Monde : France
Manifestation contre Édouard Philippe au Havre : des heurts avec les forces de l’ordre
Chef de file, le Premier ministre lance sa campagne des municipales, vendredi 31 janvier 2020, au Havre. Des heurts ont éclaté entre les forces de l'ordre et les manifestants.
Publié le 31 Jan 20 à 19:29
Plusieurs centaines de manifestants réunis dès 17 heures sur le quai Southampton au Havre (Seine-Maritime), ont convergé vers la salle François-Ier, à l’occasion du lancement de la campagne d’Édouard Philippe. Le Premier Ministre a annoncé sa candidature à la mairie du Havre, vendredi 31 janvier 2020.
Des heurts ont éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants, à quelques dizaines de mètres de la salle où l’ancien maire (2010-2017) a troqué ses habits de Premier ministre pour ceux de candidat, en compagnie de l’actuel maire Jean-Baptiste Gastinne, des parlementaires Agnès Firmin-Le Bodo et Agnès Canayer.
Des axes de circulation coupés
Les manifestants, dans un contexte de grogne sociale contre le projet de réforme des retraites, ont tenté de s’approcher de la salle François-Ier. « On va essayer de s’avancer le plus possible vers la salle pour se faire entendre. Édouard Philippe est l’artisan de cette réforme des retraites », rappelle Lionel Dubourg, délégué syndical Solidaires. Certains manifestants ont tenté d’entrer par une autre entrée, rue Paul Doumer. Le cortège s’est dispersé aux alentours de 19h30.
Les nombreuses forces de l’ordre ont bloqué l’accès sur les axes de circulation, notamment dans les deux sens du boulevard François-Ier, autour de la salle où Édouard Philippe s’est rendu.
Avant d’entrer dans la salle des fêtes, les participants ont dû montrer patte blanche en présentant un carton d’invitation et passer les contrôles de sécurité.
Le Mercure françois est considérée comme la première revue française connue.
Son titre complet est : Le Mercure françois ou la Suitte de l'histoire de la paix commençant l'an 1605 pour suite du Septénaire du D. Cayer, et finissant au sacre du très grand Roy de France et de Navarre Louis XIII.
De parution annuelle et éditée au format in-octavo, elle est fondée à Paris par les imprimeurs-libraires Jean et Estienne Richer au tout début du XVIIe siècle, « Rue Saint-Jean-de-Latran à l'enseigne de l'Arbre verdoyant et en sa boutique du Palais sur le Perron Royal vis-à-vis de la Galerie des prisonniers » comme l'indique certains frontispices illustrés d'une gravure, et portant la mention du privilège du roi.
Le « Septénaire du D. Cayer » mentionné dans le titre complet fait référence à Pierre Victor Palma Cayet (ou Cayer) auteur d'une part de la Chronologie septénaire de l'histoire de la paix entre les rois de France et d'Espagne, imprimé à Paris par Jean Richer (de 1605 à 1612), et, d'autre part, de la Chronologie novenaire, contenant l'histoire de la guerre, sous le règne du très chrestien Roy de France et de Navarre, Henri III (Paris, Jean Richer, 1608) qui peuvent être classés parmi les ouvrages de l'histoire et non comme revue.
Dans la « préface au lecteur », Richer écrit : « Je te donne dans ce livre les choses les plus remarquables [...], lesquelles mon messager (que j'appelle Mercure françois) m'a apporté des quatre parties du monde, en diverses langues ».
Se présentant donc à la fois comme la reprise et la continuation des récits de Cayet, le Mercure françois voit son premier volume publié en 1611 et relate annuellement les faits marquants à partir de l'année 1605.
Le titre sera repris en 1638 par Théophraste Renaudot.
Peu à peu, l'édition prend du retard, et le dernier volume sort des presses en 1648 mais porte sur l'année 1644.
Bibliographie
« Jean Richer » par Michel Guillot in Dictionnaire des journalistes. 1600-1789, Lyon, Institut des Sciences de l'Homme - CNRS USR 3385.
La Gazette est un périodique créé en 1631 avec l'appui de Richelieu par Théophraste Renaudot, médecin de Louis XIII. Disparu en 1915, c’était un des plus anciens journaux publiés en France. Son ancêtre est le Mercure françois qui parut de 1611 à 1648.
En 1631, par privilège du roi, Richelieu charge Théophraste Renaudot, médecin protestant qui se convertit au catholicisme, de créer un journal sur « le bruit qui court sur les choses advenues ». Le premier périodique de France, un hebdomadaire de quatre pages naît, avec un tirage initial variant entre 300 et 800 exemplaires.
Paraissant tous les samedis, La Gazette avait pour rôle d’informer les lecteurs sur les nouvelles provenant de l’étranger, de la France ou de la Cour. Surtout spécialisée dans les affaires politiques et diplomatiques, faisant de la politique intérieure sous couvert de politique extérieure, elle comptait parmi ses premiers membres d’Hozier, Voiture, Bautru et La Calprenède. Louis XIII y collaborait ponctuellement par amusement. Le Conseil du roi accorda à La Gazette le monopole de l'information politique.
On peut affirmer que Renaudot ne manquait point d'humour car voici un extrait de l'article de Paris, du 27 août 1633 :
« Les mains démangent si fort à nostre Ieunesse, que depuis un mois , elle s'assemble en armes, estant venue des pierres aux poignards, espées, pistolez et carrabines, de sorte que le 15 et le 16 d'aoust, il s'en trouva deux gros, chacun de plus de 3000 hommes entre le village de Pincour et un moulin proche, à un quart de lieue de la porte Saint-Anthoine, où il y en eut cinq de tuez le premier jour, et entre eux, le fils d'un Banquier nommé la Roche. Vray est que quelques potences plantées cette semaine sur le champ de bataille ont ralenti leur ardeur. »
En 1762, elle changea de titre pour celui de Gazette de France, avec pour sous-titre Organe officiel du Gouvernement royal et devint bihebdomadaire. En 1787, Charles-Joseph Panckouke la prit en location et l’ajouta au Mercure de France dont il était propriétaire et au Moniteur universel qu’il fonda peu de temps après.
Au XVIIe siècle, elle était tirée à 8 000 exemplaires dans la capitale et diffusée en province sous 35 éditions.
La Gazette resta silencieuse sur les événements de la Révolution et elle n’aborda même pas la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, se limitant aux actes du gouvernement. Pour satisfaire ses clients, Panckouke publia un supplément, le Gazettin, qui informait les lecteurs du compte-rendu des débats de l’Assemblée constituante.
En 1791, le ministère des Affaires étrangères reprit La Gazette qu’il possédait. Nicolas Fallet fut nommé directeur et elle devint la tribune du parti girondin. Chamfort lui succéda.
L’organe des royalistes
À partir du 1er mai 1792, La Gazette parut quotidiennement et prit le nom de Gazette nationale de France après l’exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793. Le ton des articles de la Gazette, dont l’orientation politique changera en fonction des régimes en place, resta impartial et très prudent. Bonapartiste sous le Premier Empire, elle s’affirmera ouvertement royaliste pendant la Restauration.
Cette ligne éditoriale restera le fonds de commerce de La Gazette, rebaptisée La Gazette de France sous la IIIe République jusqu’à la parution de son dernier numéro en 1915. Elle attire alors des journalistes engagés qui en font l’organe des légitimistes, puis des orléanistes comme Charles Maurras ou Jacques Bainville.
La Voix des femmes était un journal féministe édité à Paris ainsi qu'une organisation dédiée à l'éducation et à l'émancipation de la femme. Il est créé le 20 mars 1848 par Eugénie Niboyet, à la suite de l'abdication du roi Louis-Philippe Ier et du début de la Deuxième République. Après son succès grandissant, il devient une association, fréquentée notamment par Jeanne Deroin, Pauline Roland, Eugénie Niboyet et Désirée Gay.
Les membres de La Voix des femmes ne remettaient pas en cause le rôle maternel de la femme dans le cercle familial mais promouvaient la nécessité de leur sécurité financière et salariale, leur éducation, leurs droits à la propriété, et le droit de vote pour celles-ci. L'avènement de Napoléon III en 1852 met fin à cette expérience féministe.
Le 31 octobre 1917, Colette Reynaud et Louise Bodin refondent La Voix des femmes, revue hebdomadaire socialiste féministe et pacifiste.
Fondation
Eugénie Niboyet a créé son journal le 20 mars 1848 dans le but d’intéresser les institutions républicaines aux conditions de travail de ses citoyennes mais aussi de montrer l’intérêt qu’ont ces dernières pour la République française. Elle souhaite aussi mettre en lumière le courant de pensée du socialisme. Le journal se dit en effet « Journal quotidien, socialiste et politique, organe des intérêts de toutes »1.
Journal Le journal La Voix des Femmes garde informés ses lecteurs et lectrices sur la vie et les événements politiques en général mais principalement sur l’élection présidentielle de 1848 avec notamment la publication des candidatures officielles. Les éditrices donnent leurs avis et conseils sur les candidats pour lesquels voter, ceux qu’elles soutiennent, principalement des candidats favorables aux droits et libertés des femmes.
Politique
La journaliste et fondatrice Eugénie Niboyet écrit tant sur la politique intérieure que sur la politique extérieure. La ligne politique du périodique est dite « la plus à gauche possible »
Le journal publie des lettres ainsi que des pétitions rédigées par des femmes et qui s’adressent aux hommes politiques de l’époque. Ces lettres comprennent par exemple des demandes pour l’amélioration des conditions de travail des femmes de l’époque ou encore la reconnaissance du suffrage féminin.
Travail
Le journal est le premier de l’histoire de la presse féminine à se présenter comme un journal qui « soutiendra franchement leurs intérêts moraux, intellectuels et matériels ». Eugénie Niboyet y défend par exemple les intérêts économiques des prisonnières qui s’étaient vues accusées par les travailleuses couturières, de concurrentes. Eugénie Niboyet a donc pris le parti des prisonnières en écrivant « il faut que les prisonnières travaillent, elles en ont doublement besoin »3,2.
Le travail est donc l'un des principaux thèmes abordés dans le journal après celui de la politique. On retrouve dans le numéro 31 un article rédigé par une certaine Marie-Pauline s’intitulant « Que la femme doit travailler ». Dans cet article on peut lire « La femme veut être libre ? Qu’elle travaille ! Qu’elle sache se suffire à elle-même ! ». Les femmes de la rédaction utilisent également leur journal pour réclamer tous leurs droits au gouvernement dans le but d’arrêter les discriminations. Par exemple le droit de faire partie des tribunaux commerciaux, le droit à un salaire égal à celui de l’homme pour un travail égal ou encore « le droit à la recherche en paternité pour la jeune fille séduite et abandonnée ».
Éducation
Un autre des thèmes importants abordés par Eugénie Niboyet dans son journal est celui de l’éducation. Elle revendique l’éducation des femmes par les femmes. Dans le numéro du 6 avril, une des membres du journal demande dans un article l’ouverture des classes de lycées aux femmes. Elle écrit que les femmes demandent « les mêmes professeurs, les mêmes programmes, mais à des heures différentes, ou séparément. Parce que trop sexualisées par leurs adversaires, les femmes ont peur de choquer et s'en tiennent à une ségrégation prude ». Dans le numéro du 28 mai, l’une des journalistes sous-titre son article avec une phrase du philosophe Leibniz : « Celui-là qui est maître de l’éducation peut changer la face du monde ».
Autre
Le journal se montre aussi internationaliste. On y trouve peu d’articles patriotes à l’exception de ceux glorifiant la France pour son « tourisme républicain », c’est-à-dire le fait que le pays accueille les révolutionnaires des pays voisins tels que l’Italie, la Pologne ou bien l’Irlande. Le quotidien est aussi dit antiraciste, antiesclavagiste et très tolérant religieusement. Cependant on ne retrouve aucune prise de position athée dans les articles publiés.
L'affaire George Sand
Les femmes du journal, lors de la période d’élection, souhaitent faire élire une femme à l’Assemblée, à l’époque constituée d’hommes uniquement. C’est alors qu’on émet l’idée de la candidature de l’écrivaine George Sand. Les hommes de l’époque avaient déclaré que l’écrivaine possédait « un génie mâle ». Les rédactrices ont alors pensé que les hommes politiques l’accepteraient plus facilement à l’Assemblée. C’est donc dans le numéro du 5 avril 1848 que l’idée sera reprise et partagée. Par la suite, les rédactrices diffuseront durant quelques jours, dans leur quotidien, des textes de George Sand. Le 9 avril de la même année, cette dernière écrit une lettre au journal La Réforme, qui la publiera, dans laquelle elle dément cette candidature et déclare espérer « qu’aucun électeur ne voudra perdre son vote en faisant écrire [son] nom ».
Diffusion
La Voix des femmes était un quotidien diffusé du 20 mars 1848 au 20 juin de la même année, chaque matin à Paris et possédait ses crieurs sur la voie publique. On compte 46 numéros publiés en tout. Il coûte à l’époque 10 centimes de franc-or
Archives
La bibliothèque Marguerite-Durand (13e arrondissement de Paris) en conserve des numéros.
Les biens nationaux ou Domaines nationaux sont des domaines et possessions de l’Église (bâtiments, objets, terres agricoles, mines, bois et forêts) qui furent confisqués durant la Révolution française, en vertu du décret du 2 novembre 1789. Ceux-ci sont vendus pour résoudre la crise financière qui a causé la Révolution. Le domaine de la Couronne, ainsi que les propriétés de certains nobles, subissent le même sort par le biais des confiscations révolutionnaires.
La notion de bien national est ensuite étendue aux biens des émigrés et des suspects, qui sont confisqués à partir du 30 mars 1792, puis vendus après le décret du 27 juillet. L'un des objectifs est de représenter une caution pour les assignats.
Mise à disposition de la Nation des biens du clergé
La France en cette fin de siècle est au bord de la banqueroute (le déficit est de 61 millions de livres) et ne trouve plus de solution à la crise. Les créanciers de l’État sont aux abois. Paris a faim.
Le 10 octobre 1789, Talleyrand, en sa qualité d'évêque d'Autun dépose une motion auprès de l'Assemblée constituante, qui propose de nationaliser et vendre les biens de l'Église pour renflouer les caisses de l'État : le clergé dit-il, « n'est pas propriétaire à l'instar des autres propriétaires , puisque les biens dont il jouit et dont il ne peut disposer ont été donnés , non pour l'intérêt des personnes, mais pour le service des fonctions ». La nation, dit-il, principalement dans une détresse générale, peut, sans injustice, disposer des biens des différentes communautés religieuses qu'elle croira devoir supprimer, en assurant à chacun des religieux vivants le moyen de subsister, faire tourner à son profit le revenu de tous les bénéfices sans fonctions, réduire dans une proportion quelconque les revenus actuels des titulaires, lorsqu'ils excéderont telle ou telle somme, en se chargeant d'une partie des obligations dont ces biens ont été frappés dans le principe. La nation pourrait toujours selon Talleyrand en assurant au clergé les deux tiers du revenu ecclésiastique, disposer légitimement de la totalité des biens ecclésiastiques, fonds et dîmes. Le revenu total du clergé pouvant être estimé à 150 millions, 80 en dîmes, et 90 en biens-fonds, 100 millions réductibles par des extinctions successives à 80 ou 85, seraient assurés au clergé sur les premiers revenus de l’État… Tous les biens-fonds du clergé seraient mis en vente et le produit de ces ventes serait destiné à rembourser les dettes publiques. Le plan de Talleyrand prévoit de doter d'une manière suffisante le clergé; éteindre 50 millions de rentes viagères, éteindre 60 de perpétuelles, détruire, par le moyen de ces extinctions, toute espèce de déficit, le reste de la gabelle, la vénalité des charges, et en exécuter le remboursement et enfin, composer une caisse d'amortissement, telle que les décimables les moins aisés puissent incessamment être soulagés, et qu'au bout d'un très-petit nombre d'années, tous les décimables, sans exception, puissent être entièrement affranchis de là dîme.
Cette confiscation des biens immobiliers appartenant à l’Église, et par la suite ceux appartenant aux émigrés, a donc objectif de permettre le remboursement des emprunts contractés par l’État, au moment où leur négociation est sévèrement réglementée à la Bourse.
En outre, cette confiscation satisfait ceux qui veulent affaiblir l'Église en la privant de sa puissance foncière et le parti janséniste qui voudrait la voir revenir à la pauvreté évangélique.
Par le décret du 2 novembre 1789 les biens du clergé de l'Église sont mis à la disposition de la Nation. Adossés aux biens nationaux, sont créés les assignats..
Aliénation des biens nationaux
Politiquement, la vente des biens nationaux aboutit à un transfert massif des propriétés et donc du pouvoir, de la noblesse et l'Église vers la bourgeoisie.
Bien qu’à aucun moment les lois et décrets votés ne mettent réellement en place une réforme agraire, celle-ci est parfois appliquée localement, en allant au-delà des dispositions de la loi.
De fait et en dépit des déclarations d'intentions, il ne s'agit pas d'une redistribution destinée au peuple et il n'a jamais été envisagé de donner à ceux qui les tenaient comme censitaires, comme fermiers, comme métayers ou comme locataires, les domaines fonciers ou immobiliers confisqués aux ordres religieux, aux communautés urbaines ou rurales et aux émigrés. Ces biens étaient par principe acquis et destinés aux particuliers, nombreux à l'Assemblée nationale, qui possédaient une créance sur l'État.
La croyance en les Terreurs de l'an mille, très vivace au moment de la Révolution, réfutée par les historiens depuis la seconde moitié du xxe siècle, a été reprise au moment de la confiscation des biens du clergé pour faire croire que les soi-disant paniques de l'an mille devant la fin du monde toute proche avaient été orchestrées par les prêtres et les moines pour convaincre les fidèles de se laver de leurs péchés, mais surtout de se débarrasser de leurs biens terrestres par de larges dons aux monastères. Un pamphlet anonyme publié en 1789 et intitulé le Diable dans l'eau bénite ou l'iniquité retombant sur elle-même prétendait démonter le mécanisme psychologique mis en place par les religieux de l'époque pour effrayer les populations et provoquer ces mouvements de panique. Il devenait ainsi légitime de rendre tous ces biens fonciers au peuple qui en avait été dépossédé par une ignoble supercherie
Indemnisation
Concernant la vente des biens nationaux de première origine (biens ecclésiastiques), il n'y a pas eu « indemnisation » à proprement parler mais des tentatives de compensation sous forme de salarisation du clergé, qui n'ont pas abouti.
Le décret du 2 novembre 1789 prévoit que l'État pourvoit, « d'une manière convenable, aux frais du culte, à l'entretien de ses ministres… ». Cette disposition est abolie cinq ans plus tard par la loi du 3 ventôse an III (21 février 1795) qui précise que la République ne salarie aucun culte.
Dans la négociation du concordat signé avec l'Église catholique le 15 juillet 1801, Bonaparte s'oppose à la restitution des biens vendus, solution politiquement et matériellement difficile à envisager. En compensation, plutôt que d’une réparation forfaitaire, il est convenu que l'État salarie les membres du clergé séculier, comme cela était prévu, à l'origine, dans le décret du 2 novembre 1789, et que les communes assurent l'entretien des lieux de culte paroissial.
Concernant la vente des biens nationaux de deuxième origine (biens d'émigrés), la loi dite « du milliard aux émigrés », votée en 1825, a pour objectif d'indemniser les victimes des spoliations révolutionnaires. En pratique, le montant de cette indemnisation est généralement loin de compenser le préjudice subi.
Les ateliers nationaux étaient une organisation destinée à fournir du travail aux chômeurs parisiens après la révolution de février 1848.
L'État intervenait directement en fournissant, en organisant et en payant le travail. Cette « expérience » sociale a duré à peine trois mois (mars-juin 1848)
Dans l'Organisation du travail (1839), Louis Blanc prévoyait, sous le nom d'Ateliers sociaux, la création de coopératives de production, associations d'ouvriers de la même profession, sans patron. L'État devait en favoriser la création en fournissant le capital initial. Créés dans l'urgence, les Ateliers nationaux cherchent à contrecarrer ce modèle en s'inspirant des ateliers de charité existant déjà sous l'Ancien Régime. Par ailleurs, Olympe de Gouges avait aussi préconisé la création de tels ateliers lors de la Révolution française.
La révolution de 1848 porte Louis Blanc au gouvernement provisoire qui proclame, le 25 février, le droit au travail. Louis Blanc demande vainement à ses collègues du gouvernement, la création d'un ministère du travail, avec une équipe, un budget et la possibilité politique de prendre des décrets. Afin de l'obliger à rester solidaire du gouvernement et de calmer les classes populaires (dixit Lamartine le membre le plus influent du gouvernement), tout en l'éloignant du centre de prise de décisions Louis Blanc est chargé de diriger la Commission du Luxembourg où économistes libéraux, théoriciens socialistes et délégués des ouvriers parisiens doivent mettre sur pied un Plan d'organisation du travail. L'ouvrier Albert, également membre du gouvernement est nommé vice-président. Ainsi s'opposent alors les ateliers sociaux (sans budget, commission du Luxembourg) et les ateliers nationaux (avec budget, gouvernement provisoire).
Les ateliers nationaux Création et évolution
Créés par le gouvernement provisoire, les Ateliers nationaux, considérés comme ayant été ouverts le 27 février 1848, sont fermés le 21 juin 1848. La direction des Ateliers nationaux est confiée, dès son origine, à Émile Thomas, un ingénieur (chimiste) aidé par les élèves de l'École centrale.
Au départ, les ouvriers chômeurs doivent se rendre à la mairie de leur arrondissement (Paris en compte alors 12) avec un certificat du propriétaire ou du logeur de leur garni qui garantit leur domicile à Paris ou dans le département de la Seine. Ce certificat visé par le commissaire de police du quartier est échangé contre un bulletin d'admission aux Ateliers nationaux. Mais les mairies sont débordées par l'afflux des chômeurs, dont le nombre passe de 6 000 le 15 mars, à 30 000 le 30 mars, puis à 64 000 le 16 avril pour culminer à 117 000 le 30 avril. Le travail susceptible de leur être fourni ne suit pas, et les chômeurs éconduits récriminent. Aussi pour prévenir le risque de troubles, et de regroupement d'ouvriers de la même profession pouvant devenir un ferment de coalition, Thomas décide rapidement de centraliser les demandes par un bureau au niveau de l'arrondissement où les chômeurs devront se rendre à un jour fixé.
Cadre administratif
La direction des Ateliers nationaux est établie au pavillon de Montceaux, vacant et en mauvais état. La direction centrale se divise en 4 sous-directions :
Administration et matériel (comprenant la comptabilité) ;
Travaux ;
Ordres et secours ;
Discipline générale.
Ces bureaux occupent plus de 250 employés.
Les deux directeurs successifs furent :
Émile Thomas, de la création au 26 mai 1848. Ancien élève de l'École centrale, il en avait démissionné et s'était alors orienté vers la chimie industrielle. Réticent à prendre des mesures impopulaires imposées par l'afflux ininterrompu des inscriptions dans les mairies parisiennes, Émile Thomas fut destitué brutalement par le nouveau ministre Ulysse Trélat, et muté à Bordeaux pendant quelques jours, sous prétexte d'avoir à prendre la direction de travaux de canalisations pour lesquels il n'avait d'ailleurs aucune compétence.
Léon Lalanne du 27 mai 1848 à la dissolution des Ateliers. Ancien polytechnicien, il était ingénieur des ponts et chaussées. Les mesures qu'il fut amené à prendre (arrêt des inscriptions dans les mairies, paiement du travail non plus à la journée mais à la tâche, etc.) ne furent que le prélude à la dissolution des ateliers souhaitée par plusieurs hommes politiques, dont Trélat.
Organisation
Les Ateliers nationaux sont organisés militairement. Le cadre du recrutement (l'« embrigadement ») est l'arrondissement administratif (12 à l'époque) à la mairie duquel les candidats à l'embauche doivent se faire inscrire. À la base se trouve l'escouade de 11 hommes sous la responsabilité d'un escouadier (portant un brassard de laine bleu-ciel). Cinq escouades forment la brigade commandée par un brigadier arborant un brassard frangé de rouge. Quatre brigades forment une lieutenance de 225 hommes. Quatre lieutenances forment une compagnie de 901 hommes. Trois compagnies sont sous la responsabilité d'un chef de service qui dépend d'un chef d'arrondissement, le nombre des services dépendant de l'importance de l'arrondissement. Cette organisation vise à ce que jamais plus de 10 hommes soient réunis pour le travail ou pour la paye. Les escouadiers et les brigadiers sont élus par les membres des escouades et des brigades ; au-dessus, les chefs sont nommés par le directeur.
Ateliers nationaux et garde nationale
Sur le plan politique, le ministre Marie, dans un entretien rapporté par Thomas, évoque la possibilité que les ouvriers des Ateliers nationaux soient appelés un jour à « descendre dans la rue » pour soutenir la république, et fait afficher dans les chantiers qu'« ils [les ouvriers] doivent être prêts à défendre la Patrie » au premier appel des autorités. Les ouvriers sont d'ailleurs membres de la Garde nationale qui, depuis le 8 mars, est ouverte à tous (ses effectifs passent alors de 56 751 hommes le 1er février à 190 299 le 18 mars). Tout ouvrier qui effectue un tour de garde reçoit 2 francs contre la présentation de son billet de garde. Le 7 mai 1848, au cours de la première réunion des délégués des Ateliers nationaux, nouvel organisme destiné à faire pièce à la Commission du Luxembourg, on fait savoir « que le drapeau de l'Atelier national est un signal d'ordre ». Certains membres du gouvernement républicain considèrent les ouvriers des Ateliers nationaux comme une armée de réserve qui, aux côtés de la Garde mobile et de l'armée, peut intervenir dans la répression d'un soulèvement ouvrier.
Les chantiers
Le départ pour le chantier est fixé à 6 heures et demie. Le « repas du matin » a lieu entre 9 et 10 heures et celui « du soir » entre 14 et 15 heures. Le chantier est quitté à 18 heures. La présence est vérifiée par deux appels quotidiens et toute absence est sanctionnée par une amende de 25 centimes si on ne répond pas au premier appel de la journée, et la journée n'est pas payée s'il y a absence au second appel. Pour toute absence non autorisée l'amende est de 50 centimes, et deux jours consécutifs d'absence non autorisée entraînent la radiation de l'organisation. Le simple ouvrier perçoit 2 francs par jour de travail, l'escouadier 2,50 francs, le brigadier 3 francs, le lieutenant 4 francs, les élèves de l'École Centrale 5 francs quel que soit leur grade. Comme il est impossible d'employer tous les jours les ouvriers (on estime à un jour sur quatre le travail effectif) une indemnité d'inactivité de 1,50 franc est versée, soit une réduction de 50 centimes sur la paye ordinaire. Dès le 17 mars, en raison du gonflement considérable des effectifs, on réduit encore de 50 centimes l'indemnité et la paye du dimanche est supprimée. À ce moment la livre de pain coûte en moyenne 35 centimes. Les ouvriers dans le besoin peuvent bénéficier également d'une aide procurée par le bureau de secours. Des bons de pain, de viande et de bouillon sont alloués chaque jour aux ouvriers nécessiteux. Si l'ouvrier est malade les frais d'hospitalisation sont pris en charge par le bureau et sa femme et ses enfants sont secourus à leur domicile. En cas d'accident du travail, la famille perçoit le montant de l'indemnité d'inactivité. Les Ateliers nationaux disposent d'un bureau médical formé de douze médecins que l'on peut consulter et qui font des visites à domicile.
Les Ateliers nationaux prennent en charge divers chantiers. Le travail fourni n'est pas obligatoirement celui de la qualification de l'ouvrier chômeur, la plupart n'étant ni terrassiers ni ouvriers du bâtiment. Une enquête du 19 mai 1848 recense 216 professions différentes parmi eux, dont beaucoup d'artisans, la grande spécialité parisienne (bijoutiers, serruriers, ciseleurs sur bronze, ébénistes...). Selon la déposition d'Émile Thomas devant la commission d'enquête créée après leur dissolution, à la fin de leur fonctionnement, on peut penser que sur 115 000 hommes, 70 000 appartenaient à une profession en rapport avec le bâtiment, et de 10 à 15 000 n'avaient aucune profession déclarée. Les autres exerçaient différentes professions, certaines en rapport avec l'industrie du luxe (bijouterie, travail du bronze, « articles de Paris »). On emploie ces ouvriers surtout dans les travaux publics. Le nivellement de la Place de l'Europe (près de la gare Saint-Lazare) est leur œuvre. Ils participent aux travaux des compagnies privées de chemin de fer : le prolongement de la ligne de Sceaux vers Orsay, le creusement de la tranchée de Clamart ; ils assurent des travaux sur la ligne de Paris à Versailles et préparent le terrassement de la future gare des chemins de fer de l'Ouest. Mais le travail manque pour occuper une main d'œuvre aussi abondante. Aussi voit-on les ouvriers dessoucher les arbres abattus pendant les évènements de février pour les remplacer par de nouveaux arbres provenant des pépinières nationales. Cependant, beaucoup de chômeurs restent désœuvrés.
Fermeture et répression Symbole de la fraternisation et de l'unanimisme républicain qui prévalent au lendemain de la révolution de février, les Ateliers nationaux sont les victimes du changement politique qui s'opère au printemps 1848. La révolution est l'œuvre des Parisiens, mais l'instauration du suffrage universel masculin donne à la province un énorme pouvoir politique. Les notables qui ont provisoirement disparu réapparaissent et reprennent le pouvoir réel. Les résultats des élections du 23 avril à l'Assemblée nationale sont une grande déception pour les milieux républicains progressistes. La très grande majorité des députés élus sont des républicains modérés ou bien des républicains du lendemain. Le 10 mai, le gouvernement provisoire installé au moment de la révolution de février cède le pouvoir à la Commission exécutive d'où Louis Blanc et l'ouvrier Albert ont été exclus.
Pour les nouveaux (en fait anciens) dirigeants de la France, les Ateliers nationaux sont une horreur économique et sociale et un danger politique. Élus par des propriétaires, des boutiquiers, des rentiers, ils sont révulsés à l'idée que l'on paye des ouvriers à ne rien faire et que des secours soient organisés, alors que pour eux la charité privée doit y pourvoir. Plus fondamentalement ils sont opposés à une intervention de l'État dans le domaine économique et dans la régulation des relations entre les entrepreneurs et leurs salariés (la grève et les syndicats sont alors interdits et la loi de 1841 sur le travail des enfants a bien du mal à être appliquée en France). Pour eux les Ateliers nationaux sont un gouffre financier et un désastre moral (« une grève organisée à 170 000 francs par jour, soit 45 millions par an […], un foyer actif de fermentation permanente […], l'altération la plus affligeante du caractère si glorieux et si fier du travailleur », selon le Comte de Falloux). En réalité le coût des ateliers nationaux dans le budget du gouvernement est minime (autour de 1 %). De plus l'incapacité de l'organisation à leur fournir un emploi rend, sur leurs lieux de rassemblement ou sur les boulevards, de nombreux ouvriers désœuvrés et disponibles, sensibles aussi bien à la propagande politique des républicains et des socialistes que des bonapartistes dont le prétendant Louis-Napoléon Bonaparte est l'auteur d'une brochure à caractère social, De l'extinction du paupérisme (1844).
L'échec de la manifestation populaire du 15 mai décapite le mouvement républicain progressiste. Dès le 16 mai, la Commission du Luxembourg est supprimée et Louis Blanc menacé de poursuites par l'Assemblée nationale. Les listes d'inscription aux Ateliers nationaux sont closes. Le Comte de Montalembert et le Comte de Falloux, membres influents de la majorité conservatrice de l'Assemblée nationale attaquent sans cesse l'existence des Ateliers nationaux, que certains désignent ironiquement comme les « râteliers nationaux ». Le 26 mai, Ulysse Trélat, ministre des Travaux publics, renvoie le directeur des Ateliers depuis leur création, Émile Thomas, et le remplace par l'ingénieur Léon Lalanne, prélude à leur fermeture. Mais la Commission exécutive rechignant à supprimer ce symbole de l'esprit de février et de la nouvelle république, le décret est suspendu. Cependant le 30 mai, l'Assemblée décide que les ouvriers résidant depuis moins de trois mois à Paris et dans le département de la Seine doivent regagner la province, espérant ainsi dégonfler les rangs de possibles résistants à une action gouvernementale. Le projet gouvernemental de nationaliser les compagnies de chemin de fer, qui permettrait ainsi à l'État de surmonter la mauvaise volonté des ingénieurs des compagnies privées à ouvrir de nouveaux chantiers, précipite les évènements. Le 19 mai, l'Assemblée crée une commission spéciale sur les Ateliers nationaux, dont Michel Goudchaux est le président et Falloux le rapporteur. Le 20 juin, l'Assemblée vote la fermeture des Ateliers et le 21 juin la Commission exécutive décide l'application du décret du 24 mai : les ouvriers âgés de 18 à 25 ans doivent s'enrôler dans l'armée, et les autres doivent se tenir prêts à partir en province (dans les faits, pour effectuer divers travaux de terrassements, notamment en Sologne où doit être mis en chantier le canal de la Sauldre, ou dans l'Aube pour le prolongement entre Troyes et Bar-sur-Seine du canal de la Haute-Seine). Ce décret est publié le 22 juin au journal officiel de l'époque, Le Moniteur. Une délégation ouvrière est violemment éconduite par Marie membre de la Commission exécutive. Les premières barricades s'élèvent alors dans Paris : c'est le début de l'insurrection populaire des Journées de Juin.
Chocolat Poulain est une entreprise française produisant du chocolat depuis sa fondation, en février 1848, par Victor-Auguste Poulain, confiseur à Blois. C'est également la marque commerciale sous laquelle elle commercialise ses produits.
Depuis mai 2017, elle appartient au groupe français Carambar & Co, structure créée par le fonds d'investissement français Eurazeo et des investisseurs privés.
Historique
Image Poulain sur le sculpteur Jules Dalou imprimée vers 1900. La première boutique de chocolat Poulain est fondée en 1848 par Victor-Auguste Poulain rue Porte-Chartraine à Blois.
Après le rachat en 1970 d'un ensemble de sociétés de condiments, dont Maille, Poulain décide de fusionner toutes ces marques alimentaires en un seul groupe, la SEGMA (Société d'exploitation des grandes marques alimentaires). En 1978, Poulain et la SEGMA sont rachetés par Clin-Midy, puis revendus et intégrés un an plus tard à la Générale Occidentale de Jimmy Goldsmith (qui détenait entre autres les marques Amora, La Pie qui Chante, Carambar et Vandamme).
Poulain passe sous le contrôle du britannique Cadbury en 1988. En 1995, il est regroupé avec Bouquet d'Or au sein de Cadbury France, la nouvelle filiale française du groupe, qui a son siège à Blois.
En 2010, Cadbury est racheté par la multinationale Kraft Foods. En 2012, à la suite d'une scission de Kraft Foods, Poulain appartient au groupe nouvellement créé Mondelēz International.
En 2016, le fonds d'investissement français Eurazeo annonce le rachat d'une grande partie des marques de Mondelez (dont Poulain, Carambar, Kréma et La Pie Qui Chante). Le rachat est effectif depuis le 2 mai 2017, avec la création d'une filiale d'Eurazeo, la société Carambar & Co qui lance ensuite un plan d'investissement de 35 millions d'euros pour rapatrier en France une partie de sa production réalisée à l’étranger et maintenir les 220 emplois de l'usine de Strasbourg
Poulain dans la société française
Avec les maisons Suchard (1826, fondée en Suisse) ou Menier (1836), Poulain est l'une des plus anciennes marques de chocolat en France et, sans doute, celle qui a le plus contribué à la diffusion commerciale du chocolat dans toutes les couches de la société. En effet, avant Victor Auguste Poulain, le chocolat était une denrée artisanale conditionnée sous forme de boudins et vendue comme un produit « santé » — le chocolatier Menier étant à l'origine un vendeur de produits pharmaceutiques. Poulain en a fait un produit industriel et gourmand. C'est sans doute aussi la première marque de chocolat à avoir massivement communiqué sous forme publicitaire.
Le chocolat Poulain est également célèbre pour proposer des images éducatives, dites « images Poulain », en cadeau avec ses produits dès les années 1860.
La société innove dans le marketing en acquérant des salles de cinéma (110 salles en 1914 y compris en Égypte et en Angleterre) et en offrant des « billets de faveur », distribués dans les tablettes, qui donnent droit à une entrée à moitié prix.
Sibeth Ndiaye : La retraite
"Qui a tué le petit Grégory?" : l'initiative #AskPPG de Ndiaye moquée par les internautes Par LEXPRESS.fr ,publié le 29/01/2020 à 07:57 , mis à jour à 08:08
La porte-parole du gouvernement a proposé aux internautes de lui poser des questions avant le Conseil des ministres. Une idée qui a inspiré Twitter. Les questions n'étaient vraisemblablement pas celles attendues. La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a annoncé lundi soir sur Twitter son intention de lancer le hashtag #ASKPPG (comprendre "demandez à la porte-parole du gouvernement").
"Chaque veille du Conseil des Ministres, vous pourrez me poser vos questions en commentaires. Et je répondrai à celles tirées au sort, à l'issue du compte-rendu du Conseil des Ministres", expliquait-elle alors.
Twitter s'emballe
Une initiative dans la droite ligne de "l'Acte II" du quinquennat, davantage tourné vers les citoyens, que tente d'incarner l'exécutif. Mais l'idée a surtout fait rire les internautes. Ces derniers n'ont en effet pas attendu longtemps avant de tourner en dérision le hashtag, posant des questions volontairement absurdes à la porte-parole du gouvernement.
D'autres, moins portés sur l'ironie, en ont aussi profité pour poser des questions qui fâchent.
Au final, même le PCF s'y est mis. "Quand retirez-vous la réforme des retraites rejetée par 6 Français sur 10 ?", a taclé le Parti communiste, fermement opposé au projet de réforme.
L'engouement général a finalement assuré une bonne visibilité au hashtag : malgré lui, il s'est hissé en première place des tendances France mardi matin. Reste maintenant à voir si Sibeth Ndiaye répondra ce mercredi à toutes les questions qui lui ont été posées.
Relevé par dessinsagogo55 : les questions posées
A quand le smic pour nos élus et l'absence de cotisations retraite sur leurs revenus pendant leurs mandats pour voir s'ils se sont engagés en politique par conviction et se mettre au service de la collectivité ou juste pour vivre en rentiers sur le dos des français? |
À quel âge je pourrai prendre ma retraite ? (Je suis natif du taureau, année du chien, ascendant poissons) merci |
ai une question ! Selon vous, qui est le plus intelligent entre : - Benjamin Griveaux - Cédric Villani |
Après avoir lu toutes les questions posées pensez-vous faire éditer un livre de toutes les questions posées car ont a bien rigolé un grand merci on en avait bien besoin |
Après les aéroports, la francaise des jeux, les retraites, comptez vous privatiser les ministres et le président histoire que l’on arrête de les payer de nos poches? |
Bonjour madame Ndiaye, voici ma question: Pourquoi, si cette réforme des retraite est si avantageuse, en avoir sortie les policiers? Sont ils punis? Pourquoi? |
Bonjour, le lait c'est avant ou après les céréales ? |
Bonsoir Mme Ndiaye, pourquoi coupe-t-on des pizzas rondes en triangles pour les mettre dans des boîtes carrées ? Merci par avance. |
C’est pas sibeth que ça.. non, c’est complètement debile.. |
C’est qui le plus fort ? L’hippopotame ou l’éléphant ? |
Chère Madame, L'augmentation exponentielle des salaires dans les ministères et autres commissions Théodule est-elle décente à vos yeux ? |
Chère SiBête, étant donné la médiocrité des ministres qui forment ce gouvernement, pourriez-vous nous épargner le compte-rendu du Conseil des Ministres? |
combien faut il de personnes dans les rues pour que Macron dégage en retraite ? |
comment a fait thomas agriculteur né en 2033 pour commencer à travailler en 2025 ??? |
Comment fonctionne le monde de Mickey, car plutôt et Dingo sont des chiens, mais un agi comme un chien et l'autre comme un humain, pourquoi ? |
Comment le panneau « interdit de marcher sur la pelouse » est il arrivé au milieu de la pelouse? |
Comment on fait pour péter discrètement quand le Conseil des Ministres est trop long? |
Comment se fait il que les politiques qui sont au service des français-e-s sont mieux payé-e-s que les gens pour qui iels travaillent ? |
d'un point de vue éthique, les Ministres et les Députés en campagne électorale ne devraient-ils pas démissionner ? peut-on être sérieusement 100% à sa tâche tout en préparant des élections ? ce n'est pas comme s'il n'y avait pas de problèmes à régler dans le Pays hein |
Dans une corde à noeuds y’a t’y plus de corde ou plus de noeuds ? |
Deux questions : 1) l'épaisseur de la peau de saucisson ? 2) à quelle heure arrive le TGV de Milan à Bruxelles étant donné que la vanne donne 12 m3 de bananes séchées dans les Alpes ? |
Est ce que les tortues ninjas on peut les mettre sur le dos ? |
Est ce que Manu supportera Dortmund comme nous contre le PSG ? |
Est-ce que l'on doit donner un pourboire au garçon d'étage quand on dort au rez de chaussée ? |
Est-ce que les professeurs ont raison de s’inquiéter pour leur augmentation ??? |
Est-ce que sucer c’est tromper ? |
Est-ce vrai qu'il ne peut pas y avoir de violences policières dans un Etat de droit ? |
il a eu plus de retweet que vous et plus de likes, ne faites pas l’aveugles on veut une réponse maintenant où est le coffre de Benalla ? |
Il y a eu des réformes sociales? Où ça? Je les ai pas vu passer moi... |
Je cherche l'adresse d'un bon chirurgien pour ma tante Léontine. Auriez-vous l'amabilité de me fournir quelques bonnes adresses pour un budget d'environ 15.000 Euros. Merci d'avance... |
Je pense que celle là est de bon niveau (faites pas attention à tous ces nigauds )alors voilà ma Grande question::QUELLE ÉTAIT LA COULEUR DU CHEVAL BLANC D HENRI IV? Merci d avance pour votre réponse,qui, j avoue me taraude depuis des années ....Cordialement madame SIBETH |
Jusqu’où les chauves se lavent le visage ? |
La Corona, faut la boire avant ou après l'arrivée du virus ? |
Le président avait annoncé cent euros de revalorisation AAH a la présidentielle depuis c’est plafonné à quatre dix euros ? Que faites-vous des dix euros manquants ? |
Où est le coffre de Benalla ? |
Où est le nain grincheux ? |
Où est le nain simplet ? |
Où est le nain timide ? |
Où est le zezette ? |
Où est passée la chatte à Dédé? (Merci de s’activer, on en a besoin prochainement) |
Peut on dire d'un pécheur qui fait tomber sa boîte d'asticots que c'est un homme qui persévère ? |
Pierre a une tarte et 7 invités. 2 d'entre eux invitent une autre personne chacun, et 3 ont deux enfants. 2 sont mariés et l'un.e d'eux n'aime pas la tarte. En cb de part pierre doit couper la tarte pour qu'une répartition équItaBLe DEs RICHeSse SOIT POSSIBLE DANS CE PAYS ?! |
Pour faire partie de ce gouvernement que vaut-il mieux ? - Avoir un QI de ? - Avoir une morale très élastique ? - Être un lobbyiste ? - Être prêt à vendre la France au plus offrant ? - Mépriser les classes populaires ? Ou bien un peu de tout ça ? |
pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? |
Pourquoi dit on "Macron ô tête de con!"? |
Pourquoi en tant que extraterrestre suis je obligé de me dissimuler sous une forme humaine pour être accepté par les Terriens? Ne sommes nous pas sensés être tous égaux? |
Pourquoi Franklin sait lacer ses chaussures alors que c’est une tortue qui n’en met pas ? |
Pourquoi Harry Potter n'utilise-t-il pas le retourneur de temps pour empêcher Voldemort de tuer ses parents ? |
Pourquoi la première crêpe colle toujours http://à.la poelle? |
Pourquoi la première crêpe est-elle toujours ratée ? |
Pourquoi la première feuille du rouleau de PQ se déchire toujours n'importe comment ? |
Pourquoi le meilleur ami de Bambi s’appelle Panpan alors que des chasseurs ont tué sa mère ? |
Pourquoi les gâteaux durs deviennent mou, et pourquoi les gâteaux mous deviennent durs ? |
Pourquoi les gens s’arrêtent juste en haut (ou en bas, selon) des escalators pour discuter ? |
Pourquoi Macron a transformé L'Elysée en bunker dont on ne peut plus s'approcher alors qu'il nous a lui même invité à venir le chercher? On aurait 2-3 mots à lui dire... |
Pourquoi ne conseillez-vous pas à @EmmanuelMacron de démissionner ce qui permettrait de faire d'une pierre deux coups : apaiser le pays et se débarrasser de #LaREM ? |
Pourquoi votre gouvernement veut-il la peau des piliers de notre démocratie ? (Justice, Presse etc...) |
Pouvez vous nous raconter la dernière fois où vous avez menti pour protéger le président ? Surtout n'oubliez pas les détails croustillants, merci |
Ptdrrrr ils ont eu tort de balancer ça sur Twitter |
Qu'est-ce qui est jaune et qui attend ? |
Qu'est-ce qui est vert et qui fait le tour de ma maison en courant ? |
Quand koum koum court, est-ce lui qui court ou le décor qui défile ? Cette question me hante depuis mon enfance, apportez moi une réponse, c'est bien vôtre rôle d'expliquer l'inexplicable. |
Que comptez vous faire pour diminuer, voire mettre fin à la clochardise, pour que plus aucune personne n'ait à dormir dans la rue ? |
Question : quand vous vous exprimez devant les médias, c'est parce que vous avez perdu un pari ? |
Question n°1 : vous arrivez à vous regarder dans la glace le matin? Question n°2 : vous la sentez venir la fin de règne ? Question n°3 : vous arrive t il de penser au jour où le peuple vous fera payer vos mensonges, vos malversations et vos exactions ? |
Questions tirées au sort! Vous nous prenez vraiment pour des cons... |
Qui a tué zineb redouane, Steve da maia caniço, Cédric chouviat ? Qui a eborgné 26 opposants politiques? Mutilé +de 600autres ? Arraché 5 mains ? Gazé à la lacrymo des milliers d autres ? Tout ça depuis 14 mois. Qui a ordonné ces crimes ? |
Qui est le plus fort, l'hippopotame ou l'éléphant ? |
Sachant que la terre tourne à 1600 km/h a l’équateur, est ce que je reste au meme endroit si je vole à la même vitesse dans le sens de rotation de celle ci ? |
Salut la meuf ! Voilà ce que je te ask : est-ce que tu peux nous sortir tes stats et tes sources au sujet des crises cardiaques en hausse quand on prend sa retraite trop tôt ? |
Si je dors et que je rêve que je dors, faut-il que je me réveille deux fois ? |
Si je suis tiré au sort, j'aimerais entendre très rapidement cette phrase de votre bouche : « Pruneau cru, pruneau cuit, pruneau cru, pruneau cuit, pruneau cru, pruneau cuit, pruneau cru, pruneau cuit, pruneau cru, pruneau cuit » Merci |
Si je suis tiré au sort. Je préfère gagner un jambon ! (Si possible). |
Si je trouve souvent le temps long est-ce que je pourrai partir à la retraite plus tôt ? |
Si l’angoisse générée par la retraite crée souvent des crises cardiaques ou des maladies notamment chez les hommes, pourquoi ne pas imposer « l’âge pivot » à 22 ans, au moins pour les hommes ? Ça pourrait peut-être réguler un peu le problème de surpopulation, non ? |
Si le fait d'être en retraite augmente le risque de mortalité, ai je une chance de devenir immortel si je ne la prends jamais ? |
Sur le même sujet des lapins. Où en est-on dans l' allocation familiale pour les lapins ? |
Te prends pas la tête Sibeth, on sait tous que les questions seront déjà préparées avec ton équipe et que vous aurez des militants pour envahir le # avec ces questions pré-rédigée. |
Toute l'incompétence et le ridicule de ce gouvernement.. |
Un tirage au sort fait par quelqu'un qui assume de mentir ? C'est 0 chance au grattage et 0 chance au tirage. |
Voilà 3 ans que je suis à la retraite... je ne me suis jamais sentie aussi bien. Est-ce que je dois m'inquiéter ? Suis-je normale ? Dois-je attendre une prochaine crise cardiaque ? Si oui, quand ? (Pauvre fille !) |
Y a t’il un pilote dans l’avion ? |
Y aura des vachettes? C’est nikos , l’animateur? On gagnera des chouettes lots: un emploi, pas de hausse d’impôts ou une invitation à assister au prochain Shabbat sorcier de Marlène? |
Y avait quoi dans le coffre de benalla ???? |
Publié le 28/01/2020 à 17:39 / Modifié le 28/01/2020 à 17:39S'ABONNER
La municipalité installe 187 panneaux photovoltaïques mais oublie de les raccorder au réseau La ville de Roubaix s’est aperçue que les panneaux photovoltaïques installés sur le toit de la médiathèque de Roubaix… n’étaient pas raccordés à son réseau électrique.
La ville de Roubaix veut être depuis plusieurs années exemplaire en matière de développement durable. Une politique active qui se traduit notamment par l'installation de panneaux photovoltaïques sur le toit des bâtiments publics. À l’instar de la médiathèque de la ville où 187 panneaux équipent la toiture depuis quelques mois, après un important investissement.
Sauf qu'un petit oubli s'est glissé dans le processus écologique. Comme l'expliquent nos confrères de Nord Eclair, il aura fallu six mois à la commune de Roubaix pour se rendre compte que les 187 panneaux photovoltaïques de la médiathèque posés depuis des mois n'ont en fait jamais été branchés pour alimenter le réseau.
Une petite erreur qui devrait être vite réparée, selon les autorités de la ville, soucieuse de consommer enfin de l'énergie propre.