Les Renault 15 et 17 sont deux modèles d'automobiles Renault dérivées de la berline Renault 12 produits à partir de juillet 1971 jusqu'en 1979. Les Renault 15 et 17 furent à leur débuts assemblées à Sandouville (Seine-Maritime) aux côtés des R16, puis, à l'hiver 1973, elles furent transférées à l'usine Chausson (devenue MCA) de Maubeuge (Nord) car Sandouville avait plus donné la priorité aux Renault 20 et 30 pour préparer la succession de la R16. La Renault 15 fut désignée ain
Historique
Ces automobiles sont des tractions avant dotées d'un essieu arrière rigide, avec un moteur en porte-à-faux avant. Le double circuit de freinage est novateur.
Les 15 et 17 sont des voitures jumelles. Leur design, dû au styliste Gaston Juchet, est original. La calandre se caractérise par le pare-chocs qui entoure sa partie inférieure.
La 17 se distingue extérieurement de la 15 par ses quatre projecteurs ronds au lieu des deux optiques simples et par ses grilles de custode qui engendrent des vitres latérales arrière descendantes plus petites que sur la 15 où elles s'entrebâillent.
Quatre versions sont proposées : 15 TL, 15 TS, 17 TL et 17 TS. La 15 TL est la plus vendue.
Le moteur de la 15 TL est dérivé de celui de la 12 ; celui des 15 TS et 17 TL, de la 16 TS ; et celui de la 17 TS, de la 12 Gordini. Sur les 15 TL, TS et 17 TL, la puissance est légèrement augmentée par rapport à la 12, en revanche, elle est abaissée sur la 17 TS (R1313/R1323). Celle-ci est équipée, pour la première fois chez Renault, d'un moteur à injection électronique Bosch D Jetronic qui lui permet d'atteindre 185 km/h. Pour les modèles 1974, la 17 TS (R1317/R1327) reçoit un « moteur Cléon-Alu » de 1 605 cm3 sans changement de puissance et pour 1975, la 17 TS sera rebaptisée 17 Gordini sans modification mécanique.
La 17 en version découvrable est livrée avec un toit ouvrant en toile à commande électrique et hard-top.
En février 1976, les 15 et 17 sont modifiées : la planche de bord, la calandre, les boucliers, les feux arrière élargis (avec feu de brouillard) reliés par un bandeau rouge, le becquet arrière (sauf 15 TL) et les roues sans enjoliveur chromé sont nouveaux. Les sièges sont de type « pétales » (sauf 15 TL). La 15 TS est remplacée par la 15 GTL à moteur 1 289 cm3. La 17 TS (R1318/R1328) réapparaît avec le moteur de 1 647 cm3 développant 98 ch DIN (170 km/h) issu de la 16 TX. Pour 1978, la 17 Gordini est supprimée et la 17 TS continue uniquement en version découvrable.
Les 15 et 17 furent produites jusqu'en 1979 puis remplacées par la Fuego.
Versions en 1971
Coach 15 TL (plus de 150 km/h, pas de bossage de capot) : « Moteur Cléon-Fonte » 1 289 cm3, 7 CV fiscaux, 60 ch DIN, boîte de vitesses automatique en option pour 1974.
Coach 15 TS (170 km/h, compte-tours, lève-vitres électriques, enjoliveurs de roue de style) : « Moteur Cléon-Alu » 1 565 cm3, 9 CV, 90 ch DIN, boîte de vitesses automatique en option depuis mars 1972.
Coupé ou découvrable 17 TL (170 km/h, compte-tours, lève-vitres électriques, console centrale avec montre, enjoliveurs de roue de style) : 1 565 cm3, 9 CV, 90 ch DIN, boîte de vitesses automatique en option depuis mars 1972.
Coupé ou découvrable 17 TS (plus de 180 km/h, compte-tours, lève-vitres électriques, console centrale avec montre, vitres teintées avec pare-brise feuilleté, jantes larges de style Gordini) : 1 565 cm3, 9 CV, 108 ch DIN, boîte de vitesses à cinq rapports, quatre freins à disques.
Théâtre
En tant que comédien
1962 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière, mise en scène Jean-Pierre Darras, théâtre Hébertot
1962 : Tartuffe de Molière, mise en scène Roger Planchon, théâtre de la Cité de Villeurbanne
1964 : La Tragédie de la vengeance d'après Cyril Tourneur, mise en scène Francis Morane et Jean Serge, théâtre Sarah-Bernhardt
1965 : Hamlet de William Shakespeare, mise en scène Georges Wilson, TNP théâtre de Chaillot puis Festival d'Avignon
1965 : L'Illusion comique de Corneille, mise en scène Georges Wilson, TNP, Festival d'Avignon (cour d'honneur du palais des papes)
1965 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, mise en scène Georges Wilson, TNP, théâtre de Chaillot
1966 : Le Cheval évanoui de Françoise Sagan, mise en scène Jacques Charon, théâtre du Gymnase
1968 : Le Cheval évanoui de Françoise Sagan, mise en scène Jacques Charon, théâtre du Gymnase puis théâtre des Ambassadeurs
1969 : La Résistible Ascension d'Arturo Ui de Bertolt Brecht, mise en scène Georges Wilson, TNP, théâtre de Chaillot
1973 : Le Tourniquet de Victor Lanoux, mise en scène Yves Bureau, théâtre Rive Gauche
1974 : Le Péril bleu ou méfiez-vous des autobus de et mise en scène Victor Lanoux, théâtre des Mathurins
1981 : Au Bonheur des Dames d'après Émile Zola, mise en scène Jacques Échantillon, Les Tréteaux du Midi, théâtre de la Ville,
1985 : Voisin Voisine d'après Jerome Chodorov (en), mise en scène Pierre Mondy, théâtre du Palais-Royal ; reprise en 1986 au théâtre Montansier
1987 : Le Tourniquet de et mise en scène Victor Lanoux, théâtre des Bouffes-Parisiens ; reprise en 1988 au théâtre des Célestins
1991 : Même heure l'année prochaine de Bernard Slade, mise en scène Roger Vadim, théâtre Édouard VII
1994 : Drame au concert de et mise en scène Victor Lanoux, théâtre Hébertot
2000 : Staline Mélodie de David Pownall, mise en scène Régis Santon, théâtre Silvia-Monfort
En tant que metteur en scène
1973 : Le Tourniquet de Victor Lanoux, théâtre Rive Gauche
1974 : Le Péril bleu ou Méfiez-vous des autobus de Victor Lanoux, théâtre des Mathurins
1976 : Qui est qui ? de Keith Waterhouse et Willis Hall, adaptation Albert Husson, théâtre Moderne
En tant qu'auteur
1973 : Le Tourniquet, théâtre Rive Gauche
1974 : Le Péril bleu ou méfiez-vous des autobus, théâtre des Mathurins
1989 : La Ritournelle, théâtre des Bouffes-Parisiens
1994 : Drame au concert, théâtre Hébertot
Filmographie
Cinéma
1953 : Mam'zelle Nitouche d'Yves Allégret : le coiffeur du régiment
1965 : La Vieille Dame indigne de René Allio : Pierre
1966 : La Vie normale d'André Charpak : Jean-Pierre
1967 : Tu seras terriblement gentille de Dirk Sanders : René
1972 : L'Affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert : Gustave Dominici
1972 : Trois milliards sans ascenseur de Roger Pigaut : Gino
1973 : Elle court, elle court la banlieue de Gérard Pirès : Georges
1973 : Deux hommes dans la ville de José Giovanni : Marcel
1973 : Je sais rien, mais je dirai tout de Pierre Richard : un ouvrier
1975 : Folle à tuer d'Yves Boisset : Georges
1975 : Adieu poulet de Pierre Granier-Deferre : Pierre Lardatte
1975 : Cousin, Cousine de Jean-Charles Tacchella : Ludovic
1975 : Dupont Lajoie d'Yves Boisset : l'ancien para des djebels
1976 : Une femme à sa fenêtre de Pierre Granier-Deferre : Michel Boutros
1976 : Un éléphant ça trompe énormément d'Yves Robert : Bouly
1977 : Le Passé simple de Michel Drach : François
1977 : Un moment d'égarement de Claude Berri : Didier
1977 : Nous irons tous au paradis d'Yves Robert : Bouly
1978 : La Carapate de Gérard Oury : Martial Gaulard
1979 : Les Chiens d'Alain Jessua : le docteur Henri Ferret
1979 : Un si joli village d'Étienne Périer : Stéphane Bertin
1979 : Au bout du bout du banc de Peter Kassovitz : Ben Oppenheim
1980 : Retour en force de Jean-Marie Poiré : Adrien Blausac
1981 : La Revanche de Pierre Lary : le commissaire Albert Joubert
1981 : Une sale affaire d'Alain Bonnot : le commissaire Novak
1982 : Y a-t-il un Français dans la salle ? de Jean-Pierre Mocky : Horace Tumelat
1982 : Boulevard des assassins de Boramy Tioulong : Charles Vallorba
1983 : Stella de Laurent Heynemann : le Suisse
1983 : Un dimanche de flic de Michel Vianey : Franck
1984 : La Triche de Yannick Bellon : le commissaire Michel Verta
1984 : Louisiane de Philippe de Broca : Charles de Vigors
1984 : Canicule d'Yves Boisset : Horace
1984 : Les Voleurs de la nuit de Samuel Fuller : l'inspecteur Farbet
1984 : La Smala de Jean-Loup Hubert : Robert
1985 : European Vacation d'Amy Heckerling : le malfrat à l'agence de voyages en Italie
1986 : Le Lieu du crime d'André Téchiné : Maurice
1987 : Sale Destin de Sylvain Madigan : François Marboni
1989 : L'Invité surprise de Georges Lautner : Charles
1989 : Rouge Venise d'Etienne Périer
1992 : Le Bal des casse-pieds d'Yves Robert : Frank
1997 : Les Démons de Jésus de Bernie Bonvoisin : Jo
1998 : Les Grandes Bouches de Bernie Bonvoisin : Armand
1999 : La Position de l'escargot de Mishka Saal : Dédé
2001 : Reines d'un jour de Marion Vernoux : Maurice Degombert
Télévision
Téléfilms
1961 : Les Mystères de Paris de Marcel Cravenne : Martial
1963 : La Chasse ou l'Amour ravi d'Alain Boudet : Oration
1967 : Par quatre chemins
1968 : Le Crime de Lord Arthur Saville d'André Michel : Lord Arthur
1969 : La Veuve rusée de Jean Bertho d'après Carlo Goldoni
1969 : Le Soleil des eaux de Jean-Paul Roux : Francis Abondance
1970 : À corps perdu d'Abder Isker : Christian Gauetti
1970 : À contre soleil de Dirk Sanders : Michel
1970 : Mont-Cinère de Jean-Paul Roux : Frank Stevens
1971 : L'Objet perdu d'André Michel : Jacques Joubes
1972 : Pouchkine de Jean-Paul Roux d'après Henri Troyat : Sobolevsky
1973 : Histoire d'une fille de ferme de Claude Santelli : Jacques
1974 : Vani la merveille de Jean-Pierre Marchand : Vani
1975 : La Mort d'un guide de Jacques Ertaud : Maurice Merinchal
1984 : Les Fils des alligators d'André Farwagi : Michel Corleone
1996 : Je m'appelle Régine de Pierre Aknine : Joseph
1996 : Cap Danger de Fred Gerber : Lucien Basso
1996 : Chauffeur de maître d'Alain Nahum : Thève Maravilliers
1998 : L'Alambic de Jean Marbœuf : Amédée
1998 : Belle Grand-mère de Marion Sarraut : Pacha
1999 : Le Frère irlandais de Robin Davis : Jean Langlois
2001 : Belle Grand Mère "La Trattoria" de Marion Sarraut : Pacha
2003 : Pierre et Farid de Michel Favart : Pierre Marcellin
2012 : La Femme cachée de Michel Favart : Marc Delvaux
2013 : Dommages collatéraux de Michel Favart : Régis Morel
2015 : Le Port de l'oubli de Bruno Gantillon : Vincent Lagarde
Séries télévisées
1962 : Le Théâtre de la jeunesse, épisode Gavroche d'Alain Boudet d'après Les Misérables de Victor Hugo : Enjolras
1962 : Le Théâtre de la jeunesse, épisode La Fille du capitaine : Petrouchka
1963 : Le Théâtre de la jeunesse, épisode Jean Valjean d'Alain Boudet d'après Les Misérables : Enjolras
1964 : Bayard de Claude Pierson : Bellabre
1964 : Le Théâtre de la jeunesse, épisode La Sœur de Gribouille : le brigadier
1968 : Les Chevaliers du ciel de François Villiers : Lantier (Saison 2, épisode 3, 4 et 5)
1968 : Affaire Vilain contre Ministère public de Robert Guez : Georges
1973 : La Ligne de démarcation, épisode Ernest de Jacques Ertaud : Ernest
1974 : Jean Pinot, médecin d'aujourd'hui
1986 : Série noire, épisode La Nuit du flingueurde Pierre Grimblat : Kant
1988 : Le Clan de Claude Barma : César Manotte
1989-1995 : Renseignements généraux : Roger Goupil (14 épisodes)
1993 : Maria des Eaux-Vives de Robert Mazoyer : Alexandre
1994 : Le Cascadeur (série télévisée), épisodes Le Saut de la mort et Le Grand Cirque : Richard Delaistre
1998-2014 : Louis la Brocante : Louis Roman (44 épisodes) - également coscénariste de trois épisodes
2006-2016 : Les Enquêtes du commissaire Laviolette : le commissaire Laviolette (8 épisodes)
Les Courriers de la mort de Philomène Esposito (2006)
Le Sang des Atrides de Bruno Gantillon(2010)
Le Tombeau d'Hélios de Bruno Gantillon (2011)
Le Secret des andrônes de Bruno Gantillon (2012)
Le Commissaire dans la truffière(cinquième épisode de la série Commissaire Laviolette) de Bruno Gantillon (2013)
Le parme convient à Laviolette de Bruno Gantillon (2014)
Les Charbonniers de la mort de Véronique Langlois (2015)
Le Crime de César de Bruno Gantillon (2016)
Distinctions
Césars 1976 :
nomination au César du meilleur acteur pour Cousin, Cousine
nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Adieu poulet
Molières 1989 : nomination au Molière de l'auteur pour La Ritournelle
Œuvres
Théâtre
Victor Lanoux, Le Tourniquet, Paris, L'Avant-scène théâtre (no 520), 1973, 42 p..
Victor Lanoux, Le Péril bleu ou Méfiez-vous des autobus, Paris, L’Avant-scène théâtre (no 556), 1975, 50 p..
Victor Lanoux, L’Ouvre-boîte, Montréal, Leméac, 1976, 121 p.
Victor Lanoux, Grand-père, L'Avant-scène théâtre (n° 751), 1984
Jérôme Chodorov (trad. Victor Lanoux), Voisin Voisine, Paris, L’Avant-scène théâtre (no 786), 1986, 50 p..
Victor Lanoux, Drame au concert 1994
Victor Robert Nataf, dit Victor Lanoux, est un acteur, producteur, scénariste et auteur de théâtre français, né le 18 juin 1936 à Paris et mort le 4 mai 2017 au centre hospitalier de Royan (commune de Vaux-sur-Mer).
Fort d'une carrière marquée par plus de quarante rôles au cinéma, une vingtaine au théâtre, plus de vingt-cinq téléfilms et une quinzaine de séries, il a notamment interprété le rôle principal du film Cousin, cousine de Jean-Charles Tacchella, qui lui a valu une nomination pour le César du meilleur acteur. Acteur de théâtre et de cinéma renommé, il est aussi connu pour avoir été le célèbre « brocanteur » de la série télévisée Louis la Brocante, diffusée sur France 3.
Le 18 juin 1936, Victor Robert Nataf naît à Paris d’un père juif tunisien originaire de Sfax, et d'une mère catholique normande. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, ses parents se séparent de lui et le renomment en Lanoux pour le protéger. Il passera toute son enfance dans la campagne creusoise, au hameau de La Chenaud, à La Chapelle-Taillefert. Le petit Victor Lanoux y vivra jusqu'à ses onze ans.
Dès l'âge de quatorze ans, certificat d'études en poche, il travaille comme apprenti vernisseur (au tampon), poseur de stores et enfin ouvrier spécialisé aux usines Simca.
Après un engagement de parachutiste de dix-neuf à vingt-deux ans, il entre comme machiniste aux studios de Boulogne, où il a l'idée de devenir comédien en observant Anthony Quinn sur le plateau de Notre-Dame de Paris. Ayant lu une annonce dans la revue Cinémonde, il décide de suivre les cours par correspondance pour devenir acteur proposés par Cinémas du monde et le Conservatoire indépendant du cinéma français. Il reçoit chaque semaine des feuilles d'exercices où il doit notamment se mettre devant un miroir ou répéter cinquante fois la même phrase. Il y a un examen final qui se fait devant une caméra en bois
Carrière
La carrière de Victor Lanoux est riche de plus de quarante rôles au cinéma, une vingtaine au théâtre, plus de vingt-cinq téléfilms et une quinzaine de séries.
En 1961, Victor Lanoux débute au cabaret avec Pierre Richard. Pendant cinq ans, les deux amis écrivent des sketches qu'ils interprètent dans la plupart des cabarets de la rive gauche — dont le sketch célèbre dit des gifles en 1965 — et souvent en première partie des concerts de Georges Brassens.
De 1964 à 1969, il joue au Théâtre national populaire (TNP) dans Hamlet, La Résistible Ascension d'Arturo Ui, La Folle de Chaillot, etc.
En 1973, le grand public le découvre au cinéma dans le rôle d'un des fils Dominici dans L'Affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert, tourné l'année précédente avec Jean Gabin dans le rôle principal. Au cinéma, il se construit un personnage fort, costaud, comparable à l'époque à l'acteur Michel Constantin.
En 1975, il accède à la notoriété grâce au rôle de Ludovic dans Cousin, Cousine de Jean-Charles Tacchella, ce qui lui vaut une nomination pour le César du meilleur acteur. Puis il tourne dans de nombreux films, dont Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis d'Yves Robert.
Il écrit également pour le théâtre : Le Tourniquet en 1973, Le Péril bleu ou Méfiez-vous des autobus en 1974, La Ritournelle en 1989, qui lui vaut une nomination aux Molières et Drame au concert en 1994.
En 1977, lors du tournage du film La Carapate, il retrouve Pierre Richard et se lie d'amitié avec le comédien Raymond Bussières qui, comme lui, se définit comme « artiste du peuple ».
En 1978, il crée « Les Films de la Drouette », société avec laquelle il produit plusieurs de ses films (Un si joli village, Les Chiens, Une sale affaire, Boulevard des assassins) ainsi que le film de Peter Kassovitz Au bout du bout du banc. La même année il aide financièrement Christian Varini, lui-même comédien, pour la reprise du Point-Virgule, une salle de spectacles dans le quartier du Marais à Paris.
Le 18 octobre 2007, Victor Lanoux est victime d'un malaise sur le tournage de Louis la Brocante, la série dont il est le héros sur France 3. L'opération d'un anévrisme de l'aorte, prévue de longue date, est avancée au 23 novembre 2007. Le patient se réveille paraplégique. Malgré le peu d'espoir, avec le soutien de sa future épouse, scripte sur la série, il reprend le dessus. Un an après son malaise, il entreprend un mois de rééducation pour reprendre les tournages, jouant subtilement de son état pour achever la série Louis la Brocante.
En 2010, il tourne deux épisodes de Louis la Brocante et affirme avoir récupéré 95 % de ses moyens.
Le 20 novembre 2012, il annonce la fin de la série. Le dernier épisode est diffusé le 4 mars 2014. Il prend sa retraite à Royan, dans une résidence du quartier du Parc.
Vie privée
Le 18 décembre 2008, après un premier mariage avec Nicole, la mère de ses trois enfants (Richard né en 1959, Emmanuelle née en 1963 et Stéphanie en 1972) et après avoir eu également une longue relation avec Marie-José Nat, Victor Lanoux épouse la réalisatrice Véronique Langlois.
Sa fille aînée Emmanuelle Nataf est costumière, sa fille cadette Stéphanie Lanoux, née en 1972, est actrice et son fils Richard est scénariste.
Mort
Dans la nuit du 3 au 4 mai 2017, Victor Lanoux meurt, à l'âge de 80 ans, au centre hospitalier de Royan — situé dans la commune voisine de Vaux-sur-Mer — où il est hospitalisé et dans le coma depuis plusieurs jours à la suite d’un accident vasculaire cérébral
Le 11 mai 2017 à Royan, les obsèques de Victor Lanoux se déroulent dans la plus stricte intimité. Les cendres de l'acteur, grand amateur de pêche, sont dispersées le lendemain dans une rivière, « afin de rendre aux poissons ce qu'il leur a pris », selon les dernières volontés de l'acteur
, née le 9 novembre 1893 à Neulliac (Morbihan) et morte le 17 janvier 1989 à Pont-l'Évêque (Calvados), est une lavandière et figurante française célèbre pour avoir été la figure emblématique de publicités pour la marque de machines à laver Ved
Née le 9 novembre 1893 à Neulliac, Jeanne Marie Le Calvé est le sixième enfant de Denis Mathurin Le Calvé et de Marie Mathurine Rioux, paysans dans le Morbihan ; Jeanne travaille à la ferme à partir de ses 11 ans.
À 17 ans, elle se marie avec Yves Marie Denis, employé de la Compagnie des chemins de fer ; le couple s'installe au Buat, à « la Barbière », dans la Manche en Normandie. Jeanne Denis travaille pendant vingt-sept ans comme garde-barrière sur la ligne de Carentan à Carteret. De ses cinq enfants, elle en perd deux puis divorce de son mari et quitte son emploi. De 1944 à 1963, elle est lavandière sur un lavoir de la Gerfleur à Barneville-sur-Mer où elle demeure au « Tôt ».
Elle devient l’emblème de la marque Vedette et tourne huit films publicitaires entre 1972 et 1980 qui feront d'elle La Mère Denis, figure emblématique de la publicité.
Jeanne Denis est morte le 17 janvier 1989 (à 95 ans) à 12 h 45, au 9 de la rue de Brossard à Pont-l'Évêque. Elle repose au cimetière de Saint-Hymer.
Carrière télévisuelle
En 1972, le publicitaire Pierre Baton, qui la connaissait car il passait ses week-ends et ses vacances dans la maison de ses grands-parents proche de celle qu'elle occupe, lance la première campagne publicitaire « La Mère Denis » qui vante les mérites des machines à laver de la marque Vedette Cette campagne est sortie à contre-courant d'une époque qui était plutôt portée sur les pin-ups. Selon Pierre Baton, cette campagne n'aurait jamais vu le jour sans le courage de Bernard Miliotis PDG de Vedette, « Il m'a fait confiance et cette campagne fameuse, aurait pu mourir dans l’œuf, s'il n'avait pas eu l'intelligence d'être ouvert et courageux »
En 1976 est édité un livre sur sa vie, elle participe à l'émission Apostrophes et Paris Match la désigne comme personnalité la plus marquante de l‘année.
En 1982, « la Mère Denis » est connue par plus de 80 % des Français, et la marque Vedette est en deuxième position sur le marché. Le sociologue Matt Le Bihan a livré ses impressions dans un ouvrage qui a fait date en 1983, De l'utilisation de la classe ouvrière dans la publicité, préfacé par Jacques Séguéla ; il considère qu'il existe des abus importants de la part des multinationales. Une rente à vie ne coûte rien ou presque d'autant que personne n’en a su le montant.
En 1983, la marque s’engage à verser une rente viagère à la Mère Denis, la mettant ainsi à l’abri des soucis matériels ; elle termine ses jours, confortablement, dans une maison de retraite proche de Pont-l'Évêque (Calvados).
À partir de février 1989, pour sa première participation à un film, elle devait jouer le rôle de Martha, la mère de Milou, dans le film Milou en mai de Louis Malle. Le rôle sera finalement supprimé en raison de sa mort.
L'annonce de son décès est reprise par les médias.
En 2015, le site Internet de vente entre particuliers Le Bon Coin lance une campagne publicitaire où elle apparaît dans une publicité pour la marque Vedette, avec pour slogan « Grâce à vous, tous les objets ont une deuxième vie sur le Bon Coin ». Au début des années 1980, elle avait signé un contrat autorisant la marque à utiliser son image après sa mort.
Postérité
Jeanne Marie Le Calvé restera un personnage emblématique de la publicité française de la fin du XXe siècle, avec ses bonnes joues roses, sa bonne humeur, son accent du terroir, et son sympathique sourire.
Son rire et son accent lui font connaître une notoriété nationale et au Japon. Les phrases « C'est ben vrai ça ! » et « Ça c'est vrai ça ! » sont restées célèbres, et étaient régulièrement parodiées dans le tribunal des flagrants délires par Pierre Desproges et Eva Darlan.