Réforme des retraites : Pluie de sous-amendements, invectives... A l'Assemblée, des débats chaotiques sur le texte
REPORTAGE La guerilla parlementaire se poursuit à l’Assemblée nationale où les députés continuaient, ce jeudi, l’examen du projet de réforme des retraites
Laurent Pietraszewski, le — Jacques Witt/SIPA La réforme des retraites est embourbée à l’Assemblée nationale, où la majorité et les oppositions se livrent une bataille parlementaire sans merci.
Entre attaques procédurières et chahut, voire invectives, l’ambiance est électrique dans l’hémicycle, tandis que l’examen des deux lois est ralenti.
A ce rythme, il semble peu probable que les députés puissent adopter la réforme dans les temps, avant le 6 mars, et le recours au 49.3 se profile.
Plus les séances s’enchaînent, plus le bout du tunnel semble s’éloigner. L’examen chaotique de la réforme des retraites se poursuit à l’ Assemblée nationale depuis ce lundi. Les députés examinent encore l’article premier du texte, instaurant un système « universel » et « par points ». La majorité et les oppositions s’écharpent et rivalisent de trouvailles dans cette bataille législative effrénée. Ce jeudi, dans l’hémicycle, les débats n’ont pas fait exception, avec son florilège d’invectives, de chahut, de suspensions de séances et de rappels du règlement…
Les oppositions, surtout de gauche, se sont saisies de tous les outils à leur disposition pour dénoncer une réforme « injuste » et « impopulaire », tandis que, dans la rue, des manifestants faisaient à nouveau part de leur opposition au texte. La majorité, moins audible, a dénoncé un « sabotage parlementaire », mais elle a été contrainte à reculer sur une mesure prise mercredi pour raccourcir les débats. 20 Minutes vous raconte ce match législatif.
Pluie de sous-amendements Dès l’étape de la commission spéciale, les députés insoumis avaient opté pour une stratégie de bombardement massif d’amendements, en demandant la modification ou la suppression de chacun des alinéas des deux lois présentées par le gouvernement. En examen public, insoumis et communistes ont adopté une autre technique de guerre parlementaire : ils ont déposé des centaines de sous-amendements sur le premier article, et ils comptent en faire de même pour les suivants. Le principe étant d’amender chaque amendement, le plus souvent en proposant de changer ou d’ajouter un ou plusieurs mots, sans modifier le fond (par exemple remplacer les mots « pas de » par « aucune ») avec, à la clé, la possibilité de multiplier les prises de parole au micro de l’Assemblée. Pour Gilles Le Gendre, président du groupe macroniste à l’Assemblée, c’est « du sabotage parlementaire ».
Pour contrer cette avalanche de sous-amendements, le président de l’Assemblée Richard Ferrand (LREM) avait décidé ce mercredi d’appliquer une règle aux amendements ayant un objectif identique : les supprimer. « Si nous sous-amendons de cette manière, c’est parce que le président Ferrand a délibérément décidé de supprimer 1.184 amendements déposés par les députés communistes, c’est une première sous la Ve République ! », s’est notamment insurgé Fabien Roussel, demandant la réparation de « cette ignominie ».
Ferrand assouplit ses règles Il a finalement obtenu gain de cause ce jeudi en début d’après-midi : la présidence de l’Assemblée rétropédale et renonce à supprimer les amendements identiques. « Ça va rajouter du temps de parole aux oppositions », concède Gilles Le Gendre, « mais ça en enlève aux polémiques »
Quant à l’opposition de droite, elle attaque également la majorité. « On n’a pas à être pris en otage entre insoumis, qui en rajoutent tout le temps, et LREM », soupire Eric Woerth, agacé. « A texte chaotique, débat chaotique », résume-t-il. Son collègue Patrick Hetzel a accusé la majorité « de saboter l’intégralité de ce débat parlementaire ».
Une majorité silencieuse et « frustrée » Les députés de la majorité, quant à eux, se sont très peu fait entendre depuis le début de la semaine. « J’ai demandé la parole à 10 h, je l’obtiens à 13 h », s’étonne le MoDem Erwan Balanant. « A ce rythme, le premier amendement déposé par le MoDem sera examiné le 26 mai », soupire Patrick Mignola, chef de file des députés centristes. « Il y a une frustration, car nos députés ont beaucoup travaillé », reconnaît Marie Le Bec, vice-présidente du groupe LREM. « Certains se sont spécialisés sur certains points comme la pénibilité, ou certaines catégories professionnelles mais, pour l’instant, ils sont empêchés de s’exprimer ».
« On ne va pas prendre la parole juste pour le plaisir. Et on ne veut surtout pas participer à l’hystérisation des débats », explique Gilles Le Gendre, qui estime que les groupes insoumis et communistes ont monopolisé chacun 20 % du temps de parole, contre 7 % pour les marcheurs et 7 % pour les élus MoDem. Les députés LREM et MoDem ne se sont toutefois pas privés de chahuter l’opposition à plusieurs reprises.
Le député socialiste Boris Vallaud brandit le règlement de l'Assemblée nationale. - Jacques Witt/SIPA Invectives et brouhaha Autre conséquence de ces débats sans fin, les tensions se sont multipliées. Dans le brouhaha, les députés de gauche ont multiplié les rappels au règlement, dénonçant avoir été molestés ou photographiés dans l’hémicycle, en violation des règles de l’Assemblée nationale. Une vive dispute a éclaté entre l’insoumise Clémentine Autain et l’UDI Meyer Habib, après qu’il a insultée sa collègue dans un tweet.
Dans une telle atmosphère, les questions de fond n’ont pas trouvé beaucoup de réponses ce jeudi. « Quel sera le taux de remplacement ? » demande le député communiste Pierre Dharréville à Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé de la réforme des retraites. Mais cette interrogation sur le futur montant des pensions reste sans réponse.
Le temps file, les amendements défilent, mais les parlementaires en sont toujours à examiner l’article premier, sur les 65 que comporte la loi ordinaire. Ce qui fait dire, du bout des lèvres, à certains élus de la majorité, que l’article 49-3 de la Constitution pourrait être dégainé. « Je pense que nous finirons en 49-3 mais ce sera plutôt un 3-49, ce sera la faute de l’opposition », dit le MoDem Patrick Mignola. Le calendrier prévoit que les débats se poursuivent tous les jours, week-ends inclus, jusqu’au 6 mars.
Olivier Faure accuse Christophe Castaner d’avoir commis « une faute grave » en l’attaquant sur sa vie privée Mercredi matin, le ministre de l’intérieur a mis en cause le patron des socialistes en revenant sur l’affaire de la vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux. M. Faure a réagi lors d’une conférence de presse mercredi après-midi.
Par Sylvia Zappi Publié aujourd’hui à 12h34, mis à jour à 16h22
Oliver Faure a décidé de convoquer une conférence de presse pour réagir à la saillie de Christophe Castaner sur France Inter mercredi 19 février. « L’affaire est trop grave », fait-on remarquer au cabinet du premier secrétaire du Parti socialiste (PS). Le député de Seine-et-Marne estime qu’une attaque sur la vie privée d’un opposant mérite une riposte et veut ainsi rappeler solennellement quelques principes du débat public.
Lors de la matinale de France Inter, le ministre de l’intérieur avait mis en cause le patron des socialistes en revenant sur l’affaire de la vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux : « Les politiques doivent rester des femmes et des hommes, sinon ils se coupent de la réalité. […] J’ai été surpris d’entendre Olivier Faure à votre micro. Je le connais bien à titre personnel depuis longtemps, je l’ai accompagné dans ses divorces et ses séparations. J’ai été étonné de ses leçons de morale », a-t-il lancé.
Sur cette même matinale, lundi, M. Faure, avait déclaré à propos de la vidéo de l’ancien candidat à la mairie de Paris :
« Quand vous êtes un homme ou une femme publique, un décideur public, un ministre, vous devez prendre toutes les précautions d’usage pour ne jamais être à la portée des maîtres-chanteurs. »
Le propos a visiblement déplu au ministre de l’intérieur qui a décidé de riposter en évoquant lui-même la vie privée de M. Faure.
« Une ligne rouge a été franchie »
« Ce matin, une ligne rouge a été franchie. Le fait pour un ministre de l’intérieur de chercher à intimider l’un des dirigeants de l’opposition en ayant recours à des insinuations relevant de sa vie privée est une atteinte au fondement de la démocratie », a réagi M. Faure lors d’une conférence de presse organisée mercredi après-midi, à l’Assemblée. Pour le patron du PS, M. Castaner « a commis une faute grave ». Il estime que son attaque radiophonique « n’est pas une affaire personnelle, c’est une question de principes » et en appelle au président de la République « garant de nos institutions, [pour] convoquer le ministre de l’intérieur dans les meilleurs délais et en tirer les conséquences ».
« Délation », « bassesse »… De nombreuses personnalités de tous bords politiques ont également critiqué les propos de Christophe Castaner, mercredi. « Amateur en tant que ministre ? Mais professionnel de l’attaque minable. Ces propos déshonorent leur auteur et le mettent au niveau de ceux qu’il prétend combattre dans cette pathétique affaire », a cinglé le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner.
« Ministre de l’intérieur de la cour de recréation. Franchement, on savait que ça ne volait pas très haut, mais là on atteint un niveau… », a tweeté Raphaël Glucksmann, député européen élu apparenté PS. « On savait que c’était un mauvais ministre, c’est aussi un mauvais pote ! Et puis sur la morale d’un autre siècle », a enchaîné Elsa Faucillon, députée du Parti communiste français (PCF) des Hauts-de-Seine. « De quel droit le ministre de l’intérieur dévoile-t-il la vie privée d’Olivier Faure ? LRM peut réclamer l’anonymat sur les réseaux sociaux, son ministre est une vraie balance ! », a affirmé de son côté Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.
A droite également, la saillie a choqué : « Olivier Faure a rappelé une évidence : Benjamin Griveaux a manqué de prudence et a commis une faute. En attaquant Olivier Faure sur sa vie privée, Christophe Castaner fait la preuve de la bassesse dont est capable ce pouvoir qui dégrade chaque jour davantage le climat politique », a réagi Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.
« Ni menace ni attaque personnelle »
La phrase du ministre de l’intérieur a fait grincer des dents jusqu’au sein du gouvernement. « Ce n’est pas bien de dire les choses comme cela, encore moins lorsque vous êtes ministre de l’intérieur », estime un ministre qui considère qu’« on ne peut pas dénoncer l’utilisation d’informations privées contre Benjamin Griveaux et faire la même chose contre Olivier Faure ».
Face à cette avalanche de critiques, M. Castaner a réagi lui-même dans la journée sur Twitter dans un message adressé à Olivier Faure : « Cher @faureolivier, il n’y avait ni menace ni attaque personnelle dans mon propos. Nous nous connaissons depuis assez longtemps pour savoir l’un et l’autre que la vie n’est pas linéaire. Et nous y avons quelquefois fait face ensemble. »
MM. Castaner et Faure se connaissent bien. Avec Benoît Hamon, ils ont tous deux fait leurs classes chez les jeunes rocardiens et sont restés longtemps proches au sein du PS – membres des mêmes courants et partageant la même approche sociale-démocrate. Jusqu’à ce que le maire de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) rompe avec le PS et rejoigne le mouvement En marche ! d’Emmanuel Macron avant la présidentielle de 2017.
Depuis, la rancœur s’est installée. Christophe Castaner avait été dans le viseur de M. Faure après son escapade filmée en boîte de nuit au soir d’une mobilisation des « gilets jaunes », en mars 2019. « Quand on est ministre de l’intérieur, on est 24 heures sur 24 au service de la République. Imaginez qu’à l’heure où il était en boîte de nuit, il y ait eu un attentat. Imaginez qu’on l’ait retrouvé à moitié saoul. Il y a quand même une dignité à assumer jour et nuit », avait-il déclaré.
Pascal Vigneron, né le 23 juin 1963 à Commercy, dans la Meuse, est un musicien français, à la fois trompettiste, organiste, et chef d'orchestre.
Biographie
Sa généalogie remonte jusqu'en 1841, ou ses ancêtres résidaient dans la commune de Bruley, sur les côtes de Toul. Il a été professeur à l'École normale de musique de Paris de 1999 a 2007 et est l'initiateur et le directeur artistique du Festival Bach de Toul, festival créé en 2010.
Trompette
Héritier de la tradition de l’École française de trompette léguée par ses maîtres Roger Delmotte et Marcel Lagorce il a eu comme objectif de faire connaître cet instrument par le biais d’œuvres originales de Renaissance à nos jours. Pédagogue, musicologue, passionné par l’art et la facture instrumentale, il a été un collaborateur privilégié , et non essayeur, de la Société Henri Selmer pendant 20 ans, dirigée par Patrick Selmer (http://www.selmer.fr) .
Organiste
Il fut élève de Jacques Marichal (organiste à Notre-Dame de Paris). En 2005, après un travail de plus de quatre ans, il édite l'Art de la fugue de Johann Sebastian Bach avec une nouvelle instrumentation, pour cuivres, bois et orgue selon l’ordonnancement de Jacques Chailley. La critique internationale a rendu hommage à cette nouvelle version (The Independant, Midi libre, Télérama).
En tant qu'organiste, il a enregistré en compagnie de Dimitri Vassilakis et de Christine Auger le clavier bien tempéré de Bach. Il a également enregistré en 2008 les Variations Goldberg sur le Grand Orgue Curt Schwenkedel de la Cathédrale de Toul. Il vient de réaliser une nouvelle instrumentation de l'Offrande musicale BWV 1079. Un album consacré au livre d'orgue de Jean-Baptiste Nôtre, organiste de la Cathédrale de Toul va voir prochainement le jour, ainsi qu'un album récital allant de Du Caurroy à Charles Tournemire.
Chef d'orchestre
Pascal Vigneron est le chef d'orchestre de l'Orchestre de chambre du Marais. Il a dirigé le Requiem allemand de Brahms, les grandes œuvres lyriques de Mozart, la Symphonie fantastique d'Hector Berlioz, L'Histoire du soldat de Stravinsky avec en soliste des musiciens tels, Hae Sun Kang, Dimitri Vassilakis, André Isoir, Michel Chapuis, François Castang, Monique Zanetti, Jérôme Correas, Kun Woo Paik, Sergei Edelmann, Sylvie Hue... Il a enregistré les Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi avec en violon solo Frédéric Pelassy.
Il a à son actif plus de 28 enregistrements : l'intégrale de l’œuvre avec trompette de Jean Langlais, l'intégrale des chorals de Johann Ludwig Krebs, les concertos de trompette de Haydn, Hummel, Telemann, de nombreuses pièces baroques dont les Concertos pour orgue opus 4 de Haendel avec Michel Chapuis.
Des créations lui sont dédiées : des pièces de Pierre Jansen (Grand Prix symphonique de la Sacem), Antoine Tisné, Pierre-Yves Level, Pierre Lantier.
Il a également enregistré les Paraphrases sur Les Jours de l'Apocalypse d'après les poèmes d'Armel Guerne (Éditions du Zodiaque, 1967), en compagnie de Marie-Christine Barrault. Ils ont d'ailleurs inauguré ensemble la cathédrale Saint-Étienne de Toul le 20 septembre 2008 devant plus de 1 200 personnes.
Autres activités
Pascal Vigneron maitrise les techniques numériques de l'audio et de la vidéo. À ce titre il a été directeur artistique par l'Orchestre national d'Île-de-France sous la direction de Yoel Levi, pour l'intégrale des symphonies de Charles Camille Saint-Saëns. Directeur du Label Quantum classic, il est depuis 2010 le Directeur Artistique du Festival Bach de Toul en Lorraine.
Discographie
- Johann Sebastian Bach
L’art de la fugue BWV 1080 pour cuivres, bois et orgue (Ordonnance des Fugues Jacques Chailley - Instrumentation Pascal Vigneron)
Johann Sebatian Bach, Le Clavier Bien Tempéré, vol.I et II, Enregistrement avec les trois instruments requis (orgue, piano, clavecin) accordés au tempérament Werckmeister III avec Dimitri Vassilakis et Christine Auger, enregistrement préfacé de Michel Chapuis et de Gilles Cantagrel
Johann Sebastian Bach, les Variations Goldberg premier enregistrement critique avec les trois instruments à claviers - Pascal Vigneron, orgue, Dimitri Vassilakis, piano et Christine Auger, clavecin.
Johann Sebastian Bach, L'Offrande musicale, Pascal Vigneron, orgue Curt Schwenkedel du Temple de l'Annonciation de Paris
Solistes de l'Orchestre de Chambre du Marais, ensemble de cuivres Pascal Vigneron.
Johann Sebastian Bach, Les Arias pour Mezzo-Soprano et instruments obligés, Pascal Vigneron, Orgue Curt Schwenkedel du Temple de l'Annonciation de Paris, Anne Maugard, Mezzo-Soprano, Vinh Pham, violon, Patricia Nagle, Flûte, Pierre Makareenko, Hautbois.
Johann Sebastian Bach, Les Partitas I-II-III, Pascal Vigneron, orgue Curt Schwenkedel du Temple de l'Annonciation de Paris, de la Cathédrale de Toul et de l'église d'Arques-la-Bataille
Johann Sebastian Bach, Transcriptions pour Bugle et Piano, chorals de préludes, sonates et arias
Johann Sebastian Bach, Les Suites pour Violoncelles, transcrites pour bugle à quatre pistons
- Jean-Baptiste Nôtre
Jean-Baptiste Nôtre, Le Livre d'orgue, Premier enregistrement mondial
- Antonio Vivaldi
Antonio Vivaldi, Les Quatre Saisons, Frédéric Pelassy, Violon - Orchestre de Chambre du Marais - P.Vigneron
- Musique baroque et classique
Georg Friedrich Haendel Concertos pour Orgue et Orchestre, Michel Chapuis, Orgue, Orchestre du Marais, Pascal Vigneron
Les Grands Concertos pour Trompette : Haendel, Telemann, Mozart, Haydn, Hummel avec l'Orchestre de Chambre de Prague
Divers enregistrements avec Orgue avec Pierre Méa, Vincent Warnier, Jacques Amade, Jean-Paul Imbert, Michael Matthes, etc.
Plusieurs récitals de Musique Italienne, Anglaise, Allemande
Johann Ludwig Krebs : Intégrale des chorals pour trompette et orgue (Première Mondiale)
L’Art du Cantus Firmus vol.1&2, Bach, Précurseurs, Contemporains et Élèves
Le grand orgue restauré de la cathédrale de Toul (œuvres de Couperin, Bach, Haydn, Mendelssohn, Giroud, Tournemire, Messiaen, Gigout, Haendel), 2016.
- Musique française du xxe et du xxie siècle dont plusieurs créations dédiées
Jacques Chailley, Pierre Jansen, Antoine Tisné, Pierre Yves Level, Marcel Landowsky, Jean Rivier, André Jolivet, Pierre Ancelin (avec orgue)
Jean Aubain, Pierre Lantier, Georges Enesco, Jean Hubeau, Florent Schmitt (avec piano)
Jean Langlais, Intégrale des œuvres pour Trompette et Orgue
Paraphrases sur Les Jours de l'Apocalypse d'après les poèmes d'Armel Guerne en compagnie de Marie-Christine Barrault.
- En cours (2009)
L'Anthologie du cornet à pistons, premier volume en 2007, sur vingt volumes prévus (Première mondiale)
- Ensemble de cuivres Pascal Vigneron
L'Europe des Cuivres, Bach, Gabrielli, Purcell, Lejeune, ...