mais aussi par la Renault 25, elle aussi restylée, plus spacieuse et à peine plus chère. Des versions à transmission intégrale (Quadra) des TXI et 2 L Turbo furent aussi présentées. Renault avait conçu pour la circonstance un arbre de transmission en fibre de verre dans le but de limiter le surpoids dû aux 4 roues motrices. Cette pièce fut un succès technique mais les versions intégrales se révélèrent quand même fragiles et n'eurent qu'une faible diffusion.
En avril 1992, les appellations changent : Prima pour le bas de gamme, Manager en milieu de gamme et Alizé pour l'équipement luxe. Dans le même temps, les moteurs à injection 1,7 litre, 2 litres 12 soupapes et 2 litres turbo adoptent le catalyseur. Dans l'opération, ce dernier perd près de 10 % en puissance et en couple.
La Renault 21 acheva discrètement sa carrière début 1994 pour faire place à la Laguna. La 21 Nevada (rebaptisée tout simplement Renault Nevada en mai 1993) restera en production jusqu'à la sortie du break Laguna homonyme en septembre 1995. Au total 2,096 millions d'exemplaires ont été produits (dont 1,684 million berlines et 412 000 breaks Nevada). La voiture fit aussi une solide carrière en occasion, surtout en diesel, grâce en particulier à la réputation de robustesse de ses organes mécaniques : les exemplaires ayant dépassé les 500 000 km sont nombreux. Les principaux soucis au milieu des années 2000 (sur des voitures ayant donc entre 10 et 20 ans) portent sur l'usure prématurée des habillages intérieurs (surtout sur les modèles avant restylage) et de nombreux petits problèmes électriques.
La Renault Nevada a été repris dans le film " Les Tuches"
La gamme
Trois niveaux d'équipement (plus un niveau spécifique aux 2 L Turbo) avant restylage en 1989, 4 par la suite. Instrumentation à affichage numérique (déjà vue sur la Renault 11 Electronic) disponible sur le niveau d'équipement e3 avant restylage.
Motorisations :
Essence (4 cylindres en ligne atmosphérique, non catalysé, 2 soupapes par cylindre, sauf indication contraire) :
1,7 litre "moteur F" à carburateur simple corps et rapport volumétrique réduit, 76 ch : TL 4 vitesses (calandre fermée, équipement niveau e1, entrée de gamme supprimé en avril 1992) ;
1,7 litre "moteur F" à carburateur double corps, 90 puis 92 ch : TS, Prima TS (équipement niveau e1, entrée de gamme), GTS, Manager GTS (niveau e2, milieu de gamme), RS (boîte de vitesses courte 8 CV fiscaux, présentation sportive : calandre ouverte noir mat, pare-chocs sans jonc chromé, projecteurs anti-brouillard, sièges baquets et volant 3 branches, niveau e2, jusqu'à l'Année-Modèle 1987), TSE (niveau e3, haut de gamme). Version catalysée, 95 ch à injection sur certains marchés d'exportation (Allemagne, Suisse, Suède) ;
1,7 litre "moteur F" à injection catalysée, 95 ch : Nevada RN (équipement niveau e1, entrée de gamme), Manager GTS, Nevada RT (niveau e2, milieu de gamme), Alizé GTS (niveau e3, haut de gamme) ;
2 litres à injection électronique multipoint, 120 ch : GTX (équipement niveau e2, milieu de gamme), RX (présentation sportive : calandre ouverte noir mat, pare-chocs sans jonc chromé, projecteurs anti-brouillard, sièges baquets et volant 3 branches, niveau e2, jusqu'à A.M. 1987), TI (présentation sportive : joncs rouges sur les baguettes latérales et les pare-chocs, strippings latéraux, élargisseurs de bas caisse et volant 3 branches, niveau e3, à partir de l'A.M. 1988), TXE, Alizé GTX (niveau e3, haut de gamme), Baccara (à partir de l'A.M. 1991, sellerie cuir, climatisation, régulateur de vitesse, niveau e4, haut de gamme) ;
2,2 litres catalysé à injection électronique multipoint, 110 ou 120 ch : GTX (à l'exportation seulement jusqu'en 1992, équipement niveau e2, milieu de gamme) et Alizé GTX (à partir de septembre 1992, niveau e3, haut de gamme) ;
2 litres à injection électronique multipoint, 12 soupapes, 140 ch (137 ch en version catalysée) : TXI (projecteurs anti-brouillard, élargisseurs de bas de caisse, aileron arrière sur 4 portes, vitres teintées, volant à 3 branches, équipement niveau e3, Nevada à partir de mars 1992, Nevada RTI à partir de mai 1993) et TXI Quadra (à transmission intégrale, même équipement que la 2 roues motrices) ;
2 litres turbocompressé à injection électronique multipoint, 175 ch (162 ch en version catalysée) : 2L Turbo et 2L Turbo Quadra (4 portes uniquement, supprimées en avril 1993, équipement spécifique).
Diesel (4 cylindres en ligne, 2 soupapes par cylindre, injection indirecte, pompe rotative mécanique) :
1,9 litre "moteur F" atmosphérique, 65 ch : SD (A.M. 1989-91, équipement niveau e1, entrée de gamme) et GSD (A.M. 1989-91, niveau e2, milieu de gamme) ;
2,1 litres atmosphérique, 67 ch puis 74 ch : TD, Prima TD, Nevada RN (calandre ouverte, équipement niveau e1, entrée de gamme), GTD, Manager GTD, Nevada RT (calandre ouverte, niveau e2, milieu de gamme), GTD Alizé (equipement niveau e3, haut de gamme) ;
2,1 litres turbocompressé, 88 ch : Turbo-D, Manager Turbo-D, Nevada RT (calandre ouverte, équipement niveau e2, milieu de gamme), Turbo-DX, Alizé Turbo-D (calandre ouverte, niveau e3, haut de gamme) ;
À l'export la R21 sera également dotée du "moteur Cléon-Fonte" de 1.4.
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Jean Rottner : « Cette crise va laisser du monde sur le carreau »
Avec plus de 3 700 morts dans ses hôpitaux et Ehpad et encore 800 patients en réanimation, le Grand Est reste le deuxième plus gros foyer épidémique, après l'Île-de-France. Médecin urgentiste de formation, le président (LR) de cette région, Jean Rottner, est en première ligne depuis l'arrivée de la vague qui a déferlé sur Mulhouse, il y a six semaines.
Hôpitaux débordés, « guerre des masques », stigmatisation des travailleurs frontaliers, course aux tests…, il n'élude aucun sujet. Partisan d'une « union nationale », il prône un « nouveau modèle économique » et en appelle à un « pacte social » pour répondre à la colère qu'il sent « monter » passé la sidération.
Le Point : Que pensez-vous du cap fixé par le président de la République lors de sa dernière allocution télévisée ?
Jean Rottner : Il est passé du registre jupitérien à l'humilité, ce qui est suffisamment peu commun, dans le monde politique, pour être souligné. Il a répondu à une demande forte de reprise de l'activité, apportant des réponses claires et précises, ce qui manquait jusque-là. Pour autant, il n'a abordé que les têtes de chapitre, laissant au gouvernement le soin d'en préciser le détail. À cette heure, il manque encore beaucoup de réponses à nos questions : sur les tests, les masques, les transports, l'isolement des personnes atteintes, terme qu'il a employé pour la première fois… Sur le backtracking (géolocalisation numérique), il s'est montré habile en renvoyant la patate chaude au Parlement.
L'annonce de la réouverture progressive des écoles à la date du 11 mai vous semble-t-elle raisonnable ?
Personne ne s'attendait à cette annonce, mais elle peut sembler logique : comment remettre un pays en marche si le problème scolaire n'est pas résolu ? C'est une synchronisation quasi obligatoire.
Je joue le jeu de l'union nationale.
Sur la reprise économique, justement, vous a-t-il convaincu ?
Un élément a été assez peu commenté : la pression relativement forte que le président a mise sur les banques et les compagnies d'assurances, en plus des aides promises pour les plus fragiles et certains secteurs comme l'hôtellerie, le tourisme ou l'événementiel. Finalement, une sorte de relance keynésienne se dessine. Après l'annonce d'un « plan massif » pour l'hôpital lors de son déplacement à Mulhouse, le chef de l'État semble vouloir proposer un nouveau pacte social, qui sonne comme une réponse en creux à la sortie de Geoffroy Roux de Bézieux (patron du Medef), que j'ai trouvée personnellement maladroite et prématurée, sur les Français qui vont devoir « travailler un peu plus ». Certains diront qu'Emmanuel Macron s'est montré lyrique à la fin de son intervention, j'y vois pour ma part un appel à l'union nationale.
Pourra-t-il compter sur vous ?
Pour l'instant, c'est la région Grand Est qui a besoin de moi. Ce matin encore, j'étais avec des chefs d'entreprise qui m'ont parlé de leurs difficultés, de sécurité au travail et de fonds de roulement. Sur le plan sanitaire, il y a la crainte d'une seconde vague. Depuis le début, je joue le jeu de l'union nationale et je veux poursuivre dans cette voie. Car cette crise va laisser du monde sur le carreau, il faut le savoir, oser le dire et se montrer créatif pour limiter la casse, autant que faire se peut.
La région Grand Est a été durement éprouvée par le coronavirus, bien plus que la plupart des autres régions. Sait-on l'expliquer ?
Mulhouse a accueilli un rassemblement religieux qui a concentré 2 000 personnes en quelques jours, avec une diffusion du virus et une propagation à partir de là. C'est très clair et on a dû affronter une vague beaucoup plus forte que celle à laquelle on pouvait s'attendre. Mulhouse a subi ce rouleau compresseur viral et reste victime d'une mortalité toujours extrêmement forte. Cette épidémie massive s'est propagée très vite au reste de l'Alsace, à la Moselle et, dans une moindre mesure, à l'ouest de la région, en Champagne-Ardenne.
Diriez-vous que vous êtes sortis d'affaire ?
Non, pas encore. Nous nous trouvons dans une situation d'accalmie, de moindre tension pour les services d'urgences. On a senti cette courbe plateau à partir du 1er et du 2 avril, mais, en réanimation, la situation reste tendue. Le moindre relâchement sur le confinement et les mesures barrières pourrait faire repartir la courbe.
Médecin ou politique ? Peu importe, il fallait que je prenne des risques.
Les difficultés que rencontrait l'hôpital de Mulhouse avant l'épidémie ont-elles compliqué la prise en charge ?
L'hôpital était dans une situation tendue, c'est vrai, mais l'équipe s'est serré les coudes et a su réaliser l'union sacrée pour transformer l'hôpital en un temps record, avec une déprogrammation de la chirurgie et de la médecine réglée, la mise en place de 200 lits Covid et l'installation d'unités de réanimation dans les blocs opératoires. La solidarité et l'esprit de corps ont permis de dépasser les difficultés connues. Franchement, cet hôpital a su faire face et ce que Mulhouse a su inventer, d'autres s'en sont inspirés ensuite. Un patient qui se présentait, on devait le soigner et il ne devait pas y avoir de perte de chances, faute de capacités d'accueil suffisantes, en réa notamment. Et il n'y en a pas eu. À Mulhouse comme à Colmar ou à Metz, les équipes font un boulot exceptionnel, depuis six semaines, qui laissera des traces positives. De même, des réanimateurs issus du privé sont venus prêter main-forte à leurs collègues du public et cette collaboration dans l'urgence transformera, aussi, la relation entre le monde libéral et hospitalier.
Au cœur de la tourmente, vous êtes-vous senti davantage médecin ou homme politique ?
La question ne se pose pas en ces termes. D'abord, la crise n'est pas finie. Une période cruciale démarre avec la préparation du déconfinement ; le sanitaire influence l'économique et, demain, l'économique influencera le sanitaire dans les choix stratégiques qui seront faits. Mon expérience de médecin a sûrement joué et m'a obligé, comme élu, à avoir à la fois un devoir d'alerte et de protection. Quand j'ai alerté il y a quatre semaines sur la situation terrible que nous vivions, c'était le médecin qui parlait. Quarante-huit heures plus tôt, je régulais aux urgences et voyais que quelque chose de grave se passait. J'étais en deçà de la vérité. Quand on a 20 morts en quelques heures, 200 entrées en service Covid et 30 admissions en réanimation en 24 heures, c'est qu'on est vraiment face à une épidémie majeure. Si on ne bouge pas à ce moment-là, on n'assume pas son rôle. Médical ou politique ? Peu importe comment on l'appelle. Il fallait que j'aille au-delà de mes compétences propres, que je prenne des risques… J'ai appelé le président, alerté le gouvernement, j'ai pris la décision de commander des masques car on était dans une inorganisation majeure et je suis allé sur le terrain pour les distribuer. J'ai pris mes responsabilités et je serai amené à les prendre encore dans les temps qui viennent, sur le terrain économique.
Je peste contre les ARS.
L'État a montré qu'il restait très jacobin dans la gestion de cette crise qui, en effet, n'est pas terminée. La démonstration est-elle faite qu'il faudra, demain, plus de décentralisation ?
Je n'aime pas cette opposition entre jacobins et girondins. Je respecte et reconnais les fonctions régaliennes de l'État, mais, parce qu'elles sont plus agiles et plus réactives, les collectivités peuvent, doivent jouer un rôle. Elles ont le devoir d'agir.
On n'est pas venus en compétition au sujet des masques, on ne le sera pas plus demain avec les tests et l'économique. On amplifie le mouvement, voilà tout. Faut-il plus de décentralisation ? Certainement. En attendant, dans la crise, il faut laisser agir ceux qui peuvent agir en proximité et amplifier les réponses apportées à cette pandémie. Pardonnez-moi, mais nous avons des morts tous les jours ; dans les Ehpad, nous sommes face à un désastre humain. On ne peut pas dire que tout aille bien.
Vous vous êtes montré très critique à l'égard des agences régionales de santé…
Je peste contre les ARS qui, en région, se comportent vraiment comme un État dans l'État. Ces structures ont montré ce qu'elles étaient : des agences de gestion, des agences budgétaires. Du jour au lendemain, on leur a demandé de gérer la crise sanitaire alors que leurs agents ne sont pas formés et n'ont pas la culture pour cela. On a vu une forme d'incohérence et d'incompatibilité entre ce qu'on leur demandait de faire depuis des années, à savoir gérer des budgets et fermer des services, et ce qu'on attendait d'elles quand l'épidémie s'est propagée, devenir des spécialistes de la gestion de crise. Ça ne marche pas, ça ne peut pas marcher, et, d'ailleurs, je ne leur en veux pas.
Mais le résultat est là : quand, au plus fort de la crise, j'abordais un problème urgent avec un préfet de région, je m'entendais répondre qu'il ne s'agissait pas de son secteur. Alors qu'il y avait le feu à l'hôpital et que la liste des morts s'allongeait.
Le gouvernement a-t-il eu raison de limoger le directeur de l'ARS du Grand Est qui déclarait vouloir poursuivre le plan de restructuration du CHRU de Nancy alors que les soignants ne savaient plus à quel saint se vouer ?
Je ne tire jamais sur une ambulance, je ne ferai donc aucun commentaire sur le cas de M. Lannelongue.
Les ARS devront-elles disparaître ?
Elles devront, en tout cas, profondément évoluer. Quand on travaille sur l'aménagement d'un territoire, les gens qui pensent s'y implanter nous posent en général quatre questions : y a-t-il le haut débit ? Les mobilités sont-elles performantes ? L'enseignement est-il de qualité ? Tout cela relève de la compétence régionale. Ils demandent aussi s'ils pourront être bien soignés, et là, on reste sur une compétence forte de l'État. C'est pourquoi les collectivités doivent jouer un rôle et avoir leur mot à dire sur cette question. Pourquoi ne pas renforcer le rôle des départements dans le domaine de la santé alors qu'ils s'occupent déjà de la dépendance, de l'enfance en danger, des maisons de retraite ? Ce sont des réflexions dont on ne peut plus se passer.
La guerre des masques ? Le manque de dialogue est désastreux.
L'affaire des réquisitions de masques sur le tarmac de l'aéroport de Mulhouse-Bâle, où le préfet du Grand Est a fait jouer son « droit de tirage prioritaire », a choqué la population locale. Que dit cet incident de la relation entre les régions et l'État ?
Il a révélé les effets désastreux du manque de dialogue. Je l'ai dit à « ma » préfète, on aurait pu s'en parler avant et s'entendre. Avec Marie-Guite Dufay (présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté), j'avais fait un deal : l'avion qui arrivait devait être pour elle puisqu'elle n'avait rien eu dans le premier. On aurait pu jouer sur plusieurs arrivées, y compris pour l'État. Rien ne vaut le dialogue et la concertation, plutôt que le rapport de force.
Sans la coopération transfrontalière, sans l'Allemagne où de nombreux patients ont été transférés, « nous serions aujourd'hui en train de pleurer », a pu dire un médecin de l'hôpital de Metz. Partagez-vous ce point de vue ?
Ça n'a pas été évident, au début. Il y a une forme de populisme des deux côtés de la frontière et, pour certains frontaliers, se faire insulter ou montrer du doigt n'a pas été facile. Il y a des décisions que nous n'avons pas vues venir, je pense à la fermeture des frontières sans concertation, décidée par le ministre de l'Intérieur fédéral. Entendre l'Institut Robert Koch (chargé en Allemagne de la veille épidémiologique) déclarer que le Grand Est était une « région dangereuse » n'a pas été évident. Le 11 mars, j'ai appelé les trois présidents des Länder qui bordent nos frontières. Muriel Pénicaud a fait un beau travail avec son homologue allemand et a pu débloquer la situation des travailleurs frontaliers. Des marchandises ne passaient plus et, avec Amélie de Montchalin (secrétaire d'État aux Affaires européennes) et la préfète, nous avons pu trouver des accords. Restait la question sanitaire. Les trois présidents des Länder ont compris la situation et se sont déclarés prêts à nous aider. On a pu ouvrir des corridors aériens. Des patients lorrains et alsaciens (250 au total) ont été évacués vers Hambourg, Berlin, mais aussi au Luxembourg, en Suisse, et à Salzbourg, en Autriche. Ce fut une vraie bouffée d'oxygène pour tous nos services de réanimation, sursaturés au plus fort de la crise. Avec, toujours, cette obsession qui nous taraudait : faire en sorte que le manque de lits n'intervienne pas dans la décision médicale. On a réussi cela, collectivement. Nos ambassadeurs ont fait un travail magnifique. Tout le monde a joué le jeu, c'était merveilleux.
« Il ne peut pas y avoir un problème de masques », déclariez-vous au début de la crise. Or ça reste le problème numéro un.
Je me demande toujours comment nous avons pu en arriver à cette situation. Grâce au soutien des entreprises et aux commandes que nous avons passées, notre stock nous permet aujourd'hui de voir venir, en tout cas à l'hôpital, dans les Ehpad, les cabinets libéraux et les établissements sociaux. À présent, il y a une pression forte des maires pour leurs administrés, des entreprises pour leurs salariés. Je l'ai dit très tôt au Premier ministre : on ne peut pas admettre que ceux qui bossent au quotidien pour faire tenir la France confinée – la caissière, le policier, le transporteur routier… – ne soient pas protégés. C'est juste impensable. De même, on ne peut imaginer une reprise sans masques, tests de dépistage, systèmes de backtraking. Donc le sujet des masques n'est pas réglé du côté civil. Il va falloir augmenter la production si l'on veut que l'économie reparte.
3 millions de tests en précommande
La région Grand Est vient de créer une société d'économie mixte locale baptisée Dynamise, chargée de passer commande de tests sérologiques. Sont-ils arrivés ?
On ne les a pas encore obtenus, car, à ce jour, aucun test n'est certifié en France. Simplement, on se prépare, on anticipe, en lien avec l'État, le Premier ministre, le ministre de la Santé et avec les autorités locales. Avec la banque des territoires et le groupe Crédit mutuel, on a mis en place la boîte qui va nous permettre d'anticiper, de ne pas entrer dans la même guerre que celle que nous avons vécue pour les masques. Pour une fois, ayons un coup d'avance. On sait que ces tests sérologiques vont arriver, leur évaluation est en cours de finalisation. Notre société doit permettre de financer l'achat en gros de 3 millions de tests. L'idée est de passer une sorte de précommande pour que nous soyons opérationnels le plus vite possible, à l'échéance du 11 mai, au profit du monde de la santé et du monde économique. Il n'y a pas de course à l'échalote, nous ne sommes pas des francs-tireurs, nous n'entrons pas dans une course à celui qui sera le plus rapide et qui en commandera le plus. Nous souhaitons juste accélérer le mouvement, car la reprise va être plus difficile chez nous ; nous avons été la région la plus touchée, il sera plus difficile ici qu'en région Aquitaine de redonner confiance aux salariés, aux syndicats, aux chefs d'entreprise. Cette opération vise à redonner confiance à l'est de la France. Je tiens à ce que cette distribution se fasse en laboratoire public et privé, dans un cadre épidémiologique national.
Mais n'espérons pas trop : la prévalence de la maladie n'est pas aussi importante qu'on le pensait. Le test sera l'un des instruments du déconfinement mais n'en constituera pas l'alpha et l'oméga.
On peut reprocher au gouvernement son manque de pédagogie. Si vous deviez parler vrai au sujet de déconfinement, que diriez-vous ?
Un, ça va prendre du temps ; il ne faut pas s'attendre à un coup de sifflet qui permettra à tout le monde de sortir, les choses se feront très progressivement. Deux, je suis pour le port du masque pour tout le monde, et partout. Trois, la réouverture des frontières et les grands rassemblements, ce n'est pas pour tout de suite.
Notre vie va être transformée. Nous entrons dans une nouvelle ère qui va nous contraindre à changer durablement nos comportements, car une pandémie de cette nature, nous pouvons nous en prendre une autre à tout moment. Mais il y a des raisons d'espérer. En allant faire mes courses, je me suis rendu compte que cette distanciation sociale renforçait, paradoxalement, le lien social. Dans les files d'attente, les gens se parlent, de nouvelles solidarités se créent, et ça, c'est aussi une chance pour la France.
Vous avez dit qu'il va falloir « réinventer l'économie ». De quelle manière ?
La notion de justice sociale sera importante. Après les Gilets jaunes et la sidération liée à l'épidémie, on sent la colère monter de manière très forte, ce que confirment, du reste, les enquêtes d'opinion. C'est une inquiétude et on doit y répondre. Peut-être avec de nouveaux modèles et une volonté politique renouvelée. Je me dis qu'une redistribution plus juste des richesses, sans verser dans le kolkhoze ni ressusciter Chaban, peut être le déterminant, le marqueur fort, d'un nouveau modèle de société. La recherche d'une égalité liée au travail, à l'accès aux mobilités et à la connaissance peut faire du Grand Est une région dans laquelle s'opère une vraie différenciation, où investir correspondra à des valeurs nouvelles.
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Vedette yé-yé au mitan des années 1960, l’artiste aura évolué au fil d’une carrière à éclipses vers des créations plus exploratrices de sons nouveaux. Il s’est éteint jeudi 16 avril, à l’âge de 74 ans.
A en croire la mythologie que lui-même avait façonnée et entretenue autour de son personnage, il était Le Dernier des Bevilacqua, fonçant à bord d’un « coupé façon Pininfarina » (le designer de Ferrari) entre les Vespa dans les faubourgs de Rome. Et dans un « complet droit », élément d’un vestiaire qui comprend encore une « veste de soie rose » (Les Paradis perdus) ou un « smoking blanc cassé » (La Dolce Vita). Ainsi se présentait Christophe en 1974 dans l’ouverture grandiose, sur fond de piano romantique et de nappes de synthétiseurs, de l’album Les Mots bleus, une de ses plus belles réussites, avec la complicité d’un parolier alors inconnu du nom de Jean-Michel Jarre.
Le chanteur Christophe, que Daniel Bevilacqua – son vrai nom – évoquait à la troisième personne du singulier, est mort, jeudi 16 avril, des suites « d’un emphysème », maladie pulmonaire, a indiqué à l’Agence France-Presse Véronique Bevilacqua, son épouse, dans la nuit de jeudi à vendredi. L’artiste avait été hospitalisé et admis en réanimation le 26 mars dans un hôpital parisien, avant d’être transféré à Brest. « Christophe est parti. Malgré le dévouement sans faille des équipes soignantes, ses forces l’ont abandonné », écrivent dans un communiqué son épouse et sa fille Lucie. Il était âgé de 74 ans.
Son parcours dans le paysage d’une chanson française qu’il aura mâtinée d’italianité et de rock primitif est tout à fait unique : propulsé vedette yé-yé en 1965, alors qu’il n’avait pas encore 20 ans, grâce à un slow larmoyant répondant au doux prénom d’Aline, Christophe aura survécu à deux éclipses pour se réinventer en marginal dont la cote n’a cessé de croître à mesure que s’éloignaient les succès commerciaux. Le chanteur de bluettes se métamorphosa en explorateur sonore, oiseau de nuit haut perché et penché sur ses piscines de champagne.
La jeunesse de Daniel Bevilacqua, né le 13 octobre 1945 à Juvisy-sur-Orge (alors Seine-et-Oise, aujourd’hui Essonne), est caractéristique de ces baby-boomeurs enfants du rock. Héritier d’une famille originaire du Frioul, ce fils d’un chauffagiste et d’une couturière s’évade, comme les rebelles fréquentant le Golf-Drouot (Johnny, Eddy, Jacques et les autres), dans les rêves que procure l’american way of life, westerns et cigarettes blondes, drague et chewing-gums, rock’n’roll. Ses héros sont salués dans la coda des Paradis perdus, dont Christine & the Queens, d’une autre génération, n’a pas tenu compte dans sa reprise en 2014 : débarrassé de sa veste de soie rose et de son humeur morose, Christophe se barde de cuir et s’éraille sur les onomatopées de Little Richard et Gene Vincent.
Sommet du hit-parade
Cet amoureux du blues fait ses gammes au début des années 1960 en tant que vocaliste de Danny Baby et les Hooligans. En préférant aux adaptations en français de standards rock, lot de l’école « Salut les copains, le « yaourt », ce faux anglais qui sacrifie le sens à la sonorité et qu’il n’hésitera pas à graver dans le single Voix sans issue, en 1984. Puis le blondinet débutant publie, en 1964, Reviens Sophie, un blues électrique qui passe inaperçu.
A l’inverse, à l’été 1965, de sa deuxième tentative, un slow de plage sur la mort d’un amour que l’arrangeur Jacques Denjean dramatise de chœurs féminins et de cordes lacrymales. Numéro un en France (mais pas seulement) avec un demi-million d’exemplaires écoulés, Aline entre en concurrence frontale avec Capri, c’est fini qu’Hervé Vilard a proposé peu auparavant sur le même sujet, également avec le renfort de Denjean. Un long procès pour plagiat suivra avec un rival malheureux, Jacky Moulière, dont La Romance de 1963 est effectivement très proche, sachant que les progressions d’accords des slows de l’époque ne brillent pas par leur originalité. Christophe gagnera en appel en 1977 et en profitera deux ans plus tard pour relancer son tube sur le marché en trônant à nouveau au sommet du hit-parade.
La nouvelle idole des jeunes confirme avec Les Marionnettes, son deuxième numéro 1, avant que la voix colérique et les violons nerveux d’Excusez-moi, monsieur le Professeur, en 1966, n’indiquent déjà un changement d’attitude. « Si je me tiens debout/Tout au fond de la classe/C’est parce que je n’aime pas/Faire les choses à moitié », s’emporte-t-il. Cette même année, il pose, au côté de Richard Anthony, sur la fameuse « photo du siècle » rassemblant les « Copains » prise par Jean-Marie Périer. Lui, pourtant, ne sera pas un yé-yé de plus, de ceux qui rallieront quatre décennies plus tard la tournée de vedettes déchues « Age tendre et tête de bois ».
Au moment où la jeunesse française commence à préférer les originaux anglo-saxons aux piètres copies françaises, il profite de sa soudaine notoriété pour s’offrir les bolides de ses rêves, flamber en fantasmant sur le destin de James Dean (vivre vite, mourir jeune) et prendre la tangente. Son étoile pâlit, de reprises en italien de ses récents succès en 45-tours vite oubliés. Dans J’ai entendu la mer, il revient sur les lieux du crime d’Aline : « Châteaux de sable sont écroulés/La plage est sale d’amours fanées ».
De nouveaux horizons
Son départ de Disc’AZ, le label de Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe 1, pour Disques Motors, l’enseigne fraîchement créée par Francis Dreyfus, va lui ouvrir de nouveaux horizons. D’abord avec la bande originale de La Route de Salina (1970), film de Georges Lautner, qui lui permet d’assouvir ses envies psychédéliques et néobaroques. Les 45-tours qu’il enregistre alors affichent des ambitions inédites. Ainsi des Jours où rien ne va (1973), étincelante face B avec harpe, cordes et cuivres panoramiques, qui préfigure son retour au premier plan. L’association avec Jean-Michel Jarre et le claviériste Dominique Perrier, concrétisée par le diptyque Les Paradis Perdus/Les Mots Bleus, l’impose comme maître français de la romance à l’italienne, néanmoins capable de basculer dans le rock lourd (Mama). Christophe triomphe à l’automne 1974 lors de deux soirées à l’Olympia parisien – immortalisées par son premier album live. Habillé par Cerruti, il s’accompagne sur un piano blanc à queue qui s’élève de la scène jusqu’à l’apothéose de Drôle de vie.
Il a réapparu tel qu’il sera désormais figé : cheveux longs, moustache gauloise, voix androgyne. Macho et féminin, dandy et beauf, sophistiqué et naïf, précieux et maladroit. Un incurable romantique trimballant son spleen dans des palais aussi condamnés que ses amours, que l’on range dans la catégorie des reclus qui se tiennent à l’écart des modes, Nino Ferrer, l’autre rital tourmenté de nos contrées, ou Gérard Manset.
Il cultive le « Beau bizarre », un concept baudelairien, baptisant ainsi, en 1978, l’album qui lui vaudra les faveurs de la critique rock
Appelé à une renommée planétaire, le parolier Jarre passe le relais à Boris Bergman, le futur complice d’Alain Bashung, pour Samouraï (1976), disque kamikaze, éloigné des structures conventionnelles de la chanson, qui n’empêche pas Christophe de revenir aux ballades doucereuses sur 45-tours (La Dolce Vita, Daisy). Il cultive le « Beau bizarre », un concept baudelairien, baptisant ainsi, en 1978, l’album qui lui vaudra les faveurs de la critique rock. Avec un nouveau parolier, Bob Decout, il donne le pouvoir à l’électricité, basse et guitares, riffs et soli pour se glisser dans un univers interlope peuplé de marlous, strip-teaseuses et « actrices pour films danois ». Aussi inquiétant que Le Grand Couteau, monument du disque. La chanson Le Beau bizarre met en scène son nouvel avatar : « Si j’ai ma veste noire/Ce n’est pas par hasard/C’est la couleur que je préfère/Le blanc, c’était hier. »
Reconverti bad boy (ou cattivo ragazzo), Christophe préfère dorénavant la compagnie des bars à flippers à la solitude des loggias. Il persiste en 1980 avec Pas vu pas pris, en collaborant avec son scandaleux beau-frère punk, Alain Kan. Avec trivialité, quand, dans Méchamment rock’n’roll, il s’imagine amant d’une « poupée série-noire au valseur alléchant ». Pour s’extraire de l’impasse, Clichés d’amour (1983) lui offre un rôle de crooner de jazz devant un orchestre de grand hôtel, pour des adaptations en français de standards signées Philippe Paringaux, journaliste du magazine Rock & Folk. Besame Mucho devient Dernier baiser et Cry me a River, Noir est ta couleur.
Entre kitsch et branché
Ces revirements aboutissent à une rechute qui a l’avantage de réveiller l’intérêt des programmateurs radio, au risque de menacer sa crédibilité artistique. Succès fou, titre prémonitoire de sa fortune commerciale, le renvoie, toujours en 1983, à la case départ en l’apparentant davantage à C. Jérôme qu’à son idole Alan Vega, le chanteur électrocuté de Suicide. Ce retour au slow d’antan, plombé par les vilaines orchestrations synthétiques des années 1980, est confirmé par les singles suivants, J’l’ai pas touchée, Ne raccroche pas (une adresse à une princesse Stéphanie qui s’apprête à faire souffler un ouragan), puis Chiqué chiqué (1988), prélude à huit années de silence. Son crédit ne s’améliore pas quand on apprend qu’il est l’auteur de la musique de Boule de flipper, de Corynne Charby.
Mais, dans la musique populaire, la frontière entre le kitsch et le branché est particulièrement poreuse. Nul ne l’aura mieux illustré que l’ancien minet du Drugstore quand il revient en 1996, désormais sous contrat avec Epic, une filiale de Sony. Bevilacqua, qui passera sous les radars, est un déroutant album d’ambiances électroniques, drum’n’bass et jungle, comprenant un hymne à Ferrari (Enzo) ou une partie de poker avec Alan Vega (Rencontre à l’as Vega). Auteur des textes, Christophe s’y affirme comme un songwriter complet. Admirateurs fidèles, le journal Libération et Alain Bashung, qui s’est approprié Les Mots bleus avec superbe en 1992, encensent un génie incompris. Ce sera bientôt la doxa s’agissant de Christophe.
Plus abordable, Comme si la Terre penchait (2001) offre au revenant une exposition médiatique qui met invariablement en valeur une personnalité excentrique et hors du temps, un fétichiste collectionneur de juke-box et de pin-up, donnant des recettes de cocktails et pestant contre le permis à points. Un perfectionniste dont les créations balancent entre fulgurances (La Man, Ces petits luxes, L’enfer commence avec L) et inachèvement. Après plus d’un demi-siècle d’absence des scènes, le revoilà à l’Olympia, juché sur un tabouret, avec une chorégraphie confiée à Marie-Pierre Pietragalla. Le Tout-Paris se presse devant sa loge.
Réalisé par le guitariste Christophe Van Huffel (du groupe Tanger), Aimer ce que nous sommes (2008) justifie pleinement les éloges autour d’un casting disparate mêlant Isabelle Adjani, le trompettiste Erik Truffaz ou Carmine Appice, le batteur américain des groupes Vanilla Fudge et Cactus. Mal Comme et Parle-lui de moi sont de fait des chansons inouïes, surgies d’on ne sait où. La scène, qu’il a si longtemps boudée, devient son jardin. Il donne des concerts-fleuves (dont un, événementiel, le 15 juillet 2009 au bassin de Neptune du château de Versailles) qu’il prolonge par un tour de chant solo, en saluant au passage un autre moustachu célèbre de la chanson, Georges Brassens (La Non-demande en mariage).
Un volume d’inédits des années Dreyfus, Paradis retrouvé (2013), avait précédé son ultime album de chansons originales, Les Vestiges du chaos (2016), synthèse de sa sinueuse trajectoire et de ses obsessions, entre nocturnes à la chandelle et embardées électro-rock. Entre un hommage à Lou Reed et un nouveau duo avec Alan Vega – qui devait mourir trois mois plus tard –, on y retrouvait Jean-Michel Jarre pour la chanson titre et Boris Bergman. Avec réticence, Christophe avait sacrifié en 2019 à la mode des duos (avec Camille, Etienne Daho, Eddy Mitchell, Pascal Obsipo ou Jeanne Added) pour Christophe, etc, deux volumes devenus prétextes à des jeux de collages autour des temps forts de son répertoire. En laissant à Philippe Katerine le soin de s’occuper d’Aline, il avait prouvé qu’il ne manquait ni d’humour ni d’esprit de sacrilège. Car, contrairement à d’autres, Christophe n’avait jamais renié son succès fou de jeunesse.
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La Renault Estafette est une fourgonnette construite par Renault d'octobre 1959 à 1980. Elle fut produite à 533 209 exemplaires. L'Estafette est la première traction lancée par la firme.
Certains détails de sa conception (porte arrière en trois parties, porte latérale coulissante) laissent penser qu'elle fut inspirée par le succès du Type H de Citroën qui régnait en maître absolu dans ce créneau.
Histoire
Les premiers modèles 500/600 kg sont équipés du « moteur Billancourt » à trois paliers de 845 cm3 de la Dauphine, développant 32 ch SAE avec des rapports de BV courts.
En mai 1962, l'Estafette adopte un nouveau « moteur Cléon-Fonte » 1 108 cm3 à cinq paliers (conçu par l'ingénieur René Vuaillat et apparu sur la Renault Floride S et sur la Renault 8) de 45 ch SAE. La plaque de police avant qui était sous la calandre passe sur le pare-chocs.
En avril 1965, le fourgon long 1 000 kg à toit surélevé (7,75 m3) est caractérisé par sa portière battante pour accéder à la cabine côté conducteur (elle est coulissante sur les autres versions).
En septembre 1968, l'Estafette est profondément remodelée : nouveau « moteur Cléon-Fonte » 1 289 cm3 d'origine Renault 12) légèrement moins puissant (43 ch SAE) mais délivrant un couple plus important, la différence étant tout de même beaucoup moins marquée qu'entre le 845 cm3 et le 1 108 cm3, nouveau tableau de bord, nouveaux pare-chocs renforcés gris intégrant les marchepieds à l'avant et porte-phares chromés.
Avec quelques légères modifications, nouveaux feux en décembre 1969, nouvelle calandre en tôle pour 1973), elle continuera jusqu'à son remplacement par le Trafic en 1980.
Proposée en plusieurs versions: tôlée, à plafond surélevé, rallongée, bâchée, elle est déclinée aussi en une variante spécifique, « l'Alouette », entièrement vitrée et disposant de huit places assises qui équipera aussi la Gendarmerie nationale française.
Renault en collaboration avec la Sabem (Société Anonyme Bois et Matériaux) plus connu sous le nom de Star et Autostar (Usine de Trémuson) équipera des plateaux-nu en version camping-car capucine (1978-1979) et en version Studio car (équipement amovible permettant de s'en servir comme utilitaire et en véhicule de loisirs).
Le sens de rotation du « moteur Billancourt » est anti-horaire (côté distribution), tandis que le « moteur Cléon-Fonte » tourne dans le sens horaire, pour obtenir le même sens de rotation aux roues, le différentiel de la boîte de vitesses est retourné sur les versions avec le « moteur Cléon-Fonte ».
Une version diesel à moteur Indenor fut étudiée, mais jamais produite en série.
La société spécialisée en transformation de véhicules de séries Sinpar a produit un modèle à quatre roues motrices baptisé Castor, utilisant une cabine d'Estafette, mais n'ayant, en dehors de l'emploi de cette partie, que peu de pièces communes.
Le constructeur roumain Dacia a produit sous licence une petite série de Renault Estafette, appelée Dacia D6. Ces voitures étaient réservées à la Poșta Română.
Aux États-Unis, elle devait être commercialisée sous le nom de Petit-Panel dans sa version tôlée et Hi-Boy dans sa version surélevée, mais les services d'homologation américains ne délivrèrent jamais l'autorisation de mise sur le marché.
Discographie
Le groupe de rock rémois Les Lionceaux a fait plusieurs tournées françaises avec son Estafette bleue à partir de 1965.
En 2006, le groupe Karlit et Kabok chante La Moustafette, allusion à l'Estafette.
On retrouve également l'Estafette dans le titre électro de Sexy Sushi, Estafette.
En 2008, sort Est-ce ta fête de Ricoune.
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